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sushi's good ∞ KALISKA.

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MessageSujet: sushi's good ∞ KALISKA. sushi's good ∞ KALISKA. EmptyVen 22 Fév - 22:28



Kaliska & Alexandre

❝ sushi's good ❞



Le planning était rempli comme jamais. Etant devenu un réalisateur de renom dans la ville, il ne manquait pas de réquisitions, de supplications, et autre formes de prières tendant à lui demander son aide artistique. Alexandre était désormais considéré comme un des grands piliers du monde cinématographique de sa génération, et ce n'était que grâce à une jeune femme française, de passage à New York quand il y est arrivé. Ils se sont rencontrés lors du vernissage d'un artiste de petite renommée, et dont ils étaient néanmoins tombés sous le charme. Ses oeuvres étaient pleine de vie, malgré sa palette de couleurs pâles : chose plutôt étrange, qui avait eu le don de les capter, de les envouter, l'un comme l'autre. Elle s'appelait Alizée et avait pour projet de devenir directrice artistique d'un grand magasine de mode. Pour se faire, la demoiselle pleine de ressources malgré son jeune âge, avait contacté toutes les boîtes de mode ou de publicité possible, afin d'obtenir un quelconque rendez-vous. La chose n'avait pas été possible pendant son séjour touristique, mais elle avait toutefois eu le temps de discuter avec Alexandre, qui lui avait fait découvrir quelques plans séquence d'une idée de film. Et elle avait adoré. Réellement. À tel point qu'après son retour en France, elle avait reçu l'appel d'une personne influente dans le monde de la communication. Elle eut la bonne idée d'organiser un rendez-vous pour lui, à sa place. Cela sonna dans la tête d'Alexandre comme une révélation : c'était le moment le plus opportun pour espérer avoir un jour une chance de pouvoir réaliser ne serait-ce qu'un court métrage. Mais le destin avait joué en sa faveur et cette fameuse directrice de communication, qui avait été éblouie devant tant de talent, l'avait grandement recommandé à plusieurs de ses clients producteurs. De là s'est forgée l'histoire d'Alexandre, le réalisateur. Depuis, tout le monde se l'arrachait. Il était passé du statut d'immigré Canadien à celui de grand réalisateur, un vrai rêve à l'américaine, comme il n'aurait jamais pu l'espérer de son rang d'enfant cobaye en antarctique.
Cette journée ne faisait donc pas exception : elle était absolument complète, de six heures du matin à vingt heures. Mais aujourd'hui, il en avait assez. Rien n'avait été la majeure cause de son agacement, pire : cela n'avait été que des petites choses accumulées qui avait raison de sa patience légendaire. « SUIVANT ! » Il s'adressait ici à une personne qui souhaitait passer le casting pour un second rôle très important, pour lequel le maître mot était : professionnalisme. Arrivé avec des cernes jusqu'aux pieds et imbibé d'alcool à tel point que le jury -dont Alexandre- assis en plein milieu de l'amphithéâtre de 850 places, en sentait les vapeurs. C'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Comment travailler correctement lorsque de tels candidats osent se présenter ? Alexandre était vraiment fatigué, et .. il crevait de faim. Son ventre, criant famine, réclamait sa dose de sushis. Aussi, il déclara qu'une pause d'une heure était plus que nécessaire, et qu'ils retrouveraient ses collègues après. Il se dirigea vers la sortie histoire de prendre un peu l'air et de commander son repas japonais préféré. Le froid verglaçant les routes et quelques flocons de neige commençant à faire son apparition, Alexandre jugea qu'il serait meilleur d'attendre sagement à l'intérieur de l'auditorium du Snug Harbor Cultural Center and Botanical Garden, dans lequel il travaillait, en priant pour être rapidement livré.

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MessageSujet: Re: sushi's good ∞ KALISKA. sushi's good ∞ KALISKA. EmptyLun 25 Fév - 17:41

