It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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Kaliska & Nanami - You Raise Me Up

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MessageSujet: Kaliska & Nanami - You Raise Me Up Kaliska & Nanami - You Raise Me Up EmptyJeu 24 Jan - 16:01



Kaliska

&

Nanami




« On va dépasser le délais ! On est dans la merde ! Tout le monde on s’active et plus vite que ça ! Toi colle les paroles dans les bulles ! Et sans bulle d’air si possible sinon c’est foutu ! Toi, négocie au maximum avec l’imprimeur ! Dis-lui que l’ordinateur est tombé en panne ! Ment démerde toi ! On n’aura jamais le temps de tout finir avant seize heures ! » Lançais en donnant des ordre à tout ce qui passait par là ! Pas le temps, vraiment, mais alors vraiment pas le temps ! Plus ça allait et plus on me donnait des délais bien trop court, pour lire, traduire et reconstruire les images des trames que l’on nous envoyait ! Parce que oui, malgré toutes les paroles hors bulles qui étaient totalement collé aux images, je devais tout me retaper par derrière. J’aimais ! Oui j’aimais faire ça ! Mais soyons honnête mon patron me donnait des délais totalement farfelus, comme si j’étais superwoman moi ! J’étais humaine ! J’avais des envies de meurtres ! De déchirer les trames d’hurler et de partir boire un coup ! Voilà ce que j’avais envie. A la place, je me retrouvais avec à redessiner les parties manquante, crayon et feutre en main, tout était fait avec minutions. J’avais un bon coup de crayon, j’avais surtout l’avantage de savoir reproduire les dessins que je voyais, c’était un avantage que certains n’avaient pas… Je n’avais pas mon propre style, mais je me débrouillais pas mal. Il suffisait que je me lance un jour pour dessiner mes propres personnages, mais pour le moment, je n’avais pas la tête ça cela, même si j’avais l’idée, le cœur n’y était pas. M’activant, je dessinais trame après trame, ne préférant pas regarder l’heure et ignorer la douleur que j’avais dans la main et le poignet de dessiner aussi vite sans faire de pause. Une fois le tout fini, je crus défaillir sur place. M’affalant sur ma chaise, je penchais ma tête en arrière en fixant alors le plafond. Il ne m’avait pas semblait si intéressant qu’à ce moment précis. Dieu je ne l’avais pas regardé de l’après-midi, et il m’avait manqué. Oh mon plafond adoré ! Tendant la main vers lui en soupirant, je me mis à rire avant de porter ma main à mon cœur. Oh beau plafond, toi tu es toujours le même depuis bientôt un an ! Tu ne m’abandonneras pas hein ! Voilà que je divaguais et que je causais à mon plafond dans ma tête ! Non mais il fallait à tout prix que je sorte d’ici et que je m’aère les idées ! Une fois l’heure, je pris mes affaires et filait alors en direction du métro pour rentrer enfin chez moi. Dieu qu’il me tardait de me mettre en pyjama et de glander sur le lit. Une fois dehors, je passais rapidement à l’hôpital pour prendre des nouvelles de Kisuke. Il n’avait pas bougé, ne s’était toujours pas réveillé de son coma… Cela faisait maintenant un mois qu’il était dans le coma… Soupirant faiblement, je rentrais à l’appartement assez dépité. Il avait vachement maigri depuis qu’il était dans le coma, je n’aimais vraiment pas voir ses pommettes si saillantes et sa peau si… Brrr, fermant les yeux, j’attrapai le téléphone pour appeler mon restaurant de sushi adoré. Passant commande, comme d’habitude, je demandais à être livré. Une fois le coup de fil passait, j’ouvrai la porte de mon frigo pour en sortir une bouteille de vin et l’ouvrir pour m’en servir un bon verre. Buvant cul sec, sans prendre le temps de le savourer, je m’en servis un autre avant de commencer à me déshabiller. Enfilant un simple pull, qui appartenait à Kisuke, je mis un de ses caleçons de nuit avant de retourner dans le salon bouteille et verre à la main, m’enfilant alors sans réellement m’en rendre compte la bouteille. La tête me tournant faiblement, je zappais les chaines de la télévision avant de me lever, j’avais soif, terriblement soif. Trainant des pieds, je posais la bouteille sur la table avant d’en prendre une autre en essayant de l’ouvrir. Soit le bouchon était bien enfoncé ! Soit j’avais perdu ma force ! Bakana onna ! Tu vas t’ouvrir sale bouteille ! Baka ! Tirant comme une folle sans réussir à l’ouvrir ma main lâcha le tire-bouchon pour percuter la bouteille vide l’envoyant au sol dans un bruit strident qui fit giclé des bouts de verre par tout. « Kuso ! » Lâchai-je en grommelant avant de poser la bouteille sur la table pour ramasser les bouts de verre. Sauf que je lâchais sans m’en rendre compte la bouteille dans le vide, celle-ci explosant à son tour avant que je n’hurle sur la surprise et glisse sur un morceau de verre pour tomber les mains les premières dans les bouts de verre.
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MessageSujet: Re: Kaliska & Nanami - You Raise Me Up Kaliska & Nanami - You Raise Me Up EmptyVen 25 Jan - 19:39

Depuis qu’elle avait arrêté la fac, diplômée en littérature, Kali cherchait un peu sa voie. Elle avait déjà enchaîné plusieurs jobs, gardés aucun bien longtemps. Elle n’aurait jamais cru que tout serait aussi pénible. Elle avait d’abord travaillé quelques temps dans une librairie. C’était en principe ce qu’elle était prête à faire mais elle n’y était pas resté bien longtemps. Sa gérante était une espèce de dragon infâme et chaque jour était devenu un enfer. Comme la jeune femme ne supportait pas de faire les choses à reculons comme ça, elle avait fini par démissionner. Elle avait ensuite remplacé une vendeuse pendant deux semaines, dans le petit magasin de fournitures d’art qu’elle avait l’habitude de fréquenter. Elle savait à l’avance que ce ne serait que de courte durée et elle le regrettait d’ailleurs. Elle adorait cet endroit, vraiment. Le vieux gérant la faisait beaucoup rire quand il lui racontait ses histoires et elle avait sut retrouver le goût pour le dessin lorsqu’elle avait travaillé là-bas. Le soir, elle avait reprit l’habitude de s’installer près de sa fenêtre et de dessiner ce qui lui passait par la tête. Revoir les vieilles esquisses qu’elle avait fait de Shy ne lui avait plus fait autant de mal, il était temps remarque, cela faisait plus d’un an, il était temps qu’elle cesse de penser à lui sans ressentir cette douleur dont elle avait cru qu’elle ne se remettrait jamais au début. Quoiqu’il en soit, la vendeuse était revenue au magasin et il avait fallut que Kali s’en aille. Le vieux lui avait promis qu’il referait appel à elle dès qu’il en aurait besoin. En attendant, il fallait bien que la jeune femme vive et bosse. C’est comme ça qu’elle avait trouvé un job comme livreuse dans un restaurant de sushi. C’était un vélo mais c’était quand même un boulot très dangereux pour quelqu’un comme Kali, qui n’avait pas l’habitude de tenir debout te de regarder droit devant elle. Etonnement, pour le moment, elle se débrouillait plutôt bien, n’avait tué personne, n’était pas encore morte et il se trouvait même, miraculeusement que c’était le travail qu’elle avait gardé le plus longtemps depuis les derniers mois.

La jeune femme roula jusqu’à une adresse qu’elle connaissait déjà un peu, ce n’était pas la première fois qu’elle venait jusque là. Pas que là d’ailleurs, Nanami – c’était le nom de la fille qui habitait là – avait pris l’habitude de la faire lui livrer des sushis dès qu’elle en avait envie et surtout, peu importe où elle était. Kali avait une bonne mémoire des gens et des choses en général, c’est comme ça qu’elle avait put retenir cela. La jeune femme passa la porte de l’immeuble sans trop de problème, au moment où quelqu’un d’autre sortait et monta jusqu’à l’appartement où elle devait se rendre. Elle s’apprêta alors à sonner à la porte. C’est à ce moment-là qu’elle entendit alors un bruit de bris de verres et de chute ainsi qu’un hurlement provenant de l’intérieur de l’appartement. Un peu alarmé, Kali se demanda sur ce qu’il convenant de faire. Elle regarda alternativement la porte de l’appartement puis la sonnette, hésitant un quart de seconde sur ce qu’elle allait faire. Elle n’avait pas été invitée à entrer mais il s’était peut-être passé quelque chose de grave à l’intérieur et l’habitante des lieux avait peut-être besoin d’aide. Elle abandonna alors l’idée de sonner et entra un peu précipitamment dans l’appartement, se maudissant intérieurement d’avoir pris autant de temps avant de ce décider de faire quelque chose d’aussi évident et simple. En tout cas, c’était une chance que la porte soit déjà ouverte. Elle avança un peu hésitante dans les lieux qui lui étaient inconnus. « Euh… il y a quelqu’un ? » Sans vraiment attendre de réponse, elle continua à avancer et déboucha alors dans ce qui devait être le salon. Il y avait bien quelqu’un oui, c’était elle, Nanami, elle était sur le sol, parmi tout un tas de bout de verre. Kali déposa ses affaires au sol et s’approcha à la hâte de la jeune femme. « Vous allez bien ? » interrogea-t-elle alors. Elle avait conscience que c’était un peu stupide comme question, l’autre n’avait pas l’air en très grande forme comme ça. « Je vais vous aider. » souffla-t-elle alors en tendant la main à la japonaise. Elle s’aperçut alors que les mains de celle-ci n’avaient pas échapper au bout de verre. « Outch, j’espère que vous avez de quoi désinfecter tout ça. » Ca ne devait pas faire du bien, c’était certain. Kali aida tant bien que mal la jeune femme à se redresser et regarda autour d’elle. Pour une fois que ce n’était pas elle qui se montrait maladroite et qui se trouvait en position où elle devait être aidé, ça se fêtait. En principe, c’était elle qui collectionnait les ‘malheurs’ en tout genre sans aucun répit. « Je suis désolée d’être entré comme ça en fait. » se souvint-elle alors. « J’ai entendu du bruit et ça m’a un peu inquiété. »
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MessageSujet: Re: Kaliska & Nanami - You Raise Me Up Kaliska & Nanami - You Raise Me Up EmptyDim 27 Jan - 13:12



