Le vibreur de son téléphone tira Michael de sa sieste du dimanche. Il avait tardé la veille au soir dans un bar avec quelques collègues et amis, et évidemment, il avait profité du jour du Seigneur pour se reposer avant de réattaquer une semaine qui s’annonçait, comme toujours, chargée en rendez-vous et réunions en tout genre. Aussi, tout en émergeant de sa somnolence, le jeune homme se demanda quant à l’initiateur de cet appel dominical. Lorsqu’il vit le numéro d’Ashley, un petit sourire se dessina sur son visage.
« Salut, Ash ! Comment vas ? » questionna-t-il.
Son meilleur ami lui répondit au bout du fil, et après qu’ils eurent échangé quelques nouvelles, Ashley en vint aux raisons de son appel. « Ecoute, Mic, j’suis vraiment désolé de te demander ça, mais je peux vraiment pas faire autrement… J’ai été appelé pour une urgence au refuge. Le problème, c’est que Madison est à la maison, c’est mon week-end de garde. Il n’a pas vraiment le moral pour m’accompagner aujourd’hui et il est hors de question que je le laisse seul à la maison. » expliqua Ashley. Ne voyant toujours pas quel était son rôle dans la situation présente, Michael attendit que son ami explicite sa pensée. Ce qu’il ne tarda pas à faire. « Donc je me demandais si tu pouvais venir ici quelques heures, juste le temps pour moi de m’occuper de cette urgence. S’il te plaît, mec. »
Whow. Michael s’attendait à tout, sauf à ça. Madison était un gamin adorable, mais de là à le surveiller tout un après-midi… C’était une autre paire de manches ! Michael était loin d’être à l’aise avec les enfants de moins de douze ans, et il fallait dire qu’il n’en connaissait pas beaucoup, dans son entourage. Sa sœur Bonnie avait donné naissance à un bambin, récemment, mais la petite avait ensuite été confié aux services d’adoption donc le jeune homme n’avait jamais été confronté directement au nouveau-né. Tant mieux, d’ailleurs. Michael avait beau être un homme d’affaires très compétent et sûr de lui dans son travail, il redoutait de se retrouver avec des enfants. Parce que ça le terrifiait. « Michael ? » appela la voix à l’autre bout du combiné. Recouvrant ses esprits, Michael réalisa la longueur de son silence.
« Euh, Ashley, je sais vraiment pas si c’est une très bonne idée, tu sais… J’suis loin d’être doué avec les mômes, moi… Puis j’ai jamais été seul avec lui, t’étais toujours dans les parages pour assurer le coup. »
Ashley argua le fait qu’il se débrouillait très bien avec Madison, qu’il soit là ou non, que ce n’était l’affaire que de quelques heures et qu’il n’aurait rien de plus à faire que de le regarder dessiner ou lire. Face à la détresse de son ami qui n’avait aucune autre issue, il accepta à contrecœur, loin d’être sûr d’être à la hauteur de la tâche. Une demi-heure plus tard, en jeans et pull blanc, Michael croisa Ashley sur le pas de la porte qui lui signifia « J’te remercie, mon pote. Je te revaudrai ça ! » avant de disparaître dans un taxi. Michael s'avança puis appuya sur la sonnette pour que Madison vienne lui ouvrir. Comme rien ne se passait après quelques secondes d’attente, Michael réitéra son geste et ajouta en élevant la voix :
« Madison, ouvre-moi, c’est Michael. Je remplace ton papa pour te surveiller cet après-midi. »
Toujours rien. Mais pourquoi, pourquoi diantre avait-il fallut qu’il accepte ? Il s’en souviendrait, la prochaine fois.
