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Everly&Dillon •• Shall we dance?

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MessageSujet: Everly&Dillon •• Shall we dance? Everly&Dillon •• Shall we dance? EmptyVen 17 Mai - 21:30

« Fils, je peux savoir quelle est cette facture que tu viens de passer en note de frais ? C’est une école de danse. Ne me dis pas que tu trompes déjà cette pauvre Shaelynn quand même ? » me demanda mon père qui venait de faire irruption dans mon bureau. « Merci, vive la confiance dans cette famille » maugréais-je avec l’envie de lui faire un doigt d’honneur mais je préférais éviter, ma tête se souvenait encore de sa claque de la dernière fois. « J’apprends juste à danser. J’en ai marre de faire de la figuration et puis j’aimerai épater Shaelynn » murmurais-je si bas que mon père me força à répéter avant de tout simplement éclater de rire « Bien ! Rajoute quelques séances alors fils, ta femme le mérite bien » et à peine m’avait-il tourné le dos que je libérais mon geste « Je t’ai vu Dillon Wolf » cria-t-il et je poussais un léger merde contrarié. Dire que je voulais garder mes leçons privées et bien privées mais non, il fallait que mon père surveille tous les moindres faits et gestes de son rejeton dans le but de toujours trouver quoi me dire. Il ne cherchait pas à mal car le plus souvent, c’était pour me donner des conseils, me guider mais il en faisait trop pour rattraper le temps perdu. En même temps, notre relation père/fils datait de dix mois. C’était juste ! Dans le fond, j’aimais l’attention qu’il me portait même si j’avais l’impression de n’être qu’un adolescent faisant sa crise.

Pour l’heure, je devais me rendre à mon rendez-vous avec mon professeur de danse. Pour plus de discrétion, j’avais imposé un cours en privée car étant un homme public, je n’avais pas furieusement envie que les journaleux à deux sous m’inventent une liaison extraconjugale quand je peinais déjà à me faire aimer de ma femme. Vive les mariages à Las Vegas ! Bourrés et mariés, on pouvait dire que Shaelynn et moi, avions eu des noces romantiques mais qu’à cela ne tienne, j’étais prêt à conquérir le cœur de de ma femme et s’il fallait passer par des cours de danse, pourquoi pas ! « Bonjour, Dillon Wolf, je viens pour les cours de danse » lâchais-je en entrant dans la pièce. Une jeune femme s’y tenait et je supposais qu’elle était mon professeur. « J’espère que vous respecterez mes clauses de confidentialité » marmonnais-je d’un ton polaire. Oui, j’étais toujours imbuvable la première fois. Remarquez la seconde aussi, ainsi que la troisième et… En fait j’étais toujours imbuvable.


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MessageSujet: Re: Everly&Dillon •• Shall we dance? Everly&Dillon •• Shall we dance? EmptySam 18 Mai - 22:09


Shall we dance?
DILLON & EVA


Eva avait marché un peu, longtemps, suffisamment pour franchir les grilles d'un parc accueillant. L'odeur des fleurs, leur couleurs magnifiquement déployée… Son regard avait tout embrassé d'un coup et elle senti son cœur se serrer. Elle aurait aimé qu'il y ait un tel déploiement de couleur du temps ou sa mère était toujours ici. Elle aurait voulu lui montrer ces merveilles insensés, ces papillons, cette fontaine grandiose planté au milieu du jardin. Mais elle n'était pas là et son cœur s'était soudainement fermé à toutes ces beautés. Si bien qu’elle n’entendit pas la musique avant d'avoir été tiré de ses pensées par une enfant surexcitée, devant un homme à la guitare. La douce musique arrivait à percer la barrière de son cœur, enchainé au souvenir de sa mère. Elle sourit à la princesse qui, les yeux brillants, pointait du doigt le chanteur alors que son cœur s’éloignait peu à peu de sa douleur quotidienne. Elle se mit à sourire à l’enfant, qui pour elle, était le plus beau remerciement naturel. La beauté se dérobait devant ses yeux la laissant là, le souffle coupé. La musique.. Son esprit était habité par elle. Depuis quelques années, sa passion s’était développée, la laissant quelques fois rêver à une notoriété dans ce domaine. Quelques soirs, la jeune femme s’autorisait à évacuer ses sentiments sur des bouts de papiers. Chaque rythme, chaque note, était un fragment de mon âme, de mon vécu. Chaque parole des chansons que j'écris est un fragment de mon passé, de son présent, mais aussi de son avenir. Elle chantait et jouait timidement chez elle, composant ses propres textes. Tout ce qu’elle était vibrait, et voulait continuer de vibrer le plus longtemps possible. Elle rêverait de faire partager ses joies et ses peines à travers sa musique. Elle aimerait que les cordes de sa guitare et le son de sa voix fassent vibrer les cœurs. Avoir la possibilité de transporter et de faire voyager peut être même de sauver. Sans vraiment sans rendre compte, elle s’était mise à se déhancher en rythme avec la musique. La danse l’habitait elle aussi. Le sourire aux lèvres, elle marcha quelques mètres, heureuse que la mélodie ne s’arrête pas. C’est après un temps de réflexion qu’elle sorti de ses pensées, remarquant que le jeune homme la suivait. Elle s’arrêta, souriant timidement. Il tourna autour d’elle comme pour la faire sourire un peu plus. « Vous jouez vraiment bien » finit-elle par lâcher timidement. C’était vrai que la mélodie qu’il laissait sortir de son instrument était vraiment belle et entrainante. Elle avait entendu des amateurs jouer dans les rues et les parcs de la ville mais sa mélodie était plus… harmonieuse. « Vous devriez en faire votre métier, vraiment » . Il lâcha un rire nerveux et la jeune femme le dévisagea un peu perplexe.