Kaliska

&

Nanami




« Euh… il y a quelqu’un ? » Cette voix… C’était celle de la petite livreuse qui venait toujours m’apporter mes commandes. Enfin petite, on devait tout de même avoir le même âge… Je pensais déjà comme une vieille. Soupirant lentement, je restais au sol, comme si c’était normal. Je l’aimais mon sol, mais tout de même… Plissant le nez, ma tête me tournait faiblement, l’alcool faisait son effet. Surement le coup de la peur et de la chute qui avait fait tourner mon sang à fond dans mon corps… Alcool quand tu nous tiens… « Vous allez bien ? » tournant le regard vers la jeune femme qui apparaissait dans mon champ de vision, je lui fis un faible sourire avant de lever le pouce en l’air. Tout baigné dans le meilleur des mondes ! Je pétais la forme, je voyais même des étoiles dans la pièce ! Ça brillait ça me faisait sourire. C’était tout mignon ! « Ça pétouille… Et vous ? » demandai-je en déglutissant longuement, ayant le hoquet tout à coup. « Je vais vous aider. » Voyant ses mains tendus vers moi, je tentais faiblement de me relever, mais autant dire que ce fut une rude épreuve, il me fallait quelques instants de réflexion pour parvenir à y arriver… J’étais totalement ivre, et ce devant une personne, autant dire que c’était un poil embarrassant tout de même … « Outch, j’espère que vous avez de quoi désinfecter tout ça. » Désinfecter quoi ? Qui ? Fixant mes mains, je compris alors le pourquoi du comment. En effet, j’avais des bouts de verres partout dans les mains. Je ne sentais même pas la douleur, pour dire à quel point c’était loin, très loin d’être mon souci. Et pourtant, j’étais énervée et blessée… Blessée dans le sens où j’étais littéralement perdue… « Je… Crois… »soufflai-je doucement en cherchant un peu mes mots. Mon cerveau devait se mettre plus en marche pour parler… « Je suis désolée d’être entré comme ça en fait. J’ai entendu du bruit et ça m’a un peu inquiété. » Inspirant longuement, je sentis les larmes monter avec rapidité avant d’éclater en sanglot comme une simple idiote que j’étais. Ce n’était pas grave si elle était entrée dans mon appartement, ce n’était rien du tout, c’était moi qui était pathétique pour boire autant, pour me réfugier derrière l’alcool à cause de tout ce qui était en train de m’arriver… Je ne voulais pas que tout cela continue, au contraire je voulais que tout s’arrête ! J’en avais marre… Je voulais à tout prix retrouver ma vie d’avant, je voulais que Yano et Kisuke soit présent dans ma vie que l’on ne sorte jamais ensemble et que l’on reste de simple ami pour la vie ! Ça compliquerait moins de choses… Me relevant j’essuyais rapidement mes joues pour cacher mes pleures avant de renifler et pleurer encore plus fortement. Les bouts de verres dans mes mains ne me faisaient même pas mal pour dire, j’étais dans un état totalement secondaire… Déglutissant longuement je fixais la livreuse avant de pencher la tête et pleurer encore plus. « Paaaardon… Je suis à bout… Et je crois que j’ai trop bu… L’alcool mauvais… » soufflai-je en essuyant un peu plus mes yeux avant de me mettre du sang partout à cause de mes mains entaillées. Reniflant comme un bébé je fis une moue boudeuse avant de fixer à nouveau la jeune femme qui se trouvait chez moi. « Vous pourriez m’aider à… à… à… enlever les morceaux ? » demandai-je en lui tendant mes mains, comme si elle pouvait les enlever avec ses doigts. « Euh je… Au bout du couloir derrière vous, il y a la salle de bain, la trousse de secours se trouve dans l’armoire à pharmacie… » marmonnai-je doucement. Je la connaissais à peine, c’était toujours elle qui m’apportait ce que je commandais. Je ne pouvais pas dire que je l’a connaissais bien et que nous étions amie. Au contraire nous étions de simple inconnues. Mais je savais que je pouvais lui faire confiance et qu’elle m’aiderait. Totalement sous les vapeurs de l’alcool, je restais debout les bras tendu vers elle, ne sachant pas quoi dire d’autre en me penchant d’avant en arrière, totalement ailleurs, déglinguée par cette bouteille de vin qui m’avait assommé tout d’un coup.
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MessageSujet: Re: Kaliska & Nanami - You Raise Me Up Kaliska & Nanami - You Raise Me Up EmptyDim 27 Jan - 14:52

Lorsqu’elle entra dans l’appartement de la cliente qui venait d’appeler, Kali fut aussitôt convaincu qu’elle avait bien fait en voyant l’état dans lequel se trouvait la jeune femme. En toute logique (ou pas), la première chose qu’elle trouva à dire fut de demander à la jeune femme si allait bien. « Ça pétouille… Et vous ? » Kali fronça les sourcils, ne croyant pas un mot de ce que la jeune femme venait de dire. Elle ne pouvait pas aller bien, elle venait de tomber parmi des bouts de verres, elle devait s’être fait mal et en plus, elle était, de toute évidence, complètement bourrée. S’il y avait bien une chose que Kali savait, c’est qu’on ne buvait pas seule comme ça chez quand on allait bien. « Moi ça va. » se contenta-t-elle de répondre. Elle savait bien que c’était inutile d’essayer de contredire la jeune femme sur le reste. La mexicaine décida ensuite d’aider la jeune femme à se lever, ce qu’elle vit alors lui apporta la preuve que l’autre était bien ivre. Elle put également remarquer que les mains de la japonaise était dans un mauvais état et Kali déclara alors qu’elle espérait que la jeune femme avait de quoi désinfecter. Enfin d’abord, il faudrait enlever les bouts de verres, évidemment, mais soit. « Je… Crois… » Kali hocha la tête en entendant ça et parvint à faire l’autre jeune femme se relever. Elle la regarda ensuite l’air méfiant, pas sûre qu’elle soit en mesure de tenir debout maintenant et décida de ne pas la lâcher. C’était mieux pour tout le monde ça. Se souvenant de la manière dont elle était entrée ici, Kali se sentit alors obligée de s’excuser. Si ça se trouvait, la japonaise ne voulait pas d’aide, ni d’elle ici. Sans comprendre comment ses paroles avaient pu déclenchés ça, Kali vit, un peu ébahie, la japonaise éclaté en sanglot. Elle se sentait bête maintenant, ne savait pas ce qu’il convenait de dire ou faire maintenant. Rien ne lui vint, Kali n’était pas faite pour savoir quoi faire en ce genre de circonstances. Il y avait des gens sur terre qui étaient chaleureux, compatissant et qui savait toujours quoi faire en cas de crise mais pas elle… elle, elle se contentait de regarder en silence et d’attendre. Attendre que la jeune femme se calme un peu. La jeune femme qui en plus était une totale inconnue pour elle. Celle-ci reprit la parole après s’être un peu calmée. « Paaaardon… Je suis à bout… Et je crois que j’ai trop bu… L’alcool mauvais… » Oh oui, effectivement, elle avait trop bu, elle n’avait pas besoin de le dire pour que Kali s’en aperçoive. Kali lui lança un regard affectueux avant de hocher la tête une fois de plus. « J’avais remarqué… mais, ça ne fait rien. » Elle n’avait en aucun cas besoin d’excuser, Kali pouvait comprendre. En voulant essuyer ses larmes, la jeune femme se mit du sang un peu partout et la mexicaine décida qu’il devenait urgent de s’occuper au moins de ça. « Vous pourriez m’aider à… à… à… enlever les morceaux ? » Elle tendit alors ses mains à Kali et celle-ci lui lança un regard hésitant. « Euh oui, d’accord… pas de problème. » Mais elle ne pouvait rien faire comme ça, elle n’allait pas enlever les bouts de verres avec ses mains quand même. Enfin son hésitation ne venait pas de là, elle n’était juste pas sûre d’être la meilleure personne pour faire ça. « Euh je… Au bout du couloir derrière vous, il y a la salle de bain, la trousse de secours se trouve dans l’armoire à pharmacie…» Avant de se diriger dans la direction que la jeune femme venait de lui indiquer, Kali décida de la conduire jusqu’au canapé un peu plus loin pour la faire s’assoir, elle serait mieux là. « Ne bougez pas. » lui intima-t-elle, il était inutile qu’elle aille se faire plus de mal que là. Kali prit ensuite la direction de la salle de bain qu’on lui avait indiqué. Quelques secondes pour que la mexicaine trouve la pièce (du premier coup) et ne mette la main sur la trousse de secours. Elle retourna ensuite au salon et trouva la japonaise là où elle l’avait laissé. « J’ai trouvé ! » dit-elle alors en lui montrant la trousse. Elle s’assit près d’elle et ouvrit la trousse de secours, afin de mettre la main sur une pince à épiler. Elle sortit à nouveau victorieuse de sa fouille et attrapa une des mains de la jeune femme. Elle leva ensuite les yeux vers elle et prit un air désolé. « Vous savez… je suis loin d’être très douée hein, alors si je vous fais mal ou quelque chose d’autres de ce genre excusez-moi d’avance. » dit-elle alors. Elle commença alors à enlever quelques bouts de verres. « Vous ne vous êtes vraiment pas ratée hein. » constata-t-elle alors. Elle avait bien conscience de ne pas être la mieux placée pour dire ce genre de choses mais soit. Tandis qu’elle s’acquittait de sa tâche, s’efforçant d’être concentrée sur ce qu’elle faisait, Kali ne pouvait pas s’empêcher de jeter quelques coups d’œil à l’autre jeune femme, se demandant si elle allait à nouveau éclater en sanglots ou non. « Ca va ? » demanda-t-elle alors, pour la deuxième. Elle rectifia alors un peu ce qu’elle venait de dire, ne voulant pas se montrer trop insistante. « Je veux dire… je ne vous fais pas mal ? Je n’ai pas l’habitude de faire ça, en général, c’est plutôt aux autres de me venir en aide comme ça. »
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MessageSujet: Re: Kaliska & Nanami - You Raise Me Up Kaliska & Nanami - You Raise Me Up EmptyMar 29 Jan - 11:00



Kaliska

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Nanami




« Moi ça va. » Y’a que pour moi que ça n’allait pas du coup ? C’était ça ? Oui, c’était surement cela… Elle, elle avait l’air d’aller bien, peut-être même qu’elle avait envie de rire de ma situation, ça pouvait tout à fait être possible, on aime souvent se foutre des autres… Je ne lui en voudrais pas si c’était le cas… m’excusant de mon comportement, je lui annonçais alors que j’avais trop bu et que pour le coup j’avais l’alcool, un peu mauvais… « J’avais remarqué… mais, ça ne fait rien. » Je sentais l’alcool ? C’était surement ça… Puis fallait tout de même avouer que la bouteille explosé au sol, montrait par a plus b que… J’avais bu, surtout que j’étais dans un piteux état pour le coup. J’étais loin de péter la forme en fait. Je pleurais et je me trouvais idiote d’être ainsi devant une totale inconnue. Même si je l’avais déjà vu me livrer plusieurs fois, ça ne changeait rien au fait qu’elle était inconnue. Une fois debout, je lui demandais alors si elle pouvait m’aider, soit enlever les bouts de verres de mes mains, tout en lui expliquant alors ou se trouvait la boite de secours. « Euh oui, d’accord… pas de problème. » Elle acceptait, mais j’espérais tout de même que cela ne lui posait pas de souci. Peut-être qu’elle devait livrer d’autres personnes et qu’elle était pressée, et moi avec mes mains pleine des bouts de verre je la retardais plus qu’autre chose. « Merci… » soufflai-je avant qu’elle ne m’amène alors sur le canapé. « Ne bougez pas. » Restant sur le canapé, je ne bougeais pas, sous sa demande, regardant juste la femme partir afin de voir si elle ne se perdait pas. Soupirant lentement je posais mon dos contre le dossier du canapé avant de fixer mes mains qui saignaient. Pourquoi le verre ça taillait d’abord ? Pourquoi ça coupait ? C’était bizarre comme question… « J’ai trouvé ! » La suivant du regard, je la laissais s’installer à côté de moi, prête à me faire charcuter les mains. Je ne sentais rien de toute façon alors… Elle pouvait y aller. « Vous savez… je suis loin d’être très douée hein, alors si je vous fais mal ou quelque chose d’autres de ce genre excusez-moi d’avance. » La laissant me prendre une main, je la laissais alors m’enlever les bouts de verre sans rien faire ou rien dire.

