It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

Partagez

it's not over △ lena

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
MessageSujet: it's not over △ lena it's not over △ lena EmptyLun 24 Sep - 23:20





LENA & EDWIN

❝ it's not over ❞

Les relations fraternelles chez les Hanwell n'étaient pas réputées pour être calmes. Comment cela pouvait-il l'être avec neuf enfants ? C'était tout bonnement impossible. Il était tout à fait logique qu'un creux énorme séparait les plus âgés des plus jeunes et qu'ils n'avaient vécu que très peu de choses ensemble. Il était donc également logique qu'Edwin soit particulièrement proche de sa soeur jumelle, Zoé, et de sa cadette, Olivia. Avec la plus jeune, Daphné, c'était plus compliqué car c'était une teigneuse qui refusait qu'on l'aide. Elle avait pourtant fini par accepter d'être hébergée chez son grande frère à New York plutôt que de continuer à vivre sous les ponts de New York. Elle ne lui montrait pas pour autant beaucoup de gratitude. Mais le simple fait qu'elle ait accepté et n'ait pas encore fugué suffisait amplement au jeune homme. Et du côté des aînés, c'était bien simple, Edwin ne s'entendait avec aucun d'entre eux. À une exception près : Lena. Par le passé, il avait toujours été très proche de son aînée de deux ans qui, de son côté, s'entendait particulièrement avec les plus jeunes de la famille. Edwin avait toujours vu en elle la grande soeur qui le protégeait et, avec ses rêves d'actrice, elle l'avait fait rêvé depuis sa tendre enfance.

Sauf que tout s'était détruit du jour au lendemain, sans prévenir. Un jour, sans que personne ne s'y attende, Lena avait annoncé qu'elle quittait la demeure familiale, laissant ses cadets seuls. Edwin avait dix-sept ans à l'époque et vivait le vrai cauchemar de l'adolescent qui peinait à se trouver. Le départ de sa grande soeur, il ne l'a jamais digéré et c'est à partir de là qu'il a commencé à accumuler les conneries, plus graves que celles qu'il avait pu commettre par le passé. C'est aussi après le départ de Lena qu'il avait commencé à toucher à la drogue. Sa soeur lui donnait régulièrement des nouvelles, mais ce n'était pas suffisant : elle n'était pas là. Heureusement pour lui, il a fini par combler un tant soit peu ce manque qu'il ressentait au fond de lui grâce à Ally, la demoiselle qui lui a appris la signification du verbe aimer. Mais bien évidemment, son bonheur n'avait pas duré et, après avoir appris que sa petite amie était enceinte, Edwin avait eu un accident de voiture qui avait tué la jeune femme qu'il aimait. Après sa semaine de coma, ses parents et la majeure partie de ses frères et soeurs s'étaient montrés présent. Mais pas Lena. Elle l'avait appelé pour lui témoigner son soutien, chaque jour, mais elle était retenue loin de Londres pour son travail. Et cette situation, le jeune homme n'a jamais su l'accepter. Il était en train de sombrer en pleine dépression et sa soeur aînée n'était pas là pour le soutenir. La suite, vous la connaissez sûrement : une tentative de suicide, un séjour en maison psychiatrique, puis son départ pour New York avec sa soeur jumelle. À présent, cela faisait onze mois qu'il avait emménagé dans la Big Apple et, malgré quelques incidents ici et là, il reprenait gentiment le contrôle de sa vie. Mais sa rancoeur pour Lena n'avait pas disparu pour autant.