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MessageSujet: Re: Everly&Dillon •• Shall we dance? Everly&Dillon •• Shall we dance? EmptyDim 19 Mai - 19:01

La danse ne m’avait jamais attiré en soi. Il faut dire que j’étais bien plus basketball qu’autre chose et qu’à côté, je ne pratiquais que port cet Art. Ce n’est pas pour autant que je n’avais aucun respect pour les professionnels de la danse mais disons-le clairement, je m’en foutais. Du moins, c’était avant qu’un avocat débarque dans le parloir de la prison pour m’informer que j’étais l’héritier du groupe Wolf. Depuis, j’apprenais à vivre dans un nouveau monde qui possédait ses propres règles, ses propres codes et bien sûr ces avantages comme ces désavantages. Encore aujourd’hui, après dix mois à me conduire comme le parfait héritier, je restais en moi, ce gosse des rues qui avait longtemps cru à l’amour jusqu’à braquer une banque pour assurer un avenir à sa femme et l’enfant qu’elle attendait. Une belle connerie qui m’avait valu une condamnation à huit ans de prison dont je n’avais fait que cinq. Mon père ne m’avait jamais jugé bien au contraire, il avait tenu à ce que nous parlions, à ce que je lui balance à la tête toute mon amertume mais comment en avoir ? Il y a encore dix mois, j’ignorais qu’il était mon père, me croyant toujours la progéniture d’un alcoolique violent. Ma mère était une ancienne prostituée et avec naïveté, je n’avais jamais pensé qu’un de ses anciens clients puissent être mon père. Quoiqu’il en soit la prison et ce nouveau monde hostile avaient fait de moi, ce parfait connard. Je n’étais pas un méchant bougre, il m’arrivait d’être gentil et agréable mais je me méfiais de tout le monde, ayant trop de fois vu ma vie déballait sur la place publique. « Excusez-moi si je vous ai offensé mais je suis dans une situation complexe et je pense que ni vous ni moi, n’aimerions être dans un journal à scandale demain » tenais-je à me montrer bon joueur avec elle. Cette Eva semblait digne de confiance donc je pouvais toujours lui accorder le bénéfice du doute n’est-ce pas ? « Oui, de par ma position sociale, je me dois d’assister à des galas et autres soirées de charité et disons que j’aimerai pouvoir offrir à ma femme l’opportunité de danser. Aussi, je pense que nous pourrions nous concentrer sur la valse ainsi que les danses les plus calmes. Je me suis un peu renseigné mais je crains n’avoir besoin de vous pour la pratique ainsi que la théorie » lui expliquais-je peu à l’aise.

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MessageSujet: Re: Everly&Dillon •• Shall we dance? Everly&Dillon •• Shall we dance? EmptyDim 19 Mai - 23:00


