Enceinte. C’était ce que le médecin lui avait dit à peine quelques minutes auparavant. Elle était allée consulter après avoir été barbouillée toute la semaine. Elle avait également constaté qu’elle avait du retard mais elle ne s’était pas dit que ça pouvait être à cause de ça, même si en fait il n’y avait pas trente-six raisons possibles. Mais c’était un peu tôt quand même et elle n’aurait pas pensé que ça arrive si vite. Elle ne savait donc pas vraiment comment réagir face à cette nouvelle. Elle n’était pas prête à sauter de joie mais elle n’était pas non plus totalement dévastée et elle savait déjà qu’elle n’abandonnerait pas cet enfant. C’était quelque chose qu’elle refuserait de faire peu importe ce que Paul aurait à dire sur le sujet. Du coup, elle craignait un peu sa réaction. Leur relation n’en était encore qu’à ses débuts et tout allait pour le mieux, c’était même parfait mais du coup il pourrait penser que cela allait beaucoup trop vite. Avoir un enfant c’était une étape énorme à franchir et bien sûr, elle avait commencé à se dire que si elle en avait un jour ce serait avec lui mais pas si tôt. Mais elle devait absolument lui dire, elle ne pouvait pas lui cacher une telle chose. Il s’en rendrait compte très vite de toute façon et même, elle ne voulait pas avoir de secret pour lui. Ce n’était pas tellement sain pour une relation. Sitôt sortie du cabinet de son médecin, Cora prit donc la direction du Queens et de l’appartement de son petit-ami plus précisément. Elle lui avait bien sûr envoyé un message pour s’assurer qu’il s’y trouvait bien et ne pas faire le chemin pour rien. Tout le long de son trajet en métro elle ne cessa pas de penser au fait que sa vie allait changer maintenant et qu’il était trop tard pour revenir en arrière. Cela ne l’aida cependant pas à savoir comment elle se sentait par rapport à ça, elle avait toujours un peu de mal à y croire. Elle n’eut pas à attendre bien longtemps que le blond vienne lui ouvrir. « Je dois te parler d’un truc. » lui annonça-t-elle immédiatement en fronçant les sourcils. Il était inutile de repousser le moment où elle lui dirait, elle se sentirait mieux plus vite comme ça et au moins elle serait fixée tout de suite.

Paul venait de rentrer chez lui. Il avait retrouvé sa mère pour le déjeuner avant. Ce n'était pas souvent qu'ils avaient des horaires suffisamment compatibles pour pouvoir manger ensemble comme ça et le jeune homme avait des choses à se faire pardonner. Néanmoins, ça n'avait pas duré bien longtemps parce qu'elle n'avait pas tarder à se faire biper pour une urgence ou quelque chose d'autres de ce genre. Comme il n'avait plus grand-chose à faire maintenant, il s'installa devant la télé avec une bière pour regarder un match. C'était un bon programme ça. Il était bien tranquille quand il reçut un message de Cora lui demandant s'il était chez lui. Bien évidemment, il avait répondu que oui et il imaginait donc qu'il ne serait plus seul bien longtemps. Mais ça ne le dérangeait pas vraiment. Pas du tout même. A choisir, il préférait largement passer un moment avec sa petite amie plutôt que de regarder la télé, c'était un bien meilleur programme. En plus, il avait l'impression de ne pas avoir vu la jeune femme depuis longtemps. Ce n'était pas vrai bien sûr mais il n'aimait pas trop l'avoir loin de lui, elle avait un peu trop tendance à lui manquer alors. Il n'eut pas à attendre bien longtemps avant d'entendre frapper à la porte. Il fallait croire que Cora était là. Le jeune homme éteignit la télé et se dépêcha d'aller ouvrir. Il s'agissait bien de sa petite amie. Il avait à peine ouvert la porte que la jeune femme prit la parole. « Je dois te parler d’un truc. » Le jeune homme l'observa un peu perplexe pendant un instant. Il ne s'était pas attendu à un telle entrée en matière en fait. Quelque chose avait l'air bizarre chez la jeune femme. « Euh d'accord. » fit-il un peu hésitant. Il s'écarta alors pour laisser la jeune femme entrer puis referma la porte derrière elle. Il la suivit ensuite jusqu'au salon. « Il y a un problème ? » demanda-t-il alors inquiet. « Quelque chose ne va pas? »

Cora était un peu perdue. Elle n’arrivait encore pas à se projeter dans le futur, presque neuf mois plus tard plus précisément, et à se rendre compte de ce que cela impliquait. En fait elle n’arrivait pas encore à assimiler le fait qu’elle était enceinte. Cela tombait vraiment mal sur plusieurs plans. Déjà au niveau de son travail : elle allait très vite se retrouver dans l’impossibilité de travailler alors que l’enquête qu’elle venait d’entamer était extrêmement importante. Ensuite, ils n’en étaient pas encore là avec Paul. Ils n’avaient encore pas abordé la question puisque c’est trop tôt et elle-même n’avait pas commencé à y penser. Ce qu’elle craignait le plus c’était la réaction de son petit-ami. Elle avait plus ou moins déjà décidé qu’elle n’abandonnerait pas l’enfant, c’était contre sa nature et elle aurait sans doute beaucoup de mal à s’en remettre. Donc si le blond n’en voulait pas… Elle ne préférait même pas l’imaginer en fait.

Paul avait à peine ouvert la porte qu’elle lui annonça déjà qu’elle avait besoin de lui parler de quelque chose. Elle n’avait pas vraiment réfléchi à la manière de lui dire ça mais après coup elle aurait peut-être dû opter pour une autre entrée en matière. Le jeune homme devait se poser tout un tas de question et vraiment s’inquiéter. Son ton s’y prêtait bien en plus alors elle devait le « rassurer » immédiatement parce qu’elle ne voulait vraiment pas lui faire peur même si pour le coup c’était bien possible que cela arrive, mais sur un autre sujet. Surtout que plus vite elle lui aurait dit et saurait ce qu’il en était, plus vite elle se sentirait mieux parce qu’elle était assez nerveuse. Paul la fit entrer et elle se rendit jusqu’au salon où il la rejoint rapidement. « Il y a un problème ? Quelque chose ne va pas » Cora pinça les lèvres et soupira, sans toutefois lui répondre tout de suite. « Je ne sais pas si on peut vraiment appeler ça un problème. » Ce n’était pas comme ça qu’elle le voyait en tout cas. « C’est juste… Enfin… » Elle s’arrêta et inspira longuement pour se reconcentrer. « Tu ne dois pas te mettre en colère ou paniquer, d’accord ? » Elle n’allait pas réussir à rester calme non plus sinon et elle avait besoin. « Ok alors… je suis enceinte. Et je sais que c’est tôt et que tu ne t’attendais sans doute pas à ça mais je ne voulais pas te le cacher. »

Paul était content que Cora vienne. Il était toujours content de voir la jeune femme même. Tant qu'à faire, il voudrait l'avoir toujours près de lui. Mais malheureusement, ce n'était pas toujours possible. Enfin soit, il était content de la voir mais il ne fallait pas plus de trente secondes avant que ce sentiment ne soit remplacé par de l'inquiétude. Il avait suffit que sa petite amie ouvre la bouche en fait et ne lui apprendre qu'elle devait lui parler d'un truc. Ca sonnait tellement sérieux tout ça et elle avait l'air plus que sérieuse aussi. Le jeune homme la fit entrer parce que ça n'avait pas l'air d'être le genre de conversation qu'on avait sur le pas de la porte et qu'il n'avait pas non plus pour habitude de laisser la brune sur le pas de la porte en fait. Il lui demanda ensuite s'il y avait un problème parce que c'était clairement l'impression qu'il avait maintenant. Quelque chose clochait et il voulait savoir quoi et tout de suite de préférence. Sauf que la jeune femme n'avait pas l'air décidée à lui répondre et commença par soupirer longuement. « Je ne sais pas si on peut vraiment appeler ça un problème. » Il fronça les sourcils. Ok, ça l'avançait beaucoup pour le coup. « C’est juste… Enfin… » Ca non plus. Elle prenait bien son temps quand même. « Tu ne dois pas te mettre en colère ou paniquer, d’accord ? » Le jeune homme lâcha un soupir agacé. « Ecoutes Cora, dis-mois juste ok. » Tout serait mieux que d'attendre comme ça. Surtout que maintenant, il s'attendait au pire vu comme elle prenait des gants pour en venir aux faits. Il était plus qu'inquiet maintenant du coup. « Ok alors… je suis enceinte. Et je sais que c’est tôt et que tu ne t’attendais sans doute pas à ça mais je ne voulais pas te le cacher. » Oh... Le jeune homme fixa la brune un moment interdit, cherchant à donner un sens à ses paroles.  Enfin, il avait parfaitement compris ce qu'elle avait dit mais ça lui paraissait juste... impossible. « Mais... tu es sûre ? » C'est franchement tout ce qu'il avait trouvé à dire sur le moment.