Il n'était pas loin de dix-sept heures trente quand Edwin passa la porte de chez lui. À peine la porte refermée derrière lui, il posa les clés sur le meuble de l'entrée et, tout en retirant son sac il appela « Maëlle ? ». Mais aucune réponse ne lui parvint, signe qu'elle était soit enfermée dans sa chambre, soit de sortie. Il ôta ensuite sa veste qu'il suspendit au porte-manteau de l'entrée et récupéra son sac pour rejoindre le salon. La porte de la chambre de sa soeur était ouverte, elle n'était donc pas là. Dieu sait où elle traînait encore, mais Edwin ne voulait pas se montrer trop autoritaire avec elle, par peur qu'elle s'échappe une fois de plus. Soupirant lentement, il se rendit dans sa propre chambre et déposa son sac sur son bureau avant de faire marche arrière pour retraverser le salon et entrer dans la cuisine. Après une journée complète de cours, il mourrait de faim et ouvrit donc le frigo à la recherche de quelque chose à se mettre sous la dent. Finalement, il opta pour un morceau de pain recouvert de pâte à tartiner. Et, au moment où il retournait dans le salon, son casse-croûte improvisé en main, il entendit toquer à la porte. Surpris, car il n'attendait personne, il se dirigea donc vers l'entrée, croquant dans son morceau de pain, et ouvrit la porte. Et soudainement, tout son corps se pétrifia. Cinq ans. Cela faisait cinq putains d'années qu'il n'avait pas revu Lena et la voilà qui se dressait face à lui. Avalant de travers sous le coup de l'émotion, il détourna la tête et porta sa main libre vers sa bouche en toussant de sorte à faire passer le morceau qu'il avait avalé. Puis il reporta son regard sur sa soeur avant de prendre la parole, le souffle légèrement entrecoupé et la voix serrée. « Lena ? » S'il était surpris de la voir, il sentait aussi son coeur se serrer. Cinq ans sans la revoir, c'était incroyablement long, surtout en prenant en compte tout ce qu'il avait eu à traverser. Alors évidemment, il ne pouvait pas rester de marbre face à elle et les battements rapides de son coeur en témoignaient.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: it's not over △ lena it's not over △ lena EmptyMer 26 Sep - 12:23

Edwin & Lena




Ses yeux se plissèrent et son nez se fronça. Elle n’était pas d’accord, elle ne l’était absolument pas et le regard qu’elle lançait à l’homme face à elle le faisait parfaitement comprendre. Il était hors de question qu’elle change et sûrement pas ça. Il s’agissait de ses cheveux, de sa couleur naturelle et jamais il ne lui serait venu à l’idée d’en changer pas même pour se vieillir. Le simple fait qu’on vienne le lui demander l’avait agacé et pourtant la jeune anglaise n’avait pas prononcé le moindre mot, elle s’était contentée de lancer un regard mauvais à la personne qui avait osé lui demander une telle chose. Devenir brune … sûrement pas ! Il n’y avait peut-être pas tellement de choses auxquelles elle tenait dans son physique, toutefois personne ne touchait à ses cheveux – hormis le coiffeur qu’elle voyait aussi régulièrement que possible et qui était la seule personne autorisée à l’approcher avec des ciseaux. Sans un mot, la jeune femme se détourna et repartit s’asseoir sur sa chaise sur laquelle elle révisa son dialogue même si elle le connaissait par cœur, c’était ce qu’il y avait de mieux pour passer le temps.

Son personnage était actuellement dans un état second, les scènes qu’elle avait à tourner n’étaient pas nombreuses et étonnement ça lui plaisait totalement à la fois parce qu’elle savait que son personnage ne pouvait qu’évoluer – ou rester un légume à vie, ce dont elle doutait – mais aussi parce que ça lui permettait d’avoir du temps pour elle avant d’avoir des horaires monstres dans les semaines à venir. Ainsi, sa journée ne se résuma pas à grand-chose, uniquement une répétition des autres jours, quelques scènes tournées ici et là, du maquillage par-là, des vêtements à changer, des pauses cafés et déjeuner puis le départ. Lena avait la sensation d’avoir les mêmes horaires que n’importe quel fonctionnaire et de quitter les plateaux aux mêmes heures ce qui lui valait de devoir se battre sur les routes afin de parvenir jusque chez elle. Impatiente comme elle pouvait l’être, l’anglaise avait cette fâcheuse tendance à insulter tous les chauffeurs qui la faisaient ralentir et bénissait le fait de pouvoir écouter de la musique à chaque fois que sa voiture n’avançait plus, seul moyen de la calmer un tant soit. Ce fut après une bonne heure à lutter sur la route, qu’elle parvint enfin chez elle, plus heureuse que jamais à l’idée de retrouver son appartement et le calme de ce dernier. Souvent elle en venait à se demander ce qui lui avait pris de prendre un logement aussi grand. Elle était toute seule dans un appartement deux fois plus grand que celui qu’elle avait à Los Angeles au-dessus du bar de Samuel et elle n’utilisait pas la moitié des pièces, se contentant de sa chambre munie de sa propre salle de bain, de la cuisine et du salon.

