It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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What's happening to me ? △ ft. Jalil

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MessageSujet: What's happening to me ? △ ft. Jalil What's happening to me ? △ ft. Jalil EmptyDim 2 Déc - 14:58

JALIL & JAMIE

❝ Il avait toujours eu cette façon d'être encore là, au fond de mon coeur. De prendre juste un peu de place. Pas assez pour que j'en tombe amoureuse à nouveau, mais juste assez pour ne pas l'oublier. ❞

« Agent Mayfair, c’est à nous. » La jeune femme se leva alors de son siège pour suivre le psychologue de l’agence jusque dans son bureau. Elle qui n’avait jamais souhaité voir un psy, sans doute par fierté, elle était servie. Ils se voyaient une fois par mois. Et ce, depuis 3 ans maintenant. La raison ? Son exceptionnelle aptitude à se débarrasser des criminels qu’ils attrapaient plutôt qu’à les emprisonner. Certains de ses collègues ne cessaient de lui répéter qu’elle avait la gâchette facile. Peut-être bien. Elle agissait à l’instinct, faisant parfois –au grand dam de ses supérieurs- justice à sa façon. Ils qualifiaient ça de ‘dérapage’. Qu’ils appellent ça comme ça leur chante, elle s’en foutait royalement. Mais elle reconnaissait volontiers que oui, peut-être avait-elle changée de comportement il y a trois ans. Il y avait fort à parier que la disparition de Lucas y était pour beaucoup. Se retrouver seule avec un enfant n’aidait pas non plus. Elle n’aurait su dire si c’était le deuil, le choc de la perte ou un mélange de tout ce qu’elle avait pu ressentir qui l’avait rendu… ainsi. Elle avait été totalement vidée. Une simple coquille qui effectuait son boulot sans la moindre émotion. Elle avait multiplié les affaires, les infiltrations et les éliminations. Son fusil était devenu son meilleur ami. Rien de plus simple : viser, tirer. Pendant cette période, elle n’avait connu ni remords, ni compassion et sa conscience s’était faite la malle. Elle abattait les personnes qu’elle était censée appréhender plutôt que de les livrer vivantes. De son point de vu, abattus ou sur la chaise électrique, quelle différence ? Ça lui avait valu d’atterrir plusieurs dans le bureau de son supérieur. Rendre des comptes, expliquer les rapports foireux… Bref, se justifier. Elle avait été qualifiée d’émotionnellement instable, fragile… Et avait été mise à pied pendant trois mois, pour se ‘ressourcer’. Et depuis son retour, cet adorable abruti lui prenait une matinée tous les mois. « comment vous allez ? » « bien » répondit-elle du tac au tac. « J’ai cru comprendre que votre dernière affaire a été plutôt délicate ? » Elle haussa les épaules, ne partageant pas vraiment le même point de vu que cet énergumène. D’où il l’avait sorti d’ailleurs ? Il était à peine sorti de l’adolescence, des restes d’acné se faisaient sentir. Il était sans doute même plus jeune que sa sœur. Et c’est ça qu’il lui collait pour déterminer son état mental ? Déprimant. « Allons, Jamie… Le père était un réel psychopathe, sans doute plus que sa fille. C’est bien pour ça que vous avez voulu lui oter la vie ? » « J’ai voulu. Je l’ai pas fait. Ce mec a violé sa fille pendant des années. Il la rendu comme elle est. Alors oui, les meurtres qu’elle a commis sont toujours condamnables, mais c’est la faute de cette ordure. » « Ca vous a touché jusqu’à quel point ? » « Je vous demande pardon ? » demanda-t-elle en écarquillant grand les yeux. Et à quel point ses questions étaient tordues ?!

