It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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Sindia ∞ sweet dreams are made of this.

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MessageSujet: Sindia ∞ sweet dreams are made of this. Sindia ∞ sweet dreams are made of this.  EmptyLun 3 Juin - 19:28

Cela faisait une journée complète que la belle australienne avait passé allongée sur son lit, persuadée que si le monde s'écroulait autour d'elle elle ne remarquerait strictement rien. Car maintenant que Sullivan et elle avaient décidé de ne plus se voir, apparemment pour leur bien à tout les deux, plus rien ne l'intéressait. Heureusement que c'était un samedi et qu'elle n'avait pas eu de cours à la N.Y.A.D.A autrement elle aurait été dans l'obligation de rater ces séances de danse habituellement si agréables qui étaient la seul chose capable de la calmer. Mais elle n'avait pas réussi à se sortir le visage du néo-zélandais de la tête, il y était fermement ancré et rien ne pouvait l'en décrocher. Il patrouillait bruyamment dans son esprit, errant désagréablement sans qu'elle puisse l'en chasser par aucun moyens possibles. Elle n'avait pas envie d'aller voir Siloë, sa meilleure amie, car elle ne saurait pas lui expliquer en détail cette histoire qu'elle ne lui avait pas encore conté en détail. La lune éclairait doucement New-York d'une lumière calme et enchanteresse alors que les cheveux bruns de la jeune danseuse étaient emmêlés, contrastant avec le blanc de son drap. Recroquevillée sur elle-même, incapable de manger la moindre chose, elle fixa le radio réveil noir qui lui indiquait l'heure en chiffre rouges. Il était dix heure et quart de la nuit et Indianna était incapable de trouver le sommeil, même si ses yeux lui picotaient pour lui signifier que la fatigue la gagnait, elle ne voulait pas se replonger dans des rêves faits entièrement de Sullivan, cet ancien soldat veuf dont elle était le sosie de sa femme. C'était un fait, leur histoire était faite pour être brisée et elle n'arrivait plus à lutter contre cette pensée qui l'assaillait, elle avait l'impression qu'on saignait son cœur à blanc chaque fois qu'elle raisonnait ainsi, la douleur lancinante lui fit comprendre une chose ; rester allongée ici ne changerait strictement rien, son état ne ferait qu'empirer au fil des jours, sa seule solution était de bouger, de se lever et d'affronter la nuit froide et mystérieuse.

Elle sortit doucement de son cocon de tiédeur qu'était sa couverture et enfila la première chose qui lui tombait sous la main ; à savoir une jupe en jean accompagnée d'un pull gris à col roulé et de bottes en daim. Il fallait être dérangé pour se balader jambes nues dans la Grosse Pomme, car l'été était encore loin et que l'air frais de la nuit paraissait réellement glacial, mais elle s'en fichait bien, elle marcha longuement dans les rues de la ville qui ne dort jamais sans savoir où aller. Tout en mettant un pied devant l'autre elle réfléchit aux seules personnes qu'elle avait envie de voir à cet instant précis, et un seul visage lui vint ; celui de Sinbad. Il était son confident, celui à qui la belle australienne disait tout, et sans doute la seule personne à pouvoir tarir le flot de larmes qu'elle versait chaque jour. La mine sombre, elle se dirigea vers Lenox Hill d'un air gauche, ses jambes endoloris par cette récente inactivité la portait à peine et quand elle parvint à l'appartement de son ami. Elle écrasa la sonnette de l'interphone jusqu'à ce qu'on lui ouvre. En pénétrant dans le bâtiment, elle s'engouffra dans l'ascenseur avant d'atteindre l'étage voulu. Arrivée devant la porte de l'endroit où il vivait, elle eu un doute ; n'allait-elle pas le déranger à une heure pareille ? Ne l'avait-elle pas dérangé en plein sommeil ? Peut-être était-il avec une fille ? Indianna chassa ces questions de son esprit et frappa trois bons coups sur la porte. Le visage de Sinbad apparut soudainement et le seul réflexe qu'elle eu fut de se jeter dans ses bras et l'étreindre longuement. Elle le serra fort comme pour le remercier de lui avoir ouvert à une heure pareille et se recula après quelques minutes pour le regarder. J'espère que je ne te dérange pas ? Je suis désolée c'est juste que ça n'allait pas fort alors j'avais envie de te voir. dit-elle d'une voix enrouée, lui lançant un regard attristé.
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MessageSujet: Re: Sindia ∞ sweet dreams are made of this. Sindia ∞ sweet dreams are made of this.  EmptyMer 5 Juin - 15:43