Les autres n’étaient que des pièces dans lesquels se trouvaient divers choses dont elle ne se servait pas et des cartons encore pleins. Bref, elle avait été touchée par un coup de folie. Se dirigeant directement vers la cuisine, elle attrapa le pot de Nutella dans l’un de placard, une cuillère dans un tiroir et alla se laisser tomber sur le canapé du salon une fois la télévision allumée. Toutefois, sa première cuillère de pâte à tartiner dans la bouche, son regard fut attiré par le petit clignotant rouge du téléphone non loin d’elle, preuve qu’elle avait des messages vocaux. Un soupire lui échappa tandis qu’elle se relevait – pot de Nutella toujours à la main – pour aller consulter sa messagerie, laissant la voix féminine lui annoncer le nombre de message, la date et l’heure du premier avant de se concentrer. « Lena c’est ton père … Pourrais-tu aller voir si Maëlle va bien s’il te plait ? Je t’ai envoyé l’adresse sur ton portable, mais pour pouvoir le voir faudrait que tu l’allumes, c’est plus pratique. Merci ma chérie. ». S’empressant de supprimer le message et sans prendre le temps de consulter les autres, elle rangea son pot, enfila de nouveau ses chaussures et sa veste puis après avoir attrapé son sac et ses clés elle rejoignit à nouveau sa voiture, râlant déjà à l’idée des embouteillages qu’elle allait devoir supporter.

Etrangement, la circulation était bien plus fluide que lorsqu’elle avait rejoint son propre appartement lui permettant de se calmer et de cesser de râler pour rien. Son BlackBerry allumé et le message de son père reçu, Lena rejoignit la 5th avenue tranquillement, vérifiant une dernière fois l’adresse une fois garée en bas de l’immeuble pour finalement s’engouffrer dans ce dernier. Une fois devant ce qui était supposée être la bonne porte, elle porta quelques coups et attendit en silence que sa sœur – c’était ce qu’elle pensait – lui ouvre la porte en regardant ses pieds. « Lena ? ». Cette voix n’avait strictement rien à voir avec celle de Maëlle, pis encore à l’entendre son cœur se serra dans sa poitrine tandis qu’elle levait les yeux pour voir Edwin face à elle, tout aussi surpris qu’elle. La première chose qu’elle manqua de dire fut qu’elle était là pour voir Maëlle, toutefois elle n’en fit rien sachant pertinemment que ses paroles pourraient être mal interprétées par son frère. « Salut … » souffla-t-elle finalement ne sachant absolument pas par quoi commencer. Que pouvait-elle lui dire après toutes ces années ? Qu’elle était désolée de ne pas avoir été là pour lui alors qu’elle lui avait sans cesse promis de veiller sur lui lorsqu’ils étaient petits ? Qu’elle n’avait pas été là à sa sortie du coma parce qu’elle n’avait pas les moyens de s’offrir un billet pour l’Angleterre et qu’elle avait été trop fière pour l’avouer à sa famille ? Sûrement pas, ce n’était pas des justifications suffisantes selon elle et Lena savait que ça le serait encore moins pour Edwin.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: it's not over △ lena it's not over △ lena EmptyLun 1 Oct - 23:51

Certains disent que l'abandon est la pire des trahisons. Aux yeux d'Edwin, le départ de sa soeur, et pire encore, son absence alors qu'il était au plus bas, relevait presque de cette infamie. Il s'était soudainement retrouvé délaissé, en proie à un avenir incertains sans avoir de personne envers qui se raccrocher. Avant que Lena ne quitte le domicile familial, le plus jeune des garçons Hanwell avait toujours fait en sorte de l'imiter, du moins sur ce qu'il jugeait être intéressant et juste à imiter. Elle le faisait voyager avec ses rêves d'actrices, il adorait l'écouter lui raconter ses projets, ce qu'elle souhaitait concrétiser dans sa vie et, un jour, il s'était dit qu'il arriverait à être aussi parfait que sa grande soeur. Sauf que celle qu'il croyait aussi parfaite l'avait abandonné pour poursuivre ses rêves. S'il lui en avait d'abord voulue d'être partie, il s'était ensuite fait à son absence et avait tout fait pour garder le contact avec elle. Les communications téléphoniques, les échanges de sms, tout ça le rassurait. Et pourtant, il y eut un point de non retour. Il avait fallu qu'Edwin, après avoir trouvé l'amour, commette l'erreur de sa vie et termine à l'hôpital, sa dulcinée décédée sur le coup du terrible accident de voiture qu'ils avaient eu par la faute du jeune homme. Durant sa semaine de coma, il avait reconnu les voix de ses parents, d'Enzo qui était venu spécialement le voir pour lui demander de se réveiller. Il avait reconnu Olivia, Maëlle, Primrose... mais pas Lena. Et quand il avait fini par ouvrir les yeux, priant pour voir le visage de sa soeur et se sentir irrémédiablement rassuré, il n'avait eu le droit qu'aux regards rassurés de ses plus jeunes frères et soeurs ainsi que leurs géniteurs. Et jamais Lena n'avait remis un pied à Londres, ne serait-ce que pour l'aider alors qu'il perdait pied dans sa dépression. Pas même quand, dans un geste désespéré, il avait tenté de mettre un terme à ses jours. Elle n'avait jamais refait surface dans sa vie, jusqu'à aujourd'hui.

