It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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« Pilier de bar, oui, et alors ?! » Fe Kayla ❤

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MessageSujet: « Pilier de bar, oui, et alors ?! » Fe Kayla ❤ « Pilier de bar, oui, et alors ?! » Fe Kayla ❤ EmptyLun 27 Aoû - 22:20

Dé-chi-ré.
Un mot. Trois petites syllabes. Six... Euh, non. Sept lettres. Dont trois voyelles. Trois p*tains de voyelles. Et rien que ça, rien que ça, ça me fout la gerbe. Enfin, en fait non. Techniquement, ce qui me fout la gerbe, c'est plus le fait que je viens de m'enfiler je ne sais combien de boissons en tout genre, ce soir. Et pas des plus pures, je vous rassure. Haha. C'est que en même temps, p*tain mais quelle journée de m*rde je viens de passer ! Et encore, rien que ça c'est un euphémisme. Alors pour ma santé mentale à préserver, j'ai décidé de venir ici pour picoler. Oui oui, pour ma santé. Au début, je comptais aussi draguer un peu, sauf que, en fait, bah... Non. Là, je suis pas d'humeur, en fait. Alors non. Ce soir, je reste au bar, je marmonne, et je picole. Même si à cause de ça on doit me prendre pour un trou d'uc, je-m'en-branle. J'aurai qu'à jamais retourner ici. Voilà. Mais de toute façon, on va pas me prendre pour un trou d'uc. Non, non. Parce que moi, l'alcool, ça me fait pas perdre conscience - et heureusement, d’ailleurs. Non, moi, ça me donne juste mal à la tête. Mais là mon mal de tête, vu l'humeur dans la quelle je me trouve présentement, j'vais vous dire : J'm'en branle.

Et là, vous vous demandez sûrement pourquoi j'suis de si mauvaise humeur si tard dans la soirée. Et ben figurez-vous que... J'ai pas envie d'le dire. Ben oui, pourquoi je devrais vous raconter ma vie, aussi, hein ? Ca a pas de sens. C'est pas comme si j'avais l'intention de sortir mon autobiographie demain, non plus, hein. Quoi que. Ca serait une bonne idée, en fait. J'pourrais gagner un max de thune. En plus, il n'est arrivé suffisamment de « malheurs » dans ma vie pour remplir au moins deux-trois tomes. Ouaip. Faudrait que j'y pense. En plus des filles canons me prendraient en pitié, au j'pourrais me les faire. C'est une bonne idée, en fait !

Bon. Bah comme finalement les plans ont changés, peu-être que je vais vous raconter toute ma merde. Eh bien en fait c'est très simple, figurez-vous. C'est même tout c*n, quand on y pense. En fait, c'est à cause de... De quoi déjà ? Waw ! J'ai déjà oublié ce qui me foutait en rogne ? Mais dites-moi, l'alcool, ça paye, eh ! J'avais jamais remarqué à quel point ça rendait amnésique. Enfin. Pas si amnésique que ça, je suppose... Bah non. Tiens comment je m'appelle, moi, par exemple ? ... Uhm... Ah, Nathaniel ! Ca, j'ai pas oublié... Par contre le pourquoi du comment je suis de mauvaise humeur... Ah ! Oui. Je sais. Crotte, alors. J'aurais préféré plus savoir. C'est d'votre faute, ça, à me faire raconter ma vie. Bande de... de... De courgettes. Haha ! Vous vous attendiez pas à ça, hein ! Eh ouais. Et bim, dans vos mouilles. COURGETTES, va. Bref. Donc. Maintenant que je m'en souviens, autant tout vous faire partager. En fait, c'est plus tôt dans la journée que le drâââme s'est passé. Quand je bossais. Aujourd'hui c'est dehors que je faisais mon taf, parce que le journal pour lequel je travaille il voulait que je photographie une petite fille parce qu'elle était incroyable parce qu'elle avait fait je sais plus quoi. Mouais. Ce qui était incroyable, c'était plus son caractère de merdeuse pourrie gâtée, plutôt. Et cette merdeuse, à qui on avait sans doute jamais dit non avant, et bah elle voulait mon appareil. Sauf que, cet appareil, bah c'est le mien. J'en ai d'autres, bien sûr, en bon photographe. Mais lui, c'est le plus cher, et donc le meilleur. Enfin. C'ETAIT le plus cher et donc le meilleur. Bah oui. Parce que la gamine, elle était tellement frustrée de s’être prise un non en plein dans la gu*ule, qu'elle a pété son câble. Et elle a assassiné mon appareil. Mon pauvre appareil. Elle me l'a chipé à un moment d'égarement, et elle l'a jeté à la flotte. Et paf. Mille dollars et toute une journée de travail - soit une bonne trentaine de photos qui a fini avec les canards. Sale gosse, cette mioche.