« Vous ne vous êtes vraiment pas ratée hein. » Faisant une moue boudeuse en soupirant faiblement, je baissais ma tête, totalement coupable avant de me mordiller les lèvres. « vous savez c’est la faute à la bouteille… Elle est tombée toute seule… Elle… a glissé de mes mains… » soufflai-je doucement, comme pour enlever la faute de ma conscience, alors que c’était entièrement ma faute… « Ça va ? » Je n’avais pas mal, du moins la douleur me paraissait lointaine et éphémère, comme si l’alcool abrutissait la douleur. C’était surement le cas… allait savoir… « Je veux dire… je ne vous fais pas mal ? Je n’ai pas l’habitude de faire ça, en général, c’est plutôt aux autres de me venir en aide comme ça. » Oh ? Elle avait l’habitude que l’on s’occupe d’elle ? Donc, du coup, cela voulait dire que d’habitude c’était elle qui tombait et se faisait mal ? C’était surement un truc du genre alors… Elle n’avait pas de chance, mais je pouvais aisément la comprendre. Depuis que j’étais entrée au lycée, Kisuke et Yano avait toujours été là pour moi. Plus Kisuke que Yano ceci dit… Kisuke m’avait tellement remonté le moral quand Yano me faisait souffrir… C’était… Le meilleur ami dont toutes les filles rêvaient… Le meilleur ami dont on ne penserait pas à sortir avec… Le meilleur ami qui vous aime en secret et tente de vous remonter le moral… Le meilleur ami dont j’avais accepté la demande en mariage pour oublier Yano après cinq ans sans nouvelles… J’avais tout fait foirer… tout absolument tout ! Parce que si j’avais refusée, ce soir-là, on ne serait pas allé au restaurant… On n’aurait pas eu cet accident et il ne serait pas dans le coma. « Vous aussi on s’occupe beaucoup de vous ? Moi on s’occupe toujours de moi, comme si j’étais une débile profonde qui ne sait pas quoi faire quand ça ne va pas… Je n’ai jamais eu le temps de chialer qu’il était déjà là pour me soutenir et m’aider à me relever de mes coups de blues… Franchement, quel homme ferait ça pour une simple amie hein ? On se le demande bien ! Je n’aimais pas moi quand il m’aidait quand j’étais dans la merde, je ne supportais pas de le voir toujours être là à sécher mes larmes et tout et aujourd’hui il est plus là et je regrette, je veux qu’il soit là… Je veux que ça soit lui qui m’enlève les bouts de verres… » soufflai-je en bégayant tellement je me retenais de ne pas pleurer. « Pas que je vous aime pas hein, mais, mais… S’il était là ça voudrait dire qu’il serait enfin sorti de son coma… » rajoutai-je en reniflant fortement sentant les larmes couler malgré tout sur mes joues. « Et ce connard de Yano qui revient dans ma vie pile le jour de l’accident de Kisuke ! Non mais vous vous rendez compte ? J’ai l’impression d’être dans un manga moi avec ma vie ! Pourquoi mon premier amour il revient quand mon fiancé tombe dans le coma hein ? » lâchais en pleurant de plus belle sans pouvoir me retenir. Pourquoi je lui racontais tout cela moi ? Je me le demandais bien. Reniflant franchement, je m’approchais d’elle avant de poser ma tête sur son épaule. « J’ai une vie de merdeuuuuh. » Braillais-je comme si tout cela l’intéressait.
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MessageSujet: Re: Kaliska & Nanami - You Raise Me Up Kaliska & Nanami - You Raise Me Up EmptyMer 30 Jan - 17:46

Après avoir aider la jeune femme à se relever et l’avoir assise sur le canapé – là où Kali était presque sûre qu’il ne lui arriverait plus rien, ma mexicaine prit la direction de la salle de bain que la japonaise lui avait indiqué. Il ne lui fallait pas bien longtemps pour la trouver et pour mettre la main sur la trousse de secours, en même temps ce n’était pas si grand ici, c’était un appartement de taille tout ce qu’il y avait de plus normal. En revenant au salon, Kali entreprit alors se soigner les mains de la jeune femme. Elle n’était vraiment pas douée pour ça. Enfin si, elle savait manier le désinfectant et les pansements comme personne mais quand il s’agissait d’être un peu plus minutieuse, elle était totalement nulle pour ça. En vrai, elle était certaine qu’elle aurait pu être capable d’enfoncer encore plus les bouts de verre plutôt que de les enlever, elle priait pour que ça n’arrive pas et ne laissa rien savoir de tout ça à la japonaise. Elle déclara juste ne pas être douée ce qui était un euphémisme. Elle put constater en tout cas que l’autre n’avait pas fait les choses à moitié et ne s’était vraiment pas raté. « vous savez c’est la faute à la bouteille… Elle est tombée toute seule… Elle… a glissé de mes mains… » Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme et elle hocha alors la tête d’un air compréhensif. « Cette bouteille est vraiment méchante. Je pense qu’elle le regrette bien maintenant. » dit-elle d’un ton songeur en regardant l’endroit où elle s’était éclaté. Oui parce qu’elle était morte maintenant la bouteille.

Gardant ensuite le silence pendant un moment, tandis qu’elle se concentrait bien sur ce qu’elle faisait, la mexicaine finit quand même par reprendre la parole et demanda à l’autre jeune femme si ça allait. Elle lui avait déjà posé cette question, elle le savait mais cette fois, elle demandait juste ça pour vérifier qu’elle ne lui faisait pas plus mal encore en retirant les bris de verres. La brune se sentit d’ailleurs obligé de préciser ça, elle ne voulait pas avoir l’air trop insistante. Même si, elle était prête à écouter la japonaise dans le cas où celle-ci aurait envie de parler. Kali était très doué pour écouter les gens, beaucoup moins pour trouver quoi leur répondre mais soit, c’était autre chose. Il n’en fallait pas plus pour que la blessée se mette à parler. Elle avait l’air d’en avoir des choses à dire. Kali l’écouta attentivement alors qu’elle parlait du fait qu’on s’était toujours occupée d’elle et qu’elle évoquait un homme. Evidemment, tout était toujours de la faute d’un homme, Kali ne put s’empêcher de ressentir un léger pincement au cœur en pensant ça. Elle lança ensuite un regard à la japonaise qui avait fini de parler de l’accident qui avait plongé celui qu’elle aimait dans le coma. Elle pleurait franchement maintenant. Kali lâcha la pince à épiler pendant quelques minutes, pas vraiment sûre de ce qu’elle allait faire maintenant. Avant qu’elle ait put faire quoique ce soit, la jeune posa sa tête sur son épaule. « J’ai une vie de merdeuuuuh. » Kali posa sa main sur l’épaule de la japonaise. « Ca ira mieux… je suppose. » Consciente que ses paroles ne devaient pas être d’un grand réconfort, la jeune femme plissa les yeux. C’est ce qu’elle disait, elle était vraiment nulle pour trouver quoi dire aux gens. « J’aimerais pouvoir dire autre chose, quelque chose de réconfortant ou de rassurant mais je ne suis pas douée pour ça non plus. Je peux juste vous promettre d’être là pour enlever les bouts de verres de vos mains tant qu’il n’y aura personne d’autres pour le faire. Et être là pour vous aider à nettoyer un peu. Je peux même vous accompagner à boire un peu aussi, je sais faire ça, ce ne serait probablement pas une bonne idée, je suis dangereuse aussi quand j’ai bu. » La jeune femme fit un petit sourire et sortit un mouchoir de sa poche. « Tenez. » dit-elle en le tendant à l’autre. « Pour quand vous voudrez sécher vos larmes, je ne suis pas pressée, je peux rester comme ça longtemps encore si vous préférez. »
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MessageSujet: Re: Kaliska & Nanami - You Raise Me Up Kaliska & Nanami - You Raise Me Up EmptyDim 3 Fév - 15:50



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Nanami




Boire, boire, je n’avais que ce mot à la bouche. Mais ça ne me réussissait pas pour autant … non bien au contraire ça me tuait, ça me dévastait et je faisais n’importe quoi. La preuve j’étais au sol, en train de me morfondre et de faire n’importe quoi. Ça n’allait plus, ça n’allait pas et en plus je me foutais la honte sous mon propre toit… autant dire que je devenais de plus en plus pitoyable envers moi-même. Je me dégoutais. C’était surement pire que tout… et comme simple excuse qu’est-ce que je trouvais à dire ? Que c’était la faute de la bouteille et non la mienne. C’était bien une excuse d’ivrogne ça… « Cette bouteille est vraiment méchante. Je pense qu’elle le regrette bien maintenant. » Fixant la bouteille, ou du moins ce qu’il en restait je me mis faiblement à rire sur le coup. Oui, elle avait intérêt à le regretter même ! On n’avait pas le doit de me faire autant de mal de la sorte ! J’avais assez souffert à cause de Yano, alors ce n’était pas le moment d’en rajouter une couche tout de même… Une fois relevée et un peu plus calmée, elle m’amena sur mon canapé ou je m’installais confortablement le temps qu’elle aille chercher de quoi me soigner les mains. Une fois avec moi, je la laissais s’occuper de moi enlevant alors mes bouts de verres de sous ma peau, tout en discutant. Disons plutôt que je me confessais à elle avec une facilité, déconcertante pour le coup. J’avais surement besoin de parler, l’alcool aidait aussi. Je me sentais bien plus légère lorsque j’eu fini de lui parler. Puis sans même réfléchir, je posais ma tête sur son épaule comme pour me consoler encore plus. Sentant sa main sur mon épaule, un frisson s’empara alors de moi. Ça faisait du bien ce petit contact, ça réconfortait je trouvais. Oui, c’était ce qui faisait le plus de bien dans toute cette histoire. « Ça ira mieux… je suppose. » Oui surement, de toute façon, ça ne pouvait qu’aller mieux non ? Je ne pouvais pas vivre pire que ce que j’étais en train de vivre. Dans le fond, je l’espérais… « J’aimerais pouvoir dire autre chose, quelque chose de réconfortant ou de rassurant mais je ne suis pas douée pour ça non plus. Je peux juste vous promettre d’être là pour enlever les bouts de verres de vos mains tant qu’il n’y aura personne d’autres pour le faire. Et être là pour vous aider à nettoyer un peu. Je peux même vous accompagner à boire un peu aussi, je sais faire ça, ce ne serait probablement pas une bonne idée, je suis dangereuse aussi quand j’ai bu. » Oh elle était adorable ! Oui elle était terriblement adorable même ! Boire avec moi n’était pas forcément la meilleure des choses à faire mais ce proposer était tout de même très gentil, parce que comme ça je me sentirais moins seule… « Tenez. Pour quand vous voudrez sécher vos larmes, je ne suis pas pressée, je peux rester comme ça longtemps encore si vous préférez. » Attrapant le mouchoir qu’elle me tendait, je reniflais franchement avant de me moucher dedans pour essuyer tout de même mon nez qui coulait tout comme les larmes sur mes joues. Autant les larmes n’étaient pas dérangeantes, autant le nez, c’était tout de même contraignant. Une fois mouchée, je me redressais avant de la prendre dans mes bras. J’avais un peu mal aux mains, la douleur faisant faiblement effet après le contre coup, mais je m’en fichais. Elle était là, cette magnifique livreuse, que je connaissais à peine me remontait doucement le moral. « Arigato ! C’est gentil à votre part…Mais boire avec moi… vous n’avez pas du travail ? Enfin, moi je veux bien qu’on passe la soirée à boire, mais et votre boulot ? » demandai-je en la lâchant avant de regarder mes mains et plisser le nez. « Je crois que je commence à sentir la douleur… On devrait peut être carrément mettre de l’alcool dessus non ? Ou suis-je trop masochiste pour avoir cette idée-là ? » demandai-je avant de rire doucement sur le coup, les nerfs totalement à vif.
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MessageSujet: Re: Kaliska & Nanami - You Raise Me Up Kaliska & Nanami - You Raise Me Up EmptyJeu 7 Fév - 11:18

