Voilà que je voulais aller au restaurant afin de pouvoir me manger un morceau. J’avais réservé et donc, je désirais que tout se passe bien. Il était donc évident pour moi que je pourrais donc passer un bon moment. Afin de ne pas arriver en retard, je prenais donc le temps de sortir de mon bureau pour aller déjeuner. Ensuite, il y avait bien l’envie de me retrouver seule. Bien que je squatte chez ma sœur jumelle, j’avais le besoin de déjeuner seule afin de pouvoir me reprendre un peu plus. Ainsi, je me rendais compte que pour le moment tout allait de travers.

Ayant demandé au maître d’hôtel ma table, il me disait qu’il y avait un souci. Je l’entendais me dire que la table que j’avais un malheureux souci. Ils avaient mis deux personnes pour la même table. Les regardant furieusement, je patientais un moment, et je finissais par dire.

- « Donnez-moi ma table. Cela fait trois semaines que j’ai réservé. Il ne faut pas abuser. »

Je croisais les bras, et donc, je les regardais avec vraiment une mauvaise humeur. Tout en ayant pour habitude qu’on ne le prenne pas ce que j’avais demandé, je voyais donc le maître d’hôtel qui s’activait afin de me rendre ma table. Finissant par y aller, je voyais donc qu’on enlever le couvert de trop et tandis qu’on m’amenait la carte, je voyais un homme qui suivit du maître d’hôtel commençait à prendre place sur la table. Baissant la carte je disais alors furieusement.

- « Pas question ! Non, pas question ! C’est un restaurant où je ne reviendrais plus ! »

J'étais en train de savourer mon verre de vin, un grand Bordeaux de 2008, une excellente année, attablé à mon restaurant préféré.

Je vis soudain le maître d'hotel, que je connaissais bien, étant un fidèle client de ce restaurant, venir vers moi avec un air assez confus.
Il se tordait les mains nerveusement et je le regardais d'un air curieux, attendant qu'il me dise ce qui le préoccupait.

"M. Daniels, nous sommes vraiment désolé"Qu'allait-il m'annoncer ? Qu'ils n'avaient plus mon filet-mignon ? Alors là c'était un casus belli !

Il poursuivait toujours plus gêné.
"Voila nous avons eu un petit problème dans les réservations, nous sommes vraiment embêtés. Ca ne vous dérange pas qu'on installe quelqu'un votre table ?"

Dans un premier temps je fus soulagé, mon filet-mignon était sauf.

Mais bon l'idée de partager ma table avec quelqu'un n'était pas forcément agréable.
"Tu veux me mettre qui mon gros ?" J'avais pris l'habitude d'être assez familier avec le personnel de l'établissement dont la politesse cérémonieuse m'amusait.
Il faut dire également que j'en étais à mon cinquième verre et me sentais très à l'aise.
Le maître d'hôtel fit un geste las en direction du comptoir.
"Ouh la !" fis-je charmé par l'apparition qui frappa mon regard.
Une jeune femme en tailleur noir très sexy, avec courte jupette et bas résilles, était en train d'attendre, l'air passablement agacé.
J'étouffais un petit sifflement admiratif.

"Dis-donc c'est un sacré morceau que tu veux me servir. Allez amène-moi ça vite fait !"

Le maitre d'hotel paru soulagé, avec toutefois un reste d'inquiétude, sans doute inspiré par ma gaité suspecte.
"Je vous préviens monsieur, elle est un peu... agacée"

"T'inquiète pas mon gros, je gère"

J'étais enchanté par la perspective d'avoir ce canon à ma table.
La brune sensuelle fini par se diriger vers moi, son beau teint rougi par l'irritation.
Je rattrapai mon regard baladeur qui s'égarait entre ces belles cuisses si tentantes...
"Allez Mike, chiche qu'elle finit dans ton lit ce soir" me surpris-je à penser.

Je compris qu'il fallait tout de suite se distancer de l'objet de son courroux.

"Bonjour mademoiselle, je vous en prie asseyez-vous. Je suis vraiment désolé de vous imposer ma compagnie, le service de ce restaurant est tout simplement lamentable.
Puis-je vous offrir une coupe de Champagne pour essayer de vous faire oublier cet impair?"

Sans attendre sa réponse j'interpellai le maître d'hotel qui se tenait un peu à l'écart en espérant que la cliente allait s'apaiser.
"Dis mon gros, ramène moi voir une bouteille de ton meilleur Champagne avec deux coupes, et que ça saute !"
Il s'inclina "tout de suite monsieur, permettez-nous de vous l'offrir pour nous excuser"

"Ben j'espère bien !" m'exclamai-je.

