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I was so confused as a little child [PV Lindsay]

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MessageSujet: I was so confused as a little child [PV Lindsay] I was so confused as a little child [PV Lindsay] EmptyMer 6 Fév - 2:10



Lindsay & Vitaly


J'avais beau savoir que ce n'était absolument pas une bonne idée du tout, je ne pouvais tout simplement pas m'en empêcher et faire machine arrière. J'étais, de toute façon, du genre à ne jamais revenir sur mes choix et décisions. C'était bien simple ... Quand j'avais une idée en tête, je la gardais et je mettais tout en oeuvre pour la mener à bien. Peu importe de quoi il s'agissait. Et pour ce coup ci, j'étais on ne peut plus conscient du fait que mon idée était franchement mauvaise. Pour ne pas dire, la pire idée du siècle. Et pourtant, maintenant que j'avais décidé que ça se passerait ainsi et pas autrement ... Eh bien je m'apprêtais à aller jusqu'au fond des choses. L'idée d'inviter Lindsay chez nous, pour passer le week-end, était donc bel et bien de moi. Je ne savais moi même pas ce qui m'était passé par la tête au juste. Tout ce que je savais, c'était qu'un beau jour, à l'heure du dîner, j'avais émis l'idée que la petite soeur de ma chère épouse, vienne passer un peu de temps avec nous. Elles s'étaient tenues éloignées l'une de l'autre, pendant bien trop longtemps selon moi. Il était donc maintenant temps de remédier à cela. C'était du moins les arguments que j'avais mis en avant, pour expliquer ma soudaine idée lumineuse. Serena n'avait évidemment rien suspecté. Comment aurait-elle pu se douter, de toute façon, du fait que son époux s'intéressait à sa soeur d'un peu trop près et pas de la meilleure des façons ? C'était évidemment impossible ! Lindsay était donc venue, comme prévu, le vendredi soir. J'avais pris sur moi pour ne rien laisser transparaître, alors que je réalisais que mon trouble n'avait absolument pas disparu. Tout au contraire, je me sentais même davantage attiré par elle, qu'auparavant encore. C'était à n'y rien comprendre ... Et tout à fait angoissant. Plus ça allait et plus il me semblait que je perdais le contrôle de mes sentiments. Une chose qui ne me plaisait aucunement et que je comptais bien mater, au moment propice. Mais ce n'était pas en l'ayant chez nous, que je parviendrais à cela. Finalement, mes envies étaient bien paradoxales. Quand elle n'était pas là, je voulais la voir. Et quand elle se trouvait au même endroit que moi, je souhaitais qu'elle disparaisse, pour que je puisse remettre un peu d'ordre dans mes pensées confuses.

Samedi, fin d'après-midi ... Après une journée tout à fait calme, durant laquelle j'étais parvenu à conserver mon sang froid et à accorder à la jeune femme, rien de plus qu'un intérêt poli, nous nous trouvions tous les trois en cuisine. Pendant que Serena s'afférait à préparer le repas. Non pas parce que j'étais le parfait macho qui ne mettait jamais la main à la pâte. Mais tout simplement parce que c'était son soir. Nous avions un planning pour savoir qui devait faire quoi et quel jour, auquel nous nous tenions. Même s'il était vrai que je passais très souvent mon tour, puisque j'avais la fâcheuse tendance à aimer rentrer tard du boulot. Une chose que Serena n'appréciait guère. Mais ce n'était pas une raison pour que je cesse cela pour autant. Là, je savais que j'agissais en parfait goujat. J'étais sans doute trop confiant, quant au fait que j'étais persuadé qu'elle ne me quitterait pas pour cela. Pourtant, il était vrai que je la négligeais. Sauf que notre couple avait toujours fonctionné ainsi. Elle était la très belle épouse, qui fait bon genre en soirée et qui représente tout ce que tout homme rêverait d'avoir dans ses bras et sa vie. C'était en grande partie pour ça que je l'avais épousé, trois ans plus tôt. Davantage pour cette raison là, que pour mes sentiments à son encontre. Ceux ci n'étaient arrivés que par la suite, au fil du temps. Alors qu'il avait suffit de quelques heures, pour que sa jeune soeur provoque un trouble chez moi, auquel je ne m'étais pas préparé. J'étais finalement très naïf quand il était question de sentiments. Et je l'avais toujours été. Parce que je ne croyais pas en l'amour passionnel et éternel. Et tout ce baratin. Le plus dérangeant dans toute cette situation ... C'était le fait de penser à tout cela, alors que le fruit de mes pensées, se trouvait dans la même pièce que moi ... Et que mon épouse. Epouse dont le téléphone ne tarda pas à sonner. Je pris donc le relais à la cuisine, pendant qu'elle même s'éloignait pour décrocher. Je mis un moment avant de me décider à me tourner à demi vers Lindsay, pour lui adresser la parole, un sourire amusé au coin des lèvres. « Je suppose que c'est le boulot ... Elle aime bien me reprocher de trop travailler, alors qu'elle même est souvent dérangée le week-end. » Plaisantai-je, avec un vague haussement d'épaules. J'étais excellent menteur et excellent comédien. Ce qui était important à l'instant présent. Faire comme si je n'avais jamais embrassé Lindsay, alors que je n'aurais pas du le faire, n'était pas tâche aisée. Pourtant, il me semblait que je m'en sortais plutôt pas mal ...

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MessageSujet: Re: I was so confused as a little child [PV Lindsay] I was so confused as a little child [PV Lindsay] EmptyMer 6 Fév - 15:27





Vitaly & Lindsay
“ I was so confused as a little child ”


Je ne sais pourquoi, j'avais accepté cette proposition. Ce n'était absolument pas logique, surtout venant d'une personne comme moi, c'est-à-dire réfléchie et raisonnable. Pourtant, en acceptant de passer le week-end chez Serena & Vitaly, je savais que je faisais sans doute une erreur. Ce n'était pas tant dans le fait de passer un week-end avec eux mais plutôt dans celui de passer deux jours aussi proche de Vitaly. Il peut se passer tellement de choses en deux jours... Nous avions déjà suffisamment dérapé la fois précédente, alors que nous avions simplement passé un bref moment ensemble. Alors accepter de passer deux jours en sa compagnie, c'était tout comme se jeter dans la gueule du loup. Heureusement, la logique voulait que Serena aussi soit là. Et en un sens, cela me rassurait. Les moments où Vitaly et moi pouvions nous retrouver seuls seraient en normalement rares, empêchant ainsi tout nouveau dérapage. D'ailleurs, je ne parvenais à chasser de mon esprit ce baiser échangé. Je ne savais pas ce qu'il signifiait pour lui. Était-ce déjà oublié ? Un simple moment d'égarement ? Ou quelque chose de plus important ? Quoi qu'il en soit, je culpabilisai vis à vis de Serena. Mais elle n'avait pas l'air de suspecter quoi que ce soit puisque ce fut elle qui me proposa de passer le week-end chez eux. Bien sûr, j'avais longuement hésité. D'une part par peur des retrouvailles avec Vitaly, mais aussi par peur de le mettre dans une situation délicate, pensant que l'idée venait de Serena. Et malgré tout, j'avais accepté. Sans doute parce que, malgré cette gêne et toutes ces hésitations, j'avais très envie de le revoir, sans même savoir la tournure que pourraient prendre les choses. De toutes façons, vu le contexte, il ne pourrait rien se passer d'autre. C'était largement prévisible. J'arrivai donc chez eux le vendredi soir, quelques heures après la fin des cours, le temps de passer chez moi récupérer quelques affaires pour le week-end. Affaires que je choisi soigneusement, cherchant à savoir ce qui me mettrait en valeur, ce qui lui plairait. Je savais pourtant que ce baiser n'était qu'une erreur et qu'il n'y aurait rien d'autre entre nous. C'était ce dont je me persuadai parce qu'il était marié et sans doute amoureux de Serena. Mais c'était bien plus fort que moi. Naissait en moi un désir. Celui de plaire ; de lui plaire. Comme si ce baiser était un signe, une confirmation que quelque chose était peut-être possible... Une fois chez eux, tout se passait à merveille. J'étais ravie de passer un peu de temps avec Serena. Il fallait bien dire qu'entre mes cours, son travail et la distance, on ne se voyait plus très souvent. Et puis, Vitaly était tout ce qu'il y avait de plus naturel. Il arrivait aisément à ne rien laisser paraître, comme si rien ne s'était passé. Et après tout, il avait peut-être raison. C'était un tout petit baiser, un petit moment de perdition. Rien d'important, n'est-ce pas ? C'était ce dont j'essayai tant bien que mal de me persuader, en vain. Le revoir, surtout après ce léger dérapage, n'arrangeait en rien la situation. Et j'étais sûre d'une chose, l'attirance que j'éprouvais envers lui n'avait fait que se renforcer.

La journée du samedi se déroula très bien. Je craignais que les retrouvailles avec Vitaly soient tendues voire embarrassantes. Heureusement, l'un comme l'autre, nous sommes comporté comme si de rien n'était. J'avais l'impression que nous étions revenu au point de départ. Le rapprochement, ne serait-ce qu'amical, qui s'était opéré la fois précédente avait l'air d'avoir disparu et les seuls échanges que nous avions étaient basés sur des banalités. Enfin, c'était peut-être mieux ainsi... Et puis, si j'étais ici, ce n'était pas pour Vitaly mais bien pour Serena, pour passer du temps avec elle. Le reste ne devait être que secondaire...Nous étions donc tous les trois dans la cuisine, je mettais la table tandis que Serena préparait le repas, lorsque son portable sonna. Elle s'éclipsa donc pour répondre à l'appel et Vitaly prit sa place derrière les fourneaux. Au moins, il cuisinait. Ce n'était pas le macho de première qui laissait tout faire à sa femme. J'avais déjà eu vent de cela, comme de nombreuses autres qualités d'ailleurs, par Serena. « Je suppose que c'est le boulot ... Elle aime bien me reprocher de trop travailler, alors qu'elle même est souvent dérangée le week-end. » Il travaillait trop, passait son temps au travail. Ça, je le savait. Serena m'en avait déjà parlé, sans vraiment rentrer dans les détails tout de même. J'affichai alors un léger sourire à cette remarque, où je reconnaissais très bien ma sœur. Elle avait toujours été plutôt bosseuse mais également du genre à reprocher aux autres des défauts qu'elle-même avait. « Ça m'étonne pas vraiment... C'est tout elle ça ! » répondis-je en plaisantant. Une fois la table mise, je me tournai vers lui en jetant un coup d'oeil au repas. « Tu veux un coup de main ? » Je n'étais peut-être pas une grande cuisinière mais je savais me débrouiller. Il était donc naturel que je vienne en aide à mon beau-frère s'il en avait besoin.






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MessageSujet: Re: I was so confused as a little child [PV Lindsay] I was so confused as a little child [PV Lindsay] EmptyMar 12 Fév - 1:12



Lindsay & Vitaly


Pour sûr, j'appréciais toujours autant la compagnie de Lindsay. Mais cette fois ci, parce que sa soeur qui était mon épouse était dans les parages, et pour un tas d'autres raisons, je prenais garde à bien le cacher. Je m'étais un peu trop laissé aller, quand je l'avais embrassé pour la première fois. Un baiser qui n'aurait jamais du se produire et que je regrettais maintenant. Enfin non ... La vérité, c'était que je regrettais le fait de ne pas avoir de réel regret face à ce baiser. Parce que je l'avais ardemment désiré -sans quoi je ne l'aurais pas engagé- et parce que je l'avais bel et bien apprécié. Quand bien même c'était une mineure en face d'elle et quand bien même elle était la petite soeur de ma femme. Celle que j'avais épousé trois ans plus tôt et que j'aimais toujours. Du moins, je pensais l'aimer. Et je ne voyais pas de raison de me poser la question de savoir si c'était bel et bien le cas ou non, puisque ça me semblait évident que ça l'était. Je n'étais pas marié avec elle sans raison. Bref, dans le fond, peu importait les sentiments que j'avais ou non pour mon épouse. Même si je n'étais pas ou plus amoureux d'elle, je n'étais aucunement en droit de faire quoi que ce soit avec sa soeur. Ne serait-ce que parce qu'elle était mineure. Et c'était bien pour ça que je m'en voulais autant pour ce baiser volé. Même si elle avait répondu, je savais qu'elle devait être elle même très surprise par cela, encore maintenant; Sans doute m'en voulait-elle même terriblement, pour ce que j'en savais ... Ce n'était pas comme si j'avais pris le temps de lui demander ce qu'il en était de son côté, ce qu'elle pensait, ce qu'elle ressentait et si elle avait envie de me tuer ou envie de recommencer cette charmante petite expérience. Depuis qu'elle était chez nous, je ne lui avais pas parlé pour une autre raison que par pure courtoisie. Sans doute s'en était-elle rendue compte. Et peut-être qu'elle ne comprenait pas vraiment ou m'en voulait. Ou bien elle était assez intelligente pour comprendre que je regrettais plus ou moins notre faux pas. Je voulais penser qu'elle comprenait ... Je ne tenais pas à lui expliquer par A plus B, pourquoi il ne le fallait pas ... Mais j'étais certain qu'elle se doutait parfaitement, elle même, que notre situation devait s'arranger au plus vite. Et que la petite scène que nous avions joué dans sa salle à manger, ne devait pas se reproduire. Et elle ne se reproduirait pas, pour sûr ! Je m'y engageais en tout personnellement. J'étais l'adulte au finale. C'était donc à moi de me montrer un tant soit peu responsable. Jusqu'au moment où nous nous retrouvâmes tous les trois dans la cuisine, il me semblait que je m'en sortais vraiment bien et que le week-end finirait sur une bonne note, sans accroche, sans sous entendu, sans le moindre petit dérapage, parole incontrôlée ou regard trop appuyé. Je m'en sortais comme un chef.

Et de son côté, c'était également comme s'il ne s'était jamais rien passé entre elle et moi. En tout cas, je ne prenais pas assez le temps de la regarder quand elle même posait le regard sur moi, pour penser le contraire en le constatant par mes propres moyens dans son regard. J'avais instauré une certaine distance entre nous et je m'y tenais avec une réelle et grande application. Elle en faisait de même. Et finalement, malgré la frustration que je ressentais malgré toute la bonne volonté que j'y mettais, c'était tant mieux. Ca rendait la tentation un tant soit peu moins grande. Je lui en étais même infiniment reconnaissant pour cela. Malheureusement, ma bonne volonté semblait être sur le point d'être un peu testée, puisque le téléphone de Serena sonna, l'éloignant ainsi de nous. Je me détournai presque aussitôt de Lindsay et m'en éloignai, pour aller continuer du côté du four, quant à la préparation du repas. Je tenais surtout à m'occuper pour ne pas m'intéresser de trop près à la jeune personne qui se trouvait ici même. Malgré tout, je ne voulais pas qu'un quelconque malaise s'installe entre nous. Raison pour laquelle je mentionnai le coup de fil, en remarquant que c'était sans doute son boulot. Elle qui me reprochait de trop travailler ... C'était un peu l'hôpital se foutant de la charité, puisqu'elle n'était pas bien mieux dans son genre. « Ça m'étonne pas vraiment... C'est tout elle ça ! » J'eus un franc sourire à sa réponse qui était tout à fait normale et pas du tout celle d'une personne qui luttait pour ne pas commettre un meurtre. Elle ne m'en voulait donc pas tant que ça et ne profitait pas du fait que nous soyons seuls tous les deux, pour se venger de moi et de ce baiser que je lui avais donné. « Ce qu'elle ne dit pas, c'est qu'elle est encore plus accro au boulot que moi ! » Plaisantai-je, bien conscient du fait que c'était tout bonnement impossible en réalité. Puis, du coin de l'oeil, je l'observai mettre la table, alors que je continuais de m'occuper du repas qui cuisait toujours. Quand elle se tourna dans ma direction, je me détournai moi même presque aussitôt, pour éviter qu'elle ne s'imagine que je m'étais perdu dans sa contemplation. Parce que ce n'était aucunement le cas ! Du moins, pas à cet instant là précisément ... « Tu veux un coup de main ? » J'hésitai durant de longues secondes. J'avais envie d'accepter parce qu'elle proposait simplement et gentiment son aide. Mais le fait était que nous allions nous retrouver très proches l'un de l'autre, si elle venait m'aider de ce côté là de la cuisine. Mais en sachant que Serena était dans les parages, il était certain que je ne craquerais pas ni ne ferais quoi que ce soit que je ne devrais pas faire. Alors la laisser venir près de moi n'aurait rien de mal finalement ... « Si tu veux t'occuper d'éplucher et couper les légumes ... » Proposai-je en posant la planche à découper, un couteau et les légumes, sur le plan de travail à côté de moi.

