It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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A trip to the beach - ft. Selina

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MessageSujet: A trip to the beach - ft. Selina A trip to the beach - ft. Selina EmptyDim 18 Nov - 12:35


# A TRIP TO THE BEACH
# CONEY ISLAND
# Dolce & Selina
Il était 7h30 du matin lorsque mon réveil me sorti de mon précieux sommeil. Même si j'aime me réveiller en musique, il faut dire que « We're to blame » n'est pas une chanson des plus douce. J'étendis mon bras pour l'éteindre, espérant gagner un peu de sommeil. J'entendis un fracassement lourd, qui finit par me réveiller totalement. Comme pratiquement tous les matins, je venais de casser mon réveil. En même temps, qui ne fait pas ça, hein ?
Je me leva doucement, mes mains sur mon visage essayant de me coiffer, en vain. Je me leva complètement, cherchant mes chaussons à tâtons. Une fois mis, je me dirigea lentement vers la salle de bain. Je m'installa dans la baignoire, laissant couler l'eau et ouvrant par la même occasion le jet des massages, à la même température que d'habitude, c'est-à-dire 23°. L'eau fraîche coulait sur mon corps, réveillant petit à petit les membres de mon corps. Je lavai mes magnifiques cheveux,d'un blond chaud et brillant, dont la texture ressemblait à de la soie, puis mon corps tout entier. Les jets masseurs projetaient leur eau sur diverses parties de mon corps que je sentais se vivifier de minutes en minutes. Comme c’était agréable !
Je m'enroula d'une serviette bien chaude et moelleuse, me dirigeant vers mon armoire. J'allumai ma chaîne hif qui sonna « God save th Queen » . Tout en dansant, j'entrepris de m'habiller. C’était une tâche fort difficile : impossible de choisir entre mon débardeur vert foncé et mon débardeur bleu clair. J’optai finalement pour le premier choix que j’accompagnai d’un bas de jogging dont la marque était bien sûr Chanel. Quoi d’autre ? Je ne m’habillais qu’en ça, bien sûr, il m’arrivait d’avoir des vêtements d’autres marques, tel que Guess ou encore Les Petites Bombes, étant mannequin pour ces marques, mais c’était avant tout Chanel que je prenais, vu que j'en étais l'égérie.
Je me mis en route pour mon jogging matinal, prenant en passant par la cuisine un jus multi-vitaminé, puis verrouilla la porte derrière moi.
De retour chez moi, je repris une douche en vitesse, oubliant les jets massant et autres soins du corps et me dirigeai vers mon armoire pleine à craquer et en sortit une magnifique robe blanche. Elle était superbe : m’arrivant au dessus du genoux, tout juste, je restais dans la décence de même que le décolleté ne l’était pas trop. Je l’enfilai rapidement, et m’observai dans le miroir. Elle mettait à merveilleuse mes formes généreuses en valeur. Je l’assortis avec de petite sandales sympathiques d’un blanc cassé avec un petit talon d’une demie dizaine de centimètres et m’accrochais un collier dit fantaisie avec de petites perles vertes et bleus ainsi que quelques strasses. J’étais jolie. Je gardais mon style sexy tout en restant présentable.
Je me dirigea vers la sortie, en faisant signe à mon chauffeur. Il m'amena au centre, je le remercia puis lui dit de ne pas m'attendre, que je rentrerais en taxi. J'entrepris de faire un peu de shopping. Lorsque je sortais d'un magasin, j'avais au minimum deux sacs qui s'ajoutaient à ceux que j'avais avant d'entrer.
Une fois la matinée terminée, je rentrai à la villa, posant les sac dans ma chambre. J'entrepris de me faire livrer du japonais, puis mangea lorsqu'il arriva.
Je redescendis et entrepris d'aller à la plage, me promener, avec mon doberman, Nemo.


gif by Liloo_59 and unicorn tears # code by shiya.



HS : C'est mon premier rp en près de trois ans, et ça se sent, donc je m'excuse pour vos petits yeux meurtris Embarassed


Dernière édition par Dolce J. Preston le Sam 5 Jan - 11:10, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: A trip to the beach - ft. Selina A trip to the beach - ft. Selina EmptyDim 18 Nov - 15:37

DOLCE & SELINA

❝ a trip to the beach ❞

« 'man, plage ! » Penchée au dessus du lit de Nolan, je passais ma main devant mes yeux pour être sûre que je ne rêvais pas. Non, je ne dormais pas et pour la première fois depuis quelques semaines, mon petit bout prononçait à nouveaux quelques mots. Cela faisait trois petites semaines que Nolan avait décidé de jouer au muet. Il pleurait les nuits mais ne disait rien. Selon le pédopsychiatre, c'était sa façon de lui montrer qu'il lui manquait quelque chose mais quoi ? Je n'en savais rien... Doucement, je le sortais de son lit avec un léger sourire et le porta comme j'en avais l'habitude, tel un bébé de quelques jours. Il ne bougeait jamais lorsque je le prenais ainsi et c'était tant mieux pour moi. Regardant l'horloge winnie accrochée au dessus de son lit, un sourire encore plus large se dessina sur mon visage. Mon petit bonhomme avait dormi jusqu'à onze heures, il avait dormi près de douze heures d'affiler sans brailler une seule fois. Déposant un baiser sur son front, je sortis de sa chambre et me dirigea vers le salon où je le posa dans sa chaise haute, juste à côté du fils de Maxime. Embrassant le petit garçon, je posa des jouets en mousse devant eux et partis rapidement à la cuisine faire le biberon de Nolan. Maxime était déjà entrain de faire celui de son fils.

La matinée passa plutôt rapidement et après un bon bain, un bon biberon et un petit jeu éducatif, j'habillais Nolan pour aller faire une petite promenade à la plage. Aujourd'hui, c'était Anjel – mon meilleur ami – qui s'occupait de la boutique de cupcake que j'avais et je pouvais donc passer toute la journée avec mon fils. Ajustant le bonnet sur ses oreilles, je poussais la poussette de la maison jusqu'à la plage. Nous n'habitions pas loin de cette dernière et c'était fort agréable de s'y balader. Nolan n'avait pas peur de l'eau et il adorait jouer dans le sable, même si une fois sur deux, il en mangeait. Aujourd'hui, même s'il y avait un beau soleil dans le ciel, il était hors de question que le bambin fasse trempette pour la simple et bonne raison que le drapeau était rouge et que je n'avais guère envie qu'il attrape un rhume. Bien entendu, monsieur ne l'entendait pas de cette oreille et il ne fallut ni une ni deux pour que le bambin pique sa crise. Tous les yeux se tournèrent vers nous alors que je devenais rouge comme une tomate. Me baissant à hauteur de mon fils, je dis « Tu arrêtes ton cinéma tout de suite. Non c'est non, il fait trop froid. Et arrête avec ces larmes de crocodiles et tes cris. Ici, c'est moi qui commande » Le visage doux et calme que j'avais en temps normal c'était changé en un visage fermé et presque menaçant. Ici, c'était moi le chef et il allait arrêter son cinéma sur le champ avant que je m'énerve pour de bon et que l'on rentre à la maison. Je le regarda faire sa petite bouille, se frotter les yeux et regarder à droite puis à gauche. Une chose était sûre, mon fils était un sacré comédien mais je n'allais pas me laisser faire aussi facilement. Continuant d'avancer sur les chemins en bois de la plage, je m'arrêta au bout du ponton et pris Nolan dans mes bras. Comme toujours, il était fasciné par les vagues, la mousse au bout de ces dernières... Sourire sur les lèvres, je le regarda tenter de raconter, de papoter ; chose qu'il n'avait plus fait depuis si longtemps... « Ssien ! Ssien ! » Tournant le visage à ma droite, je vis une jolie blonde marcher le long de la plage avec son chien. Ce n'était pas la première fois que je croisais la jeune femme. Elle était si belle et toujours bien habillée, ce qui changeait de moi qui était vêtue – trois fois sur quatre – d'un jeans bas prix et d'un haut mis et remis. Mes moyens n'étaient pas franchement élevés même si je gagnais pas mal avec la boutique de cupcake. Mes revenus passaient presque entièrement pour nolan, chose plus que normal. Voyant mon fils se débattre pour aller vers le chien, je me leva et lui pris les mains. Monsieur voulait marcher et bien qu'il le fasse. À quelques mètres du chien, je souris à la jeune femme et dis « Il peut s'en approcher sans crainte ? » J'avais trop entendu d'histoires de bébés mordus par des chiens que je me méfiais de toutes les bêtes...


