Loki n’était pas à New York depuis une semaine que sa famille lui demandait déjà de l’aide pour çi et ça … Venant de ses sœurs, ce n’était pas exceptionnel, chacune leurs tours il leur arrivait souvent de lui demander de leurs trouver un sac, ou bien une pièce de vêtement qu’elle ne pouvait pas toujours trouvée au Colorado. Elles savaient que Loki avait les moyens de leur acheter la lune, même si elle ne demandait jamais d’où exactement venait son argent. Et ça lui faisait toujours plaisir de leur envoyer des paquets et les gâter un peu. Mais que son père l’appelle directement de l’Inde, ça, c’était déjà plus rare. Il n’avait pas revu son père depuis que ses parents s’étaient séparés, il avait sept ans. L’homme était plus ou moins resté en contact avec ses enfants, leurs passant des coups de fil à leurs anniversaires et il savait que récemment, ses sœurs avaient voyagé jusqu’en Inde pour aller passé quelque temps avec lui et le reste de leurs familles. Mais jamais il ne l’avait appeler à New York et jamais il ne lui avait demandé une faveur avant. La dernière fois qu’il avait parlé à Aladdin, c’était avant qu’il quitte pour l’aéroport. Son demi-frère avait été le seul à rester derrière, d’une autre femme que sa mère, il n’avait pas de raison de les suivre jusqu’aux États-Unis et bien vite, il c’était estompé dans les souvenirs du Grec. Il se souvenait de quelques mauvais coups ici et là, mais tout était flou et il oubliait souvent qu’il n’était pas le seul homme de la famille. Selon son père, Aladdin était arrivée à New York sans le sou, sans aucune explication, il était tout simplement parti avec cette fille qu’il avait rencontrée à l’hôtel où il bossait le week-end. Il avait gardé contact avec leur père (surtout quand il venait à manquer de fond), mais depuis quelques semaines, il était impossible à rejoindre et le vieil homme commençait à s’inquiéter. Loki n’avait vraiment pas envie de se mêler de cette histoire, mais il avait une adresse en main et sa ne le tuerais pas d’aller jeté un coup d’œil rapidement. Après, il était là ou pas, il allait arrêter les recherches. Aladdin était son ainé, il était très bien capable de se débrouiller seul.

Il dut regarder trois fois l’adresse que lui avait donnée son père. Le quartier où elle l’avait mené était un des plus huppés de Manhattan et Loki ne comprenait pas comment Aladdin avait pu se permettre de vivre ici. Il grimpa finalement les marches qui menaient à l’appartement et sonna. Il avait l’impression de perde son temps déjà, même s’il trouvait son frère, il était sensé lui dire quoi ? ‘Oh bonjour, appelle ton père, au revoir ?’. De la manière que leurs pères lui avaient parlé d’Aladdin, il n’avait pas l’air d’une lumière et Loki n’avait pas envie de se le coltiner plus qu’il ne le fallait. Une jeune femme finit par lui ouvrir la porte et le grec ne put s’empêcher de la dévisager pendant un moment, muet. Son visage lui rappelait vaguement quelques choses… Il sortit sa rêverie après quelques secondes et hocha la tête. « Ouais, euh, bonjour, je cherche mon frère, on m’a dit qu’il habitait à cette adresse ? Vous connaissez un Aladdin Chavvan ? »

Shanti avait enfin pu récupérer son appartement. Elle était venue un jour, comme ça et elle avait pu voir qu’Aladdin avait disparu, il s’était envolé et elle ne trouvait pas ça plus mal en fait. Il était temps que ce sale squatteur dégage de chez elle pour qu’elle puisse y retourner. Elle n’avait pas mis bien longtemps à aller récupérer ses affaires chez Rosalie pour revenir là. Elle n’aurait pas trop su dire d’ailleurs qui d’elle ou de Rosalie était la plus ravie de la voir revenir là. Elle savait que sa sœur était une affreuse personne qui n’attendait qu’une chose : de se débarrasser d’elle. Enfin, elle devait bien avouer qu’elle n’était pas mécontente non plus de ne plus avoir Rosalie sur le dos, c’était tellement bien de pouvoir laisser traîner ses affaires comme elle voulait chez elle, de faire ce qu’elle voulait et de dormir aussi tard qu’elle le souhait sans que personne ne vienne la réveiller. En plus, pour s’assurer qu’Aladdin ne revienne pas squatter ici, jamais, elle avait fait changer ses serrures et elle ne l’avait pas encore dit à Rosalie justement. Elle lui redonnerait une clé, un jour mais en attendant, elle était définitivement tranquille.