Kali faisait de son mieux pour venir en aide à la jeune femme. Ce n’était pourtant pas dans ses habitudes, et pas seulement parce qu’en général c’était elle qui se trouvait dans ce genre de situation. Non, si ça n’arrivait pas c’était aussi parce qu’elle accordait trop peu d’importance au reste du monde pour se soucier de voir comment ils pouvaient bien aller. Elle n’était pas méchante, elle ne se sentait pas non plus supérieure, c’était juste qu’elle ressentait une profonde indifférence envers le reste des gens, leur petite vie et leurs avis. Les quelques rares personnes avec qui elle avait agit différemment, qu’elle avait laissé entré dans sa vie était toutes parties, comme pour lui donner raison. Mais aujourd’hui, c’était différent, elle avait choisit de venir en aide à la japonaise et elle ne le regrettait pas. Il y avait quelque chose chez la jeune femme qui attendrissait un peu la mexicaine. Elle avait l’air tellement mal, tellement seule aussi, Kali voulait faire tout ce qui était en son pouvoir pour l’aider un peu. C’était pour ça qu’elle avait accepté de la soigner et qu’elle l’avait écouté parler attentivement. Même quand l’autre avait déposé sa tête sur son épaule, elle l’avait laissé faire. Elle essayait à présent de trouver les mots qui pourraient faire la japonaise se sentit mieux. Elle était plutôt nulle pour ça en fait. Jusque là, elle s’était sentit plutôt exceptionnelle, elle s’était bien débrouillée, n’avait pas fait plus de mal encore à la brune mais quand il s’agissait de parler, Kali était loin d’être très douée. Enfin si, elle l’était pour râler et dire des âneries, pas pour réconforter les. Dommage, elle aurait sûrement put songer à entamer une carrière de super-héros s’il n’y avait pas eu ce petit hic. Elle finit par dire la seule chose qui lui venait et que Kali trouvait un tant soit peu réconfortant, promettre qu’elle serait là. C’était toujours rassurant de savoir que quelqu’un était avec vous, non ? Même si, ce n’était que pour une soirée et même si la personne en question n’était qu’une inconnue. « Arigato ! C’est gentil à votre part…Mais boire avec moi… vous n’avez pas du travail ? Enfin, moi je veux bien qu’on passe la soirée à boire, mais et votre boulot ? » Oh ça… ce n’était qu’un détail sans grande importance vraiment. Kali haussa les épaules, qui se souciaient vraiment de ce genre de choses. « Tant pis. » Pour le boulot hein, pas pour boire avec elle. Elle aurait trop mauvaise conscience de toute manière si elle abandonnait la japonaise là seule, elle ne ferait plus attention à ce qu’elle ferait et risquait l’accident à tous les coups. « C’est moins risqué pour moi de rester ici, je ne saurais pas faire attention à ce que je fais si je m’inquiètes pour vous. » Voilà, c’était pour la bonne cause. Elle voulait sauver deux vies (ça faisait tellement classe de dire ça comme ça). « Vous avez encore de quoi boire au moins. » demanda alors la mexicaine en fronçant les sourcils. « Parce que moi je ne fourni que la bouffe. » Elle faisait, bien évidemment, allusion aux sushis qu’elle venait livrer à la base. « Je crois que je commence à sentir la douleur… On devrait peut être carrément mettre de l’alcool dessus non ? Ou suis-je trop masochiste pour avoir cette idée-là ? » Kali regarda la japonaise un peu interloquée, cette fille était complètement folle. « Vous êtes trop masochiste. Et un peu dingue aussi. » Un petit sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme. « Croyez-en ma très grande expérience, ce n’est vraiment pas une bonne idée de faire ça. » Elle enleva par la suite les quelques bouts de verres qui restaient, comme la pro qu’elle était devenue et releva la tête, l’air moqueur. « Alors, alcool ou désinfectant dessus ? Je vous laisse le choix. » Mais elle n’écouterait pas ce que la japonaise lui répondrait quand même. C’était sa manière à elle de lui laisser le choix. Plutôt cool, non ?


Me tue pas hein Surprised En plus t'as gagné une demie-journée à cause de ma flemme alors :sisi:
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MessageSujet: Re: Kaliska & Nanami - You Raise Me Up Kaliska & Nanami - You Raise Me Up EmptyJeu 14 Fév - 10:09



Kaliska

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Nanami




« Tant pis. » J’espérais tout de même que son patron n’était pas aussi strict que le mien, sinon, elle allait passer un mauvais quart d’heure… non ? « C’est moins risqué pour moi de rester ici, je ne saurais pas faire attention à ce que je fais si je m’inquiètes pour vous. » Oh… Elle était adorable, ça me donnait envie de lui faire des papouilles et de la prendre dans mes bras tout ça ! C’était tellement trognon… Vraiment… Qui s’inquiéterait pour une inconnue ? Peu de monde ! Surtout en Amérique, nous n’étions pas au Japon ici. Les gens étaient tellement moins respectueux dans ce continent, c’était ce qui m’avait choquée à mon arrivée… « Vous avez encore de quoi boire au moins. » tournant un vague regard vers mon bar, je me mis alors à réfléchir. Pas trop vite non plus… « Parce que moi je ne fournis que la bouffe. » Quelle bouffe ? Ah oui, c’est vrai ! C’était la livreuse de Sushi… J’avais déjà oublié… L’alcool m’abrutissait vraiment ma parole… « Oui, bien sûr que j’ai à boire, si vous deviez boire tout l’alcool qu’il y a dans ce bar… Y’a mêmes des liqueurs qui viennent Du Japon ! Je vous ferai gouter ! Mais j’espère que vous n’habitez pas loin, parce que ça décoiffe ! » Soufflai-je en souriant franchement. Une amie de boisson ! Je m’étais faite une amie pour boire ! C’était le paradis non ? Par la suite, toujours à enlever mes morceaux de verres de sous la peau de mes mains, je lui annonçais que je commençais à sentir la douleur et qu’il faudrait peut-être… Oui peut-être que j’y mette de l’alcool dessus ou alors du désinfectant, enfin, un truc qui puisse soulager rapidement la douleur non ? « Vous êtes trop masochiste. Et un peu dingue aussi. » J’étais donc masochiste ? Pourtant, je restais persuadé, que ça ferait du bien à mes plaies, et ça serait bien désinfecté au moins… « Croyez-en ma très grande expérience, ce n’est vraiment pas une bonne idée de faire ça. » En sa très grande expérience ? Elle se blessait si souvent que cela ? J’avais un peu de peine pour elle alors. Vraiment un peu… Pourquoi qu’un peu d’ailleurs ? La laissant enlever le reste des bouts de verre, je la fixais comme si c’était un dieu qui se trouvait devant moi. Elle était tout de même belle cette fille… « Alors, alcool ou désinfectant dessus ? Je vous laisse le choix. » Me pinçant les lèvres, je la fixais longuement sans trop comprendre. Ne venait-elle pas de me faire sous-entendre qu’il ne fallait pas que je le fasse ? Ou alors j’avais mal compris ? Embrumée par l’alcool, je clignais des yeux quelques secondes avant de hausser les épaules. « Désinfectant ? Si l’alcool c’est mauvais comme vous dite… Mais je suis sûre que ça ne peut pas me faire tant de mal que ça… » marmonnai-je en fronçant les sourcils, réfléchissant, sans réellement réfléchir. J’avais trop la tête dans les vapes pour réfléchir correctement. Déglutissant longuement, je récupérais mes mains les posant sur mes petites cuisses de grenouilles avant de relever le visage vers ma sauveuse. « Quand je regarderai mes cicatrices plus tard, je penserai à vous ! Si ce n’est pas beau… » soufflai-je en riant doucement avant de mettre les petits bouts de verre dedans le cendrier et me lever pour les jeter. Contournant le massacre par terre, j’attrapais mon balai pour pousser le tout dans la pelle. Le balais devra d’ailleurs subir un lavement intensif, au risque de puer le vin toute sa vie… « On devrait avoir des elfes de maison, comme dans Harry Potter ! Vous ne trouvez pas ? » demandai-je en titubant faiblement manquant de retomber dans les bouts de verre. Ça sera pathétique si j’y tombais une seconde fois d’ailleurs…


Comme promis :sisi: T'es mon premier rp de la journée 90
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MessageSujet: Re: Kaliska & Nanami - You Raise Me Up Kaliska & Nanami - You Raise Me Up EmptyVen 15 Fév - 18:24

Kali avait très gentiment proposé de rester là pour tenir compagnie à la japonaise. Elle voulait même bien boire avec si ça lui faisait plaisir. La mexicaine était la première surprise par ça, elle n’était pas si altruiste mais elle était vraiment inquiète pour l’autre jeune femme et elle voulait être là pour elle si elle en avait besoin. Elle éprouvait aussi beaucoup de sympathie pour la japonaise, elle ne savait pas d’où ça lui venait mais soit, c’était comme ça. La brune s’inquiéta de savoir si elle n’avait pas mieux à faire (genre un boulot) et Kali décréta que ça n’avait aucune importance, elle préférait être là. Elle demanda ensuite à l’autre si elle avait encore à boire au moins. Oui parce que de ce que la mexicaine pouvait voir, les réserves avaient déjà commencé à être très sérieusement entamées. « Oui, bien sûr que j’ai à boire, si vous deviez boire tout l’alcool qu’il y a dans ce bar… Y’a mêmes des liqueurs qui viennent Du Japon ! Je vous ferai gouter ! Mais j’espère que vous n’habitez pas loin, parce que ça décoiffe ! » Kali hocha la tête, c’était une bonne chose ça. « C’est parfait, et je veux goûter oui ! » Des liqueurs venant du Japon, c’était cool non. « Par contre j’habite pas tout près non mais tant pis, je me débrouillerais comme je peux. » Elle était très forte comme ça, elle avait la classe.

