(verlaine) ▽ Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville, Quelle est cette langueur Qui pénètre mon cœur ?

Je cours sous la pluie, c'est dingue, on se croirait en Angleterre ici ! Il n'est pas censé neiger un peu à NYC ? Remarque j'adore la pluie, je ne vais surement pas me plaindre, je suis plutôt contente, le temps anglais n'a pas à ma manquer de cette façon. Bref, je ne cours parce que je vais être trempée. Franchement j'en ai un peu rien à foutre vu dans quel état je suis. Je cours pour essayer d'arriver à temps. Et oui une des nombreuse commission de ma patronne, cette fois je joue les nounous pour aller chercher sa fille, une petite peste de 8 ans. Vous voyez Blair Waldorf dans la série Gossip Girl, elle est aussi machiavélique et elle a 10 ans de moi. Imaginez ce que cela va donner lorsqu'elle atteindra sa majorité. Franchement ? Je ne voudrais pas être présente pour voir le carnage, elle va ruine la vie de plusieurs personne à coup sûr. Bref en cette fin d'après midi, je dois aller la chercher, sa nourrice a attrapé un grippe ou je ne sais pas trop quoi, bref elle est clouée au lit et apparemment je suis la mieux placée pour m'occuper d'elle, Charleen, garce à couette rousse. Un véritable petit diable, elle finira comme sa mère, je n'ai même pas besoin de me demander de qui elle tient tant de garcitude. Ma chef m'a prévenu de ce changement de dernière minute seulement une heure avant la fin de l'école, en plein milieu de l'heure où tout le monde quitte son boulot, je vais me retrouver dans ses embouteillages monstres dans Manhattan.

J'ai bien tenté le taxi, j'ai sifflé l'un des "famous" taxis jaunes et noirs, que l'ont trouve partout. J'ai vraiment prit le coup de main, j'en suis ravie, j'arrive à faire assez de bruits pour passer pour un Naw Yorkaise. Ce qui mine de rien, je vous assure, n'est pas une masse à faire. La taxi m'avance pas mal, mais comme je l'avais prévu, pour traverser Manhattan. Je suis tout de même à plus de la moitié du chemin lorsque je vois qu'il ne me reste que 20 minutes pour arriver à destination. Je prends alors mon courage à demain, je jette un billet pour la course sur le fauteuil avant coté passager et je sors à toute vitesse sous la pluie, en tailleur, collant, fins et surtout escarpins ouverts. Je déteste mon boulot, je déteste mon boulot, je le HAIS. Je cours avec mon sac à main sur la tête, je me prend un tas de courant d'air qui me décoiffent tous plus les uns que les autres. Je ne veux pas avoir l'être d'une stupide fille devant la sortie de l'école alors que toutes les mamans seront chics. Je cours, je cours, je manque de ma casser la cheville une bonne dizaine de fois, puis à un peu près deux minutes de la sonnerie j'arrive. Je me plante devant, et je prend le temps de sortir mon parapluie de mon sac qui se serait retourné si j'avais couru avec. Je lisse mes cheveux avec mes mains rapidement pour avoir l'air civilisée et j'attends. Je n'en ai pas pour longtemps, une petite peste entourée de son comité arrive. Enfaite elle n'arrive pas, elle m'attend en haut des quelques marches à l'abri, maligne la petite ! Je soupire et je me force à lui sourire en m'avançant. J'ai pour mission de l'emmener jusqu'au bureau. Nous prenons le taxi et trois bons quarts d'heures plus tard on y arrive.

