La St-Valentin la faisait rire. Les gens semblaient se fondre dans deux catégories extrême. Une parte d’entre eux adorait cette journée particulièrement, se goinfrait dans les chocolats et les petits mots d’amour et voyait en rose pour l’espace de vingt-quatre heures. Les autres, détestait et ne pouvait voir aucune affiche en forme de ‘cœur’ sans mimer de vomir. La deuxième catégorie était bien évidemment remplie de célibataire endurcie. Ou bien de pseudo activiste qui déclarait snober cette fête pour être particulièrement commercial. Personnellement, elle ne voyait pas la différence entre ça, ou bien Noël ou quoi que se soit d’autre, mais bon. Elle aimait bien le quatorze février. Ses parents lui faisaient livrer des fleurs et des chocolats ce qui était toujours apprécié et sans se casser la tête, elle passait quelques coups de fil aux gens le plus près de son cœur pour lui dire qu’elle les aimait et puis c’était tout. Elle ne faisait pas dans le couple, ou les relations sérieuses, mais elle savait que même en couple, elle ne serait pas du genre à fêter plus. Elle aimait juste l’attention. Et la personne qui méritait le plus d’attention en ce moment dans sa vie, c’était Lys. Son double, venait tout juste de passé à travers son cancer comme la battante qu’elle était et comme elle était aussi une des personnes que Rosalie chérissait le plus au monde, elle profita donc de la journée spéciale pour souligner son amour pour elle.

Elle arriva au bureau de ses frères, et passa devant la secrétaire sans lui demander son avis. Même si Lys était occupé, elle était certaine qu’elle ferait du temps pour elle. Elle cogna doucement à la porte de la Française et entra sans attendre de réponse. « Mon amour ! » Heureusement, aucun client (ou bien frère) n’était avec elle et Rosalie ferma la porte avant de faire le tour du bureau et d’aller embrasser Lys sur sa chaise. Elle recula de quelques centimètres et souris gentiment. « Ton gloss goute bon d’ailleurs, je veux, quelle marque ? » Enfin bref, distraction. Elle posa le panier qu’elle tenait à la main sur le bureau de son double et recula de plusieurs pas. « C’est un cadeau pour toi ! Mais fais attention en l’ouvrant, je pense qu’il dort. » Hier soir en sortant de l’hôpital, elle était passée près d’une boite remplie de chaton fraichement né, toutes un peu perdue sans leurs mères. D’ordinaire, elle ne faisait pas trop dans les petites bêtes, mais son cœur avait craqué devant le plus petit de la portée et elle l’avait amené avec elle, en plus d’aller chercher de la nourriture pour tous les autres. Elle ne voulait pas le garder cependant, elle aimait beaucoup trop ses meubles et tout ça pour l’avoir avec elle, mais elle se disait que Lys l’aimerait bien. « Joyeuse St-valentin, je t’aime ! » Elle étira ses mains et fit un sourire innocent. Elle pouvait être très niaise quand il s’agissait de Lys. En même temps, personne ne pouvait résister à une tête pareille.

Aujourd’hui était un grand jour… ou pas. C’était juste la Saint Valentin et pour Lys, cette journée ne faisait pas grande différence avec le reste de l’année. Lys était au boulot, concentrée sur ce qu’elle faisait quand elle entendit cogner à la porte. Elle leva la tête et n’eut pas le temps de réponse que la personne qui venait de frapper entrait déjà. C’était Rosalie, évidemment, qui d’autres auraient pu faire ça comme ça ? « Mon amour ! » C’est ce que son double déclara avant de venir l’embrasser. « Ton gloss goute bon d’ailleurs, je veux, quelle marque ? » Lys fronça les sourcils. « Euh, Chanel. » répondit-elle alors. Enfin à ce qu’il lui semblait, ça n’avait pas vraiment d’importance. Elle avait mieux à dire, quelque chose qui lui avait traversé l’esprit et qu’elle trouvait très amusant. « Tu sais ce qui aurait été très drôle Rosalie ? C’est qu’il y ait un de tes frères. J’imagine tellement la scène. » Un petit sourire se dessina sur les lèvres de la blonde. Pour le coup, elle regrettait vraiment que ce ne soit pas arrivé. Rosalie posa alors un panier sur le bureau de la française. « C’est un cadeau pour toi ! Mais fais attention en l’ouvrant, je pense qu’il dort. » Il dormait… Pour le coup, Lys se demandait bien ce que son double avec encore put trouver. Elle ouvrit alors le panier et se trouva face à un petit chaton, le plus beau du monde, qui effectivement dormait. Il fallait être fort pour dormir malgré le fait que Rosalie l’avait trimballé au travers de la ville. « Oh Rosalie, il est parfait ! » La jeune femme caressa la tête du chat. « Je ne t’aurais jamais imaginé avec un chat, même si c’est juste pour le donner quoi. » Oui, parce que c’était Rosalie donc bon, elle commençait quand même assez bien son double. La française se souvint alors d’un petit détail. « Je n’ai pas de cadeau pour toi moi. » Enfin pas là en tout cas. C’était un peu embêtant, elle trouvait. « Joyeuse St-valentin, je t’aime ! » Lys sourit à nouveau, c’était toujours plaisant de s’entendre dire je t’aime comme ça, surtout si ça venait d’une personne aussi parfaite et merveilleuse que Rosalie (et elle ne pensait pas juste ça parce que Rosalie était exactement comme elle). « Joyeuse St-Valentin oui, je t’aime aussi. » Comment ne pas l’aimer en même temps ? « Alors, tu vas bien en cette… merveilleuse journée ? » demanda-t-elle alors.


C'est un peu court mais bon ->

Rosalie avait rejoint Lys et du coup, elle avait envie de sourire pour rien. En même temps, quand on était devant une telle image de perfection, on pouvait difficilement rester indifférent. Lys était pratiquement comme une œuvre d’art, un peu plus, on devrait l’accrocher dans un musée. On ne pouvait pas y résister. C’est pour ça que Rosalie ne pouvait pas s’empêcher de la prendre dans ses bras ou bien l’embrasser à chaque fois qu’elle la voyait. Elle restait sage, évidemment, après tout son double était en couple. Mais elle était quand même toujours très tendre avec son reflet. « Euh, Chanel. » « Je note. » Elle en avait tout plein de Chanel déjà, mais bon, comme elle ne passait pas son temps à se bouffer ses propres lèvres, elle pouvait difficilement jugé de leurs goûts, gouter ses gloss sur Lys était beaucoup mieux. « Tu sais ce qui aurait été très drôle Rosalie ? C’est qu’il y ait un de tes frères. J’imagine tellement la scène. » L’Anglaise pâlit et recula de plusieurs pas. « Non. Ce n’est pas drôle du tout. » Elle avait regardé avant d’entrer évidemment, mais elle préférait ne plus prendre de chance maintenant. Gosh, ils ne s’en remettraient jamais et elle voudrait mourir. Lys serait bien la seule à rire. Soit, elle chassa l’idée rapidement en mettant son cadeau sur la table. Elle espérait ne pas l’avoir réveillé. Il était mignon quand il dormait et elle avait bien fait attention, mais bon, on ne savait jamais avec ses petites choses. « Oh Rosalie, il est parfait ! » La blonde sautilla sur place un petit peu, fière de son coup. Elle était définitivement géniale et avait gagné la st-valentin ! Tant pis pour tous les autres ! « Je ne t’aurais jamais imaginé avec un chat, même si c’est juste pour le donner quoi. » La blonde fronça les sourcils, ne sachant pas trop comment prendre la chose. « Ah non, et tu penses que je mange quoi comme déjeuner ? » Elle était certaine que c’était une rumeur qui avait courue à son sujet quelques parts, elle était tellement ‘monstrueuse’ avec le petit peuple, qu’elle dût bien manger des bébés chats. « Je n’ai pas de cadeau pour toi moi. » L’Anglaise tira la langue et se laissa tomber sur l’accotoir de la chaise à Lys. « Tu trouveras plus tard. » Non, parce qu’elle voulait définitivement un cadeau, elle le méritait pour être aussi géniale. « Joyeuse St-Valentin oui, je t’aime aussi. Alors, tu vas bien en cette… merveilleuse journée ? » Dans un sens dramatique époustouflant, la blonde se laissa glisser de l’accoudoir, et s’assit sur les jambes de Lys, se cachant la tête dans son cou, pris d’un désespoir infini. « Non, la seule personne au monde que j’aime à oublier de m’acheter un cadeau. Et toi ? »

Après avoir informé Rosalie à propos de la marque de son gloss, Lys partagea le fait qu’elle aurait trouvé très drôle le fait qu’un des deux frères de la jeune femme soit là. Elle essayait d’imaginer la tête, Rosalie qui entrait et l’embrassait et la tête qu’ils auraient pu faire. Non vraiment, elle trouvait ça très décevant de ne pas avoir pu assister à ça. Ca resterait sûrement son plus grand regret à vie. Enfin ou pas. Ce qui était à peine étonnant, c’est que Rosalie ne sembla pas d’accord là-dessus. En effet, en entendant Lys dire ça, son double recula aussitôt et Lys était certaine qu’elle était devenue très blanche d’un coup. En même temps, c’est si Rosalie avait eu une autre réaction où avait approuvé ses dires que Lys se serait vraiment inquiété. « Non. Ce n’est pas drôle du tout. » Lys se mit à rire quand même. « Si ça l’est. Et la tête que tu fais maintenant est très drôle aussi. » déclara la française d’un ton légèrement moqueur avant de se remettre à rire.

