Birdie marchait dans la rue, il était 15h et le soleil brillait sur Manhattan. La température n’était pas très haute mais pour la saison il faisait vraiment doux. La jeune femme avait quitté l'hôpital il y a 15 minutes en voyant le beau temps, elle avait prit la décision de marcher à pied. Cela fait maintenant 48h qu’elle n’était pas rentré chez elle et elle ressentait la fatigue dans tout les recoins de son corps pourtant marcher dans la rue profitait du bon air lui faisait un bien fou. De plus elle n’habitait qu’à 10 minutes de son lieu de travail ce qui lui permettait de faire le chemin à pied lorsque le temps le lui permettait. La jeune femme avançait la tête légèrement baissé, perdue dans ses pensées, elle repensait à sa famille, ses parents avaient été assassinés il y a quelques mois. Avec Elliot, Leana, Peeta et Jade, ils avaient du organiser des funérailles en Nouvelle Zélande pour enterrer leurs parents. Les 5 enfants étaient plus proche encore maintenant mais Birdie était un peu à part, du moins elle se sentait un peu à part. Elle était la seule enfant adoptée de la famille mais ce n’était pas pour cela qu’elle ressentait ça. Birdie était la seule à savoir la vérité sur le décès de leurs parents. Ils avaient été assassinés par Petrov ou du moins par ses hommes. Ce milliardaire totalement fou qui l’avait fait naitre pour qu’elle serve de cobaye. L’homme avait été arrêté mais d’après Henry l’argent avait son travail et il avait été libéré. Henry ne savait pas encore ce que Petrov voulait exactement même s’il se doutait qu’il voudrait se venger et peut-être la récupérer. L’agent avait voulu que la jeune femme se cache au cas où mais elle avait refusé, elle ne voulait pas mettre sa vie de côté. Birdie avait fait comme lorsqu’elle était petite, elle avait mit se qu’elle ressentait de côté pour avancer, pourtant maintenant elle se sentait véritablement stressé. Elle n’était plus sûr d’elle. C’est sûr ses pensées qu’elle redressa la tête quelques secondes, c’est à ce moment là qu’elle le vit, cela plusieurs années qu’elle n’avait plus eu de ses nouvelles. Il avait grandit même vieilli mais elle l’aurait reconnu entre mille. Alexandre avançait vers elle, il marchait dans le sens inverse mais sur le même trottoir. Azure de son côté était restée immobile, elle gênait les passants mais rien ne comptait plus pour elle. Son coeur battait tellement fort, ce n’était pas possible, elle avait l’impression de rêver. « Alexandre ...» murmura t’elle.
Cela faisait sûrement une demi-heure qu'Alexandre errait de part et d'autre du quartier de Manhattan, peinant à trouver une quelconque occupation qui lui permettrait d'attendre l'arrivée d'une scénariste potentielle pour son prochain projet cinématographique. Il avait beau être patient, cette fois, cela commençait vraiment à lui prendre la tête. Il n'avait pas que ça à faire d'attendre une jeune femme visiblement très peu habituée à la ponctualité. Il s'arrêta au détour d'une rue et sortit son téléphone, pour y inscrire dans un message que ce n'était plus la peine de venir et qu'il avait trouvé quelqu'un d'autre. Message envoyé. Et c'était vrai.. il avait réellement une idée de la personne qu'il lui fallait et il comptait bien tout mettre en oeuvre pour qu'elle accepte de travailler avec lui. Normalement, cela devrait être possible, et ce serait une vraie partie de plaisir que de travailler avec un talent aussi brut que celui-ci. Relevant la tête, Alexandre chercha du regard l'affichage d'un quelconque nom ou numéro de rue. Il était un peu perdu, en réalité. Car s'il connaissait Brooklyn par coeur du fait de son habitation principale qu'il partageait avec Primrose, ce n'était pas le cas de Manhattan. Il adorait le quartier central de la ville et pourrait y vivre sans problème, mais il faudrait sans doute qu'il acquiert une meilleure connaissance géographique des lieux, car son sens de l'orientation n'était ici pas très élaboré. Une fois même, alors qu'il devait se rendre à un rendez-vous et que le GPS affichait un trajet long de seulement dix minutes, lui est arrivé à destination