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MessageSujet: Re: I was so confused as a little child [PV Lindsay] I was so confused as a little child [PV Lindsay] EmptyVen 15 Fév - 18:38





Vitaly & Lindsay
“ I was so confused as a little child ”


Rien n'avait changé. J'étais toujours aussi attirée par Vitaly. J'espérais que tout cela disparaîtrait après avoir échangé ce fameux baiser mais il n'en fut rien. Le pire dans tout cela était peut-être que je ne regrettai pas tellement pas ce baiser. Pourtant, ce serait le minimum. J'avais tout de même embrassé le mari de ma sœur. J'étais mal à l'aise vis à vis d'elle, malgré le fait qu'elle ne savait et n'avait l'air de se douter de rien mais pour rien au monde je n'aurais voulu effacer ce moment, que j'avais tant espéré et tant apprécié. Pourtant, c'était mal, je le savais très bien. J'avais embrassé un homme marié, c'était déjà trop. Puis il était marié à ma sœur, ce qui était encore pire. Il avait également le double de mon âge... Bref, il n'y avait aucun doute à avoir, ce baiser était une erreur. Et c'était sans doute le premier et le dernier qu'il y aurait entre nous. Nous n'en avions d'ailleurs jamais reparlé. Je ne savais pas s'il regrettait ou au contraire, s'il avait aussi apprécié ce moment, ce qu'il pouvait ressentir, etc.. Et d'un côté, même si j'avais envie de savoir, de mettre les choses au clair, je me voyais mal remettre ça sur le tapis. D'une part, avec Serena dans les parages, c'était hors de question. D'autre part, nous faisions comme si de rien n'était et tout fonctionnait ainsi. Reparler de ce baiser volé risquait de rendre l'ambiance un peu plus tendue et créer un nouveau malaise. J'avais peur de le mettre dans une situation délicate, qu'il soit un peu gêné. Alors je n'évoquais pas le sujet. C'était peut-être mieux ainsi. Oublier et faire comme si de rien n'était. Quoi qu'il en soit, depuis que j'étais chez eux, nous ne nous étions parlé que pour les banalités. J'étais moi-même un peu gênée et n'osai pas vraiment aller vers lui. Je supposais qu'il était aussi mal que moi, qu'il regrettait ce baiser. En tout cas, jusqu'à présent tout se passait très bien. J'espérais d'ailleurs que cela continue sur cette lancée. La situation devait absolument changer et redevenir tout à fait normale. Et j'étais persuadée qu'il était du même avis. Du peu que je le connaissais, il semblait être un homme censé et réfléchi. Il était donc sans doute conscient que tout cela n'avait pas lieu d'être.

Nous maintenions donc une certaine distance pour éviter tout problème. Comme c'était le cas avant ce fameux baiser. C'était quelque peu décevant d'être revenu à la situation de départ. J'avais réellement apprécié discuter avec lui la dernière fois et le découvrir ainsi un peu plus. Sans parler du baiser, nous nous étions rapprochés et je regrettait que cela ait dérapé. A cause de ce dérapage, nous étions de nouveau en train de nous éloigner, cette fois-ci pour nous protéger. Alors que nous étions tous les trois dans la cuisine, Serena dut s'éloigner pour répondre au téléphone, nous laissant seuls. Il se dirigea immédiatement vers les fourneaux pour prendre le relais de son épouse. Heureusement, avant qu'un quelconque silence trop pesant ne s'installe, il évoqua le coup de fil et le fait que Serena accordait beaucoup d'importance à son travail. « Ce qu'elle ne dit pas, c'est qu'elle est encore plus accro au boulot que moi ! » Je laissai échapper un bref rire à cette remarque. Je me doutais bien qu'il plaisantait puisque Serena avait déjà mentionné le fait qu'il accordait beaucoup d'importance à son travail. Trop, même. Elle s'en plaignait parfois et je n'en doutais pas. Il suffisait de l'entendre parler de son travail pour comprendre qu'il aimait vraiment ce qu'il faisait. J'étais également rassurée de voir qu'il ne m'en voulait pas pour le baiser de la dernière fois et même, qu'il se comportait tout à fait normalement. Je craignais qu'il ne m'ignore, préférant éviter tout contact. Heureusement, il était un peu plus intelligent que ça. Je me proposai alors pour l'aider. Je n'espérais par là aucun rapprochement, je cherchai juste à l'aider. Parce que je me voyais mal rester sans rien faire à le regarder préparer le repas... « Si tu veux t'occuper d'éplucher et couper les légumes ... » Je souris en finissant de préparer la table. « Oui, pas de soucis... » Je me dirigeai donc vers le plan de travail à côté de Vitaly pour y éplucher et couper les légumes comme demandé. Je commençai à éplucher silencieusement les légumes tout en évitant de me rapprocher de lui ou même de le fixer trop longuement. Il fallait vraiment éviter toute situation ambiguë, pouvant porter à confusion. Je ne savais pas vraiment quoi dire, même si je n'avais pas envie de laisser s'installer un silence entre nous. Il fallait bien l'avouer, j'étais encore assez gênée de me retrouver seule avec lui après l'avoir embrassé. Tout en continuant de m'occuper des légumes, j'entendais doucement Serena se rapprocher, arrivant visiblement sur la fin de la conversation téléphonique.



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MessageSujet: Re: I was so confused as a little child [PV Lindsay] I was so confused as a little child [PV Lindsay] EmptyLun 25 Fév - 20:50



Lindsay & Vitaly


Faire comme si de rien n'était ... Comme si tout allait pour le mieux, dans le meilleur des mondes. Il me semblait évident, que c'était la meilleure chose que nous puissions faire tous les deux, Lindsay et moi même. Parce qu'en tant qu'homme marié, je n'aurais jamais du me laisser aller à l'embrasser comme je l'avais fais. Parce qu'en tant que trentenaire alors qu'elle même était mineure, j'aurais du me montrer davantage responsable et lui faire comprendre que ça ne se faisait pas et que ça n'aurait jamais du avoir lieu. Mais je n'avais rien fais de tout ça. Je l'avais embrassé. Je ne regrettais rien du tout ... Et maintenant je faisais mine de rien. Parce qu'il me semblait que c'était là la meilleure chose à faire finalement. Comme s'il ne s'était rien passé. Comme si ce baiser n'avait jamais eut lieu ou n'avait pas eut le moindre sens pour moi. Alors que, d'une certaine façon, il en avait bel et bien un. Il était la preuve d'une certaine alchimie entre nous deux. Chose que je ne pensais pas avoir déjà ressenti, avec celle qui était pourtant mon épouse. Sans doute un minimum tout de même ... Mais jamais rien d'aussi fort. Et c'était là une raison de plus, d'être gêné par ce baiser que nous avions échangé. Parce qu'il avait été trop puissant, trop fort, avait eut un sens qu'il n'aurait jamais du avoir. Bref ... C'était un baiser que j'étais bien incapable d'oublier, quand bien même je ferais tout pour cela. Et je ne voulais même pas faire l'effort de l'oublier ... parce que je ne l'avais que trop aimé. Embrasser Lindsay était à la fois une erreur ... et ma plus belle décision, depuis bien longtemps maintenant. Bref ... je n'aurais pas du mais je ne regrettais pas. Je n'aurais pas du, mais j'avais sérieusement apprécié cet échange encore trop bref à mon goût. Etait-ce dans l'espoir de réitérer cela, que j'avais fais en sorte que la jeune femme vienne passer un week-end avec nous ? Ou pour me prouver que j'étais suffisamment fort et maître de mes envies pour me retenir ? Peut-être un peu des deux dans le fond ... Bref, peu importait la véritable raison ... Je doutais qu'elle puisse être acceptable. Rien n'était acceptable dans toute cette situation dans laquelle nous nous étions mis tous les deux. Situation dangereuse qui ne l'était que plus encore, alors que nous nous trouvions tous les deux sous le même toit. Mon toit. Si j'avais espéré ne pas me retrouver seul, pas même une minute, avec Lindsay, j'en eus pour mes frais. En effet, alors que nous étions tous les trois dans la cuisine et que Serena préparait le dîner, celle-ci reçut un coup de fil. Contrainte de quitter la pièce pour répondre, elle nous laissa seuls tous les deux.

Parce qu'il fallait parler, maintenir un peu la conversation, je plaisantai sur le fait que la soeur aînée de Lindsay, était une acharnée de boulot qui affirmait que j'étais le pire de tous. C'était à peu près à égalité selon moi ... Ou bien j'étais pire ... Oui, ce devait être cela. J'eus un sourire en coin, au son du rire sincère de la jeune femme qui se trouvait désormais dans mon dos. J'aimais son rire. Clair, doux, mélodieux, sincère. Rien de forcé. J'aimais ça ... J'aurais pu me mettre à faire le pitre, là, à l'instant T, rien que pour l'entendre rire de nouveau. Mais ça aurait semblé suspect. Alors je ne fis rien de tout ça et me contentai de cuisiner en retrouvant totalement le silence. Jusqu'à ce qu'elle me propose d'apporter son aide pour la préparation du repas, et que j'accepte sans faire de chichi. Ainsi, elle me rejoignis et je plaçai tout ce dont elle avait besoin, sur le plan de travail juste à côté de moi. Parce que c'était beaucoup plus pratique. Et non pas pour amorcer un quelconque nouveau rapprochement entre nous deux. Ce serait sacrément culotté tout de même, compte tenu du fait que mon épouse qui était également sa soeur, se trouvait à quelques mètres de nous. Une fois mais pas deux. C'était tout du moins ce dont je tentais de me convaincre. J'étais plus fort que ça, non ? « Oui, pas de soucis... » Je souris et la regardai prendre place et commencer à éplucher et couper les légumes. Je du me rappeler à l'ordre, quand je réalisai que je la contemplais avec un peu trop d'insistance. Raison pour laquelle je détournais le regard et reprenais là où je m'étais arrêté. Un moment plus tard, alors que j'étais totalement perdu dans mes pensées, j'entendis les pas de Serena qui se rapprochait de nous et sa voix qui disait au revoir à son interlocuteur. L'instant d'après, elle nous rejoignait et se collait légèrement à moi. « Je suis vraiment désolée ... Mais il va falloir que j'y aille. Je n'ai aucune idée de pour combien de temps je vais en avoir. Alors mangez sans moi ! » Et sans attendre de réponse de ma part, elle s'éloigna en toute hâte. Stupéfait, je pivotai pour la suivre du regard, réprimant une remarque acerbe. Pour filer comme une voleuse, de cette façon, c'était qu'elle était consciente de combien ça pouvait m'irriter qu'elle déserte et nous laisse seuls, sa soeur et moi. Bientôt, la porte claqua derrière elle. Et une fois que je fus parvenu à desserrer mes mâchoires, je tournai le regard vers Lindsay. « Je crois qu'on a été abandonnés ... » Marmonnai-je doucement.

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MessageSujet: Re: I was so confused as a little child [PV Lindsay] I was so confused as a little child [PV Lindsay] EmptyMar 26 Fév - 13:46





Vitaly & Lindsay
“ I was so confused as a little child ”


Faire comme si de rien n’était, comme si tout était normal… J’en avais désormais l’habitude. Sans doute parce que c’était ce que je faisais dès que j’étais en présence de Vitaly et ce depuis cinq longues années. Cinq ans durant lesquels j’avais tenté de masquer mon attirance pour lui, espérant qu’elle finirait par disparaître parce qu’au fond, elle n’avait absolument pas lieue d’être. Je ne m’étais, jusqu’à présent, jamais fait d’illusion là dessus. Il était marié, qui plus est à ma sœur, et je n’étais qu’une gamine pour lui. Si j’avais rêvé d’un rapprochement entre nous, voire d’une aventure, cela restait un rêve, un fantasme que je savais impossible. Enfin, que je croyais impossible. Jusqu’à cette fameuse après midi, où nous nous étions retrouvés seuls et avions échangé un baiser. Un simple petit baiser, qui certes, était une erreur, mais qui témoignait d’un fait indéniable; notre relation n’avait rien de banal et devenait même malsaine. Alors, nous faisions l’un comme l’autre semblant de rien, comme si tout était normal et qu’il ne s’était jamais rien passé. C’était sans doute la meilleure solution. D’une part parce que Serena était dans les parages, d’autre part parce qu’évoquer ce moment - si parfait fut-il - risquait de rendre les choses encore plus complexes, voire dangereuses et de nous pousser à recommencer. Recommencer, d’ailleurs, c’était quelque chose dont j’avais envie. Entremêler nos lèvres, encore une fois… Quand bien même je ne regrettais pas ce baiser, je m’en voulais vis à vis de Serena. Et j’avais pourtant l’irrépressible envie de recommencer, encore et encore. Mais je ne le ferais pas. Parce que je n’en avais pas le droit. Nous ne devions pas, nous ne pouvions pas. Et malgré tout, je prenais le risque d’un nouveau dérapage en venant passer le week end ici. Risque très infime, certes, puisque Serena serait - en théorie - présente, évitant ainsi toute situation délicate, mais risque quand même. Quoi qu’il en soit, j’avais accepté et j’étais chez eux. Pas question de faire machine arrière désormais. Ce serait suspect et surtout injustifié. Je savais que ce baiser était un moment d’égarement et rien d’autre, et qu’il n’avait aucune raison de se reproduire. Puis qu’il s’agisse de Vitaly ou de moi-même, nous étions suffisamment réfléchis, maître de nous-même pour éviter un quelconque dérapage.

La pression monta d’un cran lorsque Serena du s’absenter pour répondre au téléphone, nous laissant seuls. Seuls sans l’être totalement non plus puisqu’elle était simplement dans la pièce à côté. Avant qu’un silence trop lourd ne s’installe, il plaisanta sur le fait que Serena donnait beaucoup d’importance à son travail, mais qu’elle reprochait cette attitude à son mari. Il était vrai que le trentenaire avait l’air d’aimer et de passer beaucoup de temps au travail, du moins, d’après les dires de ma sœur. Mais je connaissais suffisamment ma sœur pour savoir qu’elle aussi était une acharnée côté travail et que, si elle n’était pas la pire des deux, elle n’était pas très loin derrière son mari. Je laissai donc échapper un bref rire à ces remarques avant de me proposer pour l’aider. Même si tout se passait bien pour le moment, j’étais un peu mal à l’aise d’être seule avec lui et m’occuper serait sans doute une bonne solution pour éviter que je repense à tout cela. Et puis, je n’étais pas du genre à laisser les autres tout faire en les regardant. Je vins donc à ses côtés, sans aucune intentions douteuses, bien sûr, simplement car le plan de travail ainsi que ce dont j’avais besoin pour l’aider dans la préparation du repas se trouvaient là. Je me mis silencieusement au travail, cherchant désespérément un sujet de conversation, quelque chose à dire pour éviter ce blanc qui s’installait de nouveau. Heureusement, Serena fit son retour parmi nous. Alors qu’elle venait de dire au revoir à son interlocuteur, elle nous rejoint, se collant légèrement à Vitaly. Je me tournai vers elle, essayant de masquer la peine que provoquait la vision de ce rapprochement. « Je suis vraiment désolée ... Mais il va falloir que j'y aille. Je n'ai aucune idée de pour combien de temps je vais en avoir. Alors mangez sans moi ! »
Elle s’eclipsa sans attendre, sans doute consciente que son départ n’était pas le bienvenu. Et ce n’était rien de le dire. Nous allions nous retrouver seuls, vraiment seuls cette fois-ci. Et ce, pour une durée encore indéterminée. J’aurais pu être heureuse de me savoir désormais seule avec lui mais ce n’était pas le cas. J’étais plutôt inquiète, inquiète de la tournure qu’allaient prendre les choses. « Je crois qu'on a été abandonnés ... » Baissant le regard, je fixai le sol en acquiesçant. « Je crois aussi… » murmurai-je pensive, et redoutant la suite. J’envisageai de rentrer chez moi, de repartir pour éviter tout soucis mais cela ne se faisait pas, d’autant plus qu’ils avaient prévu que je mange avec eux, tout était prêt. M’enfuir - tout comme ma sœur venait de le faire - à ce moment là ne serait sans doute pas une bonne idée.  « Ça lui arrive souvent de partir comme ça ? » demandai-je finalement.



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MessageSujet: Re: I was so confused as a little child [PV Lindsay] I was so confused as a little child [PV Lindsay] EmptyMer 27 Fév - 21:53



Lindsay & Vitaly


Sans doute était-il plus que temps, que je fasse l'effort d'arranger la situation ambiguë qui s'était installée entre Lindsay et moi même. Puisque de nous deux, c'était moi l'adulte, j'étais supposé être celui qui ferait ça. Oui mais voilà ... Entre ce qu'il fallait faire et ce que j'étais capable de faire, il y avait quand même un sacré pas. Et je savais que je ne me sentais pas encore prêt à mentionner le baiser que nous avions échangé, avec la jeune femme. Parce qu'il était encore trop ancré dans ma mémoire, pour principale raison. La suivante était que je ne parvenais pas à regretter ce baiser pourtant trop intime et vraiment mal venu. N'étais-je pas supposé éprouver un minimum de regret ? Oui, bien sûr que oui ... Et pourtant, ce n'était que de la gêne que je ressentais à l'instant présent, alors qu'elle se trouvait non loin de moi et que je constatais que notre relation avait fait un violent bond en arrière. Chose qui était pourtant à prévoir d'ailleurs ... C'était on ne peut pus logique, que l'on décide de reprendre nos distances après un rapprochement beaucoup trop prononcé. Et pourtant, je ne pouvais m'empêcher de le regretter amèrement. Je regrettais cette distance ... Pas le baiser ... Ca, j'en étais parfaitement incapable. Parce que ça avait été la suite logique d'un rapprochement beaucoup trop fort, intense et inattendu, entre deux êtres qui n'auraient jamais du se rapprocher ainsi l'un de l'autre. Comment regretter un tel acte, quand on y avait prit tant de plaisir ? Je regrettais surtout qu'elle soit la soeur de mon épouse. Ca ne faisait que corser davantage encore, une situation bien assez complexe comme cela. Est-ce que si elle n'avait pas eut un tel lien avec ma femme, ça se serait passé autrement ? Est-ce que je serais allé plus loin, allant jusqu'à commettre l'irréparable ? est-ce que j'aurais risqué une telle chose, avec une mineure ? Ou est-ce que c'était là aussi une raison qui empêchait totalement un tel acte ? Et puis ... Comment pouvais-je en arriver à avoir de telles pensées, de façon sérieuse ? J'aimais Serena ... Je n'étais aucunement en droit de la tromper. Quand bien même je l'avais déjà fais. Un acte regrettable, que j'étais parvenu à me faire pardonner, à grands renforts d'excuses et de peine réelle. Parce que oui, en un sens, je regrettais beaucoup d'avoir fait ça. Et pourtant, l'idée de la tromper avec sa propre petite soeur, venait de m'effleurer l'esprit. Alors que je savais combien ce serait horrible et vraiment la pire des trahisons. Quelque chose devait sérieusement clocher chez moi. A moins que je ne puisse être tenu pour responsable, de l'attirance réelle qui s'était installée entre Lindsay et moi même. Parce qu'il faudrait être idiot et aveugle pour ne pas remarquer que quelque chose était né entre nous. Quelque chose qu'il me fallait fuir et oublier, si je voulais sauver mon mariage avec Serena. Chose que je tenais évidemment encore à faire ... Je n'allais pas envoyer en l'air, cinq ans de relation, simplement pour une attirance passagère. Parce qu'elle l'était forcément ... Non ?