Le coeur battant la chamade, Edwin manqua de lâcher son morceau de pain recouvert de Nutella. Sa main libre crispée sur la poignée, il ne sut comment réagir si ce n'est en prononçant le prénom de son aînée sur un ton qui montrait sa surprise. Et de son côté, elle ne fit pas vraiment mieux en ce qui concernait l'échange verbal. « Salut... » Salut... c'était tout ce qu'elle était capable de lui dire après toutes ces années d'absence ? Sentant immédiatement l'agacement le gagner, Edwin soupira doucement et serra un peu plus la poignée en espérant pouvoir contrôler ses nerfs. « Qu'est-ce que tu fais ici ? » demanda-t-il, le ton glacial. Il aurait aimé rajouter quelque chose du type « T'as fini par te rappeler que j'existais ? », mais il ne voulait pas envenimer la situation qui, il le savait, allait de toute manière déraper. Si Lena restait ici plus de quelques minutes, quoi qu'elle fasse, quoi qu'elle dise, le sujet allait forcément être lancé sur la table et ils allaient devoir en parler. Et forcément, Edwin étant sincère, il n'allait pas mentir sur le fait qu'il avait énormément souffert durant l'absence de sa soeur. Elle était sa soeur aînée, celle qui l'avait toujours protégé, celle qui avait toujours été là et n'avait pas le droit de l'abandonner. Et pourtant, c'est ce qu'elle avait fait, involontairement ou non. Et, malgré les années passées, se retrouver face à Lena rappelait au jeune homme à quel point son coeur n'avait pas encore cicatrisé cette blessure profondément encrée.

c'est pourri, i'm so sorry Crying or Very sad
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: it's not over △ lena it's not over △ lena EmptyMer 10 Oct - 23:35

Si elle avait failli à de nombreuses reprises, la plus grosse erreur à ses yeux restait de loin le fait de ne pas avoir été là pour son petit frère. Elle qui avait toujours clamé haut et fort vouloir toujours être présente pour ses cadets alors autant dire qu’elle avait fait totalement fausse route concernant son frère. Bercée par les rêves qui étaient les siens, poussée par son envie de devenir meilleure et de réussir afin de prouver à ses parents qu’elle était capable de gagner sa vie par les arts, la jeune anglaise en avait totalement délaissé sa propre famille et son propre petit frère qu’elle avait tant aimé et qu’elle avait toujours protégé. La jeune femme ne considérait pas avoir pris la grosse tête au cours de cette époque. Elle était toujours restée la même et elle s’accrochait aux valeurs que ses parents lui avaient inculqués au cours de son enfance – du moins celles qu’elle acceptait. Toutefois, elle avait quasiment oublié le reste du monde une fois sa carrière d’actrice lancée. Elle s’était focalisée sur sa carrière et uniquement sur ça, jugeant probablement que la séparation territorial avec sa famille était l’une des raisons de son manque d’intérêt pour eux, mais elle ne savait pas trop à bien y réfléchir.