Cora avait beau être déterminée à annoncer rapidement sa nouvelle à Paul, une fois que ce fut le moment de vraiment le faire elle eut un peu de mal. Dans son imagination tout s’était passé vite et facilement et elle s’était tout de suite sentie mieux. Mais la vie n’était pas pareille que dans son esprit et il y avait des gens pour que la réaction du jeune homme soit tout autre. Elle ne voulait vraiment pas le perdre et plus ça allait plus elle avait peur que cela arrive. Comment ferait-elle sans lui ? En oubliant le fait qu’elle ne pourrait surement pas s’occuper d’un enfant toute seule, elle avait réellement besoin de lui dans sa vie. Maintenant qu’elle s’était habituée à sa présence elle ne voulait pas faire machine arrière. Elle avait cela dit conscience d’être en train de l’inquiéter sérieusement. Elle tenta donc de se répéter qu’ils se sentiraient beaucoup mieux – peut-être… pas forcément en fait – une fois qu’elle aurait craché le morceau. La jeune femme finit néanmoins par prendre la parole sans toutefois réussir à aborder le sujet directement. Elle était nerveuse alors bien sûr, elle parlait beaucoup. Elle arrivait plutôt bien à gérer sa nervosité habituellement mais là c’était juste difficile. Puis dès que Paul s’agaça et lui demanda de parler, elle prit sur elle et ne tarda pas à lui annoncer qu’elle était enceinte. Le jeune homme la fixa alors sans avoir aucune réaction et elle ne savait pas dire si c’était bon signe ou non. A choisir elle aurait presque préféré qu’il s’énerve, n’importe quoi du moment qu’il ne la laissait pas douter et s’inquiéter d’avantage. « Mais... tu es sûre ? » lui dit-il finalement quelques instants après. « Je sors tout juste de chez le médecin. » expliqua Cora qui n’avait pas cessé de le fixer. « J’en suis absolument sure. » On pouvait lire toute la détresse sur le visage de la jeune femme. « Est-ce que tu m’en veux ? » Elle était désolée de lui faire ça même si au fond c’était bien de leur faute à tous les deux. Elle ne savait même pas quoi lui dire maintenant, c’était une situation delicate et elle pouvait comprendre qu’il ne sache pas trop quoi dire ou faire non plus. Elle soupira puis fixa un instant le sol avant de relever la tête. « Ca me fait un peu peur. » avoua-t-elle alors.

Paul était très inquiet depuis qu'il avait vu Cora arrivée chez lui. Parce que celle-ci était visiblement très perturbée. Il la fit entrer dans son appartement pour qu'ils puissent parler tranquillement mais celle-ci ne semblait pas pressée d'en venir au fait. Comme à chaque fois que la jeune femme ouvrait la bouche, l'inquiétude du jeune homme grandissait énormément, le jeune homme finit par lui demander un peu agacée d'en venir aux faits. Elle le fit enfin et le jeune homme la regarda un peu interdit. Elle était enceinte. C'est ce qu'elle venait de dire et il devait bien avouer qu'il ne savait pas trop comment le prendre. Il avait du mal à vraiment intégrer tout ce que cela pouvait représenter. Lorsqu'il retrouva l'usage de la parole, tout ce que le jeune homme trouva à dire fut de demander si elle en était sûre. Parce que quelque part, il espérait peut-être quand même qu'elle se trompe. « Je sors tout juste de chez le médecin. » Ca devait vouloir dire qu'elle était certaine ça. « J’en suis absolument sure. » Oui, effectivement. Le jeune homme déglutit. « D'accord. » dit-il alors. Il ne trouvait encore rien à dire de mieux. Elle était enceinte... Gosh,, il avait vraiment du mal à intégrer ça. Elle attendait un bébé. C'était juste... trop tôt. C'était la première chose qui lui venait à l'esprit maintenant. « Est-ce que tu m’en veux ? » « Quoi ? » fit-il en fronçant les sourcils. Il n'avait jamais entendu quelque chose d'aussi étrange comme idée. « Jusqu'à preuve du contraire, il faut quand même être deux pour ça donc non, je ne t'en veux pas Cora. » Il aurait aimé s'approcher d'elle et la serrer dans ses bras pour la rassurer comme il se devait mais il était encore sous le choc et incapable de faire le moindre mouvement. « Ca me fait un peu peur. » Oh oui, lui aussi. Il leva les yeux vers elle et la regarda longuement. « Tu... tu as déjà décidée de ce que tu voulais faire ? » demanda-t-il alors. « Enfin, tu sais... » Il s'interrompit. De toute manière, il était certain qu'elle avait bien du comprendre là où il voulait en venir. Il voulait juste savoir si elle comptait garder ce bébé.

Cora avait fini par annoncer à Paul qu’elle était enceinte. Elle avait mis le temps et avait eu beaucoup de mal à le lui dire mais elle avait finalement réussi. Et maintenant elle attendait sa réaction avec impatience parce qu’elle avait hâte d’ôter ses doutes de son esprit. Peu importa quelle réaction il aurait, peu importe s’il se mettait en colère ou pas, elle préférait tout ça que d’avoir à attendre et s’inquiéter sans cesse. Seulement il n’eut pas vraiment de réaction au départ. Il semblait pétrifié. C’était un peu logique mais elle aurait voulu qu’il dise ou fasse quelque chose, n’importe quoi. Finalement, comme si quelqu’un avait appuyé sur « play », il lui demanda si elle en était sûre. Well, si le médecin en était sûr il n’était plus vraiment possible de douter. Comme il ne semblait pas réagir plus, Cora lui posa une des questions qui la taraudait le plus. Elle voulait savoir s’il lui en voulait. « Quoi ? Jusqu'à preuve du contraire, il faut quand même être deux pour ça donc non, je ne t'en veux pas Cora. » Oui c’était ce qu’elle s’était dit aussi mais ça aurait pu arriver. Elle s’en voulait elle en tout cas de lui imposer ça. Même si pour le coup lui il avait la possibilité de fuir alors qu’elle, non. « Je sais mais tu aurais pu. Je m’en veux moi. » Enfin, encore une fois ce n’était pas une chose qu’elle avait pu prévoir mais elle se sentait encore plus reponsable parce que c’était elle qui portait l’enfant. Elle lui avoua ensuite qu’elle avait peur. Qu’il ne lui en veuille pas était une chose mais elle n’était pas non plus rassurée pour autant. « Tu... tu as déjà décidée de ce que tu voulais faire ? Enfin, tu sais... » Oui, elle voyait parfaitement ce qu’il voulait dire. Elle avait plus ou moins décidé mais sans avoir son avis elle n’était pas tellement sûre d’elle. « Je pense que… » Elle avait décidément beaucoup de mal à parler aujourd’hui. « Je sais que je ne pourrais pas l’abandonner. » Depuis qu’elle avait su ce que c’était, elle s’était toujours dit que l’avortement ne serait jamais une option pour elle. Quant à l’adoption, c’était peut-être pire encore dans son esprit. « Mais je ne veux rien t’imposer. Je n’ai pas envie que tu suives mon choix parce que “c’est la chose la plus convenable à faire” et que tu te rendes compte dans quelques années que ce n’est pas la vie que tu aurais voulu. Alors C’est surtout ce que tu veux toi qui compte là. » Elle ne voulait en aucun cas qu’il se sente emprisonné. Elle voulait juste qu’il soit heureux et si ce n’était pas avec elle eh bien, tant pis.

