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Come on let me hold you, touch you, feel you, always.

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MessageSujet: Come on let me hold you, touch you, feel you, always. Come on let me hold you, touch you, feel you, always. EmptyDim 5 Aoû - 2:05

Ziggy venait de passer la journée au skate parc, et il était maintenant allongé par terre, les deux pieds sur son skate à le faire rouler de gauche à droite, laissant ses potes faire de temps en temps un ollie au-dessus de lui. Il avait fini par mettre ses écouteurs, laissant A Day To Remember le rendre sourd et cette cigarette lui brûler lentement les poumons. Au bout d’un moment, il regarda sa montre et constata qu’Hafsa avait cinq minutes de retard. Cette dernière, après leur retrouvaille folle à l’aéroport et leur nombreux rendez-vous donné dans toute la ville avait demandé alors au blond de lui apprendre à faire du skate, il avait certes beaucoup rit à ce moment, mais il ne pouvait rien lui refuser, passer tant d’année à s’envoyer des e-mails, tant de chose échangées, et maintenant qu’elle était là dans la même ville que lui, il était hors de question qui la lâche aussi facilement.
Alors que le skate parc se vidait lentement de ses occupants, un visage se pencha sur lui et en à peine deux secondes il fit un bond pour se relever, manquant d’ailleurs de tomber, oubliant qu’il avait les pieds accrochés à son skate. « Savez-vous mademoiselle, que la ponctualité n’est apparemment pas votre fort ? » Avant même qu’elle réponde, il la serra dans ses bras et la salua de son habituel « Hello » avec en prime un sourire d’idiot.
« Bon t’es prête pour ta première leçon ? » Ziggy rigolait déjà intérieurement de voir Hafsa sur un skate, mais il garda son rire pour lui, ne prenant pas le risque de se faire frapper. Il rangea ses écouteurs dans sa poche et alla se placer un peu plus vers le centre. « Bon, sache que le skate est un sport assez difficile à pratiquer, et dangereux, tu pourras en parler avec ma mère si tu veux. » Il lâcha un petit rire en repensa à la première qu’il était monté sur une planche, son aller simple vers les poubelles restait à tout jamais son meilleur souvenir. « Bref, le premier truc est d’abord de savoir rouler, c’est un peu con, mais c’est vrai. » Le blond monta sur sa planche, et d’une simple pression de son pied gauche sur le sol, le skate prit un peu de vitesse vers l’avant. « C’est simple comme bonjour. Allez, essaye. »

Le jeune homme ramena la planche vers elle et en gentleman qu’il était, l’aida à monter dessus sans qu’elle tombe la tête la première par terre, chose qu’il aurait peut-être faite s’il avait eu un truc pour filmer sous la main. « Voilà, maintenant tu pousses avec ton pied par terre, t’inquiète pas je te tiens. » Laissant ses mains posées sur les hanches de la brune, il la poussa un peu, le coup de pied qu’elle venait de mettre au sol était tellement médiocre qu’il n’y avait aucune chance pour qu’elle avance d’un centimètre. « T’es trop rapide pour moi là. » Ziggy descendit un peu ses mains, pour avoir plus… d’appui. « Accroche-toi. » Et sans même attendre une quelconque réponse de par, il poussa le skate en avant, courant à côté, près à la rattraper si elle avait la superbe idée de s’écraser au sol, malheureusement il fut le premier à chuter, s’emmêlant dans ses jambes, il roula sur sol dans un éclat de rire, laissant la planche continuer à rouler à une certaine vitesse avec une fille qui n’était jamais montée sur un skate de sa vie, si elle ne se vautrait pas dans les secondes qui suivait, il se faisait moine.


Dernière édition par Ziggy St-James le Dim 5 Aoû - 19:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Come on let me hold you, touch you, feel you, always. Come on let me hold you, touch you, feel you, always. EmptyDim 5 Aoû - 10:53


Un skate parc. De toute sa vie, elle n’en avait vu aucun. C’était la première fois qu’elle mettait les pieds dans un tel endroit. Un brin intriguée et impressionnée par l’endroit, elle fit son entrée dans un silence cathédral. Elle regarda longuement autour d’elle, ce paysage préfabriqué qui se trouvait en face d’elle. Ses yeux innocents s’arrêtèrent sur une grande rompe, sûrement la plus grande de ce parc. C’est alors qu’elle réalisa qu’elle n’était pas venue ici pour visiter, mais bien pour apprendre. Apprendre à skater. Elle n’avait pas demandé cela à n’importe quel personne, et encore moins à n’importe qui. Elle avait demandé à Ziggy. Alors, elle s’était mise à sa recherche. Les mains dans les poches de sa veste chinée dans une antique friperie. Son regard se perdit à droite, à gauche, avant de s’arrêter sur une grosse masse allongée. Sourire en coin, elle s’avança vers lui à pas de loup. Arrivée devant cette masse, elle crut reconnaitre les traits familiers de Ziggy. Elle se pencha alors vers lui. Elle cligna des yeux, plusieurs fois, regardant avec un émerveillement certain. Elle n’aurait sûrement pas dû faire cela, voyant l’air teinté de peur et de surprise sur le visage du jeune homme. «Savez-vous mademoiselle, que la ponctualité n’est apparemment pas votre fort ? » lâcha-t-il après s’être remis de ses émotions. Un léger sourire rempli de malice se peignit sur le visage de Hafsa. Elle n’eut guère le temps de répondre de quelconque parole, Ziggy était déjà à son cou. Elle réprima d’un petit rire muet puis elle lui fit remarquer qu’il était à deux doigts de l’étouffer… sans exagérer (bien entendu).

Ziggy reprit rapidement son sérieux. Sérieux, si on pouvait appeler cela comme ça. De mémoire, elle n’avait l’image d’un garçon studieux et trop sérieux. Il était plutôt ce garçon qui aimait rire et faire rire. Elle se rappelle encore de la première fois où il lui apprenait toutes sortes d’expressions sans intérêt dans sa langue maternelle. Il commença alors par prendre la parole, de manière quelque peu pédagogue. «Bon t’es prête pour ta première leçon ? Bon, sache que le skate est un sport assez difficile à pratiquer, et dangereux, tu pourras en parler avec ma mère si tu veux. Bref, le premier truc est d’abord de savoir rouler, c’est un peu con, mais c’est vrai. C’est simple comme bonjour. ». Hafsa hocha la tête à chaque parole, chaque phrase prononcée par le blondinet. Dit comme cela, ça avait l’air simple. Si simple, aussi simple que le vélo. Quoique de sa fraiche expérience, le vélo n’avait rien de simpliste et encore moins d’un jeu d’enfant. Puis elle regarda avec attention ce que Ziggy lui montrait. Il venait de monter sur sa planche de skate : c’était facile, cela. En regardant Ziggy faire, le skate semblait être un jeu d’enfant, être si facile… à moins que ce soit parce qu’il a le skate qui coulait dans ses veines. Hafsa s’était toujours demandé si Ziggy n’avait pas un don inné pour cela. C’était peut-être cela, il avait un don inné. Certains, c’était le dessin, la danse, d’autres comme Ziggy, c’était le skate. Puis c’est alors qu’il lui dit d’essayer. Hafsa lui fit les grands yeux, quelques secondes. Puis elle remonta les manches de sa longue veste, comme déterminée par ce cours. Après tout, tout le monde y arrivait bien, pourquoi pas elle. Elle regarda un instant la planche qui se trouvait juste en face de ses deux pieds. Peu rassurée, ou plutôt peu confiante, elle lança un timide regard vers Ziggy qui aussitôt l’aida à monter dessus. «Voilà, maintenant tu pousses avec ton pied par terre, t’inquiète pas je te tiens. » fut les premiers mots prononcés par le jeune homme. Hafsa aurait pu faire un petit hochement de tête ou bien répondre par un ou deux mots si elle n’était pas terrorisée. Elle n’était pourtant pas très en hauteur, bien au contraire, mais l’idée d’être sur une planche avec quatre roues ne la rassurait pas. Alors Hafsa prit une grande inspiration et fit ce que Ziggy lui disait de faire. Elle donna une petite impulsion à l’aide de son pied et avança… de quelques centimètres. L’essai n’était guère concluant. Et sentir les mains du jeune homme posait sur ses hanches ne l’aidait pas à se concentrer. Elle sursauta légèrement lorsqu’elle sentit ses mains descendre un peu plus bas. «Accroche-toi. » lâcha-t-il soudainement. S’accrocher ? Hafsa regarda tout autour d’elle, paniquée par ces deux mots prononcés. C’est alors qu’elle remarqua le skate en mouvement, sans même qu’elle ait fait quelque chose… Elle inspira et expira fortement afin de se calmer un peu. Et son regard chercha celui de Ziggy. Ce dernier courrait à côté d’elle jusqu’à… se casser la figure. Hafsa, quant à elle, battait des bras, tel un petit oisillon cherchant à apprendre à voler. Elle ne savait pas ce qu’il fallait faire… St-James ne lui avait pas expliqué cela. « ZIGGY ! Reviens là, maintenant ! Maintenant, maintenant ! » répéta-t-elle, paniquée à l’idée de faire une chute. « TOUT DE SUITE ! Tout de suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite ! reprit-elle, marquant un semblant de pause. Si tu n’es pas là au bout de deux secondes, gare à ta… ». Et sans même qu’elle ait le temps de finir sa phrase, elle se retrouva à ta terre.
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MessageSujet: Re: Come on let me hold you, touch you, feel you, always. Come on let me hold you, touch you, feel you, always. EmptyDim 5 Aoû - 19:19

Il avait honte d’avoir fait ça. Etalé par terre à éclater de rire pendant que Hafsa criait sur la planche avant de finir à terre à son tour, oui, il avait un petit honte. Ziggy se releva et se précipita vers elle pour l’aider à se relever, il savait qu’il devrait maintenant prendre ses distances, s’éloigner le plus possible avant de se faire taper dessus. « La première chute est toujours la plus mémorable, maintenant tu peux dire que tu as fait du skate ». Cette remarque valait deux baffes.
Ziggy était tombé tellement de fois en skate, s’était cassé plusieurs os, que la douleur ne lui faisait pratiquement plus rien, il se relevait et repartait automatiquement, que voir quelqu’un tomber le faisait souvent plus rire qu’autre chose, c’était aussi parce qu’il était aussi un peu débile parfois, il n’arrivait plus à comprendre les gens qui avaient mal en tombant d’une planche.
Au regard noir qu’elle lui lança, le blond recula de quelque pas, il lâcha un petit rire nerveux avant de redevenir complètement sérieux. « Ok, je suis désolé. Mais t’étais bien partie au début… » Il aurait voulu s’expliquer un petit plus, dire qu’il s’était emmêlé dans ses pieds ce qui avait provoqué sa chute, sans ça, rien de toute cela ne serait arrivé, mais elle soutenait son regard noir qui le fit taire instantanément.