Je me tournais vers la belle inconnue avec un grand sourire.
"J'avoue pour ma part que je suis charmé d'avoir la chance de déjeuner avec une aussi jolie femme que vous"

Assise sur ma chaise, je voyais donc le serveur venir avec un homme que je n’avais pas demandé du tout. Je ne disais rien en entendant donc mon interlocuteur dire que cela était vraiment lamentable que le restaurant agisse comme cela. Je me disais qu’il était assez amusant de ne pas répondre vu que finalement tout cela gâcher mon déjeuner. Je voyais donc qu’il était plus intéressant de semer la pagaille pour faire passer le tout.

- « Bonjour, je ne bois pas merci. Un verre d’eau s’il vous plait ? »

A la fin de ma phrase je m’étais donc tournée vers le serveur qui était revenu avec un verre que je ne désirais pas boire. Tandis que je le voyais donc décrépir sur place, je souriais tout en demandant.

- « Du Perrier si possible ? »

Le voyant encore plus mal à l’aise, je voyais donc que la situation allait le rendre dingue. Me tournant donc vers mon interlocuteur en face de moi, je disais alors simplement.

- « Nous n’avons pas élevé les cochons ensembles que je sache. »

Grossier, dragueur, il m’avait pris pour une tuile ou quoi ? Il fallait qu’il revoit sa technique de drague parce que là…..C’était plus une blague qu’autre chose. Tandis que je voyais donc le serveur revenir avec ma bouteille de Perrier, je lui souriais bien que l’envie de lui dire ses quatre vérités se bousculaient dans ma bouche.

- « Merci. »

Le voyant me servir de l’eau, je le voyais aussi me tendre la carte, je lui disais alors simplement. - « Comme d’habitude. » Il s’agissait du même serveur, et il connaissait mes habitudes. Il s’agissait d’un plat que j’appréciais énormément, et je savais que personne ne me fera changer d’avis. Le pavé de bœuf était un peu pour moi un plat que j’aimais. Il s’agissait d’une chose que je trouvais pleine de saveurs avec une salade tout allait pour le mieux. Lui rendant la carte, je le voyais qui était encore un peu surprit de me voir encore agacée. Mais bon, vu la situation, je ne risquais pas de me laisser démonter.

Regardant donc l’individu, je me demandais alors patiemment comment est-ce qu’il fallait donc que je fasse pour supporter cette personne. Mais bon, tandis que je l’entendais me poser une question, je lui répondais patiemment.

- « Je ne lui cris pas dessus, je lui informe que je prendrais la même chose que la dernière fois. Et je vois que nous n’avons pas la même éducation. Je ne me permets pas de tutoyer les serveurs, ou autres phrases déplacées. »

Donc tout en trouvant la réponse fort bien placée, je prenais donc mon verre d’eau, et je savais que je devais lui répondre pour l’autre question, sauf que pour l’instant, je n’en avais guère envie. Je ne tenais pas non plus à lui expliquer ma vie. Je ne le connaissais pas et j’avais déjà eu une petite idée qui ne me plaisait pas trop en fait. Tandis que je voyais donc le serveur revenir avec les entrées, je me poussais un peu pour qu’il puisse me déposer ma salade verte devant moi. Elle était assez bonne, et à vrai dire, je trouvais que le plat me convenait parfaitement. Prenant donc les couverts, je les disposais sur le côté. Donc tout en mettant ma serviette sur mes genoux, je commençais donc à manger mon entrée. Je me demandais bien si je pouvais donc alors trouver une solution à la réponse, je lui disais alors.

- « Et vous vous passez votre temps à vous comporter comme un goujat je suppose. »

Donc tout en me disant que je ne devrais pas me montrer ingrate, je trouvais juste que la situation dépassait les bornes. Tout simplement, je ne voulais pas qu’on me gêne lors de mon déjeuner. Donc…Il était fort possible que je me montre peu sociable.

- « Ah, il est vrai que les circonstances ne sont pas trop calmes. Mais, il ne faut pas se prendre la tête….Par contre, je n’apprécie pas du tout le fait qu’il n’est pas essayé de trouver une solution adéquate. »

Le voyant prendre le vin et me le montrer, je mangeais donc ma salade, je trouvais qu’elle était excellente, et je me demandais bien si ce déjeuner resterait donc dans cette optique sauf que vu la situation, je ne voyais pas vraiment quoi répondre. Mais bon, il fallait parfois prendre son mal en patience afin de trouver une solution qui me convenait. Je répondais alors patiemment.

