It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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sephora&elias —— « holding on and letting go »

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MessageSujet: sephora&elias —— « holding on and letting go » sephora&elias —— « holding on and letting go » EmptyMar 19 Juin - 0:28


C’était son jour de repos et pourtant … Elias aurait pu en profiter pour souffler, il aurait pu en profiter pour faire un tour en ville ou encore pour passer du temps avec certains de ses amis qu’il n’avait pas tellement eu le temps de revoir depuis son retour à New York, enfin qu’il n’avait pas pris le temps de revoir pour tout dire. Le jeune homme aurait pu en profiter pour se détendre et peut-être même récupérer son manque de sommeil même s’il n’aimait pas dormir en pleine journée tant il pouvait avoir l’impression d’être totalement déréglé par la suite. Il aurait pu aller acheter quelques petites choses à grignoter et regarder un film tranquillement devant la télévision de l’appartement dans lequel il vivait avec Aladiah. Il aurait pu faire un tour en voiture pour que cette dernière voie le soleil et il aurait pu marcher dans Central Park, mais l’avocat n’en avait rien fait. Cependant, il y avait pensé, ces diverses idées lui avaient traversé l’esprit à plusieurs reprises depuis qu’il était debout, mais le jeune avocat s’y était refusé parce que, comme souvent ces derniers temps, son travail passait avant tout, même avant un peu de repos dont il aurait bien eu besoin. Elias voulait continuer d’être au meilleur de sa forme et ce qu’il fallait comprendre par là c’est qu’il voulait à tout prix avoir fini de faire ses recherches pour les affaires sur lesquelles il travaillait pour que personne n’ait à dire quoi que ce soit sur son travail. Il n’était pas un bourreau de travail et pourtant c’était à se le demander en ce moment. Depuis qu’il avait obtenu son diplôme et qu’il était entré dans l’actuel cabinet d’avocats où il travaillait, Elias n‘avait jamais autant travaillé, jamais au point de passer certaines nuits blanches et ce uniquement pour être sûr de n’avoir rien oublié. Le fait qu’il soit devenu si pointilleux – bien qu’il l’était tout de même auparavant – était dû au fait qu’il avait de plus en plus peur de finir dehors et que c’était l’un des seuls moyens qui lui permettait de se sentir utile et de faire son travail correctement. L’avocat était devenu exécrable sur son lieu de travail.

Plus le temps passait et moins il parvenait à supporter ses collègues, il avait même cessé de compter le nombre de fois où il avait voulu leur en coller une juste histoire d’extérioriser sa colère. Au bureau, il s’était transformé en vraie boule de nerfs et lui qui n’était pas d’un naturel facile, autant dire qu’il s’était largement empiré. Il était parvenu à son objectif au moins, celui qui était de se faire détester de ses collègues afin d’être tranquille et que personne vienne le déranger dans son bureau hormis sa secrétaire, seule personne qu’il appréciait. Cependant, il y avait toujours une personne pour venir le déranger, pour braver tous les dangers et montrer que rien ne pouvait l’arrêter et ce même si monsieur Van Santen s’emportait bien souvent. Il savait que c’était son caractère qui lui mettait autant la pression et qui lui donnait la sensation qu’à la moindre petite erreur il serait mis à la porte malgré ses aptitudes assez impressionnantes dans son travail et rien que pour ça Elias se devait de faire en sorte que tout soit parfait au point de s’en rendre malade s’il le fallait. Le jeune homme avait besoin de prendre l’air et surtout de prendre un bon bain de soleil. Il était devenu assez pâle depuis son retour d’Amsterdam car ce n’était pas les quelques minutes dans les rues de New York qui allaient l’aider à prendre des couleurs, non il devait sortir plus et plus longtemps, mais il refusait, pas avec la pression qu’il se mettait lui-même sur les épaules.

Bien sûr, Elias aurait pu chercher à trouver un poste dans un autre cabinet, toutefois il savait que celui où il était employé était l’un des meilleurs de la grande pomme et même s’il en avait assez, il n’était pas encore assez courageux pour tenter le coup ailleurs, alors il restait malgré sa frustration. Néanmoins, après avoir passé quasiment toute la journée enfermé dans l’appartement, assis à la table du salon sur laquelle ses livres de Droit et des feuilles trainaient, le jeune homme se mit à ressentir un grand besoin de s’aérer au risque de devenir fou et de bientôt voir un lapin à défaut de pouvoir parler à quelqu’un d’autre. Seulement, Elias hésita malgré tout à laisser son travailler inachevé ainsi, mais il était temps pour lui de sortir, de voir autre chose que son bureau ou son appartement. Enfin convaincu qu’il s’apprêtait à prendre la bonne décision, il laissa ses affaires sur la table et une fois prêt, il quitta son appartement, les clés de sa voiture en main et une fois au volant de cette dernière il se rendit tranquillement jusqu’à Central Park. C’était le seul endroit dans Manhattan – et pas trop loin de chez lui – où il avait l’impression d’échapper à la frustration et à la pression. Cette immense espace vert lui donnait la sensation de ne plus se trouver en plein centre-ville de New York, mais d’être totalement ailleurs et de pouvoir respirer un air pas totalement pur, mais presque. Marchant les mains dans les poches de son jean, il se rendit non loin du zoo de Central Park et se laissa tomber sur un banc. Plus décontracté que lorsqu’il était chez lui, le jeune homme laissa sa tête tomber en arrière, paupières closes et s’abandonna aux bruits environnants qui pour une fois se transformaient en une douce berceuse apaisante.
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MessageSujet: Re: sephora&elias —— « holding on and letting go » sephora&elias —— « holding on and letting go » EmptyMar 19 Juin - 23:03