En plus résultat, ça m'a foutu dans la m*rde, cette histoire. Non seulement parce que je vais devoir me ré-acheter un appareil photo à mille dollars, mais en plus parce que mon patron était pas tellement content de mon immense retard pour certaines photos que j'ai pu rattraper à la va-vite avec un autre appareil - moins bon, évidemment, et encore moins l’absence de certaines photos qui, là, étaient belles et bien foutues, à moins bien sûr d'inventer une machine à remonter le temps. Et encore. Si vraiment j'avais une machine à remonter le temps sous la mains, je jetterais plutôt cette mioche à la flotte avant qu'elle en fasse de même avec mon appareil. Ca lui ferait les pieds, tiens. Et au moins, ça m'aurait pas foutu dans la merde avec mon boss. Sur le coup j'ai même faillit me faire virer. C'est pas le cas, mais j'me suis récolter un avertissement. Et ça, rien que ça, ça me fout sur la sellette. Et j'ai vraiment pas besoin de ça maintenant.

P*tain. Tout ça à cause d'une mioche pourrie gâtée de même pas six piges. Quand je pense à ce que je faisais, à la vie que je menais, MOI, à son âge. Ah, j'vous jure, cette c*nne là elle aura jamais mes problèmes, elle. Tss'euh. ... Quand je pense que j'aurais aussi pu baiser, moi, ce soir, si j'aurais pas été d'humeur aussi massacrante. Mais là la mioche elle m'a refroidie. Pff. Faites des gosses, j'vous jure ! Quelle plaie. Si je la revois, je la pousse la tête la première dans une crotte de chien. Voilà. C'est dis, eh. Surtout que maintenant, je fais quoi, moi ? Je picole. Comme un con. Et je m'énerve tout seul, aussi. Génial. Ah, tiens, d'ailleurs, mon verre est vide. Encore. Bon, bah j'vais appeler la barmaid, hein. Encore.

« EEEEH LA BLONDE, ARRÊTE LA DRAGUE, ET FAIS TON BOULOT. Mon verre est vide. »

Oui, je sais. Je suis un exemple de politesse et de délicatesse, moi, n'est-il pas ?
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MessageSujet: Re: « Pilier de bar, oui, et alors ?! » Fe Kayla ❤ « Pilier de bar, oui, et alors ?! » Fe Kayla ❤ EmptyMar 28 Aoû - 15:18

C’est encore une soirée bien chargée qui se présentait à l’Awesome, et Kayla dut prendre son courage à deux mains pour s’extirper de son appartement, et partir au boulot sans trop trainer les pieds. Ces derniers temps, la jeune barmaid était épuisée et son seul rêve consistait en une toute petite journée de congés. En soi, ce n’était pas grand-chose, mais l’absence d’Ashton lui interdisait ce genre de petites libertés. Au contraire, on aurait pu penser que la jeune femme ne profite du congés maternité de sa supérieure pour se la couler douce, arriver à la bourre et grappiller quelques minutes sur l’heure de son départ, mais Kayla avait décidé de ne pas jouer à ça. Quoi qu’elle en dise, elle appréciait particulièrement Ashton, et c’était chez elle une chose assez rare pour être notée. C’est elle qui l’avait recrutée, elle qui l’avait sortie du calvaire qu’elle vivait avec le patron du bar dans lequel elle travaillait avant, et rien que pour ça elle lui devait une fière chandelle. Pour ne pas lui apporter plus de problèmes qu’elle n’en avait déjà, Kayla avait donc décidé de ne tirer aucun avantage de cette situation, aussi intéressante soit l’idée de faire ce qu’elle voulait. Aucun relâchement n’était donc permis pendant l’absence de la patronne, et chaque employé l’avait bien compris. En fin d’après-midi, l’équipe était réunie au grand complet dans la salle qui petit à petit se parait de tous les ingrédients qui feraient de cette soirée un moment inoubliable, auquel tout New-yorkais branché se devait d’assister. Et comme cela avait été prévu, l’établissement s’était rempli à vue d’œil, les commandes pleuvaient de tous les côtés et les caisses se remplissaient à une vitesse folle. C’était intense, mais Kayla appréciait. C’était en quelque sorte le prix à payer pour toucher un bon salaire, et ainsi continuer à vivre à New-York sans trop de difficultés.