Je n'ai plus aucun intérêt lorsqu'elle voit sa mère. Elle ma lâche pour aller la retrouver, elle a été moins pire que d'habitude, je ne sais pas si l'effet de la pluie la calme mais c'est plutôt mieux comme cela. Je reste pour finir ce que j'avais commencé un tas de compte rendu de gala ou défilée où je me suis rendue en porte parole de ma patronne. Lorsque je vois l'heure je fais un bon sur mon fauteuil, j'en profite pour partir discrètement. J'ai un rendez vous ce soir. Un homme plutôt charmant m'a invité à sortir, un pâtissier et cela tombe bien je suis une fille très gourmande, fan d'un tas de gourmandises comportant le mot sucre dedans finalement. Je rentre chez moi et je fonce sous la douce, mission épilation de partout. Je suis dans les temps mais je prend pas non plus mon temps, je déteste être en retard. Il est presque 18heures lorsque je sors de la salle de bain. Il me reste une demi heure. Je me sèche les cheveux en sous vêtements puis je me cherche une tenue plutôt correcte à enfiler. Les vêtements ce n'est pas ce qui me manque vraiment. Je finis par jouer la carte de la simplicité. J'enfile une simple robe noir moulante arrivant au dessus des genoux et ouvert dans le dos jusqu'en bas des reins. J'enfile de fins collants transparents puis des escarpins bottines pour ne pas mourir de froid aux orteils. Le tire correctement les manches de ma robe, je finis mon maquillage lorsque la sonnerie retentit. Un coup d'adrénaline mais je suis contente de sortir avec un garçon. Luke il s'appelle et il semble plutôt charmant. Je prend mon grand sac, où mon four tout plus précisément et je claque la porte avec une veste sur le dos. Je descend pour le rejoindre, il est bel et bien là. Habillé classe mais simple, comme moi. Je souris en le voyant et j'avance vers lui.

- Hey bonsoir, tu vas bien, je ne suis pas trop en retard j'espère ?

(verlaine) ▽ Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville, Quelle est cette langueur Qui pénètre mon cœur ?

Je ne suis pas vraiment en avance, j'ai l'impression que je passe mes journées à courir dans toute la ville. C'est impensable, je n'aurais pas crut cela vraiment possible en m'installant ici, puis j'ai accepté ce boulot de fou, c'est lui qui me tuera à coup sûre. Je ne sais même pas comment je fais pour tenir autant le route, mes pieds sont constamment douloureux, j'ai toujours des courbatures, j'ai l'impression d'être tellement fatiguée parfois que ce ne sont plus des cernes sous mes yeux mais des poches énormes. Je passe plus en plus de temps à les cacher le matin. Je ne sais même pas comment je fais pour encore plaire à certains hommes. En parlant d'homme, il faut que je me dépêche, ce soir j'ai un rancart et je n'aime pas être en retard, je trouve que cela manque de conventionnel, de classe.. Bref c'est tout ce que je n'aime pas, je m'efforce toujours de ne pas faire attendre les gens. Et là, si je ne m'actionne pas je sens que je vais faire attendre ce garçon plutôt mignon que je commence tout juste à fréquenter. Luke. Il m'invite dans un restaurant et je ne vais pas lui dire non, il me plait bien, je ne dis pas que je vais me marier forcément avec lui, mais en tout cas, je passe du bon temps avec lui. Je n'ai pas pour principe d'embrasser le premier soir, mais avec lui cela c'est naturellement fait. Je dirais que c'est plutôt bien.. je suis à l'aise avec lui. Mais ce n'est que le début, je ne recherche pas non plus tout de suite un homme qui me passe la bague au doigt, je ne suis pas sûre d'être prête pour ce genre de chose. J'ai pourtant tendance à être possessive avec les garçons que je fréquente, je ne suis pas toujours soft avec eux, la jalousie est un vilain défaut, on me l'a souvent répéter.