Paul était incapable d'avoir la moindre réaction depuis qu'il savait que Cora était enceinte. Il était trop sous le choc pour arriver à trouver quoi vraiment dire, ni quoi faire. Il aurait bien voulu pourvoir la rassurer pourtant, elle avait l'air d'en avoir besoin mais c'était lui demander trop d'efforts pour le moment ça. La jeune femme lui demanda ensuite s'il lui en voulait et il trouva que c'était une bien curieuse idée. Il ne pouvait pas lui en vouloir à elle pour ça, ce n'était pas sa faute. Ils étaient tous les deux responsables en fait, ils auraient tout les deux du faire attention et si il en voulait à quelqu'un là, c'était à lui. « Je sais mais tu aurais pu. Je m’en veux moi. » Le jeune homme la regarda longuement avant de s'approcher enfin d'elle et de l'attirer contre lui. « Tu n'as pas à t'en vouloir. » souffla-t-il alors. « Ca ne sert à rien. » Et ça ne les avançait pas vraiment beaucoup maintenant de chercher qui il fallait blâmer. Le jeune homme finit par s'écarter de la brune et hésita un moment avant de poser la seule question qui avançait vraiment maintenant. Il voulait savoir ce qu'elle comptait faire. Par rapport au bébé... elle avait déjà du penser à si elle voulait le garder ou non avant de venir lui en parler. Parce qu'elle était la première concernée et son avis à lui importait peu dans ce choix. « Je pense que… » Il espérait qu'elle n'était pas en train de recommencer à mettre deux siècles avant d'en arriver aux faits. « Je sais que je ne pourrais pas l’abandonner. » Il fallait croire qu non en fait. Mais Paul n'arrivait pas à savoir si ce qu'elle venait de dire lui convenait ou non. « Mais je ne veux rien t’imposer. Je n’ai pas envie que tu suives mon choix parce que “c’est la chose la plus convenable à faire” et que tu te rendes compte dans quelques années que ce n’est pas la vie que tu aurais voulu. Alors C’est surtout ce que tu veux toi qui compte là. » Paul fronça les sourcils. Elle avait beau dire ça, il n'avait vraiment pas l'impression que c'était ce qu'il voulait lui qui comptait là. Elle avait fait son choix et lui il était juste censé décider s'il devait rester auprès d'elle ou non sachant qu'elle allait avoir un bébé. Son bébé. « Je veux être avec toi Cora. » Il aurait préféré que ce soit en laissant les choses comme elles étaient avant aujourd'hui mais comme apparemment ce n'était pas possible. « Alors je resterais auprès de toi quoi qu'il en coûte et quoiqu'il arrive. » Parce que c'était aussi comme ça qu'il avait été élevé. Ni sa mère, ni son père n'aurait permis qu'il fasse autrement. Il croisa le regard de la jeune femme. « Tu peux compter sur moi. »

Cora avait enfin réussit à dire à Paul qu’elle était enceinte. Si ça n’avait pas été trop tôt par rapport à leur relation et si elle n’avait pas tant craint sa réaction ça aurait sans aucun doute était beaucoup plus facile. Parce qu’il fallait le dire, elle avait peur, par-dessus, qu’il la quitte alors qu’ils venaient à peine de se trouver. Elle n’en avait pas eu assez et bien sûr, elle voulait plus, beaucoup plus. Elle était trop bien avec lui pour vouloir perdre ça. Et puis il avait l’air bien lui aussi et là elle venait de lui asséner un véritable coup de massue. Elle s’en voulait vraiment de lui imposer tout ça et elle aurait compris qu’il lui en veuille. Mais apparemment ce n’était pas le cas et cela lui laissait espérer une réaction un peu plus positive qu’elle ne l’aurait pensé. Finalement, il s’approcha d’elle et la serra tout contre lui. Elle avait vraiment besoin de ça et elle se détendit pour la première fois de la journée l’espace de quelques instants. « Tu n'as pas à t'en vouloir. » Si seulement c’était aussi simple que de le dire. « Ça ne sert à rien. » Bien sûr, ils ne pouvaient pas revenir en arrière et ce n’était pas ça qui allait changer les choses. Soit. Ce rapprochement faisait quand même son effet parce qu’elle se sentait déjà un peu mieux. C’était tout ce dont elle avait eu besoin, l’avoir près d’elle, sentir qu’il ne s’éloignerait pas. Même si en fait ça elle n’en était pas certaine pour le moment comme elle ne lui avait pas dit ce qu’elle comptait faire avec le bébé. C’était ça qui déterminerait tout et même si elle sentait bien qu’il avait peur comme elle t qu’il aurait préféré ne pas avoir à faire à ça maintenant, elle ne pouvait pas se résoudre à abandonner le bébé. Elle ne pouvait pas juste faire comme si ce n’était rien d’important, juste quelque chose dont elle pouvait se débarrasser comme ça et l’oublier tout aussi rapidement. Seulement elle ne voulait pas lui imposer son choix et même si ce serait difficile, elle le laisserait partir s’il ne s’en sentait pas capable. Elle l’aurait peut-être fait si elle avait pu mais elle n’avait pas cette possibilité-là. « Je veux être avec toi Cora. Alors je resterais auprès de toi quoi qu'il en coûte et quoiqu'il arrive. » La jeune femme se retint de pousser un soupir de soulagement. « Tu peux compter sur moi. » Elle s’en voulait presque d’avoir douté de lui comme ça. C’était surtout qu’elle avait un peu eu l’esprit embrouillé en fait. Sans un mot elle vint se coller à lui et resta blottie comme ça quelques instants sans parler. « Merci. » souffla-t-elle alors sans pour autant s’écarter. Elle voulait juste rester comme ça sans bouger jusqu’à nouvel ordre parce qu’elle avait besoin de le sentir proche encore une fois. Comme si ça garantissait le fait qu’il resterait bien avec elle. « J’avais peur que tu veuilles me quitter. Alors merci de rester, j’en ai besoin. Je n’y arriverai pas sans toi.» Ca aurait vraiment été pire que tout. Elle s’écarta ensuite légèrement, juste assez pour relever la tête et le regarder. « On va y arriver. Plein de monde y arrive alors il n’y a pas de raison, hein ? » Ca allait être difficile mais ce serait toujours plus facile à deux que seule.

Paul avait finalement demandé à Cora ce qu'elle comptait faire. Parce que c'était ce qui comptait vraiment là, la décision qu'elle allait prendre. La jeune femme l'informa alors qu'elle ne voulait pas abandonner le bébé. Mais apparemment, elle ne voulait rien lui imposer. C'était à Paul de choisir s'il voulait continuer d'être auprès d'elle ou pas. Le choix était vite fait en fait. Il n'eut pas à réfléchir bien longtemps avant de décider qu'il voulait avec elle. Et puis, même sans ça, il ne pouvait vraiment pas l'abandonner alors qu'elle attendait leur bébé, il ne pourrait vraiment plus se regarder dans une glace s'il faisait ça. Lorsqu'il lui fit savoir qu'il resterait auprès d'elle et qu'elle pouvait compter sur lui, la jeune femme s'approcha et vint se blottir contre lui. « Merci. » « C'est normal. » Il devait assumer, tout comme elle. C'était comme ça. En tout cas, il ne savait pas à quoi elle s'attendait d'autres. Ils avaient beau ne pas être ensemble depuis si longtemps, elle aurait du savoir qu'elle pouvait compter sur lui. « J’avais peur que tu veuilles me quitter. Alors merci de rester, j’en ai besoin. Je n’y arriverai pas sans toi. » La jeune femme s'écarta ensuite un peu et le blond la regarda dans les yeux. « Je ne t'aurais pas quitter pour ça Cora. » Il lui avait déjà dis de toute manière, qu'il était aussi responsable qu'elle là-dedans donc bon. « Mais même seule, je suis sûr que tu aurais pu le faire. Tu es extraordinaire, c'est pour ça que j'ai tellement de chance de t'avoir. » Et qu'il n'était pas prête de passer sa chance en l'abandonnant lâchement. Quand on avait l'attention et l'amour de quelqu'un comme la brune, on faisait tout pur garder ça jusqu'à la fin de sa vie. Le jeune homme caressa ensuite la joue de la jeune femme. « On va y arriver. Plein de monde y arrive alors il n’y a pas de raison, hein ? » « Hmm. » Paul pinça les lèvres. Il préférait ne pas trop y penser, il n'était pas sûre d'y arriver vraiment non. Mais il ne devait pas montrer ses doutes et juste rassurer Cora maintenant, c'était tout ce qui comptait. « Bien sûr qu'on va y arriver. » fit-elle en se donnant l'air le plus convaincu possible. Il s'écarta ensuite de la jeune femme et la conduisit jusqu'au salon. Il prit place sur le canapé et l'attira près de lui. « Qu'a dis le médecin d'autres ? »