Shall we dance?
DILLON & EVA


Je fouillais dans mon sac, prétextant chercher des feuilles d’explications. Depuis mes débuts dans le métier, je n’étais tombée que sur des personnes relativement agréables, enfin, à l’exception d’une. Femme de la haute bourgeoisie, elle m’avait manqué de respect à plusieurs reprises et au grand désespoir de mes supérieurs, je n’avais pas réussi à tenir ma langue. Je ne connais personne qui accepterait de se faire insulter gratuitement et c’est d’ailleurs ce qui m’avait sauvé du renvoi immédiat. Mis à part cet écart, mes relations avaient été gratifiantes. ll faut dire que ça m’avait arrangé ou plutôt, arrangé mon caractère bien trempé. Tout en écoutant le récit de l’homme, elle se releva avec peine. Son timbre de voix semblait moins dur et plus apte à la parole. Aurait-il changé d’avis ? Je croisais fermement les bras, montrant que je ne souhaitais pas faire la une des journaux moi non plus. J’observais discrètement son visage qui semblait rongé par une pensée quelconque. L’aigreur des gens était souvent dût à un passé ardu. Sans savoir réellement pourquoi, je décidais de me laisser le temps du cours pour juger si je continuerais. Si le résultat s’avisait être négatif, je lui prescrirais un autre professeur sans grand mal. « Vous avez raison sur ce point » lâchais-je sans trop attendre. Je ne souhaitais pas mettre ma carrière en danger pour des détails volatiles révélés au grand jour. J’émis un fin sourire pour adoucir la tension quelque peu palpable. Lorsqu’il évoqua sa situation de célébrité suivie quotidiennement par les paparazzis, j’eu un soupçon de peine à son égard. Avec mon passé, si j’aurais eu une notoriété digne de ce nom, j’aurais vite été placé aux affaires classées. Droguée suite à la mort de son fiancé, cela aurait fait une belle couverture. Je souris nerveusement au souvenir du défunt. Daryl avait été une partie intégrante de ma vie et aujourd’hui encore il hantait mes pensées quelques nuits. La danse m'avais sauvé la mise à maintes reprises et une fois de plus, elle me devait mon statut d'aujourd’hui. Remarquant qu’un silence s’était installé entre les deux, j'exerça une pression sur mon propre bras pour me reconnecter à la réalité. « Je vois tout à fait ou vous voulez en venir. La valse serait en effet un bon départ pour ensuite approfondir sur des pas plus engagés. » Je jeta un coup d'œil à ma montre. Il n’était pas nécessaire d’entreprendre un cours de maîtrise. « Je vous propose un cours de préparation. Les bases vous seront plus utiles que tout le reste. En temps normal je vous aurais dirigé vers le style américain mais je pense que l’international serait plus approprié. C’est une valse qu’il faut toujours danser en position rapprochée, ce qui limite le nombre de figures. Ce style de danse est beaucoup plus élégant et plus adapté à vos contextes. Le plus important dans la valse, c’est le pivot complet en 6 temps » . Je m’avançais un peu, accompagnant le geste à la parole : la main en l’air et l’autre qui lui faisait signe de se rapprocher. Le jeune homme se déplaça ,gêné, tout en se frottant les mains sur ses cuisses. Il semblait montrer un signe de faiblesse et j'appréciais secrètement de le voir comme ça.



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MessageSujet: Re: Everly&Dillon •• Shall we dance? Everly&Dillon •• Shall we dance? EmptyLun 20 Mai - 16:56



L’amour faisait faire que des conneries aux hommes. C’était reconnu et validé par tous les plus grands experts et je m’apprêtais à me ridiculiser pour les beaux yeux d’une femme qui devait certainement voir notre mariage comme l’occasion rêvée de pouvoir garder les onze enfants de sa sœur. Shaelynn était-elle sensible à mon charme ou me voyait-elle comme un moyen d’obtenir leur garde ? Après tout, elle devait se marier pour attester de sa bonne situation auprès du juge pour enfant, alors, quoi de mieux que d’épouser un milliardaire pour assurer un avenir à ces mouflets ? Cette sensation de n’être qu’un pantin pour cette femme me blessait plus que tout autre chose moi qui était connu pour avoir cure des opinions des autres. Je vivais ma vie point barre, tant pis si cela devait créer des envieux, des mécontents et que sais-je d’autres. Combien de fois depuis que j’avais été reconnu par mon père, m’avait-on montré du doigt ? Je ne préférais même pas le calculer sans compter les médias qui m’avaient taillé un costume sur mesure de Don Juan. Bon sur ce point-là, ce n’était pas faux. Je collectionnais les maitresses comme les costumes trois pièces et je ne m’en cachais pas. Avant mon mariage, je n’avais pas vécu comme un moine bien au contraire. Mon seul problème résidait dans le fait que je ne pouvais coucher deux fois avec une même femme. C’était une sorte de malédiction mais dès que je couchais avec une femme, elle perdait tout intérêt. Sauf Shaelynn. Dès que je la voyais, je n’avais qu’une seule et même envie : lui faire l’amour. Je voulais l’aimer, la rendre heureuse mais toutes mes tentatives échouaient malencontreusement. Il faut dire que je n’avais pas mon pareil pour ne baisser abaisser le masque d’homme froid et manipulateur que j’étais. Une protection pour ne pas montrer le vrai Dillon Wolf. « Ok par avance, je m’excuse pour vos pieds » grommelais-je vraiment pas sûr de mon coup. Je n’aimais pas particulièrement danser car j’avais toujours l’impression de me donner en spectacle mais bon, c’était toujours une bonne alternative pour m’occuper l’esprit et ainsi éviter de retoucher à un verre d’alcool. Une semaine de répit ! Cela s’annonçait bien pour une deuxième tentative à combattre mon alcoolisme. « Cela fait longtemps que vous enseignez la danse ? » demandais-je tout en exécutant les gestes qu’elle me demandait de faire. J’avais besoin de parler, d’évacuer ce stress pour ne pas me montrer désagréable. Cette femme était l’une des rares personnes qui pourraient sans doute m’aider dans la tâche ardue de conquérir Shaelynn Wolf. « Vous me paraissez jeune »



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MessageSujet: Re: Everly&Dillon •• Shall we dance? Everly&Dillon •• Shall we dance? EmptyLun 20 Mai - 21:14