La japonaise eut ensuite une envie très folle et voulut verser de l’alcool sur sa blessure. Dans le genre mauvaise idée, on faisait rarement mieux. Kali fit ce qu’elle put pour tenter de la dissuader et lui déconseilla fermement ça. Elle acheva ensuite sa tâche et termina d’enlever les bouts de verre. Vint alors le moment de désinfecter et la mexicaine demanda à l’autre si elle préférait l’alcool ou le désinfectant. C’était sûrement trop demander à quelqu’un qui avait trop bu comme ça et qui n’avait pas toute sa présence d’esprit. Kali n’avait pas penser à ça sur le coup mais elle vit bien en voyant la tête de l’autre que ça la dépassait un peu. « Désinfectant ? Si l’alcool c’est mauvais comme vous dite… Mais je suis sûre que ça ne peut pas me faire tant de mal que ça… » Elle avait finit par dire ça et Kali hocha la tête. Elle trouva un désinfectant dans la trousse de secours et s’apprêta à le vaporiser sur les blessures. « Ca va peut-être faire un peu mal. » eut-elle quand même l’obligeance de dire. Elle n’était pas sûre qu’elle sentirait grand-chose mais bon. Elle appliqua alors le désinfectant rapidement. Voilà, elle en avait fini. Elle était décidément un super-héros très doué. « Quand je regarderai mes cicatrices plus tard, je penserai à vous ! Si ce n’est pas beau… » Kali se mit à sourire. Si, c’était vraiment trop beau ça. Elle regarda ensuite la japonaise se lever pour aller jeter les bouts de verre. Elle tanguait un peu mais elle avait l’air de tenir sur ses deux pieds. Ce n’était pas une mince affaire. En plus de ça, elle se mit ensuite à nettoyer sur le sol avec son balai. Gosh, dans cet état, elle méritait tous les compliments du monde. « On devrait avoir des elfes de maison, comme dans Harry Potter ! Vous ne trouvez pas ? » « Si je trouve aussi. » répondit d’abord Kali avant de se lever. Elle avait bien vu que la japonaise avait faillit retomber dans les bouts de verre. « Je pense que je vais finir. » dit-elle alors. Elle laissa la jeune femme regagner le canapé toute seule cette fois et nettoya rapidement ce qui restait de dégats. C’était loin d’être parfait mais ça ferait l’affaire. Au moins, plus personne ne risquait de se blesser dans l’immédiat. La jeune femme alla alors jusqu’au sac où se trouvait les sushis avant de le ramener à la japonaise. « C’est l’heure de manger maintenant. » décréta-t-elle. « Vous partagez ? » Elle espérait bien que oui en tout cas. « En fait… » La mexicaine fronça les sourcils. « Je m’appelle Kali. »
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MessageSujet: Re: Kaliska & Nanami - You Raise Me Up Kaliska & Nanami - You Raise Me Up EmptyMer 20 Fév - 16:26



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Nanami




« C’est parfait, et je veux goûter oui ! Par contre je n’habite pas tout près non mais tant pis, je me débrouillerais comme je peux. » Me pinçant les lèvres, le mot taxi me vint en tête. Oui il nous suffirait d’appeler un taxi si jamais elle en avait besoin. Ça serait tout de même dommage… Fallait pas non plus qu’il lui arrive quelque chose, je me sentirai trop mal… « Au pire vous dormez ici ! Le canapé est un clic-clac… Je ne vous tripoterai pas pendant votre sommeil, pardon, mais… J’aime trop les hommes pour me tourner vers la femelle ! » soufflai-je en riant faiblement de ma connerie. La laissant m’enlever les bouts de verres qui restaient dans mes mains j’annonçais alors l’idée que nous devrions peut-être verser de l’alcool alors sur les blessures ce qu’elle me déconseilla. Alors j’optais pour du désinfectant, qu’elle attrapa. Allez… Let’s go ! « Ca va peut-être faire un peu mal. » Me pinçant les lèvres je regardais le flacon de désinfectant avant de hausser un sourcil. Alors mal ou pas mal ? Sentant le liquide sur mes mains, la douleur fut tellement minime que je trouvais ça nul. Tellement que je me mis alors à hurler comme si je souffrais le martyre avant de m’arrêter. « Ok, c’était une blague j’ai pas mal… » soufflai-je en souriant franchement l’air amusé tout de même. Une fois désinfectée, je me levais pour ramasser les bouts de verres. Il ne fallait pas que je me blesse à nouveau et qu’elle, se fasse mal. J’ajoutais alors pour le coup en balayant, que l’on devrait avoir un elfe de maison, comme dans Harry Potter. « Si je trouve aussi.» Oh ele trouvait aussi ! C’était fun d’avoir quelqu’un avec soi qui pensait comme… moi ! Les elfes de maison devraient sortir du livre d’Harry Potter et venir envahir le monde des humains ! Je voulais que Kreattur soit mon petit elfe chéri ! Je le voulais je le voulais ! J’aimais son caractère si franc et si mauvais… De toute façon, moi j’aimais les gens mauvais. Les hommes mauvais. Yano par exemple… Pf pourquoi je me mettais à repenser à lui moi ? Balayant toujours le sol pour enlever les morceaux de verre je la vis s’approcher de moi et me prendre le balai. « Je pense que je vais finir. » Soupirant faiblement, à contre cœur, je partis doucement vers le canapé avant de m’y laisser tomber dessus comme si j’étais une grosse vache. Je l’étais surement dans le fond. Vu tout ce que j’avalais comme alcool et comme bouffe, bientôt la baleine serait maigre à mes côtés ! « Vous êtes bonne vous savez ? » soufflai-je doucement en levant ma main avec l’index et le majeur levait en forme de v. Oui elle était bonne, très adorable de faire tout ce qu’elle était en train de faire ! D’autres n’auraient pas pris le temps de faire tout cela… La laissant revenir alors avec le sac de sushi je le fixais longuement avant de sentir mon ventre gronder. Il avait faim le bougre… « C’est l’heure de manger maintenant. » Tapant dans mes mains toute contentes, je me léchais alors les lèvres. « Vous partagez ? » Fronçant les sourcils je la regardai choquée. C’était quoi cette question là ? « Non ! » soufflai-je avant de rire doucement. « Mais oui ! » ajoutai-je aussi rapidement pour ne pas qu’elle prenne peur. « En fait… Je m’appelle Kali. » tournant un vague regard vers la fameuse Kali, un sourire se logea sur mon visage. « Kali… ? Diminutif de Caliopé ? » demandai-je en me demandant si je ne me trompais pas. Mais il y avait tellement de femme avec ce prénom dans ce pays… « Moi c’est Nanami… Mais vous pouvez m’appeler Nana ! » Ajoutai-je avant d’ouvrir la poche de sushi et la poser sur la table basse devant nous. Tapant dans mes mains devant moi un faible sourire sur le bord des lèvres je fixais alors le repas. « Itadakimasu ! » soufflai-je en attrapant alors un sushi pour le dévorer. Les sushis c’est la vie ! « Vous habitez loin ? » demandai-je pour trouver un sujet de conversation.
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MessageSujet: Re: Kaliska & Nanami - You Raise Me Up Kaliska & Nanami - You Raise Me Up EmptyVen 22 Fév - 10:44

« Au pire vous dormez ici ! Le canapé est un clic-clac… Je ne vous tripoterai pas pendant votre sommeil, pardon, mais… J’aime trop les hommes pour me tourner vers la femelle ! » Kali se mot à rire, amusée par ce que venait de dire la jeune femme. « Je vous pardonne. J’aime trop les hommes pour bien vouloir me laisser tripoter par vous de toute manière. » lâcha-t-elle alors. En tout cas, elle retenait le fait qu’elle pouvait dormir ici au pire. Même si elle savait qu’elle préférerait rentrer chez elle que de dormir chez une inconnue, qui plus est une inconnue qui n’avait définitivement pas l’air d’avoir toute sa tête. Kali termina ensuite d’enlever les bouts de verres de la main de la japonaise et aspergea du désinfectant dessus. L’autre se mit alors hurler comme si elle subissait un véritable supplice et Kali la regarda interdite. Ca ne faisait pas si mal normalement. En tout cas, pour sûr, ça faisait moins mal que d’avoir des bouts de verres enfoncés dans la main et la jeune femme n’avait pourtant rien dit pour ça. « Ok, c’était une blague j’ai pas mal… » C’est ce que venait de dire la jeune femme en souriant. Ca expliquait tout. Kali secoua la tête, un petit sourire aux lèvres. « Sans vouloir vous vexer, je ne pense pas que vous auriez un grand avenir en temps que comique. » dit-elle alors.

La japonaise voulut ensuite faire un peu de ménage. Oui, il y avait des gens étranges comme ça qui avait ce genre de préoccupation même quand ils étaient vraiment bourrés. Bon, c’est vrai que vu l’état du sol ça s’imposait un peu là mais quand même ! Kali la laissa faire un moment et puis, elle vit bien que l’autre n’était plus capable alors elle finit par la remplacer. Elle ne voulait pas qu’elle se blesse encore plus, elle aurait ça sur la conscience si ça arrivait cette fois vu qu’elle était censée être là pour l’aider. « Vous êtes bonne vous savez ? » Kali leva la tête vers la japonaise. Elle était presque certaine qu’elle ne s’était même pas rendu compte que ce qu’elle venait de dire sonnait vraiment très étrange. Finalement, la jeune femme termina de nettoyer et revint s’assoir sur le canapé, avec les sushis. Elle avait faim quand même et elle avait bien mérité de manger un peu en tant que récompense. Elle demanda très poliment à la jeune femme si elle partageait tout en pensant qu’elle avait plutôt intérêt à ce que ce soit le cas. « Non ! » Kali fronça les sourcils tandis que la japonaise se mettait à rire. « Mais oui ! » Ah oui, elle préférait quand même ça. Elle s’apprêtait à la traiter d’ingrate là. « Je préfère ça. Merci. » Oui parce qu’elle pouvait être polie quand même. Comme elles allaient manger et boire ensemble Kali décréta que le moment de se présenter était peut-être venu. « Kali… ? Diminutif de Caliopé ? » La mexicaine secoua la tête. « Non de Kaliska. » Mais ça n’avait pas d’importance tant qu’elle l’appelait juste Kali. « Moi c’est Nanami… Mais vous pouvez m’appeler Nana ! » Kali hocha la tête. « C’est cool Nana. » dit-elle juste tandis que Nanami ouvrait la poche de sushi et de la poser sur la table. « Itadakimasu ! » La japonaise attrapa alors un sushi et Kali en fit de même, elle mourrait vraiment de faim. « Vous habitez loin ? » Kali réfléchit vaguement à la question. Elle n’était pas très douée lorsqu’il s’agissait de se situer alors une question aussi simple pouvait demander beaucoup de réflexion. « Euh… J’habite Harlem donc euh… C’est vraiment pas tout près d’ici je crois, non ? »


Pardon Sad Je suis vraiment pas fière de ça Sad
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MessageSujet: Re: Kaliska & Nanami - You Raise Me Up Kaliska & Nanami - You Raise Me Up EmptyMer 27 Fév - 16:37



