It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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I feel like I could die ~ Hugo & Rafaello ~

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MessageSujet: I feel like I could die ~ Hugo & Rafaello ~ I feel like I could die ~ Hugo & Rafaello ~  EmptyMar 13 Aoû - 17:37




HUGO & RAFAELLO
I feel like I could die.

Pouvait-on avoir plus de malchance que moi, ce soir là ? Putain je pensais bien que non. Ne manquerait plus qu'un éléphant échappé de je ne savais trop quel zoo new-yorkais, ne débarque pour me piétiner. Et là oui, je pourrais dire qu'on pouvait être un brin plus malchanceux encore. Mais merde. J'étais vraiment en train d'agoniser dans une ruelle de la grande pomme. Et parce que je ne réalisais pas vraiment ce qui était en train de m'arriver, je ne pensais qu'à me réjouir de deux choses. La première : j'avais débarrassé ma famille de la menace Elea la folle, une heure plus tôt à peine. La seconde : je crevais en paix, personne ne saurait que c'était moi. Tout simplement parce que je ne pensais avoir laissé aucune trace de mon passage. Et parce que la pluie qui tombait à verses -oui parce que j'avais de la chance dans mon malheur-, était en train de tout nettoyer. Le couteau qui gisait à mes côtés, perdait toute trace du sang d'Elea. C'était le mien qui était venu le remplacer. Mais lui aussi disparaissait. Tout comme disparaissaient les empreintes de mon agresseur. Ce qui n'était pas bien grave ne soit puisque je savais de qui il s'agissait. L'un de mes innombrables frères. Celui là même que je pensais avoir tué, le jour où je l'avais surpris en train de violer notre cadette. Mais non, de toute évidence il n'était pas mort. Quoi que ce n'était plus qu'une question de temps, si seulement je survivais à cette nuit. Ce qui, entre nous, n'était pas gagné. Mais parce que j'étais un enfoiré résistant, je voulais croire que j'en étais capable. Capable de me relever. Capable de me trouver un hôpital. Capable de rentrer chez moi le plus naturellement du monde pour reprendre ma petite vie pépère. Aussi pépère que pouvait l'être la vie d'un dealer de drogue qui avait manqué rejoindre la mafia italienne, une dizaine d'années plus tôt.

Mais la douleur n'était pas franchement supportable et la quantité de sang que je perdais, était affolante. Tandis que je rampais vainement et me mangeais la tronche sur le béton à chaque fois que j'avançais de quinze centimètres tout au plus, mon sang se mêlait à l'eau qui tombait du ciel et des toitures, pour disparaître dans les caniveaux. J'avais reçu combien de coups de couteau au juste ? Cinq ? Dix ? Peut-être bien cent pour ce que j'en savais. La seule chose dont j'étais tout à fait certain, c'était que ce crétin fini n'avait toujours aucun organe vitale. Le problème résidait donc surtout dans la perte de sang en elle même. Et chaque minute de passée était une minute de trop. Mais j'étais seul. Totalement seul. J'avais perdu mon portable en cours de route. Et j'avais cette fâcheuse tendance à emprunter des ruelles absolument vides de toute vie humaine, une fois la nuit tombée. Alors forcément, pas âme qui vive ce soir là. Je parvins malgré tout à rejoindre la rue. Mais la constatation restait la même. Personne. Pas même un chat. Et avec cette pluie, pas étonnant. Une pluie qui, ô tient, cessa assez subitement; Mais ça ne changeait rien à mon putain de problème. Ce fut quand, soudainement pris d'une quinte de toux, je crachai du sang, qu'une constatation claire et précise se fit dans mon esprit : j'allais crever. Juste là, dans la rue. Comme une merde. Comme méritait de crever n'importe quel foutu dealer pas capable de se trouver un emploi plus valorisant et, tant qu'à faire, légal. Ouais, j'allais crever. Et ça me fit rire. Oui, vraiment. Tandis que j'utilisais le peu de force qu'il me restait pour pivoter sur moi même et m'étendre sur le dos, je riais. Non, rien de drôle à la situation. Je constatais juste que j'avais enfin ce que je méritais. Et puis j'avais tué. N'était-ce pas presque logique que je reçoive une punition à la hauteur, juste derrière ? Mon Dieu que ce sol était confortable. Permission de dormir ?