Shall we dance?
DILLON & EVA


J’avais eu mes premiers élèves à l’âge de 22 ans. J’étais la cadette des professeurs et j’ai été la petite risée pendant un certain temps. Personne ne croyait en mes capacités. A vrai dire, j’avais du mal moi-même. Il faut dire qu’après les années incertaines que j’avais passé, il était difficile de montrer son bon côté. On me voyait comme la junkie qui retomberait bien vite dans la drogue après avoir eu un échec quelconque. On pariait sur mon état dans le réfectoire, prétextant que je n’étais qu’une « gamine » incapable. Je riais silencieusement mais aussi nerveusement. Je devais avouer que je n’étais pas sûre de moi et de mes forces. Tenir le coup me paraissait difficile après la mort de Daryl et la drogue avait été un refuge particulier mais efficace. Je me rappelle de ma rentrée, de mon premier cours. J’étais effrayée, mes jambes flageolaient et mon estomac était retourné. Je pensais avoir passé les deux heures les plus difficiles de ma vie. Heureusement pour moi , les jeunes avaient été exemplaires et à l’écoute. Ils avaient sûrement été briffés avant pour ne pas me contrarier. La direction avait accepté ma candidature plus par dépit que par envie. Il ne fallait pas oublier mon père qui avait le bras long et qui avait probablement aidé, même si il ne me l’avait jamais avoué. « Ca dépend de ce que vous entendez par jeune. J’enseigne la danse depuis bientôt 4 ans » . Il fallait connaitre toute mon enfance pour comprendre ma passion. Depuis ma tendre enfance, j’étais celle qui dansait à chaque spectacle d’école, à chaque fête de famille. Celle qui, au lieu de commander des poupées à Noël, demandait des tutus et des barres de danses. Mes parents riaient de la situation parfois mais ils finissaient par me dire qu’ils préféraient me voir aimer la danse que de détester la vie. « Et vous ? Homme d’affaire si jeune ? Vous avez plutôt bien réussi votre vie ». J’essayais de guider le plus naturellement le jeune homme qui semblait combler sa gêne par la parole. Ce n’était pas un mal.



Dernière édition par Everly Brown le Lun 27 Mai - 2:28, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Everly&Dillon •• Shall we dance? Everly&Dillon •• Shall we dance? EmptyJeu 23 Mai - 13:40

« Une vocation je présume ? » l’interrogeais-je en réponse à sa propre réplique sur le fait qu’elle n’enseignait la danse que depuis quatre ans. Elle me paraissait jeune mais je n’allais pas lui jeter la pierre. Après tout, j’avais appris mon métier sur le tard et quand on était motivé, la jeunesse n’était guère un obstacle. A son tour, Eva me fit la remarque sur mon âge et j’eu un sourire sans joie. « Je vois que vous n’êtes pas friande de la presse à scandale sinon vous connaitriez toute ma vie dans ses moindres détails. Pour faire simple, je suis ce qu’on appelle un bâtard. Mon père m’a reconnu qu’il y a très récemment après avoir appris mon existence. Je suis ce que l’on appelle dans le milieu social dans lequel j’évolue à présent : un parvenu. Pour beaucoup, je ne suis qu’un usurpateur, qu’un incompétent propulsé à la tête d’un empire parce que mon père a des soucis de santé. J’aime l’idée de leur faire taire en annonçant que le groupe Wolf ne fait que prospérer depuis que j’en suis à la tête » répondis-je avec une certaine suffisance. Pour beaucoup, ce serait un trait de narcissisme ou de prétention alors que je n’y voyais là qu’une simple fierté pour le parcours que j’avais parcouru depuis ma libération de prison. J’avais du tout apprendre en un rien de temps et je prenais plaisir à ce que je faisais, ne comptant jamais mes heures au bureau. C’est d’ailleurs cela qui m’avait permis de gagner le respect et l’admiration de mes employés. Pour les autres, je préférais n’inspirer que de la crainte et je savais très bien la provoquer chez les gens. Toutefois, j’étais dans un bon jour et je me plaisais à me dire que cette corvée d’apprendre à danser pouvait se révéler être intéressante. « Qu’est-ce qui vous a donné envie de danser plus que tout autre carrière ? » lui demandais-je curieux de découvrir cette personne. « Après tout, ce n’est pas un métier possédant beaucoup de débouchés voire même une voie peu sécurisante aux vues de la conjoncture économique actuelle » ajoutais-je pour préciser ma pensée. De nos jours, les jeunes se tournaient vers des métiers d’avenir et susceptibles d’embaucher. Professeur de danse était plutôt risqué comme choix mais pourquoi pas. Pour ma part, je n’avais jamais réellement réfléchit à mon avenir et je ne m’étais jamais imaginé qu’être un riche homme d’affaires puisse autant me plaire et me permettre de m’épanouir.