C’est une heure plus tard et passablement plus énervée que réellement soulagée qu’elle sortit du foutu bureau de son psy. Il faisait nuit, il faisait froid et il lui avait sans doute pourrie sa soirée avec ses questions à la con. Elle avait besoin de souffler un peu avant de rentrer, de réellement se vider la tête de toutes ces conneries pour pouvoir être opérationnelle avec Owen. Heureusement qu’Erin avait été d’accord pour le garder aujourd’hui. Et c’est à peine sortie du bâtiment qu’elle prit la première à droit pour s’enfoncer un peu plus dans les rues de Manhattan. Un bar, voilà ce qu’il lui fallait. Et elle en avait un en tête. A vrai dire, s’en était une habituée. Il n’était qu’à quelques minutes de son bureau, et il s’y arrêtait souvent en sortant, lors de journées comme celle-ci.
Frottant ses mains l’une contre l’autre pour lutter contre ce froid quelque peu glacial, Jamie releva la tête lorsqu’elle arriva face au petit bar. Elle se stoppa cependant avant d’y rentrer. Fixée devant la baie vitrée, elle y voyait tous les clients. Un plus particulièrement. Un qu’elle aurait reconnu n’importe où. Et pour cause, il restait, même après toutes ces années, l’un des hommes les plus importants de sa vie. Finalement, sa soirée serait sans doute meilleure que sa journée. C’est avec un léger sourire sur les lèvres qu’elle franchit la porte de l’établissement. D’un pas assuré, alors que plusieurs regards se posèrent sur elle à son entrée, elle s’assit au comptoir, juste à côté de Jalil. « Qu’est ce qu’un homme comme toi fait assis seul dans un bar ? Les femmes de New York ne savent définitivement pas ce qu’elles loupent… » lança-t-elle amusée, en se tournant vers son vieil ami.
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MessageSujet: Re: What's happening to me ? △ ft. Jalil What's happening to me ? △ ft. Jalil EmptyVen 21 Déc - 0:00

JAMIE & JALIL
Une légère moue prit place sur son visage. Son regard voyageait entre son neveu et sa petite sœur, puis inversement. Gabriel ne cessait de le regarder avec un large sourire aux lèvres qui dévoilait toutes ses dents – hormis la dernière en date étant tombée. Talila, juste à côté, s’efforçait de le regarder de façon suppliante ce que la jeune femme n’avait jamais eu de mal à faire, son regard devenant bien rapidement larmoyant lorsqu’elle s’y forçait tout en sachant que son frère ne savait pas y résister. Les femmes Petrovna-Tal avaient toujours l’art et la manière de faire craquer les hommes. Elles avaient toutes ce petit quelque chose d’intense dans le regard qui faisait perdre les moyens à n’importe quel homme et, bien évidemment, l’israélien ne dérogeait pas à la règle. Pourtant, il s’efforçait de tenir tête à ces deux petits monstres puisqu’il les voyait comme tel malgré la différence d’âge entre eux deux. Gabriel et Talila avaient toujours su s’entendre lorsque quelque chose les intéressait tous les deux et la complicité entre le petit garçon et sa tante était toute aussi forte et intense que celle que lui-même entretenait avec le garçon. Ce jour-là, la seule chose qui semblait les intéresser semblait être le fait d’avoir la permission de pouvoir aller au cinéma une fois le soir venu. Loin d’être très sévère, le résident tenait tout de même à ce qu’il y ait un minimum de règles sous son toit et l’une d’entre elles étaient le fait qu’il refusait catégoriquement que Gabriel se couche tard lorsqu’il avait école le lendemain.

Toutefois, son neveu et sa petite sœur ligués contre lui, l’israélien savait très bien qu’il ne faisait pas le poids si bien qu’il roula des yeux en poussant un soupire lourd de sens. Talila ayant compris qu’il s’agissait d’une victoire, elle s’empressa de lever sa main à hauteur de son neveu qui ne tarda pas à taper dedans en sautillant sur place. « On se calme les enfants ! C’est exceptionnelle d’accord ? » Demanda-t-il tandis que son regard se posait plus sur Talila que sur Gabriel. Cette dernière lui adressa un large sourire tandis que dans son champ de vision il pouvait voir son neveu opiner du chef. « Ma garde commence dans une heure. Tal’ je te le confie et dès que le film est fini vous rentrez, pas de détour ! Il a école demain … Et je suis très sérieux ! » Peut-être n’en avait-il pas l’air, mais pourtant c’était le cas. Sans prendre le temps de répondre, sa petite sœur s’approcha pour déposer un baiser sur sa joue en guise de remerciement juste avant que Gabriel n’aille le serrer dans ses bras, puis tous les deux disparurent laissant ainsi le temps à Jalil d’avaler rapidement le fond de sa tasse de café, d’attraper les dossiers qui traînaient sur le plan de travail de la cuisine – et qu’il rangea dans sa serviette – et il se dépêcha de quitter son appartement pour se rendre au Lenox Hill pour une grande partie de sa journée. Visites dans les chambres de ses patients, deux ou trois opérations et quelques discussions entre collègues furent les principales occupations du résident avant que ce dernier ne troque sa blouse pour sa veste et ne prenne la direction de la caserne pour sa garde, ne parvenant à s’empêcher de penser au fait que, connaissant sa petite sœur, les instructions qu’il avait donné concernant Gabriel ne seraient jamais tenues.