Kali s’arrêta sur le bord de la route en poussant un soupir et sortit son téléphone pour jeter un coup d’œil à son téléphone, là où se trouvait la fonction gps. D’aussi loin que la jeune femme se souvienne, elle avait toujours eu un piètre sens de l’orientation. Pourtant, elle était bien habituée à marcher et tout mais juste, elle faisait rarement attention à où elle se rendait. C’est pour ça que quand elle était dans une situation où elle devait se rendre dans un endroit précis, c’était plus compliqué. Elle gérait à peu près dans Manhattan maintenant mais aujourd’hui, elle avait une livraison dans un coin perdu. Enfin perdu, c’était dans Staten Island quoi. Elle ne mettait jamais les pieds dans Staten Island ou tout du moins, très très rarement. Ca partait donc très mal. D’après le gps, elle n’était plus très loin, il lui suffisait de prendre une rue à droite puis une autre encore à droite. La jeune femme repartir prenant la rue à droite. Elle fila quelques instants avant d’arriver à un nouveau croisement. Là, elle ne savait plus trop. Elle avait deux doutes en fait : d’abord elle ne savait plus exactement si elle devait tourner à gauche ou à droite. Et ensuite, elle ne savait pas si elle devait tourner maintenant ou un peu après. Gosh, elle venait de regarder ça, comment pouvait-elle avoir déjà oublié ça ? Non parce qu’il fallait croire qu’en plus de ne pas avoir de sens de l’orientation, elle avait un plus une mémoire de trois secondes. Elle avait vraiment une vie très difficile. Ou pas hein.

Après plusieurs arrêts inutiles, la jeune femme fini quand même par arriver à destination. Elle n’avait pas été si lente finalement, surtout si on comptait en plus que le sol était passablement verglacé et que circuler restait quand même difficile. Elle était douée quand même parfois. Enfin ça allait quoi, elle se débrouillait. Elle pénétra alors à l’intérieur de l’auditorium de Snug Harbor, là où elle était censée livrer son repas japonais. Elle espérait qu’il n’y aurait pas trop de monde à l’intérieur parce que c’était le genre d’endroit où il n’était pas forcément facile de trouver à qui on livrait. Elle ne vit qu’un personne et se dirigea vers lui. « Hum, bonjour. » dit-elle en arrivant à la hauteur de la personne en question, un jeune homme qui devait avoir dans ses âges à peu près. « J’ai une livraison pour… » Elle regarda le nom inscrit sur son papier. « Alexandre Riddles. C’est vous ? » demanda-t-elle en levant la tête vers le jeune homme. Elle eut une curieuse sensation en croisant le regard du jeune homme, comme si elle l’avait déjà rencontré ce qui était totalement stupide parce qu’elle était certaine de ne l’avoir jamais vu.
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MessageSujet: Re: sushi's good ∞ KALISKA. sushi's good ∞ KALISKA. EmptySam 2 Mar - 19:45



Kaliska & Alexandre

❝ sushi's good ❞


Perdu dans ses pensées et aveuglé par son ventre qui criait famine, Alexandre mit bien deux secondes à capter qu'une personne venait de lui parler. Il se retourna aussi vivement que possible pour constater qu'il s'agissait là du livreur de sushis. Mais pas n'importe quel livreur habillé d'un pantalon de ski et de trois ou quatre manteaux coupe-froid. Non, une sublime créature aux yeux pétillants. Un regard particulièrement unique, qu'Alexandre eut la surprenante impression de reconnaitre. Mais ce n'était certainement pas possible, non, il ne l'avait jamais vue à New York.. Son visage lui était totalement inconnu. Cette livreuse avait sans nul doute peiné à trouver son chemin au sein de Brighton, puisqu'elle semblait essoufflée et légèrement agacée. Un agacement qui laissa toutefois place à un soulagement quand Alexandre lui répondit enfin. « Bonjour, c'est bien moi oui. » Il lui adressa un sourire de politesse avant d'attraper son portefeuille dans lequel se battaient plusieurs petits billets. « Désolé je n'ai pas de monnaie. » dit-il avec un peu de peine pour elle, qui devrait sûrement retourner auprès de son scooter pour y chercher quelques pièces. Devant son désarroi, Alexandre eut la bonne idée de lui tendre un billet bien plus gros que ce qu'il lui devait, en lui mentionnant simplement d'un grand sourire : « Gardez la monnaie, ça me fait plaisir vu le froid que vous devez subir ! » Il rigola gentiment, en rajoutant : « Remarque, si ça peut vous rassurer, il fait beaucoup moins froid ici qu'en Antarctique ! » Il faisait ici référence, évidemment, à son enfance passée dans le cercle polaire. Privé de tout monde extérieur, il se souvenait toutefois d'une chose : ce froid glacial. Evidemment, sur le coup, il y était habitué puisqu'il n'avait jamais connu que ça. Alexandre ne pouvait donc pas imaginer qu'il puisse exister des températures si clémentes que celles du monde occidental, ou mieux, du monde oriental. C'était notamment le principal objet de son goût pour l'aventure, pour la découverte d'autres pays. Et s'il avait trouvé son bonheur à New York, il repensait souvent à cette vie antérieure, qu'il n'avait jamais parvenu à effacer de son esprit. Au final, c'était à son grand bonheur, lui qui venait récemment de retrouver sa meilleure amie de l'époque et qui plus est, la première amoureuse de ce petit bonhomme d'âgé à peine dix ans. C'était une des seules personnes à qui il pouvait parler sans langue de bois, et qu'il avait pris pour habitude de la prendre sous son aile. Une protection qui fut des plus fortes lorsque des moments de blues pointaient le bout de leur nez. Ils avaient tout vécu ensemble là-bas, ou presque. Alexandre n'avait gardé pour lui qu'un seul secret : la vision de cette petite brune au loin, les cheveux au vent. C'était lors d'une soirée, avant que tombe la nuit. Elle était vers l'horizon, cachée derrière un banc de glace ... Mais Alexandre l'avait remarqué avant qu'elle ne disparaisse en une fraction de seconde. Jamais il n'avait su de qui il s'agissait, ou même si elle était encore en vie. Il ne se souvenait que de son regard, de grands yeux en amande, aussi brillants que possible. Ce regard ?! Non c'était impossible.. Après avoir fait tout ce cheminement dans l'intimité de son esprit, il plongea de nouveau son regard dans celui de la livreuse. « Excusez-moi si je parais trop intrusif mais.. n'y êtes vous jamais allée ?! » demanda-t-il d'un air ébahi au sujet du pays des pingouins. Elle lui ressemblait terriblement, et après les retrouvailles avec Birdie, cela serait vraiment hallucinant que cette livreuse soit l'inconnue qui lui aurait jadis permis de garder l'espoir de nouveaux horizons.
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MessageSujet: Re: sushi's good ∞ KALISKA. sushi's good ∞ KALISKA. EmptyMer 6 Mar - 11:50