exactement une heure et dix minutes après son départ de Brooklyn. Histoire de ne pas perdre la face, Alexandre avait inventé que le quartier était parsemé d'embouteillages. Mais aujourd'hui, étant à pied, il ne pourrait recourir à cette entourloupe. Retrouvant de nouveau son chemin, il marcha droit devant lui, sans bien regarder autour de lui, jusqu'au moment où il entendit une personne, dont il était arrivé au même niveau, murmurer son prénom. Il releva la tête de l'écharpe dans laquelle il s'était engouffré. Choc. Non ce n'était pas elle.. c'était impossible, incroyable.. Un miraculeux coup du destin. « Birdie ?! » Il s'immobilisa l'espace d'une seconde, les yeux ronds comme des billes avant de se jeter sur elle et la porter dans ses bras. Ils s'étaient connus dès la naissance de la jeune femme, alors qu'ils n'étaient réduits qu'à un rang de cobaye par un milliardaire fou souhaitant faire sur sa petite armée de rats de laboratoire des tas d'expérience. Il répondait au nom de Petrov. Petrov, ce nom avait hanté les nuits d'Alexandre pendant toutes ces années pour lui avoir fait subir de telles insanités mais aussi et surtout, pour avoir été la première cause de sa séparation avec sa meilleure amie dont il était à l'époque amoureux -alors qu'il n'avait que dix ans. Le manque commençait tout juste à se mettre en retrait dans son coeur, laissant une place de plus en plus importante à Primrose. Mais aujourd'hui, à cet instant, revoir Birdie avait tout fait volé en éclats, s'élevant à cette seconde au même niveau que son épouse, si ce n'est un peu au dessus : elle seule pouvait le comprendre comme personne, et Dieu qu'elle est était belle.
Alexandre était devant elle, Birdie avait l’impression de rêver, ou pire encore être dans ce genre de comédie romantique stupide où lorsque les deux héros se retrouvant, le monde autour d’eux ralenti. Mais c’était bien ce qu’il était entrain de se passer ... bien sûr les gens n’avançait pas au ralenti mais son cerveau avait occulté leur présence pour se concentrer sur la vision qu’elle avait en face d’elle. Il fallu au moins deux bonnes minutes à la jeune femme pour réagir mais lorsqu’elle retrouva le contrôle de son corps, Azure ne perdit pas une seconde, elle se mit à courir pour comblé l’espace qui les séparer et sans même lui laisser le temps de réagir sauta à son cou pour le prendre dans ses bras. Elle serra Alexandre contre elle coupant au passage leur respiration. Il y a quelques secondes, elle avait même cru qu’il n’était qu’un mirage mais maintenant qu’il était là contre elle, Birdie était enfin rassurer, elle avait vraiment retrouvé son meilleur ami, son âme soeur. La séparation avait été un déchirement, lorsque Birdie avait comprit qu’ils étaient séparés pour toujours, elle c’était effondré. Cependant, elle avait mit plusieurs mois à accepter la réalité, qu’elle ne le reverrait plus. Cela avait été un constat très dur pour elle, après tout elle le connaissait depuis toujours pendant 9 ans ils avaient passé leur quotidien ensemble, ne se quittant jamais, supportant les souffrances ensemble. Les souffrances avaient cessés en même temps que leur éloignement. Birdie avait réussi à avancer grâce à sa famille les Weasley. Ils l’avaient aimé comme une fille, comme une soeur ... elle avait trouvé un famille. Birdie avait réussi à se construire, elle avait fait des études, elle avait un appartement ... Malgré ça, Birdie n’avait jamais réussi à oublier sa vie d’avant, surtout depuis quelques temps. Petrov avait fait assassiné ses parents et voilà que maintenant elle retrouvait Alexandre.
Les larmes aux yeux, elle accepta de se séparer de lui mais garda le contact en laissant ses mains de chaque côté de son visage. « Alexandre ...» murmura t-elle de nouveau. Birdie était totalement obnubilée par la présence du jeune homme, elle se fichait des passants qui les regardaient bizarrement. « c’est bien toi ? je n’en reviens pas ... oh Alexandre ... tu m’as tellement manqué ... je n’en reviens pas ...». Azure sentit des larmes coulées le long de ses joues, mais elle laissa faire, elle pleurait de joie.