sephora&elias —— « holding on and letting go » Tumblr_m0y80lvqpb1r1fabt

La journée était belle et ensoleillée mais Sephora n’avait pas vraiment envie d’en profiter. Certains jours, elle préférait restée enfermée dans son petit appartement, entre quatre murs, au fin fond de son lit et pleurer à chaudes larmes. Elle ne vivait plus avec sa sœur depuis qu’elle avait quitté l’Amérique pour retourner en Australie alors oui elle lui manquait mais elle se disait toujours, à cette époque, que même si elle était loin, elle était là tout de même. Aujourd’hui, les choses avaient changé, la jeune femme était loin mais elle n’était pas présente, en effet, son corps était loin, sa tombe puisqu’elle était décédée il y a peu de temps ce qui avait plongé la jolie brune dans une profonde tristesse. Elle ne voulait pas se laisser aller à la dépression, ce n’était pas possible pour elle mais il n’y avait rien qui allait dans sa vie en ce moment. Elle avait été heureuse d’avoir son diplôme, heureuse de savoir qu’elle pouvait exercer son métier, depuis le temps qu’elle attendait cela, elle le pouvait, oui mais voilà, pour faire son métier encore faut il trouver un endroit om le faire et pour le moment toutes les demandes d’emploi de la jolie brune restait sans réponse ou les patrons y répondaient par la négative. L’australienne avait pourtant un très bon dossier, en effet, elle avait toujours été très douée à l’école, souvent la meilleure de sa classe, ses rapports de stage étaient très bons, oui mais rien n’y faisait, elle n’arrivait pas à trouver un cabinet qui voulait bien la prendre en tant qu’avocate à part entière et cela la frustrait. Ceci rajoutait de la tristesse sur celle qu’elle connaissait déjà et lorsqu’elle y pensait, c’était trop pour elle, beaucoup trop pour elle, d’où le fait qu’elle se laissait aller aux larmes. Ce n’était pas une excuse d’autant plus que la demoiselle avait trouvé un petit boulot dans une supérette en attendant de trouver mieux mais ce n’était pas ce qu’elle aimait, pas ce qu’elle voulait alors ça n’allait pas. Après avoir passé la plupart de la journée au fond de son lit, Sephora avait finalement trouvé le moyen de se botter les fesses pour en sortir. Elle devait sécher ses larmes, enfiler une tenue correcte, se maquiller un petit peu et sortir, aller à la rencontre des gens dans la rue, se faire de nouveaux amis, de nouvelles fréquentations, vivre sa vie de jeune en clair. Oui parce que pendant toutes ses études, elle n’avait pas eu tant d’amis que cela car elle bossait tellement qu’elle n’avait pas le temps de s’en faire ni de sortir et de faire tout ce genre de trucs que l’on fait lorsqu’on est jeune. Maintenant, elle voulait en profiter car la vie était bien trop courte, le décès brutal de sa sœur lui avait fait comprendre au moins cette chose, elle avait donc décidé de sortir et de s’ouvrir aux autres. Cependant, elle ne comptait pas oublier ceux qu’elle avait tout de même rencontré pendant ses études hein. D’ailleurs, alors qu’elle marchait tranquillement dans un parc de Manhattan, elle vit Elias qui semblait endormi sur un banc en face d’elle. Elle se dirigea près de lui. Elle avait rencontré le jeune homme alors qu’ils étaient en première année de faculté. Le feeling était rapidement passé entre eux et au final ils étaient devenus amis sans trop de difficulté. Après une période où elle l’avait perdu de vue, la jeune femme avait retrouvé le beau blond en faisant son stage de dernière année dans le cabinet où il travaillait. Arrivée à sa hauteur, elle s’installa à côté de lui, et alors qu’il ne l’avait même pas vu ni senti à côté de lui, elle se racla la gorge un peu fortement pour lui faire comprendre qu’elle était là à ses côtés. Lorsque le jeune homme ouvrit les yeux et la vit enfin elle lui sourit. « Et ben c’est pas trop tôt, enfin tu remarques ma présence ça fait presque dix minutes que je suis là ! » Elle en rajoutait bien sûr mais derrière ses lunettes de soleil bien noir il ne pourrait pas lire dans ses yeux ce petit détail même si elle ne le cachait pas par le sourire qu’elle affichait. « Tu n’étais pas en train de déprimer sur ton petit banc j’espère parce que je sors juste de ma pièce de déprime alors j’ai besoin d’autre chose autrement j’y retourne ! » Oh que oui elle avait besoin de rire, de faire tout et n’importe quoi, d’avoir surtout de bonnes nouvelles et tout le reste mais elle n’avait pas besoin de la déprime ou de la fatigue des autres ça c’était sur.


Dernière édition par Sephora M. Neil-Douglas le Ven 6 Juil - 11:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: sephora&elias —— « holding on and letting go » sephora&elias —— « holding on and letting go » EmptyMer 27 Juin - 19:35

Elias avait eu raison de sortir, raison de prendre la décision de s’aérer un peu la tête. Central Park était l’endroit idéal pour l’y aider, pour lui permettre de chasser ses démons l’espace de quelques temps et oublier combien sa vie actuelle pouvait le frustrer. Pourtant, il n’était pas le plus à plaindre. Il vivait dans un quartier chic de l’Upper East Side avec la personne qu’il aimait sans doute le plus au monde, son métier était stable et lui permettait d’avoir un bon revenu et sa vie était loin d’être ennuyante, malheureusement tout ne pouvait pas être parfait. Son environnement actuel ne lui permettait pas d’être totalement heureux. Il n’en pouvait plus de son travail et la simple perspective de devoir se lever le matin pour affronter ses collègues – puisque c’était bien de ça dont il était question – lui donnait plutôt l’envie d’enfouir sa tête dans ses oreillers et de se recouvrir de sa couette pour ne plus bouger de son lit. C’était à reculons qu’il allait travailler alors que, pourtant, il faisait le métier qu’il avait toujours souhaité faire. Elias était avocat et ce métier lui donnait l’impression d’amener un peu de justice dans ce bas monde, surtout lui qui ne l’avait pas tellement connu au cours des quatorze premières années de son existence. S’il n’aimait pas autant se donner corps et âme pour faire en sorte que ses clients gagnent leur procès, il y avait fort à parier que le jeune homme aurait claqué la porte du bureau depuis bien longtemps, mais il continuait de tenir le coup parce qu’il restait persévérant malgré tout. Seulement, l’avocat sentait qu’il arrivait doucement à saturation et que bientôt il allait se montrer sous son plus mauvais jour et c’était loin d’être une bonne perspective d’avenir. Il se connaissait bien et il savait qu’il était déjà souvent d’une humeur massacrante, toutefois les tensions allaient être d’autant plus présentes s’il ne parvenait pas à trouver quelque chose pour se défouler, un moyen de se changer les idées et vite …

Elias allait se mettre à jouer avec le feu et ce qu’il risquait était d’être renvoyé du barreau ce qui serait la pire chose qui pourrait lui arriver, enfin c’était en seconde position après voir Aladiah partir avec un autre homme, mais ceci était à un niveau différent. Même ses dossiers ne parvenaient plus assez à lui changer les idées et pourtant il était très impliqué dans chacun d’eux. Elias désespérait de trouver le moyen de retrouver sa motivation bien qu’il savait qu’il lui suffisait de donner sa lettre de démission et d’aller postuler dans un autre cabinet afin de voir si ses collègues seraient plus supportables et moins imbus d’eux-mêmes, ce dont il ne doutait pas. Mais, bien qu’il refusait de l’avouer, l’avocat aimait la stabilité et la paye qu’il touchait à chaque fin de semaine grâce à son travail et il doutait de trouver le courage de tout lâcher. Le jeune homme aimait le luxe dans lequel il vivait, peut-être parce qu’il y était habitué depuis des années, mais en tout cas il se savait incapable de faire une croix dessus même s’il savait également qu’Aladiah continuerait de le soutenir quel que soit son choix. Le mieux était sans doute d’ouvrir son propre cabinet, de créer sa propre affaire, seulement tout seul c’était bien loin d’être l’idéal. Elias soupira longuement, la tête toujours en arrière et les paupières encore et toujours closes. Même loin du travail et loin de chez lui ses pensées se mettaient automatiquement à tourner autour du travail, ça devenait vraiment déprimant. S’efforçant de passer à autre chose, Elias chassa ses pensées de son esprit et tenta de se focaliser sur autre chose comme … Aladiah, parce qu’après tout elle était ce qu’il y avait de plus important dans sa vie et ce même s’il avait mis du temps à s’en rendre compte, mais mieux vaut tard que jamais, n’est-ce pas ? Un raclement de gorge le fit redescendre sur Terre bien qu’il mit quelques instants avant de se redresser sur le banc et d’ouvrir les yeux. La première question qui lui était venue à l’esprit était de savoir qui pouvait bien le déranger alors qu’il n’y avait pas qu’un seul banc dans tout Central Park, mais lorsqu’il ouvrit les yeux et reconnu le visage et la longue chevelure brune de Sephora, tout son agacement s’envola d’un coup tandis qu’un léger sourire étira le coin de ses lèvres.