Madison ne se sentait pas très bien aujourd’hui, il avait très mal dormi, il avait été malade durant la nuit, il avait beaucoup toussé et ça avait fini par le faire vomir, donc on peut dire qu’il n’était pas au meilleur de sa forme aujourd’hui. C’est pourquoi quand son père est venu le voir dans sa chambre pour voir comment il allait alors qu’il avait eu un appel d’urgence au refuge. Normalement Mads serait enthousiaste à l’idée d’y aller, il sauterait de joie, mais là il n’était pas en forme. « J’peux rester à la maison ? » Son père était venu s’asseoir à côté de lui alors que l’enfant était couché dans son lit et lui toucha le front, il ne faisait pas de fièvre, mais il était plutôt endormi. « Tu peux rester, je vais appeler Michael pour qu’il vienne te voir, d’accord ? » Madison l’aimait bien le meilleur ami à son père, il vraiment gentil et il s’amusait bien avec lui. C’est pourquoi il fit oui de la tête avant de se rendormir alors que son père quitta la chambre pour aller appeler Michael, après quelques minutes, son père est revenu le voir pour lui dire que Mic allait venir, qu’il allait arrivé d’un moment à l’autre. Se laissant prendre par son père pour aller à l’étage, Madison se laissa allongé sur le canapé dans le salon prêt de la porte pour qu’il puisse ouvrir à Michael une fois qu’il allait arriver. Bien sûr il était hors de question qu’Ash quitte sans être sûr que son ami soit arrivé, c’est pourquoi il ne sortit qu’une fois qu’il vit la voiture de Michael devant la maison.
Madison était allongé sur le canapé avec sa peluche favorite, un chien tout blanc qu’il aimait beaucoup. Seulement entre le temps que son père était sorti et le moment où Michael cogna à la porte il du se rendre en urgence aux toilettes, que voulez-vous, une envie pressante ça peut arriver n’importe quand! Il entendit cogner, mais il pouvait pas crier, il avait déjà du mal à respirer aujourd’hui, donc crier pour prévenir Mic ne serait pas une bonne idée c’est pourquoi il tenta de se dépêcher le plus possible pour aller lui ouvrir ensuite après être grimpe sur le petit tabouret pour se laver les mains. Il était encore en pyjama, il portait un pyjama Captain America donc celui-ci était bleu, rouge et blanc et il y avait un Captain America sur le devant du haut du pyjama qui était un t-shirt.
Agrippant sa peluche il se dépêcha de se rendre à la porte comme il voulait pas que Michael pense qu’il en voulait pas le voir, ce qui était totalement faux, il aimait beaucoup celui-ci. Il ouvrit donc la porte après avoir retiré le verrou en se mettant sur la pointe des pieds. Il ouvrit donc la porte, un peu essoufflé, ça ne lui en prenait pas beaucoup avec sa maladie, ses problèmes de santé l’épuisaient, ce n’est pas évident pour un enfant. Alors que normalement ceux-ci sont censés jouer du matin jusqu’à l’heure de se coucher, lui ne pouvait pas faire ça.
« Michael… désolé je faisais pipi… » bah quoi c’est un enfant, il pris la main de celui-ci lui faisant un petit sourire alors qu’il était vraiment un enfant facile. Il ne faisait jamais de crise parce qu’on lui disait non, il n’était pas du genre à se plaindre, à chialer, au contraire, son médecin, Elijah, lui disait qu’il ne devait pas cacher quand il avait mal, mais Michael voulait pas inquiéter les autres. Une fois la porte fermée, il ne bougea pas un instant alors qu’il cherchait à prendre son souffle comme il avait couru pour ouvrir la porte et il s’agrippa au jean de celui-ci pour ne pas tomber au sol, c’était vraiment pas la journée pour lui de courir. Mais que voulez-vous il est dû genre à s’inquiéter pour les autres, comme il s’inquiéter pour sa maman quand le soir parfois il avait pu l’entendre pleurer, ces moments-là il allait la rejoindre dans le lit pour dormir contre elle afin de la réconforter en lui disant que ça allait aller. Ce qui faisait sourire sa maman, Madison ne voyait pas les choses aussi graves qu’elle ne l’était et c’était peut-être mieux comme ça.