Je ne pouvais accepter l'idée que la relation que j'entretenais difficilement avec ma belle soeur, puisse changer pour quelque chose de radicalement différent et plus qu'ambiguë. Pour un tas de raisons déjà citées. Ce n'était tout simplement pas acceptable et encore moins envisageable. Notre relation devait obligatoirement restée celle qu'elle était. Nous l'avions suffisamment mise à mal comme ça, à l'aide d'un simple et involontaire baiser. Que je n'étais pas capable de regretter ... Mais qui ne devait pas se reproduire ! Puisqu'elle semblait aussi peu désirer remettre le sujet sur le tapis, que moi, j'en arrivais à la conclusion qu'elle ne voulait pas que ça se reproduise, elle aussi. Nous étions encore assez responsables pour faire en sorte que ce baiser demeure le premier et le dernier. En tout cas, c'était mon cas à moi. Mais si j'étais bien aidé en ce sens, par le fait que Serena elle même se trouvait dans les parages et empêchait donc tout nouveau dérapage, je fus grandement inquiet, quand j'appris qu'elle devait partir. Enfin, non, elle ne le devait pas de façon obligatoire ... Mais elle allait le faire. Parce qu'elle était au moins aussi accro à son emploi que moi. Quand bien même elle adorait m'engueuler parce que j'étais toujours en train de bosser, elle n'était pas mieux dans son genre. Et elle le prouvait une fois de plus, en mettant son week-end avec son époux et sa petite soeur entre parenthèses. Simplement pour accourir au bureau. Si j'avais l'intention de lui faire une remarque, elle ne m'en laissa guère longtemps. Parce qu'elle me connaissait assez pour savoir ce qui l'attendait, et qu'elle préférait s'éviter cela, à n'en pas douter. Une fois que je me retrouvai seul avec Lindsay, je mentionnai le fait que nous nous retrouvions seuls, abandonnés par sa soeur aînée. Ce qui n'avait clairement pas été prévu au programme. Tout au contraire même. Je redoutais fortement les heures à venir maintenant. Comment faire pour ne pas craquer de nouveau, alors que j'étais seul avec la tentation même ? Ca ne serait pas tâche aisée. « Je crois aussi… » Je souris à peine alors que je me concentrais avec plus d'attention sur ce que j'étais en train de faire. Ce n'était pas le moment de me laisser distraire par la jeune femme installée à mes côtés. « Ça lui arrive souvent de partir comme ça ? » Je souris vaguement et me penchai vers elle, pour récupérer tout ce qu'elle venait de préparer, les ajoutant à la sauce encore sur le feu avant de lui répondre. « Si tu lui demandes, elle te dira que non, que ce n'est vraiment qu'occasionnel. Mais honnêtement, elle adore filer de cette façon. » Répondis-je calmement et le plus simplement du monde. Après quoi, je me détournai de la gazinière pour regarder la table. « Je crois qu'on va pouvoir retirer un couvert pour ce soir. » Ajoutai-je dans un vague soupir, avant de me mettre à l'oeuvre pour retirer ses couverts, que je pris ensuite le temps de ranger. « D'habitude ça me dérange moins, puisque je ne suis moi même pas souvent présent. »

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MessageSujet: Re: I was so confused as a little child [PV Lindsay] I was so confused as a little child [PV Lindsay] EmptyJeu 28 Fév - 22:28





Vitaly & Lindsay
“ I was so confused as a little child ”


La relation que nous avions était devenue ambiguë, bien trop ambiguë par rapport au lien qui nous unissait. Et pour clarifier tout cela, il n'y avait pas 36 milles solutions. Soit il fallait crever l'abcès, et évoquer ce baiser. Mettre les choses au clair, se dire que ce n'était qu'une erreur qu'on oubliait et passer à autre chose. Soit on laissait nos pulsions reprendre le dessus, quitte à entretenir alors une liaison... Etais-je réellement en train d'imaginer que devenir la maîtresse de Vitaly était une solution ? Une solution envisageable ? Non, ce n'était pas possible. Je n'avais pas le droit d'imaginer, ne serait-ce que quelques secondes, une telle situation. Non, pour arranger toute cette situation, il n'y avait qu'une solution; en parler une bonne fois pour toute. Mais à l'heure actuelle, je ne me sentais pas du tout capable d'amorcer la conversation. Surtout sur un tel sujet. Et puis, avec Serena dans le coin, c'était hors de question. Malgré tout, ce que je regrettai le plus n'était pas ce baiser échangé. Non, c'était sans doute une des plus belles choses vécues récemment. Enfin, belle par ce que j'avais ressenti, par la force et la passion qu'il y avait eu dans cet échange. Car du côté de la morale, ce baiser n'avait rien de très beau. Et malgré tout, si j'en avais eu le pouvoir, je serais revenue dans le temps pour vivre ce moment encore et encore. Non, ce que je regrettai, c'était la distance que ce baiser avait de nouveau creusé entre nous. Comme si nous étions revenus au point de départ. Après tout, c'était normal et cela prouvait que nous n'étions pas totalement fous. Du moins, pas au point de jouer encore une fois avec le feu. Quoi qu'il en soit, j'avais apprécié de discuter et de me rapprocher – amicalement – de lui. Et il avait fallu que ce baiser vienne tout foutre en l'air...

Et pour l'instant, en faisant comme si de rien n'était, nous nous évitions tout problème. Tout risque de dérapage et toute tension, toute gêne. Tout se passait donc très bien. Enfin, jusqu'à ce que Serena nous quitte précipitamment pour son travail. C'était, bien évidemment, sans savoir dans quelle situation cela nous mettait. Parce que sans elle, nous étions bien plus libres de déraper. Cela n'allait dépendre que de notre propre volonté, de notre sang froid et de notre capacité à rester raisonnable. Toutefois, je ne doutais pas qu'elle s'en voulait un peu de nous quitter ainsi, puisqu'elle partit très rapidement, évitant ainsi tout reproche. Je sentis d'ailleurs Vitaly assez irrité par ce départ si brusque, ce qu'au fond je comprenais. Je me trouvais moi-même un peu plus inquiète. Je savais l'influence, le pouvoir que le beau brun avait sur moi. Et s'il le voulait, il pourrait faire n'importe quoi de moi. Je serais son jouet. Et même sans partir dans un tel extrême, s'il se rapprochait à nouveau de moi, il était quasiment certain que je ne le repousserai pas. Même si c'est mal. Tout simplement parce que je n'en aurais ni l'envie, ni la force. La suite de la soirée dépendait donc de lui. S'il restait à sa place, tout se passerait bien, en théorie. Mais vu son attitude actuelle, il n'avait pas l'air d'espérer un nouveau rapprochement. Et c'était bien mieux ainsi. Pour lui, pour Serena, et en un sens pour moi...

Il allait toutefois falloir faire attention, éviter les situations ou attitudes ambiguës. Cela allait être difficile. Très difficile. Mais c'était le minimum à faire pour éviter qu'un tel dérapage ne se reproduise et vienne menacer le mariage de Serena & Vitaly. Même s'il me plaisait et que j'enviais ma sœur de l'avoir à ses côtés, je ne pouvais pas leur souhaiter cela. Encore moins si c'était par ma faute. Je demandai alors, histoire de ne pas laisser de blanc s'installer, si elle partait souvent ainsi. « Si tu lui demandes, elle te dira que non, que ce n'est vraiment qu'occasionnel. Mais honnêtement, elle adore filer de cette façon. » répondit Vitaly après avoir récupéré ce que j'avais préparé. Je me trompais peut-être, mais j'avais l'impression qu'il s'agissait d'une habitude de ma soeur qu'il n'appréciait guère. «  Elle a sans doute de bonnes raisons de le faire... » dis-je en essayant de lui trouver des excuses. « Je crois qu'on va pouvoir retirer un couvert pour ce soir. » J'acquiesçai tout en me dirigeant vers la table pour y retirer le couvert en question. Au moment où je m'apprêtais à le saisir, Vitaly ayant visiblement la même intention que moi, vint aussi prendre le couvert. Je me reculai alors, craignant de me retrouver si près de lui. « D'habitude ça me dérange moins, puisque je ne suis moi même pas souvent présent. » D'habitude. Oui, mais nous n'étions pas « d'habitude ». Non, ce soir, j'étais là. Et c'était sans doute à cause de moi que ce départ le dérangeait plus que d'habitude. Non, il était clair que, sans le savoir, ma soeur nous mettait dans une drôle de situation. Le pire, c'était qu'elle prenait ainsi le risque – sans vraiment s'en rendre compte – ne nous pousser dans les bras l'un de l'autre. « Oui, c'est normal... Mais j'comprends que ça puisse être agaçant lorsque c'est régulièrement... » répondis-je, compréhensive, tandis qu'il rangeait les couverts prévus pour Serena. « Besoin que je t'aide pour autre chose ? »



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MessageSujet: Re: I was so confused as a little child [PV Lindsay] I was so confused as a little child [PV Lindsay] EmptyDim 3 Mar - 2:34



Lindsay & Vitaly


Il fallait que nos conneries s'arrêtent au plus vite. Et puisque Serena nous abandonnait pour la soirée et nous laissait donc seule à seul, peut-être que c'était le moment ou jamais de parler et de mettre les choses à plat. Je savais que plus nous repousserions cet échange qui changerait tout, plus de mal nous aurions à trouver la force d'en discuter ensemble. A vrai dire, nous aurions même du nous y prendre bien plus tôt. Dès l'instant où nos lèvres s'étaient séparés, il aurait fallut trouver les mots pour parler de ça et affirmer ensemble, que ce n'était pas l'idée du siècle que nous avions eus. Mais au lieu de ça, nous avions préféré nous laisser sombrer dans un mutisme apparemment définitif. En même temps, nous n'avions pas vraiment eut l'occasion d'en parler, d'une façon ou d'une autre. Nous ne vivions pas ensemble après tout. Et puis le fait était qu'avec Serena dans les parages, il n'était que plus difficile encore, de gérer ça et de trouver un moment où en parler sans risquer d'être surprit par elle. Parce qu'il était certain que, de mon côté, je ne tenais pas à ce qu'elle soit mise au courant de ce léger écart, que je voulais croire sans conséquence. Sans conséquence aucune ? Le fait qu'il m'arrive régulièrement de penser à la jeune femme, semblait pourtant prouver que ça avait eut quelques conséquences. Difficile d'oublier la douceur de ses lèvres contre les miennes et le goût de sa bouche. Difficile d'oublier la chaleur de son corps qui avait semblé m'atteindre par à-coups, alors qu'une certaine passion avait rendu notre baiser plus brûlant encore. Si depuis le début du week end, j'étais capable de faire comme si de rien n'était, c'était un tout autre air qui se jouait dans mon esprit. Quelque chose de plus vibrant et de plus vivant. Quand elle parlait et que mes yeux se posaient sur ses lèvres, je repensais à cet échange qui avait finalement été trop bref à mon goût. Je me prenais, inlassablement, à penser que j'aurais aimé que Serena et sa mère, débarquent un peu plus tard et nous laissent le temps de ... De quoi au juste ? Qu'aurions-nous pu faire si elles n'étaient pas arrivées à ce moment très précis ? Je doutais que notre passion nous aurait poussé à aller plus loin. Pas par manque d'envie ... Oh non loin de là ... Parce que de mon côté, je la désirais d'une façon plus adulte encore. Non ... Simplement parce qu'elle était beaucoup trop jeune. Et que je ne parvenais pas à chasser de mon esprit, la possibilité qu'elle soit vierge. L'était-elle ? Elle n'avait que dix-sept ans ... Ce n'était donc pas impossible. Quand bien même nous étions seuls tous les deux, ça ne nous empêchait pas de faire comme si de rien n'était et d'avoir une discussion tout à fait sans intérêt. Non pas que mon épouse n'avait pas le moindre intérêt pour moi ...

Mais je n'avais pas une réelle envie de parler d'elle avec la jeune femme que j'en étais arrivé à désirer de façon un peu trop poussée. Il m'était étrange de penser qu'elle était sa petite soeur. Ce que je faisais était vraiment très mal. Je le savais ... Et pourtant ça ne m'empêchait pas de continuer de la désirer. Après tout, ce n'était pas comme si je pouvais contrôler ce désir entêtant. « Elle a sans doute de bonnes raisons de le faire... » Un sourire cynique étira mes lèvres, alors que Lindsay semblait prête à tout pour défendre son aînée. J'aurais pu dire n'importe quoi à son sujet, qu'elle aurait sans doute continué ainsi. Et honnêtement, je savais bien que je ne pouvais pas le lui reprocher. Elle restait sa grande soeur. C'était donc on ne peut plus compréhensible. « Peu importe ce qu'on fait ... On a toujours de bonnes raisons de le faire ... » Marmonnai-je doucement, en lui lançant un bref regard en coin. Ca s'appliquait réellement à tout ... Même à ce baiser que nous avions échangé. Je l'avais embrassé pour la simple et bonne raison que je la désirais et que j'avais fini par le réaliser, brutalement, soudainement, vivement. Et elle ? Avait-elle la même excuse que moi ? Si oui, depuis quand était-ce le cas ? Un bref instant plus tard, je proposai de retirer le couvert de Serena, encore présent sur la table. Mais elle eut la même idée et nous nous retrouvâmes soudainement trop proches l'un de l'autre. Trop pour elle apparemment, puisqu'elle se recula assez vivement. Je pinçai les lèvres et fronçai les sourcils, en songeant que la normalité et la distance que nous tentions de reconstruire entre nous, était en train de foutre le camp. Est-ce qu'elle comptait me fuir comme si j'étais porteur de la peste noire ? Je rangeai les couverts et repris la parole, en faisant mine de n'avoir rien remarqué. Je me contentais de parler encore de mon épouse. Comme si le fait de la garder en tant que sujet de conversation, ferait le même effet que si elle avait été là, avec nous. Entre nous pour nous empêcher de faire une quelconque connerie. « Oui, c'est normal... Mais j'comprends que ça puisse être agaçant lorsque c'est régulièrement... » Je hochai vaguement la tête, sans donner davantage de réponse. Au lieu de cela, je mis une dernière touche au repas, sans lui accorder le moindre regard. Par crainte de craquer pour de bon, ni plus ni moins. « Besoin que je t'aide pour autre chose ? » Je souris légèrement et hochai négativement la tête, avant de lui accorder un très bref regard. « Non c'est bon ... On peut maintenant se mettre à table ... » Lui répondis-je d'une voix douce, avant de me détourner pour récupérer les plats et les poser sur la table de la cuisine. Sans un mot et sans un regard de plus pour elle, je remplis son assiette puis la mienne.

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MessageSujet: Re: I was so confused as a little child [PV Lindsay] I was so confused as a little child [PV Lindsay] EmptyDim 3 Mar - 11:21





Vitaly & Lindsay
“ I was so confused as a little child ”


Nous retrouver seuls était, peut-être, une bonne opportunité de mettre les choses au point, finalement. C'était d'ailleurs la meilleure chose que nous avions à faire pour nous sortir de cette galère dans laquelle nous nous étions foutu. Jusqu'à présent, les moments propices à ce dialogue, à cette mise au point avaient été quasi inexistants. Le mieux aurait bien sûr été de le faire après ce baiser. Sauf que ma mère & Serena avaient choisies de rentrer à ce moment là, nous laissant à peine le temps de nous détacher et de reprendre nos esprits. Et pour le reste du temps, je ne voyais pas souvent Vitaly et lorsque c'était le cas, Serena n'était jamais très loin. Impossible donc d'évoquer ce baiser, à moins de courir le risque qu'elle nous entende et comprenne la situation. Et je pense que pour lui, comme pour moi, c'était ce qu'il fallait à tout prix éviter. Parce que, même si j'avais apprécié ce baiser et surtout, que je l'avais désiré si ardemment durant ces dernières années, j'étais bien consciente que c'était une erreur et que tout cela devait cesser au plus tôt. Mon attirance pour Vitaly était toujours là, et je savais qu'elle n'était pas prête de disparaître, pourtant, je devais faire avec. Je l'avais fait sans problème durant ces cinq dernières années, j'allais donc devoir continuer. Même si il y avait eu ce baiser entre temps. Baiser plein de passion qui avait renforcé ce désir et ne me simplifiait pas la tâche. Bien au contraire....Désormais, il suffisait qu'on l'évoque pour que je songe à cet échange. Avec d'ailleurs un petit pincement au cœur, parce que je me doutais que c'était le premier mais aussi le dernier entre nous. Peut-être que si ma mère & ma sœur n'étaient pas arrivées, les choses auraient été différentes ? Peut-être se serait-il reprit avant de mettre les choses au point ? Ou serions nous allés plus loin ? Non, quand même pas. La raison aurait reprit le dessus avant, du moins je l'espérais. Étant toujours vierge, je ne m'imaginais pas coucher avec le premier venu. Sauf qu'il n'était pas le premier venu. Et le trouble qu'il faisait naître en moi pouvait me pousser à beaucoup de choses. Au point de franchir le pas, si nous en avions eu l'occasion ? Peut-être...