La jeune femme venait juste de rentrer chez elle. Aujourd’hui, elle avait bossé (un peu quand même) et elle devait ressortir un peu plus tard dans la soirée. Enfin, en attendant, elle avait le droit à une pause. La jeune femme alla regarder dans ses placards à la recherche de quelque chose à grignoter sans trouver son bonheur. C’est sûrement à ça qu’elle aurait dut consacrer son temps libre : à faire des courses mais en fait, elle préférait encore mourir de faim plutôt que de s’abaisser à ce genre de choses. Shanti avait le sens des priorités comme ça. En désespoir de cause, elle commanda une pizza, c’était parfait, pile ce qu’elle voulait manger. Pas longtemps après avoir commandé, elle entendit sonner à la porte. Gosh ! Les livreurs étaient devenus vraiment rapide. Elle préférait s’imaginer ça plutôt que de penser que quelqu’un venait l’importuner sans raison valable. Néanmoins, lorsqu’elle ouvrit la porte, elle dut bien se résoudre à admettre que ce n’était pas un livreur (à moins qu’ils viennent livrer sans pizzas maintenant, ce qui, entre nous, n’était vraiment pas pratique) mais un paysan dont elle ignorait l’identité et qui s’était visiblement trompé de quartier. « Ouais, euh, bonjour, je cherche mon frère, on m’a dit qu’il habitait à cette adresse ? Vous connaissez un Aladdin Chavvan ? » La jeune femme fronça les sourcils. Ok, c’était vraiment pire qu’un simple paysan ça. Elle qui ne voulait plus jamais entendre parler de cette abruti, il fallait que son frère vienne sonner à porte. « Hmm, je le connais oui. Un peu. » Malheureusement. « Mais il n’habite plus ici. » Et il n’habiterait plus jamais ici, c’était certain. « Il est parti, je ne sais pas où. » Elle haussa les épaules, ce n’était pas quelque chose dont elle se souciait vraiment en fait. « Désolé. »

Loki avait l’habitude de s’engouffrer dans des histoires ni queue ni tête, c’était même une de ses spécialités. Mais habituellement, il ressortait toujours gagnait de ses choses. C’était un jeu et il menait toujours (enfin le plus souvent) le bateau. Il n’avait juste pas envie de trouver des ennuies pour aider son frère et son père qu’il n’avait pas vue depuis plus de dix ans. C’était ridicule en même temps. New York était une grande ville, Aladdin pouvait être n’importe où et il n’était pas question qu’il passe son temps à le chercher un peu partout. Il avait d’autres chats à fouetter et de l’argent à empocher. N’importe quoi était plus important que ce qu’il était en train de faire maintenant. Soit, il l’avait promis… Cogner à une porte ne le tuerait pas… Enfin peut-être tout dépendant à la porte de qui il pouvait sonner… Il fut soulagé quand on lui ouvrit, car au premier abord, la petite femme devant lui n’avait pas l’air dangereuse pour un sou. Il ne risquait définitivement rien. Il la laisserait même le tabasser si c’était son truc. « Hmm, je le connais oui. Un peu. » Il pencha la tête et évalua l’inconnue du regard sans gène. « Vraiment, d’où ? » Non parce qu’il voulait se renseigner avant de donner tous les crédits à son frère pour rencontrer une femme du genre. « Mais il n’habite plus ici. Il est parti, je ne sais pas où. Désolé. » Ah. Il fronça les sourcils un peu. C’était un peu bizarre ça quand même. « Est-ce que vous l’avez découpé en morceau avant de le cacher entre les murs ? Non parce que je peux comprendre ein, je serais pas choquée promis. » Il se souvenait de plusieurs fois où il aurait été tenter de le faire plus jeune. Il se passa une main dans les cheveux et soupira. Au moins, il avait fait ce qu’on son père lui avait demandé, il ne pouvait pas être blâmer. « Si vous le revoyez, vous pouvez lui dire que son frère Loki le cherche ? Où qu’il téléphone à son paternelle, un des deux, peu importe… » Il haussa les épaules. « Apparement il a disparu. » Ça le touchait énormément…. Presque. Complètement désintéressé, il alla rebrousser chemin, mais quelque chose dans le visage de la femme devant lui l’empêchait de partir comme ça. « Dite, je ne vous ai pas déjà vue quelque part ? » Il en était presque certain, il ne pouvait seulement pas se rappeler où exactement….