Elle aurait dû être là pour Edwin … c’était ce qu’elle n’avait eu de cesse de se répéter. A de nombreuses reprises elle avait voulu tout plaquer et prendre le premier vol pour Londres afin d’être auprès de son petit frère, mais on lui avait déconseillé et naïve comme elle pouvait l’être par moment elle avait écouté ces personnes qui pourtant ne connaissaient rien de sa vie et de ses relations avec sa famille. C’était le reste des Hanwell qui lui avait donné des nouvelles de son frère et son désir d’être à son chevet n’avait eu de cesse de grandir en elle cependant Lena se souvenait encore des paroles de son père la rassurant et lui disant de se concentrer sur sa carrière. Il était rare d’entendre l’un de ses parents appuyer une carrière qu’ils jugeaient futiles, mais puisque ces mots venaient de l’un deux, Lena avait écouté en bonne petite fille alors qu’au cours de nombreuses années elle n’avait eu de cesse de défier l’autorité parentale. Dieu ce qu’elle s’en était mordue les doigts de ne pas être allée voir Edwin. Même s’il était dans le coma et qu’il ne pouvait pas lui répondre, Lena savait qu’elle aurait dû passer du temps près de lui, quitte à s’endormir sur le fauteuil le plus inconfortable du monde et dérangée toutes les heures par les infirmières de nuit qui seraient venues s’assurer que tout allait bien, mais elle ne l’avait pas fait. Ce que la jeune anglaise avait fait était impardonnable à ses yeux.

Elle l’avait déjà abandonné une fois lorsqu’elle avait fait le choix de quitter Londres à dix-neuf ans et elle avait réitéré l’expérience lorsqu’il avait été dans le coma. Par la suite, il était logique que sa relation avec son petit frère se soit dégradée et même si Lena en avait mal au cœur à chaque fois qu’elle se risquait à y penser, elle se devait d’assumer le fait que c’était entièrement de sa faute. Au cours des journées sombres où la jeune femme se laissait aller dans sa tristesse et dans sa nostalgie, ce fait était celui qui la hantait le plus et autant dire qu’elle aurait aimé avoir le pouvoir de remonter dans le temps pour changer tout ça et ne pas perdre ce lien fort qui l’unissait autrefois à Edwin. Lorsque son père lui avait demandé un peu plus tôt dans la journée d’aller voir si tout se passait bien pour l’une de ses petites sœurs, il n’avait vraisemblablement pas jugé bon de lui informer que Maëlle vivait sous le toit d’Edwin la mettant dans une situation de surprise tout à fait comparable à celle de son frère lorsque ce dernier lui ouvrit la porte. Après l’avoir brièvement salué – ne sachant pas bien quoi lui dire – Lena s’était contentée de le regarder en silence. Beaucoup de choses tournaient dans sa tête mais avec une telle incohérence que la jeune anglaise n’était pas même capable de savoir par quoi commencer et ce fut son frère qui brisa le silence qui avait brièvement repris place entre eux. « Qu'est-ce que tu fais ici ? ». Loin d’être surprise par le ton qu’il venait d’employer en s’adressant à elle ça ne l’empêcha pas de déglutir avec difficulté.

Lena aurait voulu baisser les yeux pour démontrer le fait qu’elle se sentait coupable, mais sa petite fierté l’empêchait de décrocher son regard de celui du jeune homme. « Papa m’a envoyé prendre des nouvelles de Maëlle … » commença-t-elle d’un ton neutre sans vouloir lui mentir ou inventer une bonne excuse. « Il a seulement oublié de préciser qu’elle vivait chez toi ce qui aurait pu t’épargner la mauvaise surprise de tomber sur moi. ». Lena n’avait rien contre le fait de le voir, bien au contraire, néanmoins elle savait que ça n’allait pas dans les deux sens et la froideur dont il usait avec elle le lui avait parfaitement fait comprendre. Toujours sur le pas de la porte et sans le quitter du regard, l’anglaise ne jugea pas nécessaire de rajouter quoi que ce soit pour le moment. Elle savait pertinemment que si son frère la laissait entrer et qu’ils essayaient de se parler leur discussion allait dériver sur cette histoire d’abandon qui la rongeait depuis un long moment et elle le connaissait assez bien pour savoir que la franchise dont Edwin risquait de faire preuve allait la pousser à se défendre et les mener sans le moindre doute à une dispute alors autant retarder l’échéance.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: it's not over △ lena it's not over △ lena Empty

Revenir en haut Aller en bas

it's not over △ lena

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» SD ~ Lena
» Why is she hateful with me ? (Lena)
» Les aventures de Lena & Fee

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
i have a dream ::  :: Archives :: Anciennes Archives-