« J ! Tu peux repartir chez toi, Davy prend ta garde aujourd’hui, le chef a remarqué qu’il avait oublié de lui donner des heures. » Assis à une table tandis qu’il parlait avec deux autres de ses collègues également de permanence, Jalil leva la tête vers le jeune homme qui venait d’entrer dans la salle de repos et fronça les sourcils tandis qu’il écoutait ce qu’il avait à lui dire. Mais, bien qu’il aurait pu sauter sur l’occasion de contrecarrer les plans de son neveu et de sa sœur, il s’efforça de rester tout de même une bonne heure à la caserne avant de prendre la direction de son appartement, prenant volontairement le temps de s’arrêter dans le premier bar qui se trouva sur sa route, considérant qu’il devait bien à Gabriel et à Talila de profiter du temps qu’ils pouvaient avoir ensemble, règles ou non. Ainsi, l’israélien entra dans le bar en saluant le barman qui était en train de soigneusement sécher quelques verres et il alla prendre place à une table dans un coin tranquille tout juste avant de commander un demi. Sa boisson servit, au lieu de la boire il se contenta de fixer intensément les bulles de gaz qui remontaient jusqu’à la surface comme hypnotisé par ces dernières. Jalil fit abstraction de tout le reste, plus rien ne comptait hormis ces bulles qui remontaient les unes après les autres dans son verre et qu’il fixait encore et encore. Il ne pensait plus à rien, son esprit était vidé, il y avait bien longtemps que ça n’avait pas été le cas et, étrangement ce fut une véritable délivrance pour lui qui pensait bien trop depuis quelques années.

« Qu’est ce qu’un homme comme toi fait assis seul dans un bar ? Les femmes de New York ne savent définitivement pas ce qu’elles loupent… » A l’entente de cette voix, la première réaction de Jalil fut de se redresser brusquement sur sa chaise tout en cherchant du regard qui venait de s’adresser à lui. Le jeune homme était tellement ailleurs qu’il n’avait pas même reconnu la voix cette personne qui, pourtant, avait toujours eu de l’importance pour lui et qui en aurait toujours. Son regard étonné se posa donc sur Jamie et petit à petit un sourire vint étirer le coin de ses lèvres tandis que l’une de ses mains se posa contre son verre. « Que veux-tu … elles n’ont pas d’aussi bon goût que toi. » Son sourire se fit d’autant plus présent et, lentement, il porta enfin sa bière à ses lèvres et en bu une gorgée. « Et toi Jamie Mayfair … qu’est-ce qui peut bien t’amener dans ce bar ? » Il y avait si longtemps qu’il l’avait vu. Parfois, Jalil avait la sensation d’avoir fait comme une croix sur toutes les personnes appartenant à son passé depuis la mort de Sofia. Il voyait certes son père dès qu’il le pouvait, mais c’était à chaque fois douloureux pour l’un et pour l’autre qui s’attendaient toujours à entendre la jumelle de l’israélien venir les taquiner dès qu’ils avaient un avis divergent sur un sujet futile. Jamie … elle appartenait également à son passé et pourtant ça restait différent, il l’avait vu plusieurs fois mais à des moments trop espacés à son goût si bien qu’à chaque fois qu’il avait la chance de la revoir il ne parvenait pas à faire autre chose que de s’en réjouir.
pardon, pardon, pardon pour le temps de réponse 63
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MessageSujet: Re: What's happening to me ? △ ft. Jalil What's happening to me ? △ ft. Jalil EmptyMar 1 Jan - 13:30

