∞ Eden & Byron

« c'est pas un sourire ça
c'est une tête de con »

Le fait que Cissy soit partie seule ne m’enchanté pas vraiment. Je ne voulais pourtant pas être un de ses hommes qui collent leur femme pour un oui ou pour un non. Après tout après seulement quatre mois de relation on ne pouvait pas se permettre d’être sur le dos de l’un et de l’autre en permanence. Ce repas qui devait être des plus magiques, et quand bien même j’avais gardé ma douce à mes côtés pour la nuit, me laisser un goût amer dont je ne lui avais pas dit pour ne pas la perturber d’avantage. Je me doutais aussi que pour elle ça ne devait pas évident, à quoi bon en rajouter une couche. Son départ pour quelques jours annonçaient aussi que je pouvais refaire de mon appartement une vrai garçonnière, joué à la console, me faire un match de football américain, sans avoir une seconde maman derrière le dos. J’avais accompagné Cissy jusqu’à l’aéroport, la serrant tendrement dans mes bras, avant de l’embrasser une dernière fois sans connaitre vraiment sa date de retour. Tant qu’elle me revenait, tout irait bien. Un dernier signe de main, et je la voyais se faufiler dans la foule de gens qui était présent.
Je reprenais ma voiture pour rentrer chez moi, pour une fois que je pouvais me mettre à fond dans mon travail, mon père m’accordait quelques jours de congés pour trouver une façon de remonter mes scores à la NYSE. Autant dire que j’allais surtout en profiter pour me détendre, faire un peu de sport, tout ce qui pouvait m’occuper pour ne penser à rien essentiellement. Mangeant de façon totalement déséquilibré, je revenais d’une après midi de sport, et il ne me restait plus qu’à prendre une douche, et je recevais les amis pour une soirée de console, accompagnée de bons verres d’alcool.
Le plus dur était le lendemain, tout le monde était reparti et la lumière du soleil me gênait plus que de nature. Lunette de soleil sur le nez, ça me rappelait le bon vieux temps de la téléréalité où les lunettes de soleil étaient une base dans l’émission, et ne pas en avoir semblait bizarre. Bref, de nouveau passer sous la douche, tout ce que je voulais été un bon café, café que je n’avais d’autres choix que d’aller chercher, merci le stock de capsule vide. Je sautais dans le premier jean qui venait, tee-shirt blanc et lunette de soleil, je partais dans le centre de Manhattan, il y avait les meilleurs cafés dans cet endroit. J’allais dans l’un de mes cafés favoris et en ressorti avec un café à la saveur de caramel. Un délice que j’avais fait découvrir à ma douce aussi. En sortant, je croisais un visage assez doux, évidemment je ne me souvenais pas de toutes mes conquêtes, mais si je ne souvenais, s’était par agacement qu’elle n’ait pas cédé à mes charmes auparavant. « Salut, Eden si je me souviens bien. Ravi de te revoir. » dis-je avec un sourire égale à moi-même. Bizarrement, je sentais la jeune femme toujours aussi froide, mais pour une fois que je n’étais pas là pour un plan drague, pour faire d’elle mon jouet, elle allait bien finir par ce détendre quand même. Enfin bon soit, j’étais du genre à persister pour être sur d’avoir tout essayé avant de laisser tomber. « Que fais-tu donc de beau par ici ? » A travers mes lunettes de soleil, j’en profitais pour admirer discrètement la jeune femme, mais sans pour autant avoir d’arrière pensées. La plus belle à mes yeux restait Narcissa, ma Cissy. Normalement je ne pouvais pas être vu par la brune. S’il y avait bien une nana en ce monde que je ne pouvais conseiller à mes amis pour s’amuser le temps d’une nuit, c’était bien cette jeune femme. Si elle n’avait pas cédé à mes avances il y a quelques mois en arrière de ça, elle devait très certainement être attirée par les femmes, ou quelques choses dans le genre. Bref, peut être qu’en discutant avec j’en serais plus sur le pourquoi du comment.

∞ Eden & Byron

« c'est pas un sourire ça
c'est une tête de con »

Je ne m’attendais pas à ce que la jeune femme soit forcément tendre mais là, je devais avouer qu’elle était fatale. Finalement je ne comprenais pas plus que ça pourquoi je l’avais abordé mais quand même. Un peu de sourire n’était pas trop demandée je supposais, enfin là, ça relevait de la grosse supposition. Je comprenais assez rapidement pourquoi je n’avais jamais réussi à conclure avec elle. Vu le charme dont elle faisait preuve, il fallait du courage et beaucoup de boulot à un mec pour oser persister assez longtemps avec elle. Vu son entrain et sa bonne humeur, j’allais me jouer d’elle avant de lui dire qu’il n’était plus question de draguer qui que ce soit grâce à mon statut de couple. Je lui fis un grand sourire lors de ses accusations absolument pas justifiées. « Allez, soit pas négative comme ça, je viens rapporter un peu plus de soleil dans ta journée, tu ne vas pas te plaindre tout de même. » dis-je en retirant mes lunettes de soleil pour lui adresser un clin d’œil. Je repliais mes lunettes de soleil pour glisser une branche dans mon tee-shirt. Je prenais la chaise qui se trouvait juste en face d’elle. J’allais jouer la provocation jusqu’au bout avec elle, histoire qu’elle se sente un peu bizarre, pour pas dire conne, quand elle apprendrait qu’elle devrait essayer de connaitre les gens avant de juger. « Je peux ? » demandais-je comme un homme poli pour m’assoir en face d’elle, mais je ne lui laissais pas le temps de répondre que j’étais déjà assis en face d’elle. Je buvais tranquillement une gorgée de mon café, comme si tout était normal. Elle me demandait qui j’étais venu embobiner. Je regardais autour de moi, toujours avec le sourire. « Je ne sais pas encore, à part toi, je n’en trouve pas de vraiment jolie là. Quoi que, celle là à une bonne tête de naïve, ça devrait être facile avec elle. » Je montrais une brune assise quelques tables plus loin, loin d’être mineur au contraire, elle montrait des jolies formes, mais je m’en foutais royalement. « Pour le moment je préfère me concentrer sur toi. » J’attendais déjà avec impatience le visage de la jeune femme, qu’elle soit à la limite de l’insulte à mon égard. J’avais comme une envie de lever les yeux au ciel d’ailleurs, et histoire de ne pas me faire griller pour rien, je remettais mes lunettes de soleil. « Tu m’excuseras, ce n’est pas poli, mais tu m’éblouies tellement… » dis-je en remettant mes lunettes de soleil sur le nez. Je levais enfin les yeux au ciel. Premièrement, c’était déjà une très moche technique de drague, le premier mec qui draguerait vraiment comme ça, qu’on lui jette des pierres, des tomates, et tout ce qui passait sous la main. Deuxièmement, une bonne humeur comme celle d’Eden est un répulsif pour homme, alors bon.