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MessageSujet: Re: I feel like I could die ~ Hugo & Rafaello ~ I feel like I could die ~ Hugo & Rafaello ~  EmptyMar 13 Aoû - 23:45

Hugo reçut un crochet du droit dans la figure et il grogna avant de sentir le sang se répandre dans sa bouche. Il cracha au sol avant de sourire. Il se passa la langue sur la lèvre avant de s'élancer vers son adversaire et enchainer un coup de pied retourné au visage. Il tituba en arrière et il lui coupa le souffle en le frappant violemment dans la gorge. Il lui attrapa le visage et il se contenta de l'achever en lui donnant un coup de genou dans le nez. Il le poussa au sol où il resta étendu, le visage en sang, le corps en croix. L'arbitre leva son bras et Hugo fut conscient des cris qu'il entendait. Les amis de son adversaire se ruèrent vers lui pour voir à quel point il était amoché mais le jeune péruvien tourna le dos. Pas son problème, plus son combat. Tout le monde disait qu'il était indifférent sur tout. C'était faux, car quand il se dirigea vers Phoenix, il récupéra un joli pactole, l'argent était assez cool, il pouvait au moins admettre cela. Cool et pratique. Il partit sans demander son reste, son combat était terminé, il n'avait pas besoin de s'éterniser, surtout que le problème des combats illégaux étaient qu'ils finissaient immanquablement d'être écourté par les officiers de l'ordre alors plutôt que d'être là durant la cohue, il préférait partir par la petite porte. Encore une fois, le combat avait eu lieu dans un vieil entrepôt délabré du Bronx, l'endroit n'était jamais les mêmes au contraire des amateurs de violence qui se ruaient toujours en masse pour espérer voir du sang et des coups complètement illégaux dans les match officiels.

Sifflotant, Hugo attrapa un joint qu'il avait roulé plus tôt et se mit à le fumer. C'était de la drogue plus douce que les produits qu'on lui avait donné quand il bossait encore pour le Sentier Lumineux, on lui avait ingéré de la drogue quand il n'était qu'un enfant pour qu'il soit immunisé à la douleur, depuis, il ne pouvait plus vivre sans sa dose. Avant chaque match, chaque contrat il s'ingérait sa piqure habituel, mais les effets secondaires étaient violents, alors pour les amoindrir il fumait des joints. Il faisait avec, il avait l'habitude avec le temps. Alors qu'il sortait d'une ruelle, il entendit un rire fou et Hugo plissa le regard sans bouger, tentant de repérer l'illuminer qui faisait ce bruit étrange. Le péruvien tomba sur un corps étendu, sans doute un camé ou un ivrogne incapable de se relever, il n'y aura pas plus prêté attention s'il n'avait pas vu de loin le sang. Il reconnaissait la couleur et l'odeur, c'était instinctif et il s'en approcha le plus silencieusement possible. Il ne lui fallut pas longtemps pour rejoindre le corps et reconnaitre son dealer. Il écarquilla les yeux de surprise alors qu'il l'observait de haut en bas. Il était blessé et sur le point de crever et il rigolait. Hugo sortit définitivement de l'ombre avant de s'asseoir aux côtés de son dealer. Il cala son joint en bouche avant de taper le visage de Raf, vérifié qu'il était encore conscient, qu'il savait parler, qu'il n'avait pas viré complètement barge. « T'as foutu quoi ? » demanda-t-il froidement alors qu'il était entrain de débarrasser les vêtements de l'italien pour apercevoir sa blessure. Il releva le regard pour voir s'il y avait moyen de demander l'aide de quelqu'un, mais l'endroit était désertique. Pratique. « T'es blessé où ? » rajouta le péruvien sans paniquer, il avait été sur des terrains beaucoup plus dangereux et il avait toujours gardé son sang froid, c'était la règle primordial, savoir rester maître de ses sens.
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MessageSujet: Re: I feel like I could die ~ Hugo & Rafaello ~ I feel like I could die ~ Hugo & Rafaello ~  EmptyMer 14 Aoû - 2:37




HUGO & RAFAELLO
I feel like I could die.