C’était la faim qui avait poussé Shanti à aller ouvrir la porte à l’inconnu sans se méfier et elle le regrettait déjà. Elle aurait du se douter qu’un livreur de pizza ne pouvait pas arriver si vite, elle était quand même censée savoir comment ça marchait depuis. L’inconnu déclara chercher son frère avant de lui demander si elle connaissait un Aladdin Chavan et Shanti regretta encore plus sa bêtise. Elle ne voulait plus entendre parler de lui jusqu’à la fin de ses jours, faire comme si tout ça n’avait jamais fait partie de sa vie. Elle déclara quand même le connaître un peu sans s’étendre beaucoup plus à ce sujet. « Vraiment, d’où ? » Non, mais de quoi se mêlait-il celui-là ? Ce n’était absolument pas ses affaires. « Comme ça. » dit-elle en haussant les épaules. Elle n’était pas désireuse de développer beaucoup plus sur le sujet, de toute manière, ça restait très vague pour elle la manière dont elle l’avait connu. Elle ne gardait que des souvenirs très vagues de cette soirée. « Je l’ai croisé pendant mes vacances en Inde. » C’était sûrement la pire chose qu’elle ait faire pendant qu’elle était là-bas d’ailleurs. Elle déclara ensuite qu’Aladdin n’habitait plus là. « Est-ce que vous l’avez découpé en morceau avant de le cacher entre les murs ? Non parce que je peux comprendre ein, je serais pas choquée promis. » Un petit sourire se dessina sur le visage de la jeune femme. Elle aurait tant aimé pouvoir faire ça en fait mais elle avait su se retenir. De toute manière, si elle avait du faire ce genre de choses, elle ne se serait pas salit les mains elle-même, elle aurait payé quelqu’un d’autres pour le faire et elle n’aurait certainement pas caché les morceaux entre les murs. « Euh non, je n’ai pas fait. Ce n’est pourtant pas l’envie qui me manquait mais bon. » Elle pouvait bien être honête au moins là-dessus. « Si vous le revoyez, vous pouvez lui dire que son frère Loki le cherche ? Où qu’il téléphone à son paternelle, un des deux, peu importe… Apparement il a disparu. » Oh, voilà qui était tellement triste. La jeune femme hocha la tête vaguement, sachant parfaitement qu’elle n’aurait pas à faire ça. « Je doute qu’il revienne ici un jour, mais je transmettrais oui. » Après l’avoir fait abattre parce que, s’il revenait par là, ce serait tout ce qu’il resterait à faire pour la jeune femme. Shanti pensait la conversation terminé mais le jeune homme en face d’elle reprit alors la parole. « Dite, je ne vous ai pas déjà vue quelque part ? » La jeune femme fronça les sourcils et l’observa de haut en bas. « Je ne pense pas non. Enfin en tout cas, moi, je ne vous ai pas vu. » Ou elle ne se souvenait pas de lui, ça n’avait rien d’étonnant, elle n’allait pas se souvenir de tous les gens quelconques qu’elle croisait. Ca lui demanderait trop d’efforts sinon.