Il alla ramasser sa planche et fit un tour du parc dessus, puis revint vers Hafsa lui tournant autour « Tu veux pas recommencer ? Je monte avec toi dessus si tu veux ? » Il rigola et descendit de sa planche, se mordant un instant la lèvre en remarquant cette petite moue boudeuse qu’elle affichait, déposant alors un léger baiser sur sa joue, il la regarda ensuite avec son sourire d’imbécile heureux. Un météore pouvait s’écraser sur la ville qu’il n’en aurait strictement rien à faire du moment qu’il pouvait continuer de vaquer à ses occupations, il fallait vraiment que la situation le touche personnellement pour qu’il perde tout envie de sauter en l’air.
Le blond finit par s’assoir par terre à l’indienne et leva la tête vers son amie « Le skate est peut-être pas fait pour toi. » Il réfléchit un instant avec un ‘hum’ très désagréable. « Heey ! Tu pourras tester la batterie ! Aucune chance de se faire mal, à moins que tu te plantes la baguette dans l’œil par mégarde. » Ziggy termina sa phrase sur un rire moqueur en imaginant la scène.

[C'est médiocre, je m'excuse.. Sad]
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MessageSujet: Re: Come on let me hold you, touch you, feel you, always. Come on let me hold you, touch you, feel you, always. EmptyDim 5 Aoû - 20:50


Elle chercha du regard son ami qui se trouvait non loin d’elle. L’air rieur, il se décida de lui venir en aide. Hafsa n’apprécia guère son attitude et cela, elle comptait bien lui faire comprendre. Il lui tendit sa main afin de l’aider à se relever. C’était sûrement le minimum qu’il pouvait faire après ce qu’il venait de se passer. « La première chute est toujours la plus mémorable, maintenant tu peux dire que tu as fait du skater » lui lâcha-t-il, peu après avoir fait un ou deux (ou peut-être bien même trois) pas en arrière. Hafsa fronça les sourcils un peu plus. Comme si elle pouvait vraiment prétendre qu’elle savait à présent faire du skate. La prenait-il pour une idiote ou quoi ? Pour l’une de ces blondes peroxydées écervelées ? Soupir de la part de Hafsa qui lui lança aussitôt un regard noir très insistant. Son regard était si insistant qu’il aurait pu glacer le sang de plus d’un homme. Sûrement Ziggy serait l’une de ces victimes. Hafsa n’était pourtant pas de nature méchante, juste utopiste, mais pas méchante. Certes, elle était un peu sauvageonne sur les bords, fuyant les abords des inconnus. Mais Hafsa n’avait rien de méchant, rien du tout. Elle était plutôt même gentille dans son genre. Alors Ziggy prit de nouveau la parole, il était désolé… Cela, il aurait pu lui dire plus tôt. Bien plus tôt. Puis il ajouta qu’elle était bien partie… Mensonge encore une fois. Hafsa ne cligna pas d’un cil et continua de lui lancer ce regard noirâtre qui fit taire aussitôt son ami. Elle lui en voulait. D’être si maladroit et surtout de l’avoir fait tomber. Elle était presque certaine pour le coup qu’il l’avait fait exprès. «Tu veux pas recommencer ? Je monte avec toi dessus si tu veux ? » continua-t-il après un long silence. La jeune Palestinienne roula des yeux. Recommencer ? Pour qu’il retombe de nouveau et qu’elle chute encore ? Non merci. Hafsa secoua alors la tête, avant de dessiner une mine boudeuse sur son visage. Chose qui fit rire le blondinet. Ce dernier vint, aussitôt, déposer un furtif baiser sur la joue crasseuse d’Hafsa. Alors, elle décida de croiser les bras. Montrant un peu plus son certain mécontentement. Naturellement, Hafsa ne montrait pas ses sentiments, ses états d’âme, mais avec Ziggy, c’était différent. Ziggy était différent. Ziggy n’était pas un garçon comme les autres…

Il venait de s’asseoir. Et Hafsa n’avait toujours pas décroché un mot, et avait encore moins bougé. Ziggy en profita de lui adresser quelques mots. Alors, elle baissa la tête vers lui. Observant, une énième fois, chaque trait du visage du jeune homme. «Le skate est peut-être pas fait pour toi. ». Il n’arrangeait décidément pas son cas avec cette réplique. Hafsa lâcha un soupir, comme lassée par les remarques de son ami. Puis, il ajouta quelques mots : «heey ! Tu pourras tester la batterie ! Aucune chance de se faire mal, à moins que tu te plantes la baguette dans l’œil par mégarde. ». Sa phrase était ponctué d’un rire moqueur et peu agréable pour les oreilles d’Hafsa. Elle lui lança un énième regard, des plus noirs, le défiant. « T’es vraiment nul. lâcha-t-elle presque vexée. Puis ta baguette… je te la ferai manger, oui ! ». Elle se tut un instant, regardant l’air moqueur qui s’était peint sur le visage de Ziggy. Ziggy était comme cela, moqueur, joueur, taquin. Il était parfois blessant, mais elle ne pouvait pas lui en vouloir. Elle l’appréciait bien trop pour cela. « Bon, on le reprend ce cours ? Je veux finir ma journée en pouvant vraiment dire ‘je sais faire du skate’. ». La détermination pouvait se lire dans sa voix et Hafsa se pencha pour récupérer la planche de skate qui se trouvait au sol. Elle l’a mis devant ses deux pieds, qui étaient soigneusement alignés. Puis elle chercha du regard Ziggy, avant de lui faire un signe de la main afin qu’il vienne l’aider à remonter sur ce skate. Elle n’allait pas tout de même pas de laisser battre par une maudite planche ! Elle était bien plus forte que cela, elle avait vécu des choses bien plus dures dans sa vie pour se laisser battre par une stupide planche… « Cette fois-ci, tu me laisses pas tomber ! ».
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MessageSujet: Re: Come on let me hold you, touch you, feel you, always. Come on let me hold you, touch you, feel you, always. EmptyDim 5 Aoû - 22:07

Assis par terre, Ziggy fixait Hafsa qui boudait encore pour ce qu’il avait fait. Dire que c’était un crétin était parfois un mot trop faible pour ce qu’il était, il pouvait adorer les gens, il lui arrivait un peu trop souvent d’être m’en foutiste et de n’en avoir rien à faire de ce qui pouvait leur arriver, tant que ce n’était pas grave évidement. En regardant son amie, avec une soudaine prise de conscience, il se rendit compte qu’il s’en voulait énormément, même si ça n’avait été son but de la faire tomber, il plaidait coupable pour le fait qu’il avait ris de son plein gré.

Malgré lui, sa réplique sur la batterie ne l’a fit pas rire non plus. «Puis ta baguette… je te la ferai manger, oui ! » Il l’a regarda avec un œil pervers tout en lançant « Tu peux, on m’appelle gorge profonde. » Puis se rendant compte de la bizarrerie de sa phrase, aussi drôle aurait put-elle être, le blond gêné détourna le regard de son amie « Oublie ce que je viens de dire ».
Après un petit silence gênant, Hafsa reprit la parole, « Bon, on le reprend ce cours ? Je veux finir ma journée en pouvant vraiment dire ‘je sais faire du skate’. », hochant la tête, Ziggy se releva et alla se poster de l’autre côté de la planche, face à elle et prit ses deux mains dans les siennes. « Promis » dit-il, un petit sourire sincère s’installant sur ses lèvres, se promettant à lui-même de tout faire pour qu’elle ne retombe pas une seule fois, il avait assez fait le con pour la soirée. « Dès que t’es prête, un bon coup par terre vers l’arrière. »