Paul avait fini par demander à Cora ce qu’elle comptait faire avec le bébé. C’était la question la plus importante maintenant et sans doute celle qu’il redoutait le plus. La jeune femme avait beau ne pas vouloir lui imposer son choix, elle avait bien conscience qu’au fond elle choisirait toute seule et qu’il devrait faire en fonction de sa décision. Elle lui répéta donc bien qu’elle ne voulait pas qu’il se sente « emprisonné ». Mais finalement, il lui fit savoir qu’il resterait auprès d’elle. C’était tout ce qu’elle avait voulu entendre en fait et elle était incroyablement soulagée. Elle retourna se blottir contre lui et le remercia de ne pas l’abandonner. Elle avait eu tellement peur qu’il décide de la quitter… « Je ne t'aurais pas quitter pour ça Cora. » C’était évident maintenant qu’il le disait mais elle n’avait pas réussi à se raisonner avant. « Pardon d’en avoir douté. » Elle n’avait surtout pas voulu insinuer qu’il n’était pas quelqu’un de bien ou peu importe ce qu’il était en train de penser. Mais oui, la jeune femme avait vraiment eu peur. Déjà parce qu’elle l’aimait et qu’elle ne voulait pas imaginer sa vie sans lui, et ensuite parce qu’elle n’aurait jamais pu arriver à s’occuper de cet enfant toute seule. Ca aurait été au-dessus de ses forces, vraiment. « Mais même seule, je suis sûr que tu aurais pu le faire. Tu es extraordinaire, c'est pour ça que j'ai tellement de chance de t'avoir. » La jeune femme pinça les lèvres. C’était bien qu’il ait confiance en elle comme ça parce qu’elle avait du mal, elle. « Je n’en suis pas convaincue… Et pour le coup c’est plutôt moi qui ait de la chance. » Ils y arriveraient beaucoup mieux tous les deux. Il n’y avait pas de raison pour qu’ils n’y arrivent pas de toute façon, tout le monde ou presque y arrivaient et ils n’étaient pas pires que les autres. « Hmm. » Well, c’était encourageant ça, il avait l’air tellement convaincu. Mais elle ne pouvait pas vraiment le blâmer, il devait avoir aussi peur qu’elle. « Bien sûr qu'on va y arriver. » Elle hocha la tête en essayant de paraitre convaincue elle aussi. « Bon, on va sans doute beaucoup galérer au début mais ça ira forcément. Je suis extradordinaire, tu l’as dit. » fit-elle alors sur ton peu plus léger. « Et toi aussi quand même. » Donc vraiment il n’y aurait pas de problèmes. Paul la conduisit ensuite jusqu’au salon et s’installa sur le canapé avant de l’attirer près de lui. « Qu'a dis le médecin d'autres ? » « Pas grand-chose. Je suis censée y retourner dans un mois environ, pour la première échographie. » Elle avait plein de choses à faire maintenant, elle allait devoir prendre le temps pour tout règler, quand elle aurait les idées un peu plus claires. « Tu viendras avec moi ? »

Paul ne comptait pas abandonné Cora. Il l'aimait sincèrement et il voulait être auprès d'elle. D'autant plus si elle était enceinte de leur bébé. Il n'était pas un lâche et n'allait pas la laisser se débrouiller toute seule là-dessus. Après qu'il eut rassuré la jeune femme à ce propos et qu'il lui ait assuré son total soutien, Cora vint se blottir contre lui. « Pardon d’en avoir douté. » « Mais oui, c'est pas grave. » Quelque part, il comprenait un peu qu'elle ait été inquiète, même s'il avait un peu l'impression qu'elle avait douté de lui du coup. Soit, ce n'était pas important. Cherchant toujours à rassurer la brune, il ajouta ensuite que même seule elle aurait put assuré. Elle pouvait tout faire, c'était Cora et elle était tellement extraordinaire. Il était tellement chanceux d'avoir croisé son chemin et de l'avoir dans sa vie maintenant.  « Je n’en suis pas convaincue… Et pour le coup c’est plutôt moi qui ait de la chance. » Le jeune homme secoua la tête vaguement. « Tous les deux. On est tous les deux très chanceux. » voulut-il bien lui accorder. C'était un très bon compromis tout ça. « Et tu devrais être convaincue, c'est forcément vrai puisque je le dis. » Il fanfaronnait un peu pour le coup mais il avait besoin de ça là parce que tout était tellement sérieux. Et il avait tellement peur. En quelques minutes à peine, son avenir lui était apparu beaucoup plus flou. Il avait bien du mal à se projeter et à s'imaginer avec un enfant. C'est pour ça que quand la brune lui demanda s'ils allaient y arriver, il eu du mal à se montrer vraiment convaincu. « Bon, on va sans doute beaucoup galérer au début mais ça ira forcément. Je suis extradordinaire, tu l’as dit. » Le jeune homme lâcha un petit rire nerveux. « Et toi aussi quand même. » « Je pense que tu l'es bien plus que moi. » Et dans cette histoire, il avait bien plus confiance en elle qu'en lui pour s'occuper d'un enfant. Le jeune homme la conduisit ensuite au salon et l'attira vers lui sur le canapé. Il se renseigna à ce moment-là sur ce que le médecin avait dit d'autre. « Pas grand-chose. Je suis censée y retourner dans un mois environ, pour la première échographie. Tu viendras avec moi ? » « Bien sûr. » fit-il avant de la serrer dans ses bras. « Je ne manquerais ça pour rien au monde. » Il caressa ensuite la joue de la jeune femme avant de fixer son regard sur son ventre. « On va avoir un bébé. » fit-il alors, plus pour lui que pour elle en fait. « It sounds weird. »

Cora s’en voulait d’avoir douté de Paul comme ça. Ça lui semblait vraiment ridicule maintenant qu’elle était rassurée mais c’était logique qu’elle ait paniqué comme ça, elle avait essayé de se mettre à sa place et c’était une triste constatation mais si elle avait eu la possibilité de « fuir » elle ne pouvait pas affirmer qu’elle ne l’aurait pas fait. Heureusement, Paul avait plutôt bien réagi. Elle se sentait tellement chanceuse de l’avoir du coup. Il avait beau affirmer que c’était lui qui avait de la chance, la jeune femme était convaincue que c’était elle la plus chanceuse des deux. « Tous les deux. On est tous les deux très chanceux. » Elle hocha alors la tête tout en pinçant les lèvres. Elle ne voulait pas le contredire mais elle ne démordrait pas de son point de vue.  « Et tu devrais être convaincue, c'est forcément vrai puisque je le dis. » La jeune femme afficha un air narquois avant de lui caresser la joue. « Tu sais que je t’aime hein. Mais ce n’est pas parce que tu dis quelque chose que c’est vrai.  » Elle se pencha ensuite pour l’embrasser rapidement puis se remit à sourire. « Mais merci d’avoir confiance en moi comme ça. » De toute façon la question ne se poserait pas parce qu’il allait être là. Ils allaient forcément finir par y arriver, il n’y avait pas de raison… Puis ils étaient tous les deux extraordinaires alors c’était la garantie qu’ils allaient être de parfaits parents. « Je pense que tu l'es bien plus que moi. » « Je ne peux pas te dire quoi penser et je le respecte mais j’ai confiance en toi, moi. » Donc qu’il ait confiance en lui ou non n’était pas si important tant qu’elle avait suffisamment confiance pour deux. Le jeune homme l’emmena ensuite jusqu’au salon et ils s’installèrent sur le canapé. Cora lui parla de la première échographie qui allait arriver rapidemment. Elle tenait vraiment à ce qu’il vienne. « Bien sûr. Je ne manquerais ça pour rien au monde. » « Bien. » Elle n’aurait pas voulu qu’il manque ça non plus. Ce n’était pas tant parce qu’elle avait peur d’y aller seule ou quoi, c’était juste que c’était important, puis ça allait sans doute être un moment fort alors elle voulait le partager avec lui. Ca allait lui faire étrange n’empêche… Pour le moment elle n’arrivait pas à se dire qu’il y avait un enfant qui commençait à grandir en elle. « On va avoir un bébé. » Paul la tira de ses pensées et elle hocha la tête, un peu penaude. « It sounds weird. » Elle releva alors le regard vers le blond. « Ca l’est… » Elle ne s’était pas imagine mere si jeune, en fait elle n’avait pas encore eu le temps de s’imaginer à être mere, c’était vraiment loin d’être une de ses preoccupations principales. « Mais on a le temps de s’y faire. Je suis sure que quand il sera né on se sentira stupide d’avoir eu peur comme ça. » Elle l’espérait en tout cas. Parce que là sa peur atteignait quand même des sommets.