Il ne connaissait pas bien Aladdin, ni leurs pères d’ailleurs. Mais sa mère lui disait toujours qu’il retenait son côté ‘voyou’ (comme elle disait.) De la paternelle et que son frère avait été pareil. Il ne se souvenait pas vraiment de lui comme quelqu'un de plaisant, un gamin arrogant et exaspérant plus qu’autre chose. Peut-être qu’il avait changé, mais Loki en doutait, on changeait pas vraiment au fond. On restait toujours un peu le même. « Comme ça. Je l’ai croisé pendant mes vacances en Inde. » Il eut un sourire sous-entendu et hocha la tête. Il savait que son père avait finir par déménager là bas, il avait toujours eu un faible pour les femmes brunes… « Et vous l’avez ramené dans vos valises ? » Ça l’étonnerait pas du tout. Son père avait séduit sa mère de la même façon, seulement la sortant elle du Pakistan. C’était un tour facile et paresseux. Ça serait bien le genre de l’Aladdin qu’il connaissait. « Euh non, je n’ai pas fait. Ce n’est pourtant pas l’envie qui me manquait, mais bon. » La petite brune faisait que prouver son point et Loki ne pouvait s’empêcher de rire. C’était lamentable. Il avait honte de son frère de s’être retrouvé dans ce genre de pétrin et de ne pas avoir sue jouer comme il le fallait. « Je doute qu’il revienne ici un jour, mais je transmettrais oui. » « Je vous crois oui. » On tuerait à moins quoi. Et la femme avait l’air d’avoir un certain caractère déjà… Son attention changea peu après, il ne pouvait pas s’empêcher de détailler le visage de l’Indienne devant lui. Il l’avait décidément vue quelque part, il le savait. Il devait simplement se rappeler où… « Je ne pense pas non. Enfin en tout cas, moi, je ne vous ai pas vu. » « Je déteste me faire remarquer. » Enfin, sauf quand c’était convenant, mais ce l’était que rarement alors… Il était beaucoup plus facile pour lui de faire partie de la masse, de sembler banale, qu’on ne s’attarde pas trop. Si on lui donnait trop d’attention, on finirait par voir quelque chose de louche et gâcher ses plans, il s’enrichissait plus facilement à être invisible. C’était intrigant, mais tant pis. Loki recula et sentit qu’il bousculait de nouveau quelqu’un. Il se retourna pour voir un livreur avec deux pizzas dans les mains. « On fait une fête ? » S’il y avait une fête, il voulait être là.

Avant aujourd’hui, Shanti ignorait bien qu’Aladdin avait de la famille. En fait, elle ignorait pleins de choses sur Aladdin. Elle connaissait son nom, c’était déjà pas mal et largement suffisant. Il n’était pas quelqu’un de très intéressant. En tout cas, c’était con, elle aurait bien du se douter qu’il avait de la famille, presque tout le monde en avait. Mais elle n’aurait en aucun cas jamais put deviner qu’il en avait par ici, à New-York. C’était à se demander pourquoi il avait passé autant de temps chez elle, à transformer son appartement en porcherie. Enfin soit, le paysan à sa porte lui demanda comment elle connaissait Aladdin et Shanti lui répondit qu’elle l’avait croisé, tout en s’efforçant de rester la plus vague possible. « Et vous l’avez ramené dans vos valises ? » Shanti grimaça. Mais, qu’il se taise, il n’avait pas à lui demander tout ça, ça ne le regardait pas. Elle lui répondit quand même, malgré tout. « Hmm, je sais pas si on peut vraiment dire ça comme ça mais, ouais, je suppose. » En vérité, elle était juste partie et il l’avait suivit et squatté son appartement. Il n’en aurait tenu qu’à elle, il n’aurait pas bougé d’Inde, on se passait bien de vivre avec des boulets pareils. Le jeune homme lui demanda ensuite de dire à Aladdin d’appeler s’il revenait et Shanti accepta de transmettre le message. Elle ne prenait pas grand risque en acceptant ça, elle savait qu’il ne reviendrait pas. Il valait mieux pour lui en tout cas. « Je vous crois oui. » Il pouvait bien.

Le jeune homme lui demanda ensuite s’ils s’étaient déjà rencontrés ce à quoi Shanti répondit que non. En même temps, même si elle l’avait déjà rencontré, elle doutait un peu beaucoup du fait qu’elle aurait pu lui prêter vraiment attention, il était un peu banal dans son genre. « Je déteste me faire remarquer. » La jeune femme hocha vaguement tête. C’était cool pour lui ça. Le jeune homme recula alors et Shanti aperçut le livreur de pizza derrière lui. Il était temps ! Elle l’avait trop attendu. « On fait une fête ? » C’était l’autre qui avait demandé ça. Elle ne voyait pas bien de quoi il se mêlait encore mais soit. « Non, c’est juste pour moi. » dit-elle simplement en haussant les épaules. Deux pizzas juste pour elle, normal quoi. Elle attrapa les pizzas et paya le livreur. Son attention se reporta ensuite à nouveau sur le jeune homme. Elle voulait se débarrasser du paysan au plus vite, maintenant que son estomac grondait et qu’elle avait ce qu’elle voulait. « Hmm, sinon, c’est tout ce que vous vouliez alors ? » interrogea-t-elle finalement.