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MessageSujet: Re: A trip to the beach - ft. Selina A trip to the beach - ft. Selina EmptyDim 18 Nov - 22:19

DOLCE & SELINA

❝ a trip to the beach ❞


Aujourd'hui était une belle journée ; le type de journée où l'on pouvait sentir le soleil taper sur nos épaules, notre dos, notre visage. Le type de journée où la seule chose qu'on souhaitait faire était de s'allonger dans le sable, de se laisser vaguer à nos pensées, de se mettre à rêver, à sourire. Bref, c'est ce que l'on appelle une bonne journée.
Mais aujourd'hui, j'étais là pour Nemo, mon beau petit chiot. J'avais ce mignon petit doberman depuis maintenant deux mois, et ne regrettais absolument pas mon choix. Le pauvre petit n'avait pas bien commencé sa vie. Il avait été adopté lors de ses deux mois, puis abandonné un mois après, parce qu'il avait soit disant un problème de propreté. Comme si un chien était propre à l'âge de trois mois, c'est vraiment n'importe quoi comme raison. Enfin voilà, deux jours après, j'avais décidé qu'il était enfin temps pour moi d'adopter un chien ; après des années en tant que bénévole dans un refuge, et après avoir tant repoussé la date de mon acquisition ayant peur qu'il ne s'habitue pas lorsque je ferais mon internat, ayant été habitué à le voir très souvent auparavant. J'ai donc repoussé ce jour, préférant attendre de prendre mon rythme dans mon internat avant d'adopter un chien. Après trois mois d'internat, j'ai à nouveau franchi la porte du refuge où j'avais passé temps de temps pendant mes études, et après avoir salué la propriétaire, la voilà qui me raconte l'histoire de Nemo. Il avait été nommé par l'enfant de sa précédente maîtresse, en hommage au dessin animé. Je préfère considérer son prénom comme un hommage au capitaine Nemo de Jules Verne, mais bon, chacun ses goûts. J'ai tout de suite craqué pour ce petit bout qui semblait tant joueur et câlin. Et je ne m'étais pas trompée sur lui. Lors de notre première journée, il s'est montré tellement intelligent, comprenant ce que je lui disais, comprenant rapidement mes ordres, enfin surtout son ordre préféré, qui est bien sûr "rapporte le jouet", coquin comme il est.

Je fus sortie de mes pensées par Nemo justement, me rapportant sa balle ensevelie de sable. Malgré le petit côté dégoutant de la chose, je me suis mise à sourire, et à lui relancer la balle. J'evitais de lui envoyer dans l'eau, la mer étant assez agitée malgré le beau, et il était complètement inutile de courir le moindre risque, il était peut-être encore un peu trop petit pour nager sans protection. Et lorsque j'entendis au loin « Tu arrêtes ton cinéma tout de suite. Non c'est non, il fait trop froid. Et arrête avec ces larmes de crocodiles et tes cris. Ici, c'est moi qui commande » je me suis dite que je n'étais pas la seule à le penser. C'est alors que Nemo décida de poser ses pâtes bien sales sur ma robe - blanche, évidemment - me faisant m'éxclamer : « Oh non Nemo voyons ! Tu sais que je n'aime pas que tu sautes sur les gens sans les prévenir ! » , tout en m'époussetant. Il s'assit donc, me regardant avec de petits yeux innocent. Un grand éclat de rire sorti, sans que je ne puisse le retenir. Je lui fis de grandes caresses, il ressauta sur moi, me léchant le visage, salissant à nouveau ma robe. Mais ce n'était pas grave, pour une raison ou pour une autre, j'arrivais à tout lui pardonner dès que je voyais sa petite bouille.

Une voix d'enfant attira mon attention : « Ssien ! Ssien ! » Oh, comme c'était mignon, un petit garçon voulait voir mon petit Nemo à moi. En voyant le petit et sa maman s'approcher, je n'espérais qu'une chose, que la maman me demande l'autorisation pour que son enfant puisse caresser mon chien. En effet, qu'est-ce que ça pouvait être exaspérant lorsqu'un enfant se jetait sur Nemo sans prévenir. Okay, Nemo était un véritable petit ange, mais ce n'est pas le cas de tous les chiens, et ça, comment est-ce que la mère ou l'enfant pourraient-ils le savoir ? Cela m'énervait encore plus depuis deux semaines, quand un enfant défiguré était arrivé aux urgences. C'était vraiment horrible, le gamin pissant le sang, et ses parents qui ne pensaient qu'à une chose : faire piquer ce vilain chien pas beau. Râlant que son maître aurait dû le retenir quand le gamin lui a sauté dessus pour lui faire des caresses. Les anglais étant de visite, j'ai failli lui crier dessus. N'empêche, s'il n'y avait pas eu Nathanaël, heu le Dr. Fitzgerald, l'enfant serait probablement mort aujourd'hui. Je fus sortie de mes pensées par un : « Il peut s'en approcher sans crainte ? ». Me voilà rassurée, tous les parents n'étaient donc pas inconscients. Je la regarda ; c'était étrange, elle me disait quelque chose cette personne, je ne savais pas pourquoi. D'un coup, j'eu un flash : elle ressemblait énormément à une petite fille que j'avais croisé en allant voir Avalon. Je me souvins à quel point cette petite fille m'avait fait de la peine, elle était si pâle, et semblait si malade. « Oh mais bien sûr, Nemo est un ange, il adore les enfants. Par contre, j'espère que vous ne tenez pas à ses vêtements, parce que ce soir, vous serez obligée de les nettoyer » lui répondais-je en souriant.

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MessageSujet: Re: A trip to the beach - ft. Selina A trip to the beach - ft. Selina EmptyDim 18 Nov - 23:20

Depuis que Nolan avait décidé de jouer au muet, j'avais passé énormément de mauvaises journées. Voir son fils ainsi était vraiment quelque chose de perturbant pour une mère et surtout blessant. C'était d'ailleurs pour cela que je l'avais emmené à la plage ce matin, comme il me l'avait demandé. Le pédopsychiatre avait été clair là dessus, je devais établir un nouveau lien avec mon fils, je devais renforcer le lien préexistant et lui montrer que même si j'avais repris le travail il y a quelques semaines de cela, je ne changerais rien à mes habitudes, à la prise du bain à dix huit heures ainsi qu'aux goûters au parc ou à la boutique. Nolan était tout pour moi et il était donc impossible que je le mette en danger. Le bambin avait beau vouloir caresser le chien, c'était la première fois qu'il était fasse à un animal de si près – si on ne compte pas le zoo – et je ne voulais pas le mettre en danger. Un mauvais geste et hop, il aurait pu être mordu au visage. Demander l'autorisation était le minimum syndical, sans compter que je ne supportais pas que les gens sautent sur la poussette pour voir Nolan et ce chien était peut être le 'bébé' de cette jolie blonde. « Oh mais bien sûr, Nemo est un ange, il adore les enfants. Par contre, j'espère que vous ne tenez pas à ses vêtements, parce que ce soir, vous serez obligée de les nettoyer » Riant légèrement, je lâcha une main de Nolan pour qu'il puisse caresser le chien et dis, sourire aux lèvres « Oh je ne m'inquiète pas de ça ! Mon fils est un vrai petit souillon, je dois le changer deux fois par jour minimum alors une fois de plus, une fois de moins, je ne suis pas à ça près ! » Loin de là même. Nolan n'était pas soigneux pour trois sous et il aimait plutôt bien s'étaler du chocolat dans le visage ou d'écraser les fruits avec ses petits doigts. Où avait-il appris ces bêtises ? Je n'en savais trop rien mais cela avait le don de m'exaspérer. Glissant mes yeux sur mon fils, je regarda la jeune femme et dis « Comment s'appelle cette petite boule de poil ? » J'étais curieuse et ça, personne ne pouvait dire l'inverse. J'essayais tout de même de ne pas trop montrer ce 'mauvais' côté de ma personnalité. Il fallait que je reste discrète sinon la jeune femme allait vite prendre la poudre d'escampette et ma petite tête blonde allait m'en vouloir et jouer au muet un bon bout de temps. Entendant sa réponse, je souris. Nemo... Plutôt pas mal comme prénom même si cela pouvait évoquer deux choses. Un capitaine plutôt connu ou bien un petit poisson clown avec lequel mon fiston allait bientôt me bassiner. Oh les Disney était tout une partie de plaisir même si Nolan préférait Oui-Oui et Dora pour le moment. Petits épisodes de cinq à dix minutes. Il ne savait pas se concentrer plus longtemps à vrai dire. Seulement là, il continuait de câliner le chien et je me demandais quelle mouche l'avait piqué. Voyant le petit bout poser sa tête sur le dos du chien, je m'abaissa légèrement pour pouvoir attraper Nolan au vol au cas où le chiot décide qu'il en avait assez des câlins. « En tout cas, mon fils l'a adopté ! Vous avez vraiment un beau chien et vraiment bien dressé » Félicitez les gens pour être de bons 'parents' étaient si peu courants et pourtant, venant de mon petit bidonville, j'avais appris ce genre de choses. Ma mère voulait toujours que je me fasse bien voir et c'était la seule chose que j'avais gardé de mon enfance à Mexico. Le petit bout de chou qui me servait de bambin me tendit les bras et je l'attrapa doucement, en profitant pour gratouiller la tête de ce cher Nemo. Souriant à la jeune femme, je passa quelques secondes à regarder son visage et j'avais l'impression de la connaître. Ses traits m'étaient familiers mais je ne savais pas d'où je pouvais bien la connaître... portant Nolan de façon à ce qu'il puisse voir le chien, je regarda la belle blonde et dis « Au risque de paraître mal poli, comment vous appelez vous ? Votre visage me dit quelques choses mais je ne pourrais pas dire quoi... » Peut être était elle déjà venue de nombreuses fois à la boutique de cupcake... Je n'en avais aucune idée... moi qui n'avait pas beaucoup de mémoire, c'était mal parti. Le chien avait le nom d'un poisson mais la mémoire de poisson rouge ici, c'était bel et bien moi.
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MessageSujet: Re: A trip to the beach - ft. Selina A trip to the beach - ft. Selina EmptyMer 21 Nov - 17:31