Alors que nous étions tous deux dans la cuisine, juste après le départ de Serena, il continua à parler d'elle et de sa fâcheuse tendance à partir aussi brusquement. Et je comprenais que cela le dérange, en particulier aujourd'hui, nous laissant seuls. Pourtant, je tentais de prendre sa défense, affirmant qu'elle devait avoir de bonnes raisons de s'absenter ainsi. D'ailleurs, je n'en doutais absolument pas. Même si au fond, cela me dérangeait, parce que cela nous mettait, Vitaly & moi, dans une situation encore plus complexe. Comme si nous n'avions pas eu notre dose. En prenant ainsi sa défense, j'essayais sans doute de me déculpabiliser un peu. Après avoir embrassé son mari, je n'allais pas, en plus, la critiquer. « Peu importe ce qu'on fait ... On a toujours de bonnes raisons de le faire ... » Cette remarque, qui plus est, accompagnée par ce regard en coin, me figea sur place. J'avais bien peur de saisir, dans sa phrase, une allusion à notre baiser. J'acquiesçai alors doucement. « Oui... Même si je doute qu'elles soient toujours .. « bonnes », on a tous nos raisons d'agir... » répondis-je à demi-voix, pensive. Après tout, désirer le mari de sa sœur ne me paraissait pas être une raison que l'on pouvait aisément de « bonne », pour l'embrasser. Je réalisai donc que, plus notre conversation avançait, plus elle s'orientait étrangement vers ce baiser. Du moins, elle y faisait allusion. Et je continuais volontairement sur cette même lancée, espérant que cela nous permettrait d'en parler. Ou plutôt qu'il saisirait la perche pour mettre au clair toute cette situation. Bien sûr, puisque j'étais tout aussi fautive que lui, j'aurais pu prendre les devants, dire que c'était une erreur, etc... Mais je ne m'en sentais pas capable.
Comme il le souligna, il fallait désormais retirer un couvert – celui réservé à Serena -. Je m'apprêtais à le faire lorsqu'il eut la même intention, se rapprochant ainsi de la table et de moi-même. Rapprochement physique qui, comme nous l'avions constaté la dernière fois, pouvait s'avérer très risqué. Voulant éviter toute ambiguité supplémentaire, je me reculai rapidement. Ce n'était pas contre lui, simplement une mesure de prévention. Vu ce qu'il s'était passé la dernière fois et ce qui était né entre nous, il fallait éviter tout rapprochement physique. Tout ce qui risquait de nous faire commettre l'irréparable. Il rangeait les couverts tandis que nous continuions de parler de Serena. Il mit alors une dernière touche au repas alors que je lui proposai une nouvelle fois mon aide. « Non c'est bon ... On peut maintenant se mettre à table ... » Je m'installai à ma place tandis qu'il amena les plats et remplit mon assiette sans me regarder. J'avais l'impression qu'il me fuyait du regard et je ne comprenais pas pourquoi. « Merci... Ça à l'air délicieux ! » commentais-je en espérant détendre un peu l'atmosphère. J'aurais pu insister sur le fait que rares étaient les hommes qui cuisinaient et que Serena avait de la chance d'être tombé sur lui, cependant je préférais ne rien dire, ne voulant pas que cela soit perçu autrement que comme une simple constatation.


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MessageSujet: Re: I was so confused as a little child [PV Lindsay] I was so confused as a little child [PV Lindsay] EmptyDim 3 Mar - 17:34



Lindsay & Vitaly


Nous n'étions plus que tous les deux ... C'était le moment où jamais de vider notre sac et de mettre les choses au clair entre nous. Le moment de parler de ce baiser que nous avions échangés ... Et durant lequel nous avions tout autant prit de plaisir l'un que l'autre. A quoi bon laisser les choses s'éterniser ? A quoi bon attendre ? Ce n'était pas comme si la situation allait changer d'elle même, entre temps. Notre baiser avait bel et bien eut lieu ... Et ça, ça n'allait pas changer. Peu importait que nous regrettions ou quoi que ce soit. Ce qui était fait était fait et il ne servait à rien d'attendre. Autant en discuter une bonne fois pour toute et nous mettre d'accord sur le fait que ... Ca ne devait pas se reproduire. Parce que ça, c'était la seule solution possible et acceptable, face à notre problème que nous avions nous même laisser s'installer entre nous. Il ne fallait pas que nous laissions la situation se détériorer. Il me semblait que la tension était bien assez palpable comme cela, entre nous. Tant d'ailleurs, que j'étais surpris que Serena ne se soit rendue compte de rien du tout. Dans un même temps, il était évident qu'elle n'allait pas se mettre à douter brusquement, au sujet de son époux et de sa petite soeur. Elle n'avait pas de raison apparente de le faire. Ce n'était pas comme si, jusqu'à maintenant, nous avions laissé apparaître un désir quelconque et une vie de nous laisser aller à toute autre chose. C'était même tout le contraire ... A peine avions-nous pris le temps de nous remarquer l'un l'autre, jusqu'à ce jour fatidique où nous avions échangé un premier baiser. Baiser qui m'avait donné envie de bien plus encore ... Mais je savais qu'il demeurerait très certainement le dernier. Je devais donc calmer mes ardeurs de toute urgence, pour ne pas m'emballer d'une quelconque façon que ce soit. J'étais marié à Serena, et réellement content de l'être. Je ne voulais pas divorcer. En tout cas, ça n'avait jamais été dans mes projets. Pas même quand j'avais eus la connerie de la tromper. Non mais quelle idée hein ... ? On était en droit de se poser sérieusement la question, effectivement. Mais pour être honnête, j'ignorais totalement quelle était la réponse à cela. Sans doute qu'il n'y en n'avait même pas après tout ... Pourquoi faudrait-il que toute question ait une réponse ? Là, pour être honnête, je n'en trouvais pas. Je ne pouvais expliquer pourquoi je l'avais embrassé alors que j'étais marié à sa soeur. Comme je ne pouvais pas non plus expliquer pourquoi je n'étais pas encore parvenu à en discuter avec elle pour que l'on mette les choses à plat ...

Tout ce dont j'étais capable au final, c'était laisser s'échapper, quelques sous entendus à propos de notre baiser. A commencer par le fait que, quoi que nous fassions, nous avions toujours une raison de le faire. Peu importait alors, que la raison soit bonne et acceptable ou tout le contraire. Pour ma part, la raison pour laquelle je l'avais embrassée, était tout à fait légitime ... Enfin, non, pas tout à fait. Mais c'était en raison de mon désir pour elle. Un désir que je n'avais jamais suspecté jusqu'à ce jour et qui m'étais brutalement tombé dessus. Est-ce que c'était une raison valable ? Il me semblait évident que non ... « Oui... Même si je doute qu'elles soient toujours .. « bonnes », on a tous nos raisons d'agir... » Outch ... Je n'étais pas tout à fait certain de savoir si je devais bien le prendre ou non. Etait-ce une façon délicate de me dire que sa raison d'avoir répondu à mon baiser, était loin d'être bonne ? En un sens, c'était préférable. Ainsi, si je venais à flancher et à vouloir l'embrasser à nouveau, elle n'aurait absolument aucune raison de me répondre ce coup ci. N'était-ce pas une bonne chose finalement ? Certes, pas vraiment. Parce que ça m'ennuyais quand même pas mal d'imaginer qu'elle puisse me foutre un vent pur et dur. Même si je savais que ça ne serait pas forcément une mauvaise chose. Désireux de ne pas mettre en avant mes doutes soudains, je préférai ne rien répondre et continuer de discuter plus ou moins, au sujet de sa soeur aînée. Un bref instant plus tard, comme si ses paroles n'avaient pas jeté un trouble dérangeant dans mon esprit, elle eut un vif mouvement de recule quand nous faillîmes entrer en contact l'un avec l'autre, en voulant tous les deux retirer le couvert de Serena. En faisant mine de rien, je terminai le repas et lui indiquai que tout était prêt? Nous prîmes donc place à table et je pris le temps de la servir, avant de me servir moi même, sans un regard pour elle. « Merci... Ça à l'air délicieux ! » Je souris faiblement et m'installai sur ma chaise. « C'est ta soeur qui en a fait la plus grande partie. » Lui fis-je simplement remarquer, en haussant les épaules comme si ça n'avait pas la moindre importance. Lentement et en cherchant un sujet de conversation, j'entrepris de commencer mon repas avec un appétit feint. « Si sinon ... Comment se passent les cours ? » Lui demandai-je finalement, désireux de ne pas laisser le silence s'installer entre nous.

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MessageSujet: Re: I was so confused as a little child [PV Lindsay] I was so confused as a little child [PV Lindsay] EmptyDim 3 Mar - 21:48





Vitaly & Lindsay
“ I was so confused as a little child ”


Si pour le moment, Serena ne s'était rendue compte de rien, ce n'était pas un risque à ignorer. Il fallait donc que nous continuions à faire comme si de rien n'était, à masque du mieux que possible ce qui s'était créé entre nous et surtout, ce léger dérapage. Que nous le regrettions ou pas, la dernière chose à faire était de mettre ma soeur au courant. Et je ne doutais pas que Vitaly partageait mon avis. Après tout, il était son mari et risquait tout autant que moi si elle découvrait ce qui s'était passé. Ce n'était peut-être qu'un baiser. Qu'un simple et petit baiser. Mais qui avait, pour moi, toute son importance. Je l'avais longtemps désiré et l'avait plus qu'apprécié. Je ne le regrettais pas d'ailleurs. Je regrettais simplement ma trahison envers Serena. Bref, quoi qu'il en soit, c'était fait et rien ne pourrait y changer quoi que ce soit. Et je devais accepter l'idée que c'était sans doute le premier et le dernier baiser qu'il y aurait entre nous. Je voulais préserver ma relation avec Serena et surtout, je ne voulais pas briser leur ménage. Il était donc impensable que je tente quoi que ce soit pour réitérer la chose avec Vitaly. Même si, d'un autre côté, j'en crevais d'envie. Il me plaisait, et ce depuis cinq ans. Maintenant qu'il m'avait embrassé, j'avais une bonne raison de croire que quelque chose était possible. Qu'il me désirait peut-être autant que je le désirais. Et peut-être que l'avenir de notre relation ne dépend que de moi. En lui tournant au tour, il craquera peut-être... Non. Je n'avais pas le droit de penser ce genre de chose. C'était mal et je le savais très bien. Il était hors de question que je lui tourne autour. Même si l'idée m'avait effleuré l'esprit, je n'étais pas du genre à agir ainsi. J'allais simplement continuer de faire comme si de rien n'était, espérant que Serena ne remarque rien et que la situation avec Vitaly s'arrange le plus rapidement possible. Ca devait pas être bien compliqué, non ?

Malgré tout, aucun de nous deux n'avait osé évoquer clairement ce baiser. Peut-être par peur de la réaction de l'autre ? Ou par peur de sa propre réaction ? Le mari de ma soeur se contenta d'y faire quelques allusions, indiquant qu'il y avait toujours une bonne raison à ce que l'on faisait. Je soulignai alors qu'en effet, on avait toujours une raison d'agir, mais qu'elle n'était pas forcément « bonne », enfin, acceptable. Je songeais là à ma propre situation. La raison qui m'avait poussé à embrasser celui qui était mon beau-frère était tout simplement l'attirance que je ressentais pour lui. Mais sachant qu'il s'agissait de mon beau-frère, cette attirance ne me paraissait pas justifier un tel acte. Ce n'était pas une raison acceptable pour embrasser le mari de ma soeur. D'ailleurs, à ce niveau-là, qu'elle raison pouvait l'être ? Bref, j'insinuai donc qu'il n'y avait aucune « bonne raison » à ce dérapage. Et pourtant, raison acceptable ou pas, s'il venait à retenter quoi que ce soit, je savais très bien que je ne pourrais lui résister. Face à lui j'étais si faible... Même sans bonne raison, même en sachant que c'est mal... Rien ne pourrait y faire quoi que ce soit. S'il voulait se jouer et profiter de moi, il y parviendrait sans doute aisément. Mais pour cela, il faudrait déjà qu'il ait également envie de ça. Car je ne savais pas ce que ce baiser représentait pour lui. Etait-il insignifiant ou, au contraire, avait-il eu autant d'impact qu'il en avait eu sur moi ? Le pire était peut-être que je ne discernais rien d'inhabituel chez lui. Aucun trouble, aucune gêne. Comme si tout était normal. Enfin, presque... Il y avait de nouveau cette foutue distance entre nous, comme avant ce rapprochement. Puis, j'avais l'impression qu'il fuyait mon regard, comme s'il n'osait pas m'affronter...Une fois à table, je tentais de meubler un peu en soulignant que le repas avait l'air délicieux. « C'est ta soeur qui en a fait la plus grande partie. » Je baissai le regard, avec l'impression de le gêner, de le déranger. Je ne répondis rien tout en commençant à manger, bien que la situation m'avait quelque peu coupé l'appétit. « Si sinon ... Comment se passent les cours ? » Heureusement, il tenta de prendre les choses en main afin d'éviter qu'un silence ne s'installe. J'étais moi-même à la recherche d'un sujet de conversation, ce qui était assez délicat étant donné que malgré ce baiser, nous ne nous connaissions pas très bien. « Ca va, ça se passe bien... On a pas mal de boulot en ce moment, avec un bac blanc dans deux semaines. » racontais-je tout en continuant de manger. « Et toi, le boulot, ça marche toujours ? » demandais-je pour maintenir une conversation.


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MessageSujet: Re: I was so confused as a little child [PV Lindsay] I was so confused as a little child [PV Lindsay] EmptyLun 4 Mar - 0:11



Lindsay & Vitaly


Y'avait-il un sujet que nous n'avions pas encore abordé, Lindsay et moi même ? Je commençais sérieusement à penser que non. Nous avions déjà tout épuisé le jour de notre baiser qui semblait représenter la fin de ... Tout. La fin d'une relation qui n'avait finalement pas vraiment eut le temps de voir le jouer et d'évoluer d'une quelconque façon que ce soit, puisque nous avions eus la bêtise d'avoir envie l'un de l'autre. Une chose que je n'étais pas encore capable de comprendre et d'expliquer. Elle était foutrement mineur et moi ... Un foutu trentenaire. Avec ça, comment accepter que le désir nous poussait inlassablement l'un vers l'autre ? Ce n'était tout simplement pas pardonnable. Je refusais donc de m'avouer vaincu face à cette envie de nos corps. Parce qu'il me semblait clair que ce n'était pas nos cerveaux qui commandaient cette envie que nous avions l'un de l'autre. Sans quoi, la raison nous aurait empêché de commettre un tel faux pas, que nous regrettions sans doute autant l'un que l'autre depuis. Même si une part importante de ma petite personne, ne parvenait pas à regretter tout à fait cet acte. Comment regretter le plaisir que j'avais ressentis à l'embrasser de cette façon ? Comment regretter ce rapprochement physique fulgurant ? Si je n'avais pas eus le temps de voir mon désir grandir, peut-être qu'effectivement j'aurais eus davantage de regrets. Mais là, je n'étais pas capable d'avoir plus de remord que cela. Uniquement vis à vis de Serena ... Et encore ... J'en aurais eus davantage si nous ne nous étions pas contenté d'un simple baiser. Or, nous n'avions pas eus le temps d'approfondir quoi que ce soit. Frustration extrême ... Mais c'était un mal pour un bien dans le fond. Au moins, nous pouvions encore passer du temps tous les trois, sans prendre le risque que ça ne vire totalement au drame. Parce que nous n'avions pas suffisamment de choses à nous reprocher, pour que ça se sente dans notre petite comédie de ceux qui n'ont rien fait du tout et n'ont rien à se reprocher. J'ignorais si nous serions capable de jouer à ce petit jeu, encore longtemps. Mais tant que nous tenions au moins le week-end, ça me semblait plus qu'acceptable. Nous n'aurions sans doute pas l'occasion de nous revoir de sitôt, de toute façon. C'était donc tout ce qui comptait dans l'immédiat. Et si nous venions à nous revoir, ça ne serait sans doute que pour quelques heures par ci par là. Contre toute attente, le fait de nous retrouver seuls tous les deux, ne nous aidait pas à parler pour mettre les choses au clair. Nous semblions aussi gênés à cette idée, l'un que l'autre.