« Hmm, je sais pas si on peut vraiment dire ça comme ça, mais, ouais, je suppose. » Loki éclata de rire sans pouvoir se le cacher. C’était tellement pathétique quand même. De la part de son frère et de la femme, il ne savait pas exactement lequel des deux il jugeait le plus en ce moment. Surement elle. Au moins, son frère avait eu le mérite de la mettre dans son lit, c’était déjà ça de gagner. La pauvre femme quand même. Il rigola encore plus juste à y penser. « Pardon. » Il essaya de se reprendre le plus possible. « Félicitation ein. » Est-ce qu’elle était sa belle sœur maintenant ? Ou quelques choses comme ça ? Enfin, c’était pas trop important, avec Aladdin disparue…

Il finit par déplacer son attention de cette histoire et la diriger vers la femme à la place. Elle était beaucoup plus intéressante que son débile de demi-frère qu’il n’avait pas vu depuis des années. Mais sans parvenir à la replacer, il décida de partir. Il n’avait rien à faire ici et les proies trop faciles ne l’intéressaient guère. Mais quelque chose se mit sur sa route, quelque chose qui sentait drôlement bon… « Non, c’est juste pour moi. » Il haussa un sourcil. Elle devait sans doute faire des provisions pour l’hiver tient. « Hmm, sinon, c’est tout ce que vous vouliez alors ? » « Hmmm oui. » Il eut un sourire en coin et attendit que le livreur soit reparti. « Mais bon, comme vous m’invitez, je veux bien une part de la pizza maintenant. » Il prit une des boites des mains de la jeune femme et la dépassa, rentrant dans son appartement sans demander son reste. Il avait conscience de l’énerver et c’est tout ce qui comptait en fait. En plus, il avait drôlement faim. Madison avait bien des qualités en tant que femme, mais elle était loin d’être du genre de lui cuisiné des petits plats pour quand il rentrait le soir. Et si elle l’avait fait, il se serait sans doute inquiéter. Il fait un grand tout de l’appartement et finit par trouver le salon, où il se laissa tomber par terre et commença à entamer la pizza. « Vous n’auriez pas une bière pour aller avec ça ? Non parce que ça serait vraiment apprécié. »

Si elle avait réservée son jugement jusque là (enfin pas vraiment en fait parce que le paysan devant sa porte partait avec un sérieux handicap d’avance rien qu’en étant le frère d’Aladdin – ou demi-frère peu importe, ça revenait même), lors que le jeune homme éclata de rire, Shanti sut définitivement qu’elle ne l’aimait pas du tout. Elle ne savait absolument pas pourquoi il riait et n’avait, de toute manière, aucune envie de le savoir. Ce n’était rien qu’un crétin, ça devait être dans ses gênes ça. La jeune femme croisa les bras, là, c’était le moment où elle était censée lui claquer la porte au nez, parce qu’elle avait mieux à faire que de discuter avec un imbécile pareil. « Pardon. » Comme si cela pouvait lui suffire, elle ne pouvait pas lui pardonner d’être aussi bête. D’autant plus s’il fallait encire qu’il en rajoute juste après. « Félicitation ein. » « Pour quoi ? » demanda Shanti plus que sur la défensive en lui lançant un regard noir. Sa question était tout à fait légitime, il n’arrêtait pas de lui poser des questions depuis tout à l’heure qui montraient bien qu’il ne savait rien et là d’un coup, il sortait ça.