Elle n’attendit pas une seconde avant d’élancer la planche vers l’avant, Ziggy marchait à ses côtés, toujours en lui tenant les mains, il aurait pu la lâcher, mais c’était sans compter sur Hafsa et sa force pour lui broyer les doigts. Son amie redonna un petit coup sur le sol, et ils continuèrent comme ça pendant quelques minutes jusqu’à ce qu’elle penche un peu en avant, entrainant la planche vers la gauche. Voyant qu’elle perdait l’équilibre, Ziggy se précipita vers elle, posant ses mains encore au mauvais endroit et arrêta la planche avec son pied le temps qu’elle se remette droite. « J’ai oublié de te dire, si tu te penches en avant, tu vas à gauche, et inversement, si tu te penches en arrière, tu vas à droite. Oh et désolé. » Il retira précipitamment ses mains, gêné et les plongea dans ses poches.
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MessageSujet: Re: Come on let me hold you, touch you, feel you, always. Come on let me hold you, touch you, feel you, always. EmptyLun 6 Aoû - 0:04


Ziggy riait de ses phrases, riait de lui. Comme s’il se trouvait drôle. En temps normal, Hafsa aussi le trouvait drôle. Ziggy avait de l’humour, Ziggy était drôle, c’était un fait. Mais dans la situation actuelle dans laquelle elle se trouvait, elle ne le trouvait pas drôle. Elle avait même envie de le fusiller avec ses yeux tellement il en était blessant. Hafsa plissa des yeux lorsque Ziggy mentionna le fait qu’on l’appelait gorge profonde… tout d’abord, elle ne comprenait pas vraiment le rapport avec ce qu’elle venait de dire précédemment. Puis c’est en lisant une certaine gêne sur le visage du jeune homme qu’elle crut comprendre le sens sous-jacent de cette réplique assez grivoise (voire très). Hafsa prit donc la situation en main, voyant la gêne s’installer entre eux. Elle voulait ce cours de skate et elle était déterminée. Cela, Ziggy avait très certainement dû le prendre à l’écoute de ces quelques paroles. Puis c’est alors qu’il lui promit. Qu’il lui promit de ne pas la faire chuter une seconde fois. Un sourire de soulagement se dessina sur le visage de la jeune fille. Elle espérait toute fois qu’il tienne ses paroles. Enfin cela, elle ne pouvait pas le deviner toute seule. «Dès que t’es prête, un bon coup par terre vers l’arrière. » lui dit-il alors. Prête ? Elle l’était, c’était certain. L’apprentie skateuse hocha la tête, déterminée par ce qu’elle allait faire. Elle donna une bonne impulsion à l’aide de son frêle pied. Et comme par magie, le skate avança. Ziggy, dans le rôle du bon professeur, se saisit des deux mains de la jeune fille, afin de l’aider à tenir bien debout sur son skate. Et surtout éviter qu’elle ne tombe. Peu confiante, elle serra de toutes ses forces les mains de son ami qu’elle tenait. Elle respira profondément, tentant de se concentrer sur ce qu’elle faisait. Elle essayait de rester droite, mais cela, c’était difficile. En effet, elle se pencha malencontreusement en avant et… elle perdit l’équilibre. Par miracle, Ziggy la rattrapa. Heureusement qu’il était là, sans ça, elle se serait trouvé une nouvelle fois à terre. Il l’avait rattrapé tant bien que mal, posant ses mains sur son fessier. Mais cela, elle ne fit guère attention. Sûrement parce qu’elle avait bien trop peur de tomber. Elle échangea un bref regard de soulagement à son ami, et souffla d’un « ouf ! ». Ouf, oui. Elle pouvait bien le dire. Plus de peur que de mal, cette fois-ci. A cet instant, le blondinet se mit à lui marmonner quelques trucs. Un conseil, certainement. Un instant, elle ne comprit pas tout de suite ce qu’il voulait lui dire. Puis après une longue réflexion, elle en saisit le sens. On penche en avant, on va à gauche, en arrière, à droite… Hafsa se tourna vers lui et lui fit un hochement de tête, comme pour signifier qu’elle avait bien compris.
Hafsa aussitôt se mit en action. Sans l’aide de Ziggy, elle donna une petite impulsion sur le sol et avança. Certes, elle n’allait pas rapidement, elle allait même plutôt lentement. Mais elle voulait avoir confiance, confiance en elle. « Tu comptes me regarder une nouvelle fois me casser la figure ou quoi ? » lâcha-t-elle, en essayant d’avancer tant bien que mal sur le sol. Elle tenta alors de se pencher légèrement en arrière afin de tourner à droite, de peur de tomber, elle fit des petits mouvements de bras. Prise de panique, elle se pencha en avant… Grossière erreur !

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MessageSujet: Re: Come on let me hold you, touch you, feel you, always. Come on let me hold you, touch you, feel you, always. EmptyLun 6 Aoû - 1:15

Il lui avait promis qu’elle ne toucherait pas le sol si elle devait basculer de la planche à nouveau, ce qu’il venait de faire un l’instant. Tout sourire, il regarda son amie, heureux d’avoir pu rattraper une partie de son erreur, mais il en faudrait beaucoup plus pour se faire pardonner entièrement. Hafsa n’était pas comme lui, sur certains points ils se ressemblaient énormément, mais pas sur celui de rire du malheur des autres, ou bien de rire de tout, tout simplement.
Ziggy n’eut pas le temps de faire le moindre geste, que la brune se remit sur la planche et s’en la moindre aide de sa part, se remit en route. Une petite étincelle de fierté brillait dans ses yeux, il avait réussi à la faire tenir sur un skate, s’il n’avait pas peur de se faire juger encore une fois et s’il n’avait pas peur de la voir tomber, il aurait bien fait la danse de la joie.
Le blond continua de la fixer, surveillant le moindre de ses mouvements sans bouger de son emplacement, ce n’est qu’à sa remarque qu’il se mit à marcher dans sa direction sans vraiment se presser. Remarquant qu’elle commençait à faire des moulinés avec ses bras, Ziggy se mit à courir vers elle et il eut tout juste le temps de se jeter sous elle, la laissant alors tomber sur lui, et pour une fois, il ressentit la douleur d’un coup de coude dans les côtes. Dans un petit gémissement, il se roula sur le côté, passant sa main sur la partie endolorie de son corps, il tourna la tête vers Hafsa. « Désolé, tu t’es pas fait pas mal ? » S’il n’avait pas été là, près d’elle dès le début, il avait quand même couru vers elle quand elle était sur le point de tomber, on ne pouvait pas lui reprocher ça.

Ziggy finit par se relever, aidant une nouvelle fois son amie à se remettre sur pied. Se tenant toujours les côtes, il se traina jusqu’à son sac et s’agit tel un éléphant handicapé par terre. « Ok, on fait une pause, j’ai mal, faim et soif. » Ouvrant son sac, il en sortit un paquet de gâteau et une bouteille de coca. Il commença par en dévorer un, puis deux et enfin relever la tête vers Hafsa « Je suis malpoli, tu en veux ? » dit-il en tendant le paquet dans sa direction.
Tout en mangeant son biscuit, il la regardait, la détaillant de la tête au pied. Elle n’avait pas changé depuis la première fois qu’il l’avait rencontré dans son pays et il en était bien heureux. Quand il avait été la chercher à l’aéroport, il avait eu ce petit sentiment de peur qui gâchait un peu son bonheur, mais il ne pouvait s’empêcher de l’imaginer autrement, pas physiquement, mais mentalement, qu’elle soit devenue une autre personne, une personne différente, autre que celle qu’elle paraissant être dans ses e-mail. Ils ne s’étaient pas vu depuis cinq ans, juste des photos un bon millier de lignes échangés et maintenant, elle était là devant ses yeux, pour de bon il l’espérait. Car malgré sa froideur et son regard de tueur, il ne pouvait s’empêcher de l’adorer plus que quiconque sur Terre. Et il n’avait qu’une envie, celle de la prendre dans ses bras et de la serre tellement fort, comme il l’avait à de nombreuses depuis qu’il l’avait revu.
« Hey tu veux que je t’apprenne des mots ? J’en ai un bon là, ‘pédoncule’. C’est très utile dans les conversations, je l’utilise quasiment tous les jours. » Il baissa la tête, enfournant le reste de son gâteau dans sa bouche. Ziggy était con, c’était un fait indéniable.
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MessageSujet: Re: Come on let me hold you, touch you, feel you, always. Come on let me hold you, touch you, feel you, always. EmptyLun 6 Aoû - 12:15


Hafsa manqua de peu de tomber, une nouvelle fois. Ziggy se précipita alors vers elle, courant à sa hauteur et la rattrapant. Cette fois-ci, elle tomba encore, mais ce n’était pas sur le sol. Sa chute fut amortie par le torse de son ami. Ce dernier se retrouva aussi à terre, sûrement bousculé par la petite Palestinienne. Elle chercha à se relever, tentant de ne pas piétiner sur Ziggy qui semblait souffrir un peu. Elle l’entendit gémir, puis le vit se rouler à terre, tel un enfant. Elle aurait pu se moquer de lui, mais elle resta silencieuse. « Désolé, tu t’es pas fait pas mal ? » finit-il alors par lui dire. Hafsa tenta de se remettre sur ses deux pieds et essuya son vieux jean sali. Elle lança un regard à Ziggy et hocha de la tête négativement. Lui faisant ainsi comprendre qu’elle n’avait pas mal. Après tout, il avait été là pour amortir sa chute. S’il y en avait bien un qui devait avoir mal, c’était bien lui. Il venait de se faire écraser par tout le poids de la jeune fille. Elle s’approcha alors de lui, et se baissa afin de se mettre à sa hauteur. « Par contre, toi, je ne pourrais pas en dire autant ! » déclara-t-elle, arborant un petit sourire de compassion. Puis elle regarda le jeune homme se relever. Elle le regarda se déplacer. Un instant, elle eut envie de rire, mais elle se retint. Elle se mordit donc la lèvre intérieurement afin de contenir sa certaine moquerie.