Plus l’heure avançait et plus l’Awesome tenait sa réputation de club le plus branché de la Grosse Pomme. Jusqu’à ce moment critique où les plus résistants commençaient à rentrer chez eux, accompagnés ou pas… Les plus éméchés, eux, restaient échoués aux quatre coins de l’établissement. Certains parlaient à des collègues imaginaires, d’autres dormaient, d’autres encore donnaient l’impression que quelqu’un avait actionné malencontreusement leur bouton OFF, et que si personne n’allait les chercher, ils pourraient rester là toute la nuit. Kayla, elle, avait repéré un jeune homme accoudé au comptoir, et visiblement incapable de bouger. Elle n’avait pas vraiment compté les verres qu’elle lui avait servi, ni même le temps qu’il avait passé là, mais il était désormais l’un des quelques rescapés de cette soirée mémorable. Alors que la jeune femme était en grande discussion avec son collègue William, le petit nouveau plutôt mignon qu’elle s’amusait faire tourner en bourrique depuis son arrivée, elle entendit une voix derrière elle.
« EEEEH LA BLONDE, ARRÊTE LA DRAGUE, ET FAIS TON BOULOT. Mon verre est vide » .
Kayla arqua immédiatement un sourcil, sans prendre la peine de se retourner pour vérifier qu’on lui parlait bien à elle. En même temps, il n’y avait plus qu’une barmaid derrière le comptoir, et c’était elle. S’avançant en plissant les yeux vers l’auteur de cette délicate attention, Kayla vint se planter juste en face de lui. « Pardon ? C’est à moi que tu t’adresses là ? » Elle planta son regard dans les yeux de son interlocuteur qui, malgré l’alcool, retinrent son attention de par leur éclat et leur clarté. Il était terriblement sexy mais, malheureusement pour lui, ce n’est pas ce que la jeune femme avait retenu en premier. L’air de rien elle empoigna son verre, le remplit d’un fond de bouteille qui trainait là depuis des heures, et le lui balança en pleine figue sans ciller. « Ca ira comme ça ? Ou il t’en faut un peu plus ? » Le regard qu’elle portait sur lui s’était littéralement transformé, laissant désormais transparaitre toute sa haine. Et c’est sans baisser les yeux un seul instant qu’elle lui cracha un : « Maintenant dégage » sans ménagement. Ce petit nouveau ne savait visiblement pas à qui il s’était adressé… Mais sa jolie chemise blanche allait s’en souvenir longtemps, elle.
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MessageSujet: Re: « Pilier de bar, oui, et alors ?! » Fe Kayla ❤ « Pilier de bar, oui, et alors ?! » Fe Kayla ❤ EmptyMar 28 Aoû - 17:11

Provoquer, moi, c'est mon truc. C'est tellement mon truc, que c'est presque devenu une habitude, chez moi. Maintenant, je parle tellement QUE avec ma merveilleuse arrogance que tout le monde aime, que parfois, je provoque même sans faire exprès. C'est fou, ça, non ? Moi je trouve ça fou. Oui, oui. Et vous savez quoi ? Y'a autre chose, qui est fou. C'est que même quand je fais pas exprès, en un sens, je fais quand même exprès, parce que c'est quand même moi qui choisit mes mots pour parler. 'Voyez ? Non ? Tant pas pour vous. Tout ça pour vous dire, que ce qui a de plus drôle dans la provocation, c'est la réaction des gens. Et aussi de réagir à leur réaction. Sans oublier leur réaction face à notre réaction ayant suivit LEUR réaction. Tout un programme. Et la p'tite barmaid, là, elle m'a pas déçu.

