Depuis un petit moment, je vivais avec ma sœur et sa petite troupe de façon à pouvoir rester un petit peu avec elle. Puis, je rentrerais chez moi par la suite. Depuis le début de tout ce bazar, je me demandais bien si j’allais y arriver par la suite. J’avais eu pas mal de choses en tête, et tout en regardant les dossiers chez moi, j’observais alors les bagages que j’avais ramené de chez ma sœur. Je n’y étais pas restée longtemps juste le temps qu’il fallait. Puis tout en me rendant compte que je devrais retourner la voir, je réfléchissais à comment me débarrasser de cette épine du pied. J’avais tourné en rond chez moi pendant deux heures avant de me décider d’aller la voir. J’avais marché en chausson dans toute la cuisine, et j’avais essayé même de boire un bout de café, mais rien n’y changeait, j’avais toujours cette boule au ventre et je devrais sans doute avoir encore plus de mal avec ma conscience. J’avais des choses dans mon esprit que je ne voulais pas dire à ma sœur. Et il fallait donc qu’elle le sache, sauf qu’elle me connaissait trop, et donc tout en sachant qu’elle ferait tout pour me tirer les vers du nez. Je me décidait enfin à aller voir Maggie, je voulais la voir pour le procès et tout le tralala. J’avais donc pris le chemin pour aller la voir, et il fallait donc que je sache comment m’y prendre. Je prenais donc mon sac et ma veste, et je fermais la porte avec attention. Je me disais d’ailleurs qu’il faudrait sans doute que j’achète un animal de compagnie pour me changer les idées. La maison était vide et il fallait bien l’avouer : je commençais à m’ennuyer dans ce grand lieu. Tout en prenant ma voiture, je m’arrêtais alors en bas de chez elle. Je montais les escaliers et je sonnais à la porte. Je voyais donc Daryl m’ouvrir.   « Salut, tu vas bien ? » Me trouvant sur le pas de la porte, je me demandais bien si j’allais devoir partir ou rester, je demandais : « Est-ce que ma douce et tendre sœur est ici ? » Je n’allais pas m’imposer et donc, je préférais une fois de plus ne pas rester s’il ne le fallait pas. Je patientais donc devant la porte en espérant avoir une réponse rapide.

Sur le pas de la porte, je me demandais bien s’il fallait que je fasse demi-tour ou pas. Il y avait bien des choses faire, et je me rendais compte qu’il était bien mieux pour moi de savoir à quoi je devais m’attendre. Je le voyais donc me laisser la place pour rentrer chez ma sœur, et je voyais bien à son attitude qu’il y aurait sans doute un conflit dans notre conversation. Je savais donc qu’il me faudrait donc aussi prendre le temps de tout remettre à sa place. Je passais donc la porte avec la ferme attention de ne pas me laisser faire. Je le suivais donc doucement tout en disant ceci : « Bien et toi ? » Un peu de dédain, et une légère empathie, je ne tenais pas à m’étaler sur le sujet, à vrai dire, il était bien inutile pour moi de lui parler, je voulais ma sœur et pas cet abominable beau-frère qui allait faire sans doute la pire erreur de sa vie. Je prenais donc une place sur le canapé mais bon, je me disais donc qu’il fallait juste que je prenne le temps de voir où cela me menait. Je m’arrêtais alors un instant en enlevant mes affaires de mon dos ; et je ne disais rien de plus, je voulais ma sœur et pas ce type qui se trouvait en face de moi. Je continuais dans le silence, et je tenais juste à ce que je n’explose pas de suite, mais bon, je me rendais compte que la situation allait sans doute être dans une belle pagaille par la suite.

Alors comme ça je ne pouvais pas voir ma sœur parce qu’un CERBERE avait décidé de me GONFLER ! Je me demandais bien si je devais ou pas continuer comme ça dans le bon sens, mais pour le moment, je trouvais juste qu’il abusait un peu. Je ne disais rien en pensant qu’il fallait donc que je me taise. Ce qui d’ailleurs me convenait parfaitement. Je disais tout simplement : « Je ne vais pas te faire perdre ton temps, je ne vais pas rester longtemps, j’ai des choses à faire cette après-midi.» Un simple sourire, et je savais que mon mensonge allait sans doute être un peu difficile à faire passer, mais à vrai dire, j’allais dormir pour récupérer et surtout pour ne pas trop parler non plus. Ma maladie était la raison de mon licenciement, et d’ailleurs, je m’étais même mis au langage des signes vu que je risquais bel et bien de perdre ma voix pour de bon. Je répondais patiemment : « Non merci, je n’ai pas soif, c’est gentil d’avoir demandé.» Je trouvais donc qu’il fallait juste que je sache quoi faire d’autres, mais bon, pour le moment, je ne disais rien de plus à par regarder la pendule qui se trouvait face à moi accrochée au mur blanc. Je l’entendais me demander s’il y avait quelque chose de nouveau dans ma vie, je ne disais rien de plus, à par ceci : « Rien de spécial et toi ? » Je n’avais pas vraiment aimé cet homme qui avait fait souffrir ma sœur il y a dix ans, et il fallait bien que je trouve une porte de sortie, mais bon, je voyais bien que je pouvais contourner les questions parce que pour ma part, cela ne le regardait pas du tout. Mon docteur m’avait aussi prescrit du repos et du calme sauf que mon volcan allait sans doute se réveiller pour être alors un glaçon. J’allais sans doute me remettre dans les livres quittent à ne plus sortir de chez moi. J’avais bien entendu autre chose à faire, et je comptais bien m’échapper de cet enfer quitte à être peu bavarde.

« Ah bon ? » Je ne voyais pas trop quoi dire en plus, il fallait juste que je sache quoi dire ou faire en plus. Il y avait bien pour moi une petite chance que je puisse avoir alors une simple façon de parler avec lui. Mais pour le moment, je ne voulais pas me tromper mais pour le moment, je tenais juste à essayer de comprendre la suite des choses qui allait sans doute me rendre dingue. Je réalisais qu’il faudrait sans doute que je fasse attention à la suite et tout en souriant, je disais : « Oh laisses la dormir, elle doit se reposer vu son état. » Je réalisais qu’il faudrait sans doute que je fasse un peu plus attention à la suite mais bon, pour une fois, je devais juste aussi ne pas me tromper dans mes propos. Je soupirais et je comprenais donc qu’il fallait mieux pour moi d’essayer de comprendre le truc sans me prendre le chou. Je ne voulais rien dire, et je trouvais donc qu’il était bien mieux pour moi de ne pas continuer pour l’instant. Je l’entendais juste qu’il fallait que l’on parle, et je ne disais rien de plus. Je comprenais donc que je devais aussi ne pas paniquer mais vu le ton qu’il prenait, je me disais qu’il fallait juste que je vide un peu mon sac et que je prenne la fuite avec le reste du sac. « En ce qui concerne la conversation que j’ai eu avec Maggie, il me semble qu’elle ne te concerne pas du tout. » Un simple sourire et il fallait bien que je trouve une suite, mais pour le moment, je prenais juste le train suivant. Je rajoutais : « Si tu veux tout savoir, j’ai éloigné ma sœur pour qu’elle ne souffre pas au lieu de cela, se fut une dispute qui bien entendu a eu du mal à passer. » Voilà un petit truc qui ouvrait une partie mais qui finalement allait sans doute devenir une suite qui serait une chose peut agréable pour moi. Je ne voulais pas en dire plus, et il fallait qu’il comprenne qu’il s’agissait pour moi de protéger ma sœur comme je le pouvais.