It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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ludora ❝ when you shoot across the sky like a broken arrow ❞

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MessageSujet: ludora ❝ when you shoot across the sky like a broken arrow ❞ ludora ❝ when you shoot across the sky like a broken arrow ❞ EmptyJeu 10 Jan - 0:03

PANDORA & LUCA

❝ when you shoot across the sky like a broken arrow ❞

« Maman, mais calme-toi bon sang ! » hurlai-je presque au téléphone, perdant patience, alors que le journaliste de la télévision se tenant devant les bureaux du comité sportif des Jeux Olympiques annonçait officiellement que le nageur que j’étais allait finalement passer les tests nécessaires pour prouver qu’il n’était pas un toxicomane. Cela faisait cinq minutes que ma mère braillait à l’autre bout du fil, en pleine panique, pour savoir si ce qu’elle entendait aux nouvelles de vingt heures était fondé. Le problème restant qu’elle ne me laissait pas en placer une. Debout dans mon salon, je faisais les cent pas comme un lion en cage en attendant qu’elle se calme. Plus tôt dans la journée, j’avais eu une longue discussion avec mon coach concernant le sujet. Et j’avais fini par céder. Après avoir passé des mois à refuser de m’adonner aux tests de santé proposé afin de prouver que j’étais bel et bien malade et non un drogué, je finissait pas enfin accepter de me faire passer pour cobaye le temps d’une heure ou deux, histoire de prouver mon innocence, innocence qui me permettra ensuite de récupérer mes médailles, ma gloire, et de remettre les pieds près des bassins de compétition. Oui, j’avais fini par craquer, oppressé par la pression des journalistes, de mes proches, de mon entraîneur. Mais ce qui m’avait fait changé d’avis principalement, c’était elle. Pandora. Cette douce créature, étudiante en psychiatrie, qui s’était chargée de mon cas à la place du Dr. Tate. Elle m’avait écouté, m’avait mis en confiance et, après plusieurs séances, je m’étais ouvert à elle. Je lui avais raconté la vérité sur ma maladie, je m’étais montré tel que j’étais vraiment : un sportif motivé et battant qui luttait quotidiennement contre le diabète. Et elle m’avait évidemment posé la même question que tous mes proches : est-ce que ce mensonge valait vraiment le coup ? Devais-je réellement sacrifier ma passion pour la nage et mon talent pour dissimuler ma plus grande faiblesse ? C’était, certes, le même discours que me tenait ma famille depuis l’incident des Jeux Olympiques d’août dernier, mais venant de sa bouche à elle, ces paroles eurent beaucoup plus de sens à mes yeux. Et c’est grâce à elle que j’avais fini par changer d’avis et que j’avais accepter que mon entraîneur s’organise avec le comité sportif pour me faire passer ces fameux tests.

Je finis tout de même par être tiré de ma réflexion par ma mère qui continuait son monologue à l’autre bout du fil, sa voix filant dans les aigus à plusieurs reprises. J’avais l’impression d’être le pauvre oiseau qui, dans le premier épisode de Shrek, a fini par exploser en voulant imiter le chant strident de la princesse Fiona. J’allais exploser, c’était certain. Me pinçant l’arrête du nez, j’expira profondément par les narines et finit par lui couper la parole en criant. « Stop ! Arrête ! » Et tout à coup, la princesse Fiona se fit muette. Silence absolu. Je soupirai de soulagement et repris donc plus calmement, de sorte à la rassurer une bonne fois pour toute. « Ce que tu as vu à la télé, c’est vrai. Je vais passer les tests. » Et tout à coup, ce fut l’euphorie. Ma mère attendait que je me décide à le faire depuis le début, alors forcément, elle se voit comblée. La laissant partir dans son délire de « je suis fière de toi mon chaton » - à croire qu’elle se prenait cette fois pour Duchesse qui serait en train de parler à Berlioz ou à Toulouse-, je finis par lui souhaiter la bonne nuit en lui promettant de rappeler rapidement, puis je raccrochai. Il ne me fallut que quelques secondes pour attraper la télécommande de sorte à éteindre la télé, puis je me dirigeai dans l’entrée de mon appartement pour enfiler ma veste et m’emparer de mes clés et de mon portefeuille avant de quitter les lieux. J’avais besoin de prendre l’air. Cette journée m’avait complètement achevé et j’allais finir par éclater si je restais une minute de plus cloîtré chez moi.