Alors j'entre chez moi, je balance mes talons dans l'entrée, j'en jouis presque, je ne sais pas pourquoi je continue à en mettre, c'est vrai, il y a des ballerines absolument classes qui ne me tueraient pas les pieds, parce que là, c'est pire que des cours de danse classique avec des pointes aux pieds. Je laisse mes affaire sur la table de la salle à manger, et je file sous la douche. Malheureusement je n'y reste pas autant de temps que j'aurais voulu, j'adore me prélasser sous l'eau chaude, mais rendez-vous oblige, je coupe l'eau et je m'enroule dans une serviette éponge. Je me sèche prestement pour courir en sous-vêtements propres dans ma penderie. Je prend une robe plutôt simple, noire et assez près du corps, pas de décolleté devant mais derrière, elle laisse tout monde dos dénudé. C'est une façon d'être classe et sexy sans en faire trop, je sais de quoi je parle, je suis employée pour un journal de mode. Si je ne sais pas comment m'habiller je ne sais pas ce que je ferais ici. J'enfile une paire de collant et des bottes - malheureusement à talons - je me dois d'être classe et je n'ai que des bottes à talons, heureusement ceux là ne sont pas aiguilles mais plutôt épais. Je regarde l'heure et c'est à ce moment que j'entends l'interphone. Bon sang, j'attrape mon sac et une veste puis je claque la porte pour descendre mon nouveau petit ami.. Je suppose que c'est ce que nous sommes. Puisque nous sommes au deuxième rendez vous.. et que nous nous fréquentons.

J'arrive en bas, j'espère ne pas l'avoir trop fait attendre, mais apparemment je suis dans les temps. Je souris, puis il s'approche doucement pour déposer un doux baiser sur mes lèvres. Je souris à nouveau mais cette fois totalement sous le charme de ce qu'il vient de faire. Je me reprendre rapidement pour ne pas passer pour une fille totalement niaise. Luke est pâtissier et c'est tout naturellement qu'il m'offre une boîte de pralines qu'il a confectionné lui même. J'adore les pralines ! J'ai dû le mentionner à notre premier rendez vous. L'attention me fait extrêmement plaisir. Je saisis la boîte toute sourire.

- Oh merci, c'est adorable, tu as retenu que j'adorais cela !

Je la range dans ma besace qui me sert de sac. Luke interpelle un taxi et nous grimpons dedans direction l'endroit où il m'emmène. Une fois dans la voiture, Luke donne l'adresse et nous démarrons. Il me complimente, je me sens rougir légèrement mais surtout je suis flattée.

- Tu n'es pas mal non plus, le charriais-je

Je ris légèrement puis il se lance dans l'explication de la journée. Programme de ce soir, restaurant français, je raffole de la cuisine française, après tout c'est vraie, elle est tellement réputée pour être la meilleure, je crois même qu'elle est inscrite au patrimoine mondial de l'unisco. Comme quoi ce qu'on mange dans ce pays est divin. Je suis ravie, la soirée va être riche en bonnes surprises. Il précise aussi qu'il n'a pas préféré tenter la cuisine Italienne, sachant que j'ai des origines d'Italie c'était risqué que les plats ne soient pas aussi bons que les vrais.

- La cuisine française est l'un de mes péchés mignons, tu as visé juste !

Je lui souris sincèrement, puis je m'installe plus près de lui pour pouvoir me caler contre lui et regarder en même temps par la fenêtre de son coté. New-York la nuit, dans les bras d'un bon garçon, que demander de mieux sérieusement. Je suis tombée amoureuse de cette ville, je crois que je ne pourrais pas la quitter avant un bon moment et pour une bonne raison. C'est à mon tour de lui faire part de ce que j'ai imaginé pour après le restaurant.

- Dis tu sais patiner j'espère, moi aussi j'ai une surprise après pour toi ! On devrait bien rire.

ps: oh que oui, ton gif est trop mimi !

(verlaine) ▽ Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville, Quelle est cette langueur Qui pénètre mon cœur ?