Kali était resté sur cette impression de déjà vu qui était parfaitement inexplicable et ridicule. Elle ne voyait pas où elle aurait pu avoir rencontré ce gars-là. Et en plus, elle connaissait son nom (si c’était bien le gars de la commande en tout cas), il était écrit sur le papier. Or, elle était certaine de ne jamais avoir entendu ni vu le nom d’Alexandre Riddles avant aujourd’hui. Elle voulait bien admettre qu’elle ne faisait pas toujours très attention à ceux qui l’entouraient mais bon, si elle l’avait croisé sans prêter attention à lui, elle ne voyait pas comment elle pourrait avoir eu cette impression de l’avoir déjà vu. La jeune femme l’observait en essayant de ne pas trop le montrer, elle ne voulait pas non plus avoir l’air gênante. « Bonjour, c'est bien moi oui. » La jeune femme hocha la tête satisfaite. C’était parfait ça, ça lui éviterait de chercher la personne en question bien longtemps. Non parce que c’est cette raison qui en général la poussait à détester les gens qui commandaient sur leur lieu de travail : elle passait toujours trois ans (sans rien exagérer) à les trouver. Elle lui tendit alors sa commande et avant qu’elle n’ait put annoncer combien il lui devait, il reprit la parole. « Désolé je n'ai pas de monnaie. » Oh… Ca, elle n’était pas certaine que ça lui plaise. Elle n’aimait pas non plus beaucoup les gens qui n’avaient pas de monnaies. Elle n’aimait pas beaucoup de gens en fait. Le visage de la jeune femme s’était un peu assombri en entendant ça et il dut bien le voir puisqu’il lui tendit alors un billet qui couvrait plus que largement sa commande. « Gardez la monnaie, ça me fait plaisir vu le froid que vous devez subir ! » Finalement, elle l’aimait bien oui. Elle aurait pu protester mais elle n’en fit rien. Elle se saisit juste du billet. « Merci. » Elle aurait tout aussi bien pu lui dire que ce n’était pas tant le froid qui la dérangeait mais plutôt de devoir de déplacer dehors pour revenir ici. Le froid, elle en avait l’habitude et depuis longtemps déjà. « Remarque, si ça peut vous rassurer, il fait beaucoup moins froid ici qu'en Antarctique ! » Oh elle le savait déjà mais c’était gentil de vouloir la rassurer. « Le froid n’a jamais été un problème pour moi. » dit-elle alors. « Et en fait je trouve presque qu’il fait doux là. » C’était le temps idéal si on omettait le verglas qui la dérangeait quand même un peu. Elle réalisa alors qu’il lui avait dit ça comme s’il s’y connaissait, comme s’il avait déjà été voir en Antarctique et qu’il savait donc qu’il y faisait froid. Ou pas en fait. C’était quelque chose de connu quand même qu’il faisait froid en Antarctique, même le premier débile venu était au courant de ça alors bon. Mais c’était troublant quand même pour Kali, ça plus la sensation de l’avoir déjà croisé quelque part là-bas. La question qui lui posa par la suite n’arrangea pas ça. « Excusez-moi si je parais trop intrusif mais.. n'y êtes vous jamais allée ?! » Elle aurait envoyer balader n’importe quel autre inconnu qui lui aurait demandé ça comme ça, c’était clairement intrusif oui mais là c’était un peu différent. « Si… » souffla la jeune femme. « J’y ai vécu. Jusqu’à mes six ans à peu près. » Elle fronça alors les sourcils. « Et vous ? »
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MessageSujet: Re: sushi's good ∞ KALISKA. sushi's good ∞ KALISKA. EmptyLun 11 Mar - 15:28