En sortant du boulot, Jamie ne s’attendait pas à tomber sur l’un de ses plus vieux amis. Mais à bien y réfléchir, c’était sans doute une bonne chose. Il était sans doute l’un des rares à pouvoir la faire sortir de cette mauvaise humeur dans laquelle son abruti de psy l’avait mise. Elle n’avait pas réfléchi à deux fois avant de rentrer dans le bar. Après tout, elle était là pour se changer les idées, Jalil ne l’aiderait sans doute que plus. Il se retourna d’ailleurs, quelque peu surpris, en attendant la blague de la jeune femme. Il ne l’avait visiblement pas reconnu. Dans un autre jour, elle aurait presque pu se vexer. Enfin, peut-être était-il simplement dans ses pensées. Peut-être avait-il passé une journée aussi délicieuse que la sienne… elle ne l’espérait pas pour lui. « Que veux-tu … elles n’ont pas d’aussi bon goût que toi. » Jamie approuva d’un signe de tête alors qu’un sourire venait de prendre place sur ses lèvres. Non définitivement pas. Jamie n’avait pas fait la bêtise de laisser passer Jalil. Alors que visiblement les femmes New-Yorkaises semblaient le laissaient filer. « Et toi Jamie Mayfair … qu’est-ce qui peut bien t’amener dans ce bar ? » Son regard posé sur son vieil ami, quelques souvenirs vinrent s’immiscer dans son champ de vision pendant quelques instants. Il lui avait manqué. Ils se voyaient bien trop peu à son gout. Des visites trop espacées selon elle. Et pourtant, ils ne faisaient pas grand-chose pour changer cela. Sans doute de par leur passé respectif et commun. Ils avaient tous deux un lourd vécu. C’est sans doute ce qui les avait rapprochés, tout en les éloignant au fil des années. Avec le temps, Jamie s’éloignait des gens, même de ceux qui lui tenaient à cœur. Elle éloignait les gens, elle les faisait sortir de sa vie. Il ne fallait pas le prendre personnellement, c’était juste plus facile. Moins d’attache, moins de chance de souffrir. Et tout comme elle, Jalil en connaissait un rayon en matière de perte d’êtres chers. « Un besoin de prendre l’air j’imagine. » lacha-t-elle avec un léger sourire. D’un signe de main, Jamie appela le barman. « Un cosmo s’il vous plait. » Après lui avoir adressé un sourire, le barman s’afféra à sa commande alors que la jeune femme reporta son attention sur l’Isralien. « Dure journée. Dure semaine. Dure… tout. Je crois. Besoin d’un verre avant d’enfiler mon autre costume. » Par l’autre costume, elle faisait référence à son rôle de mère. Elle n’avait pas autant de temps que ce qu’elle aurait voulu pour Owen. Mais parfois, elle avait juste besoin de s’évader et de s’éloigner de tout. Elle s’en voulait d’avoir de telles pensées. Son fils était toute sa vie. Mais il lui rappelait aussi Lucas, et parfois, à certains moments, ça lui rebrisait le cœur. Seulement comment reprocher à son fils de lui rappeler son père qu’il n’avait quasiment pas connu ? Alors Jamie prenait sur elle et se plongeait dans le boulot ou dans tout ce qu’elle trouvait pour l’occuper. Heureusement qu’elle pouvait compter sur Erin, sa petite sœur, pour garder son fils. Ou même sur Imen, sa colocataire, bien qu’elle n’avait pas l’air des plus à l’aise avec les enfants. A vrai dire, l’Irlandaise pouvait tout à faire le comprendre, c’est pourquoi jamais elle ne lui avait imposé de rester seule avec Owen. C’est à Erin qu’elle faisait appel le plus souvent. « Tu sais, faudrait arrêter de compter sur le hasard pour se voir à chaque fois… » lança-t-elle avec un sourire amusé à son ami. Le barman déposa alors sa boisson sur le bar, avant qu’elle ne lui règle l’addition, en lui précisant de garder la monnaie.

désolée c'est court et pas terrible Crying or Very sad
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MessageSujet: Re: What's happening to me ? △ ft. Jalil What's happening to me ? △ ft. Jalil EmptyVen 4 Jan - 21:37

Il était remarquable de voir à quel point un tout petit imprévu pouvait remettre des plans en question. Il n’avait pas prévu de faire quoi que ce soit ce soir hormis travailler à la caserne après son service à l’hôpital et voilà qu’il se retrouvait dans un bar sans savoir quoi faire, mais avec la conviction qu’il devait laisser à sa sœur et son neveu un peu de temps ensemble. Seulement, à être adorable avec eux, il se retrouvait seul dans un bar sans la moindre idée concernant ce qu’il pouvait bien faire pour s’occuper. Boire pour boire ne lui disait absolument rien malgré le verre de bière qu’il fixait depuis quelques instants. Rentrer chez lui pour affronter son appartement vide n’était pas plus gaie et il n’avait pas envie de s’imposer auprès de l’un de ses proches. Peut-être aurait-il pu appeler son père, mais les sept heures de décalage horaire entre New York et Tel Aviv risquaient de très peu plaire à son paternel même si ce dernier passait une grande partie de son temps enfermé dans son bureau au Mossad. Comment pouvait-il le blâmer ? Depuis le décès de Sofia, il était bien incapable de remettre les pieds dans la maison familiale des Petrovna-Tal. Il y avait dans cet endroit bien trop de souvenirs rattachés à sa défunte sœur et il se sentait toujours incapable de les affronter et ce même si Gabriel tenait particulièrement à retourner en Israël tandis que son oncle repoussait toujours la date du départ. Seulement, il avait conscience que son neveu avait tous les droits de retourner dans son pays natal, de revoir son grand-père, de voir l’endroit où avait grandi sa mère et une grande partie de sa famille et rien que pour ça l’israélien tentait de se convaincre qu’il devait lui faire cette fleur le plus tôt possible.