« Et ben c’est pas trop tôt, enfin tu remarques ma présence ça fait presque dix minutes que je suis là ! ». Elias la regarda avec surprise. Dix minutes qu’elle se trouvait à côté de lui et il n’avait rien remarqué ? Était-ce possible ? Même s’il avait été totalement emporté par ses pensées, l’avocat en doutait et leva les yeux au ciel pour lui faire comprendre qu’il n’en croyait pas un mot. « Tu n’étais pas en train de déprimer sur ton petit banc j’espère parce que je sors juste de ma pièce de déprime alors j’ai besoin d’autre chose autrement j’y retourne ! ». L’avocat resta muet quelques instants durant lesquels il regarda Sephora en tâchant de savoir s’il devait ou non lui avouer que, oui, il était légèrement en train de déprimer, tout seule, sur son petit banc. Néanmoins, à la place de cette réponse, son sourire se fit bien plus présent et Elias secoua la tête de droite à gauche avant de prendre la parole. « Nop … Je pensais juste au travail pour changer, mais ce n’est pas très important. ». Autant minimiser la vérité afin de ne pas avoir à en parler et surtout de ne pas avoir à y penser, du moins pas tout de suite. Elias la désigna ensuite d’un bref geste du menton avant de reprendre. « Tu veux en parler ou tu préfères une conversation passionnante sur nos anciens professeurs de Droit dont la voix monotone ou le pantalon orange fluo nous manque tellement ? ». Sephora était une ancienne camarade, une demoiselle qu’il avait rencontré à l’université alors que tous les deux faisaient leurs années de Droit et c’était bien pour ça qu’il savait qu’elle aurait une petite idée des personnes dont il faisait allusion. Cependant, il était son ami et au fond il préférait savoir ce qui la tracassait plutôt que d’avoir à se souvenir de ce pantalon atroce qui lui avait fait mal aux yeux durant les deux heures de cours magistral, mais c’était son choix et il se promettait déjà de ne pas la forcer à parler s’il ne le souhaitait pas.
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MessageSujet: Re: sephora&elias —— « holding on and letting go » sephora&elias —— « holding on and letting go » EmptyJeu 5 Juil - 0:04

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Le monde du travail de nos jours n’est vraiment pas facile. La preuve en est, il est très difficile de trouver du travail, Sephora en fait actuellement les frais, ne trouvant pas de poste pour exercer le métier pour lequel elle a été récemment diplômé. De son côté Elias connait un tout autre problème. Le jeune homme a trouvé lui un travail mais l’ambiance dans le cabinet où il exerce n’est pas des meilleures. Aujourd’hui, il faut donc soit se contenter d’un boulot, pour lequel on n’est pas destiné à la base ou alors supporter une mauvaise ambiance au travail, aucune des deux solutions n’est donc bonne. La seule solution actuellement est donc de se débrouiller par soi même et c’est bien ce que la brunette avait décidé de faire. Oui mais pour son projet, elle ne devait pas être seule. Fort heureusement pour Sephora la personne qu’elle avait envie d’embarquer dans sa folie avec elle, se trouvait justement sur un petit banc devant elle par pur coïncidence alors qu’elle sortait se promener car elle n’en pouvait plus de rester à rien faire dans son appartement. La jeune femme s’installa à côté du beau blond mais trop pris par ses pensées il ne la remarqua pas tout de suite. Rapidement, il lui apprit qu’il pensait si profondément au boulot… Ah et bien c’était une bonne chose puisqu’elle y pensait également et elle pensait à quelque chose pour tous les deux. C’était surement le moment parfait pour mettre sur le tapis ce qu’elle avait dans la tête mais avant elle voulait en savoir un peu plus sur ce à quoi il pensait. Parce qu’après tout, elle savait que son boulot ne se passait pas très bien mais peut être que cela aurait pu changer entre le moment où elle avait fini son stage et maintenant et c’était peut être ce à quoi il pensait. Elle ne savait pas et la meilleure façon de savoir ce qu’il y avait vraiment était bien de poser la question au principal concerné. « Ah le boulot ! Alors on pense à la même chose ! Mais dis moi tout ! Ca se passe toujours aussi mal ? » Sephora marqua une courte pause. « Je t’avoue tout de suite que j’espère qu’une chose en ce moment même c’est que tu me dises que ton boulot c’est de pire en pire et que tu as envie de partir… oui parce que j’ai une petite idée derrière la tête…» Mystérieuse elle savait l’être, elle aimait aussi donner l’eau à la bouche aux gens et c’était exactement ce qu’elle venait de faire maintenant il ne restait plus qu’à saisir la perche pour Elias mais elle savait bien qu’avec le travail il ne plaisantait pas, elle devait donc être des plus sérieuses pour qu’il la prenne au sérieux. « Oh la la ! Non nos profs on va les laisser où ils sont hein, je vais te dire qu’ils ne me manquent pas du tout même si c’est un peu grâce à eux qu’on est tous les deux diplômés aujourd’hui ! Mais je dois dire que je n’ai pas envie non plus de t’ennuyer avec mes soucis personnels ! Tu sais les coups de blues, pour des choses plus ou moins récentes hein… » L’australienne restait assez vague concernant ce qui n’allait pas, elle n’aimait pas ennuyer tout le monde avec ses problèmes et à l’heure actuelle elle n’avait pas envie que l’esprit d’Elias soit pris à chercher une solution pour qu’elle aille mieux, non elle souhaitait juste qu’il l’écoute attentivement et qu’il comprenne bien qu’elle ne lui faisait pas une blague. La rigolade c’était fini pour Sephora concernant le boulot car elle en avait plus que mare de travailler dans cette superette du coin de la rue, tellement mare et pourtant elle y travaillait depuis moins d’un mois… Le temps parait décidément trop long lorsque l’on ne fait pas ce que l’on aime. C’est cela qui avait incité la brunette a trouvé une solution à son problème de travail plus rapidement que prévu. Avant même qu’Elias ne puisse dire quelque chose, la jeune avocate lui coupa la chique et déballa tout ce qu’elle avait à dire sans s’arrêter pour qu’il l’écoute jusqu’au bout. « Tu n’aurais pas envie de changer de boulot justement ? Enfin de cabinet je veux dire ? Non parce que moi j’ai eu une idée, je veux monter mon cabinet, enfin le nôtre si tu veux bien être de la partie ! Et j’ai pensé à tout parce que je sens que tu vas vouloir te défiler en disant que tu ne peux pas faire ça à Cléo ou un truc du genre, et bien elle pourrait nous suivre aussi ! Aller maintenant tu as le droit de me traiter de folle ! »
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MessageSujet: Re: sephora&elias —— « holding on and letting go » sephora&elias —— « holding on and letting go » EmptySam 7 Juil - 21:40

S’il y avait bien une chose pour laquelle il était doué c’était pour ce qu’il faisait de sa vie, pour le Droit et pourtant il savait que peu importait la voie qu’il aurait pu décider de suivre il serait parvenu à être diplômé de la même manière qu’il l’était actuellement. Il n’était pas un bourreau de travail, tout du moins bien moins qu’Aladiah, mais il aimait faire les choses bien et c’était toujours donné à fond pour qu’il en soit toujours ainsi. Appliqué dans tout ce qu’il entreprenait, travailler autant était ce qui lui permettait de se vider l’esprit, de se focaliser sur autre chose que les problèmes qui s’accumulaient dans sa vie, ça lui permettait d’oublier le rejet dont il avait été le sujet à tout juste quatorze ans parce qu’il avait aimé la sensation d’avoir de l’intérêt pour quelqu’un. Travailler comme il l’avait toujours fait était pour réussir, mais aussi pour montrer que finalement, il n’était pas qu’un bon à rien uniquement capable de dealer de la drogue … et encore il s’était fait attrapé sans même savoir ce qu’il livrait ici et là en ville. Pourtant, s’il était devenu aussi sérieux et appliqué ça n’avait pas spécialement été par choix, mais bien par obligation. Il avait dû faire ses preuves auprès du père d’Aladiah, démontrer qu’il en valait le coup, qu’il était capable de faire quelque chose de sa vie et c’était avant tout pour le remercier de son hospitalité qu’il était devenu aussi sérieux. Toutefois, avec le temps il y avait pris goût, non pas qu’il était un passionné de ces heures interminables à plancher sur un devoir à rendre le lendemain, mais l’ambiance qui l’avait entouré pendant toutes ses années d’études l’avaient stimulée et poussée à se donner d’autant plus dans ce qu’il faisait. Le jeune homme aurait pu faire le choix de suivre des études de médecine ou des études de commerce comme son père l’avait toujours souhaité, seulement c’était le Droit qui l’avait attiré et ce tout naturellement.