« Tu veux regarder les dessins animés avec moi? » Il voulait pas que Mic s’ennuie avec lui, il voulait pas ennuyer les autres c’est peut-être pour ça qu’il avait très peu d’amis, parce qu’il ne voulait pas que ses amis s’ennuie et le déteste parce qu’il ne pouvait pas jouer au ballon durant des heures comme eux…
Michael ne put retenir un sourire sincère lorsque la petite bouille de Madison apparut derrière la grande porte du manoir. Il paraissait essoufflé et s’excusa de son retard. Même si Michael n’était pas encore complètement rassuré quant au déroulement de la fin de la journée, il se sentit tout de même un peu rassuré de voir que Mads s’était absenté pendant un moment. L’espace d’un instant, Michael s’était dit que peut-être que le petit garçon n’était pas d’humeur à le voir et le laissait volontairement poireauter sur le paillasson. Si ç’avait été le cas, il n’aurait pas eu l’air bête, car Ashley était déjà parti et il n’aurait pas voulu casser un carreau pour pénétrer à l’intérieur. Sans qu’il ne comprenne quoi que ce soit, Madison le tira par la main pour l’inviter à rentrer, tandis que son autre bras soutenait fermement sa peluche-chien. Alors que le jeune homme pensait qu’ils allaient s’enfoncer dans la grande demeure, Madison resta planté là, sur le seuil. Michael fronça les sourcils avant de poser un regard interrogateur sur l’enfant. Et là, il comprit. Tout lui revint en plein visage, Madison, sa maladie, son courage. Alors que le petit bonhomme s’accrochait fermement à son jean, Mic soupira doucement. Il s’agenouilla pour être au même niveau que lui et il posa ses deux mains de part et d’autre de ses côtes, pour le soutenir tandis qu’il était entre ses genoux. Ils restèrent un moment comme cela, le temps que Madison retrouve son souffle. Bien souvent, Michael oubliait la maladie du petit garçon. Il était vraiment adorable, sage et il ne se plaignait jamais. Michael n’y connaissait pas grand-chose, mais il pensait que Mads était un enfant calme et très facile à vivre. Malheureusement, le cœur du petit n’était pas vraiment en état de supporter tous les affres de l’enfance et il privait Mads de toutes les activités des enfants de son âge. Mic se demandait comment Ashley gérait la chose. Après tout, son meilleur ami venait récemment d’apprendre qu’il était papa d’un gosse de cinq ans et demi qui, en plus, était gravement malade. Dur à avaler, la pilule. Michael avait essayé d’être aussi présent qu’il le pouvait lors de cette période difficile pour Ash. Heureusement pour tout le monde, Ashley était doté d’une formidable fibre paternelle, tandis que Michael se trouvait bien démuni face à ce blondinet haut comme trois pommes.
« Ça va mieux, mon grand ? » questionna Michael au bout de quelques interminables minutes.
C’était apparemment le cas, puisque celui-ci s’empressa de lui demander des dessins animés. Eh bien, soit. Michael hocha la tête en souriant en signe d’approbation, et il laissa le soin à Madison de choisir l’émission qu’il voulait. Ils s’installèrent tous les deux dans le canapé face à l’écran. Les personnages gigotaient dans tous les sens en émettant des sons plus improbables les uns que les autres. C’est ça que regarde la jeunesse, maintenant ? Mais où va le monde… se pensa Michael. Il était clair que les adultes et les enfants n’avaient pas du tout, mais alors pas du tout les mêmes délires. Pauvres parents… Fallait-il être fou pour se lancer dans une telle aventure ? Sans doute. Michael ne savait pas vraiment s’il voulait des enfants un jour. Il ne savait même pas s’il était prêt à entretenir une relation digne de ce nom avec une femme dans le futur. Alors parler d’enfants… 16h approchait alors, plus pour se divertir lui-même que pour faire plaisir à Madison, Mic se dit que préparer le goûter lui changerait les idées.
« Tu as faim, Madison ? Est-ce que tu veux que je te prépare un truc, ou t’y as pas le droit avec papa ? »
Comme il se sentait ridicule ! Il n’était même pas capable de prendre une décision bonne pour l’enfant. Voilà ce qui lui déplaisait. Être en stress tout le temps, pour un rien, avoir peur de mal faire, de blesser ou de mettre en danger. Trop de responsabilités.
« Moi je vais me faire un chocolat chaud, si tu en veux… » proposa-t-il en fin de compte, tout en se dirigeant dans la cuisine attenante où il pouvait continuer de surveiller Madison.