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« Je vous pardonne. J’aime trop les hommes pour bien vouloir me laisser tripoter par vous de toute manière. » souriant faiblement je la zyeutais rapidement avant de me mordre les lèvres. Fallait dire que les hommes étaient tout de même pas mal et que je me voyais mal le faire avec une femme. Ça serait différent, trop bizarre… Surement. Je n’avais couché qu’avec Kisuke… alors je ne savais pas trop mais… Je savais que j’aimais les hommes… « Les hommes… Ce n’est pas forcément le mieux pour notre cœur mais… bon on est masochiste… » soufflai-je en souriant de façon taquine. Ouais… Très masochiste surtout moi… Une fois qu’elle prit de quoi me désinfecter laplaie avec du désinfectant, je décidais de la taquiner en me mettant alors à hurler comme si je souffrais le martyre. Mais bien sur c’était faux. « Sans vouloir vous vexer, je ne pense pas que vous auriez un grand avenir en temps que comique. » Faisant mine de bouder, je me mis faiblement à rire avant d’hausser les épaules. De toute façon je ne comptais pas percer là-dedans, alors… Moi je savais dessiner et traduire le japonais en anglais. C’était déjà pas mal. « Oh vous savez, vous ne me vexez pas… Je ne compte pas finir comique… vous en avait déjà vu des comiques japonais ? Enfin, non vous ne risquez pas… Mais ça ne court pas les rues non plus au japon en fait… » marmonnai-je doucement en réfléchissant. C’est vrai…Nous avions pas mal d’émission comique avec les stars… Mais niveau comique en soi… Non… une fois le sol nettoyé et les sushis avec nous, je lui annonçais pour rire, que je ne partageais pas ma nourriture. Plus pour la taquiner qu’autre chose. Mais bien évidemment je lui susurrais que oui, elle pouvait en prendre. « Je préfère ça. Merci. » Souriant faiblement je lui donnais un faible coup d’épaule pour montrer bien évidemment que c’était plus de l’humour qu’autre chose. Bien évidemment, ça pouvait être quoi d’autre ? Je n’étais pas non plus une fille très méchante, plus taquine qu’autre chose ceci dit. M’annonçant son prénom qui avait l’air un surnom, je lui demandais alors si ça venait du prénom Calioppé. « Non de Kaliska. » Kaliska je trouvais ça très jolie comme prénom. C’était la première fille d’ailleurs que je rencontrais qui se nommait ainsi. Je me demandais de quelle origine ça venait. « Kaliska c’est très beau ! C’est de quelle origine ? » demandai-je en lui annonçant que pour ma part elle pouvait m’appeler Nana. Même si Nana me faisait toujours penser à l’ex de Yano qui s’appelait ainsi… « C’est cool Nana. » Souriant franchement, je chipais un sushi avant de le manger tranquillement. Rapidement, je lui demandais si elle vivait loin. Ça serait tout de même dommage surtout si elle est totalement bourrée… « Euh… J’habite Harlem donc euh… C’est vraiment pas tout près d’ici je crois, non ? » Harlem… Harlem, c’était ou Harlem déjà ? Je ne m’en souvenais pas. J’avais beau vivre ici depuis maintenant cinq ans, c’était dur pour moi encore de me repérer dans les quartiers. Du moins de savoir quoi est quoi… Je savais ou était Brooklyn, oui ça c’était bien, je connaissais Manhattan et central Park. Et après… ahaha… J’étais nulle en géographie moi… Mais il me semblait tout de même que Harlem était loin, de l’autre coté de la ville même… « Je ne sais pas… Je vis ici depuis cinq ans et… J’arrive a peine à me repérer niveau quartier… Mais au pire mon canapé est un clic clac ! Moi ça ne me gène pas. Vous savez au Japon on a l’habitude d’être très serviable. Et on se fiche éperdument qu’on nous le rende ou pas … C’est… Je pense un défaut comme une qualité. Un sacré défaut ici. » marmonnai-je en fronçant les sourcils avant de me lever. Filant au bar de mon salon, je pris deux verres et mes bouteilles d’alcool avant de les disposer sur la table basse. Remplissant les deux verres je lui tendis le sien. « Tenez, chez nous, on boit ça avec les sushis. C’est du saké. Pas celui que l’on boit en dessert ou dans un bar. Là il est très doux, très frais, plus léger, un délice. » soufflai-je en lui posant le verre à côté d’elle. J’aimais beaucoup faire découvrir ma culture aux gens d’ici. Je ne savais pas pourquoi les gens aimaient tant la culture japonaise mais bon ça me plaisait de leur faire découvrir alors je n’allais pas m’en plaindre. « Après je vous ferai du thé. Le meilleure de votre vie ! » soufflai-je en riant faiblement avant de mordre dans un sushi. Dieu que c’était bon. « Question idiote, c’est un maitre sushi japonais qui fait les sushis de votre restaurant ? Ou pas ? »


J'espère que ça t'ira 56 je la trouve nulle ma réponse 56
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MessageSujet: Re: Kaliska & Nanami - You Raise Me Up Kaliska & Nanami - You Raise Me Up EmptyMer 6 Mar - 11:28

La japonaise rassura Kali sur le fait qu’elle aimait trop les hommes pour venir la tripoter cette nuit et Kali déclara à son tour les aimer trop pour se laisser faire dans tous les cas. Comme ça, c’était dit. « Les hommes… Ce n’est pas forcément le mieux pour notre cœur mais… bon on est masochiste… » Un petit sourire se dessina sur les lèvres de Kali avant qu’elle ne hoche la tête. Elle pouvait difficilement faire autrement qu’approuver ça. Elle en avait vécu assez pour le savoir (même si se serait toujours moins que la jeune femme qu’elle avait en face d’elle). « Oui mais c’est bien parfois. » Et ça valait sûrement de souffrir un peu parfois, enfin elle ne savait pas. C’est ce que lui disait sa mère. Mais bon, quand elle voyait sa mère qui était heureuse avec son père depuis tant d’années… Elle n’avait pas du souffrir beaucoup dans sa vie elle et ne devait vraiment pas être une des personnes les mieux placés pour parler. Kali finit par la suite de soigner la jeune femme et lorsqu’elle appliqua du désinfectant sur la plaie, celle-ci se mit à hurler à la mort. Ca inquiéta d’abord un petit peu la mexicaine avant qu’elle ne voit la jeune femme se mettre à rire et dire qu’elle faisait une blague. Elle était tellement drôle. Ou pas. C’est pour ça que Kali vint lui faire savoir qu’elle n’aurait sûrement pas un grand avenir en tant que comique. « Oh vous savez, vous ne me vexez pas… Je ne compte pas finir comique… vous en avait déjà vu des comiques japonais ? Enfin, non vous ne risquez pas… Mais ça ne court pas les rues non plus au japon en fait… » Oui, c’était vrai ça. « Est-ce que ça veut dire qu’aucun japonais n’est drôle ? » demanda alors Kali. Non parce que ça devait être très triste si c’était le cas. Enfin ça ne pouvait pas être le cas, ce n’était pas quelque chose qui était décidé par la nationalité ça.

Les deux jeunes femmes se présentèrent enfin et Kali put enfin mettre un nom sur la tête de son interlocutrice. Nanami. Nanami lui demanda alors si elle habitait loin et Kali essaya de répondre très vaguement. Elle n’avait pas vraiment de notion de la distance. A défaut de savoir répondre précisément, elle finit par dire qu’elle vivait dans Harlem. « Je ne sais pas… Je vis ici depuis cinq ans et… J’arrive a peine à me repérer niveau quartier… Mais au pire mon canapé est un clic clac ! Moi ça ne me gène pas. Vous savez au Japon on a l’habitude d’être très serviable. Et on se fiche éperdument qu’on nous le rende ou pas … C’est… Je pense un défaut comme une qualité. Un sacré défaut ici. » Kali se sentait moins seule d’un coup, elle n’était pas la seule à avoir du mal à se repérer. « Oui je compatis, je vis ici depuis sept ans et j’ai souvent du mal aussi. » dit-elle alors. Il fallait dire aussi qu’elle était plutôt un cas désespéré dans son genre. « Enfin en tout cas, c’est très gentil ! Ca a l’air cool le japon ! Ma grand-mère pensait comme ça aussi. Au Mexique. Sa maison était toujours remplie de pleins de gens à qui elle voulait rendre service. Enfin… C'est toujours le cas je suppose, sauf que je ne suis juste plus là-bas quoi. » dit-elle alors. Et ça ne lui manquait pas. Enfin, elle aimait bien sa grand-mère mais elle haïssait tellement le Mexique. Nanami se leva alors et alla chercher des bouteilles d’alcool dans son bar. Elle vint ensuite les poser sur la table de salon et servit un verre à Kali. « Tenez, chez nous, on boit ça avec les sushis. C’est du saké. Pas celui que l’on boit en dessert ou dans un bar. Là il est très doux, très frais, plus léger, un délice. » Kali prit le verre avant de goûter ce qu’il y avait dans le verre. Elle put constater que c’était effectivement très bon. « C’est parfait ! » s’exclama-t-elle alors. Elle reprit alors un sushi. Elle aimait vraiment beaucoup les sushis, elle n’en mangeait pas assez souvent c’était dommage. « Après je vous ferai du thé. Le meilleure de votre vie ! » Kali hocha la tête. « J’ai hâte de voir ça ! » Enfin pour l’instant, elle pouvait se contenter de sushi et de l’alcool sur la table, c’était déjà parfait. « Question idiote, c’est un maitre sushi japonais qui fait les sushis de votre restaurant ? Ou pas ? » Kali fronça les sourcils avant de se gratter la tête. « Hmmm, je sais même pas. » dit-elle en haussant les épaules. Surtout parce qu’elle s’en moquait un peu en fait. C’était la preuve même qu’elle se souciait trop peu de ce qui l’entourait ça. « Je devrais le savoir hein ? » finit-elle par demander.
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MessageSujet: Re: Kaliska & Nanami - You Raise Me Up Kaliska & Nanami - You Raise Me Up EmptyVen 8 Mar - 13:17



Kaliska

&

Nanami




« Oui mais c’est bien parfois. » oui… parfois… « Les hommes pervers aussi… enfin… On se comprend… Quand il s’agit de notre copain. Pas d’un inconnu ! » lâchai-je en me disant que ça pourrait passer pour autre chose… Une fois qu’elle se mit à me soigner, je ne pus m’empêcher de crier en faisant croire que j’avais mal, mais pas du tout. Absolument pas d’ailleurs. Et oui, je ne ferai jamais carrière dans le comique. C’était clair. Mais en même temps... au Japon, y’avait pas de comique tout court… « Est-ce que ça veut dire qu’aucun japonais n’est drôle ? » Oh si… Mais c’était tellement différent… Oui, très… « En fait… Disons que c’est différent d’ici. Au Japon, on est trop respectueux envers les gens. On ne rira donc jamais sur une autre personne par exemple. Nos comiques, si on peut aller ça des comiques, sont plus centrés sur des gens enfantines, mignonne. Sur des grimaces, ou des choses comme ça. On est pas du tout branché humour, car on sait que les gens, les américains par exemple, aiment bien l’humour qui touche sur les autres personnes. Nous non. » soufflai-je doucement en me demandant si j’avais bien expliqué… Parlant encore du Japon, je lui expliquais alors qu’on était très accueillant, donc le fait qu’elle dorme chez moi si besoin, ne me dérangeais pas le moins du monde. « Oui je compatis, je vis ici depuis sept ans et j’ai souvent du mal aussi. » Oh, elle n’était donc pas américaine elle non plus ? Je me sentais bien moins seule ! « Enfin en tout cas, c’est très gentil ! Ça a l’air cool le japon ! Ma grand-mère pensait comme ça aussi. Au Mexique. Sa maison était toujours remplie de pleins de gens à qui elle voulait rendre service. Enfin… C'est toujours le cas je suppose, sauf que je ne suis juste plus là-bas quoi. » Elle venait donc du Mexique. Sa grand-mère était une bonne personne et l’est toujours d’ailleurs. La charité c’était quelque chose d’agréable et de bon. Aider son prochain sans attendre d’être aidé. C’était une qualité, comme un défaut. Mais quand c’était dans les mœurs, alors je trouvais ça, juste fabuleux. « Ta grand-mère est quelqu’un de bien en tout cas ! Je trouve qu’en Amérique les gens ne sont pas solidaires du tout. Au Japon, s’il y a des tremblements de terre ou bien même le tsunami comme en deux mille onze, et bien les gens s’aident, ils s’hébergent les uns des autres. On est là pour l’autre. C’est humain je trouve. Nous sommes après tout, tous pareils. Nous avons se respect envers les uns et les autres. Je trouve ça beau. » soufflai-je en souriant franchement.