A mesure que les secondes s'écoulaient, les questions se pressaient dans mon esprit malmené par tout le déroulement de cette maudite soirée. Qui allait retrouver mon corps sans vie ? Quand ? Quelle serait la réaction d'Annalyssia ? Et celle de ma soeur ? Allaient-elles me pleurer longtemps ou parvenir à passer assez rapidement outre ? Mon enfant pourrait-il malgré tout porter mon nom ? Songer que non et réaliser que j'étais vraiment en train de crever, eut au moins le mérite de me faire rire. Il n'y avait pourtant rien de drôle à toute la situation. C'était même plutôt triste ... Non, pathétique en réalité. Crever comme ça, c'était juste putain de pathétique. Même un SDF mourait avec plus de classe. Je ne pris même pas tout de suite conscience du fait que l'on venait de me rejoindre et de prendre place à mes côtés. J'étais trop occupé à rire comme un demeuré et à planer complètement, pour prendre conscience de quoi que ce soit. Ce ne fut qu'en sentant une tape sur mon visage, que je fus en mesure de rouvrir des yeux embrumés, que je posai sur l'homme à mes côtés. Putain. Il était là depuis quand lui ? Génial. Un spectateur pour assister à la "Raf's end". Non parce qu'à le voir ainsi assit par terre, il me donnait vraiment l'impression de n'être là que pour me regarder agoniser et pousser mon tout dernier soupir. Pour un peu que je murmure son prénom en crevant et on aurait une fin digne des plus grands films dramatiques. Minute. C'était quoi son prénom à lui déjà ? « T'as foutu quoi ? » Ah ... Quelle incroyable question. A part tuer une folle dangereuse ? Rien. Ah si. J'avais manqué tuer mon frère quelques bonnes années plus tôt. Et apparemment, il était venu se venger. Se ... Venger ?

Putain de merde. Katerina. Et s'il parvenait à la retrouver ? Merde. Merde ! Je ne pouvais pas crever en fait. Pas maintenant. C'était juste foutrement interdit. « Mumuse avec un couteau. » Parvins-je à rétorquer assez froidement, alors que je sentais ses mains qui s'afférer sur mes fringues, sans doute pour tenter de trouver l'origine de tout ce sang qui continuait de se déverser. Combien de litres allais-je encore perdre avant que de tomber dans les vapes ? « T'es blessé où ? » Est-ce que "dans ma fierté" constituait une réponse convenable ou vraiment pas du tout ? Parce que c'était un fait. Ma fierté en prenait un sacré coup d'être aussi faible, devant autrui. Surtout que là, pour le coup, ma survie dépendait en grande partie de lui. « Si t'arrives à compter le nombre de perforations sur mon ventre, je te décerne un prix. Maintenant, t'es là pour les compter et me regarder agoniser ou pour m'aider ? » Marmonnai-je à travers mes mâchoires serrées autant par la douleur que par l'agacement qui me gagnait. Oui, j'avais assez mauvais caractère pour m'emporter même alors que j'étais à moitié agonisant. « Y'a cinq minutes j'pensais que la dernière fois que j'ai vu Anna, on parlait de l'échographie de demain et que, putain, j'y serai pas. Y'a trente secondes je pensais qu'on n'avait toujours pas d'nom pour le bébé. Dans deux minutes peut-être bien que je verrai la lumière blanche. » Une nouvelle quinte de toux me secoua et la douleur qui se réveilla plus vive que jamais, me fit à nouveau pivoter sur moi même pour que je m'étende face contre le sol, bras à peine en appuie pour me surélever légèrement. Juste de quoi ne pas avoir mes putains de plaie directement en contact avec le béton.

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MessageSujet: Re: I feel like I could die ~ Hugo & Rafaello ~ I feel like I could die ~ Hugo & Rafaello ~  EmptyMer 11 Sep - 19:17