Ses pizzas arrivèrent ensuite, pour le plus grand bonheur de l’indienne. Elle n’était pas seulement contente parce qu’elle allait enfin pouvoir manger alors qu’elle mourrait de faim depuis une éternité (sans aucune exagération bien sûr) mais elle était aussi heureuse parce qu’elle allait enfin pouvoir se débarrasser définitivement de l’intrus. Par pure politesse, elle vérifia quand même qu’il ne voulait rien d’autres, ce qu’elle regretta presque aussitôt. « Hmmm oui. » Chouette, il allait s’en aller alors. Mais au lieu d’emboîter le pas du livreur pour quitter les lieux, il ne bougea pas et reprit la parole. « Mais bon, comme vous m’invitez, je veux bien une part de la pizza maintenant. » Là, en revanche, il bougea pour lui prendre une de ses boîtes de pizzas et entra dans son appartement. Comme ça. La jeune femme n’en croyait pas ses yeux ni ses oreilles. Même si en fait, ça n’aurait pas vraiment du la surprendre tout ça. Ca devait être inscrit dans les gênes du jeune homme ça aussi, le fait qu’il soit un squatteur, qui lui volait sa pizza en plus. La jeune femme claque la porte de son appartement, furieuse et retrouva l’autre au salon où il s’était tranquillement installé, comme s’il était chez lui. Il avait même commencé à manger la pizza. « Vous n’auriez pas une bière pour aller avec ça ? Non parce que ça serait vraiment apprécié. » dit-il en la voyant arriver. Entendre ça ne fit qu’accentuer la rage de l’indienne. « Et puis quoi encore ? » Elle n’avait pas de bière et même si elle en avait eu, elle n’aurait sûrement pas été la lui donné. « Dégagez d’ici, tout de suite ! Et lâchez ma pizza ! » Elle était sûre qu’il n’allait pas l’écouter, s’il était comme Aladdin (et elle n’en doutait pas), il devait aussi avoir du mal à comprendre des ordres pourtant très simples.

Loki n’avait pas pu s’empêcher de rire devant la situation tellement évidente que c’en était un peu triste. Il n’était pas du genre à qui on avait besoin de faire un dessin, surtout pas pour se genre de plan. Mais quand même. « Pour quoi ? » Le grec essaya de retrouver son sérieux, mais ne pouvait décidément pas effacer ce sourire arrogant de son visage. « Pour faire partie de la famille, vraisemblablement. » Enfin, si c’était toujours d’actualité. Aladdin n’avait sans doute pas disparu pour rien. Peut-être que son frère méritait plus de crédit pour ses plans, peut-être qu’il savait exactement ce qu’il faisait.

Lui aussi était parfaitement conscient de ce qu’il faisait, surtout quand il força son entrée dans l’appartement de l’étrangère. Il avait faim, elle avait de la pizza, c’était logique quoi. D’autant plus que ça avait vraiment l’air de l’énerver et il avait toujours trouvé les femmes plus sexy quand elles étaient en colère. (C'est-à-dire, le trois quarts du temps.). Il alla s’installer dans le salon avec la boite de pizza et commença à manger, sans se presser. Il trouva la télécommande et mit un poste au hasard. La vie était belle quand même, enfin, il manquait tout de même un petit détail, mais il demanda très vite à l’Indienne de lui amener une bière. « Et puis quoi encore ? » Loki leva les yeux vers elle, pas vraiment impressionner. « Dégagez d’ici, tout de suite ! Et lâchez ma pizza ! » Gosh, qu’est-ce qu’elles avaient toutes à être aussi en colère. C’était peut-être ‘ce’ temps du mois, sa chance tient. « SI vous le prenez comme ça. » Il se leva alla trouver la cuisine par lui-même. Il n’avait aucune bière dans le frigo, mais put quand même se servir du coka et amena même un verre à la brune, parce qu’il était tout simplement poli comme ça. « Tout le plaisir est pour moi. » Il déposa le verre devant elle avant d’aller retrouver sa position initiale sur le sol. « Vous avez, vous devriez peut-être revoir votre sente de l’hospitalité, c’est peut-être pour cette raison que vous chassez vos maris au loin. » Enfin ça, où il avait peut-être trouvé mieux ailleurs, qui sait. Même Madi était plus sympa que cette petite femme et ça en disaient beaucoup.

Shanti aurait bien frappé le jeune homme qui se trouvait devant elle pour effacer l’horrible sourire arrogant qui avait pris place sur son visage depuis tout à l’heure. « Pour faire partie de la famille, vraisemblablement. » Shanti ne voyait même pas d’où il sortait ça, comme ça. Il devait se prendre pour un extra-lucide ou quelque chose de ce genre. « Je ne fais pas partie de votre famille. Gardez vos félicitations pour vous. » répliqua-t-elle l’air agacée. Enfin, la vérité, c’était qu’elle n’en faisait plus partie parce qu’elle avait miraculeusement réussi à se débarrasser de l’autre idiot (même si elle n’y était pas grand-chose et qu’elle devait surtout Sirius et aussi un petit peu Rosalie parce que si elle n’avait pas été là, Shanti n’aurait sûrement encore rien fait à ce propos). Soit, quoiqu’il en soit, le jeune homme devant elle n’avait en aucun cas besoin de savoir tout ça et Shanti se comptait heureuse de ne pas avoir à faire partie d’une famille comme ça. Elle avait rencontré assez de gens qui y appartenait pour se faire une juste idée de ce que ça valait.