« Ok, on fait une pause, j’ai mal, faim et soif. » venait-il alors de lui dire. Hochement de tête de la part d’Hafsa. Cette dernière s’était mise à le suivre, sans un mot. C’était lui le « professeur », il décidait donc du bon déroulement de son cours. Il avait décidé qu’ils feraient une pause, ils feront une pause… Et puis, ce n’était pas Hafsa qui allait le contredire. Après deux chutes, elle avait besoin de se remettre de ses émotions. Elle s’installa alors aux côtés de son ami qui était entrain de manger goulument des petits gâteaux, qu’il avait certainement dû acheter dans un petit commerce. « Je suis malpoli, tu en veux ? » et sur ces quelques mots, il lui tendit le paquet. Hafsa ne pouvait pas lui refuser cela quand même. Certes, en temps normal, elle l’aurait fait, mais c’était différent là. Alors elle en attrapa un qu’elle se mit aussitôt à grignoter. Le goût d’un bon gâteau, elle ne l’avait pas (ou peu) connu. Ses papilles jouirent presque au contact des petites miettes de gâteau. Elle savoura ce petit biscuit. Ces rares moments, elle ne pouvait pas que les déguster avec un certain émerveillement. Ces moments, comme tels, était si précieux, si éphémères. Certains trouveraient cela bête, après tout, se nourrir à sa faim semblait être d’une banalité pour les Occidentaux. Pourtant, ce n’était pas le cas… Rien n’était simple dans ce monde. Rien, même se nourrir avec presqu’aucun rond dans sa poche s’avérait être une épreuve titanesque. Vivre semblait être une mission à accomplir. Le silence s’était installé entre les deux jeunes gens qui semblaient apprécier ce moment gourmand. Sauf peut-être Ziggy qui décida de briser cet instant si complice et si silencieux. « Hey tu veux que je t’apprenne des mots ? J’en ai un bon là, ‘pédoncule’. C’est très utile dans les conversations, je l’utilise quasiment tous les jours. ». Hafsa arqua un sourcil, avant de se tourner petit à petit vers lui. Elle ne vit aucun sourire se dessiner sur le visage de son ami, à croire qu’il était sérieux… Sérieux, non ce n’était pas possible. Ce mot ne faisait pas parti dans le vocabulaire du jeune homme. « Pédoncule ? répéta-t-elle. Comme si un garçon comme toi utilisait ce mot tous les jours. Tu me prends vraiment pour une idiote, hein ? ». Elle roula des yeux, avant de chiper un second biscuit dans le paquet de Ziggy.
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MessageSujet: Re: Come on let me hold you, touch you, feel you, always. Come on let me hold you, touch you, feel you, always. EmptyLun 6 Aoû - 15:34

Quand il se cassait quelque chose, il avait mal, normal, mais il avait appris à supporter la douleur, à faire avec et il suffisait d’un coup de coude dans les côtes pour qu’il se roule par terre en ayant vraiment mal, quelle mauviette. Après s’être relevé, Ziggy se tourna vers son ami « Au moins tu n’as rien, c’est le plus important. » Lui aurait juste une ecchymose, la douleur n’était pas assez forte pour que la côte soit fêlée.
Après ce petit incident, il ordonna une pause, sortant de son sac de quoi grignoter et boire, pendant un moment le blond eu presque peur qu’elle lui dise non et qu’avec la détermination qu’elle avait d’apprendre du skate, Hafsa lui demande de continuer. Il la regarda du coin de l’œil manger son gateau qu’il venait juste de lui proposer. Elle avait cette petite expression faciale vraiment mignonne quand elle découvrait quelque chose qui la rendait adorable, il étouffa un petit rire et coupa le silence qui s’installait entre eux avec ce nouveau mot qu’il avait lui-même apprit il y a peu de temps quand il avait lu un magasine sur le jardinage un jour où il s’ennuyait vraiment. « Comme si un garçon comme toi utilisait ce mot tous les jours. Tu me prends vraiment pour une idiote, hein ? » Ziggy pouffa de rire, se tenant de nouveau les côtes dans une petite grimace de douleur. « Ouais un peu. Un pédoncule c’est la queue d’une fleur ou d’un fruit. » Le blond avait toujours adoré lui apprendre des mots qui ne lui servirait jamais à rien, c’était ça façon à lui de lui apprendre sa langue, il avait parfois trois ans d’âge mental, mais c’est pour ça qu’on l’aimait… ou pas.

Après avoir assez rigolé, il redevint le plus sérieux possible. « Au fait, tu crèches où ? » Il ne se souvenait pas lui avoir déjà demandé, ni d’avoir jamais visité l’endroit où Hfsa vivait. Ziggy ouvrit sa bouteille et en bu quelques gorgées, espérant alors que la question n’était pas trop gênante.
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MessageSujet: Re: Come on let me hold you, touch you, feel you, always. Come on let me hold you, touch you, feel you, always. EmptyLun 6 Aoû - 20:00


Entre quelques éclats de rire, Ziggy réussit à dire quelques mots. «Ouais un peu. Un pédoncule c’est la queue d’une fleur ou d’un fruit. ». Hafsa leva les yeux en l’air, contemplant quelques instants le ciel. Elle souffla, avant de reposer son attention sur Ziggy. Il était, d’ailleurs, fidèle à lui-même. « Et tu dis souvent à une fille : ‘tiens, je t’offre ce joli pédoncule et cette mignonette fleur ?’ ? » lança-t-elle, l’air ironique, à son ami. Puis elle posa sa main sur son menton, réfléchissant un instant. « Quoique… ça ne doit pas souvent t’arriver cela. A moins que tu en offres à tes potes skateurs, là… ». Puis elle montra du menton un type qui venait d’entrer dans le skate parc. Elle ignorait qui c’était, mais elle se doutait bien que Ziggy devait le connaitre. Ziggy devait connaitre tout le monde ici, de toute façon. Ca ne pouvait pas être autrement. Puis elle pouffa légèrement de rire, laissant s’échapper un petit rire cristallin.

Les rires s’éteignirent petit à petit, laissant place à un lourd silence. Ce fut une nouvelle fois, Ziggy qui brisa ce silence. A croire que ce garçon était un moulin à parole. « Au fait, tu crèches où ? » lui demanda-t-il alors. Sa question en soi était tout à faite naïve. Où habitait-elle, c’était ce qu’il voulait savoir. Jamais jusqu’à présent, ils ne l’avaient évoqué. Que ce soit elle ou même lui. Il ne savait pas où elle habitait. Si à New-York, cela allait de soi. Elle posa son regard sur le visage de Ziggy, qui semblait presque concentré à boire quelques gorgées de son soda. « Du côté du Bronx, dans un vieil immeuble. Je dois t’avouer, ce n’est pas le grand luxe, mais c’est bien assez pour moi. Disons que c’est dans mes moyens financiers… ». Elle marqua une brève pause. Dans ses moyens financiers. Il fut un temps où elle vivait dans un squatte, puis quelques jours dans la rue, avant de se retrouver un autre logement. C’était les aléas de sa vie newyorkaise. Chaque jour différait du précédent. Elle vivait dans la crainte qu’on la vire du jour au lendemain de son logis. Hafsa ne vivait pas dans le luxe, elle le savait. Elle faisait partie de ceux qu’on appelait les gens pauvres, le bas peuple. « Je doute que ce n’est pas tout le monde qui aurait accepté, mais c’est quand même sympa. Mise à part, quelques soirs où tu as l’impression de te retrouver dans un remake foireux de Trainspotting… » lui confia-t-elle alors.
Hafsa savait que son appartement, et encore moins l’immeuble dans lequel elle vivait ne faisait rêver personne. Un vieux immeuble presque à l’abandon où rien n’était aux normes, un loyer bon marché, mais quand t’as besoin d’avoir un logement, tu prends ce qui te vient. Elle passa la main dans ses cheveux, avant de se lever d’un bond. Sur ses deux jambes, elle lança un furtif regard sur son ami. Puis elle se dévêtit de son épaisse veste qu’elle portait. Il faisait pourtant chaud dehors, mais elle avait tenu à la mettre, sûrement pour cacher ses formes bien trop féminines à son goût. Elle découvrit alors ses épaules alors et ses bras, se trouvant dans un petit marcel moulant. Bien trop moulant selon elle. « N’en profites pas pour reluquer, toi ! » lâcha-t-elle à son ami dans un ton autoritaire.
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MessageSujet: Re: Come on let me hold you, touch you, feel you, always. Come on let me hold you, touch you, feel you, always. EmptyLun 6 Aoû - 22:53

« Quoique… ça ne doit pas souvent t’arriver cela. A moins que tu en offres à tes potes skateurs, là… » Il cessa de rire, prenant un air choqué « Tu ne devrais pas parler de ce que tu ne connais pas, beaucoup de fille me tourne autour. » Ce qui était en partie faux, Ziggy ne faisait tout simplement pas attention qui lui tournait autour, il était beaucoup trop gamin pour s’enticher d’une fille, même si parfois il ne disait pas non à certaines pour une nuit. Cela dit, il n’allait pas jusqu’à sortir ‘pédoncule’ à l’une d’elles, il avait beaucoup trop à faire que de parler fleur.