Parler du Japon me donnait le sourire. Rapidement, je me levais pour lui faire gouter le Saké qui allait parfaitement bien avec les sushis. « C’est parfait ! » Bien sûr que c’était parfait, ça ne pouvait que l’être. Ce petit saké était tout simplement parfait. Le mieux c’était aussi un thé, mais le temps de le faire les sushis seraient bien trop chaud et moins bons. Le thé au Jasmin était d’ailleurs en parfaite harmonie avec les sushis. Surtout le thé froid. Et non pas chaud. Tout était une question d’harmonie. Un thé glacé avec quelques glaçons, c’était le must ! Rapidement, je lui demandais, donc, si celui qui faisait les sushis, était un maitre ou pas. « Hmmm, je sais même pas. » Je ne pus m’empêcher de rire sur le coup. Elle bossait là-bas mais ne savait pas. Ce n’était pas très flatteur pour le cuisinier d’ailleurs. « Je devrais le savoir hein ? » Oui elle devrait. Même si en Amérique nous n’étions pas au Japon, tout ceux qui ouvrait des bars à sushis, ou bien même des restaurants centrés sur le poisson, avait comme cuisinier, des maitre sushi. Il y avait une façon de façonner le sushi d’ailleurs. Des secrets que certains ne se donnaient pas histoire de ne pas perdre la clientèle. Il y avait une façon de couper les radis que l’on mettait dans le ramens par exemple. Une façon de le façonner qui faisait comme briller la peau de celui-ci. Le poisson aussi, il y avait une technique pour le découper et le rendre bien plus esthétique et j’en passe. L’assaisonnement aussi. Bref, mieux ne valait pas parler sushi avec moi. Ayant un oncle là-dedans, je savais parfaitement de quoi je parlais. Mes étés, je les avais passé à le regarder cuisiner, et a apprendre à es apprentis, comme faire pour rendre meilleur les sushis ou les sashimis. Il y avait bien évidemment une technique pour servir le thé, et surtout quand savoir resservir les clients. Fallait pas croire mais bosser dans un restaurant à sushis c’était du pur boulot. Mais aussi du pur bonheur. « Ça craint un peu. Mais de toute façon, ici, les gens s’en moque je crois… Ce n’est pas comme au Japon. Au Japon y’a beaucoup de restaurant à sushi. Beaucoup de concurrence, qui est rude ! Plein ferment… Seuls les meilleurs restent ouverts… » soufflai-je doucement avant de boire mon verre. « J’ai grandi dans le milieu, mon oncle est maitre sushi, j’ai bossé des été aussi avec lui… Du cou je m’y connais tout de même un minimum… et les sushis de chez vous sont particulièrement bons. Certes pas aussi beau qu’au japon, mais très bon. » soufflai-je avant de me tapoter le ventre. Dieu que c’était bon. Puis le poisson, c’était bon pour la mémoire !
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MessageSujet: Re: Kaliska & Nanami - You Raise Me Up Kaliska & Nanami - You Raise Me Up EmptySam 9 Mar - 12:59

« Les hommes pervers aussi… enfin… On se comprend… Quand il s’agit de notre copain. Pas d’un inconnu ! » Kali se mit aussitôt à rire. « La précision était utile quand même. » fit remarquer la mexicaine après avoir hoché la tête. Non parce que sinon elle aurait vraiment pu penser que la japonaise aimait les hommes pervers peu importe qui ils étaient et ça aurait quand même fait d’elle quelqu’un d’assez louche. Kali termina ensuite de soigner la jeune femme et cela les amena à parler des comiques, puisqu’il était évident que l’autre n’en serait pas une. La jeune femme lui fit alors savoir qu’il n’y avait de toute manière pas beaucoup de comique japonais et Kali fut amener en toute logique à demander si ça voulait dire que personne n‘était drôle là-bas. « En fait… Disons que c’est différent d’ici. Au Japon, on est trop respectueux envers les gens. On ne rira donc jamais sur une autre personne par exemple. Nos comiques, si on peut aller ça des comiques, sont plus centrés sur des gens enfantines, mignonne. Sur des grimaces, ou des choses comme ça. On est pas du tout branché humour, car on sait que les gens, les américains par exemple, aiment bien l’humour qui touche sur les autres personnes. Nous non. » Kali la regarda un moment pensive et finit par hocher la tête. C’était un point de vue qui se comprenait tout à fait et qu’elle respectait entièrement mais elle trouvait ça un peu… elle ne savait pas comment dire exactement, triste ? « Vous ne devez pas rire sur beaucoup de choses. » fit-elle remarquer. « Je ne pense pas qu’il y ait vraiment de mal à rire sur certaines personnes tant qu’on reste dans une certaine limite. C’est cette limite qui pose problème souvent. Mais certaines personnes font vraiment tout pour aussi. » C’était son avis en tout cas même si personnellement, elle n’était pas vraiment fan des comiques. Nanami lui parla alors de l’hospitalité japonaise et Kali évoqua par la suite sa grand-mère. C’était à elle qu’elle avait pensé en premier en entendant les paroles de la jeune femme, même si ça n’avait probablement aucun rapport en fait. Elle ne put alors s’empêcher de penser que celle-ci lui manquait, elle ne l’avait plus revu depuis qu’elle était venue s’installer ici et même si elle l’avait souvent au téléphone, ça ne remplaçait pas tout. La mexicaine se jura d’accepter sa prochaine invitation, même s’il lui faudrait pour ça aller passer quelques jours dans la ville de Mexico qu’elle détestait tant. « Ta grand-mère est quelqu’un de bien en tout cas ! Je trouve qu’en Amérique les gens ne sont pas solidaires du tout. Au Japon, s’il y a des tremblements de terre ou bien même le tsunami comme en deux mille onze, et bien les gens s’aident, ils s’hébergent les uns des autres. On est là pour l’autre. C’est humain je trouve. Nous sommes après tout, tous pareils. Nous avons se respect envers les uns et les autres. Je trouve ça beau. » Kali hocha la tête, oui ça l’était. « Oui ça l'est... Je vous admire beaucoup pour le coup. Vous, les japonais, ma grand-mère… Je ne sais pas comment vous faites. » Oui parce que personnellement, elle était très loin d’être comme ça. Elle était égoïste et n’aimait pas les gens, enfin en principe sauf quelques exceptions. Elle n’irait jamais venir en aide à un étranger en temps normal, ce n’était juste pas son genre. « Pourquoi vous avez quitté le Japon ? » demanda-t-elle alors curieuse.

Les deux jeunes femmes passèrent ensuite au moment de manger les sushis. Oui parce que c’était bien beau de parler mais manger, c’était encore mieux (du point de vue de Kali en tout cas). Nanami lui posa alors une question sur qui avaient fait les sushis, question à laquelle Kali était vraiment incapable de répondre. Ce n’est pas comme si elle éprouvait un véritable grand-intérêt pour ce genre d’info. Ceci fit d’abord rire Nanami avant qu’elle ne se mette à répondre. « Ça craint un peu. Mais de toute façon, ici, les gens s’en moque je crois… Ce n’est pas comme au Japon. Au Japon y’a beaucoup de restaurant à sushi. Beaucoup de concurrence, qui est rude ! Plein ferment… Seuls les meilleurs restent ouverts… » Kali hocha la tête. « Si vous voulez tout savoir, personne ne m’avait jamais posé la question avant aujourd’hui. En même temps… c’est la première fois que j’ai l’occasion de discuter autant en livrant à quelqu’un. » Mais ça c’était parce qu’elle s’était tout d’un coup sentie pourvue de l’âme d’un super héros. Elle espérait pour le reste du monde (et surtout pour elle) que ça n’arriverait pas si souvent à l’avenir parce qu’en vrai, elle ferait un bien piètre super héros. Du genre, qui ferait plus de mal que de bien sans le vouloir. « J’ai grandi dans le milieu, mon oncle est maitre sushi, j’ai bossé des été aussi avec lui… Du cou je m’y connais tout de même un minimum… et les sushis de chez vous sont particulièrement bons. Certes pas aussi beau qu’au japon, mais très bon. » Kali aimait bien en savoir plus sur la jeune femme. Elle ne savait pas vraiment pourquoi mais c’était une des rares fois où ça l’intéressait. « Ca devait être dur, non ? Enfin dans ma tête, c’est le genre de milieu où il est dur de travailler. » fit-elle alors. « En tout cas c’est bien s’ils sont bons. Je ne dispose pas de point de comparaison suffisant moi mais ça aurait été inquiétant si ces sushis pouvaient rivaliser avec ceux fait au japon je pense. »
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MessageSujet: Re: Kaliska & Nanami - You Raise Me Up Kaliska & Nanami - You Raise Me Up EmptyVen 15 Mar - 15:54



Kaliska

&

Nanami




« Vous ne devez pas rire sur beaucoup de choses. » Elle n’avait pas tort, mais heureusement que le cinéma existait pour cela. « Je ne pense pas qu’il y ait vraiment de mal à rire sur certaines personnes tant qu’on reste dans une certaine limite. C’est cette limite qui pose problème souvent. Mais certaines personnes font vraiment tout pour aussi. » Oui… Mais en fait, c’était dans les mœurs et dans les idéaux… Le Japon avait sa propre façon de rire en quelque sorte… Si les comiques existaient très peu, il y avait tout de même pas mal d’humour dans les films et les dramas, nous étions d’ailleurs très forts dans ce domaine pour créer des situations comiques, inimaginable et j’en passe pour faire rire le public. « Oh vous savez… Les dramas sont bourrés de situation comique… Mais c’est différent, on joue sur des jeux de mots et tout ça quoi… On a notre humour à nous quoi. » soufflai-je en souriant faiblement. Par la suite on se mit à parler de la bonté et de l’entraide, de sa grand-mère et de la culture Japonaise. Je trouvais ça très beau comme situation d’aider son prochain. Mais disons qu’en Amérique c’était loin d’être possible. La méfiance était de rigueur aussi… « Oui ça l'est... Je vous admire beaucoup pour le coup. Vous, les japonais, ma grand-mère… Je ne sais pas comment vous faites. » Elle n’avait pas besoin de nous admirer autant… Ce n’était vraiment pas nécessaire du tout non. C’était dans le caractère de la personne. Tout le monde ne pouvait pas être de la sorte, sinon, nous nous ressemblerions tous non ? Il fallait accepter chaque qualité à sa juste valeur. Elle devait en avoir de très bon. La preuve elle m’aidait alors qu’elle aurait pu partir sans rien faire. Elle était une fille très généreuse et très gentille. « Pourquoi vous avez quitté le Japon ? » Outch… Une question que je n’aimais pas. Souriant faiblement, je baissais le regard en me demandant, oui, pourquoi j’étais partie. Juste pour le retrouver. Pour pouvoir le voir et le serrer dans mes bras, pour l’aimer encore et encore et continuer notre vie là où elle s’était arrêtée, malheureusement, rien de tout cela ne s’était produit, puisque je ne l’avais pas retrouvé. Juste croisé il y a quelques mois le jour de l’accident de Kisuke. Drôle de façon de le retrouver. Comme si le destin me narguait. « C’est compliqué et long… Et chiant… On va dire que… Je suis venue ici pour faire mes études, mais que je ne suis jamais retournée au Japon en cinq ans… » marmonnai-je faiblement en souriant doucement. Je ne voulais pas l’ennuyer, et puis, si je me mettais à parler de Yano, j’allais pleurer ma vie… Mangeant les sushis par la suite, j’en vins à apporter le saké pour le lui faire gouter, parlant alors des sushis, et a savoir si celui qui les avais fait été un maitre sushi. « Si vous voulez tout savoir, personne ne m’avait jamais posé la question avant aujourd’hui. En même temps… c’est la première fois que j’ai l’occasion de discuter autant en livrant à quelqu’un. » Oui, je m’en doutais bien… Rare étaient les livreurs qui prenaient le temps de papoter avec leurs clients, ils avaient d’ailleurs normalement, un délai pour livrer. Enfin, au Japon, c’était ça. S’ils mettaient plus de temps que prévu pour la livraison, ils avaient un manque à gagner. « J’espère que vous ne vous ferez pas gronder par ma faute en tout cas… » soufflai-je en plissant faiblement le nez. Je ne voulais pas non plus être la cause d’ennuie…Par la suite, je lui annonçais alors que j’avais déjà bossé dans ce genre d’endroit, puisque mon oncle était un maitre sushi. « Ça devait être dur, non ? Enfin dans ma tête, c’est le genre de milieu où il est dur de travailler. » Elle avait raison, ce n’était pas de tout repos que de bosser là-dedans. « En tout cas c’est bien s’ils sont bons. Je ne dispose pas de point de comparaison suffisant moi mais ça aurait été inquiétant si ces sushis pouvaient rivaliser avec ceux fait au japon je pense. » Souriant faiblement, je tournais un vague regard vers Kali avant de m’enfoncer dans le fond du canapé et regarder droit devant moi. Je me sentais bien. Entre le vin et le saké, on pouvait aisément dire que j’étais pompette, et pas qu’un peu à mon avis. « C’est assez dur oui, mais bon après c’est une question d’habitude… Le plus dur c’est pour le maitre sushi. Au Japon, il se lève a quatre heures pour aller au marcher et sélectionner les meilleurs poissons ! il prend aussi tous les légumes dont il a besoin, et après il rentre en cuisine pour commencer à préparer les plats. Et le soir, il se couche vers minuit. Il dort très peu. Je me suis toujours demandé comment tenait mon oncle. C’est une question d’habitude je présume. Ma tante elle, fait les services dans le restaurant. C’est tout aussi crevant et surtout, il faut être vigilant. Les hommes boivent beaucoup, et ont souvent… les mains baladeuses… » soufflai-je en plissant le nez. Si encore c’était des jeunes qui pouvaient nous tripoter, mais en général c’était surtout des vieux qui buvaient jusqu’à ne plus savoir ce qu’ils faisaient… comme toujours. « Toujours des vieux… C’est les plus pervers ! » ajoutai-je l’air de rien avant de me resservir un verre de saké pour le boire cul sec. Le saké aura ma peau un jour. Me mordillant les lèvres, je me levais pour filer dans la cuisine avant de préparer l’eau du thé. Attrapant ma boite à thé, je pris celui au Jasmin, avant d’apporter le nécessaire pour faire le thé devant Kali. Une fois l’eau à la bonne température, je vins rapidement avant de verser le thé dans les tasses et lui tendre la sienne. « C’est chaud, mais vous allez voir, il se marie très bien avec les sushis… » soufflai-je doucement assez fière de moi, de lui faire connaitre ces choses-là de chez moi.
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MessageSujet: Re: Kaliska & Nanami - You Raise Me Up Kaliska & Nanami - You Raise Me Up EmptySam 16 Mar - 17:49