Alors qu’elle espérait seulement se débarrasser de lui, les pizzas de Shanti arrivèrent et l’intrus en profita pour s’inviter chez elle. Shanti ne pouvait pas s’empêcher d’avoir une légère sensation de déjà vu face à la situation. Gosh, elle allait vraiment devoir retrouver Aladdin juste pour le tuer, sans lui elle n’aurait jamais eu l’autre paysan dans les pattes. Enfin, à défaut, en attendant, elle pouvait toujours se contenter le paysan en question, elle l’avait vu assez pour savoir que c’était un vrai con et elle était certaine qu’elle rendrait un grand service à l’humanité en faisant ça. Restée quelques secondes sur le pas de la porte, elle retrouva l’autre dans le salon où il s’était bien installé même s’il lui manquait une bière. Il la lui réclama d’ailleurs et Shanti, furieuse, lui ordonna de s’en aller et de lui rendre sa pizza. « Si vous le prenez comme ça. » Sur ces mots, il se leva mais certainement pas pour s’en aller. Shanti le vit prendre la direction de la cuisine et l’entendit fouiller dans son frigo et dans ses placards et dans son frigo. Elle avait parlé dans le vide, bien sûr, comme elle s’y attendait. Hurler dans les oreilles d’un sourd aurait eut autant d’effet. Il revint et Shanti vit qu’il s’était servie un coca, il lui avait même ramené un verre, il était décidément bien trop généreux. « Tout le plaisir est pour moi. » Il posa le verre devant elle avant de se rassoir par terre comme si de rien n’était. Shanti poussa un soupir et croisa les bras. « Vous avez, vous devriez peut-être revoir votre sente de l’hospitalité, c’est peut-être pour cette raison que vous chassez vos maris au loin. » La jeune femme lui lança un regard assassin. Ah, si seulement les regards avaient pu tuer, ça aurait été tellement bien. « J’ai un très grand sens de l’hospitalité. » Ou pas, ça lui arrivait. « Avec les personnes que j’ai invité et que je suis contente de voir. Pas les intrus comme vous. » Et son sens de l’accueil laissé encore plus à désirer qu’avant pour les gens comme lui parce qu’elle était vraiment las d’avoir à les supporté. « Et ça ne chasse pas mes maris au loin, pas assez vite en tout cas. » lâcha-t-elle finalement.

« Je ne fais pas partie de votre famille. Gardez vos félicitations pour vous. » Loki fit une grimace, presque désolée.« Tant mieux pour vous je suppose. » Ça devait pas être la joie d’être la femme de son frère tient. Celle-là avait tellement l’air coincé et sec, il se demandait presque ce qu’Aladdin avait pu lui faire. Ou bien peut-être qu’elle avait toujours cette tête de cochon et son frère n’avait tout simplement pas de chance dans la vie. Dans tous les cas, la femme n’était pas vraiment agréable. Ou bien il l’énervait particulièrement (ce qu’il ne doutait pas en fait). Le fait était qu’elle n’était pas vraiment sympathique et lui donnait encore plus envie de s’imposer encore quelque temps. Surtout quand des pizzas étaient en jeux. « J’ai un très grand sens de l’hospitalité. » Le brun souleva un sourcil et finit sa deuxième pointe d’une bouchée presque. « Ça, je demande à voir le reçue. » Non parce que bon, il était en train de manger à terre et se faire crier dessus. Comme accueil, on faisait dans le plus chaleureux. « Avec les personnes que j’ai invitées et que je suis contente de voir. Pas les intrus comme vous. » « Aaaaaaaaaaaaaah » Il haussa les épaules et rigola un peu en prenant une gorgée de sa boisson gazeuse. « Mais je ne suis pas un intrus, je cherche mon frère et vous ne m’avez pas encore convaincue que vous ne l’avez pas tué alors… » Il avait bien le droit d’être là non ? Il pourrait très bien aller à la police, sauf qu’il n’aimait pas particulièrement jouer avec les représentants de la loi et ce n’était pas du tout son genre. Mais la petite ne le savait pas ça. « Et puis j’aime bien connaitre mes belles sœurs, enfin, même si ce n’est plus vraiment le cas, il n’est jamais trop tard, je pense. » Il finit une troisième pointe de pizza et s’essuya les mains sur une serviette avant de se lever et explorer la pièce autour de lui. « Vous avez dit que vous vous appeler comment déjà ? » Enfin, il n’était plus sûr de lui avoir demandé non plus. Mais pourtant il avait l’impression de le savoir, quelque chose en ‘i’. « Et ça ne chasse pas mes maris au loin, pas assez vite en tout cas. » « Oh, j’avais raison et vous étiez marié alors ? Bravo. Il a squatté longtemps ? »