Sans doute était-ce le fait qu’il avait en lui ce besoin de rendre la justice lui qui n’y avait pas eu le droit plus jeune. Il voulait défendre ces gens dont personne ne se préoccupait. Il voulait qu’il y ait un peu de justice dans ce bas monde et même s’il savait qu’il n’aurait pas toujours le choix de défendre les clients qu’il souhaitait, c’était tout de même ce qui l’avait intéressé le plus après le lycée et c’était pour cette raison qu’il n’avait eu aucun doute lorsqu’il avait commencé. Après ça, il avait été d’autant plus sérieux. Certes, Elias n’avait pas oublié qu’il était jeune et qu’il devait prendre le temps de vivre, cependant il avait été bien plus sérieux au niveau de ses études qu’au niveau de ses relations. Souvent il se revoyait encore en train de travailler en pleine nuit sur un plan détaillé à rendre dans telle ou telle matière. Il se souvenait encore parfaitement de ses yeux qui picotaient pour lui faire comprendre qu’il devait de dormir. Il se souvenait de ses muscles qui commençaient à être douloureux à cause de la fatigue ou de ses paupières qui se fermaient toutes seules. Il se souvenait encore des douleurs tout le long de son dos à force d’être penché au-dessus de son bureau pendant des heures. Il se souvenait encore des nombreuses tasses de café noir qu’il n’avait cessé d’avaler pour tenir le coup parce qu’il refusait de rejoindre son lit tant qu’il n’avait pas terminé. Elias était borné et persévérant, il ne baissait que très rarement les bras … si ce n’était pas tout simplement jamais. Lorsqu’il voulait quelque chose, il se donnait corps et âme pour l’obtenir, quel qu’en soit les conséquences même si, le plus souvent, il essayait de faire en sorte que ces dernières ne soient pas mauvaises. Aujourd’hui, les choses n’étaient pas bien différentes, il n’était plus un étudiant voilà tout. Les affaires qu’il traitait étaient sérieuses et il lui aussi l’était. Ça ne lui ressemblait pas de se vanter, toutefois il se savait être l‘un des meilleurs avocats du cabinet où il travaillait et les affaires qu’il avait remporté parlaient pour lui.

Certes, elles n’étaient pas celles qui rapportaient les plus gros chiffres d’affaire à ce cabinet de vautours, mais il était fier de lui, fier de ce qu’il accomplissait et fier des choix qu’il faisait, toutefois il commençait à être fatigué et à se lasser. En plus d’être son métier, le Droit était une passion. Néanmoins, depuis quelques temps Elias le voyait de plus en plus comme une corvée, tout du moins lorsqu’il travaillait dans son bureau et non pas chez lui. L’ambiance était de plus en plus pesante et lui de plus en plus exécrable. Même s’il n’était pas à l’abri d’un renvoi, il savait que son patron le gardait parce qu’il craignait trop de le voir rejoindre un cabinet concurrent – idée qui lui avait traversé l’esprit plus d’une fois sans pour autant qu’il le fasse – mais il continuait de le garder sous la main jusqu’au jour où il allait trouver meilleur que lui. C’était pour cela qu’il se poussait à travailler d’autant plus ces derniers temps, pour être irréprochable malgré son sale caractère à chaque fois qu’il mettait les pieds au bureau, mais pour lui ça commençait à être trop. Depuis son retour à New York, Elias avait l’impression de passer sa vie sur ses affaires et de ne plus rien faire d’autre. Il voulait vivre, profiter de sa vie, profiter de ses amis. Il voulait passer du temps avec Aladiah bien qu’elle-même soit prise par son travail. L’avocat voulait mener une vie un tant soit peu normale et non pas avoir sans cesse le nez plongé dans ses dossiers et c’était également pour ça qu’il avait fait le choix de partir faire un tour à Central Park. Il fallait qu’il s’aère l’esprit même s’il était incapable d’ôter de sa tête son travail, les affaires qui allaient l’attendre à son retour et la journée qu’il allait devoir affronter le lendemain. Voir un visage connu dans ce parc, être en présence d’une amie lui permis de chasser tout ceci de son esprit l’espace de quelques instants afin de pouvoir se focaliser sur Sephora et ces paroles qui en disaient long sur le fait qu’elle-même n’était pas au meilleur de sa forme.

« Ah le boulot ! Alors on pense à la même chose ! Mais dis-moi tout ! Ça se passe toujours aussi mal ? Je t’avoue tout de suite que j’espère qu’une chose en ce moment même c’est que tu me dises que ton boulot c’est de pire en pire et que tu as envie de partir… oui parce que j’ai une petite idée derrière la tête… ». Elias s’apprêtait à lui répondre lorsque Sephora enchaîna quasiment aussitôt, le forçant à sourire avant de lui adresser un regard curieux, sourcils blonds légèrement froncés. Comme ça elle avait une idée derrière la tête, il était curieux d’en savoir plus, surtout connaissant la jeune femme. Ils avaient étudié ensemble le Droit, avaient connu les mêmes professeurs et étaient rapidement devenus amis. Il la connaissait bien et il connaissait la passion qu’elle avait aussi pour le Droit sans pour autant parvenir à exercer son métier, contrairement à lui. « Une catastrophe … Si dans les jours à venir tu entends parler d’un avocat qui, dans un excès de folie, a tué tous ses collègues ça sera moi … d’ailleurs je pense que je te choisirais comme avocate … tu m’aideras à plaider la folie. ». Un sourire amusé étira ses lèvres. Le pire dans ce qu’il venait de lui dire était que, oui, régulièrement il avait vraiment envie de tuer ses collègues, mais il était tout de même capable de se contenir et de ravaler son agacement. « Mais pour ton idée, je suis tout ouïe surtout si elle me permet d’éviter l’homicide volontaire. ». Il était avocat et rien que pour cette raison il savait ce que lui vaudrait d’être déclaré coupable. Bon, il était vrai qu’il ne comptait pas tuer quelqu’un demain ou dans les jours à venir mais le jeune homme était tellement à bout qu’en parler comme s’il allait vraiment le faire lui faisait le plus grand bien et l’aidait, en partie, à extérioriser sa frustration. « Oh la la ! Non nos profs on va les laisser où ils sont hein, je vais te dire qu’ils ne me manquent pas du tout même si c’est un peu grâce à eux qu’on est tous les deux diplômés aujourd’hui ! Mais je dois dire que je n’ai pas envie non plus de t’ennuyer avec mes soucis personnels ! Tu sais les coups de blues, pour des choses plus ou moins récentes hein… ».