DOLCE & SELINA

❝ a trip to the beach ❞



Je me suis mise à sourire lorsque j'ai vu le petit garçon se mettre à la hauteur de Nemo. Il n'avait qu'à baisser sa tête et ils faisaient presque la même taille. Je savais que Nemo était assez grand pour son âge, mais je ne pensais pas qu'il s'approchait de la taille d'un enfant en étant simplement assis. « Oh je ne m'inquiète pas de ça ! Mon fils est un vrai petit souillon, je dois le changer deux fois par jour minimum alors une fois de plus, une fois de moins, je ne suis pas à ça près ! » « Ah oui en effet, deux fois par jour. En même temps, j'ai vu il y a trois ans, quatre mois et dix jours un documentaire de la BBC sur les enfants d'environ l'âge du vôtre. Il y était mentionné que les petits garçons aimaient jouer avec tout ce qui traînait, que ce soit des jouets, ou de la terre, du sable, ... »

Je m'apprêtais à continuer quand je me rendis compte qu'elle n'avait probablement rien à faire des documentaires que je regardais à la télévision, et qu'elle devait probablement me trouver pétante maintenant. J'avais d'ailleurs eu une discussion similaire avec Avalon, ma meilleure amie et colocataire. Après l'avoir corrigée sur une faute de grammaire qu'elle venait de faire, elle m'avait dit que tout le monde se moquait complètement de comment on était censé dire un quelconque mot à par moi. Que peut-être c'était plus fort que moi de reprendre les gens sur leurs fautes ou sur des faits, mais que c'était vraiment agaçant. Ce n'était d'ailleurs pas la première fois qu'on me faisait la remarque, mais comme l'avait si bien dit Avalon, c'était juste plus fort que moi. Si je ne le faisais pas, j'y pensais toute la journée, me mettais à ruminer, et m'énervais contre la personne lorsque je la voyais, alors qu'elle-même n'y pensais même plus. J'en étais donc venue à la conclusion qu'il vallait mieux rectifier la chose dès le début plutôt que de ruminer dans mon coin. Mais bon, Avalon était ma meilleure amie, et j'avais promis que je ferais un effort et que je « ravalerais » les connaissances. Soit, je l'écoutais, et décidais donc de ne pas enquiquiner la jeune femme en face de moi avec mon stupide documentaire. Quoique stupide n'est pas vraiment le terme exact, après tout ça vient de la BBC, ... Ce n'est pas vrai, voilà que je recommence. Mais qu'est-ce qui ne va pas chez moi.

« Comment s'appelle cette petite boule de poil ? » « Oh, il s'appelle Nemo. », lui répondais-je. Je m'apprêtais à continuer, et à raconter l'histoire de mon petit bébé, quand la voix d'Avalon résonna à nouveau dans ma tête, me rappelant la promesse que je lui avais faite quelques jours auparavant. Parce que oui, en plus de m'avoir fait promettre d'essayer d'arrêter de faire ma « Miss Je-Sais-Tout », elle m'avait également fait promettre d'essayer de parler moins. En effet, d'après la miss, je parlais trop, racontant ma vie à des inconnus, ... Bon, il faut quand même avouer que c'est vrai. D'ailleurs, avouons-le aussi, l'incident d'il y a deux semaines ne serait pas arrivé si je n'avais pas raconté ma vie à un parfait inconnu. C'est donc tout logiquement qu'Avalon m'a fait promettre ces deux choses après avoir dû appeler la police parce qu'un gars avec qui j'avais parlé avait fini par me harceler.

Je me mis à sourire en entendant la jeune femme me dire : « En tout cas, mon fils l'a adopté ! Vous avez vraiment un beau chien et vraiment bien dressé ». Est-ce que j'allais oser ? Oser lui raconter comment j'avais réussi à dresser Nemo ? « Merci. Mais j'ai été bénévole dans un refuge, et la propriétaire de ce refuge qui était également éducatrice et comportementaliste m'a donné énormément de conseils pendant toutes ces années où j'étais avec les chiens. Donc tout le mérite lui revient, je n'ai fait qu'appliquer ses conseils. » Après tout, ce n'était qu'une petite annecdote, je suis sûre qu'Avalon ne m'en voudra pas. De plus, elle peut être fière de moi, je n'aime même pas parlé de l'encyclopédie du comportement du chien. En même temps, la pauvre maman en face de moi aurait été bien gênée si je m'étais mise à réciter entièrement les pages de cette encyclopédie comme j'avais l'habitude de le faire, au désarroi de mes proches. En effet, dès qu'il s'agissait d'un livre, d'un dictionnaire ou d'une encyclopédie, en plus d'avoir le contenu en tête, j'en avais également la page, l'édition, l'auteur, ... Je me rappelle encore de la tête de mon professeur de sciences lorsque je lui avais récité entièrement le fonctionnement du muscle, en citant la page, l'encyclopédie du corps humain, ainsi que l'édition, la date de parution et l'auteur.

« Au risque de paraître mal poli, comment vous appelez vous ? Votre visage me dit quelques choses mais je ne pourrais pas dire quoi... » Hum, hum, hum. Si Avalon était là, elle la regarderait et lui dirait : « Mêlez-vous de vos affaires ! » Mais en même temps, Avalon n'était pas là, et puis, la jeune femme qui m'avait posé la question était une maman. Une maman c'est gentil, c'est doux, c'est tendre, ... Bref, c'est une maman quoi. Ça ne fait pas de mal à quelqu'un une maman. Je décidais donc de lui répondre : « Je m'appelle Dolce Preston, mais je suis mannequin, donc c'est probablement pour ça, vous m'avez peut-être vu sur des affiches ou dans des défilés. » C'est à ce moment précis que j'ai eu l'image d'Avalon dans mon esprit me disant : « Et voilà, bien jouer ! Tu ne veux pas lui donner ton adresse pendant que tu y es ?! T'en as pas marre de faire confiance aux inconnus ?! Pourtant, ta mémoire de super-héros ne t'envoie pas de flash de roman policier avec l'auteur l'ayant écrit, et surtout le numéro de la page où la gentille jeune fille faisant confiance se retrouve la tête coupée ?! » Et je me suis dite qu'elle devrait plutôt être fière de moi, j'aurais très bien pu lui parler de la petite fille que j'avais vu au Mexique et qui lui ressemblait, mais même pas, je n'ai rien dit. J'avais donc tenue ma première promesse, et n'avais pas fait peur à une inconnue en lui parlant d'un souvenir que j'avais datant d'il y a quinze ans.

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MessageSujet: Re: A trip to the beach - ft. Selina A trip to the beach - ft. Selina EmptyMer 21 Nov - 19:43

« … En même temps, j'ai vu il y a trois ans, quatre mois et dix jours un documentaire de la BBC ... » Regardant la jolie blonde, j'arquais un sourcil. Alors il y avait deux possibilités ici. Soit la jeune femme était plus qu'intelligente et avait une mémoire de fou, soit elle était complètement tarrée. Je ne pouvais pas dire ce qui se passait mais pour se souvenir à ce point des dates, il fallait y aller. Autant se souvenir d'un documentaire et de son nom pouvait sembler normal mais là... Lui souriant, je dis « Vous avez une sacré mémoire... Et effectivement, il adore jouer avec tout ce qui est sale mais c'est comme ça qu'on apprend que ni la terre ni le sable ne se mange » je laissa échapper un petit rire de mes lèvres tout en regardant Nolan. Je me rappelais encore de la fois où il avait mangé du sable. Son visage c'était déformé en moins de temps qu'il en faut pour dire ouf et il avait pleuré une bonne demi heure, ne supportant pas l'effet que cela faisait dès qu'il ouvrait la bouche. Sans parler de la terre et le plus drôle avait été le sel. Je me souvenais encore de sa petite bouille et je me retenus du rire devant la jeune blonde. Elle allait me prendre pour une folle furieuse si je me mettais à rire pour rien et ce n'était pas vraiment l'effet que je recherchais. Je ne savais pas encore si je pouvais tenter la conversation avec la jeune demoiselle, sans compter que son visage me disait quelque chose mais quoi, je ne pouvais pas dire... Je voyais tellement de gens à la boutique tous les jours qu'elle était peut être une jeune mariée qui avait fait appel à moi pour son mariage ou une jeune femme qui vivait à deux portes de chez moi. Je n'étais sûrement pas aussi cérébrale qu'elle. J'oubliais très rapidement les visages des gens depuis que j'étais à New York ; je ne voulais pas faire de cauchemars comme j'avais pu en faire à Mexico. Pendant de nombreuses années, je faisais des cauchemars avec les hommes que je croisais dans la rue. Me reconcentrant sur la jeune femme, je lui posa quelques petites – très légères – questions sur son animal de compagnie et la félicita pour la façon dont elle l'avait adopter. J'avais toujours peur qu'un animal de ce type s'en prenne à lui – sans compter qu'ils faisaient presque la même taille et donc le visage de mon fils était la première chose à mordre – mais là, j'étais confiante. L'entendant dire qu'elle avait l'habitude d'être avec des animaux puisqu'elle avait travaillé dans un refuge, un léger sourire se dessina sur mon visage. Elle n'avait pas donc pris un animal au pif, elle avait pris une boule de poil en laquelle elle avait confiance. C'était important de ne pas choisir son animal juste pour son pelage. Il fallait un lien entre le maître et l'animal et elle l'avait, il n'y avait rien à dire. « Ne dites pas cela non plus ! C'est vous qui l'avez élevé, avec ses conseils certes, mais s'il est comme ça c'est grâce à vous et il répond à votre voix donc partant de là... » C'était comme si on venait me dire que je n'avais pas élevé et éduqué mon fils tout simplement parce que, de temps à autre, je demandais des conseils à Maxime. Je ne pourrais pas supporter que l'on m'enlève le mérite d'avoir bien élevé mon fils – du moins pour le moment – et je pourrais être une vraie teigne en réponse à cette attaque. Maxime avait une place indéniable dans ma vie puisqu'elle était ma colocataire mais il ne fallait pas trop abuser non plus. Écoutant la jeune femme, je doutais de sa réponse. Étrangement, je ne la croyais pas vraiment... Sans compter que je faisais la une des journaux depuis quelques semaines maintenant... Se découvrir être l'héritière d'Apple n'impliquait pas une vie douce et sans remou. Depuis que mon père – que je ne voulais pas connaître d'ailleurs – était venu me trouver pour m'annoncer que j'étais sa fille, j'avais halluciné et l'avais mis à la porte comme un mal propre. J'avais vécu tellement d'horreur qu'il ne pouvait pas se pointer la bouche en cœur en attendant que je l'accueille les bras ouverts. Relevant légèrement Nolan qui glissait, je dis « Surement oui... Je ne sais pas trop j'avais l'impression que c'était autre chose... Mais je dois dérayer totalement. Je vois beaucoup de monde à ma boutique de cupcake donc peut être que je vous ai déjà croisé là haut. En tout cas, si jamais vous avez envie d'un cupcake, n'hésitez pas à venir chez moi. Ma boutique est à Fort Hamilton » Je lui fis un large sourire avant d'embrasser le front de mon fiston. Riant légèrement, je dis « Oui oui, je suis bel et bien entrain de faire ma pub » Je lui fis un clin d'oeil avant de poser Nolan sur le sol. Il se débattait dans mes bras, braillant à moitié et je n'appréciais pas cela. Le laissant caresser le chien un nouvelle fois, je regarda la belle blonde et eut comme un flash. J'avais du voir cette fille avec Avalon une fois ou deux... Avalon s'avérait être ma grande demi-soeur et même si j'avais du mal à m'y faire, je l'avais croisé quelques fois. Dolce devait être avec elle. « Je pense savoir d'où je vous ai vu en fait... Vous connaissez Avalon Wexforth non ? » J'étais un peu indiscrète mais la jeune femme semblait être une belle pipelette alors ce n'était pas trop grave. Au pire, elle ne répondait pas, je n'en ferais pas tout un plat..