Rien qui pourrait nous aider à parler de ce baiser une bonne fois pour toute, en clair. A défaut, nous parlions de Serena, du travail et de ce repas que nous ne partagions qu'à deux contre toute attente. Des sujets de conversation qui nous évitaient de tomber dans quelque chose de trop tendu et dérangeant pour nous. Bref, c'était parfait pour nous. Raison pour laquelle nous continuions sur ce terrain là d'ailleurs. Une fois que nous fûmes installés à table pourtant, un silence assez gênant s'installa entre nous. Je ne savais trop que dire pour alléger l'atmosphère et mis donc un moment avant de trouver quoi dire. Parler de ses études ne semblait pas être une si mauvaise idée que cela ... Raison pour laquelle je la questionnai à ce sujet. Est-ce que tout se passait bien pour elle, de ce côté là ? J'ignorais si j'étais réellement curieux sur ce point ou si je posais la question pour la forme et pour éviter que le silence ne prenne trop ses aises entre nous. Nous n'avions pas besoin de ça dans l'immédiat. Vraiment pas ... « Ca va, ça se passe bien... On a pas mal de boulot en ce moment, avec un bac blanc dans deux semaines. » Je marquai un temps d'arrêt alors que je relevais la tête pour poser le regard sur elle. J'avais tendance à oublier vraiment très facilement, le fait qu'elle n'était encore qu'au lycée. Cette époque là remontait à tellement loin pour moi ... Que c'était presque un choc de l'entendre me dire ça. Je finis par laisser échapper un faible rire d'auto dérision, alors que je reportais toute mon attention sur mon assiette. « J'oublie facilement que tu n'es qu'en terminale ... » Marmonnai-je doucement, sans la regarder un seul instant. Comme si ce serait là une tentation de trop pour moi. Sans doute que c'était un peu le cas dans le fond. « Et toi, le boulot, ça marche toujours ? » Si ça marchait toujours ? Je ne voyais pas de raison pour laquelle ça ne serait pas le cas. Ce n'était pas comme si je n'aimais plus ce que je faisais ou que mon entreprise perdait peu à peu pied. A vrai dire, je me jetais à corps perdu dans ce que je faisais. Impossible, donc, que tout vole en éclats. « Tout va toujours aussi parfaitement bien ! Même si j'ai du mettre mon idée de bouquin de côté, pour l'instant. » Lui répondis-je simplement, en relevant la tête pour la regarder enfin et lui adresser un sourire sincère et non forcé. Je ne voulais pas lui paraître trop distant non plus. Ce n'était aucunement mon but, de mettre trop de distances entre nous.

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MessageSujet: Re: I was so confused as a little child [PV Lindsay] I was so confused as a little child [PV Lindsay] EmptyMer 6 Mar - 15:39





Vitaly & Lindsay
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C'était peut-être bête à dire mais je n'avais rien fait pour que notre relation prenne un tel tournant. J'entends par là que je n'ai jamais agis dans le but de l'embrasser. Au pire, dans l’intérêt de me rapprocher de lui, amicalement bien sûr. De toutes façons, avant ce baiser, je ne voyais pas quel autre type de rapprochement il pouvait il y avoir entre nous. Entre le trentenaire marié et la gamine de 17 ans. Ainsi, j'avais agis en espérant me rapprocher un peu de lui. Après tout, il était le mari de ma soeur et je ne le connaissais pas tant que ça. Je n'avais, malgré le désir que j'avais pour lui, essayé de le draguer ou d'adopter une attitude ambiguë avec lui. Et pourtant, nous nous étions rapprochés. Un peu trop d'ailleurs. Même si je n'avais rien fait pour en arriver là, nous nous étions embrassés. Et en toute honnêteté, il ne m'avait pas forcé non plus. Parce que j'en avais moi même eu très envie. Et même si je savais que c'était mal, que nous n'avions pas le droit d'agir ainsi, je n'avais pas pu résister. C'était plus fort que moi. Un désir incontrôlable qui, je le craignais, de disparaisse pas de sitôt. J'espérais que les choses soient plus simples et plus claires pour Vitaly. S'il arrivait à se contrôler, à rester raisonnable, il n'y avait aucun soucis. Aucun risque que ça dérape une nouvelle fois entre nous, une fois seuls. Et justement, c'était le cas. Nous nous retrouvions d'un seul coup seul à seule à cause du départ précipité de Serena. Et là, les choses se corsaient un peu plus. Sans Serena dans les parages, les risques qu'un nouveau rapprochement se fasse entre nous augmentaient considérablement. Malgré tout, nous étions à l'heure actuelle plutôt distants. Si la dernière fois, nous avions discuté et avions passé un bon moment ensemble, à faire connaissance, le baiser que nous avions échangé avait tout détruit. Nous commencions à peine à construire une relation, disons « amicale » et tout cela s'effondrait à cause d'un malheureux baiser, laissant à nouveau la distance qu'il y avait eu entre nous pendant ces cinq dernières années se réinstaller. Ainsi, nous nous retrouvions seuls, sans vraiment de sujet de conversation.

Si nous avions, dans un premier temps, évoqué Serena, il me questionna ensuite sur mes études. La situation me rappelait étrangement celle de la dernière fois. Afin de ne pas laisser de blanc s'installer, je l'avais questionné sur son travail, lui sur mon orientation. Rien d'extraordinaire, juste afin de maintenir la conversation. Comme aujourd'hui. Je répondis donc, bien contente que ce silence – qui commençait à devenir pesant – ne se soit pas totalement installé. Après ma réponse, il releva le regard vers moi quelques secondes, avant de laisser un léger rire s'échapper. Son sourire, ses yeux...Que de tentations en face de moi.. « J'oublie facilement que tu n'es qu'en terminale ... » Je souris doucement à cette remarque. On me disait souvent que je faisais plus que mon âge, autant physiquement que par ma maturité. J'affichai donc un léger sourire en entendant ces paroles. Cela devait sans doute dater un peu pour lui. Je songeai alors, une nouvelle fois, à notre différence d'âge. Comme il l'avait si bien souligné, je n'étais « qu'en terminale », alors que lui était déjà bien lancé dans la vie active. Et cet écart entre nous me paraissait comme un obstacle. Mais un obstacle à quoi ? A une aventure entre nous ? Sans doute. Pourtant je savais que c'était très peu probable et quand bien même cela le devenait, je n'avais pas le droit d'accepter ni même d'imaginer que notre relation prenne cette tournure. Je lui retournais ensuite la question, faisant mine de m’intéresser à son travail. Au fond, je ne doutais pas du succès de son entreprise mais je me renseignais tout de même afin de continuer à discuter avec lui et pour ne pas laisser de silence s'installer. Nous échangions simplement des banalités, comme la fois précédente. Il fallait juste espérer que nous ne dérapions pas autant. « Tout va toujours aussi parfaitement bien ! Même si j'ai du mettre mon idée de bouquin de côté, pour l'instant. » Je levai les yeux vers lui, croisant par la même occasion son regard. « Dommage pour le livre...mais bon, c'est normal..y a des priorités...» répondis-je sincèrement, consciente qu'il préférait peut-être se consacrer à sa boîte plutôt qu'à son livre. C'était tout à fait compréhensible. Je continuais alors de manger, cherchant quoi dire désormais. « Et sinon, pour l'anniversaire de Serena, t'as des idées de cadeau ? » L'anniversaire de ma sœur approchant à grands pas, je profitais de ce tête à tête avec Vitaly pour me renseigner. Peut-être avait-il des idées de cadeaux ? Et cela permettait de maintenir la conversation.

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MessageSujet: Re: I was so confused as a little child [PV Lindsay] I was so confused as a little child [PV Lindsay] EmptyJeu 7 Mar - 22:04



Lindsay & Vitaly


C'était parce que j'appréciais beaucoup ma belle soeur, que j'avais proposé qu'elle vienne passer un week-end entier chez nous. Soit disant pour retrouver un peu son aînée et passer du temps avec elle. Ce qui leur manquait cruellement, depuis pas mal de temps maintenant, me semblait-il. Mais c'était également parce que je l'appréciais un peu trop, que je reprenais des distances avec elle, depuis qu'elle était chez nous. Je ne parvenais pas si facilement que cela, à aller de l'avant et à passer outre ce baiser. Tout simplement parce que ... Bon sang, je mourais d'envie de recommencer encore et encore. Je voulais retrouver le goût et la douceur de ses lèvres contre les miennes. Je voulais parcourir sa bouche de ma langue, trouver la sienne, prendre le temps de la découvrir et de la redécouvrir. J'en mourais d'envie, oui ... Mais je ne pouvais tout simplement pas me permettre tout cela. Et pas uniquement parce que Serena était supposée être dans le coin. Mais également parce qu'elle était la soeur de mon épouse et que ça ne se faisait tout simplement pas. Si à la limite je venais à embrasser une toute autre femme, pour X raison. Mais la petite soeur de ma femme ? Non ! D'autant plus que ce n'était pas un baiser innocent qui avait eut lieu entre nous. Ca avait plutôt été quelque chose de puissant, de passionné, de fort. Du désir dans son état le plus brut qui soit. Un désir que je n'avais jamais ressentis pour Serena. Du moins, pas aussi violent et puissant. C'était étrange de réaliser cela. Etrange, vexant pour elle, dérangeant et terriblement gênant. Même pour moi. Etait-ce le côté très interdit et impossible de cette relation, qui provoquait ce raz de marré de sensations en moi, au simple fait de penser à elle et de la regarder ? Etant un adepte des interdits et de l'adrénaline à haute dose, ça n'aurait rien de bien surprenant que je sois attiré par elle, en grande partie à cause du fait qu'elle m'était totalement interdite et que toute relation serait de toute façon impossible. Pourtant, quelque chose me disait que ce n'était pas qu'une question de cela. Que j'avais un réel et sincère désir pour elle. Pas uniquement pour son physique, quand bien même il me paraissait parfait et clairement attirant. Mais également pour sa façon d'être, ses intérêts et son caractère que j'avais un peu eus le temps de découvrir. En présence de Serena, il n'y avait aucun risque pour que je craque et commette un truc totalement interdit et irréparable. Mais maintenant qu'elle nous avait laissés tomber tous les deux, pour filer au bureau, je commençais à douter et à m'inquiéter quant à la suite de la soirée. Où allais-je trouver la force de lui résister jusqu'au retour de sa soeur ?

Comment allais-je faire pour ne pas répondre à mes envies les plus dingues et les plus interdites ? Comment ne pas craquer alors qu'elle serait si proche de moi et en même temps si intouchable ? Quand bien même nous tentions de discuter pendant la préparation du repas puis une fois à table, ce n'était plus du tout avec le même entrain que la fois précédente. Parce que nous avions encore le souvenir du baiser échangé, qui nous gênait et nous dérangeait autant l'un que l'autre. Nous ne savions comment nous étions supposés agir l'un envers l'autre et n'osions donc plus parler non plus. Que raconter de toute façon ? « Dommage pour le livre...mais bon, c'est normal..y a des priorités...» Un léger sourire aux lèvres, je hochai lentement la tête de façon affirmative. Effectivement, il y avait des priorités. Et pour le moment, la priorité était ma boîte de pub. Parce que je l'avais un peu trop laissée de côté lorsque je m'étais occupé d'écrire mon premier roman. Maintenant que celui ci était bel et bien terminé et en vente depuis pas mal de temps maintenant, il était temps que je reprenne mon entreprise en mains. Elle marchait un peu trop bien. Du coup, il fallait bosser deux fois plus et embaucher, pour pouvoir aller de l'avant et ne pas se retrouver avec du travail à ne plus savoir quoi en faire. « En effet ! l'entreprise a plus besoin de moi pour l'instant. Donc, je m'occupe davantage de l'entreprise. » Répondis-je simplement, tout en continuant de manger tranquillement en l'évitant plus ou moins du regard. Etrange comportement de ma part, j'en étais parfaitement conscient. « Et sinon, pour l'anniversaire de Serena, t'as des idées de cadeau ? » Je grimaçai légèrement en réalisait que j'avais totalement oublié l'anniversaire de Serena. Tous les ans, c'était la même chose. Je réalisais mon oublie la veille ou le jour même, grâce aux sous entendus qu'elle laissait échapper par ci et par là. Et du coup, je me hâtais de réserver dans un restaurant chic, achetait un magnifique bouquet de roses rouges, ainsi qu'un cadeau. Bref, les grands classiques étaient encore ce qui fonctionnait le mieux avec Serena. Pas la peine de me creuser la tête trop longtemps, pour savoir comment lui faire plaisir. « C'est pas bien difficile de faire plaisir à ta soeur, tu sais ? » Demandai-je sur un ton amusé, en lui lançant un regard taquin. Comme si toute la situation était parfaitement normale et qu'il ne s'était rien passé entre nous. « Son top trois : en premier, les bijoux. En second, les trucs de beauté. Genre coiffeur, manucure, hammam et j'en passe. Et pour terminer, les petits week end loin de New-York. Bref, rien que de très classique ! » Ajoutai-je le plus naturellement du monde. « Tu comptes lui offrir quelque chose, toi ? » Demandai-je ensuite, avant de terminer mon assiette.

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MessageSujet: Re: I was so confused as a little child [PV Lindsay] I was so confused as a little child [PV Lindsay] EmptyVen 8 Mar - 15:46





Vitaly & Lindsay
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Avant qu'elle parte de la maison, Serena et moi-même étions très proches. Son départ avait causé une grand vide pour moi et j'appréciais, encore aujourd'hui, de passer du temps avec elle. Ainsi, j'avais immédiatement accepté de passer un week end chez elle. Ces derniers temps, nous ne nous voyions que très rarement. Trop, même. Et ça me manquait. Bref, j'avais donc rapidement accepté de passer deux jours chez elle. Pour la voir, bien sûr, mais aussi pour revoir Vitaly. J'avais apprécié de discuter et passer du temps avec lui lors du dernier repas de famille. Je l'appréciais d'ailleurs un peu trop, du moins, pas de la manière souhaitable pour une relation belle-sœur/beau-frère. Pourtant, jusqu'à présent, nous avions plutôt remis de la distance entre nous. Je savais que c'était la meilleure solution pour éviter tout dérapage. Nous étions déjà allé trop loin et il fallait que notre relation redevienne « normale ». Sauf que même si j'avais envie que tout rentre dans l'ordre, j'avais encore plus envie d'un nouveau rapprochement. Envie que nos lèvres s'effleurent encore une fois, avec tout autant de passion que la première fois. Mais cela n'avait pas lieu d'être et n'aurait sans doute pas lieu. Il aimait ma sœur et je ne doutais pas que notre baiser ne devait pas vraiment avoir d'importance pour lui. Une erreur, un moment d'égarement sans doute. Il fallait bien que je me fasse une raison. Parce qu'il me semblait totalement ridicule et inimaginable qu'il puisse ressentir ce que je ressentais pour lui. En cinq ans, j'avais toujours eu l'impression de le laisser indifférent. Puis cela me paraissait normal, notamment vu l'écart d'âge qu'il y avait entre nous. En tous cas, une chose était sûre, même après ce baiser, rien n'avait changé pour moi. J'étais toujours aussi attirée par lui. Beaucoup trop, même.

Et cela risquait de devenir fortement ingérable, surtout maintenant que nous étions seuls. Je savais qu'il allait être difficile de ne pas craquer. Il me troublait encore énormément et il était certain que je ne pourrais pas lui résister si la situation redevenait ambiguë. Nous essayions tout de même de faire comme si de rien n'était en discutant de tout et de rien. Si la dernière fois, nous avions plutôt bien accroché et réussi à discuter de bon nombre de sujets différents, nous avions déjà plus de mal à être à l'aise et à discuter cette fois-ci. Sans doute à cause de ce baiser échangé, que ni l'un ni l'autre parvenions à oublier. Pour le moment, nous évoquions son travail. Même si j'étais un peu déçue qu'il laisse son second livre de côté afin de se consacrer pleinement à son entreprise, je soulignais que c'était normal et qu'il y avait des priorités. « En effet ! l'entreprise a plus besoin de moi pour l'instant. Donc, je m'occupe davantage de l'entreprise. » Et c'était tout à fait normal. Je souriais en hochant la tête en levant le regard vers lui. Encore une fois, j'avais l'impression qu'il m'évitait du regard. Et cela me chagrinait, je gênais un peu. Pourquoi cette réaction là ? Que craignait-il par un simple regard ? « Bien sûr, c'est normal. » appuyais-je doucement. Voyant que la conversation touchait à sa fin, je tentai de la relancer en évoquant l'anniversaire de Serena qui approchait à grands pas. Je n'avais pas spécialement d'idée et il me paraissait être la personne adéquate pour me donner quelques idées. « C'est pas bien difficile de faire plaisir à ta soeur, tu sais ? » durant quelques brèves secondes, je retrouvais le Vitaly qui je connaissais, plus détendu et taquin. Je souriais alors, relevant les yeux afin de plonger mon regard dans le sien. « Son top trois : en premier, les bijoux. En second, les trucs de beauté. Genre coiffeur, manucure, hammam et j'en passe. Et pour terminer, les petits week end loin de New-York. Bref, rien que de très classique ! » Rien de bien surprenant à propos de ma sœur. Mais cela m'aidait déjà un peu plus. « Merci ! » répondis-je tout sourire. « Tu comptes lui offrir quelque chose, toi ? » J'haussai les épaules comme si c'était une évidence. Sans forcément lui offrir quelque chose d'extraordinaire ou hors de prix, j'avais pour habitude de lui offrir un petit quelque chose. Ne serait-ce que pour le geste. « Ouais, sans doute...Soit je lui prends quelque chose de mon côté, soit je me groupe avec mes parents. » expliquais-je en terminant également mon assiette. « Et toi, tu sais déjà ce que tu vas lui prendre ? » demandais-je afin de maintenir la conversation mais aussi d'éviter de lui offrir deux fois le même type de cadeau.