La conversation redevint un peu plus sérieuse quand il lui demanda où elle habitait, le blond écoutait avec beaucoup d’attention, plus que d’ordinaire, ce qui pour lui était rare. Ziggy se retint de crier qu’il n’habitait pas loin quand son amie avoua vivre dans le Bronx, ne voulant pas passez pour le mec qui n’écoute qu’à moitié, en citant le remake foireux de Trainspotting, il tira la grimace, se souvenant du film, il ne pouvait qu’imaginer le genre d’endroit où elle vivait mais il n’avait pas le droit d’avoir pitié d’elle, Hafsa était une personne forte qui pouvait très bien se débrouiller seule. Et pourtant, aussi débile que cela pouvait paraitre, Ziggy, du moins sa conscience, aurait voulu faire quelque chose pour elle, qu’elle puisse vivre quelque part qui soit un peu mieux pour elle. « Tu pourrais… » Il baissa la tête, se sentant un peu rougir et bête de poser ce genre de question, après tout, elle n’avait pas l’air de se plaindre. «… Tu pourrais venir vivre chez moi. On serait tous les deux. » Ziggy garda sa tête baisser.

Tête qu’il releva quand son amie se leva d’un bond pour enlever, sans aucune raison, il la regarda faire, l’air impassible, aucun petit sourire pour une fois. Hafsa était jolie, il ne pouvait pas se permettre le mot ‘sexy’, c’était sa meilleure amie après tout, un peu de respect quand même. « N’en profites pas pour reluquer, toi ! » lui lança-t-elle quand elle se tourna vers lui, dans un éclat de rire, s’étouffant presque avec le nouveau gâteau qu’il était en train de manger, « Comme si c’était mon genre. » répliqua-t-il sans pour autant détourner les yeux d’Hasfa.
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MessageSujet: Re: Come on let me hold you, touch you, feel you, always. Come on let me hold you, touch you, feel you, always. EmptyLun 6 Aoû - 23:34


Un petit silence s’installa entre eux, peu de temps après qu’elle lui ait confié l’état pittoresque de son immeuble. Peut-être avait-elle était trop loin dans sa confidence. Pourtant elle était certaine que Ziggy n’allait pas la juger. Jamais jusqu’à présent il ne l’avait fait. Que ce soit lorsqu’il était venu dans son village, il semblait s’en foutre de sympathiser avec une petite bougnoule musulmane. Un grand nombre de personnes auraient pourtant été réticent, mais lui non. Que ce soit sa situation politique, financière, et autre, jamais, il n’avait osé la juger. Ils étaient pourtant différents. Lui, le petit blondinet blanc comme un cul, elle la petite basanée musulmane. C’était sûrement cela leur force. Ziggy osa alors enfin prendre la parole. «Tu pourrais… » dit-il quelque peu hésitant. Hafsa le regarda intrigué, arquant un léger sourcil. Elle pourrait ? Que pourrait-elle ? Le suspens se faisait entendre dans la voix du jeune homme et la curiosité pendait aux bouts des lèvres de la jeune fille. Enfin, il mit fin à cet insensé suspens avec quelques mots. «… Tu pourrais venir vivre chez moi. On serait tous les deux. ». Tout d’abord, Hafsa secoua de la tête négativement et fronça un peu plus les sourcils. Il devait pourtant se douter qu’elle allait refuser. Hafsa était cette grande débrouillarde qui voulait n’avoir aucun compte à ne rendre à personne. Elle était forte, elle était solitaire, elle ne voulait surtout pas qu’on ait pitié d’elle. Avoir pitié d’elle… Ziggy ne pouvait pas. Elle lui jeta un petit coup d’œil. Il n’avait plus osé relever la tête depuis qu’il venait de prendre la parole. Sûrement parce qu’il devait avoir une certaine crainte de la réponse de son amie. « Ziggy, tu sais bien que je ne peux pas accepter cela. Tu le sais très bien. » lui dit-elle alors. Elle observa avec curiosité les pommettes colorées d’un rouge vif de Ziggy. Cela devait bien être la première fois qu’elle le voyait rougir. Ou peut-être la seconde. Un léger sourire attendrit par la réaction de son ami se dessina sur les lèvres de la Palestinienne. Elle ne put s’empêcher de venir déposer un furtif baiser sur l’une des joues rougies de Ziggy. « C’est quand même gentil de ta part, cette proposition… » finit-elle par lui dire alors. Après quoi, elle se releva pour enlever sa veste. Elle aurait très bien pu le faire assise là où elle était, mais elle avait besoin de se dégourdir les jambes. Elle jeta sa veste là où elle était assise initialement, puis elle lança à Ziggy quelques mots. Il ne devait pas la reluquer, lui avait-elle dit. «Comme si c’était mon genre. ». Elle le regarda s’étouffer avec son gâteau avant de daigner prendre la parole. « Mais bien sûr, monsieur Gorge Profonde ! ». Un sourire rempli de malice se dessina alors sur les lèvres d’Hafsa et elle adressa à Ziggy un clin d’œil complice.

Hafsa fit deux, ou trois pas, tournant presque sur elle-même. Elle observa les individus qui entrèrent dans le skate parc, leur planche de skate à la main. Hafsa regarda certains qui se déplaçaient avec leur skate avant de poser son regard sur Ziggy qui se goinfrait de petits biscuits. Elle se racla la gorge, voulant alors rappeler à Ziggy la raison de sa venue initiale. Elle n’était pas là pour faire un goûter improvisé. « Bon, tu sembles avoir abandonné ta mission du jour ! C’est triste… Je vais devoir aller demander à ce charmant jeune homme là-bas… ». Tout en prenant la parole, elle tourna la parole vers un jeune homme, assez grand, plutôt bien musclé, brun, le teint légèrement mat, qui se donnait en spectacle avec son skate, torse nu. Hafsa prit un air quelque peu intéressé en regardant ce jeune homme. Bien entendu, cela était faux, elle avait fait cela juste pour faire réagir son ami.
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MessageSujet: Re: Come on let me hold you, touch you, feel you, always. Come on let me hold you, touch you, feel you, always. EmptyMar 7 Aoû - 1:01

En focalisant son regard sur le sol, il avait prié intérieurement, espérer de tout son cœur, mais elle avait gentiment refusé sa proposition, pas vraiment étonnant quand on connaissait Hafsa, au fond de lui Ziggy connaissait la réponse avant même qu’il lui demande, mais ne sait-on jamais, elle aurait pu dire ‘oui’ pour une fois, en tout cas, il ne comptait pas s’arrêter là, il avait peut-être une chance de réveiller sa meilleure amie à coup d’oreiller dans la tronche chaque matin et ce pendant une période indéterminée, c’est beaucoup trop jouissif pour accepter un simple ‘je ne peux accepter’. Il esquissa un petit sourire lorsqu’elle l’embrassa furtivement sur la joue tout en se creusant la tête sur ce qu’il allait pouvoir dire, il ne la jugeait pas du tout sur l’endroit où elle vivait, mais elle méritait mieux, et puis vivre avec lui, des filles se battraient pour être à sa place. « Mais si tu peux accepter ! Ça serait super drôle, je pourrais t’apprendre à faire la cuisine typique bien grasse de l’Amérique et tu pourrais… faire le ménage ! » Il commença à partir dans un éclat de rire, mais se reprit bien vite avant de s’en manger une en pleine face « Je rigole, me frappe pas. Non mais au fond je comprends ton refus, en vivant avec moi tu ne pourrais pas résister à mon corps d’Apollon, c’est tout à fait compréhensible, qui pourrait ? » Prenant une pose plutôt étrange, il lui lança un regard de vieux dragueur pervers.

Toujours assit par terre alors que son amie s’était relevée pour enlever ça et après avoir avaler correctement son gâteau, il fit la moue à la remarque qu’elle lui fit « Je t’ai dit d’oublier que j’avais dit ça, c’est sorti tout seul. »
Hafsa finit par se racler la gorge, « Bon, tu sembles avoir abandonné ta mission du jour ! C’est triste… Je vais devoir aller demander à ce charmant jeune homme là-bas… » Certes, il avait un peu oublié le but de cette journée, mais il avait encore mal aux côtes et ne voulait pas encore se reprendre un coup, qui sait où le prochain pourrait être. Il regarda alors le skateur qu’elle lui montrait et lâcha un petit rire en reconnaissant cet idiot de Chris. « Tu peux toujours essayer, il va surtout te montrer tout ce qu’il sait faire avant de te proposer de visiter ton intérieur. » Chris avait tendance à sauter sur tout ce qui était muni d’une paire de seins et pour ce qui était du côté prof, il ne devait pas valoir grand-chose, Ziggy n’avait aucune raison de s’inquiéter, même si sans vraiment s’en rendre compte, il venait de froncer les sourcils. Monsieur serait-il un peu jaloux ?
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MessageSujet: Re: Come on let me hold you, touch you, feel you, always. Come on let me hold you, touch you, feel you, always. EmptyMar 7 Aoû - 11:07


«Mais si tu peux accepter ! Ça serait super drôle, je pourrais t’apprendre à faire la cuisine typique bien grasse de l’Amérique et tu pourrais… faire le ménage ! Je rigole, me frappe pas. Non mais au fond je comprends ton refus, en vivant avec moi tu ne pourrais pas résister à mon corps d’Apollon, c’est tout à fait compréhensible, qui pourrait ? ». Cette réplique était du Ziggy tout craché, il n’y avait que lui pour dire quelque chose comme cela. Hafsa lui lança un regard mi-noir, mi-blasée. Elle pourrait faire le ménage, voilà bien ici un argument bien misogyne. Elle soupira et roula des yeux bien que Ziggy précisa qu’il rigolait. Il rigolait… bah voyons ! Si à cet instant précis, elle n’aurait pu lui jeter n’importe quel objet qui se trouvait sous la main, elle aurait pris un malin plaisir à le faire. Non pas qu’elle soit violente, loin de là. La violence, elle l’avait fui justement… Ziggy mis en avant l’argument qu’elle ne pourrait pas résister à son corps d’Apollon. Elle roula une fois de plus les yeux. « Ouais, c’est cela, c’est cela… » lâcha-t-elle dans un soupir blasé. «Et si c’est en donnant ça comme arguments que tu crois que je vais finir par accepter, tu te trompes ! Tu peux même mettre ton doigt dans l’œil. Elle marqua une brève pause. Et si tu recherches une Conchita, trouves-toi une copine, ce sera plus simple comme cela » finit-elle alors par lui dire.