Elias prit place sur le banc de sorte à pouvoir mieux regarder Sephora afin de pouvoir avoir une conversation un peu plus face à face. Il n’aimait pas savoir que quelque chose la tracassait mais puisqu’elle ne semblait pas vouloir en parler, le jeune homme n’allait pas la forcer puisqu’après tout si Sephora jugeait avoir réellement besoin d’en parler elle le ferait de son plein gré. L’avocat resta donc silencieux tout en lui adressant un sourire compatissant juste avant qu’elle ne se lance dans l’explication de l’idée qui lui trottait dans la tête dernièrement. « Tu n’aurais pas envie de changer de boulot justement ? Enfin de cabinet je veux dire ? Non parce que moi j’ai eu une idée, je veux monter mon cabinet, enfin le nôtre si tu veux bien être de la partie ! Et j’ai pensé à tout parce que je sens que tu vas vouloir te défiler en disant que tu ne peux pas faire ça à Cléo ou un truc du genre, et bien elle pourrait nous suivre aussi ! Aller maintenant tu as le droit de me traiter de folle ! ». Il l’écouta très attentivement malgré le fait qu’il ne put s’empêcher de froncer les sourcils à un moment donné. Cette idée lui avait traversé l’esprit, plus d’une fois d’ailleurs seulement il n’avait pas eu le courage de se lancer, pas seul en tout cas et pas s’il devait laisser Cléo derrière lui. La demoiselle était sa secrétaire, mais également une amie et une jeune femme qu’il appréciait bien trop pour la laisser dans ce cabinet plein des personnes qui pensaient avant tout à l’argent plutôt qu’au bien-être de leurs clients. « Cabinet Van Santen & Douglas … Ça sonne plutôt bien je trouve. Je vais t’avouer que j’y ai pensé plus d’une fois sans trouver le courage d’aller jusqu’au bout. Je ne manque pas de moyen et je suis sûr que je pourrais trouver un bureau assez rapidement, mais le faire seul … c’est une autre histoire. Maintenant, si on prend le risque tous les deux … pourquoi pas d’autant plus si Cléo vient avec nous, je la laisse pas là-bas toute seule, mais Seph’ il faudra le faire sérieusement tout en gardant ça pour nous jusqu’à ce que ça soit bon parce que, pour l’instant, il faut qu’on garde nos boulots respectifs pour payer nos loyers et ce qui va avec … ».
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MessageSujet: Re: sephora&elias —— « holding on and letting go » sephora&elias —— « holding on and letting go » EmptyMar 10 Juil - 23:43

sephora&elias —— « holding on and letting go » Tumblr_m6yl3lQqNe1qipyy2o1_500

Comme la brunette l’avait dit à Conrad quelques jours plus tôt, la seule chose qu’elle avait réussi dans sa vie c’était bien le côté professionnel. Du côté famille, elle n’avait pas échoué mais elle n’avait pas eu de chance tout simplement et du côté amoureux, elle avait échoué dans un sens puisqu’il était parti, avait fait un enfant à une autre et elle n’allait surement pas le retrouver… Après, savoir si elle retrouverait quelqu’un aussi bien que lui ou mieux que lui n’avait été avec elle, elle ne savait pas, elle ne pouvait pas savoir et pour le moment elle se fichait bien de le savoir. Trouver l’homme de sa vie n’était pas à l’ordre du jour, elle voulait juste en profiter pour le moment et réussir à faire décoller sa vie professionnelle. Et oui parce que si elle avait passé tous les diplômes pour en être là et avoir ce qu’elle voulait, faire ce qu’elle voulait, aujourd’hui, il lui manquait une chose essentielle : un boulot pour mettre en avant, en application tout ce qu’elle avait appris. Ce boulot s’appelait désirée et cela ne lui plaisait pas du tout. Ne pas contrôler un minimum sa vie, Sephora le détestait, elle n’aimait pas dépendre de la décision des autres c’est pourquoi elle avait eu cette idée après de nombreux refus de monter son cabinet. D’autant plus qu’elle avait tout de suite pensé à un ami de qui elle ne pourrait que se rapprocher, amicalement et rien de plus bien sûr, si il montait à bord de son idée de folie. Ah oui la folie résumait bien le travail de nos jours. Ce boulot rendrait tout le monde fou un jour ou un autre car il était tellement instable qu’il n’y avait rien à y faire. Enfin pour le moment Elias, son ami de la faculté qu’elle venait de trouver sur un banc au détour d’une promenade lui avait un boulot stable. Il vivait un véritable enfer à l’écouter mais au moins il faisait ce qu’il aimait, il avait des affaires, se faisait un nom dans le milieu, tout ce que Sephora rêvait de faire car elle, elle était juste diplômée. La popularité, la reconnaissance c’était l’une des choses qui faisait que la brunette avait peur de se lancer en ouvrant son cabinet, une des choses qui faisait qu’elle limitait sa folie, en effet elle ouvrirait son cabinet car cette idée ne lui quittait pas l’esprit mais pas seule, c’était le seul palliatif qu’elle avait trouvé. « Je plaiderais ta folie avec plaisir mon cher mais j’espère bien pouvoir faire superwoman avant hein parce que même si j’arrivais à te faire passer pour fou je ne pourrais plus te voir aussi souvent que je le voudrais et surtout… surtout ben ça serait impossible parce que personne veut de moi comme avocate, à croire que quand t’es pas le fils de ou que t’as pas la chance avec toi, malgré tes compétences tu ne fais pas ta place dans le milieu… et comme je n’ai pas de chance dans la vie en général… sortons les mouchoirs et pleurons oui c’est la meilleure des conclusions. » Sephora éclata de rire, oh non elle ne voulait pas qu’il pleure sur son sort. Si il devenait fou, elle pourrait prendre sa place ah ah, oui enfin tirer dans les pattes des gens ce n’était pas du tout son genre et cela n’allait pas le devenir alors cette idée elle l’avait vite passé aux oubliettes. Non, la meilleure des idées était bien celle qu’elle allait lui proposer et qu’il attendait maintenant d’entendre même si il devait surement se douter de ce qu’elle allait lui dire. Lorsqu’elle eut terminé, il n’eut pas l’air surpris ce qui lui confirma qu’il avait lu dans ses pensées et pour le plus grand bonheur de la jeune australienne, son ami avait l’air partant à certaines petites conditions bien sûr, Elias n’était pas du genre à faire mal les choses et ces petites conditions le rappelait à Sephora qui ne put s’empêcher de rigoler. « Moi je n’ai rien à perdre, je ne vais surement pas perdre mon emploi à la supérette parce que je veux faire ce pour quoi je suis diplômée ! Non mais je rigole, bien sûr que même si personnellement j’ai tout à gagner rien à perdre je ne vais pas te faire perdre ton boulot ! Les factures, les loyers, la bouffe, c’est pas donner ces choses-là et toucher aux sous qui sont mis au chaud, ça ne fait jamais plaisir donc ne t’inquiètes pas ! » Les choses mises au clair sur ce point-là, elle pouvait entrer plus dans le vive du sujet avec le projet de leur cabinet. « Mais tu serais partant ? Tu ne déconnes pas là ? Après si c’est vrai, hors de question que tu fasses tout tout seul hein, tu es débordé et moi j’ai rien à faire alors on gère ça à deux comme le reste pour notre futur cabinet ! Pfiou ça fait bizarre de dire ça enfin ça fera plus bizarre le jour où ça sera plus concret car pour le moment… » Un petit haussement de sourcil qui voulait tout dire. Pour le moment c’était une idée, des paroles, du vent, il n’y avait rien de concret, Elias pouvait prendre peur à tout moment et abandonner Sephora avec son idée folle ce qui lui briserait ses espoirs d’enfin pouvoir travailler dans ce qu’elle aimait. Même si il n’était pas de ce genre là, elle préférait calmer sa joie et ne pas sauter de joie de suite. « Mais dis moi, tu penses que ça serait réalisable au plus vite quand parce que si tu te lances vraiment avec moi, moi je commence à chercher un local dès demain hein…» Sourire aux lèvres pour Sephora qui attendait de savoir comment lui voyait les choses. Elle elle ne voulait pas se précipiter mais elle voulait faire au plus vite.