La fraîcheur de la soirée hivernale qui s’était abattue sur New York me fit du bien. Elle me permit de faire le vide dans ma tête, de rafraîchir mon cerveau qui s’ébouillantait à force de réfléchir à toute cette histoire. Je me mis donc à marcher le long de la rue, remontant les numéros de Chelsea les uns après les autres. Mais enfoncées dans les poches de mon pantalon, je finis par ralentir ma marche lorsque mes yeux furent attirés par un bar appelé le Nil. M’arrêtant devant les lieux, je relus plusieurs fois son nom ainsi que le numéro correspondant de l’adresse jusqu’à me souvenir pourquoi cela me semblait familier. Sortant ma main pour la glisser dans la poche de ma veste, j’en sortis un papier plié en quatre, feuille sur lequel résidait une adresse et un numéro de téléphone. Ma mémoire ne me faisait pas faux bond : Pandora habitait ici. Dans un bar ? Drôle d’endroit. Et tout à coup, je fus démangé par l’envie de la voir. Certes, ce n’était pas forcément bien vu qu’une future psychiatre rencontre un de ses patients en dehors de ses séances de thérapie. Mais après tout, si elle m’avait donné son adresse, c’était pour une bonne raison non ? Me décidant enfin, je m’approchais alors du bar, mais je fus bien rapidement accosté par un trentenaire. « Monsieur Spencer ! » Mon corps tout entier se raidit. Je ne reconnaissais que trop facilement les journalistes sportifs, à force d’avoir été traqués par ces hommes là. Serrant les poings, je sentis immédiatement l’agacement me gagner. Et alors que je me tournais pour lui faire face, il continua. « Je me rendais justement chez vous. J’espérais que vous pourriez répondre à quelques questions. » Immédiatement, un rire ironique franchit la barrière de mes lèvres. « Il y a les conférences de presse pour ça. Alors non, pas ce soir. » Mais le journaliste ne l’entendit pas de cette oreille et, sortant un calepin de sa poche ainsi qu’un stylo, il s’apprêta à prendre des notes. « Ça ne prendra que deux petites minutes. » Il n’en fallut pas plus pour faire exploser mes nerfs déjà à vif. Saisissant l’homme par le col de sa veste, je le fixais d’un regard noir, espérant me montrer persuasif. Il croyait vraiment pouvoir m’interviewer là, au milieu de la rue, à une heure pareille ? « J’ai dit : pas ce soir. » répétai-je, dents serrées. Et, sans comprendre ce qu’il se passait, je me reçus soudainement un coup dans le visage qui eut le don de me faire lâcher prise. Ce salopard n’aimait visiblement pas qu’on s’en prenne à son veston bien repassé. Passant mon poing contre ma lèvre que je devinais être en train de saigner au goût de rouille qui vint chatouiller ma langue, je n’attendis pas plus longtemps pour lui rendre son coup, qu’il n’avait pas vu venir non plus. Et heureusement pour moi, il eut vite fait de déguerpir après ça. Secouant la main pour calmer les picotements qui la saisissait –je n’y était pas allé avec le dos de la cuillère- je finis donc par me rendre dans le bar comme je l’avais prévu, sauf qu’au lieu de demander où se trouvait Pandora, je m’installai au bar et commandai un verre de whisky.