« Oh vous savez… Les dramas sont bourrés de situation comique… Mais c’est différent, on joue sur des jeux de mots et tout ça quoi… On a notre humour à nous quoi. » La jeune femme hocha vaguement la tête. « Je ne connais pas mais je vous crois oui. » fit-elle alors. « Et je suis aussi rassurée de voir que les japonais savent rire aussi. » Un sourire se dessina sur ses lèvres et Kali laissa alors échapper un petit rire. Après avoir évoqué l’humour japonais, elles parlèrent ensuite d’entraide. Nanami évoqua la culture japonaise et comment les gens de son pays se comportait par rapport à ça tandis que la mexicaine, elle, parla de sa grand-mère. Elle était un peu nostalgique en évoquant celle-ci d’ailleurs, même si lorsqu’elle avait commencé à vivre chez celle-ci elle passait son temps à la comparer à une sorcière, elle savait depuis longtemps maintenant qu’elle n’était vraiment pas comme ça. Sa grand-mère était une femme vraiment bien. Finalement, la curiosité de Kali la poussa à demander à la japonaise pourquoi elle avait quitté son pays. Elle voyait bien à la manière dont elle l’évoquait qu’elle l’aimait beaucoup. En voyant la tête de la jeune femme suite à sa question, Kali sut qu’elle n’avait pas vraiment bien fait de demander ça. Elle aurait sûrement dut s’abstenir. « C’est compliqué et long… Et chiant… On va dire que… Je suis venue ici pour faire mes études, mais que je ne suis jamais retournée au Japon en cinq ans… » Kali pencha la tête et le regard très longuement. Elle voyait bien qu’il n’y avait pas que ça mais elle ne voulait en aucun cas forcé la jeune femme à parler. « D'accord. » finit-elle par dire s’efforçant d’avoir l’air convaincue. Elle allait s’en tenir à ça, ça lui suffisait très bien après tout.

Ces sujets passés, la conversation se reporta sur les sushis et les sushis amenèrent Kali à confier à la jeune femme qu’elle discutait rarement autant avec des clients. En même temps, ce n’était pas tous les jours qu’elle tombait sur des gens bourrés étalés au milieu de plein de bris verre. Ce n’était pas non plus tous les jours qu’elle se serait décidée à aider une personne comme ça non plus. « J’espère que vous ne vous ferez pas gronder par ma faute en tout cas… » Kali secoua la tête. « Ne vous en faites pas pour ça. » dit-elle alors. Elle verrait bien plus tard pour ça. Nanami évoqua alors le profession de son oncle qui avait été lui aussi maître sushi et avec qui elle avait travaillé l’été. Kali se demanda alors si ce n’était pas quelque chose de difficile et obtint une réponse aussitôt. « C’est assez dur oui, mais bon après c’est une question d’habitude… Le plus dur c’est pour le maitre sushi. Au Japon, il se lève a quatre heures pour aller au marcher et sélectionner les meilleurs poissons ! il prend aussi tous les légumes dont il a besoin, et après il rentre en cuisine pour commencer à préparer les plats. Et le soir, il se couche vers minuit. Il dort très peu. Je me suis toujours demandé comment tenait mon oncle. C’est une question d’habitude je présume. Ma tante elle, fait les services dans le restaurant. C’est tout aussi crevant et surtout, il faut être vigilant. Les hommes boivent beaucoup, et ont souvent… les mains baladeuses… » Kali fronça les sourcils. Effectivement, ça avait l’air plus que difficile oui. « Toujours des vieux… C’est les plus pervers ! » Kali hocha la tête. « Evidemment ! C’est les vieux quoi ! » Ca n’avait rien de nouveau pour elle ça. Nanami se resservit alors un verre avant de prendre la direction de la cuisine. Kali se demandait un peu quand même comment elle faisait pour arriver à toujours tenir debout. Quand elle revint, elle lui tendit alors une tasse de thé. « C’est chaud, mais vous allez voir, il se marie très bien avec les sushis… » Kali regarda un moment le contenu de sa tasse, l’air quand même méfiant avant de tenter de goûter. « Gosh, c’est chaud oui ! » Ce fut sa première réaction, elle était presque sûre de s’être brûlé la langue. C’était triste. Elle avait à peine fait attention au goût du coup. Elle lança un regard noir à sa tasse avant de tenter une nouvelle fois. Cette fois-ci, elle ne prit qu’une toute petite gorgée et put sentir mieux le goût. « Enfin c’est bon, donc je suppose que ça valait le coup de me brûler la langue comme ça. » On allait dire en tout cas.
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MessageSujet: Re: Kaliska & Nanami - You Raise Me Up Kaliska & Nanami - You Raise Me Up EmptyLun 25 Mar - 15:26



Kaliska

&

Nanami




« Je ne connais pas mais je vous crois oui. Et je suis aussi rassurée de voir que les japonais savent rire aussi. » Bien sûr que l’on savait rire, nous n’étions pas non plus des extraterrestres, ou alors, je n’étais pas moi-même au courant. C’était peut être le cas ? Allez savoir… « Roh ?! Pourtant il y en a plein de Drama, qui sont commercialisés en Amérique avec les sous titres. Vous devriez vous y pencher, je suis sûre que vous aimeriez ! » soufflai-je en souriant en coin. Par la suite, elle me demanda alors pourquoi j’étais venue ici. Je ne voulais pas m’étaler, je ne voulais pas qu’elle sache pourquoi j’étais là. Les études restaient l’excuse la plus simple. Même si au Japon j’aurai surement eu plus de succès pour bosser dans les mangas. Ou peut-être pas… allez savoir… après un simple d’accord de sa part, montrant qu’elle préférait ne pas s’étaler à son tour, on se mit à parler de nous et j’en vins tout de même à demander, si elle n’allait pas se faire engueuler d’être resté avec moi au lieu de rentrer bosser. « Ne vous en faites pas pour ça. » Oui mais bon quand même. Je ne voulais pas qu’elle se fasse virer ou autre, tout cela de par ma faute. Je me sentirais vraiment coupable. Parce qu’avouons-le c’était clairement ma faute. Sans cela, elle ne serait pas là, à papoter avec moi ni même à partager les sushis qu’elle m’avait livré. « Oui mais si quand même… » soufflai-je doucement en fronçant les sourcils. Par la suite je lui expliquais un peu le métier lorsque l’on bosse dans un restaurant de sushi, et je ne lésinais pas sur le fait que les vieux étaient les plus pervers. Ce n’était pas nouveau, c’était partout pareil dans le monde… mais oh mon dieu, au Japon on en tenait une sacré couche. « Evidemment ! C’est les vieux quoi ! » Oui… Toujours les mêmes, toujours les vieux qui ne veulent pas vieillir et qui veulent alors simplement profiter de la douce jeunesse qu’ils n’ont plus. Pouvoir se sentir désirer, pouvoir tripoter et s’amuser encore comme dans le bon vieux temps. Si les gens associaient les japonais à des pudique ou dieu sait quoi… Il fallait tout de même qu’ils sachent que…. C’était que calomnies ! Les Japonais étaient de surcroit les plus vicieux et les plus pervers ! Dans leur sens de déguisement et de cosplay, les hommes raffolaient des petites tenues en coton blanc pour le côté pur et innocent… Ils étaient très pervers. Les gens devraient sans doute savoir que c’était en Asie qu’il y avait le plus de prostitution et de demande… Ahaha ! « Vous saviez qu’en Asie les hommes étaient les plus pervers ? » demandai-je doucement pour voir sa réaction. Une fois fait, je filais alors pour faire du thé. Je voulais à tout prix lui faire gouter le thé que nous faisions nous autres les Japonais. Nous étions les maitres en thé. Je trouvais d’ailleurs la cérémonie du thé très belle, et devrait même être instruite dans d’autre pays, pour ne pas se cantonner au Japon. Mais ça s’était que mon humble petit avis. Une fois fait, je revins près d’elle, tout en annonçant que c’était tout de même très chaud. « Gosh, c’est chaud oui ! » gosh… C’était une expression que j’avais appris en venant ici. J’avais d’ailleurs mi un moment à comprendre le sens de ce mot. God remixé. Tout simplement. Ni plus ni moins. « Enfin c’est bon, donc je suppose que ça valait le coup de me brûler la langue comme ça. » Elle s’était brulé la langue ? Elle n’était pas habituée à boire chaud. Enfin, moi c’était une habitude, peut être que ma langue et mon palet en avait alors des conséquences que je ne me doutais pas ? Allez savoir. En tout cas, je m’en voulais pour sa petite langue. Mais je doutais que ça fasse quoi que ce soit. Suffisait qu’elle mange un petit sushi bien frais pour que sa langue soit soulagée. Non ? « Vrai ? Mais mangez un sushi, faudrait pas que votre langue souffre de la chaleur. Fin, je ne sais pas les conséquences que cela peut avoir ceci dit… » soufflai-je en fronçant les sourcils. Mais de quoi je parlais moi ? Pourquoi je parlais de brulure de langue, comme si c’était le dernier sujet en vogue et super intéressant ? Mais Allo Nanami, faut se réveiller là… Mangeant un dernier sushi, je bus mon thé rapidement, ne me brulant pas ayant l’habitude avant de mieux m’installer dans le canapé. « Et vous ? Dans votre vie ? Tout va bien ? Vous avez un amoureux ? » demandai-je alors assez curieuse pour le coup.
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