Rosalie vint ensuite poser un panier sur le bureau de Rosalie en commandant à Lys de faire attention à ne pas le réveiller. Curieuse, la blonde ouvrit la panier et put découvrir le chat le plus mignon de tout les temps endormi dedans. Gosh, il était vraiment parfait. La française ne manqua d’ailleurs pas de le faire savoir à son double avant de s’étonner du fait qu’elle n’aurait imaginé la jeune femme avec un chat (enfin même si elle faisait juste lui redonner). « Ah non, et tu penses que je mange quoi comme déjeuner ? » Lys ne put s’empêcher de sourire en entendant ça. « Du chat bien sûr. Et je sais aussi que tu te fais des manteaux en fourrure avec. » Elle était comme Cruella en fait. Sauf qu’elles avaient chacune leurs préférences : la première préférait les pauvres dalmatiens innocents et Rosalie les petits chats sans défenses. « Je voulais juste dire que je ne t’imaginais pas avec un chat vivant. Excuse-moi, j’aurais dut préciser. » Elle se moquait bien évidemment, elle savait que Rosalie n’était pas si pire que ça non plus. Encore heureux parce que clairement, si elle avait été comme ça, ça aurait beaucoup nuit à sa perfection et à l’amour que Lys lui portait. Lys se souvint par la suite qu’elle n’avait pas de cadeau et le fit savoir à son double. Elle se doutait bien que celle-ci n’apprécierait pas forcément. « Tu trouveras plus tard. » Soit, elle n’avait rien dit mais la française avait bien compris qu’elle n’échapperait pas au cadeau. Une chance qu’elle avait ça chez elle. Lys prit un air froissé. « Ce n’est pas ça que tu aurais dut répondre là. Non, tu aurais dut me dire quelque chose comme : ‘C’est pas grave chérie, ton amour me suffit, c’est le meilleur cadeau au monde et tu es parfaite’. Comme ça, ça aurait été vraiment merveilleux oui. » dit-elle alors d’un ton songeur. Enfin, Lys ne se leurrait pas, elle savait bien qu’une telle chose n’aurait pas pu arriver, à part peut-être dans une autre dimension. Enfin soit, après ça, la jeune femme s’intéressa quand même à savoir comment Rosalie allait. Comme cette dernière maîtrisait vraiment tout de l’art d’être une parfaite dramaqueen, elle s’assit alors sur les genoux de Lys et cacha sa tête dans le cou. Sur sa face, elle devait avoir un air désespérée. Lys avait beau ne pas pouvoir le voir, elle imaginait quand même assez bien pour l’avoir bien assez vu. Elle connaissait Rosalie depuis suffisamment longtemps maintenant. « Non, la seule personne au monde que j’aime à oublier de m’acheter un cadeau. Et toi ? » Lys tapota la tête de la blonde dans un soupir. « Dur, tu crois que tu vas pouvoir te remettre de ça et que tu vas y survivre ? » questionna-t-elle alors. « Je pense qu’il faudrait que tu tiennes le coup au moins quelques heures. » reprit-elle songeuse. « Comme ça tu pourrais voir que cette personne ne t’as pas vraiment oublié et tu pourrais voir ton cadeau. Tu crois que tu peux faire ça ? »

« Si ça l’est. Et la tête que tu fais maintenant est très drôle aussi. » Rosalie foudroya Lys du regard. Son sens de l’humour était complètement pourri et elle méritait sans doute qu’on lui arrache la langue. Sa famille était bizarre, elle pouvait s’en moquer ou en rire, mais elle n’aimait pas que personne d’autre ne le fasse. Même Lys. « Maintenant tu sais de quoi tu as l’air, 90% du temps. » « Si tu dis quelques choses à mes frères, je t’arrache la langue et te la fais bouffer. » C’était une promesse, dite avec tant d’amour.

Enfin, elle lui donna quand même son cadeau quoi. Parce que si on ne pouvait pas s’aimer es même, la vie était tout simplement trop triste. « Du chat bien sûr. Et je sais aussi que tu te fais des manteaux en fourrure avec. » Elle hocha la tête et tapota le dessus du crâne de Lys, jouant avec une ou deux de ses mèches. « Ta tout compris. » Gosh, ça serait très moche un manteau en peau de chat quand même. Quelque chose qu’elle irait donner au pauvres. Heureusement que Lys n’était pas responsable de sa garde-robe. « Je voulais juste dire que je ne t’imaginais pas avec un chat vivant. Excuse-moi, j’aurais dû préciser. » « Maw. » Elle pencha la tête sur le côté et tendit un doigt vers le chaton, qui se mit à le mordiller pour jouer. « Il tenait compagnie à mon écureuil. » Elle oubliait qu’elle avait l’animal dans une cage sur son balcon, le trois quarts du temps. Sa bonne s’en occupait tous les jours et ses neveux et nièces en raffolaient, mais elle avait passé l’envie de jouer, après les dix premières minutes. « Je lui aie trouvé le nom parfait au petit chat tu sais, t’as pas le droit de le changer. Sinon, je le reprends et va le reporter dans les égouts. » En même temps, personne saine d’esprit voudrais changer ce nom. Il était trop bien, tout devrait porter ce nom. Enfin… peut-être pas tout, juste tout ce qui était parfait.

Quand Lys lui dit qu’elle n’avait pas de cadeau pour elle, Rosalie se crut gentille et répondit que ce n’était pas grave, qu’elle pourrait toujours lui trouver quelques choses plus tard. Mais apparemment, ce n’était pas ce que son double voulait entendre. « Ce n’est pas ça que tu aurais dû répondre là. Non, tu aurais dû me dire quelque chose comme : ‘C’est pas grave chérie, ton amour me suffit, c’est le meilleur cadeau au monde et tu es parfaite’. Comme ça, ça aurait été vraiment merveilleux oui. » Rosalie leva un sourcil et hocha la tête. « Bien sûr, parce que toi aussi tu aurais tout simplement accepter de cette façon quoi. T’as presque pas chigné quand je t’ai pas offert un vrai château à ton aniv…. D’ailleurs, quand est-ce qu’on part ein ? » Non parce qu’elle avait fini par promette quoi ! Et elle lui avait déjà emprunté deux paires de chaussures ! (Que Rosalie n’avait toujours pas revu depuis, d’ailleurs.) Soit, elle continua à se la jouer dramatique et se pendit au cou de la française, pleurant pour avoir son cadeau. « Dur, tu crois que tu vas pouvoir te remettre de ça et que tu vas y survivre ? » « Non, et tu seras très triste d’être seule du tout. » Tout le monde entier serais triste d’avoir perdu quelqu’un aussi fantastique que sa petite personne. « Je pense qu’il faudrait que tu tiennes le coup au moins quelques heures. Comme ça tu pourrais voir que cette personne ne t’a pas vraiment oublié et tu pourrais voir ton cadeau. Tu crois que tu peux faire ça ? »« Vraiment, t’es sur que Brad Pitt va être chez moi dans quelques heures pour m’offrir un cadeau ? » Non, parce qui d’autre pouvait compter autant quoi ?

