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xinthia & leroy ❝ breathe the breath of life ❞

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MessageSujet: xinthia & leroy ❝ breathe the breath of life ❞ xinthia & leroy ❝ breathe the breath of life ❞ EmptyJeu 20 Sep - 0:24

Xinthia & Leroy




Une planque … il y avait bien une éternité qu’il en avait fait une. A vrai dire, ça remontait à tellement loin qu’il n’arrivait même plus à mettre une date sur la dernière qu’il avait pu faire et pourtant il avait toujours eu une excellente mémoire, du moins en ce qui concernait son travail. Il était probable que cela remonte à deux ou trois ans si ce n’était pas plus car il doutait sincèrement d’en avoir fait une depuis son entrée au sein de la CIA. Il avait analysé des données, fait de la surveillance et était allé sur le terrain, mais il n’avait pas le moindre souvenir d’une quelconque planque depuis qu’il avait rejoint ce service. Avec le NCIS ce n’était pas non plus chose courante, mais le jeune homme se souvenait tout de même en avoir fait quelques-unes et avoir béni l’existence de la caféine qui lui avait permis de tenir plusieurs jours sans s’effondrer et ce malgré les tours de garde qu’il y avait pu avoir au sein de son équipe. Trois jours plus tôt, on lui avait annoncé qu’il allait devoir faire sa première en tant qu’agent de la CIA et même si Leroy ne parvenait pas à s’en réjouir plus que ça, il n’eut d’autre choix que d’accepter et de demander directement d’avoir plus d’informations sur l’affaire à laquelle il était assigné. Planché sur les détails était une chose que le jeune homme appréciait faire.

Il avait toujours préféré en savoir le plus possible avant de se jeter au cœur de l’action, il préférait réfléchir avant d’agir et il savait que là-dessus il avait bien souvent contrasté avec son collègue et meilleur ami. Ce dernier n’était d’ailleurs pas sur l’affaire ce qui ne le surprit pas plus que ça. Matthew avait traversé pas mal d’épreuves ces derniers temps et il avait sans doute déjà assez à faire avec le procès de son père sans qu’en plus il ait une planque à assumer. Ainsi, depuis qu’il avait accepté – plus par obligation que pour autre chose – l’affaire, Leroy avait passé une grande partie de ses journées aux bureaux de la CIA a tenté d’en savoir le plus possible sur la personne qui était à surveiller avant de se lancer à proprement parler dans celle-ci. Laurie Brenan était visiblement la personne sur qui il allait devoir garder un œil. En plus d’être en ancien agent du bureau pour lequel lui-même travaillait, les accréditations que la jeune femme avait pu obtenir par le passé faisait d’elle à la fois une cible et un danger potentiel pour la CIA mais également pour les Etats-Unis tout entier. Certaines sources avaient laissé sous-entendre qu’il était fort probable que la jeune femme se soit tournée vers l’ennemi afin d’obtenir une petite somme d’argent qui lui permettrait de prendre une petite retraite anticipée aux îles caïmans tandis que ses anciens employés n’auraient d’autre choix que de lutter contre une attaque terroriste. La mission de Leroy était avant tout de s’assurer que la jeune femme n’allait pas changer brusquement de camp et si jamais c’était le cas, il devait être certain d’être prêt pour anticiper un quelconque échange avant que ce dernier n’ait lieu.

« Langston ? ». Concentré sur les dernières données qu’il avait pu récolter, Leroy leva la tête de son écran pour le poser sur l’un de ses collègues qui se trouvait dans l’encadrement de la porte de son bureau. D’un simple regard, l’agent lui fit comprendre de parler n’étant pas réellement d’humeur à lancer la conversation. « Kenneth te colle une nouvelle pour l’affaire Brenan, tu la retrouveras sur place. ». Le jeune homme arqua un sourcil et tâcha de voir si son collègue plaisanter ou non … visiblement ce n’était pas le cas et il ne put s’empêcher de soupirer, de toute manière pour ça non plus il n’avait pas le choix. Alors qu’il s’apprêtait à repartir, l’agent s’arrêta dans sa lancé et lui fit de nouveau face. « Oh ! Et méfie-toi, elle a un sale caractère. ». Au moins il était averti et ça ne le poussait que d’autant plus à rêver de rentrer chez lui pour retrouver Lennie-Jane et enfin mettre de côté le travail, mais malheureusement ce n’était pas pour ce soir, ni pour les prochains temps que cette affaire n’était pas classée. Leroy se leva de son bureau, attrapa son dossier ainsi que son léger sac de voyage et quitta les bureaux pour rejoindre Belle Harbor, un coin riche du Queens où Laurie Brenan vivait dans une maison qu’elle avait hérité de ses grands-parents maternels et qui se trouvait dans la famille depuis des années – si ce n’était pas des siècles. Une fois sur place, ce fut dans une pièce qui donnait sur la maison qu’il allait surveiller et qui lui assurait une tranquillité au sein d’une petite maison que la CIA avait réussi à « emprunter » qu’il s’installa.