Peu après avoir enlevé sa veste et quelques échanges verbaux, Hafsa finit par se racler la gorge et tenta de remotiver (à sa façon) Ziggy. Ce dernier mit un certain avant de réagir. Après lever la tête vers la jeune fille, il s’attarda longuement sur le garçon qu’elle venait de lui montrer. «Tu peux toujours essayer, il va surtout te montrer tout ce qu’il sait faire avant de te proposer de visiter ton intérieur. » lâcha-t-il alors. Hafsa arqua un sourcil lorsqu’il lui dit que ce skateur lui proposerait de visiter son intérieur… La profondeur des paroles du blondinet n’atteignit guère Hafsa. Elle secoua la tête quelque peu agacée. « Au moins lui, ne doit pas passer son temps à se goinfrer de cochonnerie ! » lui fit-elle remarqua, montrant du menton le paquet de biscuits quasi-vide et la bouteille de soda déjà bien entamé. Elle défia quelques instants son ami du regard. Puis comme déterminée, elle tourna légèrement les talons vers le skateur qu’elle avait repéré. « Tu voudras que je lui passe le bonjour de ta part ? » lui demanda-t-elle tout naïvement.
Sans même attendre une réponse de la part du jeune homme, elle fit quelques parts. Hafsa n’était pourtant pas ce genre de fille bavarde, allant vers les autres. Bien au contraire, elle était distante, vivant loin de cette sphère sociale. Sans se retourner, elle avança vers le jeune homme qui skatait en compagnie de deux autres jeunes hommes. Elle décida de s’arrêter non loin d’eux et les observa attentivement. L’un d’eux remarqua la présence d’Hafsa et s’avança vers elle. Un sourire en coin se dessina sur les lèvres de la jeune fille. Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle devait faire, ni ce qu’elle allait devoir lui dire. Alors, elle regarda derrière elle, lançant un regard à Ziggy…

[c'est tout caca Crying or Very sad Crying or Very sad]
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MessageSujet: Re: Come on let me hold you, touch you, feel you, always. Come on let me hold you, touch you, feel you, always. EmptyMar 7 Aoû - 13:01

Ziggy avait bien des passes temps, mais exaspérer Hafsa faisait partie de ses favoris et à la voir rouler des yeux à chacun de ses mots, ça marchait à la perfection, cela dit, il n’avait toujours pas réussi à la convaincre de venir vivre chez lui. Quand elle lui conseilla de prendre une copine pour jouer la Conchita, il rigola un peu « Ça va, j’ai dit que je rigolais, un peu d’humour darling. Non mais sérieusement, tu pourrais étudier tranquillement, je fais pas tant de bruit que ça et je peux me taire de temps en temps, si si je te jure. Et on pourrait même prendre un chien. Un petit truc tout chou, genre pug. » C’était totalement stupide comme argument, mais à vrai dire, il ne savait plus quoi sortir et après tout, il ne comprenait pas pourquoi il avait besoin de justifier sa demande, sérieusement, c’était sa meilleure amie, il avait le droit de vouloir qu’elle habite avec lui non ?

« Au moins lui, ne doit pas passer son temps à se goinfrer de cochonnerie ! » Le blond ouvrit la bouche, là, il était vexé. « Je t’ai sauvé d’une chute qui aurait pu te faire vraiment mal, donc, j’ai le droit de manger des gâteaux. Mais va, je t’en prie, il va t’apprendre tellement de chose. » A la question qu’elle lui posa après, il croisa les bras, la regardant s’avancer vers Chris et ses potes, s’il avait pu avoir des fusils à la place des yeux, ça aurait été un vrai carnage, mais il ne pouvait pas l’empêcher d’aller les voir, Hafsa était libre de ses mouvements non ? Même si c’était pour aller voir ce crétin. Ziggy venait de perdre définitivement son sourire, c’était une première, lui qui rigolait toujours, qui aurait pu croire qu’une simple remarque comme celle-ci de la part de son amie pouvait le mettre dans un état pareil ?
Quand l’un des trois s’approcha d’elle, le blond bouillonnait à l’intérieur et il se leva d’un bond pour rejoindre Hafsa qu’il attrapa par la main « Elle est avec moi, elle a fait une erreur sur la personne. » Et la tira doucement vers l’endroit où ils se trouvaient quelques secondes avant. « Ok, t’as gagné on reprend. » Il replaça le skate devant Hafsa et tout en fuyant son regard « Tu vas essayer de faire des zig zag, ça va t’aider pour vraiment tourner par la suite. »
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MessageSujet: Re: Come on let me hold you, touch you, feel you, always. Come on let me hold you, touch you, feel you, always. EmptyMar 7 Aoû - 15:45


Ils avaient tous les deux heures leur caractère. Des caractères bien différents. Hafsa campait sur sa position, elle ne voulait pas. Elle n’avait pas envie que son ami croit qu’elle profite de sa bonté. Puis elle était débrouillarde, elle était bien là-bas là où elle vivait. Elle était cette fille indépendante, qui dormait là où son instinct lui dictait. Elle dormait dans sa piaule pourrie, ou bien dehors à la belle étoile dans un parc. « Ça va, j’ai dit que je rigolais, un peu d’humour darling. Non mais sérieusement, tu pourrais étudier tranquillement, je fais pas tant de bruit que ça et je peux me taire de temps en temps, si si je te jure. Et on pourrait même prendre un chien. Un petit truc tout chou, genre pug. ». Les arguments avançaient été de plus en plus risible. Elle aurait pu une nouvelle fois rouler des yeux, ou soupirer, afin de montrer une certaine lassitude. « Hum… écoute, on en reparlera plus tard de ça ! » lui dit-elle, afin de mettre fin à leur conversation. Bien entendu, rien ne pouvait changer l’avis et la décision de la Palestinienne.

Hafsa semblait bel et bien déterminée à apprendre à skater. A vrai dire, lorsqu’elle se fixe un objectif, elle y arrive et surtout se donne tous les moyens pour y arriver. Ziggy semblait avoir abandonné « sa mission » comme elle le lui avait si bien dit. «Je t’ai sauvé d’une chute qui aurait pu te faire vraiment mal, donc, j’ai le droit de manger des gâteaux. Mais va, je t’en prie, il va t’apprendre tellement de chose. ». Le ton vexé que pris le jeune homme ne changea en rien la détermination de la petite brune. Une petite question à l’égard de son ami puis elle partit, sans même attendre une réponse de sa part. Alors, elle s’était retrouvée face à ces trois jeunes garçons dont elle ignorait le prénom. Selon Ziggy, l’un d’entre eux était un dénommé Chris. A vrai dire, il aurait pu s’appeler Pierre, Paul, Jacques, ça n’aurait rien changé. Elle lança un vague regard à Ziggy avant de reporter un semblant d’attention sur ce garçon qui venait de l’aborder. Il lui adressa un petit « hey », mais Hafsa n’eut pas le temps de lui répondre. «Elle est avec moi, elle a fait une erreur sur la personne. » lança Ziggy au même moment qu’il lui attrapa la main. Elle adressa un regard, quasi-noir, à son ami. Ce dernier se mit à la tirer doucement. Sans un mot, elle se mit à le suivre. Elle aurait très bien le contredire, en pestant qu’elle voulait rester là. Là, avec ces trois individus qu’elle ne connaissait même pas. Mais non, elle ne dit rien… «Ok, t’as gagné on reprend. ». Un sourire victorieux se dessina sur le visage de la jeune fille qui ne put s’empêcher de lancer un petit « héhé ». Ziggy récupéra son skate qu’il plaça devant elle. «Tu vas essayer de faire des zig zag, ça va t’aider pour vraiment tourner par la suite. ». Faire des zig zag… Hafsa hocha la tête, tentant de se rappeler des conseils de son ami, quelques minutes auparavant. Elle prit une grande inspiration et monta sur le skate. Elle donna une petite impulsion contre la terre battue. Elle tenta de contrôler son pseudo-véhicule en se basculant un peu en avant lorsqu’elle réussit à faire une boucle, puis en arrière. Elle n’allait pas très vite, c’était certain. Elle allait à son allure, sûrement d’escargot. Pour la première fois depuis le début, elle n’avait pas chuté et surtout Ziggy ne lui était pas venu en aide. Un sourire illumina le visage d’Hafsa. « C’est pas si compliqué… » lâcha-t-elle alors.
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MessageSujet: Re: Come on let me hold you, touch you, feel you, always. Come on let me hold you, touch you, feel you, always. EmptyMar 7 Aoû - 18:04

Il lâcha un simple ‘ok’ tout en sachant que cette phrase voulait surtout dire « arrête de me saouler, c’est toujours non. » Mais Ziggy était chiant, lourd et ne lâcherait pas l’affaire aussi facilement, si elle le connaissait aussi bien que ça, Hafsa devrait surement le savoir. Si pour l’instant la conversation sur ce sujet s’achevait, le blond n’en avait pas terminé avec ça et son amie allait en entendre parler de nouveau.