Lys s’amusait bien. Bien sûr, c’était aux dépends de Rosalie vu qu’elle s’amusait à imaginer la réaction des frères et c’est pour ça que son double ne partageait vraiment pas le fait qu’elle trouve ça drôle. Enfin, vu la tête qu’elle faisait, ça valait quand même le coup un peu. C’est d’ailleurs ce que Lys alla dire à la blonde. « Maintenant tu sais de quoi tu as l’air, 90% du temps. » « HEY ! » Lys frappa Rosalie pour la peine, elle le méritait. Ce n’était pas une chose à dire pour une saint valentin, cette fille était trop nulle. « Je ne ressemble jamais à ça ok, j’ai toujours l’air parfaite contrairement à toi. T’es juste jalouse. » Lys lui tira alors la lange. Elle se conduisait de manière très adulte pour le coup tiens. « Si tu dis quelques choses à mes frères, je t’arrache la langue et te la fais bouffer. » Pfff, Lys croisa les bras. « Pourquoi t’es si cruelle et méchante avec moi ? Pars d’ici, monstre ! » Elle préférait ne pas la voir si c’était pour se faire menacer comme ça.

Malgré tout, Rosalie ne s’en alla pas et déposa à la place de ça un panier sur le bureau de Lys. Un panier qui contenait… un chat. Lys exprima alors sa surprise de voir Rosalie avec un chat alors qu’elle pensait plutôt que son double les mangeait et garder leur peau pour en faire de la fourrure. « Ta tout compris. » Bah oui, normal, Lys était super intelligente aussi. La blonde prit un air très fière d’elle, air qui était tout à fait justifier. Lys précisa ensuite qu’elle n’imaginait pas Rosalie avec un chat vivant, parce que la blonde n’avait pas compris ce qu’elle voulait dire avant. « Maw. Il tenait compagnie à mon écureuil. » Lys fronça les sourcils. « T’as un écureuil toi ? » demanda-t-elle très surprise pour le coup. « Qu’est-ce que tu fiches avec un écureuil ? » Est-ce que Rosalie mangeait aussi les écureuils. Hmmm, Lys n’espérait pas. Et puis en plus, elle imaginait qu’il faudrait tuer vraiment beaucoup d’écureuil pour arriver à en faire un manteau alors… « Je lui aie trouvé le nom parfait au petit chat tu sais, t’as pas le droit de le changer. Sinon, je le reprends et va le reporter dans les égouts. » « Non ne fais pas ça. » Lys rapprocha le panier d’elle pour éloigner la petite bête de Rosalie. Elle lui gratta avec le ventre. « Ce serait trop cruel. » fit-elle savoir alors. Il ne lui restait plus qu’alors à accepter le nom de Rosalie pour éviter ça. « Tu lui as trouvé quoi comme nom finalement ? » lui demanda-t-elle alors. Parce que ça l’intéressait quand même un peu.

Lys fit ensuite part à Rosalie du fait qu’elle n’avait pas de cadeau pour elle et celle-ci répondit que ce n’était pas grave et que Lys trouverait plus tard. Ce n’était pas la réponse que Lys attendait et elle dut dont dire à Rosalie ce qu’elle aurait voulut entendre. Il fallait tout lui dire à celle-là décidément. « Bien sûr, parce que toi aussi tu aurais tout simplement accepter de cette façon quoi. T’as presque pas chigné quand je t’ai pas offert un vrai château à ton aniv…. D’ailleurs, quand est-ce qu’on part ein ? » Pff, Lys soupira et lança un regard noir à la blonde. « C’est parce que tu m’avais promis un vrai château. » Ou pas, elle ne savait plus, dans sa tête c’était le cas. « Et je ne sais pas, j’ai pas décidé ça encore. » Ce n’était pas non plus comme si elle n’avait que ça à penser hein. « Je ne t’ai pas dis que je t’emmenais plus avec moi ? » demanda-t-elle alors juste pour avoir le plaisir de voir Rosalie s’énerver. Rosalie se comporta ensuite de manière très dramatique quand Lys lui demanda comment elle allait, tout ça parce qu’elle n’avait pas eu de cadeau. Lys lui demanda donc si elle allait pouvoir se remettre de ça et si elle allait survivre. « Non, et tu seras très triste d’être seule du tout. » « Je te remplacerais vite. » Personne n’était indispensable après tout. Enfin si Rosalie l’était un peu à ses yeux. Du coup, pour se rattraper un peu, elle lui annonça qu’il faudrait bien qu’elle tienne puisque Lys avait effectivement un cadeau pour elle. « Vraiment, t’es sur que Brad Pitt va être chez moi dans quelques heures pour m’offrir un cadeau ? » Lys fronça les sourcils. « Non assurément pas, il doit avoir bien d’autres choses à faire plus importante. » Ou pas forcément mais soit. « Tu voulais Brad Pitt ? »

« HEY ! Je ne ressemble jamais à ça ok, j’ai toujours l’air parfaite contrairement à toi. T’es juste jalouse.» Rosalie éclata d’un grand rire diabolique digne de tous les méchants de superhéros. « Jalouse de toi ? Mais tu es si vieille ! » Enfin pas tant que ça ! Elle était plus vieille quoi et c’était une raison bien suffisante pour ne pas être jalouse ! Elle continua son imitation de vilaine en la menaçant gentiment. « Pourquoi t’es si cruelle et méchante avec moi ? Pars d’ici, monstre ! » Rosalie tira la langue et hocha la tête. « Non ! Et si tu n’arrêtes pas je… » Elle eut un sourire en coin et fit exactement la même chose qu’elle faisait quand Sofia l’embêtait plus petite. Elle recula et se mit toute droite et ouvrit grand la bouche pour gueuler bien fort. « DIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEGGGGGGGGGGOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO. AU SECOURRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR. LYS EST MÉCHANT AVEC MOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII. » Elle toussota calmement et enleva le pli de sa robe comme si rien ne s’était passé. Quelques secondes plus tard, son frère ouvrit la porte à la volée. « Rosalie ! T’es consciente de l’endroit où on est ? Pourquoi tu cris comme une perdue! » Il avait son air de Diego l’ainé au visage et la blonde sortie tout de suite l’armurerie lourde et remplit ses yeux de fausses larmes. « Mais…. Mais…. Lys… » « T’as quel age Rosalie encore ? Même ma fille ne me fait pas ça. » « Mais dit à Lys d’arrêter de m’embêter-euh. » Elle renifla deux trois fois et son frère fini par venir la serrer dans ses bras et lui tapoter la tête. Dans son dos, la cadette fit une grimace à Lys. « Elle a été très méchante et elle a dit des choses pas très correctes, tu sais… » L’ainé DLV se tourna vers son double. « Miss Lefebvre, il faut faire attention à ma petite sœur, c’est encore qu’un bébé au fond. Soyez sage maintenant. » Il se tourna vers Rosalie qui lui fit un grand sourire. « Si tu cries encore, t’as pas de cadeau d’anniversaire, compris ? La prochaine fois, embête Sirius. » « Oooh-kay. Promis. » Il ferma la porte derrière lui et épuiser par son manège Rosalie s’assit sur le bureau de Lys. « Tu vois que tu ne peux pas me chasser. »

Après l’incident, et parce qu’elle l’aimait bien au fond, elle décida tout de même de donner son cadeau à Lys. Ce qui la fit parler de chat et puis d’écureuil, etc. etc. « T’as un écureuil toi ? Qu’est-ce que tu fiches avec un écureuil ?» Elle hocha la tête. « Clark. Ma nièce et moi on la trouver dans central park, c’était un bébé. Je l’ai gardé et vis dans une grande cage sur mon balcon. Esmeralda, Felicity et Nelly l’adorent alors… Ma bonne s’en occupe. Je crois. » Elle ne pouvait pas faire grand-chose contre ses petits monstres en même temps. Elle fit savoir à Lys qu’elle avait déjà choisi un nom pour la petite bête et qu’elle ne pouvait pas le changer, sous peine d’atroce souffrance. « Non ne fais pas ça. Ce serait trop cruel. » « C’est qu’un chat Lys, il aura plein de potes dans les égouts. » Des alligators même, en a croire la légende. « Tu lui as trouvé quoi comme nom finalement ? » Elle rigola toute seule, parce que c’était vraiment stupide quoi et répondit fièrement. « Rosalys. » C’était vraiment la perfection faite nom. Son double ne pouvait pas lui refuser ça.