Quelques verres et une poche de glace tenue contre mon visage légèrement enflé plus tard, je finis tout de même par interpeler un des barmen pour lui demander où je pouvais trouver la jolie blonde. Il m’expliqua alors qu’elle n’était pas de service ce soir et qu’elle résidait juste au-dessus du bar et qu’il suffisait que j’emprunte les escaliers de l’autre côté du bâtiment. Il ne me fallut qu’une poignée de minutes pour me retrouver devant sa porte, après avoir monté les escaliers tant bien que mal. L’alcool qui coulait dans mes veines ne faisait pas bon ménage avec l’état émotionnel dans lequel j’étais et, même si je tenais encore sur mes jambes, je reflétais tout de même l’image d’un type qui avait bu et qui s’était battu. Peut-être devrais-je faire demi-tour et rentrer chez moi pour me coucher… la nuit porte conseil comme qui dirait. Mais non, je ne vais pas faire marche arrière alors que je me trouve sur son perron. Alors je tends la main vers la sonnette pour la presser, espérant au moins que je ne la dérangeais pas. Il était tard, peut-être dormait-elle. Dans ce cas là, je n’aurais plus qu’à rentrer retrouver mon lit.

god lord… j’ai écris à « je » pour le défi, pwark j’aime pas ça u.u so désolée pour ce pavé complètement ripou


Dernière édition par Luca M. Spencer-Paolucci le Jeu 17 Jan - 0:19, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: ludora ❝ when you shoot across the sky like a broken arrow ❞ ludora ❝ when you shoot across the sky like a broken arrow ❞ EmptySam 12 Jan - 23:59




LUCA & PANDORA

❝ when you shoot across the sky like a broken arrow ❞


Pandora ne pouvait pas vraiment dire qu'elle n'était pas contente du chemin qu'elle avait parcouru : elle avait choisi elle-même de faire des études en psychiatrie, alors que personne ne s'y attendait vraiment, même pas elle. Mais ça lui plaisait, oui. Peut-être étais-ce l'influence du fait de passer son temps derrière un bar à épancher les problèmes de ses clients, peut-être étais-ce naturel... Et pourtant, plus jeune, ce n'était pas à quoi elle se destinait. Elle n'avait pas prévu d'être élevée par son oncle, ni de travailler au Nil, encore moins de continuer ses études et surtout pas à New York ! On l'avait toujours qualifiée d'aventurière, garçon manqué qu'elle était. Lorsqu'elle devait choisir un déguisement pour Halloween, elle optait d'ailleurs plus souvent pour un costume de pirate que pour quelque chose de plus féminin, pas de mariée morte pour elle ! Et pourtant, beaucoup de choses avaient changé pour elle depuis cette époque où elle s'imaginait tout bonnement aventurière, à parcourir tous les continents avec cette même hargne pour l'archéologie qu'avaient ses parents. Ce qui l'avait retenue ? Ce moment où elle s'était rendue compte que si son père était mort, c'était justement parce qu'il avait été trop hargneux. Bien sûr, des gens mourraient tous les jours de façons bien différentes, sa propre mère avait été renversée par un bus, sans que ça n'ai aucun rapport avec l'archéologie, mais... Ca avait juste bloqué, et alors que tout le monde la voyait dans un monde peuplé d'histoire, elle avait choisi la psychiatrie. Peut-être pour comprendre justement ce qui l'en avait motivée ? Quoiqu'il en soit, même si elle s'était quelque peu calmée depuis son adolescence, la jeune femme n'en ressentait pas moins ce besoin de voyager, de voir de nouvelles choses... et elle ne s'en privait d'ailleurs pas. Dès qu'elle avait assez d'argent pour se financer et quelques jours de battement entre son internat avec le Dr Tate, ses cours à la fac et la disponibilité de son oncle pour tenir le bar tout seul, elle s'envolait pour toutes sortes de destinations, la plupart du temps accompagnée de son meilleur ami, Leandro, qui l'y accompagnait depuis leur adolescence & qu'elle connaissait depuis qu'elle était toute jeune.