- « Non merci, je ne bois pas de vin lorsque je travaille. »

Préférant l’eau, je partais du principe que lorsque l’on travaillait, il ne fallait pas se montre alcoolisé. Je n’allais pas risquer mon emploi juste parce que j’avais bu du vin. Donc tout en espérant que cela passe à mon interlocuteur, je voyais donc que je devais répondre à sa nouvelle question.

- « Hum, il est évident que les maths vous ont sans doute dit que les femmes sont comme des problèmes que l’on peut résoudre sauf que pour ma part, je ne tiens pas à être résolvé. »

Je n’appréciais pas vraiment ce clin d’œil et je n’aimais pas du tout que l’on me fasse une telle conversation. Mais bon, il fallait de tout dans ce monde, et je trouvais qu’il était normal de répondre malgré le peu de chance que je passe un déjeuner calme. Je savais donc que je ne répondrais pas à la question du goujat, et qu’il fallait alors que je réfléchisse à une porte de sortie.

Je ne suis pas spécialiste des maths mais d'économie
précisais-je à la jeune femme.

Puis avec un petit sourire narquois

en revanche vous-même n'êtes certainement pas spécialiste des lettres, sinon vous sauriez conjuguer correctement le verbe résoudre

Sa faute m'avait attendri. Derrière le masque de la femme forte et dynamique qui se la raconte, elle me faisait percevoir la petite fille timide qui a besoin de se faire dominer.

je décidais de reprendre le registre du personnage insolent et familier qui avait certainement plus de chance en définitive de faire succomber cette petite péronnelle.

"elle va l'avoir sa fessée" me dis-je en mon for intérieur.

Je pris la bouteille et la terminais d'un trait au goulot.
Puis sous la table je posais sans façon ma main sur la cuisse de la jeune femme et la fixant droit dans les yeux je lachais :

"Dis ma chérie, t'as besoin de te faire remettre les idées en place non ?
Allez termine vite fait ta gamelle et on se prend une chambre dans cet hotel. Tu vas voir je vais te faire ta fête comme on n'a jamais osé, tu vas adorer"

Et pour ne pas lui laisser le temps de refuser, je me redressais et interpellait avec force le majordome, beuglant dans tout le resto.

"et le mou du genou ! Rajoute-moi une chambre sur la note et amène les clés ! La demoiselle a un peu chaud aux fesses alors grouille-toi !"

Tétanisé par mon autorité, le majordome s’empressa de décrocher une clé à son tableau et me l’amena en pressant le pas.

« Je vous ai mis la 17 M. Daniels, c’est notre meilleure chambre vous verrez  »

Sans lui jeter un regard je pris la clé et fis un nouveau clin d’œil à la belle jeune femme.

« c’est bon ma puce ? T’as finis de brouter ta salade ? Allez magne-toi, tu vas bien te faire chevaucher maintenant »

- « Tout d’abord, j’ai dit que l’on peut résoudre, donc que l’on peut prendre, j’ai correctement conjugué le verbe. »

Tout en voyant donc l’interlocuteur me faire du rentre dedans, je prenais donc mon verre d’eau tout en savourant l’idée qui me venait en tête. Me levant de ma chaise, je prenais donc le verre d’eau que je lui balançais en pleine figure puis lui assignant un coup dans ses bijoux de familles, je lui disais dans le coin de l’oreille.

- « Petit un, je ne suis pas ta chérie, petit deux, il n’est pas question que je vous suive dans cette chambre, petit trois, vous allez devoir y aller molo si vous ne voulez pas qu’elles tombent de l’arbre. »

Le voyant se plier en deux, je me tournais vers le serveur, et je lui disais : - « Merci, pour le plat principal, il serait possible d’avoir un dobby bag ? Je paierais ma part, monsieur paiera la sienne. » Avoir un père militaire est assez utile dans le but d’apprendre à se défendre. Il ne fallait tout bonnement pas me gonfler. Me dirigeant vers l’entrée du restaurant, je sortais ma carte de crédit, et je voyais donc les gens offusqués de voir un homme rabaissé à essayer de faire passer la douleur. J’entendais alors le serveur me dire amusait par la situation.

- « Madame reviendra j’en suis certains. Le plat arrive bientôt. Est-ce que madame voudrez un taxi ? »

- « Non merci cela ira. Faites que le plat arrive vite je tiens à finir mon déjeuner dans ma tranquillité. »

Tandis qu’il appelait pour faire venir mon plat plus vite, je payais donc mon repas, et je voyais donc que l’homme s’était assis surprit par la réaction qui fut placée à sa juste mesure. Voyant mon plat arriver, je prenais donc le sachet en papier, et je partais donc pour retrouver mon bureau.




[Ps : je pense que nous avons finit notre rp.]