Après l’avoir arraché aux griffes des trois skateurs et l’avoir ramené à leur emplacement initial, il reprit la leçon, lui annonçant qu’elle venait de gagner. Ziggy ne doutait pas une seconde qu’elle était surement très fière d’elle d’avoir pu le faire revenir sur le projet initial de cette journée. Bref, il lui demanda de faire des zig zag avec le skate, rien de bien compliqué en soit, il fallait juste savoir tenir sur sa planche et basculer d’avant en arrière sans trop se pencher, le minimum pour pouvoir zigzaguer sans tourner complètement. Le blond venait à peine de terminer sa phrase que Hafsa était déjà sur la planche et il n’ajouta rien d’autre, elle avait apparemment comprit ce qu’elle devait faire et la regarda donc mettre en pratique ce qu’il venait de lui dire.

Quelques minutes après avoir réussi l’exercice correctement, elle revint vers lui, heureuse de ce qu’elle venait de faire, concluant sa performance par un « C’est pas si compliqué… ». Ziggy haussa un sourcil, puis lâcha un petit rire « En même temps, c’est le minimum pour tenir sur un skate. Une fois que tu sauras rouler droit et tourner à une vitesse correcte, là, ça deviendra compliquer. » Parce que oui, si le skate pouvait juste servir de moyen de locomotion dans la rue, c’était beaucoup plus amusant de se servir de sa planche pour faire des figures et franchement, il voyait vraiment pas Hafsa faire un ollie ou mieux, se mettre à grinder sur l’une des nombreuses rampes du parc, mais bon, il avait le temps avant de pouvoir se moquer d’elle, il fallait déjà qu’elle commence à prendre de la vitesse. « Et si tu recommençais en prenant un peu plus de vitesse, parce que sérieux, à cette allure-là, je vais m’endormir. » Il s’approcha de la planche, et en a peine quelques secondes, il se mit à faire des zig zag avec une certaine rapidité et après un demi-tour, il revint vers son amie. « Tu vois, dans ce genre-là. »
Il avait l'air un peu blasé en lui répondant, si elle lui demandait, il répondrait surement qu'il n'avait aucun problème, mais il digérait toujours pas ce qu'elle venait de faire.
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MessageSujet: Re: Come on let me hold you, touch you, feel you, always. Come on let me hold you, touch you, feel you, always. EmptyMar 7 Aoû - 20:48


« En même temps, c’est le minimum pour tenir sur un skate. Une fois que tu sauras rouler droit et tourner à une vitesse correcte, là, ça deviendra compliquer. ». Hafsa lui lança un regard avant d’arrêter tout mouvement, et donc son skate (qui était à vrai dire celui de Ziggy) par la même occasion. Elle lui fit non de la tête, accompagné d’un petit claquement de langue. Elle semblait ne pas approuver ce que son ami lui disait. « J’ai dit apprendre à faire du skate… pas apprendre à faire la mariole sur un skate, hein ! » souffla-t-elle. Elle croisa les bras, observant les traits sérieux qui se peignirent sur le visage de Ziggy. « Et si tu recommençais en prenant un peu plus de vitesse, parce que sérieux, à cette allure-là, je vais m’endormir. ». Ce fut ses derniers mots adressés à Hafsa. Il allait s’endormir… Que racontait-il encore celui-là ! Il allait s’endormir, bah voyons ! Impassible, elle le regarda s’approcher de la planche délaissée et monter dessus. C’était un fait : Ziggy était bien plus à l’aise qu’elle sur cette fichue planche. Bien entendu, il avait l’expérience, ce qui justifiait son aisance contrairement à la petite Hafsa. Elle le regarda silencieuse, mais surtout admirative. Elle aussi, elle y arriverait. Elle se l’était jurée, elle se donnerait alors tous les moyens pour y arriver. « Tu vois, dans ce genre-là. ». Hafsa hocha la tête d’un geste rapide. Oui, oui, elle avait bien compris. Elle n’était pas si bête que cela après tout. C’était donc à son tour de monter sur la planche, une nouvelle fois.
Elle se mit devant la planche et prit une grande inspiration avant de mener un dur combat contre ce skate-board. En effet, elle n’avait pas envie de chuter. Cependant, Hafsa ne semblait pas décidée de se mettre à l’œuvre. Elle regarda Ziggy qui semblait plus effacé qu’au début de leur cours, un sourire presque inexistant. Elle ne comprenait pas ce changement d’état d’âme si soudain. « Bon. » dit-elle, en croisant les bras. « T’as perdu ton sourire et ta bonne humeur en chemin ou bien ? Si ce n’est que ça, je peux aller te les rechercher. En tout cas, je ne remonte pas là-dessus tant que je n’ai pas eu mon sourire ! ». Elle lui lança un regard insistant, attendant un brin de réaction positif de la part de son ami.

[cette réponse est une grosse blague gla Arrow]
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MessageSujet: Re: Come on let me hold you, touch you, feel you, always. Come on let me hold you, touch you, feel you, always. EmptyMar 7 Aoû - 22:19

« J’ai dit apprendre à faire du skate… pas apprendre à faire la mariole sur un skate, hein !» Suite à sa remarque, il la regarda bizarrement. Elle s’attendait à quoi ? A s’acheter une planche juste pour rouler, c’était perdre de l’argent inutilement, faire du skate c’était justement faire des figures, pas juste d’aller un point A à un point B, en restant les pieds cloués sur une planche sans la faire décoller du sol, c’était une chose tout à fait… ennuyante. « Parce que je fais le mariole sur une planche ? » Si elle pensait ça des gens qui s’entrainaient assez dur pour arriver à faire une figure correcte alors elle n’avait pas vraiment sa place ici.
Après ces mots, il s’était mis à la tâche de lui montrer la vitesse acceptable qu’elle devrait prendre sur un skate, lui répliquant par la même occasion qu’il allait finir par s’endormir si elle continuait à aller aussi longtemps. Elle ne devrait pas trop avoir de problème, Hafsa connaissait maintenant l’effet d’une chute et savait tenu debout sur un skate, ayant même apprit à tourner, elle devrait donc pour accélérer un petit plus sans atterrir le derrière par terre.

Il fourra ses mains dans ses poches fixant sa planche, vu qu’elle avait hoché la tête, il supposait qu’elle avait compris ce qu’il voulait dire, elle n’avait donc plus qu’à se lancer. Quand son amie ouvrit de nouveau la bouche, il releva la tête, plongeant son regard dans le sien. « T’as perdu ton sourire et ta bonne humeur en chemin ou bien ? Si ce n’est que ça, je peux aller te les rechercher. En tout cas, je ne remonte pas là-dessus tant que je n’ai pas eu mon sourire ! » Ziggy haussa les épaules, si elle n’avait pas envie de remonter c’était son problème pas le sien, il n’y pouvait rien, il n’allait pas se forcer sourire pour rentrer dans les bonnes grâces de Madame. « Oui bah j’ai pas envie là, t’as qu’à aller voir l’autre débile lança-t-il en désignant Chris du menton, lui te fera surement un sourire.» Sur ces mots, il baissa la tête, frottant la pointe de sa chaussure sur le sol.

[c'est mon post la grosse blague ]
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MessageSujet: Re: Come on let me hold you, touch you, feel you, always. Come on let me hold you, touch you, feel you, always. EmptyMar 7 Aoû - 23:01


Elle le regarda avec un regard si insistant. Elle espérait qu’il lui dise quelque chose de positif, ou qu’il lui adresse tout simplement un sourire. La seule chose qu’elle avait réussi à obtenir était un haussement d’épaules. Un haussement d’épaules et rien de plus. Elle fronça légèrement les sourcils, ne comprenant pas la réaction de Ziggy. Que voulait-il lui faire comprendre ? C’est alors qu’il décida de parler. « Oui bah j’ai pas envie là, t’as qu’à aller voir l’autre débile, lui te fera surement un sourire. » lui dit-il amèrement. L’autre débile ? C’est en suivant la direction que Ziggy lui montra qu’elle comprit qu’il désigna ce dénommé Chris. Elle ne le connaissait pas ce garçon, elle ignorait d’ailleurs son existence jusqu’à ce jour. Peu après avoir pris la parole, le blondinet baissa la tête et regarda ses chaussures comme si de rien n’était. Hafsa resta sans voix de cette réaction incompréhensive de la part de son ami. « Attend… » lâcha-t-elle fébrilement, cherchant un soupçon de compréhension derrière tout cela. « C’est parce que j’ai voulu aller voir ton … je sais même plus comment il s’appelle... que t’as décidé de tirer la gueule ? Tu déconnes, j’espère là. ». Elle secoua la tête, chassant alors cette idée-là de sa tête. Ce n’était pas possible que Ziggy soit devenu presque désagréable à cause de cela. Elle ne comprenait pas, elle ne le comprenait soudainement pas. Elle fronça un peu plus les sourcils, avant de soupirer. Elle avait du mal à imaginer Ziggy jaloux. Ziggy être jaloux, ce n’était pas possible dans l’esprit d’Hafsa. « Très bien ! » lança-t-elle solennellement. Puis elle défia du regard Ziggy, qui avait enfin osé lever la tête. « Je vais aller voir ailleurs si je ne trouve pas le Ziggy souriant. Parce que celui qui est en face de moi, je le trouve soudainement désagréable… et puis si je le trouve pas, chose qui risque d’arriver, je rentrerai chez-moi. ». Elle était étonnement calme dans ses paroles, même si intérieurement, elle bouillonnait d’une rage certaine. Elle eut envie de secouer Ziggy, si elle en avait eu la force. De le secouer si fortement, et de lui dire qu’il était si idiot. De le secouer juste pour réussir à avoir un seul sourire de sa part. C’était sûrement l’une des rares fois où elle ne le vit pas sourire. Hafsa décida alors d’abandonner la planche et par la même occasion ce cours qu’il lui donnait. Elle attrapa sa veste qui trainait sur le sol et la porta sur son bras. Elle fit quelques pas en direction de la sortie, ne faisant même pas attention aux trois jeunes hommes qu’elle avait croisés, il y a quelques minutes. Il fallait croire que sa quête d’un Ziggy souriant ne s’avérait pas fructueuse…
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MessageSujet: Re: Come on let me hold you, touch you, feel you, always. Come on let me hold you, touch you, feel you, always. EmptyMer 8 Aoû - 0:11