Leroy s’y trouvait depuis approximativement une heure lorsque la porte d’entrée s’ouvrit et que, sur ses gardes, l’agent attrapa son arme de service pour s’assurer qu’il n’y avait aucune intrusion non désirée et ce fut face une jeune femme qu’il se retrouva. Soupirant tout en levant les yeux au ciel, il baissa son arme, remit le cran de sûreté puis posa les yeux sur la petite nouvelle qu’il avait sur le dos pour cette planque. « Xinthia c’est ça ? Les bleus ont un problème avec la ponctualité ? ». Son arme rangée, Leroy croisa les bras contre son torse et jaugea la jeune femme du regard. Dès lors qu’il s’agissait de son travail il était toujours d’un sérieux particulièrement agaçant et son sarcasme était d’autant plus présent, mais un sourire finit par étirer ses lèvres et il tendit sa main vers la jeune femme à la fois pour s’excuser et pour se présenter. « Leroy Langston … ou le pauvre type que tu vas devoir supporter pour une durée indéterminée. ». Au moins il essayait de rattraper la froideur dont il avait pu faire preuve juste quelques instants auparavant. S’ils devaient passer du temps ensemble ils se devaient de pouvoir se supporter et surtout de pouvoir se faire confiance. Leroy ne la connaissait pas. Peut-être l’avait-il croisé dans les bureaux de la CIA, mais le jeune homme n’en gardait aucun souvenir et ce sans doute à cause de toutes les affaires qu’il avait eu dernièrement et qui avaient secoué pas mal de personnes.
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MessageSujet: Re: xinthia & leroy ❝ breathe the breath of life ❞ xinthia & leroy ❝ breathe the breath of life ❞ EmptyJeu 27 Sep - 13:53

LEROY & XINTHIA

❝ breathe the breath of life ❞


« Mademoiselle ! Ouhouh, voilà votre café et votre donut » Levant les yeux, je croisa le regard du serveur et lui lança un regard de feu. On ne dérange pas quelqu'un perdu dans ses pensées, jamais. Attrapant mon achat, je sortis rapidement du café et commença à marcher vers mon lieu de rendez-vous. J'avais rendez-vous, dans une heure avec le psychologue de la Cia pour voir si j'étais apte à avoir une mission, une réelle mission à accomplir. Depuis que j'étais sortie de la maison de repos, la CIA me collait aux pattes et même si je n'appréciais guère cela, je faisais avec. En me rendant au bureau, je me demandais sur quelle affaire ils allaient bien pouvoir me coller. J'espérais que cela aurait un lien plus ou moins proche avec la drogue et la mission pour laquelle j'étais à la CIA : réussir à démanteler l'un des quartels de drogue les plus important de la ville. Mes doigts se crispaient sur le donuts alors que je pensais à cette bande de pourriture dont mon père faisait parti. Ma mère m'avait prévenu, elle m'avait mise en garde, demandé de garder la tête haute mais c'était plus facile à dire qu'à faire. Quand j'y pensais, j'avais envie d'hurler, de frapper quelqu'un mais je ne devais pas – et ne voulais pas – faire un pas de travers. Soufflant, je continuais mon chemin, priant pour que tout se passe bien, qu'il ne décide pas de me renvoyer derrière un ordinateur pour le mois à venir. J'allais rencontre un psychologue et le grand patron de l'agence gouvernementale. Passant la porte, je jetais mes collations à peine touchée – le café froid c'est pas bon – et monta les étages qui me séparaient de la CIA. À chaque marche, j'appréhendais un peu plus, je me questionnais intérieurement. Ce n'était un secret pour personne, nous étions filmés dans les escaliers – ainsi que dans l'ascenseur – et je n'avais guère envie qu'ils me voient entrain de parler seule. Certains me prenaient déjà pour une folle mais personne ne savait ce que j'avais vécu récemment. La mort de Savannah – et surtout la façon dont elle était morte – me retournait tous les jours. J'avais tellement de mal à me lever, à voir la lumière au bout du tunnel, tellement de mal que j'avais plus envie de baisser les bras. J'étais meurtrie, on m'avait enlevé mon enfance, la chair de ma chair. Passant une main sur mon visage, je poussa la porte de la cage d'escalier et pénétra dans le couloir juste devant l'entrée vitrée de la CIA. Tout le monde était à son poste, telles des petites fourmis ouvrières. J'essayais de me ressaisir et de sortir mes souvenirs avec Savannah de ma tête, chose plutôt difficile. Dieu qu'elle me manquait.