Même Talila avait fui leur pays natal pour bien des raisons, dont le fait qu’elle-même avait du mal à supporter de vivre dans une maison vide. Leur père préférait son bureau pour ne pas avoir à affronter ses démons et tous avaient fini par s’éloigner. Plus que jamais, Jalil se sentait seul au monde. Il lui arrivait parfois d’être touché par ces moments de nostalgie et le fait de se retrouver en tête-à-tête avec sa bière ne l’aidait pas à se sentir aussi joyeux qu’il pouvait l’être en temps normal. Ce qui se passait autour de lui n’avait pas la moindre importance, le plus intéressant était de loin ses pensées qui tournaient autour de sa vie passée, une vie qui lui manquait comme les personnes qui en avaient fait partie et ce fut pile au moment où le jeune homme pensait à cela qu’une voix familière de son passé s’adressa à lui. Le résident mit tout de même quelques instants avant de réaliser qu’il ne rêvait pas et que, oui, Jamie se trouvait bel et bien en face lui. Tous les deux se connaissaient depuis des années et ils avaient été si proches qu’il trouvait bien triste le fait qu’ils se voient si peu depuis quelques temps, mais il pouvait le comprendre, chacun menait sa vie à présent. Toutefois, le hasard semblait vouloir l’aider à cesser de broyer du noir en lui envoyant de la bonne compagnie en la personne de Jamie. « Un besoin de prendre l’air j’imagine. » Jalil opina du chef. Il porta son verre de bière à ses lèvres et en bu enfin une gorgée, ce qui était bien mieux que fixer les bulles de gaz qui remontaient à la surface. « Un cosmo s’il vous plait. Dure journée. Dure semaine. Dure… tout. Je crois. Besoin d’un verre avant d’enfiler mon autre costume. » Cette fois, ce fut une soupire qui lui échappa.

Il comprenait parfaitement ce qu’elle ressentait, à un niveau différent toutefois. Sa vie lui semblait bien difficile dernièrement même s’il n’en laissait rien paraître, l’habitude de cacher ce qu’il ressentait pour tenir le choc pour ses proches, en particulier pour sa petite sœur et son neveu. Quant à « l’autre costume » dont Jamie parlait, il su sans le moindre mal de quoi elle parlait, lui-même ayant plus de responsabilités que par le passé depuis qu’il était devenu le tuteur de Gabriel. « Je comprends, autant pour le "dure tout" que pour le verre avant de reprendre tes responsabilités vis-à-vis de ton fils, enfin j’ai laissé les miennes entre les mains de ma sœur. » Et tout d’un coup il se mit à douter de l’intelligence de cet acte. Talila savait être responsable, cependant la jeune femme en présence de leur neveu c’était l’apocalypse, tous les deux ensemble devenaient vite incontrôlables. « Tu sais, faudrait arrêter de compter sur le hasard pour se voir à chaque fois… » Un nouveau sourire étira les lèvres de l’israélien tandis qu’il jouait à tourner le contenu de son verre, le regard posé sur la jeune femme. « C’est ce que je pensais aussi, même si entre le boulot et les enfants on a, de toute manière, pas vraiment le temps. » Déclara-t-il dans un soupire. Il trouvait cet aveu bien déplorable. Ils avaient tellement en commun tous les deux qu’il était toujours agréable de passer du temps ensemble et pourtant aucun des deux ne semblaient faire un effort pour se voir plus régulièrement. « Bref, envie de parler de ce qui va pas ou ton verre suffira pour la consolation ? » Peut-être aurait-il dû faire psychologue finalement ? Il aimait être une oreille attentive pour les gens, même les inconnus et c’était probablement la raison pour laquelle ses patients l’appréciaient autant, ça et les personnes dont il s’occupait lorsqu’il prenait son service à la caserne.
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MessageSujet: Re: What's happening to me ? △ ft. Jalil What's happening to me ? △ ft. Jalil Empty

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