Assise les jambes croisées sur son lit, Pandora était absorbée par son ordinateur, mettant en place un montage photo de leur dernière escapade au Mexique, où ils avaient autant fait la fête que visité les lieux les plus insolites, ne manquant aucun moment sans qu'il ne soit pris en photo. Un sourire collé sur les lèvres devant les folies arrosées de tequila dont témoignaient les photos, elle s'arrêta sur un paysage qui la surprit par la réussite de la photo, le moment qu'elle capturait. Sans qu'elle ne comprenne tout de suite pourquoi, elle sentit sa gorge se serrer et son cœur se tordre avant qu'elle ne relâche la pression en soupirant profondément. Oui, voyager, découvrir... un rêve qu'elle trouvait toujours trop court. Elle cliqua sur quelques boutons et tourna la tête avant de se redresser alors que l'imprimante derrière elle commençait son travail. Un instant plus tard, elle avait une photo papier à couper le souffle. Elle l'admira quelques instants, la contemplant entre ses doigts, avant de relever la tête vers le mur qui lui faisait face, presque entièrement rempli de clichés divers & variés qui, selon elle, représentaient sa vision de la beauté absolue. Elle tira un bout de gomme d'un tiroir et le colla derrière la photo avant de la glisser entre la Vallée des Rois au crépuscule et un cliché de Leo, les bras grands ouverts, le visage souriant, sur fond des Chutes du Niagara. Elle recula d'un pas et, les bras croisés sur sa poitrine, se laissa aspirer par les différents clichés qui représentaient tant de souvenirs dans lesquels elle se perdit.

Lorsque la sonnette de son appartement retentit dans l'entrée, elle fit sursauter la jeune femme dont le cœur manqua un battement. Tournant la tête vers l'escalier métallique menant à la pièce principale, la barmaid fronça les sourcils : qui pouvait bien sonner à sa porte aussi tard ? Clairement pas son oncle ! Elle était déjà chanceuse si il lui faisait l'honneur de seulement brièvement taper à la porte avant de débarquer ! Absolument pas inquiète d'un quelconque danger, la jeune femme ne tarda pas à se décider à rejoindre la porte d'entrée, jetant un œil dans le judas et reconnaissant tant bien que mal dans la pénombre la silhouette de Luca. Arrêt – Luca ? Qu'est-ce qu'il faisait là ? Pandora pencha la tête sans comprendre mais ne tarda pas à ouvrir la porte, éclairant le visage du jeune homme et assurant l'égypto-australienne de l'identité du visiteur... et de l'état de sa lèvre, et de ses yeux. Aussitôt, tellement de questions jaillirent dans son esprit qu'elle fut incapable d'en choisir une. Elle ne pouvait pas cependant se résoudre au silence, et c'est sans cacher sa soudaine inquiétude qu'elle prit la parole. « Ca va ? » demanda-t-elle avant de s'effacer pour inviter le jeune homme à entrer. « Reste pas dehors. » déclara-t-elle en se demandant si il avait traîné dans le froid, dans la nuit. Elle referma la porte derrière eux et n'attendit pas que Luca s'assoit avant de le retenir pour scruter sa lèvre à la lumière. Aussitôt, ses sourcils se froncèrent. « Qu'est-ce qu'il t'es arrivé ? » demanda-t-elle, aussi curieuse qu'inquiète.
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MessageSujet: Re: ludora ❝ when you shoot across the sky like a broken arrow ❞ ludora ❝ when you shoot across the sky like a broken arrow ❞ EmptyJeu 17 Jan - 14:49