C'était de la pure folie. Un véritable miracle s'opérait, en cette heure, sur Central Manhattan. Si quelqu'un lui avait expliqué ce qu'il était sur le point de se passer en cette belle journée ensoleillée d'hiver, il ne l'aurait pas cru. Peut-être même aurait-il pensé à un ange. Mais cette créature céleste se tenait bel et bien devant lui, plus belle que jamais. Evidemment, elle avait changé depuis leur séparation, mais elle avait toujours cette douceur en elle, ce visage tendre et cette allure de poupée que l'on a envie de câliner. C'était Birdie, sa Birdie, celle qui avait fait battre son coeur transi pour la première fois. Celle avec qui il avait vécu l'enfer de Petrov, celle avec qui il avait passé la première dizaine de sa vie. Neuf ans, plus exactement. Ce n'était pas si énorme que ça, par rapport au temps qu'ils avaient aujourd'hui à rattraper, mais malgré l'éloignement, Alexandre avait l'impression de toujours la connaitre par coeur. De ne l'avoir quitté que la veille au soir. C'était hallucinant.
La serrant fort de ses bras tremblant, il sentait le parfum dont les spores s'étaient déposés dans sa chevelure brune. C'était une agréable senteur sucrée, qui lui correspondait parfaitement, et qui donner d'autant plus envie à Alexandre de rester blotti contre elle. Mais elle se recula légèrement, en gardant ses mains sur les joues de son ami. Les yeux de la belle brune, pétillants et brillants d'émotion, en disait long sur la situation. Elle était évidemment aussi surprise que lui, et ne voyait plus personne qu'eux. Ils étaient comme dans leur bulle, ne prêtant absolument aucune attention à ce qu'il se produisait autour d'eux, dans cette foule médisante et pressée. Alexandre, quant à lui, avait l'impression que le temps s'était arrêté. « c’est bien toi ? je n’en reviens pas ... oh Alexandre ... tu m’as tellement manqué ... je n’en reviens pas ...» dit-elle, des perles d'eau roulant sur ses joues. Elle pleurait, et cela ne faisait que resserrer le coeur d'Alexandre, qui se retenait de fondre en larmes à son tour. Ah, virilité quand tu nous tiens ! « C'est bien moi, c'est bien nous.. Je n'en reviens pas non plus. Si j'avais su qu'on se retrouverait aujourd'hui.. Tu m'as tellement manqué toi aussi.. » lui répondit-il, d'un sourire bienveillant, en lui passant doucement la main dans les cheveux. « Tu es sublime Birdie.. » La tentation était bien trop forte : Alexandre la reprit vivement dans ses bras, la souleva dans les airs et cria malgré la foule qui les entourait : « C'EST TOI BIRDIE ! » Nombreux étaient les personnes qui se retournèrent sur eux, se plaignant même de leur exagération, et qu'ils devraient se pousser pour laisser passer les "gens qui travaillent" : rien à foutre. C'était leur moment, et personne ne pourrait leur voler ou même les empêcher de crier haut et fort la joie de leurs retrouvailles.
C’était un sentiment puissant, tellement fort qu’il lui en faisait perdre les mots. Le souffle coupé, elle observait son meilleur ami sans vraiment y croire pourtant il était bien là devant elle. Jamais elle n’aurait penser un jour le revoir, elle avait fait son deuil de lui. Maintenant qu’elle venait de le retrouver elle se demandait réellement comme elle avait pu faire sans lui pendant tant d’année. Depuis sa naissance et ceux jusqu’à ses neuf ans, Alexandre avait été le centre de son univers, son ami, son amoureux, son grand frère, son protecteur ... il avait été la seule personne proche d’elle, il avait été sa seule famille dans l’enfers de ces 9 premières années. Puis l’enfer avait cessé mais Alexandre avait disparu avec cet enfer, si la famille Weasley n’avait pas été si généreuse avec elle, s’il ne l’avait pas recueilli comme leur propre fille, elle ne s’en aurait pas sortie sans lui.