Paul n'avait pas eu à réfléchir bien longtemps pour savoir ce qu'il devait faire maintenant. Il aimait Cora, plus que tout au monde et il ne voulait en aucun cas l'abandonner. Il avait besoin d'elle et il savait qu'il ne pourrait pas vivre sans être auprès d'elle. Il allait donc la soutenir et être avec elle quoiqu'il se passe. Même si ça bouleversait un peu ses plans (parce qu'il n'avait jamais vraiment compter avoir un enfant dans l'immédiat). Il ajouta quand même que même s'il n'avait pas voulu être auprès d'elle, elle aurait été extraordinaire. Cora serait une mère parfaite, s'il y avait quelque chose dont il ne doutait pas, c'était bien ça. Et elle devait le croire, juste parce qu'elle lui disait. « Tu sais que je t’aime hein. Mais ce n’est pas parce que tu dis quelque chose que c’est vrai. » Paul fit la moue, pas très content de ce que la jeune femme venait de dire. Elle aurait du le croire sur parole, tout le temps, il était la voix de la raison après tout ! « Ce que je dis est toujours vrai pourtant, même si tu ne veux pas me croire. » Il était la voix de a raison en plus de tout ça, il avait vraiment tout pour lui. La jeune femme l'embrassa alors rapidement (sûrement pour se faire pardonner) et le jeune homme se sentit tout de suite mieux disposé à l'écouter. « Mais merci d’avoir confiance en moi comme ça. » « C'est normal. » Et il aurait aimé qu'elle ait autant confiance en elle que lui. Ca aurait été tellement bien. Soit, il ne comptait pas s'en aller de toute manière, il avait de la chance de l'avoir et même s'il ne se faisait absolument pas confiance pour s'occuper d'un enfant, Cora était là et ce serait largement suffisant. Elle était bien plus extraordinaire que lui en plus. « Je ne peux pas te dire quoi penser et je le respecte mais j’ai confiance en toi, moi. » Le jeune homme hocha la tête, c'était bien qu'elle ne le contredise pas comme ça encore une fois. Il la serra contre lui et déposa un baiser sur son front. Ils allèrent ensuite s'installer sur le canapé et Paul demanda plus d'informations au sujet du bébé et ce que le médecin avait dit. Elle évoqua alors son échographie à venir et il lui fit savoir qu'il viendrait et ne manquerait ça pour rien au monde. C'était juste logique qu'il soit là dans un moment pareil. « Bien. » Après ça, l'intention du jeune homme s'était fixé sur le ventre de la brune. Il avait du mal à se dire qu'un bébé allait bientôt grandir à l'intérieur. Comme ça sonnait très étrange pour lui de se dire qu'ils allaient être parents. « Ca l’est… » Le jeune homme fronça les sourcils, il n'avait pas vraiment réaliser qu'il avait dit ça à voix haute en fait. « Mais on a le temps de s’y faire. Je suis sure que quand il sera né on se sentira stupide d’avoir eu peur comme ça. » Paul fit la moue. « Ou on sera complètement dépassés. » C'était d'après lui la théorie la plus probable. Il en avait oublié qu'il devait rassurer la jeune femme. « Enfin, non, excuse-moi, ça ira. » fit-il en passant une main dans ses cheveux. Il garda ensuite le silence un moment avant de finalement se redresser soudainement. « Je ne t'ai même pas demandé, tu veux boire quelque chose ? Ou manger ? » Il pinça ensuite les lèvres avant de reprendre la parole sur un ton taquin. « Parce que j'imagine que je vais devoir obéir à tes quatre volontés maintenant. »  

Paul tentait de rassurer Cora sur le fait qu’elle serait une bonne mère. Elle n’en était pas certaine elle, elle avait bien assez de mal à s’occuper d’elle-même comme ça. Vraiment, elle ne se nourrissait pas régulièrement et pas toujours sainement, il pouvait également lui arriver de ne pas dormir. Déjà pendant la grossesse ça allait s’avérer problématique, mais après, elle allait devoir être encore plus rigoureuse. Voilà pourquoi elle ne s’en sortirait pas seule. Mais elle aurait voulu le croire hein, mais malheureusement ce n’était pas parce qu’il disait quelque chose que c’était vrai. « Ce que je dis est toujours vrai pourtant, même si tu ne veux pas me croire. » Il avait l’air un peu vexé, peut-être aurait-elle dû s’abstenir…C’est pour ça qu’elle l’embrassa juste après histoire de l’apaiser un peu. « D’accord, tout ce que tu dis est vrai et je te crois. Excuse-moi encore une fois. » Il n’aurait qu’à se contenter de ça, mais apaiser ses doutes ne serait pas facile, même s’il ne cessait de la rassurer et de lui faire tous les compliments du monde. Ce qu’il faisait déjà en fait. C’était bien qu’il ait confiance en elle comme ça. « C'est normal. » « Peut-être que quand il… ou elle, sera là, j’arriverais enfin à te croire. » Mais en attendant elle allait avoir peur toute seule dans son coin et juste faire comme si elle était rassurée. Sauf qu’il ne l’était pas non plus visiblement donc il n’était pas forcément bien placé pour parler. Ce fut au tour de la jeune femme, après qu’ils se soient tous les deux installés sur le coup, de tenter de le rassurer et de se rassurer par la même occasion. Positiver était forcément la clé et elle tenta de les convaincre tous les deux qu’ils s’en sortiraient à merveille. « Ou on sera complètement dépassés. » Ou comment réduire tous ses efforts à néant. La jeune femme soupira, un peu déçue. Il changea donc tout de suite d’attitude et tenta de lui dire ce qu’elle voulait entendre : « Enfin, non, excuse-moi, ça ira. » Voilà, elle préférait nettement ça. Cora se sera alors encore plus contre lui et profita du calme. Maintenant qu’elle était là, qu’elle avait réussi à lui dire et qu’elle savait qu’il resterait avec elle, elle se sentait beaucoup, beaucoup mieux. « Je t’aime. » fit-elle alors doucement. C’était sans doute de plus en plus vrai chaque jour, et encore plus en cet instant. Elle avait beau avoir peur, et beaucoup douter, elle savait qu’elle ne se trompait pas en voulant être avec lui, si c’était arrivé avec quelqu’un d’autre elle ne se serait sans doute pas sentie comme ça. « Je ne t'ai même pas demandé, tu veux boire quelque chose ? Ou manger ? » Paul venait de se redresser brusquement ce qui la surprit quelque peu. La jeune femme se mit alors à rire. « Tu m’as fait peur pendant un quart de secondes. Et… Je ne sais pas, trop j’ai surtout envie d’être avec toi là en fait. » Mais elle ne pouvait pas dire non à un peu de nourriture, elle n’avait pas été capable de manger de la journée. « Quoi que si, j’ai peut-être un peu faim finalement. » ajouta-elle d’un air innocent. Mais peu importe ce qu’ils faisaient du moment qu’elle était avec lui. « Parce que j'imagine que je vais devoir obéir à tes quatre volontés maintenant. » La jeune femme se mit à rire une nouvelle fois. « Tu seras mon esclave oui. J’aime ça. » Elle afficha alors un air faussement diabolique. « Les femmes enceintes sont assez capricieuses à ce qu’il parait en plus… Tu sauras te montrer à la hauteur tu crois ? » Elle allait essayer d’être gentille avec lui mais bon, une grossesse ça donnait une excuse toute trouvée à absolument tout.

Même si ce n'était pas son plus gros souci ni la chose la plus importante qu'il avait en tête, Paul tenait quand même à rétablir la vérité sur le fait que ce qu'il disait était toujours vrai. Ainsi, il avait raison quand il disait que la jeune femme était extraordinaire et aurait très bien pu se débrouiller seule, comme il aurait eu raison s'il avait déclaré qu'il était l'homme le plus parfait au monde. C'était comme ça et pas autrement. « D’accord, tout ce que tu dis est vrai et je te crois. Excuse-moi encore une fois. » Le jeune homme hocha la tête, content de l'entendre dire ça. Elle n'avait pas l'air de croire vraiment en ce qu'elle disait néanmoins mais dans son immense générosité, Paul ne releva pas ça. « Je t'excuse, mais c'est bien parce que c'est toi. » Et qu'elle était formidable. Il aurait pu lui répéter encore et encore pendant des heures sans s'en lasser (ou presque) si ça pouvait permettre à Cora de le croire un peu plus facilement. Mais ça n'avait pas franchement l'air d'être le cas en fait. « Peut-être que quand il… ou elle, sera là, j’arriverais enfin à te croire. » « Tu n'auras plus le choix. » se moqua-t-il. Parce qu'elle verrait bien à ce moment-là qu'elle se débrouillait mieux que quiconque. Il le fallait en tout cas parce que ce serait la catastrophe sinon. Il ne croyait absolument pas en lui pour s'occuper d'un enfant. Il n'avait jamais fait ça. Enfin, si, il s'était occupé de Lucy à l'occasion mais ce n'était pas du tout pareil. Il jouait juste le tonton cool avec elle et puis quand il en avait marre, il pouvait se débarrasser d'elle facilement (il n'avait jamais fait ça parce qu'elle était parfait mais il aurait pu s'il avait voulu). Soit, il devait avoir confiance en Cora parce que si elle n'assurait pas, ils ne tarderaient sûrement pas à être dépassé. Par mégarde, le blond laissa échapper ça à haute voix et se reprit aussitôt en se souvenant qu'il était censé la rassurer. La jeune femme ne reprit pas la parole tout de suite après ça mais le silence ne le dérangeait pas. « Je t’aime. » Le jeune homme eut un petit sourire avant de l'embrasser tendrement. « Je t'aime aussi. » Il ne voyait tellement pas comment il pourrait en être autrement. Il se redressa ensuite en se souvenant que le choc de la nouvelle lui avait enlevé toutes bonnes manières. Il lui demanda alors si elle voulait boire ou manquer quelque chose. « Tu m’as fait peur pendant un quart de secondes. Et… Je ne sais pas, trop j’ai surtout envie d’être avec toi là en fait. » Le jeune homme pencha la tête, attendant la suite. Car il se doutait bien qu'elle allait reprendre la parole. « Quoi que si, j’ai peut-être un peu faim finalement. » Quand il disait qu'il avait toujours raison, c'était encore prouvé là. « C'est bien, tu sais ce que tu veux toi. » commenta-t-il d'abord moqueur. « Qu'est-ce que je peux t'apporter pour te faire plaisir ? » Elle était mieux de lui demander quelque chose qu'il pouvait trouver chez lui. Parce que même si Paul savait qu'il allait sûrement devoir obéir à tous ses caprices maintenant, il demandait un jour de répit pour pouvoir s'y préparer mentalement. « Tu seras mon esclave oui. J’aime ça. » La jeune homme grimaça. « Non, je ne serais pas ton esclave non plus. Mais si t'en veux vraiment un, je peux m'arranger pour te trouver ça. » Ou pas. C'était une plaisanterie. Même pas drôle du tout en fait. « Les femmes enceintes sont assez capricieuses à ce qu’il parait en plus… Tu sauras te montrer à la hauteur tu crois ? » « J'y suis déjà un peu habitué avec toi. » dit-il sur un ton désinvolte. « Je prie juste pour que tu ne sois pas pire que tu l'es déjà là. »