Sauf, que haha. Peut-être s'imaginait-elle peut-être que je n'étais qu'un pauvre ivrogne qui ne sait plus ce qu'il dit ? Qui, se rendant compte de son impolitesse, allait être la queue entre les jambes, et... Minute. C'est quoi, cette expression, là. « La queue entre les jambe » ? Mais c'est n'importe quoi ! Elle peut pas marcher, avec les humains mâles, cette expression ! Bah oui : Penaud, fier ou je ne sais quoi, on l'aura TOUJOURS ENTRE LES JAMBES, notre queue. C'est pas trop le genre de truc à se balader sur tout le corps, ou même à se balader tout court, un peu dans le même genre que dans South Park, par exemple. Tant mieux en même temps parce que... Quoi, comment ça, je m'égare ? Bon. Uhm. J'en était où, moi ? Ah, oui. La p'tite blonde qui s'imaginait que j'allais me montré tout embarrassé ou je ne sais quoi devant tant de vulgarité. Haha. C'est mal me connaître. La pauvre. Parce que moi voyez vous, je ne comptait pas trop me laisser faire. Tout comme je ne comptait pas trop lui laisser l’avantage. Mademoiselle veut faire dans l'énervement ? Très bien. Moi, je ferais dans la provocation calme. Vous savez, ce genre de type à l'air calme et amusé, mais avec une répartie à vous trancher la gorge dans un joyeux bain de sang. Et bah moi, c'est comme qui dirait ma spécialité. J'adore en jouer.

Et je sens déjà que ça va être drôle. Oui, je le sens, parce que figurez vous, lorsqu'elle est venue se planter devant moi de sa p'tite mine outragée, j'ai bien pris soin de la regarder dans le blanc des billes, en fronçant un peu le regard pour lui donner un air perçant - vous voyez le truc ! Sans oublier la petite pointe d'amusement. J'aime bien le lancer, celui-là, de regard, et là j'ai senti que c'était le moment de le lancer. Et j'ai vu qu'elle l'a vu et qu'elle a été surprise. Haha, bingo ! J'ai fais mouche ! Et je e compte pas en rester là. S'il faudra pour zapper un tant soit peu ma journée de m*rde que je persécute mentalement une jolie blonde - qu'en tant normal j'aurais plutôt fais en sorte qu'elle finisse dans mon pieux, bah... pourquoi pas. Y'a que ça de vrai, dans la vie, de s'amuser à faire chier les autre, à les rendre fou, c'est moi qui vous le dis. Et ainsi donc, mâââdemoiselle a commencé les hostilités à l'aide d'une phrase d’approche tellement ridicule tant elle est banale et déjà-vue...

« Pardon ? C’est à moi que tu t’adresses là ? »

C'est à moi qu'tu parles là ? OUESH ! C'est à moi qu'tu parles ? AR' YOU TALKING TO ME ? Hahahaha, voilà que ma culture canadienne - et donc un peu française sur les bords reprend le dessus. Mais quelle blague. Non, tu n'a pas osé, jolie blonde ? Là, tu vois, tu me déçois. oui, je suis déçu. Déééçu. Et d'ailleurs, j'ai pas hésité à le montrer. En ricanant nonchalamment tout en secouant un peu la tête d'un air presque blasé, j'ai ensuite répondu de mon ton condescendant que j'aime tant pour réagir à la réaction qu'elle a eu face à ma réaction. Sans oublié le sourire pouvant lui faire comprendre que, dans ma tête, et même un peu en dehors, je suis en train de me foutre bien royalement de sa g*eule, et dans tout les sens que ce terme pourrait avoir ou pas !


« Oh, mais non, voyons, c'est bien sûr à ta charmante amie imaginaire, là, juste à côté de toi, que je parlais. C'est évident. »

Tout en accompagnant ma charmante réplique, j'ai aussi, montré du doigt le vide à côté d'elle, tout en montrant également ce même vide d'un regard. Pour que ça fasse plus vrai, voyez. Et évidemment, tout ça, et bien ça n'a pas plu. Normal, en même temps. C'était fait exprès. C'est que, si elle aurait aimé ma remarque, je crois que là j'y aurais vu un petit problème. Peut-être même que j'aurais été vexé, qui sait. Oh, bien sûr, par fierté, je ne l'aurais pas montré, et j'aurais rebondis Dieu sait comment. Peut-être en la jetant dans la flotte... Ah, non, mince ! Ce sort là, c'est à l'autre merdeuse, qu'il est réserver. Et mieux vaut faire dans l'originalité. Bah oui, on va pas réserver les mêmes supplices pour des personnes différentes. C'est nul. Enfin, peut-être que d'autres sans originalité le font, mais moi, j'en ait plein d'originalité à revendre. Alors voilà. Enfin bref. Je sais même plus de quoi je parlais, moi.