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MessageSujet: Re: Everly&Dillon •• Shall we dance? Everly&Dillon •• Shall we dance? EmptyDim 26 Mai - 23:28


Shall we dance?
DILLON & EVA


Je restais un peu étonnée qu’il essaie de tenir une conversation digne de ce nom. Au premier abord, j’étais pourtant persuadée que le cours aurait été pesant. Cependant, c’était légèrement agréable et je le remerciais d’essayer de faire disparaître la gêne qui flottait depuis notre rencontre. « Bien plus qu’un vocation. Quand on est passionnée, sa descend plus du rêve qu’autre chose ». C’était la première fois qu’on s’intéressait vraiment à ma carrière. Ma famille m’avait soutenue mais jamais au point de demander les détails. C’était pourtant tellement important pour moi de me confier sur mon travail. Tout était bien plus que je ne le laissais paraître. J’avais honte parfois de me laisser emporter par ma passion extrême pour la danse. Mon débit de parole était impressionnant et j’arrivais facilement à faire fuir les gens. « On va dire que j’évite la presse depuis quelques années. » Depuis la mort de Daryl, j’évitais tous les journaux. Je me rappelle encore les articles de première page qui parlait de l’accident mortel. Je ne supportais plus de voir les rumeurs qui mettaient plus bas que terre l’homme que j’aimais. Je me rappelle avoir lu que j’avais succombé aussi dans l’accident et que j’aurais aimé l’être vraiment. Ma tête commençait à tourner et mes pas à se brouiller. Je fus rappelée à l’ordre quand mes pieds s’embrouillèrent, presque à nous faire tomber. Sans perdre de temps, je relevai la tête, faisant face à mon partenaire « Je ne sais pas si je dois être désolée ou vous félicitez pour votre parcours. A vous de choisir quelle réponse vous conviens le mieux. Cependant, si je peux me permettre, vous pouvez vous venter tant que vous voulez. Un soupçon de narcissisme ne fait pas de mal surtout quand il est réel » dis-je dans un sourire timide. Ses questions étaient de plus en plus rapides et il semblait moins raide. Ses pas étaient plus légers, permettant des rotations beaucoup plus simples. « Ce qui m’a donné envie de danser ? La vie, tout simplement. Quand on passe par des périodes difficiles ou plus heureuses, on peut tout exprimer avec son corps. Je n’ai jamais vraiment réfléchi à la conjoncture. Je pense que faire ce qu’on aime dans la vie c’est déjà presque réussir. Si demain je dois quitter mon travail, je serais déçue, c’est sûr. Mais j’aurai eu cette chance avoir pu réaliser mon rêve. Et vous, vous ‘n’avez pas peur ? Les entreprises sont plutôt instables de nos jours. » Je sentais mes s yeux pétiller comme à leur habitude quand je parlais de mon métier. Je me sentais vraiment chanceuse d’exercer cette profession. « En temps normal, je vous aurais posé la question en retour mais vu que vous avez été quelque peu forcé, je vais la formuler autrement. Vous vous plaisez ? Je veux dire, aimer prouver aux autres que vous y arrivez c’est une chose mais aimer ce que l’on fait en est une autre » lâchais-je un peu gênée. Je ne pouvais concevoir le fait de faire quelque chose que je n’aimais pas et je trouvais intéressant de le savoir. « La danse n’a pas l’air d’être une grande passion pour vous. C’est vraiment juste les galas qui vous poussent à faire ça ? ». Encore une fois, ma curiosité avait pris le dessus. « Je suis désolé, c’est indiscret» lâchais-je d'une voix à peine audible.

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MessageSujet: Re: Everly&Dillon •• Shall we dance? Everly&Dillon •• Shall we dance? EmptyLun 27 Mai - 17:29

Cette me plaisait. Du moins dans le sens où sa personnalité, sa façon d’être semblait raccord avec celle des personnes que j’avais l’habitude de fréquenter en petits comités. Sous mes airs de trou du cul, d’enfoiré et de vantards, j’étais un homme comme tout le monde et je me dissimulais aux regards des autres non par pudeur mais simplement pour avoir la paix. Je n’étais pas aussi bling bling que j’aimais le montrer. Certes, j’appréciais la richesse comme tout le monde, j’en jouissais de tous ces avantages mais je savais apprécier les choses simples de la vie. Or, je n’aimais pas dévoiler ce côté-là de ma personnalité. « Vous avez tout à fait raison, j’ai toujours pensé que les personnes modestes sont les plus hypocrites, qu’en dites-vous ? Pour ma part, je suis fier du parcours que j’ai réalisé et je ne me rabaisserai pas en-dessous de mes réelles capacités pour faire plaisir à autrui » répondis-je pour ma part, sincèrement intéressé de connaitre son opinion sur la question. En fait, cette femme m’intriguait réellement. Dire que j’avais pensé m’ennuyer durant ces cours de danse, voilà que je prenais plaisir à converser avec cette inconnue. Je l’interrogeais donc sur sa vie, ses choix personnels et elle me retourna bien volontiers la question. « Je travaille dans le domaine du tourisme. Dans le monde dans lequel nous évoluons, il y a des plus en plus de personnes riches au détriment des plus pauvres. L’écart se creuse et mes clients aiment avoir toujours plus. Je leur vends du rêve et ne dit-on pas qu’il ne faut jamais cesser de rêver ? Plus sérieusement, je gère un groupe hôtelier à travers le monde et je touche du bois, le tourisme des hauts revenus se portent toujours aussi bien » et donc par conséquent, mon entreprise aussi, voilà ce qu’il fallait lire entre les lignes. Je n’aimais pas les vacances. J’avais besoin de bouger, de toujours être à droite et à gauche. Peut-être une conséquence de mon séjour en prison. Qui sait. « Et pour répondre à votre question oui, j’aime ce que je fais. Vous m’auriez posé cette question il y a quelques années, je vous aurais certainement ri au nez mais aujourd’hui, j’aime ce que je suis devenu et c’est un véritable plaisir que de brasser de l’argent à n’en plus finir » lâchais-je avec amusement. Je n’allais pas m’excuser d’être riche non plus ?! Ma jolie professeur de danse semblait une femme curieuse comme le laissaient entendre ses questions de plus en plus indiscrètes mais pour une fois, je me laissais aller à ce petit jeu. Si jamais cela venait aux oreilles de la presse, elle pouvait être assurée que sa vie deviendrait un enfer mais restons positif. « Je me suis marié il y a peu et je cherche à conquérir ma femme. Je me suis dit que l’emmener danser était une bonne façon. Voyez-vous, avant de la rencontre, j’étais un homme à femme et pour elle, je me suis rangé des voitures. Malheureusement, on ne peut pas dire que jusque-là mes tentatives aient porté leurs fruits. Des conseils à me donner ? »