« Tu n'auras plus le choix. » C’est ce que Paul venait de lui répondre après qu’elle ait émit l’hypothèse qu’elle le croirait quand leur enfant serait né. Elle n’aurait effectivement pas d’autre choix que de faire du mieux qu’elle pourrait pour être la meilleure mère possible. Elle n’aurait plus le droit à l’erreur. Cela dit, cela ne la rassura pas spécialement. Cela ne faisait que lui mettre une pression supplémentaire sur les épaules. « Tout comme toi. » Elle espérait qu’il n’allait pas juste se reposer sur elle et qu’il allait l’aider. Ils étaient beaucoup plus efficace en équipe. Puis elle ne voyait pas pourquoi il ne serait pas capable d’être un bon père. Mais il semblait persister à croire qu’ils seraient vite dépassés et qu’ils n’y arriveraient pas. Cora voulait juste qu’il arrête de se montrer pessimiste comme ça, même s’il n’y croyait pas et elle non plus, elle voulait juste être rassurée pour le moment, elle avait eu son lot de peur depuis que la journée avait commencé. Paul finit par lui donner ce qu’elle voulait et après un instant de calme, il se redressa brusquement, lui faisant peur. On aurait dit que quelque chose de très grave lui était venu à l’esprit mais non, il voulait juste savoir si elle avait besoin de quelque chose. Elle lui en voulait un peu de lui avoir fait peur comme ça mais bon, elle se mit quand même à réfléchir très sérieusement à la question. Au depart, elle affirma qu’elle n’avait besoin de rien sauf d’être avec lui mais changea d’idée après quelques secondes. « C'est bien, tu sais ce que tu veux toi. » Elle lui tira gentiment la langue. « Qu'est-ce que je peux t'apporter pour te faire plaisir ? » « Hmmm… » fit-elle en soupirant longuement. « Un hamburger et des frites ? » Elle avait tellement faim qu’elle était capable de manger n’importe quoi mais si elle ne lui disait pas de lui apporter quelque chose de précis il allait encore lui en vouloir. Mais elle appréciait le fait qu’il soit déjà si prévoyant. Il avait apparement compris le fait qu’il devrait être à son service à present… Un peu comme un esclave. « Non, je ne serais pas ton esclave non plus. Mais si t'en veux vraiment un, je peux m'arranger pour te trouver ça. » La jeune femme le regarda d’un air amusé avant de secouer la tête. « Non merci, ça ira. Je me contenterai de toi va, même si tu ne veux pas être mon esclave. » Elle était geniale quand même, elle ne lui en voulait même pas ! Mais elle était mieux d’être gentille avec lui en fait parce qu’il allait devoir subir ses caprices de femme enceinte. Il le méritait bien un peu du coup. « J'y suis déjà un peu habitué avec toi. » Quoi ? Cora afficha un air choqué. « Je prie juste pour que tu ne sois pas pire que tu l'es déjà là. » « Je ne suis pas capricieuse du tout, tu sais très bien que c’est faux ! » Elle fit ensuite la moue. « Je ne suis pas si* capricieuse que ça. Puis come on, ça doit te plaire au moins un peu pour que tu acceptes d’être avec moi. » Il ne pouvait pas prétendre le contraire.

Paul avait beau dire tout ce qu'il pensait de bien au sujet de Cora, celle-ci n'avait pas l'air vraiment décidée à le croire. Elle aurait dut pourtant, ça lui aurait peut-être redonné un peu confiance. Parce qu'elle avait l'air d'en manquer cruellement là. Paul n'en faisait pas beaucoup néanmoins, elle serait forcée d'admettre qu'il avait raison un jour, quand le bébé serait là par exemple. « Tout comme toi. » Well ça... Le jeune baissa les yeux. « Oui sûrement. » fit-il alors. De toute façon, même s'il devait ne pas être à la hauteur, il mettrait quand même tout en œuvre pour venir en aide à Cora et pour faire au mieux pour leur enfant. Il n'avait aucun doute au moins à ce sujet. Il resta ensuite un moment juste près de Cora. Il était bien là même si le cours de sa vie venait de se trouver passablement bouleversé. Au bout d'un petit moment, il se redressa soudainement. Il venait de se rendre compte qu'il ne lui avait pas demandé si elle voulait quelque chose : à boire ou à manger ou n'importe quoi d'autres en fait. La brune répondit d'abord que la présence de Paul lui suffisait avant de changer aussitôt d'avis. Le blond se moqua bien évidemment un peu de son indécision mais lui demanda quand même ce qu'elle voulait.  « Hmmm… Un hamburger et des frites ? » Il avait fallut qu'elle réclame quelque chose qu'il n'avait pas là. En même temps, c'était prévisible. Mais elle avait de la chance parce que ça ne restait pas trop compliqué à avoir et ça ne nécessitait pas que le jeune homme ne bouge trop. Il attrapa donc son téléphone. « Madame va être servi. » dit-il alors. Il allait juste commander, rien de plus simple. Il refusa par la suite d'être l'esclave de Cora. Mais, pas trop méchant, il accepta tout de même de lui en trouver un si elle le voulait vraiment. « Non merci, ça ira. Je me contenterai de toi va, même si tu ne veux pas être mon esclave. » Le jeune homme eut un petit sourire avant de l'embrasser tendrement. « Je suis parfait, même si je en suis pas ton esclave. » Mieux que n'importe qui d'autres au monde. Finalement, il fut question des caprices de femmes enceintes de la brune et l'américain laissa entendre qu'il état un pue habitué à ce genre de choses. Il ne voulait juste pas qu'elle soit pire que maintenant. Sa petite amie accueillit ces remarques avec un air choqué. « Je ne suis pas capricieuse du tout, tu sais très bien que c’est faux ! Je ne suis pas si* capricieuse que ça. Puis come on, ça doit te plaire au moins un peu pour que tu acceptes d’être avec moi. » Il aimait bien la manière dont son discours avait changé et comment elle était passée de pas capricieuse à pas si capricieuse en juste deux phrases. Le jeune homme prit un air innocent et lui caressa la joue affectueusement. « Je suis avec toi parce qu'il y a des choses que j'aime chez toi. Beaucoup. » murmura-t-il d'abord. « Mais je ne pense pas que tes caprices en fassent parti désolé. »

« Oui sûrement. » Cora hocha la tête d’un air très sérieux, presque autoritaire. Elle ne lui laisserait pas le choix de toute façon. Il avait promis de ne pas l’abandonner et elle comptait bien le lui rappeler quand le bébé serait là. Il allait devoir l’aider et comme elle, il serait forcé de reconnaitre qu’il ne s’en sortait pas si mal que ça. En fait, les deux avaient confiance en l’autre mais pas en lui-même. Ca devait suffire quelque part. Et du coup, cela voulait bien dire que ce ne serait pas si catastrophique que ça. Soit. Ils avaient laissé ce « problème » derrière eux et s’étaient installés sur le canapé, au calme. Un peu de tranquillité était la bienvenue, tout comme un peu de nourriture en fait. La jeune femme n’avait pas été capable de manger de la journée et si elle n’y avait pas trop pensé jusqu’ici elle était reconnaissante à Paul d’y avoir pensé. Elle réclama alors un hamburger et des frites juste histoire de choisir quelque chose. Le jeune homme passa donc commande par téléphone. « Madame va être servi. » Cora se mit à rire. « Je suis sure que tu avais peur que je te demande déjà un truc chiant à trouver. » Elle allait lui laisser un peu de répit avant d’être vraiment chiante quand même, elle lui devait bien ça. Quoi qu’en fait… Il ne voulait pas être son esclave et pour le coup ça la rendait très triste. Elle ne pouvait pas le forcer alors elle allait faire avec mais c’était triste quand même. Cela dit, elle oublia pourquoi elle lui en voulait dès qu’il l’embrassa. « Je suis parfait, même si je en suis pas ton esclave. » Elle fit la moue et lui caressa alors la joue. « Je ne peux pas vraiment te contredire là-dessus. » Il était réellement parfait avec elle et même si elle l’avait voulu elle n’aurait décemment pas pu prétendre le contraire. Il fallait être parfait pour supporter ses caprices… Parce que contrairement à ce qu’elle prétendait elle était effectivement capricieuse. Mais il devait bien aimer ça quelque part pour accepter d’être avec elle. « Je suis avec toi parce qu'il y a des choses que j'aime chez toi. Beaucoup. Mais je ne pense pas que tes caprices en fassent parti désolé. » « Fine. » répondit-elle en faisant la moue. « J’aimerais bien être parfaite comme toi, vraiment. Mais je ne peux pas te promettre de ne plus jamais faire de caprices parce que je sais que c’est impossible. » ajouta-t-elle en haussant. Elle n’était même pas désolée pour ça en plus, elle aimait bien être capricieuse comme ça.