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MessageSujet: Re: I was so confused as a little child [PV Lindsay] I was so confused as a little child [PV Lindsay] EmptyVen 15 Mar - 17:44



Lindsay & Vitaly


Serena avait davantage été un coup de coeur, qu'un coup de foudre pour moi. Je n'étais pas tombé raide dingue amoureux d'elle, dès le premier regard. J'avais plutôt été subjugué par sa beauté frappante. Puis charmé par son intelligence et son humeur. Et enfin, par son caractère de merde et son attachement au travail. Et au final, nous nous étions mis ensemble, bien avant que je réalise que j'avais fini par tomber amoureux d'elle. Etait-ce dans l'ordre des choses ou est-ce que j'aurais du l'aimer bien plus tôt ? Et puis dans le fond ... Y'avait-il vraiment un ordre bien défini qui disait que nous devions faire comme ceci, comme cela et pas autrement ? J'en doutais. Et honnêtement, même s'il y en avait eut un, je ne m'en serais guère soucié. Pour la simple et bonne raison que j'avais la fâcheuse tendance à ne faire que ce qui me plaisait vraiment et dans l'ordre que je souhaitais. Ni plus ni moins. Et ça me convenait parfaitement ainsi. Je ne me posais, de toute façon, jamais la moindre question sur ce qui se faisait et ce qui ne se faisait pas du tout. J'étais ce que j'étais et je faisais ce que j'avais envie de faire, quand j'en avais envie. N'était-ce pas ce qui rendait la vie si belle et si intéressante ? Moi je trouvais que oui. Après, j'étais tout à fait conscient du fait que tout le monde ne partageait pas forcément mon point de vu. Et ça aussi, c'était une chose qui rendait le tout, bien plus intéressant. Le fait que tout le monde ne soit pas forcément d'accord sur un même point et sur un même sujet. Les discussions qui en découlaient, ne pouvaient qu'être enrichissantes pour tout le monde. Mais pour en revenir à ma relation avec Serena, ce que j'avais ressentis pour elle, la toute première fois que je l'avais vu, n'avait absolument rien à voir avec ce que je ressentais pour Lindsay, depuis qu'elle était de retour dans ma vie. Depuis ce jour fatidique où nous avions échangé un baiser des plus passionnés, qui m'avait laissé un goût de trop peu sur les lèvres. Ce jour là où nous avions tous les deux commis cette monumentale erreur, que je n'étais pourtant pas capable de regretter le moins du monde. Je savais que ce n'était vraiment pas bien et que je devrais me détester pour cela ... Mais il était inutile que je me mente à moi même : je rêvais de recommencer.

Et même si nous étions sans doute tous les deux autant en train de penser à cet instant volé, nous continuions de faire mine de rien et de parler d'un peu tout ce qui nous passait par la tête. A commencer par le boulot. Le fait que je mettais mon livre de côté pendant quelques temps, pour m'occuper davantage de mon entreprise. Celle que j'avais monté de mes propres mains et qui fonctionnait plus que convenablement depuis son lancement tant attendu, quelques petites années auparavant. « Bien sûr, c'est normal. » Je souris quelque peu et fus bien heureux de ne pas avoir à chercher de nouveau sujet de conversation. Mes pensées étaient trop tournées vers ce baiser que nous avions échangés et mon envie de l'embrasser à nouveau, pour pouvoir réfléchir de façon plus approfondie, sur une conversation basique entre nous. La frustration étouffait également mon cerveau et m'empêchait de penser de façon rationnelle. Bref, rien ne semblait vouloir tourner tout à fait rond par là haut. A défaut, je faisais semblant d'être parfaitement là et répondais à la jeune femme qui faisait bien plus d'efforts que moi finalement. « Merci ! » Je souris légèrement et hochai faiblement la tête. Je venais de lui faire un bref résumé de toutes les choses que sa soeur aimait en guise de cadeau. Elle n'était pas bien compliqué à décrypter, c'était certain. Par curiosité, je lui demandai si elle même comptait lui offrir quelque chose. « Ouais, sans doute...Soit je lui prends quelque chose de mon côté, soit je me groupe avec mes parents. » Assiette terminée, je me laissai aller dans le fond de ma chaise, pour observer la jeune femme assise en face de moi, sans un mot. Je l'observais de façon bien plus franche et ouverte qu'auparavant, ne cherchant même plus à éviter son regard comme je l'avais fais pendant un petit moment. « Et toi, tu sais déjà ce que tu vas lui prendre ? » A vrai dire, même si je savais parfaitement les styles de cadeaux qui lui plaisaient, je n'avais pas pris le temps d'y réfléchir assez pour savoir ce que j'allais lui offrir. « Peut-être des vacances au soleil. Ca fait un moment qu'elle me répète qu'elle a besoin de vacances loin de New-York et son froid de ces derniers temps. Ca lui fera des vacances loin de moi, par la même occasion. » Plaisantai-je à demi, un vague sourire aux lèvres. « Tu pourrais même l'accompagner, non ? Tu serais ton propre cadeau. » Ajoutai-je l'air de rien, en riant doucement. Finalement, je me levai et quittai la table, pour commencer à débarrasser. « Tu souhaites un dessert ? »

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MessageSujet: Re: I was so confused as a little child [PV Lindsay] I was so confused as a little child [PV Lindsay] EmptyVen 15 Mar - 20:32





Vitaly & Lindsay
“ I was so confused as a little child ”


Je n'avais jamais vraiment eu de relation amoureuse. Encore quelque chose qui me démarquait de la majorité des jeunes gens de mon âge. La plupart avaient déjà eu plusieurs petit(e)s-ami(e)s, histoires d'amour plus ou moins sérieuses voire relations sexuelles. Et pour certain(e)s, il n'était pas question de sentiments ou d'amour. A peine d'attirance. Sortir avec quelqu'un permettait de « faire bien » et de ne pas avoir à assumer ce lourd statut de célibataire. Malgré tout, je n'avais jamais fonctionné comme cela. Mimer le grand amour avec quelqu'un, juste pour faire comme tout le monde ? Non. Pas pour moi. Mieux vaut être seule que mal accompagnée, paraît-il. Et j'illustrais parfaitement ce dicton. Certes, voir d'autres élèves, parfois des amis, se manger la bouche sans cesse, se donner des petits surnoms mielleux et pathétiques au possible et toutes ces petites choses que l'être humain à tendance à faire dès qu'il est en couple, m'agaçait franchement. Enfin, en toute franchise, je les enviais parfois un peu... Sans parler du coup de foudre, du grand amour, etc.. J'avais juste envie d'avoir quelqu'un à mes côtés. Quelqu'un qui m'aimera autant que je l'aimerai et avec qui je serais heureuse. Je ne doutais pas qu'un jour, je finirai bien par trouver ce quelqu'un même si l'attente commençait à se faire longue. J'ai bien eu une – très brève – relation, qui n'était à vrai dire qu'un essai. J'avais une paire d'années de moins et j'essayais désespérément de trouver quelqu'un pour ne plus penser à Vitaly. Il m'attirait déjà beaucoup trop. J'avais prit le premier pingouin venu, si on puis dire. Enfin, il était quand même pas mal mais nous n'étions pas faits l'un pour l'autre. C'est d'ailleurs pour cela que rien ne dura entre nous...Bref, j'étais toujours, à l'heure actuelle, célibataire. Célibat qui devenait d'ailleurs un peu lourd. D'ailleurs, depuis ce baiser avec Vitaly, je n'avais qu'une hâte; rencontrer quelqu'un, tomber amoureuse. Et ainsi l'oublier. C'était le meilleur moyen de régler la situation qui, il fallait bien l'avouer, avait empiré à cause de ce baiser volé. Si le désir que j'avais pour lui venait à disparaître, je pourrais alors le considérer simplement comme mon beau-frère. Sans plus aucune ambiguïté. Parce que pour le moment, même si nous faisions tous les deux mine de rien, essayant de passer à autre chose, le fait de me savoir seule avec lui me rappelait beaucoup trop de choses... Choses qui pourtant n'avaient rien de désagréable et, qu'au fond, j'espérais renouveler.

Malgré cela, j'essayais de rester maître de moi-même et de maintenir une conversation totalement banale entre nous. Après avoir évoqué son travail – et le fait qu'il preferait mettre de côté son livre pour ce consacrer pleinement à son entreprise – je lui demandais ce qui pourrait faire plaisir à Serena. Son anniversaire approchait et demander l'avis de son mari me paraissait une bonne idée pour lui offrir quelque chose qu'elle apprécie vraiment. Et surtout, c'était un moyen de continuer à parler de tout et de rien. Puis évoquer Serena la rendait en partie présente. Ainsi, nous serions peut-être moins tentés de déraper. Je terminais mon assiette tandis qu'il me listait ce qui lui plairait. Puis il me demanda si j'avais prévu de lui faire un cadeau. C'était en effet le cas, même si je n'avais pas encore décidé quoi. Mon assiette terminée, je m'appuyais contre le dossier de ma chaise, levant ainsi le regard vers lui. Cette fois-ci, et avec assurance, il me fixait également. Je préférais d'ailleurs cela à son attitude de fuite précédente. Je lui retournais donc la question. « Peut-être des vacances au soleil. Ça fait un moment qu'elle me répète qu'elle a besoin de vacances loin de New-York et son froid de ces derniers temps. Ça lui fera des vacances loin de moi, par la même occasion. » Je levai un sourcil à cette dernière phrase. Loin de lui ? Il n'y avait, il me semblait, aucune raison à ce qu'elle parte sans lui. Sauf si leur couple battait de l'aile, ce qui n'était pas apparant. « Tu pourrais même l'accompagner, non ? Tu serais ton propre cadeau. » reprit-il avant que j'ai eu le temps de dire quoi que ce soit. Je souris légèrement avant de passer une main dans mes cheveux. « C'est gentil mais.. Je pense que c'est plutôt à toi de l'accompagner. Tu le dis toi-même, vous êtes tous les deux très pris par vos boulots respectifs... Ces vacances seraient une bonne occasion de vous retrouver, je pense... » suggérais-je en toute sincérité. Il avait plus sa place que moi auprès de Serena. Puis, passer ces vacances ensemble leur permettrait peut-être de se rapprocher encore, de consolider leur couple et ainsi éviter tout nouveau dérapage entre lui et moi. Du moins, je l'espérais. Enfin, seulement à moitié. Parce que même si ma raison me disait que cette situation devait prendre fin au plus tôt, mes sentiments me disaient tout autre chose...« Tu souhaites un dessert ? » Je l'aidais alors à débarrasser. « Mouais.. Qu'est-ce que tu as à me proposer ? » demandai-je en finissant de débarrasser.


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MessageSujet: Re: I was so confused as a little child [PV Lindsay] I was so confused as a little child [PV Lindsay] EmptyDim 17 Mar - 23:54



Lindsay & Vitaly


Plus je passais de temps en compagnie de Lindsay, et plus grande était la tentation. C'était un fait qui semblait d'une grande évidence, à bien y réfléchir. Non seulement je la désirais un peu trop vivement pour que ce soit acceptable ... Mais en plus, je ne pouvais qu'être toujours plus tenté, alors que nous nous retrouvions seuls tous les deux. Nous n'avions rien ni personne, pour nous empêcher de faire une connerie. Une grosse connerie. Comme par exemple, nous embrasser encore une fois, de la même façon que nous nous étions embrassés quelques temps plus tôt. Honnêtement ... Que représentait un baiser ? Est-ce qu'embrasser, c'était vraiment tromper ? Je n'étais pas tout à fait certain de ce point là. Je voulais croire que ce n'était pas un immense et insupportable souci, que la trahison n'était pas aussi vive qu'on voulait bien le croire. Même pour Lindsay elle même, qui avait quand même embrassé l'époux de sa soeur. Mais quand bien même nous étions deux dans cette galère et deux à avoir beaucoup à nous reprocher ... C'était quand même moi le plus responsable. Premièrement, parce que c'était moi qui avais eus le culot d'initier ce baiser ! Et secondement, parce que j'étais le plus âgé d'entre nous deux. Et c'était une raison suffisante pour prendre tout le blâme sur moi. Lindsay devait sans doute penser la même chose de son côté. Et je ne pourrais pas le lui reprocher, le moins du monde. J'acceptais parfaitement de reconnaître que j'étais allé trop loin et qu'il était normal que je m'en morde les doigts encore maintenant. J'ignorais simplement jusqu'à quand ça allait me hanter. Non pas la culpabilité, non ... Mais ce souvenir que je ne parvenais pas à chasser de mon esprit et qui me laissait un goût de trop peu en bouche. Cette envie que ça se reproduise encore à l'avenir ... Tout en sachant qu'il ne le fallait surtout pas. Mais c'était plus fort que moi. J'en mourais d'envie, même si je savais que c'était idiot. Et puis je ne doutais pas qu'elle même ne partageait sans doute pas cette envie. Une fois lui avait sans doute servit de leçon. Et maintenant que nous nous retrouvions seuls chez moi, aucun doute qu'elle allait garder une certaine distance vis à vis de moi. Ce serait même mieux pour tous les deux, qu'elle agisse de la sorte. Mais allait-elle réellement le faire ? Je n'étais pas tout à fait certain de cela, il fallait bien le dire. Si elle avait répondu à mon baiser une première fois ... Pourquoi ne serait-ce pas le cas, en cas de seconde fois ?

J'avais beau vouloir rester sur mes gardes, il suffit qu'elle trouve un sujet de conversation, pour que je commence à me détendre et à me laisser aller. S'en rendait-elle seulement compte ? Je doutais qu'elle puisse faire tout ça de façon volontaire en tout cas, c'était une certitude. D'autant plus que nous étions en train de parler de sa soeur et de son anniversaire à venir. Je venais d'émettre l'idée de lui offrir un voyage en guise de cadeau, ajoutant que Lindsay pourrait la suivre, en tant que cadeau pour sa part. Je trouvais que ce n'était pas une si mauvaise idée que cela. Plutôt bonne même. Je ne pu m'empêcher de remarquer la sincérité et la simplicité de son sourire, devant mes paroles. Ni le geste qu'elle fit, quand elle glissa une main dans sa chevelure dans laquelle j'avais bien envie de glisser mes propres doigts. Une chose que je n'aurais jamais le droit de faire pourtant. Quand bien même l'envie ne me manquait vraiment pas. « C'est gentil mais.. Je pense que c'est plutôt à toi de l'accompagner. Tu le dis toi-même, vous êtes tous les deux très pris par vos boulots respectifs... Ces vacances seraient une bonne occasion de vous retrouver, je pense... » Mais avais-je envie que "nous nous retrouvions" de cette façon là et à une telle occasion ? Le simple fait que je me pose cette question, suffisait à jeter le doute sur tout ce que je pourrais penser à ce sujet là. J'eus une vague grimace alors que je haussais les épaules. « Je crois que j'ai développé une allergie aux vacances. » Répondis-je avec un sérieux surprenant, compte tenu du contenu de mes paroles. Ce n'était pas comme si l'on pouvait sérieusement être allergique à quelque chose de ce genre là. Bientôt, je me levai et commençai à débarrasser la table, rejoint assez rapidement par la jeune femme. Tout en retirant tout ce qui se trouvait là, je lui demandai si elle souhaitait un dessert. « Mouais.. Qu'est-ce que tu as à me proposer ? » Je souris et m'approchai du frigo pour en vérifier le contenu. « C'est ton jour de chance, Serena a fait les courses. Tu as le choix entre un yaourt aux fruits, une crème dessert au chocolat et un fondant au chocolat. Si moi j'ai développé une allergie aux vacances, elle, elle a une addiction au chocolat depuis toujours. » Marmonnai-je sur un ton faussement dramatique, en roulant des yeux. « Y'a même de la crème anglaise. Pas faite par ses soins toutefois. » Ajoutai-je en souriant en coin.

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MessageSujet: Re: I was so confused as a little child [PV Lindsay] I was so confused as a little child [PV Lindsay] EmptyLun 18 Mar - 22:06





Vitaly & Lindsay
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Serena avait toujours été là pour moi, dans les bons comme dans les mauvais moments. Malgré notre différence d'âge, nous avons toujours été très proches l'une de l'autre. Je tenais énormément à elle et pour rien au monde je ne voulais détruire cette relation. C'était sans doute pour cela que je me sentais mal vis à vis d'elle en repensant à ce baiser échangé avec celui qui était son mari. Et malgré tout, je ne regrettais pas. J'avais même envie de recommencer. C'était totalement fou et surtout inconscient de ma part. Rêver d'une aventure avec le mari de sa soeur ! Où avais-je la tête ? Je me sentais, certes un peu fautive, mais je tentai de dédramatiser en me disant que nous étions deux dans ce cas là. Après tout, c'était lui qui m'avait embrassé, je ne lui avais pas mis un couteau sous la gorge. Quoi qu'il en soit, c'était fait et il était trop tard pour changer quoi que ce soit. Puis, je n'avais pas réellement envie de changer quelque chose. Ce moment là avait été si parfait que je brûlais de recommencer. Je savais que je n'avais pas le droit d'espérer que quelque chose d'autre se passer entre nous. Un baiser, c'était déjà beaucoup trop. Certes, ce n'était qu'un petit baiser qui n'avait rien de comparable à une nuit passionnée ou à tout autre écart de cette envergure, mais nous n'aurions tout de même jamais du en arriver là. J'en étais bien consciente et malgré tout, sans doute à cause du contexte, je ne pensais qu'à cela. Sans pouvoir me défaire de l'envie de recommencer. De goûter une nouvelle fois à ses lèvres voire même d'aller un peu plus loin. Je n'avais jamais connu une telle sensation. Et ce baiser volé ne m'aidait sûrement pas à l'oublier et passer à autre chose, comme si rien ne s'était passé. D'ailleurs, le désir était encore bien plus présent qu'avant. Et ça me faisait un peu peur. Parce que je savais que ce désir ne pourrait aller qu'en s'intensifiant et qu'il allait être de plus en plus difficile pour moi de tenir bon. Mon seul espoir pour que tout se passe bien était que ce désir ait totalement disparu de l'esprit de Vitaly. Parce que si cette attirance, cette envie de plus n'était pas réciproque, alors il n'y avait aucun chance que cela se passe. Et il était évident que c'était bien plus raisonnable.