L’enfant n’avait vraiment pas voulu le faire attendre, c’était pas prévu, c’est pourquoi une fois sortit de la toilette il avait couru en direction de la porte pour l’ouvrir lui expliquant pourquoi il l’avait fait attendre, il ne semblait pas lui en vouloir. En tous cas, jamais Madison aurait été du genre à le faire poireauter sur le paillasson et même s’il n’avait pas eu envie de le voir, mais jamais il refusait de voir quelqu’un. Il était sociable surtout avec les adultes comme ceux-ci comprenaient un peu mieux son problème que les enfants qui avait peur d’attraper sa maladie ou qui le trouvait bizarre comme il ne pouvait pas participer durant les cours d’éducation physique ce qui d’ailleurs faisait mal à l’enfant. Il aimerait tellement avoir une vie normale, être comme les autres petits garçons de son âge.
Il pris sa main pour le faire entrer, un façon pour lui de lui faire comprendre qu’il était content de le voir contrairement à ce qu’il avait pu le penser par l’attente involontaire. Seulement, il ne fut pas capable de continuer à marcher tout de suite pour aller dans le salon, il avait du mal à respirer et Mic sembla finir par comprendre le problème comme il s’était agenouillé en face de l’enfant. Qui tentait de récupérer son souffle, ça lui pris quelques minutes alors qu’il avait du mal à reprendre son souffle en cette journée difficile pour lui.
Oui souvent les personnes de son entourage enfin excepté ses parents finissaient par oublier sa maladie comme il n’avait pas l’habitude de se plaindre, il faisait tout pour ne pas inquiéter les autres. Donc tout ce qu’il pouvait ressentir de douleur, il le cachait. Bref, par contre, il faut le dire, là il allait pas très bien et il devait prendre une pause avant de marcher, comme il était essoufflé et ne voulait pas tomber dans les pommes ce qui aurait de quoi inquiéter encore plus Michael qui était déjà tendu, Mads pouvait le sentir qu’il n’était pas très à l’aise, mais l’enfant ne comprenait pas pourquoi. Celui-ci s’était installé devant lui, posant ses mains sur ses hanches afin de l’aider à tenir le coup, être sur qu’il ne tombe pas, il resta ainsi le temps qu’il aille mieux, il hocha la tête quand Mic lui posa la question. « Oui ça va… » Il se serait blottit dans ses bras, mais il ne le fit pas, il lui proposa plutôt de regarder des dessins animés avec lui. Après tout quel enfant n’aime pas les dessins animés? Lui préfère ceux avec des héros, il aimerait avoir des pouvoirs comme eux, peut-être que comme ça il n’aurait plus mal, il ne serait plus malade.
S’installant sur le canapé à côté de Michael il mis un émission et commença à la regarder alors que ça ne demandait pas d’efforts, même pas du tout. Donc c’était parfait pour lui, même s’il aimerait mieux jouer au ballon avec Michael dehors et il releva la tête vers celui-ci alors qu’il avait l’impression qu’il s’ennuyait. « On peut faire autre chose… si tu veux? Si t’aimes pas ça.. C’est pas grave! » Il lui fit un sourire, il en voulait pas le voir s’ennuyer par sa faute, lui aimait bien sa série télé, mais c’était pour les enfants et pas pour les adultes. Mais finalement, Michael lui proposa plutôt de lui faire quelque chose à manger, enfin s’il le pouvait, comme il ne savait pas si avec son papa il y avait le droit. Le petit fit oui de la tête, bien sûr qu’il pouvait manger, mais il n’avait pas très faim, c’était un des symptômes de sa maladie – ses maladies en faite, ses deux problèmes de santé l’un au poumon et l’autre au cœur -. « Oui j’peux… mais j’ai pas très faim… juste un petit trucs… » Il lui fit un petit sourire, il voulait pas paraître difficile ou chiant, Madison s’inquiétait trop de tout, de trucs qui n’était pas de son âge, mais que voulez vous, il n’a pas eu une enfance facile, entre les hôtels miteux et même dormir à la rue, il connaît la valeur de l’argent malgré son âge et ne demande jamais de jouets à sa maman ou son papa, maintenant qu’il le connaissait. Il regarda celui-ci se redressant alors qu’il lui parla d’un chocolat chaud, ou ça serait une bonne idée. Il aimait bien le chocolat chaud, il se leva pour aller le rejoindre dans la cuisine.