Sur le pas de la porte donnant sur l’appartement de Pandora, le jeune nageur hésitait encore à faire demi-tour. Il débarquait tout de même en fin de soirée alors qu’il s’était battu et qu’il avait enchaîné quelques verres dans le bar juste en-dessous de chez elle. Mais après tout, si elle lui avait donné son numéro de téléphone ainsi que son adresse, c’était bien pour qu’il vienne la trouver lorsqu’il en avait besoin ? Ors, avec la pression qu’il avait ressentie toute la journée avec ces histoires de tests qu’il allait passer prochainement, il sentait le besoin de se confier naître en lui. Certes, il aurait très bien pu se rendre chez sa grande sœur, mais elle avait la fâcheuse tendance à toujours finir par le sermonner lorsqu’ils se mettaient à parler de cette histoire de drogue et de diabète. Et ce dont Luca avait besoin en ce moment, c’était un peu de soutien et de compréhension, pas de reproches et de « Ah bah c’est pas trop tôt ! ». Pandora restait donc une des seules personnes –si ce n’est en réalité la seule- qui pourrait répondre à sa demande. Alors, quand bien même il était tard et qu’il risquait de la déranger, il resta finalement sur le perron, remuant le problème dans sa tête en continuité : partir ou rester ? Mais au final, le dilemme fut résolu étant donné que la porte s’ouvrit sur une jolie blonde qui semblait surprise de le voir. Ébloui par la lumière provenant de l’intérieur, Luca plissa légèrement les yeux afin de protéger ses pupilles, mais aussi pour mieux discerner la silhouette de la jeune femme. Ne distinguant ainsi que les formes de son contour, il ne remarqua pas la mine surprise qui se dessinait sur son visage, quand bien même il imaginait qu’il n’était pas la personne à laquelle elle s’était attendue en venant ouvrir la porte. « Ca va ? » commença-t-elle par le questionner. Ce ne fut qu’à ce moment là, en reconnaissant l’inquiétude dans sa voix, que le nageur put réellement se représenter la mine qu’elle devait à voir. À croire qu’elle devait non seulement être surprise de le voir débarquer chez elle à l’improviste, en pleine soirée, mais qu’elle devait aussi avoir remarqué les quelques marques sur son visage qui laissaient présager qu’il s’était battu. Préférant ne pas répondre, Luca haussa les épaules et, heureusement pour lui, la demoiselle se dégagea du passage pour le laisser passer. « Reste pas dehors. » Ne se faisant donc pas prier, il s’avança pour entrer à l’intérieur alors que sa vision s’habituait à la clarté contrastant avec la pénombre qui recouvrait toute la ville à cette heure tardive.

À l’intérieur, Luca eut à peine le temps de jeter un coup d’œil aux alentours, la jolie blonde se mettait déjà à détailler son visage à la lumière, particulièrement sa lèvre inférieure, pour juger l’ampleur des dégâts. « Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ? » Elle semblait inquiète, pourtant, il n’y avait pas de quoi. Ce n’était pas une bonne journée pour l’italo-américain et, après avoir accumulé du stress et une certaine rage au fond de lui au fil des heures, tout avait fini par exploser quand un de ces fichus reporter sportif l’avait abordé avec insistance alors qu’il avait souhaité s’en débarrasser. Il n’avait pas réfléchi et avait rapidement employé la force pour faire fuir l’homme, mais ce dernier avait contrattaquer tout aussi vite, laissant ainsi quelques marques faciales en souvenirs au jeune nageur. « Un journaliste a eu le malheur de croiser ma route… » soupira-t-il en fronçant légèrement les sourcils en sentant subitement une douleur lui tirailler les endroits touchés de son visage. Comme si en parler lui faisait se rappeler qu’il était légèrement amoché suite à son entretien tumultueux avec le journaliste. Ne souhaitant cependant pas inquiéter Pandora plus qu’elle ne semblait déjà l’être, il posa ses yeux sur elle et s’empressa de s’excuser pour son débarquement improvisé. « Je suis désolé de débarquer comme ça à cette heure… je te dérange pas au moins ? » La moindre des politesses était de s’en assurer. Il exagérait déjà en s’invitant à une heure si tardive, avec son visage égratigné et son taux d’alcoolémie légèrement élevé. S’il la dérangeait, ce serait vraiment le comble et il s’empresserait aussitôt de repartir chez lui, son but n’étant pas de l’importuner.