Kaliska & Alexandre

❝ sushi's good ❞


« Et en fait je trouve presque qu’il fait doux là. » Etonnant pour une fille, il aurait parié qu'elle sauterait sur l'occasion pour se plaindre quelque peu. Mais non, cela avait été l'inverse, elle venait d'avouer que le froid hivernal qui régnait sur la ville depuis des semaines ne lui faisait pas peur et qu'au contraire, elle trouvait qu'il ne faisait pas si froid que cela. Au fond de lui, Alexandre ne pouvait qu'approuver ses dires, le froid de l'état de New York n'avait rien, absolument rien, à voir avec celui du cercle polaire. Dit comme cela, ça parait vraiment absurde, mais le dire et l'avoir vécu est tout à fait différent. En l'occurrence, Alexandre savait de quoi il parlait. Et son interlocutrice visiblement n'y était pas étrangère non plus. C'est ce qui le poussa notamment à lui poser une question plus intime que la situation devrait poliment lui permettre, mais la tentation était trop grande. Et il ne fut pas déçu de la réponse de la jeune femme, qui, dans un souffle timide lui répondit un simple « Si… » C'était vraiment aberrant : une inconnue qui venait lui livrer des sushis aurait-elle pu vivre une histoire de fou similaire à la sienne ? « J’y ai vécu. Jusqu’à mes six ans à peu près. » Alexandre releva vivement la tête vers la demoiselle, choqué comme s'il venait de se prendre un coup de massue en pleine tête. « Jusqu'à vos six ans ?! » dit-il, par surprise. « Et vous ? » Hahaha. Alexandre laissa échapper un petit rire nerveux, passa sa main sur son visage, comme pour s'éclaircir l'esprit et s'assurer qu'il n'était pas en train de rêver. « J'y ai vécu jusqu'à mes dix ans.. » Il souffla, pris par l'émotion. Se remémorer ses années n'étaient jamais aisé, imaginez donc ce que fit le coeur d'Alexandre quand il comprenait à cet instant que la livreuse de sushis semblait bel et bien être la petite fille qu'il avait vu sur le glacier. « Excusez ma réaction, mais .. la situation est assez irréelle. Quand j'étais petit, j'étais une sorte de cobaye d'un milliardaire fou, dans ce laboratoire au fin fond de l'Antarctique. Et une des choses qui m'a permis de tenir le coup, a été la silhouette d'une petite fille brune, avec de grands yeux et des cheveux longs volant au vent. Et j'ai l'impression que cette petite fille du glacier, qui m'a permis d'espérer voir un jour de nouveaux horizons, c'est vous.. » Il était parti dans un monologue, qui ne parlait que de sa vie au final, et qui en étant si centré sur lui-même que dans une autre situation, la demoiselle aurait pu le prendre pour un égocentrique au possible. Alexandre espérait simplement ne pas se tromper, sinon il aurait bien l'air bête. Aussi, souhaitant approfondir un peu plus la discussion et en ayant vraiment, vraiment marre de toutes ces potiches venues quémander le second rôle qu'il recherchait, il se permit de proposer une nouvelle chose à son interlocutrice. « Auriez-vous le temps de prendre un café ? Rassurez-vous, je ne suis pas un vieux pervers ! » ajouta-t-il sur un ton ironique. Evidemment, il n'était pas pervers, mais il avait préféré tourner la chose en dérision pour qu'elle ait un tant soit peu confiance en lui, vu la situation irréelle à laquelle ils avaient actuellement droit.