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MessageSujet: Re: sephora&elias —— « holding on and letting go » sephora&elias —— « holding on and letting go » EmptyMer 1 Aoû - 20:29

Ils se connaissaient depuis des années … ce fut la première chose qui lui vint à l’esprit après que la jeune femme lui ait expliqué ce qu’elle avait en tête. Ils avaient fait leurs études de Droit ensemble. Tous les deux avaient passé de bons moments et c’était sur les bancs des amphithéâtres de leur faculté qu’ils avaient appris si bien à se connaître. Ils partageaient la même passion pour le Droit, c’était un fait qu’il savait depuis des années. Ils étaient amis et avec le temps, ils avaient laissé la confiance s’installer entre eux. Ils ne s’étaient peut-être jamais raconté toute leur vie en long, en large et en travers, mais ils se connaissaient bien assez pour être capables de se soutenir dans les moments difficiles. Toutefois, ils s’étaient perdus de vue un long moment et tous les deux étaient passés par des moments difficiles dont ni l’un ni l’autre n’avaient connaissance pour l’instant, seulement ce n’était pas ces petites années sans avoir la moindre nouvelles de l‘un et de l’autre qui étaient parvenues à changer quoi que ce soit à leur amitié. Ils s’étaient retrouvés presque comme si leurs années d’université dataient d’hier. Il tenait beaucoup à elle et même s’ils ne se confiaient plus autant qu’ils avaient pu le faire par le passé, depuis son retour et depuis que tous les deux s’étaient retrouvés, le jeune homme s’était promis d’être là parce que, pour lui, ses amis étaient la famille qu’il n’avait jamais pu avoir et rien que pour ça il se révélait particulièrement altruiste et protecteur avec ces personnes. L’avocat avait pu apprendre le fait que son amie n’avait pas eu particulièrement de chance au niveau de son travail, que tous les cabinets semblaient la refuser alors qu’elle avait toutes les capacités pour leur faire gagner un bon nombres de procès, mais certains cabinets étaient dirigés par des idiots, il était bien placé pour le savoir. Le jeune homme aurait pu lui proposer de faire un petit quelque chose pour elle, pour l’aider à trouver une place, mais il savait que la jeune femme aimait bien trop se débrouiller par elle-même pour accepter, son indépendance comptait bien trop aux yeux de l’avocate.

En plus d’avoir pensé de lui-même au fait d’ouvrir son propre cabinet, savoir que Sephora n’avait pas le travail dont elle rêvait et pour lequel elle s’était battue l’avait poussé à y penser d’autant plus sans pour autant trouver le courage d’aller jusqu’au bout de sa pensée et de lui en parler. Elias aimait que trop sa petite vie bien posée pour risquer de tout perdre, mais il en arrivait au point où il commençait sincèrement à saturer et qu’il éprouvait de plus en plus le besoin de se lancer dans une nouvelle aventure sans même penser aux conséquences que pourraient avoir ses actes par la suite. Tout ce qu’il souhaitait était de fuir au plus vite le cabinet dont il dépendait avant de devenir fou au point de commettre un homicide. Certes, il était incapable de tuer quelqu’un de sang-froid – à moins que cette personne ait tué un de ses proches – mais l’avocat n’allait pas tarder à être exécrable au point que ses collègues allaient envisager très sérieusement le suicide et son patron son renvoi. Il fallait croire que Sephora avait décidé de venir à Central Park au bon moment et sa proposition le fit sourire bien rapidement. Ils se connaissaient depuis des années et ils avaient confiance l’un en l’autre. Cette proposition venant d’une toute autre personne Elias l’aurait refusé, mais avec la jeune femme qui se révélait également être une amie de longue date, il ne pouvait pas s’empêcher de l’envisager très sérieusement. Ils avaient toutes les cartes en mains pour réussir, il n’en doutait pas, mais encore fallait-il qu’ils soient sûrs d’eux. « Je plaiderais ta folie avec plaisir mon cher mais j’espère bien pouvoir faire superwoman avant hein parce que même si j’arrivais à te faire passer pour fou je ne pourrais plus te voir aussi souvent que je le voudrais et surtout… surtout ben ça serait impossible parce que personne veut de moi comme avocate, à croire que quand t’es pas le fils de ou que t’as pas la chance avec toi, malgré tes compétences tu ne fais pas ta place dans le milieu… et comme je n’ai pas de chance dans la vie en général… sortons les mouchoirs et pleurons oui c’est la meilleure des conclusions. ».

L’avocat était bien d’accord avec ce que venait de dire Sephora. Dans ce milieu, pour se faire un nom facilement – et parfois pour trouver un emploi – être fils ou fille de était ce qu’il y avait de mieux à moins d’être très chanceux. Dans son cas … Elias devait bien avouer que ce qui l’avait aidé était son nom, un nom très réputé et ce surtout en Europe. Ce n’était pas une chose dont il était très fier, surtout qu’il ne voulait plus être lié à ses parents, mais il ne pouvait pas nier le fait que c’était grâce à ça qu’autant de portes lui avaient été ouvertes. Un soupire lui échappa. Elias s’enfonça sur le banc sur lequel il était assis en posant son regard ailleurs le temps de réfléchir à toute cette idée que venait de lui proposer la jeune femme. Il savait qui ne pouvait pas refuser, il se devait même de sauter sur l’occasion parce que, finalement, il n’avait pas tellement à perdre hormis sa place dans un cabinet qu’il haïssait. « Moi je n’ai rien à perdre, je ne vais surement pas perdre mon emploi à la supérette parce que je veux faire ce pour quoi je suis diplômée ! Non mais je rigole, bien sûr que même si personnellement j’ai tout à gagner rien à perdre je ne vais pas te faire perdre ton boulot ! Les factures, les loyers, la bouffe, c’est pas donner ces choses-là et toucher aux sous qui sont mis au chaud, ça ne fait jamais plaisir donc ne t’inquiètes pas ! ». Son regard se posa de nouveau sur son amie. Un léger sourire étira ses lèvres. Il était difficile de ne pas sentir à quel point Sephora avait besoin que cette idée prenne vie, c’était presque vitale pour elle et Elias la comprenait. Elle avait fait des études et s’était battue sans pour autant obtenir ce qu’elle voulait, c’était frustrant selon lui alors il ne préférait pas même imaginer ce qu’elle-même ressentait. « Mais tu serais partant ? Tu ne déconnes pas là ? Après si c’est vrai, hors de question que tu fasses tout tout seul hein, tu es débordé et moi j’ai rien à faire alors on gère ça à deux comme le reste pour notre futur cabinet ! Pfiou ça fait bizarre de dire ça enfin ça fera plus bizarre le jour où ça sera plus concret car pour le moment… ».

Plus amusé que jamais, l’avocat se redressa afin de se tenir droit, mais surtout de lui faire face pour tenter d’être le plus sérieux possible malgré le fait que son excitation le faisait sourire. « Je suis partant, tu me connais quand j’en ai assez de quelque chose il faut vraiment que je passe à autre chose pour ne pas commettre une catastrophe et puis on se connait et je te fais confiance. ». Sincère, Elias était de plus en plus envahi par la béatitude qui s’était emparée de Sephora juste après qu’il lui ait plus ou moins fait comprendre que son idée l’emballait. Comme quoi il avait bien fait d’aller faire un tour, de quitter son appartement et ses affaires en cours pour faire un tour à Central Park. « Mais dis-moi, tu penses que ça serait réalisable au plus vite quand parce que si tu te lances vraiment avec moi, moi je commence à chercher un local dès demain hein… ». La petite moue qui se dessina sur son visage laissait sous-entendre qu’il réfléchissait à sa question. Le plus tôt aurait été le mieux, aucun doute là-dessus, mais ils avaient beaucoup à faire avant de mettre le projet sur pieds, il ne fallait pas qu’ils l’oublient. « Hm … on peut commencer dès maintenant, enfin pas maintenant, maintenant mais aussitôt que possible. Ça nous laisse le temps de trouver les locaux, de nous installer et tout ça. Et, pour ma part, il faut aussi me laisser le temps de terminer les affaires que j’ai en cours, je ne peux pas les abandonner comme ça sinon on part avec une assez mauvaise réputation. ». Elias grimaça quelque peu. De toute manière abandonner ses clients ne lui ressemblait pas, encore moins en sachant que c’était lui qui choisissait très soigneusement les affaires qu’il souhaitait traiter. Toutefois, un large sourire vint bien vite remplacer sa grimace, cette histoire le rendait tout aussi excité qu’un enfant qui apprend qu’il va se rendre dans un parc d’attraction.
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MessageSujet: Re: sephora&elias —— « holding on and letting go » sephora&elias —— « holding on and letting go » EmptyJeu 9 Aoû - 17:35