Hugo était sur ses gardes, ses sens en alertes, on ne savait jamais que quelqu'un revienne pour finir le boulot. Il préférait rester prudent plutôt et il interrogeait Rafaello qui était en sale état, il ne savait pas ce qu'il avait fait, ni dans quoi il s'était lancé, mais visiblement, peu importait ce qu'il avait fait, ça avait mal fini pour lui. « Mumuse avec un couteau. » au moins il avait toujours son humour. Hugo eut un petit sourire en coin avant de se pencher vers Rafaello pour tenter de voir la source... mais visiblement, on avait réellement tenté de le finir, il avait beaucoup trop de blessure pour que se soit une erreur. ça avait l'air... grave. Enfin, surtout s'il ne faisait rien dans l'immédiat, mais il n'avait pas vraiment envie d'aller à l'hôpital, ce serait un peu trop d'information à devoir fournir et pour une fois qu'il n'avait rien fait... « On ne t'a pas appris dans quel sens on tenait une arme blanche ? » lâcha simplement Hugo avant de chercher la source d'où provenait le plus de sang, mais c'était peine perdue. S'il était sur un champ de bataille, il aurait sans doute chauffé son arme à blanc et aurait refermé les blessures du dealer... mais il n'était pas sûr que l'italien soit de la trempe des soldats avec qui il avait grandi et il avait déjà perdu trop de sang pour supporter une douleur aussi vive. « Si t'arrives à compter le nombre de perforations sur mon ventre, je te décerne un prix. Maintenant, t'es là pour les compter et me regarder agoniser ou pour m'aider ? » Hugo fronça les sourcils avant de poser ses mains sur les épaules de l'italien, sans ménagement, il l'aida à se redresser quelque peu. « T'as besoin d'aller où ? Je peux me transformer en taxi » lâcha simplement le Péruvien, mais Raf crut bon de devoir se plaindre. « Y'a cinq minutes j'pensais que la dernière fois que j'ai vu Anna, on parlait de l'échographie de demain et que, putain, j'y serai pas. Y'a trente secondes je pensais qu'on n'avait toujours pas d'nom pour le bébé. Dans deux minutes peut-être bien que je verrai la lumière blanche. » évidemment, il avait fait trop d'effort et son corps ne le supporta pas, il se planta face la première sur le sol. Hugo haussa un sourcil d'un air critique avant de le soulever sans plus de ménagement, il l'attrapa sous les aisselles pour le rendre immobile. « Arrête un peu de te plaindre, tu vas pas crever entre mes bras ! » finit par décréter le jeune homme avant de se mettre en marche en forçant l'italien à en faire de même. « Il s'est passé quoi ? » demanda-t-il pour faire la conversation, il espérait juste que c'était un problème de drogue, c'était compréhensible, enfin, il y avait pas mal de malade parmi ceux-là... les dépendants étaient toujours un problème, et il parlait en connaissance de cause.
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MessageSujet: Re: I feel like I could die ~ Hugo & Rafaello ~ I feel like I could die ~ Hugo & Rafaello ~  EmptyJeu 12 Sep - 21:23




HUGO & RAFAELLO
I feel like I could die.

Dans le genre "je pose des questions cons" on pouvait aisément décerner la médaille d'or à Hugo. Ce que j'avais foutu ? Rien. Pour une fois ! Enfin si l'on ne pensait pas à ce qui s'était passé quelques minutes avant mon agression. Tuer quelqu'un et ensuite se faire tuer à son tour. Chouette. Voilà qui était ... Génial. Non en fait quelle horreur de crever là dehors comme une merde. Parce qu'au rythme où allaient les choses, c'était bien ce qui allait arriver. Hugo ne faisait pas grand chose d'autre que tenter de voir l'origine de mes blessures. Ouais, il avait l'air de vouloir compter le bougre. Et si ce n'était pas son intention, eh bien il faisait plutôt pas mal semblant ! « On ne t'a pas appris dans quel sens on tenait une arme blanche ? » Fallait-il vraiment que je réponde à ça ? Parce que j'étais plutôt en mode économie d'énergie. Après tout ce sang perdu, je n'étais plus capable de grand chose. Et soutenir une conversation aussi bourrée d'humour, c'était juste au dessus de mes forces. Je n'arrivais même pas à soupirer et lever les yeux au ciel en guise de réponse de remplacement. Ce que j'aurais pourtant fait en temps normal. Mais le temps ... Le temps ... De toute évidence, il ne m'en restait plus beaucoup du temps. Un faible grognement de douleur m'échappa quand l'homme m'attrapa par les épaules et me redressa sans ménagement. Putain de con. Putain ! Merde ! Ca faisait un mal de chien. Là encore, je manquais trop de forces pour l'insulter de tous les noms. Je ne le fis donc que mentalement. Ouais, il tentait de m'aider. J'en étais bien conscient. Mais ça allait juste m'achever. « T'as besoin d'aller où ? Je peux me transformer en taxi » Ceci dit, j'eus la force de lever le regard vers lui, arquer un sourcil et afficher un air pour le moins dubitatif.