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MessageSujet: Re: Everly&Dillon •• Shall we dance? Everly&Dillon •• Shall we dance? EmptyLun 27 Mai - 23:09


Shall we dance?
DILLON & EVA


Les minutes passaient plus rapidement que prévus. Je m’étais attendu à un cours passif et sans succès mais les évènements étaient plutôt encourageants. En plus de voir ses pas se stabiliser, l’homme semblait de plus en plus à l’aise dans sa façon de parler. Eva semblait ravie, bien qu’elle n’y était quasiment pour rien. Il semblait s’être fait à l’idée que quitte à perdre son temps, il valait mieux le faire en parlant. Le riche héritier était tombé sur la plus bavarde des professeurs de l’école. Etais-ce une chance ou pas ? Qu’importe, c’était déjà trop tard. Elle ne supportait pas les cours sans liens crée. Bien que timide, le contact humain avait une importance particulière à ses yeux. C’est aussi ce qu’elle appréciait dans la danse. Vous pouviez être une jeune femme ordinaire et vous retrouvez à danser avec un milliardaire. « Pour tout vous dire, j’ai du mal avec le narcissisme exagéré. Ou plutôt avec les personnes qui en abusent. Il y a deux sortes de modestie. Les sincères et celle qui ne cherche qu’à engendrer la pitié. Si tout le monde se donnait les moyens d’avoir le juste milieu, la société ne serait certainement pas la même. Ceci dit, c’est mon point de vue. Chacun sa façon de penser » avait-elle agrémenté d’un clin d’œil. S’il y avait bien une chose que la jeune danseuse détestait c’était le jugement infect des gens. A peine les yeux posés sur vous que votre vie était déjà toute tracée, de leur point de vue, bien évidemment. Ses débuts avaient été pour ainsi dire laborieux. Elle ne s’entendait avec aucun de ses collègues. Il fallait dire que la plupart était dotés d’une vision de la vie bien à eux. Issue d’une famille plutôt aisée, Eva était bien l’une des seules à ne pas en jouir. D’ailleurs, elle préférait cacher sa pauvre richesse au monde extérieur. Elle aimait être simple et elle s’était paradoxalement faite aux regards ingrats des gens depuis son passage au centre de désintoxication. La jeune femme se mit à sourire en écoutant son partenaire répondre. C’était rassurant. Il semblait être lui aussi curieux et Eva en fût soulagée. « Je vous souhaite que sa réussisse en tout cas. Bien que je n’en doute pas. Si vous avez été capable de remonter les chiffres d’affaire, je vous fais confiance pour la maintenir en équilibre. Le rêve se vend toujours au plus riche, n’est-ce pas ? » Il avait de l’argent et il s’en ventait un peu. C’était légitime et compréhensible. Chaque personne en manque souhaitait avoir une richesse quelconque. Elle avait un rêve d’enfant mis à part celui d’être chanteuse. Celui qu’elle pourrait assouvir avec son argent mais.. Ses rêves. Eva les avaient tous mis de côtés depuis quelques années. Daryl , la drogue , la maladie de sa mère puis..sa mort. L’homme avait répondu sans faire attention à l’indiscrétion de la brunette. Elle souffla de soulagement et souri à sa réponse. Il y avait donc une femme derrière cette histoire. « Des conseils ? Les femmes sont plutôt dures à cerner. Ceci dis ne la couver pas trop. Quand on connait le passé de son conjoint qui n’est pas merveilleux , il vaut mieux oublier ses manières. Sans vouloir vous offensez. Les tonnes de cadeaux vont la faire penser que vous avez quelque chose à vous faire pardonnez. La meilleure chose à faire est de rendre votre quotidien plus..agréable. Vous savez, partager des moments à deux intenses. Partir en balade, rester chez vous à regarder son film préféré. Lui montrer que vous voulez que sa marche tout simplement. Quitte à faire des concessions. » dit-elle en se raclant la gorge. L’amour l’avait déserté depuis longtemps et s’était ses simples souvenirs qui lui faisait dire tout ça. « Je suis persuadée que vous arriverez à la convaincre. Mais un conseil, ne la traiter pas comme votre entreprise. Les femmes ont horreur de ça. Ne jamais mélanger travail et vie privée, c’est bien connu. Vous ne lui avez pas dit pour les cours de danse ? Ce ne serait pas plus légitime de la prévenir plutôt qu’elle tombe sur vous en train de monter les marches d’une grande école ? » Elle savait que ses mots étaient déplacés mais elle n’avait trouvé que ça pour continuer la conversation. « Il y a une question que je me pose. Vous répondrez ou non. Vous avez même le droit de quitter la salle ou me faire renvoyer. Votre père. Il vous aide dans cette situation ? »