« J’en veux bien… » Il fit un petit sourire et l’observant un instant, il lui demanda « J’peux t’aider? » Il aimait bien aider les autres, même si à son âge il ne pouvait pas faire grand chose pour l’aider, ils arriveraient sûrement à trouver un trucs qu’il pouvait faire. Mads toussa un peu et se frotta la gorge alors qu’il avait mal, un peu de chaleur pourrait lui faire du bien, un chocolat chaud pourrait lui dégager un peu la gorge et l’aider un peu. Bon ça n’allait pas changer grand-chose, mais au moins il pourrait boire un trucs qu’il aime bien!
Michael se trouva très bête lorsque Madison lui proposa une autre activité plutôt que de regarder ces dessins animés débiles qui faisaient pourtant rire les moins de 10 ans. Bien que Madison semblait pourtant adorer l’émission, il était prêt à ne pas la regarder pour lui faire plaisir, et Michael en fut plus touché qu’il ne le voulait. Mic lui assura que cela ne le dérangeait pas, et même s’il n’avait jamais su très bien mentir, Mads crut apparemment à ses dires. Il se trouvait bien idiot d’avoir redouté cette après-midi car Mads était vraiment un gosse super. En fait, ce qui faisait véritablement paniquer Michael, c’était les problèmes de santé du petit. Il se demandait s’il serait capable de réagir en conséquence au cas où le gamin ferrait un malaise ou une autre crise du genre. Ne parlons pas de malheur, en attendant, et préparons le goûter.
« Soit. Chocolat chaud pour tout le monde, et c’est moi qui régale ! » s’exclama Michael avec enthousiasme avant de lancer un petit clin d’œil complice à Mads, assis en face de lui à l’espèce de bar de cette immense cuisine.
L’adulte mit quelques minutes à réunir tous les ingrédients, et même si c’était sans doute la chose la plus facile à faire, il y consacra tout son sérieux et sa concentration. Sa recette était un peu particulière, mais non moins excellente. Il découpa des copeaux de chocolat noir pendant que le lait chauffait. Il sortit deux grandes tasses et disposa au fond une cuillerée de chocolat en poudre. Ensuite, Michael versa le lait fumant et tendit les tasses à Madison.
« Si tu veux m’aider, il faut que tu ajoutes les copeaux de chocolat que je viens de couper sur le lait, sans remuer. Tu peux faire ça ? »
Il laissa le petit garçon faire pendant que lui cherchait un peu de chantilly dans le frigo. Mic se permit de remarquer qu’il était quasiment vide. Une fois la préparation achevée, Madison et Michael se retrouvèrent avec une tasse de chocolat chaud chacun devant le nez. Michael leva sa tasse et la fit tinter contre celle de Madison.
« A la tienne, bonhomme ! »
A peine venait-il de prendre une gorgée que sa tête se décomposa en une grimace ignoble et il faillit tout recracher. A grand peine, le jeune homme avala et se précipita vers l’évier afin de se rincer la bouche avec de l’eau froide. Une fois le brasier sur sa langue apaisé, il prévint :
« Un conseil : attends un peu que ça refroidisse avant de te brûler comme l’andouille que je suis… »
Il le regarda un moment alors qu’il lui proposait de faire autres choses, mais il refusa disant que c’était correct. Madison en douta, mais fini par se concentrer sur son épisode à nouveau. L’enfant était très facile à vivre, bon d’un autre côté avec sa maladie c’était pas facile de s’occuper de lui quand il n’allait pas bien et aujourd’hui il toussait parfois et avait plus mal que d’habitude, mais ça ne se voyait pas vraiment. Il ne voulait pas inquiéter son papa ou l’ami de son papa. Il fit par contre une petite grimace de douleur quand il toussa comme ça lui faisait mal à la gorge, ça l’irritait à force de tousser comme aujourd’hui.