Le voyant prendre de la distance, me fuir du regard, j'étais persuadée qu'il regrettait donc ce dérapage et faisait tout pour que cela ne se reproduise plus. Et même si cette attitude me gênait un peu, parce que je l'appréciais vraiment et que je n'avais pas envie que l'on se retrouve à la situation de départ, je savais que c'était mieux ainsi. Pour nous et surtout pour son mariage. Bref, afin d'éviter tout de même qu'un blanc s'installe, nous essayions tour à tour de relancer la conversation. Après avoir évoqué mes études et son travail, nous parlions désormais de l'anniversaire de Serena et plus particulièrement des idées cadeaux. Et plus nous parlions, plus il se détendait, osant enfin affronter mon regard. Alors qu'il avoua envisager de lui offrir un voyage et suggera que je pourrais l'accompagner, je réagis immédiatement, expliquant qu'il me paraissait plus judicieux qu'il l'accompagne. Après tout, il était son mari et, il me semblait que, dans la logique des choses, la plupart de couples partaient en vacances ensemble. Je ne voyais donc pas pourquoi je prendrai la place de Vitaly pour ce séjour. Je remarquai, en prononçant ces mots, la grimace qu'il affichait. « Je crois que j'ai développé une allergie aux vacances. » Légèrement surprise par ce ton si sérieux, et par de tels propos, j'haussai les sourcils. « Une allergie aux vacances ?! Mais comment est-ce possible ? » demandais-je en plaisantant. Qui pouvait ne pas apprécier les vacances ? « Bon, alors s'il le faut vraiment, je me sacrifierai... » ironisai-je, un doux sourire au bout des lèvres. « … mais tu sais ce que j'en pense... » ajoutai-je doucement, en souriant, sans vouloir paraître lui faire la morale ou quoi que ce soit de ce genre. Il faisait ce qu'il voulait, même si je demeurais persuadée que c'était plutôt à lui de partir en vacances aux côtés de Serena. Elle se confiait parfois à moi et je savais qu'elle regrettait le fait qu'ils soient tous les deux très pris par leur boulot respectif et qu'il n'aient pas plus de temps pour eux. Le repas étant terminé, la table débarassé, il me proposa un dessert. « C'est ton jour de chance, Serena a fait les courses. Tu as le choix entre un yaourt aux fruits, une crème dessert au chocolat et un fondant au chocolat. Si moi j'ai développé une allergie aux vacances, elle, elle a une addiction au chocolat depuis toujours. » Je laissai un léger rire m'échapper, constatant qu'elle n'avait pas changé depuis son départ de la maison. « Ah, c'est de famille alors ! Car je dois avouer que je raffole également du chocolat. » confessais-je toujours en souriant. « Y'a même de la crème anglaise. Pas faite par ses soins toutefois. » Hésitante, je me mordis automatiquement la lèvre inférieure, balayant du regard les desserts proposés. « Allez, la crème dessert au chocolat, s'il te plaît » demandais-je en cédant finalement à la tentation.

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MessageSujet: Re: I was so confused as a little child [PV Lindsay] I was so confused as a little child [PV Lindsay] EmptySam 23 Mar - 0:01



Lindsay & Vitaly


Non, la situation n'était pas confortable du tout. Non, je n'étais pas à l'aise en la présence de Lindsay. Et non, je ne parvenais pas à culpabiliser à propos de ce baiser que nous avions échangés quelques temps plus tôt. Et ce, quand bien même j'étais conscient de combien c'était mal. C'était peut-être même le fait que je ne regrettais pas et rêvais de recommencer, que j'étais aussi mal en présence de la jeune femme et maintenais une telle distance entre nous. Ca n'avait donc strictement rien à voir avec de quelconques regrets. Il était difficile -pour ne pas dire impossible pour moi-, d'avoir des regrets sur une chose à laquelle j'avais su trouver mon plaisir personnel. Mais pour le coup, je devais reconnaître que j'espérais qu'elle même avait apprécié ce baiser, comme moi j'avais su l'apprécier. Mais j'étais conscient du fait qu'elle avait sans doute plus de regrets que moi. Le lien qui unissait deux soeurs, n'était-il pas supposé être bien plus fort et tenace, que celui qui unissait un homme et son épouse ? Ou peut-être que c'était un argument tenace que j'avais en tête, pour diminuer toute éventualité d'en arriver à culpabiliser ? Ou bien je le pensais vraiment, sans y avoir jamais tout à fait penser. J'ignorais le fin mot de l'histoire. Mais le fait était que Lindsay devait vraiment regretter notre échange. A moins qu'elle ne soit parvenue à oublier cela ? En avait-elle été capable, contrairement à moi ? Parce que le moins que je pouvais en dire, c'était que ce baiser demeurait parfaitement gravé dans mon esprit. Et que, à vrai dire, je n'avais même pas tenté de l'oublier une seule seconde. A quoi bon essayer alors que je savais que j'en serais parfaitement incapable ? C'était une peine perdue qui m'aurait demandé trop de temps et d'énergie. Or, le temps était trop important pour moi, pour que je prenne la peine de le gaspiller de la sorte. Encore un argument totalement stupide et inutile, qui n'avait finalement aucun sens réel. A croire que j'avais besoin de creuser pour trouver des raisons à mon comportement et à mon incapacité à oublier l'échange passionné que j'avais eus avec la petite soeur de mon épouse. C'était sans doute le cas dans le fond. J'avais besoin de me trouver des excuses et des raisons pour expliquer cette scène parfaitement inattendue. Fait qui n'avait rien de bien mature, quand on y réfléchissait bien. Mais pouvait-on me le reprocher ? Dans cette situation, je voulais croire que non. Ou peut-être qu'il était temps que j'affronte mes actes et les assume pour de bon. Ce qui était fait était fait de toute façon. Mais en attendant d'assumer quoi que ce soit ou de trouver une nouvelle situation de replie, je me retrouvais à discuter avec Lindsay, autour d'un repas préparé par sa soeur et moi même. Ce n'était pas la chose la plus sûre qui soit. Mais c'était ainsi et il était, encore une fois, trop tard pour revenir en arrière. Alors je ne montrais rien de mon embarras et tentais de faire mine de rien, alors que mes pensées étaient toutes tournées vers elle et notre baiser passé. Nous en étions à parler vacances, après que j'eus émis l'idée d'en offrir à Serena.

Moi même je me sentais bien incapable de l'y accompagner, puisque j'avais développé une certaine allergie apparemment. Ce qui pourrait expliquer pourquoi je n'avais pas la moindre envie ni la moindre motivation pour en prendre. « Une allergie aux vacances ?! Mais comment est-ce possible ? » Je fus bien incapable de retenir un léger rire amusé, devant l'air qu'elle même prenait pour s'exclamer de cette façon. Aucun doute que personne ne pouvait comprendre le fait que je n'aimais décidément pas les vacances. « En ayant développé une vive addiction au boulot ? » Emis-je l'idée d'un air tout à fait sérieux, en me pinçant le menton, une moue de réflexion accrochée au visage. Comme si j'étais sérieusement en train de réfléchir au sujet de sa question et des réponses que je pourrais lui donner. « Bon, alors s'il le faut vraiment, je me sacrifierai... » Si je souris à peine alors qu'elle était bel et bien drôle, ce ne fut aucunement par manque d'amusement. Tout au contraire même, puisque j'étais sincèrement amusé. Non, si je ne souriais pas vraiment, c'était plutôt parce que toute mon attention semblait être accaparée par le sourire merveilleux qu'elle même affichait. Magnifique et irrésistible selon moi. Et pourtant, je ne devais pas trop y penser. « … mais tu sais ce que j'en pense... » Je souris légèrement plus et levai les yeux au ciel, d'un air faussement exaspéré. Pour sûr que je savais. Même si elle ne le disait pas haut et fort, je sentais bien qu'elle ne comprenait pas et n'acceptait pas tout à fait le fait que je ne veuille pas partir en vacances avec mon épouse. « Je pense savoir ce qu'il en est, en effet. » Répondis-je sur un ton désinvolte, en haussant simplement les épaules. Un instant plus tard, une fois le repas terminé et la table débarrassée, je proposai un dessert à la jeune femme. Je devinais que, si elle avait ça en commun avec sa soeur, elle adorait ça et en voudrait donc sans l'ombre d'une hésitation. « Ah, c'est de famille alors ! Car je dois avouer que je raffole également du chocolat. » Je ne m'étais donc pas trompé et avais visé en plein de mille. La différence entre les deux, résidait sans doute davantage dans le fait que Serena se limitait grandement dans ce qu'elle mangeait, par peur de prendre trop de poids. Il suffisait de voir les crises d'hystérie qu'elle faisait quand elle prenait un kilos, et les régimes qui s'ensuivaient. « Ca ne se voit pas du tout. » Remarquai-je par pur automatisme, en posant un regard entendu sur son corps. Je me réprimandai aussitôt, en réalisant que je flirtais avec elle, là, à l'instant même. Chose que je me refusais de faire, puisque je n'y avais tout simplement pas droit. Raison pour laquelle je me figeai, me pinçai les lèvres et me raclai la gorge, dans l'espoir de retrouver une contenance. « Allez, la crème dessert au chocolat, s'il te plaît » J'hochai simplement la tête et me détournai pour récupérer son dessert, choisissant pour ma part un peu de fondant au chocolat. « On s'installe dans le salon, devant la télévision ? » Proposai-je sans trop réfléchir. Et sans attendre de réponse de sa part, je filai en direction du salon.

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MessageSujet: Re: I was so confused as a little child [PV Lindsay] I was so confused as a little child [PV Lindsay] EmptySam 23 Mar - 17:39





Vitaly & Lindsay
“ I was so confused as a little child ”


Depuis la dernière fois que nous nous étions vus, je n'avais pas cessé de penser à ce baiser. C'était quelque chose que j'avais tellement désiré, tellement espéré... Et il avait été, au final, un moment si parfait, qu'il m'était tout bonnement impossible de parvenir à l'oublier. Et ce, même avec la plus grande des volontés. Volonté que bien sûr, je n'avais pas. J'avais tellement rêvé de ce baiser, et je l'avais tellement apprécié qu'il serait dommage de l'oublier. Et pourtant, même si j'avais, durant de longues années, profondément voulu ce baiser et que je ne parvenais pas à la regretter, je n'arrivais pas non plus à en être fière. A me dire que j'avais pris la bonne décision. Sans doute à cause de Serena, du fait qu'il était marié à ma soeur et à tout plein d'autres détails qui compliquaient toujours plus les choses. D'ailleurs, pourquoi les choses devaient elles être toujours aussi complexes ? Ne pouvais-je pas tomber sous le charme d'un jeune homme de mon âge, avec qui quelque chose serait possible, comme toutes les autres filles de mon âge. Non. Encore sur ce point, j'avais l'impression d'être différente des autres. Craquer sur un homme plus âgé, ça encore, ça peut passer... Mais lorsqu'il s'agit du mari de sa soeur et qu'on l'a également embrassé, c'est autre chose. Bref, je savais que j'étais dans une situation qui me dépassait totalement. Je ne contrôlais plus rien. Je n'avais plus qu'à prier pour qu'il reste, de son côté, maître de lui afin qu'aucun nouveau dérapage ne se reproduise. Et pourtant, à l'inverse, j'osais espérer que nos lèvres se rencontreraient encore une fois. Je savais pourtant à quel point c'était mal. Ainsi j'étais partagée. D'un côté, je voulais croire que ce baiser n'était qu'un moment d'égarement et qu'il n'aurait aucune raison de se reproduire, que tout allait rentrer dans l'ordre. D'un autre côté, je n'avais qu'une envie, l'embrasser, le toucher, le sentir contre moi encore et encore. Et ce « tête à tête » n'arrangeait pas les choses. Nous tentions malgré tout de passer outre ce baiser volé et de discuter comme si de rien n'était.

Si dans un premier temps je l'avais trouvé assez fuyant, distant, j'avais l'impression qu'il se sentait désormais plus à l'aise. Alors que nous évoquions l'anniversaire de ma soeur et les cadeaux à lui faire, il mentionna son idée de voyage. Voyage pour lequel il me proposait de partir avec elle. Je fus très surprise lorsqu'il avoua ne pas apprécier les vacances, d'où son désir que ce soit moi qui accompagne Serena plutôt que lui. Alors que je m'exclamais et demandais s'il était possible que quelqu'un n'aime pas les vacances, il ne put masquer un léger rire. Ce sourire, si craquant, m'envouta durant quelques secondes. « En ayant développé une vive addiction au boulot ? » Je levai ainsi les yeux vers les siens, me détachant ainsi de ses lèvres. Lèvres que je fixais un peu trop dernièrement, avec certaines idées derrière la tête. Idées peu avouables, d'ailleurs...Et que je n'avais pas à avoir. Il fallait absolument que je chasse cela de mon esprit. Je tentai donc de me reconcentrer sur la conversation, fixant cette fois-ci ses yeux. Et avec un tel regard, ma concentration était une nouvelle fois mise à l'épreuve. Je tentai alors de me reprendre et affichais une légère moue en penchant légèrement la tête de droite à gauche, peu convaincue par sa réponse.« Mouais.... » Je pensais réellement que ces vacances lui ferait du bien. Leur ferait du bien, même. Après tout, un couple à parfois besoin de se retrouver et de passer du temps ensemble, loin des soucis de la vie quotidienne. Mais ce n'était pas à moi de lui faire des leçons de morale ni même de lui dire quoi faire. Il avait mon avis et cela suffisait. Je repris alors en plaisantant, acceptant ainsi ironiquement de me « sacrifier ». Après un bref silence, je rajoutais qu'il savait tout de même ce que j'en pensais. Je ne voulais pas plus insister. Il faisait ce qu'il voulait. Même si pour moi ce n'était pas la meilleure solution. Il leva alors les yeux au ciel, souriant toujours. « Je pense savoir ce qu'il en est, en effet. » J'affichai alors un petit sourire, plutôt compréhensif, en espérant qu'il ne m'en voudrait pas pour mon insistance à propos de ces vacances. Je ne rajoutais rien. Ce n'était pas mon rôle. J'avais donné mon avis, c'est tout. Le repas touchant à sa fin, il me proposa alors un dessert. J'indiquais alors, que, tout comme Serena, j'adorais tout ce qui était au chocolat. Sauf que contrairement à elle, je ne prenais pas facilement du poids. Ainsi, je pouvais manger presque de tout à n'importe quelle heure sans prendre un gramme. « Ca ne se voit pas du tout. » Le regard qu'il posa sur mon corps, accompagnant ses paroles, me figea sur place. A peine quelques secondes. Secondes durant lesquelles je me demandais quel sens je devais donner à cette remarque. Était-ce par pure politesse, voire gentillesse, sans arrière pensée ? Ou au contraire, était-ce une forme de flirt ? Je préférai opter pour la première solution. La plus censée également. Je baissai alors rapidement le regard, souriant légèrement. « Merci. » répondis-je doucement avant de relever le regard vers lui. Lui aussi paraissait gêné, comme s'il venait seulement de réaliser la portée ambiguë que pouvait avoir sa réponse. « On s'installe dans le salon, devant la télévision ? » proposa-t-il après avoir prit nos deux desserts. Sans me laisser le temps de répondre, il filait déjà au salon. Sans hésiter je me mis à le suivre avant de m'installer devant la télévision et de commencer à manger ma crème dessert. J'appréhendais de plus en plus la fin du repas. Nous n'aurions plus rien à faire et je craignais qu'un nouveau rapprochement ait lieu. Le contexte était réellement propice à cela. Et il ne fallait pas que cela arrive, c'était évident.