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MessageSujet: Re: ludora ❝ when you shoot across the sky like a broken arrow ❞ ludora ❝ when you shoot across the sky like a broken arrow ❞ EmptyVen 18 Jan - 1:19


Pandora savait que dès l'instant où elle avait donné son adresse et son numéro de téléphone à Luca, le jeune homme était passé à un statut supérieur qu'à celui, banal, de patient. Elle savait aussi que c'était loin d'être professionnel, mais ça avait été tout simplement plus fort qu'elle, elle savait que Luca avait beaucoup dû donner pour se confier à elle et elle avait été touchée par son histoire qu'elle prenait très à cœur, même si elle faisait tout pour le cacher au Dr Tate qui pourrait bien lui retirer Luca si elle se montrait trop imprudente. Quoiqu'il en soit, il n'empêchait que la jeune femme fut particulièrement surprise lorsqu'elle trouva Luca sur son perron, le visage amoché et les yeux traduisant probablement quelques verres d'alcool en trop. Sans hésiter, l'égypto-australienne invita le jeune homme à pénétrer dans l'appartement où elle avait grandi et qu'elle occupait désormais seule, le guidant jusqu'à la lumière la plus proche pour l'examiner ; même si elle n'étudiait que la psychiatrie, elle avait dû suivre quelques cours de premiers soins et avec son travail au bar et le côté particulièrement casse-cou de son oncle, il lui arrivait aussi de devoir faire face à quelques blessures mineures. Alors, sans aller par quatre chemins, la jeune femme demanda tout simplement à Luca ce qui était arrivé pour qu'il se retrouve sur son perron, à cette heure et dans cet état. « Un journaliste a eu le malheur de croiser ma route… » déclara-t-il simplement avant d'être apparemment pris par une douleur. Pandora fronça les sourcils : quelle vie ! Elle n'imaginait même pas l'agacement que devait ressentir une « star », toujours suivie et épiée par les journalistes, d'autant plus que dans le cas de Luca, les paparazzis n'étaient pas toujours particulièrement tendres. « Merde... » souffla-t-elle avec sincérité en passant un doigt près de la coupure sur la lèvre de Luca.

Bien vite, cependant, le jeune homme sembla chercher à rassurer la barmaid. « Je suis désolé de débarquer comme ça à cette heure… je te dérange pas au moins ? » Ah, c'était maintenant qu'il y pensait ? Pandora ne cacha pas un sourire amusé en secouant doucement la tête. « Non non, t'en fais pas. Je dormais pas, si ça t'inquiète, j'étais juste en train de... décorer ma chambre, peu importe. » déclara-t-elle en haussant les épaules. Mine de rien, Pandora prenait grand soin du lieu qui accueillait ses nuits, l'agrémentant de lumières, meubles, gri-gri en tout genres et photos souvenirs qui rendaient l'endroit aussi accueillant que personnel, une chambre qui traduisait une histoire que Pandora écrivait depuis qu'elle avait emménagé, dix-sept ans auparavant. « Assieds-toi sur le canapé, je vais aller chercher de quoi désinfecter ça. » déclara-t-elle subitement en indiquant le canapé d'un doigt, allant en quelques instants dans la salle de bain et la cuisine d'où elle ramena un kit de secours et un grand verre de soda pour poser le tout sur sa table basse et prendre place près du nageur. Elle lui tendit le verre, le laissant boire avant de désinfecter ses blessures, y laissant toute sa concentration. Alors qu'un silence s'était installé, elle se décida enfin à le briser. « Il le méritait, au moins, ce journaliste ? Parce que j'espère que tu lui a rendu la pareille, tiens. » déclara-t-elle doucement en hésitant entre mettre un pansement ou laisser le tout à l'air libre.

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