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MessageSujet: Re: A trip to the beach - ft. Selina A trip to the beach - ft. Selina EmptyJeu 22 Nov - 10:29

« Vous avez une sacré mémoire... Et effectivement, il adore jouer avec tout ce qui est sale mais c'est comme ça qu'on apprend que ni la terre ni le sable ne se mange » « En effet. Tous les enfants sont comme ça de toutes façons. » J'hésitais à lui parler de cet enfant qui était venue à l'hôpital avec pleins de symptômes différents, et qui avait en fait chopé un vers en mangeant du sable. Je n'avais peut-être pas besoin de lui faire peur. Je respirai un bon coup en pensant à Avalon, et me suis dit que non, en effet, il était inutile de faire peur à une personne que je ne connaissais pas. En plus, si jamais cela devait lui arriver, c'est assez facile à soigner. Mais en même temps, j'étais médecin, n'était ce donc pas mon rôle de prévenir les personnes de risques inutiles ? Enfin, j'ouvrais ma bouche pour lui dire : « Vous devriez quand même faire attention, il y a pleins de bactéries dans le sable et dans la terre, et il risquerait de choper quelque chose. » Et voilà, c'était sorti tout seul. Maintenant, en plus de me trouver pédante, elle devait croire que je prenais les gens de haut.

« Ne dites pas cela non plus ! C'est vous qui l'avez élevé, avec ses conseils certes, mais s'il est comme ça c'est grâce à vous et il répond à votre voix donc partant de là... » Je me suis mise à rire. « C'est vrai, mais Nemo est une perle. Il est très intelligent et surtout il comprend tout. C'est donc très facile de lui apprendre des choses. » Et c'était tellement vrai. Je me souviens encore lorsqu'il s'est assis pour la première fois ... Il avait compris tellement vite. Je n'avais qu'à lui mettre la friandise au dessus de son museau, et il s'asseyait de lui-même. Et ça avait été comme ça pour tous les ordres. Une petite friandise, de grosses caresses, et il faisait tout ce que je lui demandais. Comment est-ce qu'un être humain avait pu abandonner cette petite merveille qu'était mon Nemo ? Comme un être humain pouvait-il manquer autant de cœur et de compréhension ? On abandonne pas un chien au bout d'un mois parce qu'il n'est pas propre. Un chien ne peut pas être propre aussi rapidement, et surtout si on ne lui explique pas comment faire. Il fallait que j'arrête d'y penser, après tout il y avait des chiens dans le refuge qui avaient eu un passé bien pire et Nemo était donc assez chanceux.

« Surement oui... Je ne sais pas trop j'avais l'impression que c'était autre chose... Mais je dois dérayer totalement. Je vois beaucoup de monde à ma boutique de cupcake donc peut être que je vous ai déjà croisé là haut. En tout cas, si jamais vous avez envie d'un cupcake, n'hésitez pas à venir chez moi. Ma boutique est à Fort Hamilton » « Oui oui, je suis bel et bien entrain de faire ma pub » C'est tout naturellement que je me suis également mise à rire, d'un rite bien franc. « Oh, j'adore les cupcakes ! J'ai beau adorer cuisiner, et être d'ailleurs assez douée si j'en crois mes proches, je n'ai jamais réussi à en faire. Autant j'arrive à faire le muffin qui est en dessous, mais dès qu'il s'agit de le décorer, c'est une véritable catastrophe, ça ne ressemble vraiment à rien. » Et mes proches se moquaient d'ailleurs souvent de moi à ce propos. J'arrivais à faire les plus grandes et belles pâtisseries, mais il ne fallait pas compter sur moi pour les cupcakes.
Mes pensées furent interrompues par sa phrase : « Je pense savoir d'où je vous ai vu en fait... Vous connaissez Avalon Wexforth non ? » Comment est-ce qu'elle pouvait connaître Avalon. J'étais bouche bée. Que fallait il que je fasse ? J'avais déjà trop parlé de moi, et entendre le nom de ma meilleure amie me remis un peu les pieds sur terre. Mais en même temps, c'était l'inconnue qui avait parlé d'Avalon, c'était donc une preuve qu'elles se connaissaient non ? Je lui répondais : « Oui, c'est ma meilleure amie. Pourquoi ? Comment est-ce que vous la connaissez ? »

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MessageSujet: Re: A trip to the beach - ft. Selina A trip to the beach - ft. Selina EmptyJeu 22 Nov - 22:59