Mais on s'en fout. On s'en fout, oui, parce que mademoiselle la barmaid à décidé d'agir la première ! Et quelle action, mes aïeux, quelle action ! Remplissant tout d'abord mon verre sans rien dire avec je-ne-sais-quelle bouteille - ah non, tu ne vas pas ceder maintenant, jolie blonde ! Mademoiselle a très vite rassuré mon esprit mi sadique mi maso en empoignant ce même verre pour me balancer le contenu en pleine poire ! Hahaha, mais quelle tigresse, dites-moi. Et tandis que moi, je resta là une seconde à retenir mon rire, sans bouger malgré tout cela, mais gardant quand même un sourire à moitié figé et les yeux fermés, ce petit laps de temps où je restais de la sorte fut néanmoins très court, car vite, mademoiselle-jolie-blonde repris la parole.


« Ca ira comme ça ? Ou il t’en faut un peu plus ? »

En entendant cela, je n'ai pu garder plus longtemps retenu en otage mon rire moqueur et amusé qui s'échappa tandis que je me suis mis à secoué la tête en la baissant légèrement. Ah, mais c'est qu'elle a plus de répartie qu'elle m'en avait laissé voir avant, cette petite ! Et en plus, waw, quel regard ! Je crois que si j'aurais été un petit peureux ayant pour habitude de se cacher derrière les jupes de sa mère, j'aurais, peut-être, eu un peu peur. Qui savait. haha. Mais en tout cas, ma réponse à moi, toujours dans le même ton que celle d'avant et les prochaines à venir, ne se fit pas attendre.


« Oh, personnellement, j'en aurait mit peut-être un peu plus, mais on va pas chipoter pour des détails, hein ? »

Et de suite après, magnifique invitation, si magnifique, qu'elle me fit chaud au coeur. Vraiment.


« Maintenant dégage. »


Ben voyons. C'est beau, de rêver, jolie blonde. La regardant avec un magnifique sourire moqueur, sans oublier le retour de mon regard perçant que j'aime tant, j'ai fait mine de m'essuyer une joue d'un doigt, puis de m'intéresser a cette nouvelle substance se trouvant sur ce même doigt, avant de lui faire le plus naturellement du monde :


« Je ne crois pas, non. »


Je me suis alors essuyé le doigt sur mon jean, dans une petite grimace. C'est que ça colle mine de rien. J'imagine même pas le reste de mon visage, tiens. Hahaha. Mais bon. Après ça, j'ai de suite enchainé.


« Tu comprends, c'est quand même moi, le client. J'ai payé, pour tout ces verres. Et parce que je suis d'une âme généreuse, je vais même payer celui-ci ! » je fis en soulevant mon verre vide d'un geste de taost porté. « On va dire qu'il compte pour un masque de beauté nouvelle génération. »



Et puis, je soupire, un tout petit soupire que j'ai fais EXPRES (oui, oui, exprès) de le rendre arrogant. Oui, je fais tellement fort dans l'arrogance, que même les soupires, j'arrive à les rendre arrogant. Je suis balèze, hein ? Mais bon. Donc, je souire. Et j'enchaine.


« Puis comme on dit, le client est roi ! »
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MessageSujet: Re: « Pilier de bar, oui, et alors ?! » Fe Kayla ❤ « Pilier de bar, oui, et alors ?! » Fe Kayla ❤ EmptyJeu 30 Aoû - 17:21