Madison était allé le rejoindre afin de le regarder préparé le chocolat chaud comme lui aussi en voulait un, il eu un petit sourire, il était drôle parfois Michael, et Mads tenta de faire un clin d’œil lui aussi, mais bon ce fut plutôt un clignement de yeux qu’un clin d’œil. Il allait devoir apprendre à en faire! Il le regardait donc tout sortir ce qu’il fallait pour faire le chocolat chaud et parfois il lui montrait dans quel armoire était les choses, comme Michael ne cuisinait pas souvent ici voir c’était la première fois! Il le regardait couper le chocolat, il était plus doué que Madison pour couper des choses, faut dire qu’à cet âge son père ne le laissait qu’utiliser ces petits couteaux que l’on vend pour les enfants afin qu’il ne se coupe pas, donc c’était si on veut des couteaux à beurre. Quand il coupait des choses c’était plutôt des légumes comme les champignons, des céleris ou légumes par trop dures, il ne coupait pas des carottes qui étaient plutôt dur ou des pommes de terre crus!
Il avait proposer son aide, Madison aimait beaucoup aider les autres alors quand il lui parla de mettre le chocolat dans les tasses il hocha la tête en ajoutant un petit : « Oui je peux » et pris le chocolat entre ses deux mains pour les mettre dans les tasses, il regarda le chocolat fondre dans les tasses, ça avait l’air bon et chaud par contre vu la « boucane » qui s’échappait du liquide. Il a le vit prendre le reste de la chantilly dans le frigo et en mettre un peu sur le dessus du liquide chocolaté. Il pris la tasse entre ses mains alors qu’elle était chaude, mais pas trop non plus.
Il lui fit un sourire alors qu’il cogna doucement sa tasse contre celle de Michael et le regarda prendre une gorgée pour ensuite aller se rincer la bouche, au début il pensa que c’était pas bon, mais la phrase suivante lui fit comprendre le problème.
Mads eut un petit rire alors qu’il lui disait d’attendre en se traitant d’andouille de ne pas avoir attendu. « Tu t’es pas fait mal ? » Il était du genre à s’inquiéter pour les autres, même si sur le coup, il avait trouvé ça drôle, il s’était ensuite inquiéter quand il affirmait s’être brulé. Le petit souffla sur son chocolat chaud pour le faire refroidir un peu plus vite et en pris une petite gorgée après quelques temps quand il se dit que ça devait être un peu moins chaud. Il eu un petit sourire et regarda Mic : « Il est bonnnn » Il eut un petit sourire alors qu’il avait une moustache de chantilly ce qui le fit rire et il essuya avec le dos de sa main. Il aimait bien Michael, il était vraiment gentil avec lui et attentionné, comme Ashley, normalement il le voyait en présence de son papa d’ailleurs, mais celui-ci était occupé donc il pouvait pas être présent, c’Est ce qui expliquait la présence Michael ici. « Tu veux jouer à un jeu? » Il ne lui proposait pas de retourner devant la télévision comme il avait bien vue que celui-ci n’aimait ps ce que Madison regardait et d’un côté c’est normal.
Madison semblait absorbé par la tâche qu’il accomplissait, comme si la sécurité nationale ou celle de Barack Obama en personne était en jeu. C’était à la fois mignon et regrettable, car Michael savait qu’aider lui faisait vraiment plaisir, dans la mesure où jouer, courir et se dépenser étaient des activités lui étant fortement déconseillées. Aussi, l’adulte ne put s’empêcher d’afficher un petit sourire en coin à voir l’enfant s’exécuter ainsi.