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MessageSujet: Re: I was so confused as a little child [PV Lindsay] I was so confused as a little child [PV Lindsay] EmptyDim 24 Mar - 22:24



Lindsay & Vitaly


Il fallait vraiment que les choses cessent d'être ce qu'elles étaient, entre Lindsay et moi. Parce que, pour un tas de raison, ce que nous faisions n'avait pas lieu d'être et devait donc prendre fin au plus vite. Avant que tout n'aille beaucoup trop loin et que nous en perdions définitivement le contrôle. Il me semblait que nous n'étions pas encore arrivés à un tel point. C'était donc le moment où jamais de reprendre le contrôle de la situation et de faire marche arrière. Quand bien même ça risquait d'être grandement difficile, alors que nous nous retrouvions seuls tous les deux chez moi, en l'absence de Serena qui avait choisit d'aller travailler plutôt que de tenir compagnie à sa petite soeur qu'elle voyait trop peu souvent. Aucun doute que j'allais lui en faire la remarque quand elle serait de retour. Et quand Lindsay ne serait plus dans les parages tant qu'à faire. Elle n'avait pas à subir d'éventuelles engueulades de couple. Non pas que nous en avions à la pelle. Au contraire, nous étions presque trop calmes pour un couple qui était marié depuis trois ans et ensemble depuis cinq. Nous ne nous disputions pas à qui mieux mieux, quand bien même nous avions un tas de raison de le faire. Nous étions peut-être tombés dans une routine qui nous convenait à tous les deux, sans trop nous en être rendus compte, l'un comme l'autre. Est-ce que c'était une chose négative pour notre couple ? Je l'ignorais. Et en toute honnêteté, je ne comptais pas prendre le temps nécessaire pour me poser et y penser de façon plus approfondie. J'avais d'autres chats à fouetter, comme c'était toujours le cas. Des chats qui s'appelaient Entreprise, Livre et Boulot. Et de son côté, Serena avait tendance à être exactement pareille. Quand bien même elle continuerait sans doute de nier et d'affirmer tout le contraire. Il était plus simple de mettre le doigt sur les erreurs des autres, que de voir les siennes. Mais ça, ça ne la concernait pas seulement elle. Bien des gens avaient la fâcheuse tendance à être ainsi. Pour ne pas dire tout le monde. Et puis de toute façon, ce n'était pas comme si je m'intéressais assez à autrui pour me questionner sur le comportement de tout à chacun. Chaque personne était ce qu'elle était et fonctionnait de la façon qu'elle souhaitait, tant que moi ça ne m'atteignait d'aucune façon que ce soit. Je n'avais pas à être embarqué dans les histoires des autres. Je pensais en avoir déjà pas mal à gérer de mon côté. Qui étaient de mon propre fait, pour la plupart. Parce que je m'ennuyais à mourir quand tout semblait parfaitement bien rouler pour moi. Je ne devais décidément pas venir du même moule que le restant du commun des mortels. Et je le vivais plutôt bien. Sauf qu'en j'en arrivais à mettre en péril des relations qui ne me concernaient pas le moins du monde. Comme c'était le cas de celle de Lindsay et Serena.

Le pire dans tout ça, c'était sans doute le fait que j'en arrivais à penser que l'on pourrait continuer d'empirer les choses, au point où nous en étions. Tout en songeant que non, il ne le fallait surtout pas. J'étais finalement un être horrible, pour pouvoir penser cela de façon aussi sérieuse et naturelle. Ou bien j'étais justement beaucoup trop humain. Ce qui me poussait à me laisser avoir par mes propres sentiments et émotions du moment. Mon sentiment dans l'immédiat, était celui qui me poussait à vouloir aller plus loin avec Lindsay. Au delà d'une relation de simple beau frère / belle soeur, que nous avions tous les deux. « Mouais.... » Je levai les yeux au ciel, plus amusé qu'autre chose. Parce qu'elle semblait vraiment tenir à son idée que j'avais besoin de vacances. N'étais-je pourtant pas le mieux placé pour savoir ce dont j'avais besoin ? Certes, peut-être que non. Parce que si ça ne tenait qu'à moi, je passerais mon temps à travailler. Encore et encore ... Une chose que tout le monde n'était pas en mesure de comprendre, je le savais bien ! Pour en revenir à l'instant présent, le repas était en train d'arriver à sa fin. Et quand je proposai un dessert à Lindsay, j'appris combien elle aimait le chocolat. Et là, par pur réflexe de vil séducteur que j'étais, je lui fis remarquer que ça ne se voyait aucunement, regard posé sur son corps, à l'appuie. Quand je le réalisai, je me sentis foutrement con et stupide et détournai le regard dans l'espoir qu'elle n'ait rien remarqué. « Merci. » Je soupirai faiblement et ne perdis pas de temps avant de récupérer le dessert demandé. Cela me permettait au moins de lui tourner le dos et d'échapper à son regard, pendant un court instant. C'était mieux que rien. Juste de quoi retrouver mon courage pour l'affronter à nouveau. Une fois nos desserts en main, je l'entraînai sans tarder en direction du salon. Ce n'était sans doute pas l'idée du siècle de nous installer aussi confortablement et aussi proches l'un de l'autre. Il était vrai que j'avais tendance à beaucoup aimer jouer avec le feu. Mais le fait d'entraîner Lindsay avec moi, c'était vraiment une chose que je ferais mieux de ne pas faire. Et pourtant, c'était ce que j'étais en train de faire malgré tout. Je devais être vraiment complètement stupide dans mon genre. Mais quitte à jouer avec le feu, autant le faire avec application. Même si c'était dangereux et que je pourrais bien finir par le regretter tôt ou tard. Une fois installés devant la télévision à ses côtés, je me mis à zapper sur différentes chaînes, avant de laisser sur une émission débile qui suffirait bien pour le restant de notre repas. Une fois notre dessert terminé, je me levai et quittai le canapé. Avant de me tendre le bras pour récupérer son récipient vide. Au passage, mes doigts frôlèrent les siens. Une caresse vraiment légère. Mais dont la sensation me dérouta l'espace d'un court instant. Je fis pourtant mine de rien alors que je filais en cuisine pour ranger les derniers vestiges de notre repas. Je rejoignis ensuite Lindsay dans le salon et récupérai la télécommande. « Il y a quelque chose en particulier que tu veux regarder ? » Demandai-je doucement.

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MessageSujet: Re: I was so confused as a little child [PV Lindsay] I was so confused as a little child [PV Lindsay] EmptyLun 25 Mar - 10:11





Vitaly & Lindsay
“ I was so confused as a little child ”


Certes, tout cela devait prendre fin au plus tôt. Mais comment ? Depuis ce baiser, nous nous contentions de reprendre nos distances habituelles et de faire comme si de rien n'était. Les choses étaient, en théorie, redevenues comme avant. Et tout pourrait bien aller si seulement nous avions mis à plat les choses. C'était d'ailleurs la seule solution pour mettre un terme à toute cette ambiguité et cette tension désormais présente entre nous. Pourtant, je n'en avais absolument pas envie. Je savais déjà ce qu'il allait se dire. Que c'était une erreur, un moment d'égarement qui n'aurait jamais du avoir lieu et que l'on devait oublier. C'était peut-être la vérité mais je n'avais pas envie de l'entendre. Encore moins de la bouche de Vitaly. C'était peut-être stupide et immature mais je préférais éviter le sujet. Parce que je craignais beaucoup trop d'entendre ses regrets. Je préférais ainsi ne rien savoir. Pas de deception. Et encore un peu d'espoir. L'espoir que ce baiser se reproduise, que l'on aille plus loin... Je savais pourtant que je n'avais pas le droit de penser à ce genre de choses. Ce qui était arrivé était déjà de trop. Vouloir plus était tout simplement masochiste. Je ne cessai de penser à Serena, l'évoquant également afin d'empêcher tout rapprochement inapproprié. Quelle connerie de nous laisser seuls ! Je lui en voulais presque pour cela. J'avais déjà du mal à faire comme si de rien n'était lorsqu'elle était avec nous, si en plus elle nous laissait seuls, on courrait à la catastrophe. Elle n'avait d'ailleurs sans doute rien supposé de tout cela, et pourtant, c'était une terrible réalité. En nous laissant seuls pour retourner à son travail, elle nous poussait presque dans les bras l'un de l'autre... Peut-être que ça lui apprendra à faire passer son boulot au dessus de tout. Non, je n'avais pas à penser ça. Encore moi en la désignant comme le vilain petit canard. Dans l'histoire, c'était elle la victime, non ? Je n'avais nullement le droit de pretexter son addiction au travail pour justifier un quelconque nouveau dérapage. J'avais toujours été quelqu'un de raisonnable et réfléchi, je devais donc continuer ainsi et prendre sur moi. Ce n'était sans doute que le temps de quelques heures. Et paradoxalement, j'avais envie de profiter de ce moment en tête à tête avec lui. Mais j'attendais aussi impatiemment le retour de ma soeur. Seule sa présence pouvait réellement nous empêcher de faire une connerie. Parce que notre simple volonté, aussi forte soit-elle ne nous suffirait pas. Il n'y avait qu'à voir ce qui était advenu la fois précédente.

Et malheureusement, j'avais l'horrible impression que nous reprenions le même chemin. D'un côté, j'espérais me tromper. Après tout, Serena & Vitaly avaient toujours donné l'image d'un couple parfait. Leur histoire était bel et bien sérieuse et ils semblaient heureux ensemble. Il n'y avait donc aucune raison pour qu'il aille voir ailleurs. J'essayais de me persuader de cela, mais je n'y croyais pas tellement. J'avais l'impression qu'il y avait quelque chose de beaucoup plus fort, de beaucoup plus profond entre nous. Quelque chose qui nous attirait irrémédiablement l'un vers l'autre, sans que nous puissions y faire quoi que ce soit. Des pantins, voilà ce que nous étions. Même si mon attirance pour lui n'avait qu'augmenté, l'idée de briser un couple si parfait, encore plus lorsqu'il s'agissait de celui de ma sœur, ne m'enchantait guère. Mais pour l'instant, nous en étions encore loin. Et il y avait encore des chances pour que nous n'en arrivions jamais là. Du moins je l'espérais. Enfin, ma raison l'espérait. Mes sentiments, eux, me dictaient tout autre chose. Quelque chose d'interdit. J'avais été bien trop sage ces dix-sept dernières années, il fallait désormais que je joue avec le feu... Têtue, je gardais dans l'esprit qu'il devrait plutôt l'accompagner en vacances, mais je ne préférais pas insister. Il leva tout de même les yeux au ciel en voyant le peu de crédit que je donnais à son explication du fait qu'il n'aimait pas les vacances. Je pouvais comprendre qu'il donnait beaucoup d'importance à son travail, mais je trouvais dommage qu'il fasse passer sa femme en second plan. Quoi qu'il en soit, c'était leurs histoires. Je n'avais pas à m'en mêler davantage. Alors que le repas touchait à sa fin et que j'avouais un certain penchant pour le chocolat, je fus quelque peu déstabilisée par son compliment. Et surtout par le regard qu'il posa rapidement sur mon corps. Il s'en détourna bien vite afin de récuperer les desserts puis fila au salon. Je le suivais, pas vraiment convaincue que nous retrouver au salon, sans doute plus proches que dans la cuisine, serait une bonne idée. Mais après tout, il ne se passerait peut-être rien. J'étais peut-être dans le délire le plus total, interprétant tout ce qu'il pouvait faire ou dire de manière ambiguë. Une fois les desserts terminés, il se leva, récupérant les récipients vides pour les jeter. Très rapidement, nos doigts se frolèrent. Fait tout à fait anodin et qui pouvait rester innocent mais que je perçu d'une manière très étrange. Et encore une fois, inappropriée. Après un détour par la cuisine, il revint au salon avant de s'emparer de la télécommande. « Il y a quelque chose en particulier que tu veux regarder ? » Je fis mine de réfléchir durant quelques secondes. « Non, pas spécialement, mets ce que tu veux... » répondis-je doucement. Je commençais à être moins à l'aise. Qu'allions nous faire désormais ? Et quelle tournure les choses allaient-elles prendre ? « Tu sais... Je pensais qu'éventuellement, je pouvais rentrer chez moi.. T'as sans doute d'autres choses à faire que de jouer les baby sitter pour la sœur de ta femme..et j'ai pas envie de te déranger.... » expliquai-je doucement, fuyant son regard. Serena n'était toujours pas rentrée et j'appréhendais la suite de la soirée. Je savais très bien que je n'étais pas capable de lui résister et que nous courrions ainsi de grands risques en restant ensemble.

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MessageSujet: Re: I was so confused as a little child [PV Lindsay] I was so confused as a little child [PV Lindsay] EmptyVen 29 Mar - 19:16



Lindsay & Vitaly


Oublier ce baiser que nous avions échangé, c'était beaucoup plus simple à dire qu'à faire. Et j'ignorais pourquoi c'était ainsi. Parce qu'il avait été vraiment fabuleux ? Parce que je l'avais échangé avec la jeune femme ici présente, très précisément ? Parce que j'avais beaucoup aimé cela ? Parce que je trouvais que le côté interdit de la chose, n'était que plus excitant encore ? Ou peut être tout simplement, parce que le courant était bel et bien passé entre nous. Mais dans tous les cas de figure, ce baiser n'aurait jamais du avoir lieu. Et pourtant, quand j'y repensais, je ne ressentais pas le moindre regret qu'il se soit produit. J'étais simplement gêné d'y penser quand j'étais en compagnie de Serena. Fort heureusement pour moi, elle n'avait pas encore la faculté dans les pensées. Sans quoi, elle n'aurait sans doute pas laissé cela passer de cette façon, sans rien faire ni rien dire. Quoi qu'il en soit, ce qui était fait était fait. Et nous ne pouvions évidemment pas revenir en arrière. Et même si j'en avais eus la capacité, je n'étais pas certain que je l'aurais fais. Ne pas connaître à nouveau l'euphorie et le plaisir que j'avais ressentis au simple contact de ses lèvres contre les miennes et à la présence de son corps tout proche du mien ? Non, c'était tout bonnement impensable, bien entendu. Peu importait que nous n'aurions pas du, que j'étais supposé regretter, que ça ne se reproduirait sans doute jamais ... Ce qui était fait était fait. Et plutôt que de me ronger les sangs à penser qu'il faudrait que nous en parlions ou que j'oublie tout cela, autant l'assumer et le garder pour moi. Serena n'avait, de toute façon, pas à être au courant. Ce n'était pas comme si ça allait se reproduire. Je savais que ça n'aurait jamais du avoir lieu, point. Inutile de me torturer les méninges à ce propos non plus. Je n'étais, de toute façon, pas du genre à m'en faire plus que de raison. J'avais plutôt tendance à me dire que ce qui était fait était fait. Et que rien ni personne ne pourrait changer cela. Comme la fois où j'avais trompé Serena. Je lui en avais aussitôt parlé, sans m'émouvoir ni me poser un tas de questions. Rien d'horrible n'était arrivé après tout. C'était que notre relation n'était pas encore arrivée à son terme, probablement. J'avais alors pensé que nous étions peut être faits pour demeurer ensemble encore longtemps, peut-être même toujours. Mais maintenant que j'éprouvais une réelle et puissante attirance pour sa petite soeur, j'en arrivais quand même à me poser de sacrés questions à ce sujet. Est-ce que ça avait un sens au final, ou aucunement ? Et si tout n'avait pas forcément lieu de mener à la réflexion ? Et si, vivre sans s'inquiéter de tout et de rien, était mieux que se questionner à propos de tout ? C'était ainsi que je voyais les choses en tout cas, pour ma part.

Je pensais qu'il fallait vivre et faire ce que bon nous semblait. Avant que la vie ne nous rattrape comme elle savait si bien le faire. Alors, non, je ne regretterais pas d'avoir embrassé la petite soeur de mon épouse, âgée de seulement dix sept ans. J'allais plutôt regretter le fait que je n'avais pas le droit de recommencer. Pas le droit, vraiment ? Et qui me l'interdisais au juste ? Après tout, elle n'avait absolument rien rapporté à qui que ce soit. En tout cas, pas à sa propre soeur. C'était sans doute qu'elle garderait simplement le silence à ce propos. Ou bien que, contrairement à moi, elle avait été capable de l'oublier et de passer à toute autre chose. Et si je trouvais simplement le courage de le lui demander ? Et si je cessais de m'inquiéter à l'idée qu'elle en parle à Serena, et me contente de mettre directement les pieds dans le plat ? Puisque j'étais l'adulte, d'entre nous deux, c'était purement et simplement à moi d'en parler le premier. La tension qu'il y avait entre nous, ne pouvait vraiment pas durer plus longtemps. En tout cas, moi, je ne le supportais pas. Et autant lui demander ce qu'elle même pensait à ce sujet et si, tout comme moi, elle pensait que ça avait durer bien trop de temps déjà. Ou si, tout au contraire, elle s'en foutait royalement et n'avait même rien remarqué à ce sujet. « Non, pas spécialement, mets ce que tu veux... » Trop occupé à penser à ce que j'étais censé lui dire et de quelle façon, j'en avais royalement oublié ma demande concernant la chaîne que j'allais mettre à la télévision. Sans rien lui répondre et avec un vague haussement d'épaules, je zappai donc un moment avant de laisser sur une émission pire que débile et inintéressante. Mais c'était mieux que rien. Ca faisait au moins un bruit de fond. « Tu sais... Je pensais qu'éventuellement, je pouvais rentrer chez moi.. T'as sans doute d'autres choses à faire que de jouer les baby sitter pour la sœur de ta femme..et j'ai pas envie de te déranger.... » Pas surpris le moins du monde, je me laissai aller contre le dossier du canapé et fermai les yeux en lâchant un long soupir. Il était peut-être vraiment temps que nous l'ayons cette petite discussion, elle et moi. Je ne supportais pas l'idée qu'elle s'imagine me déranger. Sans doute poussée en ce sens par le fait que la tension entre nous était presque visible, tant elle était forte. « Si tu me dérangeais, crois moi, je te l'aurais dis franco ! » L'informai-je, un léger sourire au coin des lèvres. Avant de rouvrir les yeux pour tourner et poser le regard sur elle, sourcils froncés. « On devrait parler de ce qui s'est passé, une bonne fois pour toute ... Autant mettre les choses au clair. Non ? » Demandai-je ensuite, en arquant un sourcil inquisiteur.

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