Soit, elle en vient au sujet VRAIMENT intéressant et se mit à parler de son cadeau à elle. Celui qu’elle méritait plus que tout. Mais évidemment, la Française avait les mains vide et bon, ça ne faisait pas trop son affaire. « C’est parce que tu m’avais promis un vrai château. » « Je n’avais rien promis du tout. » Elle n’était pas complètement folle non plus. « Et je ne sais pas, j’ai pas décidé ça encore. Je ne t’ai pas dit que je t’emmenais plus avec moi ? » Rosalie la frappa sur le bras, plus ou moins gentiment. « Si tu ne m’amènes pas avec toi, tu me dois au moins 25 paires de souliers. » Ou plus, elle n’avait pas compté ce que la Française lui avait emprunté en tout. Quand Lys lui demanda si elle pouvait survivre quelques heures sans cadeau, la réponse fut évidemment non. Parce qu’elle n’était pas dramatique du tout. « Je te remplacerais vite. » « Premièrement ; va te faire voir. Deuxièment ; essaye pour voir. » Personne ne lui arrivait à la cheville et Lys s’ennuyairait très vite à parler dans un miroir. « Non assurément pas, il doit avoir bien d’autres choses à faire plus importante. Tu voulais Brad Pitt ? » « Bah… Tu sais quand je disais ‘la personne que j’aime le plus au monde’, je parlais de lui ein. Brad Pitt ma pas encore offert son cadeau…. Tu pensais que je faisais allusion à qui ? » Elle cligna des yeux, un peu perplexes.

« Jalouse de toi ? Mais tu es si vieille ! » Mais quelle connasse ! Lys lança un regard noir à son double, elle était vraiment affreuse avec elle. « Je ne suis pas si vieille. » dit-elle d’un ton froid. Non, loin de là, et puis elle était parfaite quand même malgré tout. Bien plus encore que Rosalie et de loin. Comme Rosalie était insupportable avec elle et vraiment méchante, Lys finit par lui dire de dégager. Elle en avait marre de la voir, elle l’embêtait vraiment. Faisant preuve d’une énorme maturité, Rosalie fit alors une scène et se mit à hurler pour faire déplacer son frère. Ok cette fille était vraiment un cas désespérée. Diego se déplaça bien sûr jusqu’à son bureau et Lys assista à la scène sans rien dire. Elle avait l’impression que Rosalie était une gamine de moins de cinq ans quand même. Quand son frère parti, Rosalie s’assit sur le bureau de Lys avec l’air quand même plutôt fier d’elle. « Tu vois que tu ne peux pas me chasser. » Lys roula des yeux. « Soit. » accorda-t-elle alors. « Mais je peux décider de t’ignorer. Personne ne pourra me forcer à te parler et à t’accorder de l’attention si j’en au pas envie. » Voilà, c’était une bonne idée ça.

Néanmoins, elle ne fit rien de tout ça parce que Rosalie l’acheta ensuite en lui offrant le chaton le plus beau du monde faisant oublier à Lys la raison pour laquelle elle devait ignorer son double. Et en toute logique, le chat les amena à parler de l’écureuil de Rosalie. Lys n’arrivait pas à croire que son double avait un écureuil déjà, et surtout, d’avoir ignoré tout ça. Bon, c’était une information qui n’avait rien de vital mais quand même ! « Clark. Ma nièce et moi on la trouver dans central park, c’était un bébé. Je l’ai gardé et vis dans une grande cage sur mon balcon. Esmeralda, Felicity et Nelly l’adorent alors… Ma bonne s’en occupe. Je crois. » Elle croyait. Un sourire se dessina sur les lèvres de Lys : là, elle reconnaissait bien Rosalie. Ca la rassurait un peu en un sens. « Pauvre écureuil. » soupira-t-elle alors. Enfin, il pouvait s’estimer heureux, il était vivant mais bon, ça ne devait pas être une vie ça. Rosalie se montra une fois de plus très cruel juste après et menaça de mettre le chat de Lys dans les égouts si elle ne prenait pas le prénom que la blonde avait choisi. « C’est qu’un chat Lys, il aura plein de potes dans les égouts. » Lys lança un regard noir à son double. Elle n’avait pas besoin qu’elle en rajoute. Elle demanda par la suite qu’elle était le prénom que Rosalie avait choisi. « Rosalys. » Lys se mit à rire en entendant ça. « Mais c’est vraiment parfait ça ! T’aurais du commencé par ça, j’aurais pas voulu le changer et ça m’aurait évité de penser une fois de plus que t’étais un monstre. » Rosalie était tellement peu logique par moment.

Evidemment, il fallait bien qu’elles en viennent à parler du cadeau que Rosalie exigeait. Quand Lys fit une remarque à ce propos, son double lui renvoya l’histoire de château de son anniversaire. Pff, elle n’était pas drôle, on ne pouvait vraiment plus rien reprocher aux gens de nos jours. Lys fit alors valoir le fait que Rosalie avait manqué à sa promesse à son anniversaire, c’est pour ça qu’elle avait râlé. « Je n’avais rien promis du tout. » Lys hocha la tête. « Bien sûr que si ! Menteuse ! Je m’en souviens très bien. » Ou pas, elle venait d’inventer, mais soit. Lys enchaîna ensuite en embêtant Rosalie et en lui disant qu’elle ne l’emmenait plus. « Si tu ne m’amènes pas avec toi, tu me dois au moins 25 paires de souliers. » « Non, je ne t’ai pas emprunté autant de paires de chaussures que ça ! Une ou deux tout au plus ! » Peut-être un tout petit plus en fait mais pas vingt-cinq, ça elle était sûr. Soit. Rosalie s’illustra à nouveau ensuite dans son art d’être une drama queen et Lys décréta qu’elle pourrait la remplacer très vite si elle mourrait pour cette histoire de cadeau. « Premièrement ; va te faire voir. Deuxièment ; essaye pour voir. » « C’est déjà fait. » fit Lys en caressant la tête de son chat. « Je suis sûre qu’il a une conversation plus intéressante que la tienne tu sais. » remarqua-t-elle alors. Lys entreprit ensuite quand même de rassurer Rosalie sur le fait qu’elle aurait quand même un cadeau et celle-ci se montra une fois de plus incroyablement vexante. « Bah… Tu sais quand je disais ‘la personne que j’aime le plus au monde’, je parlais de lui ein. Brad Pitt ma pas encore offert son cadeau…. Tu pensais que je faisais allusion à qui ? » Pfff, Lys roula des yeux. « C'est toi la personne que tu aime le plus au monde chérie, donc moi aussi par la même occasion. » C'était juste logique ça. « Concernant Bard Pitt, il ne sait même pas que t’existes ma pauvre fille. Tu vas pouvoir attendre encore longtemps. »

« Je ne suis pas si vieille. » Rosalie prit un air désolé. En même temps, elle ne pouvait pas faire autrement devant un tel cas de défusionner que compatir un tout petit peu quoi. La pauvre Lys… C’était horrible comment elle se voilait la face. « Tu es très vieille, tu as 25 ans, le quart de ta vie est finie ma pauvre. » Rien ne valait une bonne dose de vérité en l’honneur de cette journée si romantique. Elle était peut-être allée trop loin cependant, car Lys essaya de la chasser et la blonde du faire une démonstration, comme quoi elle régnait en reine et maitresse dans ses lieux et que personne ne pouvait la bouger si elle ne voulait pas. « Soit. Mais je peux décider de t’ignorer. Personne ne pourra me forcer à te parler et à t’accorder de l’attention si j’en au pas envie. » L’Anglaise hocha les épaules en bâillant. « Bah tu viens de le faire et je sais que tu vas recommencer si je t’ennuie suffisamment ou bien si je menace de ne pas te donner ton cadeau. » Elle la connaissait assez quand même.