Shanti avait beau ne pas connaître le petit homme qui venait d’entrer chez elle sans y avoir été invité le moins du monde, cela ne l’empêchait pas de lui vouer déjà une haine profonde. Elle se demandait s’il y avait beaucoup d’autres parasites dans ce genre-là en ville, parce que si c’était le cas, il fallait qu’elle se prépare mentalement dès maintenant. Le jeune homme qui ne trouvait visiblement pas qu’il avait encore assez abusé, se mit alors à reprocher à l’indienne son manque d’hospitalité. Alors ça, c’était fort quand même. C’était connu, Shanti était la personne la plus conviviale au monde. « Ça, je demande à voir le reçue. » Non, il ne verrait jamais ça, parce que c’était juste un intrus lui. Shanti fut d’ailleurs étonnée d’être obligée de le lui préciser pourquoi elle ne faisait pas preuve d’hospitalité en sa présence. C’était plutôt évident, non ? Et puis ça ne devait pas le dérangeait beaucoup puisqu’il se comportait comme si c’était chez lui ici. « Aaaaaaaaaaaaaah. Mais je ne suis pas un intrus, je cherche mon frère et vous ne m’avez pas encore convaincue que vous ne l’avez pas tué alors… » Shanti fronça les sourcils. « Bien sûr que si vous êtes un intrus, vous êtes entrés ici sans y avoir été invité, vous m’avez volé ma pizza et vous vous êtes servis dans mon frigo. Je sais pas ce qu’il vous faut de plus. » Quant au reste… « Et je n’ai pas tué votre frère parce que je ne vois pas à quoi ça m’aurait avancée. » A pleins de choses en fait, elle aurait été débarrassée de lui beaucoup plus vite comme ça. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle voulait engager quelqu’un pour le tuer au début, non parce que tant qu’à faire, elle ne voulait pas se salir les mains elle-même en faisant ça. « Si quelqu’un à tuer votre frère je n’en suis absolument pas responsable, même si je pense que celui qui ferait ça rendrait un grand service du monde. » Il pourrait d’ailleurs continuer en tuant l’intrus qui se trouvait ici, ce serait une bonne idée. « Et puis j’aime bien connaitre mes belles sœurs, enfin, même si ce n’est plus vraiment le cas, il n’est jamais trop tard, je pense. » Shanti ne chercha même pas à répondre quoique ce soit à ça cette fois, ni à le contredire, c’était peine perdue. Elle se contenta donc juste de soupirer avant de s’assoir sur le canapé et d’attraper une part de pizza. C’était pour elle qu’elle les avait commande à la base et elle avait faim. « Vous avez dit que vous vous appeler comment déjà ? » « Je ne l’ai pas dit. » répondit aussitôt la jeune femme. « Shanti. » précisa-t-elle quand même, même si elle ne voyait pas bien ce que ça pouvait lui faire. L’indienne déclara alors quelque chose à propos du fait qu’elle ne chassait pas ses maris au loin aussi vite, confirmant de cette manière tout ce dont l’autre se doutait déjà. Ce n’était pas du out ce qu’elle avait voulu faire mais soit, tant pis pour elle. « Oh, j’avais raison et vous étiez marié alors ? Bravo. Il a squatté longtemps ? » « Trop longtemps. » déclara-t-elle alors avant d’hausser les épaules. « Quelques mois, jusqu’à ce que le mariage soit annulé et qu’il mette les voiles. » Parce qu’il n’avait plus aucun intérêt à rester là. « Vous voyez, quand je vous dis que je ne l’ai pas tué, il est juste parti de lui même. Et vous devriez faire pareil. »