Cora avait quand même décidée qu'elle avait faim après coup et elle avait réclamé un hamburger avec des frites. Paul n'avait peut-être pas ça chez lui mais ce n'était pas encore trop difficile à obtenir. Il avait juste appeler pour passer commande. Il était donc soulagé de s'en sortir aussi facilement qu'avec un simple coup de téléphone. Après avoir passé commande, il l'informa qu'elle allait être servie. Elle n'avait plus qu'à attendre une quarantaine de minutes en fait. « Je suis sure que tu avais peur que je te demande déjà un truc chiant à trouver. » Le jeune homme se mit à rire. « Oui un peu. » avoua-t-il alors. Il attrapa et entrelaça leur doigt. « Sois gentille, laisse moi un peu de répit. Le temps de me préparer mentalement. » Et d'ici un ou deux jours, il ferait tout ce qu'elle voudrait. Enfin... presque. Parce qu'il ne faudrait pas non plus qu'elle le prenne pour son esclave. Il ne le serait jamais. Mais elle ne pouvait pas lui en vouloir comme ça parce qu'il restait parfait quand même. « Je ne peux pas vraiment te contredire là-dessus. » Le jeune homme eut un air satisfait. Il aimait vraiment beaucoup entendre ça de la bouche de la brune. Il la trouvait parfaite aussi. A une exception près quand même, ses caprices. Car qu'elle veuille bien l'admettre ou non, elle était pas mal capricieuse. Fort heureusement pour elle, elle avait beaucoup d'autres aspects de sa personnalité qui plaisait beaucoup aux jeunes hommes et c'était surtout à ce propos qu'il l'aimait. « Fine. » « Ne fais pas cette tête. » murmura-t-il amusé en voyant sa moue. « J’aimerais bien être parfaite comme toi, vraiment. Mais je ne peux pas te promettre de ne plus jamais faire de caprices parce que je sais que c’est impossible. » Le jeune homme ne répondit d'abord rien et l'attira juste contre lui avant de lui souffler quelque chose à l'oreille. « Je te trouve parfaite comme tu es. » Et il était certain que même si par magie, elle s'arrêtait de faire des caprices, ça lui manquerait au moins un petit peu. Il valait mieux qu'il pense ça parce qu'avec sa grossesse, il n'avait pas fini d'en baver. Il posa ensuite une mai sur son ventre. « Et j'espère que notre bébé sera au moins aussi parfait que toi. » C'était sûrement obligé ça.

Cora avait fini par réclamer un hamburger et des frites. Comme il voulait qu’elle choisisse, elle s’était forcée pour le faire alors qu’au fond elle se serait contentée d’à peu près tout. Elle avait même fait l’effort de trouver quelque chose qu’il pourrait trouver facilement, elle parfaite comme ça parce qu’elle savait qu’elle allait lui en faire baver par la suite alors il méritait bien encore un peu de tranquillité. « Oui un peu. Sois gentille, laisse-moi un peu de répit. Le temps de me préparer mentalement. » Cora hocha alors la tête d’un air amusé. « Mais oui, mais oui, ne t’en fais pas pour ça. » Elle aurait été stupide de risquer de le faire fuir juste après avoir réussi à le garder auprès d’elle. « J’ai vraiment besoin de toi alors je ne vais pas te faire peter un plomb tout de suite. » Elle fronça ensuite les sourcils en réalisant ce qu’elle venait de dire. « Well, je veux dire… Je ne compte pas spécialement te faire peter un plomb mais t’as compris l’idée. » tenta-t-elle alors de rattraper. Elle ne lui voulait vraiment pas de mal, c’était ça l’important. D’ailleurs elle ferait peut-être mieux de s’excuser par avance parce que rien de ce qui arriverait par la suite ne serait vraiment sa faute. « D’ailleurs tu ne devras pas me tenir responsible ni m’en vouloir s’il m’arrive d’être affreuse avec toi ou peu importe… » Il était evident que quoi qu’elle dise ou fasse à l’avenir, elle ne le penserait pas. Parce qu’il pouvait lui arriver des capricieuses parfois mais elle savait quand même se contrôler. Elle était même sure que ça faisait partie de son charme jusqu’à ce que Paul affirme que ce n’était pas le cas. Du coup, elle ne put s’empêcher de bouger un peu. « Ne fais pas cette tête. » Comme elle était très mature, elle exagéra encore plus cette moue boudeuse. Ce n’était pas de sa faute si elle n’était pas aussi parfaite que lui aussi, elle ne pouvait juste pas s’en empêcher. « Je te trouve parfaite comme tu es. » Il l’attira contre lui et elle se laissa faire. Elle était bien comme ça. Il posa ensuite une main sur son ventre. « Et j'espère que notre bébé sera au moins aussi parfait que toi. » « Il le sera. » répondit-elle en posant sa main sur celle du jeune homme. Elle ne voyait pas comment le contraire pouvait être possible. « Avec les parents qu’il a, c’est obligé. » Il ou elle d’ailleurs. Ils ne sauraient pas avant un moment mais elle se posait déjà la question. « Tu penses que ce sera une fille ou un garcon ? »

Même s'il savait que bientôt il allait sûrement devoir répondre à toues les exigences de Cora, Paul voulait avoir un peu de répit en attendant. Et il le lui fit savoir, il voulait pourvoir se préparer un peu mentalement. Enfin, là ça allait, elle lui avait réclamé quelque chose de facile à avoir pour manger. « Mais oui, mais oui, ne t’en fais pas pour ça. J’ai vraiment besoin de toi alors je ne vais pas te faire peter un plomb tout de suite. » « Pas tout de suite. » répéta vaguement Paul d'un ton moqueur. Il ne savait pas si ce qu'elle venait de lui dire était censé la rassurer mais franchement, si c'était le cas, elle s'y prenait très mal. Maintenant, il craignait le pire pour la suite. Cora allait peut-être se transformer en un genre de monstre. « Well, je veux dire… Je ne compte pas spécialement te faire peter un plomb mais t’as compris l’idée. » Paul hocha la tête. « Mais oui ne t'inquiètes pas. » fit-il alors. Elle avait juste voulu dire qu'elle ne voulait pas devenir chiante tout de suite en gros, ce n'était pas si difficile à comprendre. « D’ailleurs tu ne devras pas me tenir responsible ni m’en vouloir s’il m’arrive d’être affreuse avec toi ou peu importe… » Le jeune homme se mit à rire en attendant ses excuses à l'avance comme ça. « Comme si je pouvais vraiment t'en vouloir. » Enfin si, il pouvait. Comme il pouvait aussi être fâchée contre elle, il avait déjà prouvé ça par le passé et il pourrait le remontrer si elle se montrait trop insupportable. Il se connaissait, il n'était pas toujours patient ni diplomate. « Enfin je tâcherais de m'en souvenir quand ça arrivera. » Il rectifia aussitôt ce qu'il venait de dire. « Si ça arrive. » Il lui apprit ensuite que s'il l'aimait, ce n'était certainement pas pour ses caprices. La jeune femme fit alors une moue qui l'amusa mais comme il ne voulait pas qu'elle le boude, il se montra un peu plus aimable en disant qu'elle était parfaite comme elle était. Et il pensait chacun de ses mots. Il posa ensuite une mais sur le ventre de sa petite amie avant d'ajouter qu'il espérait que leur enfant serait aussi parfait. « Il le sera. » Le ton sûr qu'elle employa amusa le jeune homme. « Avec les parents qu’il a, c’est obligé. » « C'est exactement ce que j'étais en train de penser. » En même temps, ce n'était pas bien difficile pour eux de tomber d'accord là-dessus. « Tu penses que ce sera une fille ou un garcon ? » Le jeune homme la fixa un moment songeuse. « Je ne sais pas... » commença-t-il alors. « J'aimerais bien un petit gars. » Parce qu'il n'était pas certain de savoir gérer une mini-cora. C'était ce qu'il pensait mais il eut la sagesse de ne rien dire à ce sujet. « Mais je l'aimerais pareil si c'est une fille. » Il se pencha ensuite vers le ventre de Cora. « T'as entendu bébé, je t'aimerais pareil quoique tu sois. » Il n'était pas certain que ce qu'il venait de faire serve vraiment à grand-chose puisque ce qui était dans le ventre de Cora ne devait même pas ressembler vraiment à un bébé encore mais bon, il en avait eu envie. « Et toi ? T'en penses quoi ? » demanda-t-il en relevant la tête vers elle.