Lys n’avait pas l’air de croire qu’elle pouvait s’occuper d’un animal aussi stupide qu’un écureuil. C’était un peu insultant. Pas qu’elle allait s’en venter, mais ses frères et sa sœur lui laissait souvent ses nièces chez elle. Elle était la plus jeune, elle était la babysiteuse attitrée (et quand elle en avait marre, elle allait les laisser chez ses parents). Mais le point était, elle n’était pas totalement psychopathe pour laisser un truc mourir de faim. Si elle n’avait pas envie de prendre soins elle-même de l’animal, elle était assez brillante pour payer quelqu’un pour le faire à sa place. Elle avait un sens de responsabilité. « Pauvre écureuil. » Elle la fusilla du regard. « Il est très heureux. La dernière fois que je l’ai vue, il buvait dans mon cosmos.** » Ça datait de cet été, mais bon. Tant pis. Elle dit ensuite qu’elle avait déjà trouvé le nom du chat et que Lys n’avait pas le droit de le changer, sous peine qu’elle reprenne le truc et le laisserais dans un égout avec les autres chats de gouttière. « Mais c’est vraiment parfait ça ! T’aurais du commencé par ça, j’aurais pas voulu le changer et ça m’aurait évité de penser une fois de plus que t’étais un monstre. » Elle fit une grimace très peu gracieuse. « T’avais qu’à me faire confiance. C’est tout. »

En lui donnant son truc, Rosalie s’attendait vraiment à recevoir quelques choses en retour, mais apparemment Lys était infect et ne lui avait rien préparé. « Bien sûr que si ! Menteuse ! Je m’en souviens très bien. » « Fine, je vais te donner un château, t’iras et vivre et tu me laisserais en paix pour toujours ! » Elle leva les bras exaspérés. Ce qu’elle pouvait être nulle comme double. « Non, je ne t’ai pas emprunté autant de paires de chaussures que ça ! Une ou deux tout au plus ! » « Tant pis, j’en veux 25. C’est un très bon chiffre 25. Sauf en age quoi. » Elle s’en foutait de ses souliers, elle voulait tout simplement que Lys paye ! Et la Française n’était pas mieux, essayant de la remplacer de la sorte par un chat qu’elle venait de lui offrir. « Je suis sûre qu’il a une conversation plus intéressante que la tienne, tu sais. » « Mais quand je mords, c’est mieux quoi. » Elle sourie en coin et fit une grimace au chaton, comme s’il en avait quelque chose à faire. « C'est toi la personne que tu aimes le plus au monde chérie, donc moi aussi par la même occasion. » Rosalie prit du temps pour réfléchir à tout ça avant de répondre. « Non désolé. La liste va ; Brad Pitt, moi et ensuite toi. T’es que troisième quoi, autant dire perdante. Et bien sûr qu’il sait que j’existe, on vie une histoire passionnée depuis que je l’ai vue dans interview with a vampire. » Dans sa tête oui. C’était très passionné dans sa tête.

« Tu es très vieille, tu as 25 ans, le quart de ta vie est finie ma pauvre. » Lys avait beau beaucoup aimé Rosalie, elle pouvait aussi la détester, particulièrement quand celle-ci se mettait à la traiter de vieille. Elle n’était absolument pas vieille, elle avait à peine trois ans de plus que Rosalie et encore toute sa vie devant elle. « Et bien 25 ans ce n’est pas vieux alors tais-toi. » Elle lui lança un regard noir. Finalement, comme son double ne faisait pas mine de vouloir se montrer plus gentille après elle, Lys tenta de se débarrasser d’elle mais elle échoua puisque la jeune femme fit une crise à so frère. Elle était plutôt fière d’elle-même après ça. Il ne restait donc à Lys plus qu’un seul choix : celui d’ignorer Rosalie. Lorsqu’elle lui fit savoir qu’elle pouvait faire ça, la blonde bailla simplement. « Bah tu viens de le faire et je sais que tu vas recommencer si je t’ennuie suffisamment ou bien si je menace de ne pas te donner ton cadeau. » Lys ne répondit rien du tout. Elle voulait vraiment l’ignorer et prouver à Rosalie combien celle-ci avait tord.

Mais en fait, elle avait raison et il suffit à la blonde de lui offrir son cadeau pour que Lys ne se remette à lui parler. Pfff, elle était trop faible comme ça parfois. Les deux jeunes femmes en vinrent alors à parler de l’écureuil de Rosalie et Lys éprouva beaucoup de compassion pour lui. Il n’avait vraiment pas de chance dans la vie celui-là, finir chez Rosalie franchement… « Il est très heureux. La dernière fois que je l’ai vue, il buvait dans mon cosmos. » Gosh… Lys leva les yeux au ciel en entendant ça. « Et c’était quand ? Il y a un an ? Ca se trouve il est mort depuis le temps. » C’était tout à fait plausible ça oui, connaissant Rosalie. Son double lui fit alors savoir le nom qu’elle avait choisi pour le chat et Lys ne put que trouver ça parfait. Néanmoins, il fallait quand même qu’elle râle un peu après Rosalie et qu’elle lui reproche de ne pas avoir commencé par donner le nom justement. « T’avais qu’à me faire confiance. C’est tout. » Lys pinça les lèvres. « Toujours me montrer méfiante avec toi, c’est la règle d’or que j’ai décidé d’appliquer. On n’est jamais trop prudent hein. » lui fit-elle alors savoir.

L’absence de cadeau de Rosalie les amena à reparler de cette histoire de château. Rosalie n’aurait pas du ramener ce sujet sur le tapis parce que Lys avait vraiment toujours des revendications à faire sur ce sujet. Elle n’avait pas eu son château et elle retiendrait ça jusqu’à la fin de sa vie, blamant pour toujours son double à ce sujet. « Fine, je vais te donner un château, t’iras et vivre et tu me laisserais en paix pour toujours ! » Un sourire victorieux se dessina sur les lèvres de Rosalie. « Cool ! Je l’attends alors ! » Elle se fichait bien que Rosalie veuille se débarrasser d’elle tant qu’elle pouvait avoir ce qu’elle voulait ! Il fallut ensuite que Rosalie se mette à exagérer sur le nombre de chaussures que Lys lui avait emprunté. « Tant pis, j’en veux 25. C’est un très bon chiffre 25. Sauf en age quoi. » Lys pinça aussitôt Rosalie. Elle le méritait cette bitch ! « Estime-toi heureuse que je ne te pince pas 25 fois, tu verrais qu’il n’y a pas qu’en âge que ce n’est pas cool. » lança-t-elle alors avec mauvaise humeur. Pour tout ça, Rosalie méritait vraiment que Lys la remplace pour le chat. C’était bien ce qu’elle allait faire tiens ! En plus, comme elle le fit remarquer, il devait avoir une conversation plus intéressante qu’elle. « Mais quand je mords, c’est mieux quoi. » Lys haussa les épaules. « Soit, peut-être. Mais je le préfère lui quand même. » C’était tellement bien d’avoir quelqu’un qui ne la contredisait pas, même si ce n’était qu’un chat. Une fois de plus, Rosalie en rajouta et Lys ne put s’empêcher de se dire que son double pouvait s’estimer heureuse qu’elle soit dans son bureau et non chez elle, sinon elle serait partie depuis bien longtemps. « Non désolé. La liste va ; Brad Pitt, moi et ensuite toi. T’es que troisième quoi, autant dire perdante. Et bien sûr qu’il sait que j’existe, on vie une histoire passionnée depuis que je l’ai vue dans interview with a vampire. » « Bien. » Lys haussa les épaules. Elle s’en moquait de toute manière. « La prochaine fois t’iras embêter Brad alors et tu me ficheras la paix. Ca me fera des vacances un peu. » Voilà, maintenant elle se souvenait pourquoi elle voulait ignorer Rosalie. Elle allait peut-être songer à le refaire d’ailleurs. « Et je suis contente, je vais pouvoir garder ton cadeau pour moi et c’est une bonne chose. Je le trouvais tellement cool. »

« Et bien 25 ans ce n’est pas vieux alors tais-toi. » Rosalie rigola un peu et bougea ses cheveux autour de sa tête. Peu-importe, elle serait toujours plus jeunes que Ly de toute façon et toujours parfaite alors c’est ce qui comptait vraiment ici. Et puis, Lys était tellement toujours de mauvaise humeur qu’elle allait bien finir par veiller avant son temps. Quand son double se mit à l’ignorer, Rosalie poussa un soupir et fit comme si de rien était. Elle s’approcha de Lys et se mit a lui toucher la joue. « Lys… Lys… Lys…. Lys… Lys… Lys…Lys… » À chaque fois qu’elle prononçait son nom, elle la poussait du doigt et attendait sagement de se faire arracher la tête. Elle était la dernière enfant de sept. Elle savait comment avoir de l’attention. « Ok parfait pousse toi. » Elle tassa la chaise à roulette de la blonde hors de son chemin et s’avança devant son ordinateur. Elle trouva le logiciel de webcam rapidement et se prit en photo, montrant son soutif à la caméra. Elle ouvrit Outlook et envoya la photo de la part de Lys, a tout son carnet d’adresses. Prenant bien soins d’enlever son frère et ses pères, avant d’appuyer envoyez. Voilà, elle n’avait qu’à ne pas l’ignorer.