Plus les minutes passaient plus j'avais l'impression que je pouvais faire confiance à la belle blonde qu'il y avait en face de moi. J'avais l'impression que ses excès de connaissance n'était pas là pour m'en mettre plein la vue mais plutôt parce qu'elle était comme ça, une petite miss-je-sais-tout qui aide sans contrepartie. Je savais que je devais faire attention à Nolan, à ce qu'il mettait dans la bouche ou même ce avec quoi il jouait mais c'était tellement difficile de le surveiller chaque seconde. Surtout avec lui... Je n'avais même pas le temps d'éternuer qu'il faisait déjà une bêtise. Ce bout de chou testait mes limites ces derniers temps et il y arrivait à merveille. Depuis que toute cette histoire sur ma famille biologique avait fait la une des journées, j'étais de plus en plus tendue, j'étais de plus en plus souvent en colère pour un rien et, le pire dans cette histoire, c'était que cela atteignait mon bout. Le médecin avait été clair, il fallait que je me calme pour ma propre santé parce qu'avec l'insuffisance pulmonaire que je me tappais depuis ma naissance, il ne fallait pas que je fasse trop d'efforts mais aussi pour mon fils. Ses crises, son mutisme, c'était une façon de me montrer qu'il n'allait pas bien et je ne pouvais pas le lâcher. Le médecin avait été clair, tout ce que je ressentais, Nolan le vivait fois dix puisque ce n'était encore qu'un bébé... Je m'en voulais tellement de lui faire ça, j'avais tellement l'impression d'être une mauvaise mère dès que je piquais une crise en voyant mon visage aux informations. Et dire que mon père – enfin, géniteur – avait voulu s'approcher de Nolan, le montrer au public comme un nouvel héritier, comme son petit fils. Je ne pouvais pas faire cela, je devais le protéger de tout cela. Je devais le protéger des maladies, de la souffrance mais aussi de l'exposition médiatique. Souriant à la jolie brune, je dis « Si jamais Nolan choppe une saloperie à goûter tout ce qui lui tombe sous la main, je viendrais directement vers vous... Enfin à l'hôpital puisque je suppose que vous êtes étudiante en médecine vu votre culture.. » Il y avait des têtes dans tous les domaines mais étrangement, depuis que je l'entendais parler avec aisance et à connaître un peu tout sur tout, j'avais eu pour intuition que j'étais face à un médecin, ou future médecin. Je ne pouvais pas dire son âge, ni même son prénom à vrai dire et s'en était ridicule. Cela faisait une bonne dizaine de minutes que je parlais avec la belle blonde et je ne savais même pas son prénom. Posant Nolan au sol, je dis « On parle, on parle mais je ne saurais même pas quel docteur demander si je me pointe à l'hôpital avec mon fils. Je m'appelle Selina, Selina Muñoz » Un large sourire se dessina sur mes lèvres. Je n'avais pas peur de donner mon identité aux gens. Après tout, ma boutique de cupcake portait mon prénom, autant dire qu'il était assez peu pratique pour ne pas se faire retrouver. Les cupcake étaient une bonne partie de ma vie. Je ne savais même plus comment je m'étais retrouvée là dedans il y a plus de quatre ans maintenant. Du jour au lendemain, j'avais quitté mon emploi de serveuse – après avoir quitté celui de strip teaseuse – et avais décidé de monter mon petit business. Ce n'avait pas été drôle tous les jours puisque je me souvenais encore des mois où je mangeais un bol de riz par jour et c'est tout. Aujourd'hui, tout était différent et mes différents partenariats avec Diego m'aidait plus qu'énormément. Petit à petit, je me faisais une place dans cette ville et j'étais si fière. Riant à la réponse de la jeune femme, je lui dis, large sourire collée sur les lèvres « Si jamais un jour vous avez du temps et envie de savoir comment on fait un beau cupcake, je me ferais un plaisir de vous aider. Ça peut toujours servir mais bon, j'espère juste que si jamais un jour vous vous faites passer la bague au doigt ou vous avez un enfant, vous préférerez toquer à ma porte plutôt que de vous enquiquiner pour le dessert de votre événement » Je riais à moitié et pourtant... La jeune Dolce semblait tellement parfaite qu'elle pourrait me voler la vedette en moins de deux et ça, ça ne serait que fort peu plaisant. Plus je regardais la jeune femme et plus j'avais l'impression de la connaître. Ce n'est qu'après un petit moment que je compris d'où je la connaissais. « Oui, c'est ma meilleure amie. Pourquoi ? Comment est-ce que vous la connaissez ? » Lui souriant, j'attrapais Nolan, le posa dans sa poussette et l'attacha. Levant la tête vers la jeune femme qui devait croire que je cherchais à fuir, je dis « On peut se tutoyer ? » Vu ce que j'allais lui dire, se vouvoyer semblait tellement... étrange. La voyant acquiescer je dis « Et est-ce qu'on peut marcher un peu en même temps ? » Elle ne pouvait pas refuser voyons... Commençant à marcher, je dis « Avalon est ma grande sœur.. Enfin demi-soeur à vrai dire. Nous avons le même père, elle, moi et sora, une autre jeune femme. On a vécu toutes les trois à quelques kilomètres l'une de l'autre et on ne sait jamais rencontré jusqu'à ce que le scandale éclate. Mais ça tu dois déjà le savoir » Après tout, elle était miss-je-sais-tout et toute la ville savait que l'un des deux créateurs d'Apple avait désormais trois héritières... Autant dire que c'était plutôt évident qu'elle s'en souvenait...

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MessageSujet: Re: A trip to the beach - ft. Selina A trip to the beach - ft. Selina EmptyJeu 6 Déc - 17:34

« Si jamais Nolan choppe une saloperie à goûter tout ce qui lui tombe sous la main, je viendrais directement vers vous... Enfin à l'hôpital puisque je suppose que vous êtes étudiante en médecine vu votre culture.. » Je me suis mise à sourire, apparemment mon futur métier était inscrit sur mon visage. « On parle, on parle mais je ne saurais même pas quel docteur demander si je me pointe à l'hôpital avec mon fils. Je m'appelle Selina, Selina Muñoz » Forcément, l'image d'Avalon était toujours présenté dans mon esprit, mais voilà, une maman est une maman, et je ne peux que leurs faire confiance : c'est comme ça, on ne me changera pas ! « Je suis enchantée Selina, c'est un très joli prénom que vous portez. Je m'appelle Dolce Preston, et en effet, je commence mon internat en chirurgie à l'hôpital, après six longues années à l'université. Je ne sais pas encore quelle spécialité je vais choisir, mais ma résidente se spécialisant en chirurgie pédiatrique, je passe donc beaucoup de temps auprès d'enfants. » Penser au Dr Jacquet, enfin Ariel vu qu'elle m'avait demandé de l'appeler ainsi, me déclencha instantanément un sourire, bien qu'un peu triste. Heureusement qu'elle avait été là pour me soutenir lors du carambolage de la semaine dernière. Cette journée fut probablement, non sûrement même, la pire journée que je n'ai jamais vécue. Voir toutes ces personnes, adultes comme enfants, mourir les unes après les autres, sans que l'on ne puisse faire quoique ce soit pour y remédier, puis ensuite devoir annoncer le blabla habituel aux familles des victimes avait été trois difficile pour moi. Je ne me permet que très rarement de craquer, et encore moins devant des personnes que je ne connais pas, mais cela avait été plus fort que moi, et heureusement qu'elle avait été présente pour moi en ce moment douloureux.

« Si jamais un jour vous avez du temps et envie de savoir comment on fait un beau cupcake, je me ferais un plaisir de vous aider. Ça peut toujours servir mais bon, j'espère juste que si jamais un jour vous vous faites passer la bague au doigt ou vous avez un enfant, vous préférerez toquer à ma porte plutôt que de vous enquiquiner pour le dessert de votre événement » Un petit sourire fit son apparition sur mon visage. Même s'il m'arrivait souvent de penser au mariage, ce qui semble normal lorsque cela fait 6 ans que l'on partage sa vie avec la même personne, cela ne serait probablement pas pour tout de suite de toutes les façons. En effet, je venais tout juste d'accepter, la semaine dernière plus précisément, de vivre avec Josh, mon si merveilleux petit ami. Donc le mariage devra attendre, même si devenir Mme Dolce Zetterman ne me rebutait pas plus que ça, au contraire. Et dans le cas où l'on se marierait, même si la cuisine est une de mes passions, je ne pense pas qu'Avalon me laissera m'occuper de la préparation de la cérémonie ou de celle du repas. En effet, la connaissant, elle s'occupera de tout, que cela soit de la salle ou du traiteur, en passant par le choix du DJ. « Je n'y manquerais pas ! Même si je dois avouer qu'il est un peu tôt pour parler mariage, étant donné que je ne viens seulement d'accepter la proposition de mon petit ami sur le fait de vivre avec lui. »

« Et est-ce qu'on peut marcher un peu en même temps ? » J'acquiesçais, même si je devais bien avouer que je commençais à être et intriguée, et à prendre un peu peur. « Avalon est ma grande sœur.. Enfin demi-soeur à vrai dire. Nous avons le même père, elle, moi et sora, une autre jeune femme. On a vécu toutes les trois à quelques kilomètres l'une de l'autre et on ne sait jamais rencontré jusqu'à ce que le scandale éclate. Mais ça tu dois déjà le savoir » Mais bien sûr ! C'était sûrement pour ça que la jeune maman me rappelait quelqu'un, Avalon m'avait tout simplement montré une photo d'elle. J'étais quand même partie loin avec cette histoire d'enfant malade au Mexique. Quoiqu'en fait, peut-être pas. C'est vrai, Avalon m'avait parlé de la maladie de sa demi-sœur, donc peut-être qu'elle était bien l'enfant malade de mes souvenirs, celle que j'avais croisée il y a maintenant plus d'une décennie. Il fallait que je lui réponde, mais je ne savais quoi dire, j'étais tout simplement trop surprise par sa déclaration. « Oui en effet, Avalon m'en a déjà parlé à plusieurs reprises. Que dire à part : je suis enchanté de faire officiellement ta connaissance ? »


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MessageSujet: Re: A trip to the beach - ft. Selina A trip to the beach - ft. Selina EmptyMar 11 Déc - 14:49

Apprendre que la jeune femme passait beaucoup de temps avec les enfants me rassuraient totalement. Je savais donc que si,à ce moment précis, quelque chose arrivait à Nolan, elle pourrait s'en occuper sur le champ. Il fallait avouer que je l'enviais pas mal cette belle blonde. Elle faisait le métier que j'avais toujours rêvé de faire mais lorsque j'étais arrivée aux Etats-Unis, je ne parlais pas un mot de cette langue et sans l'aide de mon ex petit ami et de Roméo, je serais sûrement toujours aussi paumée. Je m'étais donc tournée vers quelque chose de plutôt simple et de dégradant. Quand je pensais que j'avais été strip teaseuse pendant plus de deux ans, je me demandais quelle mouche m'avait piqué. Je m'étais sortie de cet enfer sans trop de problème et j'étais fière de moi, il fallait bien l'avouer... On me voyait comme une chanceuse, une rescapée dans le monde fou de la nuit et j'en étais fière. Fière mais pas assez pour en toucher un mot à mon fils lorsqu'il serait plus grand. Pour lui, je serais pâtissière, un point c'est tout. Regardant la jolie blonde, je dis « Enchantée » Je lui fis un léger sourire avant de glisser les yeux sur mon bambin. Il marchait presque, presque oui parce que monsieur était un fainéant et, du haut de ses un an, il ne faisait toujours rien seul. Selon le docteur, il n'y avait aucun problème cérébral, c'était juste de la fainéantise et sa façon de communiquer. Il pourrait me dire ses émotions en parlant mais non... Nolan m'exaspérait quelque peu mais je savais qu'il fallait attendre encore quelques jours, voire semaines. Tout allait se décanter, j'y croyais dure comme fer. « J'ai toujours voulu être médfecin mais ce n'est pas maintenant que je vais commencer mes études, surtout pas avec un enfant en bas âge. Peut être un jour, quand j'en aurais marre de mon boulot » Travaille que je ne considérais pas vraiment comme tel puisque c'était ma passion. Certains étaient passionnés par la danse, d'autres le champ et bien moi, c'était la pâtisserie et plus précisément les cupcakes. J'adorais les décorer de milles et unes façons et en vendre des dizaines tous les jours. Ce n'était pas vraiment lucratif mais la passion qui m'animait rattrapait tout, sans compter que je n'étais pas pauvre pour autant.