Comment ça où j'avais besoin d'aller ? Ca ne se voyait donc pas ? Où pourrais-je avoir besoin de me rendre ? Non mais sérieusement je veux dire ... « J'sais pas. Et si j'allais boire un verre dans un bar, hein ? » Marmonnai-je sur un ton narquois avant de grimacer à nouveau de douleur et fermer un moment les yeux. Et puis les fils du pantin furent coupés et je m'écroulai comme une merde, face contre terre. Avant qu'Hugo ne me redresse à nouveau de façon presque brutale. « Arrête un peu de te plaindre, tu vas pas crever entre mes bras ! » Ouais non. Crever face contre terre c'aurait été pas mal aussi. Pourquoi me redresser hein ? Mourir comme une merde. Voilà la mort que je méritais. C'était tellement glauque bon sang ... « Ce serait pourtant un joli clap de fin. » Remarquai-je en riant doucement, avant de cesser tout aussi subitement. Le moindre mouvement, la moindre inspiration, me faisait un mal de chien. Au moins, la souffrance était signe de vie. J'étais encore en vie. Pour l'instant. Et avec son aide, je parvins à me lever et à marcher lentement mais sûrement. Toujours mieux que rester à ne rien faire d'autre que voir le sang quitter mon corps. « Il s'est passé quoi ? » Hum. Devais-je lui parler de mon frère ? Non, bien sûr que non. Il faudrait alors lui raconter toute l'histoire de ma vie. Et ça ne me bottait pas le moins du monde. Alors non ! Il n'avait pas besoin de détails. « Un malade sorti de je n'sais trop où, qui m'est tombé dessus sans prévenir. Pas un client. Pas un voleur. »

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MessageSujet: Re: I feel like I could die ~ Hugo & Rafaello ~ I feel like I could die ~ Hugo & Rafaello ~  EmptyVen 13 Sep - 4:17

Hugo était un peu ennuyé par tout ça, surtout que Raf n'aidait pas vraiment. « J'sais pas. Et si j'allais boire un verre dans un bar, hein ? » Hugo eut un petit sourire en coin avant de secouer la tête de droite à gauche. « Pour les blessures à armes blanche, il y a toujours un flic qui vient prendre la déposition à l'hôpital... et j'espère que t'as une assurance... » parce qu'on était en Amérique et ça ne faisait pas de crédit ici. Donc il voulait s'assurer qu'il n'allait pas être trop dans la merde en l'emmenant là-bas. Raf n'était sans doute pas en état de prendre conscience de tout ça, mais il y avait de grands risque pour lui que d'aller à l'hôpital, surtout vu son métier... c'était comme se mettre sous les feux des projecteurs en ayant une arme tâchée de sang dans la main. Pas la chose la plus maligne à faire, mais s'il insistait. Puis sans assurance... une fois, son voisin sans index lui avait dit que son fils était tombé malade en même temps plus ou moins qu'il avait perdu son doigt (il était menuisier) et il avait dit qu'il avait dû choisir entre son doigt ou son fils, parce que l'assurance était un sujet particulièrement difficile en Amérique. Enfin, moins depuis Obama mais tout de même. « C'est pour toi » lui rappela simplement Hugo. Parce que si c'était pour le mettre encore plus dans la merde "après"... mais Rafaello était dramatique, il en faisait trop, certes il était au plus mal, Hugo pouvait le voir, mais il savait encore relativement bouger et se plaindre, c'était que les parties vitales n'avaient pas été endommagées au moins, c'était déjà ça. Le péruvien ne pouvait pas le laisser mourir ici, ce serait ridicule surtout qu'il avait des chances de survie, ce n'était pas trop larmoyant. « Ce serait pourtant un joli clap de fin. » le jeune homme roula des yeux avant de secouer la tête légèrement exaspéré. « Pas du tout. Ce n'est même pas un champ de bataille... » c'était un peu ridicule pour Hugo m'enfin. « Puis t'as pas une famille ? » demanda prudemment Hugo, il fallait qu'il trouve une motivation à son dealer de se battre pour sa vie, lui rappeler qu'il avait des gens qui comptaient sur lui était toujours quelque chose qui faisait réagir les blessés. Hugo lui demanda ce qu'il s'était passé, et Raf mentit, il n'était pas difficile de le sentir. « Un malade sorti de je n'sais trop où, qui m'est tombé dessus sans prévenir. Pas un client. Pas un voleur. » mais tant qu'il parlait, Hugo s'en fichait un peu. Il le portait à moitié pour le faire avancer jusqu'à une voiture. « C'est parce que t'as une drôle de tête... » lâcha simplement le latino avant de déposer Raf sur le capot de la voiture. Une vieille, sécurité minimum. Le jeune homme tira son arme de sa taille et il fit exploser la vitre arrière afin d'ouvrir la portière arrière. Une fois fait, il s'occupa d'ouvrir devant, il n'avait pas envie de s'asseoir sur des débris de vitre. Il ouvrit la porte du côté passager et il alla aider Raf à s'y installer. « Ton carrosse est avancé. » lança simplement Hugo alors s'élançait simplement dans la foule new yorkaise, il serrait nerveusement le volant, il n'avait pas vraiment son permis. Donc ce n'était pas le moment de se faire choper.
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MessageSujet: Re: I feel like I could die ~ Hugo & Rafaello ~ I feel like I could die ~ Hugo & Rafaello ~  EmptySam 14 Sep - 0:11