Mais Lys était vraiment pénible aujourd’hui, particulièrement chiant et faisait vraisemblablement exprès pour l’énerver. « Et c’était quand ? Il y a un an ? Ca se trouve il est mort depuis le temps. » Rosalie siffla comme un chat curieux. Elle avait beau s’en contre foutre de son écureuil, c’était quand même le sien et elle n’était pas complètement conne non plus. Si elle ne savait pas s’en occuper, quelqu’un le faisait à sa place, elle n’était pas cruella de vil. « Il va très bien, ma bonne s’en occupe, je te dis. Et il n’est pas mort, mes nièces jouent avec tout le temps. » Esmeralda avait même fait la crise la dernière fois pour le ramener à la maison, mais sa mère avait dit non. Cette bitch dont Rosalie ne s’était même pas donné la peine d’apprendre son nom. M’enfin, c’était peut-être mieux comme ça, elle adorait sa nièce, mais elle était certaine qu’elle finirait par perdre l’écureuil dans la maison et c’est Rosalie qui se ferait blâmer. « Toujours me montrer méfiante avec toi, c’est la règle d’or que j’ai décidé d’appliquer. On n’est jamais trop prudent hein. » « Quoi ? » Elle poussa Lys par l’épaule un peu. « Et quand est-ce que c’était la dernière fois où tu as regretté me faire confiance pour voir ? » Ugh, l’estime qu’elle avait pour elle quoi !

« Cool ! Je l’attends alors ! » La blonde lui lança un regard noir. Bien. Qu’elle le fasse alors et qu’elle ne vienne plus l’embêter. Comme ça elle serait officiellement la plus parfaite de New-York et gouvernera le monde seule. « Estime-toi heureuse que je ne te pince pas 25 fois, tu verrais qu’il n’y a pas qu’en âge que ce n’est pas cool. » La blonde la tossa légèrement. « Je n’ai pas peur de toi. » S’il fallait quoi. Elle était certaine qu’elle pourrait battre Lys dans un combat à main nue ! « Soit, peut-être. Mais je le préfère lui quand même. » « Et bah j’espère qu’il te donnera des puces ! » Ça lui irait trop bien n’empêche et elle pourrait lui acheter un collier moche qui puait, pour aller avec celui de son chat, sa serais parfait. Elle lui fit ensuite savoir qu’elle préférait Brad Pitt plus qu’elle, après tout, Brad Pitt était beaucoup moins insultant qu’un chat quoi. « Bien. La prochaine fois t’iras embêter Brad alors et tu me ficheras la paix. Ça me fera des vacances un peu. Et je suis contente, je vais pouvoir garder ton cadeau pour moi et c’est une bonne chose. Je le trouvais tellement cool. » La blonde se mit dos à elle et croisa les bras. « Je ne te crois même pas, t’es trop nulle pour trouver un cadeau cool. » Elle la détestait maintenant et voulais bien que ses frère la vire.

Lys avait choisit d’ignorer Rosalie maintenant. Elle en avait trop marre de son double, elle ne savait pas ce que Rosalie avait aujourd’hui mais elle était terriblement agaçante. « Lys… Lys… Lys…. Lys… Lys… Lys…Lys… » La jeune femme s’était mise à prononcer le nom de Lys tout en la poussant du doigt à chaque fois. C’était particulièrement énervant et Lys devait vraiment prendre sur elle pour continuer de l’ignorer dans ce cas-là, parce que franchement, elle avait juste envie de la frapper. Mais elle était patiente et elle réussit donc à ne pas broncher. Si bien que ce fut finalement Rosalie qui se lassa la première. « Ok parfait pousse toi. » Non, Lys n’avait aucune envie de se pousser mais Rosalie ne lui laissa pas le choix en poussant sa chaise à roulette. Quelle chieuse ! Mais ce fut encore pire quand Lys vit ce que son double fit ensuite, se prenant en photo en montrant soutif. Quand elle se redressa et vint arrêter son double, elle venait d’envoyer la photo à ses contacts sur Outlook. « Non mais y’a vraiment un truc qui cloche dans ta tête à toi. » déclara Lys furieuse en éloignant son double de son ordinateur, même s’il était trop tard maintenant.

Il suffit n’empêche d’un chat pour apaiser un peu la colère de Lys. Comme quoi, elle se contentait de peu et pouvait bien passer n’importe quoi à son double. Enfin, elle pouvait quand même bien se venger d’elle en se moquant et en mettant en évidence que son écureuil devait peut-être très malheureux chez elle et sûrement mort. « Il va très bien, ma bonne s’en occupe, je te dis. Et il n’est pas mort, mes nièces jouent avec tout le temps. » Lys garda un air sceptique quand même. Il allait peut-être bien mais ça ne voulait pas dire qu’il était heureux pour autant. « J’ai beaucoup de compassion pour lui quand même. Il serait bien mieux dans les arbres de Central Park, je ne sais pas ce qu’il a fait pour mériter un tel châtiment. » Elle était certaine que l’écureuil ne devait pas le savoir lui-même d’ailleurs. Lys fit ensuite savoir à son double qu’elle avait décidé de toujours se méfier d’elle. « Quoi ? » Lys prit un air innocent tandis que Rosalie lui poussait l’épaule. « Et quand est-ce que c’était la dernière fois où tu as regretté me faire confiance pour voir ? » Euh… La française fronça les sourcils, réfléchissant à la question. « J’ai pas d’exemple là tout de suite. » dit-elle au bout d’un moment. « Mais je suis certaine de l’avoir déjà regretté ! » Enfin presque.

Il fallait croire qu’aujourd’hui, les deux jeunes femmes ne savaient pas faire autre chose que se disputer à propos de tout et n’importe quoi. Au bout d’un moment, lassée, Lys finit par pincer Rosalie et lui dit qu’elle pouvait s’estimer heureuse qu’elle ne l’ait pas pincer vint-cinq fois (oui parce que son double avait encore fait une remarque sur son âge). « Je n’ai pas peur de toi. » « Tu devrais. » fit Lys. Elle conclut ensuite qu’elle préférait le chat quand même, il était tellement mieux que Rosalie en tout point. « Et bah j’espère qu’il te donnera des puces ! » Lys roula des yeux. « Il ne le fera pas, il est parfait. Tu devrais prendre un peu plus exemple sur lui, tu lui arriverais peut-être à la cheville. » Parce que pour l’instant, ce n’était vraiment pas le cas. A la place de Rosalie, elle aurait eu un peu honte de ne pas arriver à la cheville d’un chat d’ailleurs mais soit. Rosalie enchaîna alors en déclarant préféré Brad Pitt et Lys répondit qu’elle ferait donc bien d’aller l’importuner lui plutôt qu’elle. Elle décréta également qu’elle allait garder le cadeau qu’elle avait acheté à son double pour elle. C’était bien fait pour elle ça tiens ! « Je ne te crois même pas, t’es trop nulle pour trouver un cadeau cool. » Lys haussa les épaules. « Si ça t’arrange de croire ça pour ne pas être trop déçue. » dit-elle alors. « Mais je suis moins nulle que toi, saches-le. » Oh oui, elle était tellement mieux. « Et puis, si je suis si nulle, tu peux me dire pourquoi t’es encore là hein ? »

« Non mais y’a vraiment un truc qui cloche dans ta tête à toi. » Lys l’éloigna de l’ordinateur, en colère et Rosalie éclata de rire avant de prendre l’air coupable qu’elle réservait habituellement pour ses parents. « Si. » Elle aimait pas se faire ignorer après tout et elle avait prévenue Lys, c’était donc plus de sa faute que la sienne, voilà. « Oh et puis prend pas cette tête, tu pourras toujours dire que tu as été hacker. » Elle rigola encore et s’accrocha au bras de Lys. « Et je suis certaine que mes frères vont tous vouloir savoir ton secret pour attirer de nouveaux clients ! » Gosh, elle avait montrer que son soutif quoi, elle aurait pu faire pire, Lys devrait se sentir reconnaissante. Mais non en fait, elle se montrait même beaucoup plus compatissante avec son écureuil qu’avec elle-même. « J’ai beaucoup de compassion pour lui quand même. Il serait bien mieux dans les arbres de Central Park, je ne sais pas ce qu’il a fait pour mériter un tel châtiment. » « Oh arrête, t’es juste jalouse parce que tu n’as pas d’écureuil. » On s’en foutait après tout de ce que la bestiole voulait bien, c’était qu’un rat glorifié ! Mais Lys semblait mettre un point à la contredire aujourd’hui et elle alla même jusqu’à prétende qu’elle ne pouvait pas faire confiance à Rosalie. « J’ai pas d’exemple là tout de suite Mais je suis certaine de l’avoir déjà regretté ! » La blonde se vexa un peu et le montre. « Non, mais et puis quoi encore ? Comme si je te maltraitais. » S’il avait bien une personne qui ne pouvait pas lui en vouloir, c’était Lys quoi.