Je sens que la soirée va être des plus agréables. C'est vrai, j'ai plutôt pas mal de chance. Je dois avouer que je n'aurais jamais pensé rencontré un garçon, un homme plus précisément, aussi rapidement, et pourtant tout simplement nous voici au deuxième rendez vous. J'avoue que je le trouve charmant, séduisant, attentionné, intelligent. Franchement je n'ai pas à me plaindre, je tombe sur un presque prince charmant. La preuve lorsque j'arrive, il m'offre une boîte de pralinés. Certes les pralinés il ne faut pas en abuser pour la ligne, mais peu importe, moi ce que je retiens c'est qu'il a retenu que j'adorais ce genre de friandises. J'ai dû le mentionné lors de notre premier rendez vous. En tout cas, il me plait pas mal pour le moment, et même si nous sommes loin du mariage, je me sens bien avec lui, ce qui est pour commencer dans une relation, un bon point. Nous grimpons dans le taxi que Luke a hélé. Il me complimente sur ma tenue et je lui répond naturellement. Je finis par m'avancer à coté de lui pour être coller à lui. J'apprends un tas de chose sur notre soirée. Il m'emmène donc dans un bon restaurant français, j'adore la cuisine française, je me suis rendue une fois à Paris, et j'avais adoré ! Je suis sûre que je vais me régaler ce soir ! Je lui fais part de ma joie, la cuisine française est tellement réputée que je suis ravie, réellement et je le lui fais savoir. Je n'arrête pas de sourire ce soir, preuve que je me sens détendue et bien. Je ne souris pas autant en journée, ou alors c'est forcé, ce qui n'est pas du tout le cas ce soir, je suis des plus honnêtes.

J'observe la ville par la fenêtre. Il parait que New-York est une ville qui ne dort jamais. Je me demande si c'est vrai, mais en voyant tant d'éclairage sur les grandes artères, ou même tant de personnes sur les trottoirs je ne peux que y croire. Je souris bêtement, qui aurait pu croire il y a quoi deux mois que je serais à Londres. Je pensais bien repartir bredouille de Seattle. Rentrer en Angleterre pour rien.. C'est tout de même mal me connaître. Je reprend mes esprits. Maintenant qu'il m'a avoué ce qu'il avait préparé pour la soirée c'est à mon tour de lui avouer ce que je prévois moi aussi. Moi j'ai pensé à du patinage pour après le restaurant. J'ai toujours rêvé d'aller patiner avec une bel homme sur la patinoire en pleine air du Rockerfeller Center. Juste aux pieds d'un immense sapin qui me fait rêver, je suis sûre que c'est quelque peu magique. Je lui fais donc part de mes intentions à mon tour. Je souris.. J'ai une chance sur deux c'est vrai, soit il fait patiner soit tout l'inverse. Dans les deux cas la soirée peut-être plaisante. Dans le premier cas, elle risquerait de vite tourner court, s'il sait, nous allons tourner en rond une vingtaine de minutes et c'est tout. La seconde option pourrait être plus drôle, oui, je confirme j'adorerais lui apprendre à patiner. Je me souviens moi lorsqu'on m'a apprit. Ma mère adorait le patin et en Angleterre il fait aussi froid qu'ici en hiver alors les patinoires c'est aussi. Je patine depuis que j'ai 11 ans, peut-être même avant, mais je dirais que je m'en souviens réellement seulement à partir de cet âge.

Je ris donc à sa réponse. Dans un sens c'est mieux. Je sens que la soirée va être riche en fou rire lorsque nous aurons fini de dîner. Il est sûr que je l'aiderais à tenir sur des patins et à ne pas terminer sur les fesses.

- Je suis presque sûre que je suis une prof de patin excellente..

Je dis cela sur le ton de l'humour bien entendu, je ne suis pas du genre me vanter de la sorte, non vraiment pas.

- Je suis sûre que cela peut-être drôle.. !

Le taxi s'arrête, nous sommes donc arriver. Je me redresse des bras de Luke pour regarder où nous sommes exactement. Je ne reconnais pas les lieux, je n'ai jamais dû aller ici. Je sors du taxi en première et je tiens à porte à Luke en faisant mine d'être "galante" en riant. Je reprendre sa main dans la mienne pus nous nous dirigeons vers l'entrée, je le laisse alors faire pour demander la réservation tout en lui murmurant:

- Il faudra peut-être me retenir pour ne pas tout vouloir tout ce qui se trouve sur la carte..

Je ris légèrement et discrètement avant de reprendre juste un léger sourire sur mes lèvres en le regardant amusée.