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MessageSujet: Re: Everly&Dillon •• Shall we dance? Everly&Dillon •• Shall we dance? EmptyMer 29 Mai - 14:06



Cette femme n’était pas bête ce qui la classait définitivement hors d’atteinte pour moi. Je ne sortais qu’avec des cruches –du moins c’était avant. Il faut dire que je ne recherchais dans ces moments-là que peu de la conversation. Tout ce qui m’intéressait, c’était l’assouvissement d’un plaisir charnel. Rien de bien intellectuel en soi. Enfin, cela ne servait plus à rien de me demander si oui ou non, fut-ce une époque, je lui aurais fait la cours pour la mettre dans mon lit puisque je n’y conduisais plus personne –pas même ma femme c’était pour dire. Non, crétin comme j’étais, je m’étais décidé à suivre les sacrements du mariage même si je ne me rappelais même plus les avoir prononcé. Bien sûr, je commençais à être légèrement en manque toutefois, je me refusais à coucher avec Shaelynn tant que je ne l’aurais pas séduite car dans ce mariage dirons-nous forcé par l’alcool, je ne voulais pas qu’elle accepte de partager ma couche uniquement par devoir conjugal. Je voulais plus d’elle. Bien plus. « Je ne suis pas dans la merde si je comprends bien vos explications. Je ne sais rien de ma femme. Je sais, cela parait comment dire assez particuliers mais si j’ai un conseil à vous donner : ne buvez jamais à Las Vegas ! Ne vous trompez pas, j’aime ma femme mais je n’ai jamais voulu l’épouser. Je voulais la mettre dans mon lit bien avant que je comprenne que j’avais des sentiments pour elle et désormais, je refuse de coucher avec elle parce que je veux qu’elle m’aime aussi. Oui, l’histoire est compliqué surtout quand on sait qu’elle a la garde de douze gosses » m’épanchais-je comme un crétin. Cette femme, je ne la connaissais pas et voilà que je lui déballais ma vie sans prendre de gants. Si cela se retrouvait demain dans la presse à scandales, je n’aurais que mes yeux pour pleurer et mes avocats pour la détruire. Œil pour œil, dent pour dent. « Non je ne lui ai pas dit pour les cours de danses car je pense qu’elle ne me croirait pas. J’ai une réputation qui est ce qu’elle est à savoir un homme à femme et si je lui parlais de cours de danse, elle s’imaginerait tout de suite que je vais retrouver ma maitresse » soupirais-je car ça aussi, il fallait que j’arrive à la convaincre qu’elle n’était pas uniquement un trophée de plus à mon tableau de chasse. Eva en profita pour me poser une question au sujet de mon père. « Vous voulez dire au sein de l’entreprise ou dans ma vie personnelle ? J’ai quartier libre concernant la gestion du groupe Wolf, il m’a appris tout ce que je devais apprendre. Concernant ma vie personnelle, il a tenté de me marier deux fois avant d’être ravi que j’ai trouvé une si délicieuse belle-fille et il n’attend qu’une chose, c’est que nous fassions un enfant ! Et vous, vos parents sont du genre sur votre dos ? » la questionnais-je à mon tour.




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MessageSujet: Re: Everly&Dillon •• Shall we dance? Everly&Dillon •• Shall we dance? EmptyLun 3 Juin - 0:45