Elles continuèrent de se prendre la tête pour un tout et pour un rien, ce qui poussa Rosalie à changer d’idée à jamais sur la st-valentin. C’était très nul et elle n’offrirait plus de cadeau à personne, sauf peut-être des fleurs à sa mère. « Il ne le fera pas, il est parfait. Tu devrais prendre un peu plus exemple sur lui, tu lui arriverais peut-être à la cheville. » « Si je lui arrive pas à la cheville, toi non plus ein ! » Non parce qu’il ne fallait pas trop pousser ein. Elles étaient parfaites toutes les deux ou elle ne l’était pas du tout, elle ne pouvait pas venir séparément comme ça ! « Si ça t’arrange de croire ça pour ne pas être trop déçue. Mais je suis moins nulle que toi, saches-le. Et puis, si je suis si nulle, tu peux me dire pourquoi t’es encore là hein ? » « T’as raison ! » Elle s’avança vers le bureau de Lys et pris le chat dans le panier. « Si je suis nulle, je reprends ça. Et puis Bye ! » Elle fit une grimace et sortit du bureau en claquant la porte. Elle voulut aller ennuyer son frère par la suite, mais le bureau de Sirius était vide, elle se laissa donc tomber sur sa chaise de bureau et laissa le chat s’installer sur sa poitrine pour le flatter doucement. Lys était stupide et Rosalie n’irait pas s’excuser, voilà. Elle bouderait aussi longtemps qu’elle le voudrait, pour toujours même !

Lys écarta Rosalie de son ordinateur aussitôt qu’elle le put mais c’était déjà trop tard, le mal était déjà fait. Gosh ! Cette fille était vraiment insupportable et il y avait vraiment quelque chose qui clochait chez elle. Comment Lys faisait-elle pur encore la supporter déjà ? Elle se le demander bien en cet instant présent. « Si. Oh et puis prend pas cette tête, tu pourras toujours dire que tu as été hacker. » La jeune femme roula des yeux. Bah oui bien sûr, elle s’était fait hacker, ça expliquait tout à fait la photo d’elle (enfin de Rosalie là) en soutif. « Et je suis certaine que mes frères vont tous vouloir savoir ton secret pour attirer de nouveaux clients ! » Lys croisa les bras et lança un regard mauvais à son double. « Tu n’es vraiment pas drôle Rosalie. » Mais pour ça, elle laissa couler. Elle se vengea quand même un peu en critiquant son double à propos de cette histoire d’écureuil. Ce n’était pas grand-chose en soit mais ça la faisait se sentir un peu mieux. « Oh arrête, t’es juste jalouse parce que tu n’as pas d’écureuil. » Ouais, ou pas en fait. Lys secoua la tête. « Je ne veux pas d’écureuil. Qui voudrait d’un écureuil ? Je trouve même pas ça beau en plus. » Elle ne voyait pas pourquoi la plupart des gens les trouvaient si mignon. Pour finir, Lys en rajouta encore en déclarant toujours se méfier de Rosalie et ne pas lui faire confiance. C’était un peu faux, elle plaçait toute sa confiance en son double en vérité et elle était toujours la première qu’elle venait trouver mais soit. Aujourd’hui, elle l’avait énervé alors. « Non, mais et puis quoi encore ? Comme si je te maltraitais. » « Tout à fait. » répondit simplement Lys en croisant les bras. Elle en avait eu la preuve pas moins de deux fois rien que là après tout.

Comme tout sujet semblait propre à la dispute aujourd’hui, elles tombèrent ensuite en désaccord au sujet du chat que Lys préférait déjà à Rosalie (parce que son double ne lui arrivait pas à la cheville évidemment). « Si je lui arrive pas à la cheville, toi non plus ein ! » Lys soupira. « Je n’ai jamais prétendu le contraire. » Mais en vrai, elle savait que si elle lui arrivait à la cheville, elle était juste mieux que Rosalie. Rosalie était nulle et elle la traitait de nulle alors voilà. D’ailleurs, puisque d’après son double Lys était si nulle, la française lui demanda ce qu’elle faisait toujours là. « T’as raison ! » La jeune femme récupéra alors le panier avec le chat. « Si je suis nulle, je reprends ça. Et puis Bye ! » Pfff, bon débarras ! Lys pouvait être tranquille maintenant ! Enfin… Rosalie avait pris le chat. C’est ce qui embêtait beaucoup Lys et qui la poussa à partir à la recherche de Rosalie. Elle se doutait bien que son double n’était pas partie, elle devait attendre que Lys vienne la supplier de la pardonner. Mais Lys ne ferait rien de ça ! La jeune femme trouve son double dans le bureau de Sirius. « C’est mon chat, tu dois me le rendre. » dit-elle alors aussitôt en la voyant. Elle ne pouvait juste pas lui laisser la pauvre bête. Lys s’approcha un peu et soupira. Elle se laissa alors tomber sur un siège. « Je t’aime beaucoup Rosalie tu sais mais tu me rends très triste et malheureuse aujourd’hui. C’est pas cool. »

Rosalie rigolait encore du ‘mauvais’ coup qu’elle venait de faire. Elle ne comprenait pas pourquoi Lys faisait tant la gueule que ça après tout, c’était qu’une photo, on voyait plus encore quand elle était en bikini. « Tu n’es vraiment pas drôle Rosalie. » « Oh arrête. » Elle poussa Lys du bras et lui donna un bisou sur la joue. « Ses petits gens méritent de voir la perfection au moins une fois dans leur vie Lys, tu ne peux leur enlever ça. » C’était comme ça qu’elle excusait toutes ses ‘erreurs ’ du passé. Elle faisait tout simplement une faveur aux paysans. Enfin quoi qu’il en soit, Lys était de mauvaise humeur et elle décida de se passer les nerfs sur elle et Rosalie devait se montrer extrêmement patiente et ne pas la planter là. « Je ne veux pas d’écureuil. Qui voudrait d’un écureuil ? Je ne trouve même pas ça beau en plus. » Rosalie lui tapota la tête gentiment. « Arrête de te sentir en compétition avec mon écureuil. Je l’aime plus que toi, uniquement parce que je peux le mettre en cage. » Si elle pouvait, sa serais vraiment beaucoup trop parfait franchement. Surtout en ce moment, car Lys continua de se plaindre et alla même jusqu’à insinuer que Rosalie était méchante avec elle. « Tout à fait. » Elle tira une mèche de cheveux de son double. « Tu mériterais que je le sois juste une fois pour te punir. » Quand elle ne s’y attendrait plus, elle frapperait un bon coup. Genre la laisserait en plein milieu d’une route pourrie sans rien du tout.