Cora tenait à s’excuser par avance. Elle ne savait pas encore exactement comment elle allait être à cause de sa grossesse mais elle savait que ce ne serait pas toujours supportable. « Comme si je pouvais vraiment t'en vouloir. » La jeune femme voulait le croire, vraiment, mais elle ne put s’empêcher de rester perplexe face à ça. « Hum, je devrais noter ça. » Enfin de toute façon, même s’il se mettait à lui en vouloir, il en aurait sans doute le droit. « Enfin je tâcherais de m'en souvenir quand ça arrivera. Si ça arrive. » Cora se mit à rire, c’était effectivement plus juste de dire ça. « Oui, de toute façon on ne sait pas encore comment ça va se passer. Si ça se trouve je serais un ange, pas du tout contrariante et capricieuse… » C’était beau de rêver quand même. Elle allait faire attention le plus possible, juste pour lui parce qu’apparement, contrairement à ce qu’elle préférait croire, il ne l’aimait pas pour ses caprices. Well en fait il aurait fallu qu’il soit un peu fou pour ça. Mais il la rassura quand même en lui disant qu’elle était parfait. Il espérait même que leur enfant soit parfait comme elle – il ne le précisa pas mais il voulait sans doute ses caprices en moins. Pour Cora il ne faisait aucun doute que ce serait le cas, avec de tells parents. « C'est exactement ce que j'étais en train de penser. » En même temps, ils ne pouvaient que tomber d’accord là-dessus. Mais avant de savoir si il ou elle serait parfait, il fallait savoir si c’était il ou elle justement. Cora demanda à Paul son avis sur la question. « Je ne sais pas... J'aimerais bien un petit gars. » La jeune femme hocha alors la tête d’un air pensif. En fait elle n’avait jamais réfléchi à la question. Elle ne s’était jamais dit « plus tard, je veux un garçon plutôt qu’une fille » ou vice versa. « Un garcon c’est bien. Un mini-toi… Je pourrais m’y faire. » Puis il y avait beaucoup trop de filles dans sa famille. Mais au fond, elle s’en fichait vraiment, elle aimerait son enfant quoiqu’il arrive. « Mais je l'aimerais pareil si c'est une fille. » Encore heureux quand même. Le jeune homme se pencha ensuite vers son ventre : « T'as entendu bébé, je t'aimerais pareil quoique tu sois. » Attendrie, Cora ne put s’empêcher de caresser la joue de son petit-ami. Elle était tellement plus rassurée maintenant, s’il agissait déjà comme ça alors que le bébé n’était même pas né. Et n’était même pas un bébé encore. « Tu as conscience que ce n’est pas encore vraiment un bébé hein ? » fit-elle un peu moqueuse. Elle pencha à son tour pour l’embrasser assez longuement. « Mais c’est comme ça que je sais que tu vas être un père parfait. » Les gestes ne trompaient pas. « Et toi ? T'en penses quoi ? » « Moi au fond, tant qu’il ou elle est en bonne santé, ça m’est égal que ce soit un garcon ou une fille. » Mais du coup, si Paul voulait un garcon, elle voulait pouvoir être capable de lui en donner un.

Cora venait de s'excuser par avance si jamais elle était trop pénible pendant sa grosses et si elle faisait péter des câbles au jeune homme. Elle tenait à préciser qu'il ne fallait pas qu'il lui en veuille et amusé par la jeune femme, le blond lui assura qu'il se souviendrait de ça à l'occasion, si ça arrivait. « Oui, de toute façon on ne sait pas encore comment ça va se passer. Si ça se trouve je serais un ange, pas du tout contrariante et capricieuse… » Pour ne faire aucun commentaire blessant, le jeune homme choisit de garder le silence à ce sujet. Mais, il ne pensait vraiment pas qu'elle pourrait être un ange comme elle l'avait dit. C'était juste trop inimaginable. Ils changèrent ensuite de sujet quand la brune voulut savoir si Paul pensait que le bébé était un garçon ou une fille. Comme s'il avait la moindre idée à ca sujet. Ce qu'il savait en revanche, c'est qu'il aimerait plus un petit gars. Mais c'était juste parce que ça lui paraissait un peu moins difficile qu'une fille. Il avait déjà assez de Cora pour le moment. « Un garcon c’est bien. Un mini-toi… Je pourrais m’y faire. » « Sans aucun mal je pense même. » ajouta-t-il sur un ton arrogant. « Tellement de perfection autour de toi. » C'est ce que ça donnerait. Enfin, il précisa quand même qu'il serait content même s'il s'agissait d'une fille. Il l'aimerait pareil et histoire de bien faire, il alla même dire ça au bébé. Qui n'était même pas encore un bébé en fait. Cora s'empressa d'ailleurs de lui faire une remarque à ce sujet. « Tu as conscience que ce n’est pas encore vraiment un bébé hein ? » « Yeah, I know. » fit-il en haussant les épaules. Il avait fait un an de médecine quand même donc il savait au moins ça. Enfin même sans ça, il aurait su pareil. « Mais j'avais envie. » Alors il avait juste écouter son cœur pour ça. Cora se pencha ensuite pour l'embrasser longuement et Paul aimait mieux cette réaction là que lorsqu'elle se moquait de lui. « Mais c’est comme ça que je sais que tu vas être un père parfait. » « Si tu le dis. » souffla simplement Paul avant de l'attirer à nouveau contre lui parce qu'il trouvait qu'elle s'était écarté trop vite à son goût. Il lui demanda ensuite quand même ce qu'elle en pensait. « Moi au fond, tant qu’il ou elle est en bonne santé, ça m’est égal que ce soit un garcon ou une fille. » Oui, c'était vraiment le principal. « Il est mieux d'être en bonne santé oui. » Et il disait il juste parce qu'il parlait du bébé là.

Cora ne savait pas vraiment comment prendre le fait que Paul n’ait pas approuvé lorsqu’elle avait émis l’hypothèse qu’elle serait un ange et ne ferait pas de caprices pendant sa grossesse. Well, elle n’avait pas tellement confiance en elle sur ça mais il aurait au moins pu le faire juste pour lui faire plaisir. Enfin, elle se posait une autre question maintenant, bien plus importante. Faut de savoir ce que son bébé serait avant un moment, elle voulait connaitre l’opinion de son petit ami là-dessus : il voulait un garçon. Cora n’eut pas à réfléchir bien longtemps pour décider qu’avoir un mini-Paul ne la dérangerait pas. « Sans aucun mal je pense même. Tellement de perfection autour de toi. » La jeune femme se mit à rire. « Mais tu sais que tu perds d’avance la bataille hein ? Il sera d’office plus parfait que toi. » Parce qu’il y aurait un peu d’elle en lui, alors forcément… Il serait encore plus parfait. Si c’était un garcon parce que rien ne le garantissait. Paul finit par le réaliser puisqu’il la rassura sur le fait qu’il aimerait tout autant leur enfant si c’était une fille. Et comme cela ne semblait pas suffire, il se pencha au-dessus de son ventre pour rassurer le bébé également. Enfin, bébé… Ce qui n’était pas encore un bébé mais qui allait l’être très bientôt. « Yeah, I know. Mais j'avais envie. » Oui et la jeune femme avait juste trouvé ça adorable. Si adorable qu’elle n’avait pas pu s’empêcher de l’embrasser encore. C’était toujours mieux que de se moquer de lui-même si elle ne l’avait pas faire pour être méchante. Elle ne voulait pas être méchante avec lui, il était déjà un père parfait et elle doutait encore moins de la suite. « Si tu le dis. » « Je le dis et tu dois me croire. » Surtout que ce qui était important au fond, ce n’était pas le sexe du bébé mais le fait qu’il soit en bonne santé. « Il est mieux d'être en bonne santé oui. » La jeune femme ne préférait pas imaginer cette hypothèse… Bien sûr, elle aimait son enfant tout autant mais elle serait encore moins à la hauteur. C’était juste… Ça lui briserait juste le cœur de ne pouvoir rien faire contre ça en plus. Elle aurait juste avoir son bébé souffrir. « Ca va aller. J’en suis sure. » conclut-elle pour positive parce qu’elle était convaincu que si elle avait suffisament la foi, tout se passerait bien.