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MessageSujet: Re: sushi's good ∞ KALISKA. sushi's good ∞ KALISKA. EmptyMar 12 Mar - 16:35

Kali était déjà troublé par la sensation qu’elle avait de déjà connaître (au moins de vu) l’inconnu mais lorsqu’il lui demanda si elle n’avait pas déjà été en Antarctique, elle en fut d’autant plus prouver. Elle ne voyait vraiment pas ce que cette question venait faire là et c’est ça plus qu’autre chose qui la perturbait. C’est d’ailleurs l’unique raison qui la poussa à répondre au jeune homme comme ça, le fait qu’elle était perturbée comme ça parce que franchement, ça ne le regardait vraiment pas. Soit, la mexicaine confirma donc qu’elle avait bien été en Antarctique et qu’en fait, elle avait même fait plus qu’y aller puisqu’elle y avait vécut jusqu’à ses six ans. « Jusqu'à vos six ans ?! » La jeune femme le regarda alors un moment et fronça les sourcils. Oui, jusqu’à ses six ans, c’est bien ce qu’elle venait de dire effectivement. « Euh, oui. » Ok, elle le trouvait franchement bizarre maintenant en plus du reste. Il était peut-être temps pour elle de s’enfuir. Ou pas, elle était trop curieuse en fait et maintenant, elle fixait le jeune homme, curieuse d’en savoir plus. Il reprit alors la parole. « J'y ai vécu jusqu'à mes dix ans.. » « Oh… » La jeune femme observa alors le jeune homme plus attentivement. Ca ne voulait rien dire ça, il y avait plus d’une base en Antarctique mais bon. Elle essaya de faire le lien entre celui qu’elle avait devant elle et d’autres images de son enfance mais ce n’était pas si facile. Elle n’avait que six ans à l’époque et ses souvenirs de cette époque-là étaient les plus limités. Elle savait juste qu’elle adorait être là-bas. Avant qu’elle n’ait réussit à finir ça, la voix d’Alexandre la ramena à la réalité. « Excusez ma réaction, mais .. la situation est assez irréelle. Quand j'étais petit, j'étais une sorte de cobaye d'un milliardaire fou, dans ce laboratoire au fin fond de l'Antarctique. Et une des choses qui m'a permis de tenir le coup, a été la silhouette d'une petite fille brune, avec de grands yeux et des cheveux longs volant au vent. Et j'ai l'impression que cette petite fille du glacier, qui m'a permis d'espérer voir un jour de nouveaux horizons, c'est vous.. » Kali l’écouta attentivement jusqu’à ce qu’il eut fini. Le moins qu’elle pouvait dire c’était que cette histoire lui paraissait quand même assez folle. Assez folle mais pas insensé pour autant, même si elle n’avait jamais entendu parler d’un milliardaire fou qui se servait d’un gens (des enfants qui plus est) comme cobaye avant aujourd’hui. « Je… je ne sais pas, c’est possible peut-être. » Ses parents travaillaient dans une base sur l’environnement et elle était presque certaine qu’il n’y avait aucun chercheur fou à cet endroit là mais elle savait aussi qu’elle avait l’habitude d’aller s’aventurer sur les glaciers. Elle aimait y faire des expéditions et s’éloigner plus ou moins. Ca ne plaisait jamais à ses parents évidemment mais elle était petite et elle rêvait d’aventures. Un jour, elle avait trouvé un ‘repère ennemi’ enfin c’est comme ça qu’elle avait désigné l’autre bâtiment. Elle s’était approchée un peu, pas trop, essayant de voir à l’intérieur. Et puis après elle était rentrée chez elle, s’était fait disputée pour s’être encore enfuit longtemps et avait attrapé une vilaine grippe qui avait fait qu’elle n’était plus certaine que tout ça tenait du rêve ou non. Donc oui, c’était possible mais c’était étrange pour elle de se dire qu’elle avait pu être celle qui avait aidé un petit garçon à tenir le coup. C’était… irréel. Oui voilà, c’était le mot qu’il avait lui-même utilisé d’ailleurs. « Auriez-vous le temps de prendre un café ? Rassurez-vous, je ne suis pas un vieux pervers ! » Un sourire se dessina sur les lèvres de Kali, la précision n’aurait pas été nécessaire, elle voulait bien le croire. « Oui, je le vois que vous n’êtes pas vieux. Après pervers... » Elle se mit à rire un peu et finit par réfléchir un peu. « J’ai encore quelques livraisons là… Mais je dois en avoir pour une heure à tout casser… Après, je devrais avoir le temps normalement. Enfin, sauf si vous vous ne l’avez plus parce que vous devez aussi avoir un travail je suppose ? »
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