« T’inquiètes pas, bonhomme. Je survivrai, lui assura Michael avec un nouveau clin d’œil. »
Madison attendit patiemment que son chocolat refroidisse dans sa tasse, comme il le lui avait vivement conseillé. Ce petit était vraiment mignon, pensa Michael. Il tenait d’Ashley, en fin de compte. Car même s’il connaissait son meilleur ami depuis toujours et qu’ils avaient fait bon nombre d’aventures et d’escapades en tous genres ensemble, Ashley avait quand même un tempérament très calme et très posé, contrairement à la fougue habituelle et à l’impatience de Mic. Soit Mads en avait hérité, et heureusement pour lui aux vues des circonstances, soit ses problèmes de santé lui imposaient un calme de rigueur qu’il acceptait tant bien que mal. Rien de très rassurant, et une raison de plus pour laquelle Michael rechignait à envisager d’avoir lui-même des gosses. Il ne doutait pas que cela procurait une certaine sensation de bonheur aux parents, d’engendrer sa propre progéniture, de s’en occuper et de la voir grandir, mais le risque était tellement grand que tout ne se passe pas comme on l’avait prévu… Cela valait-il vraiment le coup de s’infliger ça ? Evidemment, Michael ne se serait jamais permis une telle réflexion en présence de l’enfant ou en présence d’Ashley, mais il n’en pensait pas moins. Madison lui fit une proposition qui le sortit de sa rêverie. Il hocha la tête avec conviction avant d’ébouriffer rapidement les cheveux de couleur blonde du petit. Pourquoi pas, après tout ? Entre le film de Tim Burton, Charlie et la Chocolaterie, qui, visiblement, commençait à l’écran de la télévision et un jeu de société, le choix était vite fait ! Mais peut-être avait-il parlé trop vite, car Michael se rappela une fois encore de leur écart d’âge, et trouver un jeu qui convienne aux deux risquait de s’avérer difficile. Tant pis, Michael s’en accommoderait. Puis il s’en fichait, du moment que Madison conservait ce petit sourire sur son visage, cela lui suffisait amplement.
Sujet: Re: michael&mads « désolé, bonhomme... » Mar 6 Mai - 21:57
Oui pour Madison c’était important de bien faire ce qu’on lui demandait, s’il voulait faire plaisir et pour lui c’est une façon de se sentir utile, d’avoir un peu moins l’impression d’être un poids, un boulet que ses parents devaient trainer… vu sa maladie.
Il hocha la tête à la réponse de celui-ci, alors qui lui avait demandé s’il avait mal. « Ça fait mal se bruler… » Il s’était déjà bruler un peu le bras enfin c’était pas grand chose il avait accroché son assiette qui était brulante. Il avait eu une petite marque rouge, mais sa mère lui avait passé le bras sous l’eau froide et ça avait fait beaucoup de bien. L’enfant avait bien sûr suivit le conseil de Michael et il avait attendu pour ne pas se bruler comme celui-ci venait de le faire. Ça avait l’air de faire mal, même si celui-ci lui dit qu’il allait survivre, il se dit que ça devait faire mal. Enfin bref, il le regarda un moment alors qu’il pris une première petite gorgée, Mads était très calme, il avait toujours été comme ça et avec sa maladie il n’avait pas trop le choix non plus. Il lui avait dit qu'il aimait son chocolat chaud, il goûtait bien le chocolat, c'était parfait. Il eu un petit sourire puis il continua de boire lentement pour ne pas se bruler en prenant une trop grosse gorgée. Il se demandait souvent ce que ça ferait à ses parents si jamais il mourrait, il ne voulait pas leur faire de la peine, déjà qu’il savait que sa maman était triste, il n’était moins sûr pour son père comme il ne le connaissait pas très bien encore, du moins pas autant qu’il connaissait sa maman. Parfois il avait peur de faire des erreurs, que son papa ne l’aime pas. « Pourquoi t’as pas d’enfants toi ? » Il était curieux, Michael était gentil et il s’occupait bien de lui en se moment, il ferait un bon papa, enfin d’après Mads.
Comme il était en train de boire un chocolat chaud, il eu l’idée de jouer en même temps ou encore de retourner devant la télévision, mais il voulait que ça plait à Michael aussi. Il ne voulait pas que ça l’ennuie, il l’aimait bien alors il voudrait bien que celui-ci puisse revenir pour jouer avec lui. Il déposa sa tasse sur la table basse dans le salon ou il pourrait jouer en regardant la télévision, mais bon il risquait de ne pas trop se concentrer sur le film, mais plutôt sur le jeu. « Tu veux jouer à quoi ? J’ai un jeu de monopoly, de cartes… euh un de cherche et trouve, des casse-têtes, j’ai aussi une piste de course de petit auto téléguidés… » Il ne pensait pas avoir oublié quelques choses, il n’était pas habitué d’avoir autant de jouet par contre, avec sa maman c’était totalement différent. Et il n’avait rien demandé, c’était son père pour lui faire plaisir qui lui avait offert. Il attendit donc la réponse de celui-ci pour choisir le jeu qu’il voulait.
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