Sindianna



La tête baissée, je laissais l’eau ruisseler un instant sur ma nuque, mes épaules, le long de mes bras. Depuis que j’étais entré dans la salle de bain, je m’efforçais de ne penser à rien. Je fixais la cabine de douche et suivais des yeux le tracé d’une goutte d’eau sur la paroi. Je n’avais pas envie de penser à ma vie. Je n’avais pas envie de penser que mon père avait laissé un message sur ma boîte vocale, me disant de me rappeler rapidement, qu’il s’inquiétait. Curieusement, cette fois-ci je n’avais pas sciemment rejeté son appel. J’étais seulement occupé, mon portable dans une autre pièce sur silence. Mon père et moi n’avions jamais eu grand-chose à nous dire. Il m’aimait, je l’aimais bien, mais voilà. On avait rien en commun, à part notre nom. Le seul fil qui me rattachait à ma famille, c’était ma mère. Et aujourd’hui qu’elle était partie, que ce fil avait été tranché par le destin, notre famille parfaite en apparence s’était disloquée, comme dans les pires cauchemars de maman. On disait qu’on se rendait compte de la valeur d’une chose une fois qu’on l’avait perdue. Je supposais que cela s’appliquait dans mon cas, dans notre cas. Depuis que j’étais petit, mon père et moi ne nous voyions que peu. Toujours entre deux avions, deux appels, deux dossiers. C’était comme ça, et je n’avais jamais vraiment pensé que cela puisse changer. Ou plutôt si, quand j’étais petit, j’espérais qu’en grandissant je finirais par comprendre les histoires des adultes, que cela me rapprocherait de lui, que nous développerions alors les relations père/fils qui cimentaient des familles. Mais non. En grandissant, rien n’était venu, il était toujours aussi accaparé par son boulot que, définitivement, je ne comprenais pas. Toutes ces histoires d’affaires, ça me passait loin au-dessus de la cafetière. Et puis je mentirais si je disais que ma distance avec mon père n’était pas due à la présence et à l’hostilité de Moira. Avec elle, ça n’avait jamais été simple, pourquoi cela le serait-il maintenant ? Parce que nous avions tous les deux perdus nos mères ? La belle affaire, un point commun ! Moira faisait partie de ces gens que je n’appréciais pas. Je n’appréciais pas sa façon d’être, de se comporter, de moraliser les autres. Je n’appréciais pas son côté reine des glaces totalement intouchable. Depuis tout gamin, il y avait entre nous ce genre de haine froide mais qui dure éternellement. Une haine tacite que même la mort maternelle ne pouvait rapprocher. Comme si inconsciemment on se reprochait mutuellement le fait de n’être pas né du même utérus. Comme si la Nature s’opposait à toute forme de communication.

En sortant de la douche, je jetai rapidement un œil à mon portable. Un autre appel manqué du paternel. Ca ne devait pas être important sans quoi j’aurais inconsciemment su qu’il m’appelait. Oui, aussi débile cela puisse paraître, je croyais en le destin et en le pouvoir de l’inconscient et du subconscient. Toute une théorie, mais quand on a envie d’y croire, j’ai envie de dire, on y croit. Mais comme la première fois, je dédaignai l’appel. A quoi bon, que ce soit important ou pas, je m’en fichais. C’est précisément quelques instants plus tard des battements à la porte raisonnèrent dans l’appartement silencieux. Je finis par aller ouvrir, un peu curieux de voir qui venait à cette heure. Je découvris Indianna, qui semblait complètement déprimée. Je n’eus pas le temps de dire quoi que ce soit hormis un « India ? Ca va ? », mi inquiet mi étonné qu’elle se jetait littéralement à mon cou. Je l’étreignis un instant, flottant toujours dans une sorte d’hébétude. Elle finit par se reculer et me fixer, l’air un peu gêné. « J'espère que je ne te dérange pas ? Je suis désolée c'est juste que ça n'allait pas fort alors j'avais envie de te voir », articula-t-elle d’une voix enrouée. Un sentiment de tendresse me serra le cœur. « Hé, tu me déranges jamais, tu le sais », murmurai-je en souriant, tentant de me montrer le plus accueillant possible. Je l’invitai à entrer en m’écartant du passage. Elle pénétra dans l’appartement et je refermai la porte. « Alors, raconte-moi tes problèmes », souris-je en lui me dirigeant dans le salon. Indianna faisait partie de ces gens qui m’étaient chers et pour qui je pouvais arrêter de dormir pendant des jours simplement parce qu’ils avaient des problèmes. « C’est encore ton mec qui te fait des misères, c’est ça ? », marmonnai-je en tentant de gommer au maximum l’amertume qui perçait dans ma voix.
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