Comme à mon habitude, je plaça discrètement que si la belle avait besoin d'aide pour un mariage ou un baptême, elle pouvait compter sur moi. C'était ma façon de me faire de la publicité sans rien payer et de partager ma passion. Certaines personnes devaient me trouver culotter d'agir de cette façon mais la jeune Dolce semblait plutôt réceptive à mon invitation implicite. Je ne savais pas comment ni pourquoi, mais cette jeune femme m'inspirait une grande confiance et j'avais l'impression qu'elle ne pourrait rien faire ou dire de blessant. C'était rassurant de voir qu'il y avait des personnes avec un cœur. « Je n'y manquerais pas ! Même si je dois avouer qu'il est un peu tôt pour parler mariage, étant donné que je ne viens seulement d'accepter la proposition de mon petit ami sur le fait de vivre avec lui. » Un large sourire se dessina sur mes lèvres. Tout allait plus vite qu'on ne le croyait dans cette vie ! En tout cas, elle avait de la chance de vivre avec la personne qu'elle aimait, il n'y a aucun doute là dessus. J'avais perdu l'homme que j'aimais pour mettre au monde Nolan et je ne regrettais rien, il n'y avait pas de doute là dessus mais mon ex petit ami me manquait énormément... « Félicitations ! La vie en couple est vraiment une sacré expérience ! » Plus je parlais à Dolce plus j'avais l'impression qu'elle était la personne parfaite. Elle avait un job de rêve, elle s'occupait des animaux en besoin et avait un petit ami ! Je ne devais pas être jalouse... Ma vie n'était pas trop mal quand on y pensait, moi aussi j'étais heureuse et c'était l'important. Nous avions toutes les deux deux vies bien chargées et tant que nos vies nous plaisaient, c'était l'important. Plus les minutes passaient et plus son visage me disait quelque chose... Je l'avais déjà vu, ces traits m'étaient drôlement familiers mais comment, je ne savais plus. Il n'y avait qu'une solution, je l'avais déjà vu avec Avalon lors d'une de nos nombreuses conférences. Se révéler être une héritière apple n'était pas vraiment ce que j'appréciais le plus dans cette vie de fou mais les sœurs qui en découlaient était le point positif de cette grande nouvelle. Et il semblerait que j'ai touché dans le mile ! J'étais plutôt fière de moi, il fallait l'avouer. Large sourire sur le visage, je dis « De même pour moi ! Tout cela est vraiment étrange, cette découverte je veux dire... J'ai passé mon enfance au Mexique dans des conditions déplorables et du jour au lendemain, on m'annonce que j'ai deux autres sœurs mais surtout qu'un gros pactole risque de tomber sur mon compte d'un moment à un autre ! » Je ris légèrement, d'un rire quelque peu stressé. Tout cela était ironique, ma vie devait une ironie sans fin... Voilà que j'avais de la famille et de l'argent, chose que je n'avais pas eu une seule seconde durant mon enfance, lorsque j'en aurais eu le plus besoin à vrai dire... Regardant la jeune femme, je dis « La vie est vraiment étrange hein ? Enfin je te bassine avec ça mais tu n'as sûrement pas vécu mon enfance et je l'espère pour toi ! Je rêve d'être médecin mais je ne sais même pas si je pourrais rester plus d'une heure dans un hôpital... J'ai passé tellement de temps là haut pendant mon enfance et adolescence que je préfère les éviter autant que possible » Je lâcha un léger rire alors que ce n'était pas drôle mais alors pas du tout. Poussant la poussette de Nolan, j'avais l'impression de déballer ma vie à une inconnue et cette sensation était vraiment étrange... Ce n'était pas mon style, mais alors pas du tout ! M'arrêtant légèrement, je dis « Si je t'enquiquine, n'hésites pas à me le dire. Je ne suis pas très bavarde en temps normal mais là, c'est l'inverse » Léger sourire en coin avant de continuer à marcher le long de la plage... Elle devait vraiment me prendre pour une folle, pas de doute là dessus !
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MessageSujet: Re: A trip to the beach - ft. Selina A trip to the beach - ft. Selina EmptyVen 14 Déc - 12:27

« J'ai toujours voulu être médfecin mais ce n'est pas maintenant que je vais commencer mes études, surtout pas avec un enfant en bas âge. Peut être un jour, quand j'en aurais marre de mon boulot » « Oh vous savez, vous pouvez recommencer vos études à n'importe quel âge. Bien sûr les études de médecine sont longues, et vient ensuite l'internat à l'hôpital et même là il faut encore plusieurs années avant d'être titulaire, mais si c'est votre passion, il faut la réaliser, et cela, à n'importe quel âge. » Je me suis mise à sourire en pensant à Edmond, une personne qui était interne avec moi. Il avait la soixantaine passé, et avait recommencé ces études pour devenir chirurgien. Il avait passé plus de trente ans à être pharmacien et du jour au lendemain, il était reparti à l'université pour faire ses six ans d'études de médecine, avant de commencer cette année, en même temps que moi, son internat. Edmond était un véritable ange, et je devais bien avouer qu'il me faisait énormément penser à mon grand père. La même classe, le même sourire gentil, la même tranche d'âge, et même presque la même personnalité. Il voulait toujours apprendre le plus de choses possibles, et était d'ailleurs un as, au vu de son passé, de l'administration des médicaments et de leurs effets. J'avais appris beaucoup en sa compagnie, et j'étais sûre qu'il arriverait à réaliser son rêve d'être chirurgien, il le méritait amplement. « La preuve, un de mes collègue interne, qui a commencé son internat en même temps que moi a plus de soixante ans. Il a décidé de changer de vie et de réaliser son rêve, et a donc repris ses études avant de commencer son internat. » Après tout, Edmond m'inspirait un tel respect et une telle joie de vivre que j'étais obligée de parler de lui à la jeune femme, pour l'encourager à réaliser son rêve, comme lui l'avait fait.

« Félicitations ! La vie en couple est vraiment une sacré expérience ! » Oui, c'est vrai que vivre avec Josh allait être une sacré expérience. Bonne ou mauvaise, telle était la question. Je me demandais quand même si accepter de vivre avec lui n'était finalement pas la solution de facilité. Après tout, nous n'arrêtions pas de nous disputer parce que nous ne nous voyions pas assez. Donc vivre avec n'était-il pas juste pour changer cet état de fait ? De plus, il fallait bien avouer que mon Avalon me manquerait énormément. Cela faisait plus de deux ans que nous vivions ensemble, et cela avait était une des meilleure expérience de ma vie. Vivre avec ma meilleure amie, la voir dès que je rentrais à la maison, me confiant à elle dès que j'avais un problème et réciproquement. C'est sûr, elle allait énormément me manquer cette belle blonde. Enfin, Josh et moi nous étions mis d'accord sur le fait qu'il ne fallait pas trop que je m'éloigne de notre, enfin son, appartement. Nous recherchions donc uniquement dans le même secteur. J'entrepris de lui répondre dans un sourire « Merci beaucoup ! Et qui sait, je ferais peut-être appel à vous lors de la pendaison de crémaillère. » Après tout pourquoi pas ? Nous ferions un goûter au lieu d'un dîner, c'est aussi bien. Et ce n'est pas comme si j'aurai le temps de cuisiner pour une trentaine de personnes alors que j'ai du mal à ne cuisiner que pour deux.

« De même pour moi ! Tout cela est vraiment étrange, cette découverte je veux dire... J'ai passé mon enfance au Mexique dans des conditions déplorables et du jour au lendemain, on m'annonce que j'ai deux autres sœurs mais surtout qu'un gros pactole risque de tomber sur mon compte d'un moment à un autre ! » Je ne savais pas quoi lui répondre. Je ne sais pas ce que j'aurais ressenti à sa place et à celle d'Avalon. Je me rappelle quand Avalon m'en avait parlé. Elle était tellement choquée, elle qui avait finalement fait une croix sur son père, voilà qu'elle découvrait qui il était. Sérieusement, à part pour l'héritage, il aurait mieux fallu que ne le découvre jamais, qu'elle pense qu'il était mort ou autre, plutôt que de savoir quel connard il était réellement. « La vie est vraiment étrange hein ? Enfin je te bassine avec ça mais tu n'as sûrement pas vécu mon enfance et je l'espère pour toi ! Je rêve d'être médecin mais je ne sais même pas si je pourrais rester plus d'une heure dans un hôpital... J'ai passé tellement de temps là haut pendant mon enfance et adolescence que je préfère les éviter autant que possible » Oh my God, oh mon Dieu ! J'avais en fait raison, et ma première impression était finalement la bonne. Selina était bien la petite fille malade que j'avais rencontré à Mexico lorsque j'étais enfant. J'étais choquée et en même temps heureuse de voir qu'elle était encore en vie. L'image de cette petite fille m'avait hantée depuis que je l'avais croisée, et était surtout la raison pour laquelle j'avais voulu faire médecine. Depuis que je l'avais vu, je voulais à tout prix éviter qu'une autre personne vive la même souffrance qu'elle semblait vivre, et pour cela la seule solution qui m'était apparue était de devenir médecin. Je ne savais pas si je devais lui en parler, elle serait peut-être gênée de savoir que je l'avais croisais lorsqu'elle était dans un piteux état. Après tout, elle avait sûrement un égo, et il n'était jamais bon pour celui de savoir qu'on nous avait vue lorsque l'on était très faible. « Si je t'enquiquine, n'hésites pas à me le dire. Je ne suis pas très bavarde en temps normal mais là, c'est l'inverse » « Oh non, absolument pas. Je suis moi-même une vraie pipelette, il m'est donc parfaitement normal d'écouter lorsqu'une autre personne parle. » Et c'était vrai. Lorsque je m'y mettais, il était impossible de m'arreter, et la personne en face de moi était donc obligée de m'écouter. Et après tout, lorsque je parlais, c'était pour qu'on m'écouter et qu'on me laisse vider mon sac, donc quelle personne je serais si je ne faisais pas la même chose ? « En plus, tu as sûrement beaucoup de choses à dire vu ce qu'il t'est arrivé. »