HUGO & RAFAELLO
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« Pour les blessures à armes blanche, il y a toujours un flic qui vient prendre la déposition à l'hôpital... et j'espère que t'as une assurance... » Ouais d'accord. Rester là dehors à crever sur le trottoir, c'était sans doute pas une si mauvaise idée que ça. Mais si je tenais à vivre -et c'était le cas même si je ne le montrais pas particulièrement-, j'avais tout intérêt à me rendre à l'hôpital. Quitte à prendre le risque de me retrouver face à des flics qui pourraient éventuellement reconnaître en moi un type qu'ils croisaient un peu trop souvent dans la rue la nuit. Même s'ils n'étaient jamais parvenus à trouver quoi que ce soit pour m'inculper, je ne doutais pas qu'ils savaient plus ou moins dans quel genre d'histoires je pouvais bien tremper. Alors même si j'avais pour habitude de faire mon malin, je savais que je ne pourrais pas leur échapper indéfiniment. Et le fait que je débarque avec de telles blessures, ça n'allait pas les inciter à m'oublier. Au contraire, ça allait les rendre plus curieux que la moyenne encore. « C'est pour toi » Ouais, j'en doutais pas que c'était pour moi. Il ne mentionnait pas ces "détails" simplement pour le plaisir.  Tout ça ne lui apporterait rien à lui. « Ouais ... Ben t'façon y'a pas cinquante autres solutions. » Marmonnai-je entre mes mâchoires qui demeuraient crispées à cause de la douleur. Ce n'était pas insurmontable. Juste foutrement emmerdant et, quand même, très douloureux. En plus du sang perdu qui embarquait avec lui toutes mes forces. Le peu qu'il me restait, me permettait tout juste de parler -raconter des conneries- puis de suivre Hugo quand il m'entraîna tant bien que mal avec lui.  « Pas du tout. Ce n'est même pas un champ de bataille... »

Ouais ... Ben lui et moi, nous ne venions pas tout à fait du même monde hein. Je n'avais pas besoin d'un champ de bataille pour crever et trouver ma fin plus ou moins belle. « Puis t'as pas une famille ? » Le con. Voilà qu'il touchait le point sensible. Bien sûr que j'avais une famille. Et il le savait parfaitement puisque j'en avais parlé quelques secondes plus tôt à peine. Donc en effet, je ne pouvais pas faire ça à Anna et à Maya. Même à Katerina qui comptait sur moi. Sans moi, que serait-elle ? Rien sans doute. Elle était parfaitement capable de se foutre en l'air parce que je n'étais plus là pour la soutenir et l'empêcher de couler comme elle manquait le faire trop souvent à mon goût encore aujourd'hui. Et ce quand bien même notre douloureux passé s'éloignait peu à peu de nous. Il me semblait qu'elle ne parviendrait jamais à se relever tout à fait de toutes ces épreuves. « C'est parce que t'as une drôle de tête... » Une drôle de tête ? Moi ? Quel enfoiré. Non vraiment. On ne fout pas de la gueule d'un mec à moitié mort. Quoi que monsieur "j'aimerais mourir dans un champ de bataille" ne devait pas trouver que la situation était pour le moins emmerdante et douloureuse pour bien des raisons. Je ne bronchai pas quand il me laissa aller contre le capot d'une voiture avant de prendre place dedans. Je ne bronchai même pas durant le temps que dura la manoeuvre et je ne me fis ensuite pas prier pour m'installer côté passager. A vrai dire, je m'écroulai plus qu'autre chose dans le siège et demeurai prostré sur moi même, regard vide et visage livide. « T'auras qu'à me jeter devant l'hôpital. Enfin ... Plus me poser gentiment. Histoire de ne pas m'achever. »

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