Lys finit par l’énervée tellement que Rosalie reprit son chat et alla bouder dans le bureau de Sirius, comme une grande. Elle se demanda vaguement si son frère lui pardonnerait de laisser un chat pisser sur son tapis… Elle n’avait pas vraiment pensé à amener de la litière ou un truc semblable. Enfin… Elle se leva et déposa le chaton dans une plante. Voilà, c’était réglé. Lys choisit ce moment pour entrer et la blonde lui tourna le dos. « C’est mon chat, tu dois me le rendre. » « Il est occupé là. Et puis non, je le garde, t’es trop méchante. » Elle ne lui pardonnerait pas en premier, elle avait décidé, c’était elle qui était venue avec un cadeau après tout. « Je t’aime beaucoup Rosalie tu sais mais tu me rends très triste et malheureuse aujourd’hui. C’est pas cool. » La cadette se retourna et fit une grimace en se laissant tomber de nouveau dans la chaise de son frère. L’odeur de Sirius était épreigner dans le truc et elle se sentit espionner pour le coup. « Tu me rends encore plus triste et malheureuse et tu le fais tous les jours alors. » Elle était née pour être une gamine après tout, Lys ne faisait pas exception. « J’ai décidé que je t’aimais plus, je pense. J’ai plus envie voilà. »

Rosalie ne semblait pas vouloir comprendre que Lys n’avait pas apprécié qu’elle envoie une photo d’elle en soutif à toute sa boîte mail. Ca avait l’ait vraiment incroyable pour elle. Cette fille était vraiment trop nulle parfois. Comme là. « Oh arrête. » Rosalie donna un bisou sur la joue de Lys mais il en fallait en peu plus pour amadoue la blonde là. « Ses petits gens méritent de voir la perfection au moins une fois dans leur vie Lys, tu ne peux leur enlever ça. » Lys croisa les bras. Son double était vraiment trop stupide de ne rien comprendre comme ça. « Si je peux. » déclara-t-elle alors. « Et de toute façon, c’est à moi de décider de ça et pas toi. » Pour la peine, Lys se jura de se venger de Rosalie à ce sujet. Pas maintenant forcément mais plus tard, elle le ferait c’était certain. Parce que ce n’était pas le genre de chose qu’elle risquait d’oublier. En attendant, la française n’était pas décidé à faire preuve de bonne humeur et elle le montra bien quand elles évoquèrent l’écureuil (c’était à se demander ce qui les avait amené à parler de ça d’ailleurs). « Arrête de te sentir en compétition avec mon écureuil. Je l’aime plus que toi, uniquement parce que je peux le mettre en cage. » La jeune femme lança un long regard désespéré à son double avant de secouer la tête. « Je ne me sens pas en compétition avec ton écureuil. Et puis, tu peux bien l’aimer plus si c’est ça, ça m’est complètement égal. » De toute façon, Rosalie était méchante et elle le savait déjà. Avec elle, elle n’arrêtait. Néanmoins, quand Lys lui fit savoir ça, son double tira une de ses mèches de cheveux. « Tu mériterais que je le sois juste une fois pour te punir. » Lys retint un rire moqueur. « Qu’est-ce que ça doit être qu’en t’es méchante si tu ne l’es pas là hein… »

Vu qu’elles ne cessaient de se chamailler depuis l’arrivée de son double dans son bureau, il semblait inévitable que l’une des deux s’en aille fâcher et ce fut en effet ce que fit Rosalie. Lys aurait pu être ravi d’être débarrassée d’elle mais cette bitch avait pris le chat avec elle ! Et Lys voulait son chat. Elle alla donc retrouver Rosalie qui n’était pas partie bien loin puisqu’elle n’avait été que jusqu’au bureau de Sirius. Elle lui réclama alors le chat. « Il est occupé là. Et puis non, je le garde, t’es trop méchante. » Lys tourna le regard vers le chat qui se trouvait dans une plante. « Ah. » Elle allait attendre un peu avant de le récupérer alors, c’était préférable. « Mais je vais le récupérer quand même. Juste… après. » Voilà. En attendant, la jeune femme se laissa tomber sur un siège en face de son double. Elle se plaignit alors du fait que celle-ci la rendait malheureuse. « Tu me rends encore plus triste et malheureuse et tu le fais tous les jours alors. » Lys soupira. « C’est pas vrai. Tu es injuste là, je suis parfaite avec toi la plupart du temps. » Elle était parfaite avec tout le monde en fait mais soit. « J’ai décidé que je t’aimais plus, je pense. J’ai plus envie voilà. » Voilà bien la preuve qu’elle était méchante. « Si tu dois. J’en ai besoin. Je ne peux pas vivre sans ton amour. » déclara alors la française sur un ton très dramatique. « Bon je sais que t’aimerais bien être la seule personne parfaite sur terre mais je suis sûre que tu as besoin de moi ne serait-ce qu’un peu. Rien que pour ça, tu dois m’aimer. »

« Si je peux. Et de toute façon, c’est à moi de décider de ça et pas toi. » Blah, blah, blah, blah. L’Anglaise se mit à faire le signe de canard avec sa main, pour indiquer à Lys qu’elle parlait dans le vide. Pas que son double a besoin de ça pour comprendre. « Tu as décidé de m’ignorer, tu dois vivre avec les conséquences. C’est comme ça que la vie fonctionne Lys. » C’était aberrant qu’à son age, on dût encore tout lui apprendre comme ça. Franchement, elle devait faire beaucoup plus d’effort. « Qu’est-ce que ça doit être qu’en t’es méchante si tu ne l’es pas là hein… » La blonde eut un rire menaçant digne des meilleurs vilains et fit une grimace. Soit, Lys était beaucoup plus evil qu’elle et elle finit même par la pousser à bout. L’Anglaise dut s’enfuir dans le bureau de son frère pour avoir un peu de paix. Et pour bien énerver son double, elle amena le chat avec elle. Il n’en fallu pas long pour que Lys vienne la rejoindre, mais Rosalie décida de la bouder encore un peu. Pour la forme. Lys se laissa tomber sur une chaise devant elle et commença immédiatement à se plaindre. Ça devait faire partie des gènes qu’elles avaient en commun ou quelques choses du genre. « C’est pas vrai. Tu es injuste là, je suis parfaite avec toi la plupart du temps. » La blonde cligna des yeux doucement et hocha la tête pour se cacher le visage dans le dossier de la tête, tel un enfant de quatre ans. « Non, JE suis parfaite et tu es méchante. » Tout le monde était toujours méchante avec elle, alors qu’elle ne le méritait pas du tout. Du même souffle, elle déclara qu’elle ne l’aimait plus non plus, mais Lys riposta assez rapidement. « Si tu dois. J’en ai besoin. Je ne peux pas vivre sans ton amour. » Rosalie sourie doucement et tendis le bras pour attraper le bout des doigts de Lys. « Ok. Je t’aime aussi. » Elle supposait en tout cas, juste pas maintenant. « Bon je sais que t’aimerais bien être la seule personne parfaite sur terre, mais je suis sûre que tu as besoin de moi ne serait-ce qu’un peu. Rien que pour ça, tu dois m’aimer. » Elle garda un silence pendant un moment puis finit par pencher la tête. « C’est quoi mon cadeau alors ? » Non parce qu’elle refusait de négocier sans cadeau.

« Tu as décidé de m’ignorer, tu dois vivre avec les conséquences. C’est comme ça que la vie fonctionne Lys. » Lys soupira. C’était toujours exaspérant de voir à quel point Rosalie se prenait pour la reine du monde. Soit dit en passant, elle ne l’était absolument pas en vérité mais soit. Dans l’immédiat, Lys décida de ne rien répondre à ça mais elle se donna par la suite beaucoup de peine pour se venger de Rosalie en se montrant tout aussi pénible qu’elle. Elle savait très bien être pénible par moment elle aussi. Pas autant que Rosalie mais presque quand même. Au final, elle réussit quand même à atteindre son but puisque son double quitta son bureau. La française aurait dut être contente parce que c’était ce qu’elle voulait depuis un moment déjà. Après tout, elle avait bien essayé de chasser déjà mais celle-ci avait appelé Diego. Sauf que, Lys ne pouvait même pas se réjouir du départ de son double puisque celle-ci était partie avec son chat ! Elle n’avait pas le droit, Lys était vraiment trop malheureusement maintenant (et ce, même s’il y a moins d’une heure, elle ignorait tout de l’existence de ce chat). C’est la seule et unique raison qui la poussa à rejoindre Rosalie qui s’était réfugié dans le bureau de Sirius. Elle lui reprocha alors d’être méchante et encore une fois, les deux jeunes femmes ne furent pas d’accord là-dessus. « Non, JE suis parfaite et tu es méchante. » Lys pencha la tête et soupira. « Tu sais, si on faisait les gens voter, c’est moi qu’il désignerait comme étant la plus gentille. Vis avec. » Elle haussa les épaules. C’était comme ça. Elle était parfaite et puis c’était tout. Finalement, Rosalie déclara qu’elle ne savait plus si elle aimait Lys et la française lui fit savoir qu’elle ne pouvait pas vivre sans son amour. C’était juste impossible. « Ok. Je t’aime aussi. » Lys préférait de loin entendre ça. « Cool, je suis contente de l’entendre. » Même si elle le savait déjà, ça faisait toujours plaisir. « C’est quoi mon cadeau alors ? » Lys soupira. « Une maison sur la lune, ça te va ? »


J'étais pas très inspirée, pardon '-'