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MessageSujet: Re: A trip to the beach - ft. Selina A trip to the beach - ft. Selina EmptySam 15 Déc - 23:50

« Oh vous savez, vous pouvez recommencer vos études à n'importe quel âge. Bien sûr les études de médecine sont longues, et vient ensuite l'internat à l'hôpital et même là il faut encore plusieurs années avant d'être titulaire, mais si c'est votre passion, il faut la réaliser, et cela, à n'importe quel âge. La preuve, un de mes collègue interne, qui a commencé son internat en même temps que moi a plus de soixante ans. Il a décidé de changer de vie et de réaliser son rêve, et a donc repris ses études avant de commencer son internat. » Je savais pertinemment qu'elle n'avait pas tord et pourtant, j'hésitais encore et toujours... J'avais Nolan, j'avais la boutique de cupcake et c'était ça ma passion. Bien entendu, être médecin serait l'accomplissement d'un rêve de gamine – surtout si je finissais au service traumatologie – mais je n'avais pas assez de temps pour mes rêves en ce moment... J'avais déjà du mal à suivre avec la boutique depuis qu'Anjel partait des semaines entières à l'autre bout de la planète pour tourner des scènes de son nouveau film. Il avait énormément de chance mais je le maudissais de ne pas être présent... J'avais l'impression de louper des moments importants de la vie de Nolan lorsque je travaillais... Enfin, il ne fallait pas que je pense à tout cela sinon j'allais finir par déprimer pour de bon. « Un jour peut être... Pour le moment, je n'ai pas vraiment le temps de passer une certification pour pouvoir accéder aux bancs de la fac. Un enfant, c'est beaucoup de travail ! » Pour ne pas dire énormément. J'aimais mon fils, il n'y avait pas à dire, mais des fois je regrettais ces années où j'avais été avec Daryl, où j'avais du temps pour moi, beaucoup de temps pour moi. Rien n'avait été facile mais rien n'avait été très difficile non plus avec l'anglais. Il m'avait aidé à me socialiser à ce monde de brute et de fou et j'avais plus ou moins réussi. Ce n'était pas comme au Mexique. Ici, je vivais une vie dont j'avais envie, je n'espérais pas que mon prochaine avortement se finisse en scépticémie et que je doive rester des semaines et des semaines à l'hôpital... Ma vie là bas ne me manquait absolument pas... C'était fou comme le passé d'un être humain pouvait être douloureux et ayant trop souffert d'une mère absente, je ne voulais pas réitérer cette bêtise avec mon fils. Je me devais d'être là pour lui et cela passait par une présence importante à la maison. Profitant de la compagnie de la jeune femme, je parlais sans pouvoir m'arrêter. Et dire que je râlais à moitié quand j'entendais Maxime ou Anjel me raconter leurs journées de A à Z. Ce n'était pas que cela m'ennuyait parce que j'aimais beaucoup écouter les gens parler mais tout ce qui concernait le passé, les coucheries m’importaient peu. Je tentais de rester concentrer sur mon présent. Je tentais toujours de voir le côté positif des choses et l'instant présent, mais c'était difficile ces derniers jours. J'étais comme perdue au milieu de nul part. Sans mon meilleur ami, je me retrouvais seule au monde et je perdais tous mes repères. « En plus, tu as sûrement beaucoup de choses à dire vu ce qu'il t'est arrivé. » La regardant légèrement, j'arqua un sourcil. Venait-elle de faire une belle faute de grammaire ou en savait-elle plus sur moi que ce qu'elle voulait me faire croire ? Elle ne savait rien de ce qui m'était arrivé, que ce soit au Mexique ou aux Etats-Unis et elle n'avait pas pu le lire dans la presse ou en discuter avec Avalin puisque je n'avais rien dis. Continuant de marcher, je dis « Qu'entens-tu pat 'vu ce qu'il t'est arrivé'.. On ne se connaît pas et personne sur New York, à part mon ex petit ami et mon meilleur ami ne savent ce que j'ai traversé à Mexico » J'étais sûrement folle et paranoïaque mais vu le teint rosé qu'elle prit, elle devait en savoir plus qu'elle ne voulait me le dire. « Je suis peut être paranoïaque mais tu as le rouge qui te monte aux joues, autant dure que je ne suis peut être pas si folle que ça... » J'avais l'habitude de me méfier de tout et de tous et avec le temps et ma maîtrise de l'anglais qui s'améliorait, je commençais à voir les fautes de grammaire, les erreurs qui montraient un malaise ou je ne sais quoi... J'étais vraiment intriguée par ce que la belle blonde pouvait me dire et je trépignais d'impatience. Il fallait littéralement que je me calme, que j'évite de lui sauter à la gorge dès qu'elle ouvrirait la bouche. Voyant un café au loin, je dis « Je ne sais pas ce que vous allez me dire mais il va vraiment falloir que vous alliez au fond des choses avec moi... Je n'aime pas vraiment tout ce qui est superflu. Un café vous tente ? » Demandais-je, aussi calmement que possible. J'étais une vraie pile électrique et Nolan devait le sentir puisqu'il me regardait sans ciller ; ce gosse était une vraie éponge à sentiments et je n'aimais guère cela...
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MessageSujet: Re: A trip to the beach - ft. Selina A trip to the beach - ft. Selina EmptyLun 17 Déc - 16:17

Penser à Edmond me fit sourire de plus belle. Les patients demandaient toujours son avis à lui, au lieu d'écouter Ariel, notre résidente. Et la pauvre Ariel qui, au début, n'osait rien dire, ne supportant pas l'idée de gronder un sexagénaire. Et donc Edmond parlait toujours aux patients, ceux-ci pensant qu'il était en fait le titulaire. Jusqu'au jour où Edmon, en discutant avec la mère d'un de nos patients, réussi à la convaincre que l'opération de son fils était trop risqué, et qu'il pouvait très bien vivre normalement même si, comme s'il était une adolescente, il avait de la poitrine. Je n'avais jamais vraiment vu Ariel s'énerver auparavant. Bien sûr, elle m'avait toujours semblée assez sèche, voir froide, mais elle ne s'était jamais vraiment mise en colère avant ce moment-là. Ni une ni deux, elle lui à dit qu'ici, c'était elle que les patients devaient écouter, et non des internes. Et que malgré son âge, c'était ce qu'il était : un interne. Elle lui a ensuite fait un blâme disant que s'il refaisait un coup pareil, c'en était fini de lui. Je dois avouer que j'eu quand même de la peine pour Edmond. Bien sûr, il l'avait mérité mais il essayait juste d'aider. Et puis après tout, il n'avait pas tord, le jeune adolescent ne risquait aucunement sa vie. « Un jour peut être... Pour le moment, je n'ai pas vraiment le temps de passer une certification pour pouvoir accéder aux bancs de la fac. Un enfant, c'est beaucoup de travail ! » Je lui répondis avec une risette « Oui bien sûr, ce ne serait pas pour maintenant, mais si c'est votre rêve, il faudra quand même que vous essayiez de le réaliser. Je pense qu'il n'y a rien de pire que les regrets. »

C'est après avoir sorti ma phrase et fermé ma bouche que je me rendis compte de ce que je venais de dire. Je venais tout simplement de lui avouer que je l'avais vu lorsqu'elle était dans son pire état. Pourvu qu'elle ne s'en soit pas rendu compte. « Qu'entends-tu par 'vu ce qu'il t'est arrivé'.. On ne se connaît pas et personne sur New York, à part mon ex petit ami et mon meilleur ami ne savent ce que j'ai traversé à Mexico. » Cela n'avait pas loupé, elle s'en était rendu compte. Je me suis mise à rougir. Deux choix s'offrirent alors moi. Soit je lui disais la vérité et je lui faisais peur en plus de la blesser. Soit je lui mentais effrontément. Sauf que j'étais une bien piètre menteuse, et que l'on se rendait rapidement compte lorsque je mentais. « Je suis peut être paranoïaque mais tu as le rouge qui te monte aux joues, autant dure que je ne suis peut être pas si folle que ça...  » J'étais repérée. Je n'avais pas d'autres choix que de lui dire la vérité. Je ne savais juste pas par où commencer, et surtout comment amener le sujet sur le tapis sans la heurter. J'ouvris donc la bouche, mais aucun son ne pu en sortir. « Je ne sais pas ce que vous allez me dire mais il va vraiment falloir que vous alliez au fond des choses avec moi... Je n'aime pas vraiment tout ce qui est superflu. Un café vous tente ?  » Je regardis autour de moi et vis en effet un café au loin. Il était vrai qu'il serait plus pratique de parler de ces choses tant privées si nous nous mettions un peu plus à l'aise dans un en endroit plus intime. Je fis une grosse caresse à Nemo pour me donner du courage, et lui répondis. « Oui en effet, un café serait le bienvenu. »