Shall we dance?
DILLON & EVA


Un rire s’échappa de la bouche de la jeune femme. Il était rare lors d’un premier cours qu’un de ses élèves se lâche autant niveau langage. Ce n’était pas pour lui déplaire. Les gens avaient tendance à prendre de pincettes avec elle trouvant comme excuse son jeune âge. Il est vrai que rare était les jeunes professeurs mais de là à en tirer des conclusions hâtives … Elle était pourtant rodée contre beaucoup de choses. Pendant ses six mois en cure de désintoxication, elle avait vu des choses plus choquantes les unes que les autres. Elle n’en avait jamais fait part à personne mais ses souvenirs étaient aussi clairs que ceux d’aujourd’hui. « Sa semble être compliqué. Cependant, je ne connais pas un seul garçon qui se donnerait autant de mal pour conquérir une femme qu’il a déjà, en quelques sortes. » Elle pensait ce qu’elle disait. Il semblait avoir des principes bien à lui et respectueux. Cependant, elle pouvait comprendre la vision de cette femme. Daryl avait été un coureur de jupons lui aussi. « Vous savez, l’homme qui partageait ma vie était un peu comme vous. On le surnommait le Don Juan de Broadway. Chaque fois qu’on sortait ensemble, on croisait une de ses anciennes conquêtes. Pas facile de croire en sa fidélité. Et puis au fur et à mesure il a réussi à m’amadouer, si je puis dire. Je ne sais pas vraiment comment ça s’est passé mais c’est arrivé. Ne lâchez pas prise » lâchais-je avec conviction. Après réflexion, parler de Daryl me faisait du bien .Il était toujours présent malgré tout. Et je remarquais qu’au fil du temps, il faisait que le jeune milliardaire et moi avions des points en communs. « L’argent ne fait pas le bonheur » . C’est la phrase qui lui vint à l’esprit lorsqu’il évoqua tous les détails de sa vie. Elle pensa à ses collègues qui auraient sûrement déjà pris leur téléphone pour raconter tout ce qui était sorti de la bouche de l’homme. La confiance était rare de nos jour et s’était bien la seule chose sur laquelle elle pouvait se vanter. « Je pourrais demander à la direction de lui écrire une lettre si vous voulez. Et vous pourriez venir avec elle, sa vous permettrait de vous retrouver tous les deux Elle versait rapidement que nous ne sommes pas compatibles ». Cette dernière phrase avait engagé un fou rire entre les deux adultes. L’ambiance était totalement relâchée et ils semblaient tous les deux apprécier cette sorte de complicité inavouée. « Il semble faire la part des choses. Tant mieux pour vous si il vous laisse la liberté totale. Mes parents.. » Elle marqua un léger temps de pause, se délivrant de la poigne de son partenaire. Prétextant une envie furtive de boire, il fût de même « Mon père aime connaitre les moindres détails de ma vie. Il cherche toujours le moindre truc pour me reprendre. Ma mère.. elle ne se soucie pas de grand-chose. Sa maladie fait qu’elle préfère profiter de nous au lieu de nous chercher des poux » reprit-elle tout en reprenant en main son partenaire. Elle ne voulait pas montrer sa faiblesse face à cette situation. « Et sinon, vous habitez New-York depuis longtemps ? » ajouta-t-elle, incapable de trouver un autre sujet.

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MessageSujet: Re: Everly&Dillon •• Shall we dance? Everly&Dillon •• Shall we dance? EmptyMer 5 Juin - 15:09

« Se donner du mal, je crois que je ne suis surtout pas au bout de mes peines mais elle en vaut le coup. Sincèrement, je ne pensais pas être du genre à retomber amoureux ni même à me marier. Je me voyais finir ma vie comme mon père : célibataire et me trouver un héritier de trente ans à former un de ces quatre » plaisantais-je car j’éprouvais un profond respect pour mon père. Notre relation était relativement complexe mais je le respectais. Ce n’était pas évident pour lui de gérer un cas comme moi et pourtant, il me prenait comme j’étais et essayait de faire en sorte de créer un lien entre nous bien qu’il soit impossible de rattraper trente ans d’une vie. Cependant, le simple fait qu’il essaie, qu’il m’accepte alors que j’étais plus un handicap pour l’image de son empire qu’autre chose me donnait envie de me battre pour lui, de me surpasser. En quelque sorte, si j’avais bossé aussi durement pour en arriver là, pour gagner ce respect des autres, c’était pour lui. Pour lui montrer ma reconnaissance. « OK je ne lâcherai pas prise mais vous, vous avez réussi à retrouver l’amour ou vous êtes toujours à la recherche du grand amour ? » lui demandais-je avec une curiosité amusée. Elle me plaisait bien cette femme –pas dans le sens où je voulais coucher avec elle mais dans un sens largement plus amical. Le contact était facile et je me sentais suffisamment en confiance pour me confier à elle sans arrière-pensée. En temps normal, je n’avais pas ce genre de contact avec les femmes mise à part avec ma meilleure amie mais quelque chose me disait qu’elle et moi pourrions devenir amis. La conversation s’orienta une nouvelle fois sur nos familles et j’hochais la tête à ses propos avant de réfléchir à son autre question. Depuis combien de temps étais-je à New York. Bonne question. « Ma mère et moi sommes arrivés ici il y a vingt-ans mais je ne suis véritablement de retour que depuis une petite année » commençais-je par lui dire avant de me surprendre à ajouter « J’étais emprisonné dans le comté du Kent durant cinq ans donc on peut dire en soit, que je n’étais plus vraiment à New York et avant que vous le demandiez, je vous rassure, ce n’était pas pour meurtre ni viol » la charriais-je avant de lui retourner la question « Et vous, cela fait combien de temps que vous êtes dans la ville qui ne dort jamais ? »

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