Pour la brunette, la confiance n’est pas quelque chose qui se discute. Il est possible de faire confiance à une personne en un coup d’œil, en un seul regard comme il est possible de faire confiance à des personnes de longue date, des personnes avec qui on a partagé des choses et surtout aimé en partager. A l’inverse, il est autant possible de ne pas faire confiance à des personnes proches depuis longtemps qu’à des inconnus. C’est surement le feeling qui détermine la confiance même si Sephora est une jeune femme qui fait assez facilement confiance. Elias fait partie de ses personnes que la jeune avocate connait depuis longtemps et qui ont sa confiance. Si elle ne lui avait pas fait confiance, même si il était un très bon avocat, ce dont elle ne doutait pas, elle ne lui aurait jamais proposé de s’associer à elle pour monter un cabinet. Elle ne voulait en effet pas investir son héritage dans une affaire avec quelqu’un qu’elle ne connaissait pas ou en qui elle n’avait pas une confiance aveugle. En effet, elle ne voulait pas qu’à la moindre embrouille ou aux moindres petits soucis la personne avec qui elle avait décidé de s’investir parte. C’était totalement normal de réfléchir comme cela pour la jeune femme. Elle avait donc proposé à son ami de longue date puisqu’ils se connaissaient depuis la faculté de monter une affaire ensemble. Pour la plus grande joie de la brunette le jeune homme avait eu l’air plutôt très intéressé par ce projet que pas du tout ce qui était encourageant. Cependant, il avait certain impératif de son côté avant de pouvoir faire aboutir ce projet. Sephora comprenait totalement et même si elle était très emballée par le projet, elle ne souhaite simplement pas aller trop vite, pas se faire de fausse joie à foncer tête baissée dans une affaire qui ne verrait cependant jamais le jour. « Oui je te connais assez bien pour savoir que c’était le bon moment pour te faire ma proposition autrement tu en aurais surement pris mare et serais parti ailleurs, j’aurais alors loupé le coche ! Et puis si je te fais cette proposition c’est bien aussi parce que je te fais confiance ! Je ne compte pas placer mes sous dans une affaire avec n’importe qui en associé ! » Même si Sephora n’était pas une personne attachée à l’argent elle ne voulait pas perdre en un claquement de doigt ce que sa mère avait mis des années à gagner. Elle ne voulait pas non plus, surtout cela, se retrouver sur la paille. Aussi, elle aimait bien trop ses amis pour ne plus avoir assez d’argent pour ne plus pouvoir les aider lorsqu’elle le voulait. Elle ne voulait donc pas perdre tout en un rien de temps tout simplement car elle voulait continuer de pouvoir vivre comme elle le faisait actuellement. « Oui par demain j’entendais aussi aussitôt que possible, je sais qu’avec ton travail tu as des responsabilités et que tu dois finir ce que tu as commencé là-bas ! Enfin gagnes les ses affaires hein parce que moi je ne veux pas m’associer avec l’avocat qui perd tout du moment mais plus l’avocat qui gagne tout ! » Sephora le taquinait même si la réputation dans le milieu faisait beaucoup pour ne pas dire tout. Les avocats n’ayant pas de réputation ou une mauvaise réputation se retrouvait souvent commis d’office car ils avaient le temps et n’avaient pas d’autres affaires, Sephora ne voulait pas finir comme cela et surement qu’Elias non plus. « Je suis contente que mon idée te plaise! Je ne l’aurais fait avec personne d’autre ! J’ai confiance en toi et je sais que tu es doué ! » Elle l’avait vu travailler sur les bancs de la fac, elle savait donc que même si son nom l’avait beaucoup aidé, il n’avait pas volé sa place dans le milieu, et puis elle avait été en stage dans le même cabinet où il travaillait elle l’avait donc vu pratiquer et elle savait qu’il le faisait bien, qu’il n’était pas un de ses avocats à prendre le plus d’affaires possibles pour se faire de l’argent et faire attendre ses clients une éternité.
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MessageSujet: Re: sephora&elias —— « holding on and letting go » sephora&elias —— « holding on and letting go » EmptySam 18 Aoû - 3:45

Le Droit était une vocation et une passion le concernant. Il avait pendant longtemps fait face à une certaine injustice au sein même de sa famille même si ce n’était pas le sujet sur lequel il aimait spécialement s’étaler. De toutes les personnes qu’il connaissait, seule Aladiah connaissait ce par quoi il était passé et le jeune avocat s’en contentait. Toutefois, ses parents étaient les personnes à remercier concernant l’homme qu’il était devenu aujourd’hui car sans leur dureté jamais il n’aurait voulu prouver au monde entier ce dont il était capable et le fait qu’il n’était pas le moins que rien que son père voulait bien laisser entendre. Il s’était battu pour ôter cette étiquette qui lui collait à la peau parce qu’il n’avait pas été le fils que son père avait voulu qu’il soit et qu’il avait fait l’erreur de donner sa confiance à des gens qu’il connaissait à peine. Sans la dureté de son père, jamais il n’aurait réussi et même s’il le savait très bien ce n’était pas non plus le genre de chose qu’il aimait avouer, surtout pas avec son égo. Pour lui, il avait réussi dans sa vie avant tout parce qu’il s’était donné les moyens. Ayant toujours été bon élève – contrairement aux idées reçues sur sa personne – il n’avait eu aucun mal à intégrer l’une des meilleures écoles de Droit du pays même s’il savait qu’être un Van Santen aidait. Sa famille était puissante et connue au point qu’il se demandait comment ses parents avaient pu faire pour ne pas savoir ce qu’il devenait avec toutes ces années écoulées. Certes, ils avaient fini par apprendre que leur fils unique avait très bien réussi sa vie et qu’il vivait toujours aux États-Unis, mais ils n’avaient pas cherché à le recontacter, ce qui venant de son père n’était pas tellement surprenant en fait. C’était sans doute pour cette raison qu’il avait été particulièrement agacé de voir venir son paternel la bouche en cœur lorsqu’il était retourné à Amsterdam en fin d’année dernière, retour qu’il avait très mal pris et qui l’avait poussé à tirer un trait définitif sur ses parents.

Pas une seule minute Elias en venait à regretter son choix, eux-mêmes n’avaient eu aucun problème pour ce qui était de le mettre à la porte alors qu’il n’avait que quatorze ans et que comme tous les gamins il faisait des erreurs. C’était pour éviter des injustices comme cette dernière que le jeune avocat avait réussi à obtenir ses diplômes en étant dans les premiers de sa promotion et qu’il continuait de se battre pour les clients pour qui il travaillait. Son métier – bien qu’épuisant dernièrement – avait beaucoup d’importance à ses yeux et étant tout de même quelqu’un de sérieux, Elias se voyait mal tout abandonner du jour au lendemain, qu’il en ait assez de son travail ou non. Cependant, il devait bien avouer que la proposition de Sephora venait de le soulager d’un poids énorme qu’il avait sur les épaules depuis plusieurs mois. La perspective de quitter son cabinet pour monter le sien … le leur et ne plus avoir à supporter ses supérieurs faisait disparaitre tout l’agacement qui pouvait s’emparer de lui dernièrement. Le jeune homme avait toute confiance en Sephora. Ils avaient été dans la même université. Ils avaient eu des cours en commun et plusieurs années pour mieux se connaitre et pour se considérer véritablement comme des amis. Plusieurs fois ils s’étaient soutenus pour ne pas craquer sous la pression – et autant dire qu’il y en avait eu pas mal dans leur filière – mais ni Sephora ni Elias n’avaient baissé les bras et il savait ainsi que s’ils devaient véritablement monter ce cabinet tous les deux se donneraient corps et âme pour aller jusqu’au bout de leur idée. « Oui je te connais assez bien pour savoir que c’était le bon moment pour te faire ma proposition autrement tu en aurais surement pris mare et serais parti ailleurs, j’aurais alors loupé le coche ! Et puis si je te fais cette proposition c’est bien aussi parce que je te fais confiance ! Je ne compte pas placer mes sous dans une affaire avec n’importe qui en associé ! ».