« Demain, vous allez rejoindre l'agent Leroy Langston à Belle Harbor pour une planque. Cela durera quelques jours. Voilà le dossier à connaître pour demain » Un dossier glissa devant mes yeux qui faillirent me sortir de la tête. Mémoriser tout ça, pour demain ? Il devait me prendre pour la nouvelle super héroïne de l'Amérique, ce n'était pas possible autrement. J'avais une certaine facilité pour retenir les choses importante et ce, rapidement, mais là, c'était un peu trop. Grognant, je tendis la main droite à mon supérieur, serra sa main et sortis du bureau, dossier sous le bras. En temps normal, personne – absolument personne – ne sortait de ces locaux dossier sous le bras mais là, il semblerait que le grand patron préférait me maintenir loin des locaux de la CIA. De retour à la maison, je commença à éplucher le dossier qui concernait le cas d'une certaine Brenan. Qui était cette jeune femme ? Je n'en avais aucune mais alors absolument aucune idée et devrais travailler trois fois plus qu'en temps normal. Travailler jusqu'à sentir mes yeux se fermer, non jusqu'à ce qu'ils se ferment.

J'émergeais doucement. Un rayon de soleil passait à travers les persiennes et me chatouillait le visage. Grommelant, je dis « Non, pas maintenant » et changea de position. Il devait être tôt et je n'avais rendez vous qu'à huit ans, j'avais donc le temps, beaucoup de temps devant moi pour me reposer. J'entrouvris légèrement les yeux et fis un bond en voyant l'heure. Il était huit heures moins dix, mon portable était déchargé et j'habitais à l'autre bout de la ville. Sautant du lit, j'enfilais des vêtements confortables et passa un léger coup d'eau dans ma figure. Vite, je devais me dépêcher avant de littéralement me faire enguirlander par le jeune homme qui allait me superviser – et me coller aux bask' – pendant plusieurs jours. J'espérais au moins que ce n'était pas le genre d'hommes désagréables sinon nous n'allions pas être copain mais alors pas du tout. J'enfonçais rapidement une poignée de gauffre emballée en sachet individuel et me dépêcha à retrouver ma voiture et conduire jusqu'au lieu dit. Je pouvais y être en vingt minutes, sans compter les bouchons. Le trajet mit trois fois plus de temps et il n'était pas rare de me voir hurler et appuyer frénétiquement sur le klaxon. Parquée devant la demeure, je sortis rapidement de ma voiture, sac sur le dos et passa la porte de l'appartement. Lorsque je me retrouva face à l'arme, je leva les yeux au ciel. Sympa l'accueil. « La ponctualité c'est plutôt un truc qui me caractérise en temps normal mais ce n'est pas de ma faute si la plus part des new yorkais ont eu leur permis dans une boite de kinder surprise » Une bonne dose de crétin qui ne savaient pas conduire, des gens qui bloquaient les carrefours était le quotidien de New York mais pas le mien, habituée des transports en commun. Serrant la main du jeune homme, je posa mon sac près d'une chaise et m'assis. Rapidement, je sortis deux gauffres de mon sac et lui en tendis une. « Xinthia Tchekov-Skarsgard, casse couille à temps complet » Je lui fis un léger sourire avant d'ouvrir mon sachet et de mordre dans ma gauffre. Je sentais le regard du jeune homme sur moi et dis « J'ai la dalle et nous ne sommes pas sur une scène de crime, je peux bien faire des miettes ? » Mon côté nonchalant allait me jouer des tours mais bon, ce n'était pas franchement ce qui m'importait le plus.
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