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MessageSujet: Re: A trip to the beach - ft. Selina A trip to the beach - ft. Selina EmptyDim 30 Déc - 2:32

« Oui bien sûr, ce ne serait pas pour maintenant, mais si c'est votre rêve, il faudra quand même que vous essayiez de le réaliser. Je pense qu'il n'y a rien de pire que les regrets. » Là dessus, elle n'avait pas tord. À mes yeux, il vaut mieux vivre avec des remords plutôt qu'avec des regrets. C'était ma façon de penser et je savais bien qu'elle ne plaisait pas à tout le monde. Pourquoi ? Tout simplement parce que certaines personnes trouvaient cela ridicule de faire quelque chose pour rien. Pour eux, c'était du temps perdu, mais c'était loin d'être mon avis. Les médecins m'avaient donné deux ans à vivre lors de ma naissance et j'avais vécu bien plus longtemps. Cela me faisait croire en la médecine même si j'étais persuadée que certains maux pouvaient être évités avec un peu de vigilance. Mon insuffisance pulmonaire aurait pu être évitée si ma mère n'était pas une droguée. Je chassais ces images et idées de ma tête, sans compter que ce que disait la blondinette m'intéressait énormément. Elle en savait plus sur moi que ce qu'elle ne voulait me faire croire et cela ne me rassurait guère. Je ne savais pas d'où elle me connaissait, si c'était de ma vie au Mexique ou bien de mon arrivée sur le sol américain où j'avais fini strip teaseuse dans une boite pendant deux longues années. Sans Daryl, il serait même fort à parier que j'y serais encore à l'heure actuelle. Je n'avais eu aucune force mentale et morale pour arrêter ce métier fort dégradant. Des tonnes de questions se bousculaient dans ma tête et je me perdais tellement dans mes pensées que je me voyais à la vouvoyer alors que je la tutoyais il y a cinq minutes à peine. C'était une façon de prendre de la distante et de me détacher plus que rapidement avant de devoir faire face à la vérité qui risquait de ne pas être belle à entendre. « Oui en effet, un café serait le bienvenu » Je lui fis un léger sourire avant de me diriger vers le café le plus proche. Je connaissais parfaitement les coins de ce quartier et c'était donc le moment parfait pour s'isoler. Un drôle de silence pesait sur la café lorsque nous y pénétrions. C'était comme si notre malaise se ressentait à des kilomètres à la ronde. Posant mes fesses sur une chaise, je détacha Nolan de sa poussette et le laissa gambader quelque peu dans le café. Il y avati des jours où il ne disait pas un mot et ne marchait pas et d'autres, comme aujourd'hui, où monsieur marchait sans s'arrêter. À croire qu'il récupérait ce qu'il avait loupé en marche et bavardages. Passant une main dans mes cheveux, je regarda la jeune Dolce et pris une grande inspiration. « Tu étais très bavarde il y a une dizaine de minutes et là, une vraie tombe... Ne t'inquiète pas, je ne vais pas te manger... J'aimerai juste savoir de quoi tu parlais... Je ne suis pas forcément très à l'aise avec ma vie passée mais je ne peux pas ignorer ce que tu as dis c'est tout bonnement impossible » J'étais une grande nerveuse de première mais alors là, c'était le summum. Je n'aimais pas les surprises, les imprévus et là c'était pire que tout. J'avais la fichue impression que ma vie me filait entre les doigts et que je ne pourrais rien contrôler du tout. Machinalement, je jouais avec le petit carton en papier qu'il y avait devant moi. En moins de temps qu'il en faut pour dire 'ouf', le dessous de verre était réduit à néant par mes soins. Le stress était mon pire défaut et cela se confirmait encore. Posant mes mains sur la table, je commanda un capuccino, un verre d'eau et attendis que Dolce passa commande. Je voyais bien que la jeune demoiselle était distante, un peu tourmenté. Passant une main dans mes cheveux bruns, je dis « Tu me confonds peut être avec quelqu'un alors dis le. Je sais qu'on ne se connaît pas depuis longtemps mais je préférerais crever l’abcès maintenant que me tourmenter encore longtemps » J'étais perturbée, je me torturais comme une folle. Je n'aimais vraiment pas être dans le doute, perdue entre deux questions. J'espérais juste qu'elle ne savait rien de ma vie au Mexique ou je risquais de partir au quart de tour, voire tout simplement de partir...

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MessageSujet: Re: A trip to the beach - ft. Selina A trip to the beach - ft. Selina EmptySam 5 Jan - 11:02

C'était d'ailleurs ma devise. En effet, je préférais tenter et me louper, plutôt que d'avoir des regrets. Se poser des questions, des "Et si ?" : il n'y avait rien de pire d'après moi. Pour le moment, j'avais probablement eu beaucoup de chance, puisque je ne m'étais pas encore loupée. En effet, quand on y pensait, ma vie avait été semée de risques que j'avais pris, pour atteindre un but. Le jour où j'avais rencontré Karl en était une des preuves. Même si c'était surtout mes parents qui avaient fait ce choix pour moi, étant bien trop jeune à l'époque pour prendre une décision de ce type, j'avais quand même un peu insisté auprès d'eux pour pouvoir y aller. C'est donc en prenant ce petit risque - après tout mes parents avaient été présent, donc le risque était moindre - que je suis devenue mannequin. En premier lieu pour la collection enfant de Chanel, puis pour sa collection "normale". Ensuite, je pourrais également parler de Josh, puisque c'était moi qui ai fait le premier pas avec lui. J'avais alors seize ans et j'étais en terminale, dans la même classe que lui. Nous nous connaissions depuis deux ans puisque nous avions été dans la même seconde et dans la même première. Bien qu'au début, je ne l'appréciais pas tellement, j'ai rapidement changé d'avis sur lui lorsqu'il s'est confié pour la première fois à moi. À ce moment-là, nous sommes devenus amis, et je suis rapidement tombée amoureuse de lui. Mais, comme toutes adolescentes, je me posais des questions : "Est-ce qu'il ressentait la même chose pour moi?", "Comment le prendrait-il si je faisais le premier pas ?", ... Et puis un jour, j'ai décidé de ne plus me poser de questions, je me suis lancée et je l'ai embrassé. Pour moi, c'était un gros risque que j'avais pris, il aurait pu me rejeter. Et pourtant, cela fait maintenant six ans que nous sommes ensemble. Le risque en valait donc la chandelle.

Nous nous dirigions maintenant vers le café. Une fois que nous y sommes rentrés, le calme de la salle me glaça. Les consommateurs devaient sûrement ressentir la gêne qui émanait de moi. En effet, il fallait que je parle à Selina de ce que j'avais vu au Mexique. Je savais que je n'avais pas le choix, pas après la gaffe que j'avais faite. « Tu étais très bavarde il y a une dizaine de minutes et là, une vraie tombe... Ne t'inquiète pas, je ne vais pas te manger... J'aimerai juste savoir de quoi tu parlais... Je ne suis pas forcément très à l'aise avec ma vie passée mais je ne peux pas ignorer ce que tu as dis c'est tout bonnement impossible » Je me suis alors mise à rougir. Saleté de mémoire eidétique, c'était vraiment un fléau quelques fois. Bien sûr, c'était également un don lorsqu'il s'agissait de mes études, surtout celles de médecines, mais dans des cas quotidiens comme celui-là, c'était vraiment une plaie. Je n'y pouvais rien, je me rappelais de toutes les choses que j'avais vues auparavant. Que je l'ai juste regardée, entendue ou alors lue ne changeait rien, je m'en souvenais parfaitement, dans les moindres détails. « Tu me confonds peut être avec quelqu'un alors dis le. Je sais qu'on ne se connaît pas depuis longtemps mais je préférerais crever l’abcès maintenant que me tourmenter encore longtemps » Je me décidai enfin à lui répondre : il fallait que ça cesse. J'ai donc pris une grande inspiration, avant de tout lui dévoiler, la tête baissée. Je lui parlai de quand j'avais été au Mexique pour la première fois, et que je l'avais croisée. À quel point elle m'avait semblée malade. Puis lorsque j'avais été à l’hôpital parce que je m'étais cassé le bras, que je m'étais baladée dans les couloirs de l’hôpital, tombant à nouveau sur elle, mais cette fois-ci dans une chambre d’hôpital. Je n'eus même pas le temps de lui dire à quel point elle m'avait inspirée, qu'elle était la raison qui m'avait poussée à faire médecine, que je la vis réhabiller son fils, sans dire un mot, le visage pincé, froid. Elle partit rapidement, laissant seulement de l'argent sur la table pour régler son café. Je me suis rapidement levée, puis me suis finalement rassise, me disant que, comme je l'avais prévu, elle l'avait très mal pris, ce que je comprenais parfaitement.
Saleté de mémoire !

DOLCE & SELINA

❝ to be continued ❞


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MessageSujet: Re: A trip to the beach - ft. Selina A trip to the beach - ft. Selina EmptySam 5 Jan - 11:09

Le RP est terminé, vous pouvez le déplacer 22
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