Un sourire étira les lèvres d’Elias. Au moins ils avaient le même avis l’un sur l’autre et c’était sur cette confiance qu’ils allaient devoir à nouveau se reposer pour aller au bout de cette histoire. Amusé par les dernières paroles de la jeune femme, un sourire plus communicatif apparu sur ses lèvres tandis qu’il détournait rapidement la tête avant de poser une nouvelle fois les yeux sur son amie. Vraiment, tous les deux se connaissaient bien. Elias savait qu’elle n’était pas du genre à démordre dès qu’elle avait une idée en tête et Sephora savait combien il pouvait se donner corps et âme pour quelque chose qui lui tenait à cœur. « Oui par demain j’entendais aussi aussitôt que possible, je sais qu’avec ton travail tu as des responsabilités et que tu dois finir ce que tu as commencé là-bas ! Enfin gagnes les ces affaires hein parce que moi je ne veux pas m’associer avec l’avocat qui perd tout du moment mais plus l’avocat qui gagne tout ! ». D’autant plus amusé, Elias ne put s’empêcher de pouffer et de lever les yeux au ciel. De toute manière, il n’était pas le genre d’avocat qui baissait rapidement les bras et c’était peut-être ce qui le fatiguait le plus dans chacune des affaires qu’il traitait, mais il s’en moquait, il aimait savoir qu’il avait tout donné pour remporter une affaire – même si ce n’était pas toujours le cas – et il appréciait aussi le fait que ses clients se rendent compte du fait qu’il avait fait tout son possible. « Sans vouloir me vanter, j’ai plusieurs affaires gagnées à mon actif et une bonne réputation … on ne pourra que partir sur de bonnes bases et franchement … j’espère pouvoir grappiller quelques clients de mes actuels patrons. ». La concurrence allait également être leur ennemie, mais ce n’était pas ce qui l’effrayait, pas alors qu’il s’entendait bien avec la plupart des clients de son cabinet actuel et qu’il savait que le bouche à oreille pouvait rapidement leur assurer le fait d’avoir plusieurs bons clients.

« Je suis contente que mon idée te plaise! Je ne l’aurais fait avec personne d’autre ! J’ai confiance en toi et je sais que tu es doué ! ». Elias était touché par ses paroles, touché par la confiance qu’elle avait en lui et qui, évidemment, était réciproque. Jamais plus il ne regretterait le fait de mettre quelques affaires entre parenthèses le temps d’aller souffler à Central Park et si ça continuait ainsi il allait se rendre plus souvent dans ce parc, surtout si des bonnes nouvelles comme celles-ci arrivaient souvent en ces lieux. « Tu as souvent de bonnes idées, il ne faut pas en douter et puis je suis ravi de pouvoir t’aider surtout si ça t’évite de passer ta vie devant la caisse d’un supermarché ce qui serait du gâchis avec tes diplômes. ». Sur ces paroles, Elias se décida finalement à lever de ce banc sur lequel tous les deux étaient assis. Non pas qu’il en ait assez d’être assis à ses côtés, mais le fait de repenser au travail lui rappelait que certaines de ses affaires attendaient encore d’être traitées à son appartement et que, par conséquent, s’il voulait que les choses aillent plus vite pour mettre sur pieds cette idée Elias se devait de terminer les affaires qu’il avait encore en cours. « Bon … si on veut que tout ça se fasse aussi vite que possible je ferais mieux de rentrer chez moi et de me mettre au travail parce que ces affaires ne vont pas se faire toutes seules et rester ici ne m’aidera pas beaucoup. ». Un petit sourire étira les lèvres du jeune homme qui enfonça quasiment aussitôt ses mains dans les poches de sa veste, le regard toujours posé sur Sephora. « De toute manière on va se revoir très bientôt, j’en suis persuadé. ». Oh oui, parce que toute cette histoire il n’allait pas la laisser se tasser dans un coin de sa tête. Comme Sephora, il allait tout mettre en œuvre pour réussir et comptait même en faire part à Aladiah – ce qui n’était pas tellement une surprise. Ils allaient se voir régulièrement à présent, ne serait-ce que pour savoir comment toute l’affaire avançait du côté de l’un ou de l’autre et rien que cette idée le faisait jubiler sur place.
So ... on fait comme on a dit ? On arrête avec ma réponse (ou la tienne, as you want) et on enchaîne sur une avancé de tout ça ?
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MessageSujet: Re: sephora&elias —— « holding on and letting go » sephora&elias —— « holding on and letting go » EmptyMer 22 Aoû - 0:30

sephora&elias —— « holding on and letting go » Tumblr_m94hj9FxLk1rxmardo1_500

Les deux jeunes gens étaient sur la même longueur d’onde concernant leur futur cabinet. Ils aimaient tous les deux l’idée, se faisaient mutuellement confiance, c’était de bonnes bases pour monter une bonne affaire, une affaire qui allait bien marcher elle l’espérait. Elias n’avait pas vraiment de soucis à se faire lui, avec son nom et l’expérience qu’il avait déjà un peu sous le coude lui avaient déjà permis d’avoir une certaine réputation. Sephora, elle de son côté débutait juste. Elle était une très bonne élève et elle était une avocate prometteuse mais pour pouvoir le prouver il fallait bien qu’elle fasse ses preuves et pour le moment, personne n’avait voulu lui donner sa chance. Elias était le premier à le faire en quelque sorte. Il était le premier à lui faire assez confiance pour se lancer avec elle, même si il n’allait pas être son patron, c’était grâce à lui que son idée pouvait se réaliser, elle devait donc lui en être redevable puisqu’elle allait quitter son petit boulot à la supérette pour pouvoir faire ce qu’elle aimait et surtout ce pour quoi elle était née : être avocate, défendre les gens, les aider, cela correspondait tout à fait à son grand cœur. « Grattes des clients, fais comme tu veux mais fais le assez discrètement hein et puis surtout n’oublies pas d’en gratter pour moi si tu en as l’occasion parce que moi je n’ai aucune affaire à mon actif ! » Si il grattait des clients qu’il suivait depuis un moment il ne lui donnerait pas certes mais si c’était des nouveaux il pouvait bien lui en faire cadeau pour la lancer un peu, à moins que ces fameux clients s’y opposent ce qu’elle n’espérait pas. Mais bref, ils n’en étaient pas encore là, pas tout de suite, il ne fallait pas faire les choses trop dans la hâte pour ne pas mal les faires. «Oh la la! En ce moment tout le monde me fait comprendre qu’il faut que je crois en moi un peu plus que je ne le fais actuellement ! A force de m’encourager à le faire, je vais prendre le melon hein ! Mais bon sans modestie aucune, il est vrai que je suis beaucoup plus douée pour régler des affaires que pour passer des articles devant un bip et rendre la monnaie, les maths je n’ai jamais aimé ça en plus ! » Le fait qu’il ait accepté la soulageait alors elle se laissait aller à plaisanter mais trêve de plaisanterie, il fallait qu’il travaille pour que leur projet commun avance plus vite. « Oui allez files vite finir tes affaires pour qu’on puisse monter notre cabinet ! Mais profite un peu de cette belle journée quand même !» La jeune femme se leva du banc sur lequel ils étaient assis pour discuter. b] « Tu sais où le trouver au cas où… Même numéro et même adresse que pendant mon stage ! »[/b] La jeune femme fila alors continuant de se promener dans le parc, elle, elle n’avait rien à faire aujourd’hui, pas d’affaire à terminer.


TERMINE

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