« C'est bien moi, c'est bien nous.. Je n'en reviens pas non plus. Si j'avais su qu'on se retrouverait aujourd'hui.. Tu m'as tellement manqué toi aussi.. » Il venait de parler, les larmes coulèrent le long de ses joues, elle n’arrivait plus à se contrôler. Sa voix était plus grave que dans son souvenir mais elle ne l’avait connu que enfant, pourtant cela lui faisait toujours chaud au coeur de l’entendre. Sa voix avait été le réconfort d’une mère pendant ces années. « Tu es sublime Birdie.. » Azure se rendit compte qu’elle n’avait toujours pas parler, muette par l’émotion. Alexandre la reprit dans ses bras, d’abord surprise, elle se laissa faire « C'EST TOI BIRDIE ! ». La jeune femme se mis à rire, heureuse. « oui oui c’est moi ...». Elle se laissa aller dans ses bras, glissant les siens autour de son cou. Pouvoir serrer Alexandre contre elle, cela fait un bien fou. Elle avait sa tête posé contre la sienne murmurant « je suis tellement heureuse de te voir ... je ne pensais pas que je te revenais ... Alexandre tu m’as manqué, je ne sais pas quoi dire ... les mots me manquent ... je ...» Les mots ne servaient à rien, pour le moment elle voulait simplement sentir le corps chaud de son ami contre elle. Ce n’est que plusieurs minutes après, les yeux rougis et les joues humides qu’elle accepta de se séparer de lui gardant un contact grâce avec sa main. « tu dois tout me raconter ...»
Sujet: Re: Retrouvailles - ALEDIE (alexandre & Birdie) Sam 2 Mar - 21:06
Birdie et Alexandre
❝ Retrouvailles ❞
« Je suis tellement heureuse de te voir ... je ne pensais pas que je te revenais ... Alexandre tu m’as manqué, je ne sais pas quoi dire ... les mots me manquent ... je ...» lui avoua péniblement sa meilleure amie de l'époque. Elle ne croyait pas si bien dire, tant l'émotion était vive et palpable. Alexandre, évidemment, dans sa virilité, s'empêchait de fondre en larmes, et la chose n'était pas aisée. La retrouver tenait en ce jour du miracle. Un miracle qui n'aurait jamais pu avoir lieu s'il n'était pas passé à ce moment précis, dans cette rue précise, de cette ville précise. Tous les éléments étaient avec eux, et leurs retrouvailles sonnaient désormais comme une évidence à laquelle ils n'auraient jamais pu échoué. Si le bonheur du jeune canadien de nationalité était matériellement fondé, une jauge flotterait dans les airs à côté de sa tête, ou même de son coeur. Elle afficherait un thermostat inconnu, dépassant tout fondement scientifique du bonheur. La jauge exploserait et ferait tomber sur eux une pluie de flocons de neige, rappel de leur rencontre en Antarctique. Mais tout ça n'était qu'irréel, fruit de l'imagination exacerbée d'Alexandre en ce moment de joie intense.
Le bel homme reprit autant que possible ses esprits. « Tu dois tout me raconter ...» : Birdie lui coupa l'herbe sous le pied, comme on dit populairement. Il allait justement lui poser cette question, comme quoi l'alchimie était aussi parfaite qu'au premier jour. « J'ai tellement de choses à te raconter ! Et toi aussi j'imagine ! Attends un peu.. » Il sortit son téléphone de sa poche, envoya en deux secondes un message clair et précis aux rendez-vous professionnels qu'il avait prévu dans l'après midi. « Rendez-vous annulés ! J'ai toute l'après midi de libre. Ce ne sera évidemment pas assez pour rattraper tout ce temps perdu mais .. pour toi ma Birdie j'irai au bout du monde ! » dit-il tendrement avec une pointe d'ironie. Il n'avait plus les mots pour exprimer le bonheur intense, la joie immense qui le comblait actuellement. Aussi, c'est d'un naturel qu'il lui proposa : « Si on allait se poser un peu, boire un café quelque part, rien que nous deux ? » Histoire de quitter ce flot agité de gens pressés autour d'eux. Alexandre était réellement hâtif de découvrir à quel point la vie de sa petite Birdie avait changé depuis la fin de leur enfer commun. Il la prit contre lui et se dirigea vers un petit café lounge au coin de la rue, dans lequel ils se retrouveraient encore plus intensément.
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