Grâce, ou plutôt à cause de son métier, Kayla rencontrait énormément de cas sociaux. C’était un fait. Mais ce soir, quelque chose lui disait que le garçon sur lequel elle venait de tomber allait lui donner du fil à retordre. Dans un sens, ce n’était pas fait pour lui déplaire… Après tout, un peu d’animation en cette fin de soirée, c’était toujours bon à prendre. Et puis Kayla était de relativement bonne humeur ce soir, alors elle pensait être en mesure de supporter quelques temps ce crétin. Ca n’en ferait qu’un de plus à ajouter à cette liste interminable qu’elle aurait pu constituer dès le premier jour où elle avait mis les pieds à l’Awesome. Car oui, l’établissement était le plus huppé de la ville, mais cette réputation lui valait aussi d’attirer un bon nombre d’imbéciles. Néanmoins, du moment qu’ils dépensaient ici beaucoup d’argent, leur présence n’était pas un problème pour l’équipe. Mais le fait d’accepter ces individus ne leur donnait tout de même pas tous les droits, et surtout pas en face de Kayla. Son caractère bien trempé et son tempérament connu de tous laissait peu de chances aux petits rigolos qui se croyaient assez malins pour s’en prendre à elle. Qu’elle soit derrière son comptoir ou pas, Kayla était toujours la même, prête à attaquer à la moindre occasion. Elle ne se laissait pas faire, elle était redoutable, et même si cela pouvait lui attirer des ennuis, la plupart du temps c’était plutôt un avantage.

Lorsque ledit client la prit de haut, le sang de la jolie blonde ne fit évidemment qu’un tour et en quelques secondes seulement, il se retrouva noyé sous un liquide visqueux et nauséabond. Mais visiblement, ce nouveau déguisement ne lui déplaisait pas et sous le regard médusé de Kayla, le jeune homme se mit même à rire. Quel était le problème avec lui ? Etait-il mentalement atteint ? A première vue, la jeune barmaid ne voyait pas d’autre explication. Mais très vite, elle saisit le sens de son petit jeu. Comme tant d’autres, son but à lui était de se faire remarquer et ce par n’importe quel moyen. Peut-être était-ce de la drague déguisée, ou simplement un moyen de faire le malin… Dans tous les cas, le contenu du verre qu’il venait de se prendre en pleine face ne semblait pas être la seule chose « collante » à proximité de Kayla. Lorsqu’elle lui ordonna quasiment de quitter le comptoir, le jeune homme refusa sans se démonter, annonçant ainsi à la barmaid que leur entrevue allait certainement s’éterniser. Et d’ailleurs, elle accueillit cette nouvelle en poussant un long soupir désabusé. Les hommes étaient tellement prévisibles… Sans compter que Kayla connaissait ce genre d’énergumènes par cœur puisqu’elle en côtoyait quasiment tous les jours !

Tu comprends, c'est quand même moi, le client. J'ai payé, pour tous ces verres. Et parce que je suis d'une âme généreuse, je vais même payer celui-ci ! Et voilà, l’excuse habituelle, l’argument du client-roi qu’on lui ressortait à chaque fois ou presque. Ce manque d’originalité venant d’un garçon voulant tellement se faire remarquer arracha un petit sourire moqueur à Kayla qui ne le lâchait plus des yeux. A bien y réfléchir, il pouvait être intéressant… Plutôt beau garçon, un peu saoul, ridicule de par cette substance qui le recouvrait quasi-entièrement… Il y avait sans aucun doute matière à s’amuser un peu. C’est donc un regard amusé qu’elle reporta sur son interlocuteur en acquiesçant. « Mais, par « client » on n’entends pas tous les pauvres types déjà saouls qui tentent par tous les moyens de se faire la serveuse… Tu vois la nuance ? » Posant ses coudes sur le comptoir pour s’installer plus confortablement bien en face de lui, la jeune femme continua calmement ses explications. « Tu sais, des comme toi j’en vois tous les jours, alors si tu crois être intéressant… C’est pas vraiment le cas. Mais t’es quand même un des rares à ne pas pleurer sur le triste sort de ta chemise, ou à ne pas partir en gesticulant et en me traitant de je ne sais quoi… » constata-t-elle en pointant son index en l’air. « Ca vaut peut-être un autre verre finalement…. » ajouta-t-elle en prenant un faux air songeur. Puis, la façon dont il l’avait interpellée un peu plus tôt lui revint à l’esprit, et elle fronça le nez en haussant les épaules. Puis lâcha tout en tournant les talons pour se reconcentrer sur la vaisselle qu’il lui restait à faire. « Dommage que tu n’aies pas su être assez poli ! »
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