Ziggy avait regretté ses mots au moment même où ils étaient sorti de sa bouche, il était en colère contre Hafsa il n’y avait pas de doute là-dessus, mais de là à lui balancer en pleine face d’aller voir quelqu’un d’autre parce qu’il ne voulait pas sourire, c’était carrément stupide.
Le blond continuer de fixer ses chaussures, se balançant d’avant en arrière, les mains toujours dans les poches, essayant de montrer le moins d’intérêt possible à ce que lui disait son amie alors que chacun de ses mots lui faisait un mal de chien. Oui il avait arrêté de sourire, oui il avait arrêté de rire, oui il était jaloux et oui, ça le rendait désagréable. Il avait fait l’erreur de relever la tête et croiser le regard d’Hafsa le glaça sur place qu’il scruta immédiatement le sol de nouveau.

Le jour où il avait reçu cet e-mail d’Hafsa où elle lui disait qu’elle avait obtenu sa bourse d’étude et qu’elle débarquerait à New York dans peu de temps, il avait sauté de joie, enlacer des inconnus dans la rue, faillit tuer un ami en le serrant un peu trop fort, sur le moment, il avait été l’homme le plus heureux du monde, parce que Hafsa était pour lui plus que sa meilleure amie, elle était la fille la plus parfaite pour lui, jamais elle ne l’avait juger, elle rigolait à ses blagues stupides et parlait toujours de bon cœur avec lui, enfin, par e-mail bien sûr. Son départ de Long Beach n’avait pas été vain finalement puisqu’elle arrivait dans la même ville que lui.
Et pourtant aujourd’hui, dans ce skate parc tout était différent, au fur et à mesure que la journée avançait il ne la reconnaissait plus vraiment. Un message chaque jour pour se raconter une journée, des blagues et autres histoires débiles ne suffisait pas à cacher le fait qu’en cinq ans, ils avaient « grandis », ils étaient devenus un peu plus mature, enfin, pour certains seulement. Hafsa était devenue beaucoup plus sérieuse tandis que lui restait un éternel gamin, un Peter Pan incompris dans un monde qui file à toute vitesse. Et s’il ne se bougeait pas, il allait perdre la seule personne qui lui était chère et qui le comprenait vraiment.

Le blond la regarda attraper sa veste qu’elle avait abandonné par terre puis, la suivit du regard lui tourner le dos et se diriger vers la sortie. Si elle s’était permis de lui dire ce qu’elle avait sur le cœur, Ziggy avait le droit d’en faire autant, au fond de lui, il avait juste envie de s’excuser, ramper à ses pieds pour se faire pardonner et lui faire son plus beau sourire d’idiot, mais il était un peu trop fière pour le faire maintenant. Il lui emboita alors le pas. « Alors c’est ça ? Je dois jouer le rôle du petit débile de service et tout me prendre dans la gueule ? Depuis que tu es arrivée, tu roules des yeux en m’envoyant des vannes, ce qui n’est pas drôle du tout. Encore tu rigolerais un peu, mais non, tu restes là, stoïque, à te décrocher les globes oculaires pour me faire comprendre que je suis stupide. Donc le Ziggy souriant remplacera le Ziggy désagréable comme tu auras fini de me prendre pour une sombre tâche. » Après avoir dit ses mots, il s’arrêta, la laissant continuer si elle en avait envie. Si Hafsa avait envie de partir c’était son problème. Il ne s’était pas attardé sur le sujet de jalousie, il l’avait été parce qu’il ne supportait pas l’idée de voir sa meilleure amie aller voir d’autres personnes, qu’il n’aimait pas en plus de cela, alors qu’elle était censée passer la journée avec lui, même si cela avait eu pour seul but de l’embêter un peu. Mais vu le tournant que prenait leur amitié, la question de sa façon de réagir par rapport à ça n’était plus d’actualité.

Ziggy haussa une nouvelle fois des épaules et retourna vers son sac en trainant des pieds, fourrant ses gâteaux et sa bouteille à l’intérieure, il le mit sur son dos. Cela fait, il monta sur sa planche. Il n’avait qu’une envie, rentrer chez lui et s’exciter sur sa batterie jusqu’à ne plus pouvoir sentir ses bras, pourtant il resta sur sa planche sans bouger d’un centimètre.

[Bon, c'est pas un chef d’œuvre littéraire, mais j'espère que ça t'ira xD]

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MessageSujet: Re: Come on let me hold you, touch you, feel you, always. Come on let me hold you, touch you, feel you, always. EmptyMer 8 Aoû - 15:40


Elle enfouit ses mains dans les poches vieillis de son jean bien trop large pour elle. Elle fit un pas, puis deux et ainsi de suite en directement de la sortie. Elle ne voulait pas fuir Ziggy, bien au contraire. Pourquoi fuir un ami ? Ca n’avait pas de sens. Sa réaction au fond lui fondait le cœur. C’était peut-être la première fois qu’ils étaient en léger froid comme cela, et surtout que Ziggy montrait un soupçon de jalousie. La situation lui semblait étrange. Elle savait que cela ne pouvait pas se terminer comme cela entre eux, que ce soit leur relation, ni même leur journée. Il était impossible que cela se passe autrement. Elle entendit des pas derrière elle, sûrement Ziggy. Ou bien un autre skateur qui prenait la direction de la sortie lui aussi, elle ne savait pas trop en fait. Le doute s’installa alors dans l’esprit de la jeune fille qui ne savait plus quoi penser de tout cela. Puis, une voix retentit. Elle crut reconnaitre celle de son ami. Alors, elle s’arrêta et se tourna derrière elle. Elle ne s’était pas trompée, il était bien là. A la suivre. Elle lui lança un regard. «Alors c’est ça ? Je dois jouer le rôle du petit débile de service et tout me prendre dans la gueule ? Depuis que tu es arrivée, tu roules des yeux en m’envoyant des vannes, ce qui n’est pas drôle du tout. Encore tu rigolerais un peu, mais non, tu restes là, stoïque, à te décrocher les globes oculaires pour me faire comprendre que je suis stupide. Donc le Ziggy souriant remplacera le Ziggy désagréable comme tu auras fini de me prendre pour une sombre tâche. ». Elle baissa petit à petit la tête, au fur et à mesure des paroles de son ami. Elle était blessée. Blessée qu’il pense cela d’elle. Bien sûr que non, il ne jouait pas le rôle « du petit débile de service » comme il venait de lui dire. Non, il mentait là. Hafsa secoua doucement la tête, n’osant relever la tête. De peur sûrement de croiser le regard de colère de son ami. Elle était certaine qu’il devait être en colère contre elle. Elle attendit quelques secondes… à vrai dire, elle attendit qu’il parte, qu’il retourne sur ses pas, pour enfin relever la tête et regarder son ami s’éloigner d’elle. Elle grinça des dents, le voyant alors ranger ses affaires. Elle ne pouvait pas laisser les choses envenimer entre eux. Elle prit donc son courage à deux mains (ou deux jambes, comme vous le voulez) et s’approcha vers Ziggy qui était à présent sur sa planche de skate. « Je suis désolée… dit-elle alors, marquant une brève pause. J’ai peut-être dû prendre cette histoire d’apprentissage de skate trop à cœur, et un peu trop sérieusement. Puis t’as peut-être raison, ce n’est pas fait pour moi le skate.». Elle lança un furtif regard vers Ziggy, avant de baisser les yeux vers ses chaussures. Chaussures qui étaient vieilles et certainement trouées. C’était de vieilles groles trouvées dans une poubelle, sûrement son propriétaire les avait jetées à cause de leur mauvais état. Mais qu’importe, des chaussures restaient des chaussures, peu importe leur état. « Enfin ce n’était pas une raison pour te montrer si désagréable à cause de ce garçon là. ».
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MessageSujet: Re: Come on let me hold you, touch you, feel you, always. Come on let me hold you, touch you, feel you, always. EmptyMer 8 Aoû - 19:32

Les mains dans les poches, toujours sur sa planche près à partir, il restait pourtant sur place sans faire le moindre mouvement, il se retournerait peut-être dans quelques minutes pour voir si Hafsa était réellement partie. Finalement, Ziggy n’eut pas besoin d’attendre, la voix de son amie retentit dans son dos. « Je suis désolée… J’ai peut-être dû prendre cette histoire d’apprentissage de skate trop à cœur, et un peu trop sérieusement. Puis t’as peut-être raison, ce n’est pas fait pour moi le skate. » Si ça expliquait son comportement, alors oui, elle avait pris tout ça beaucoup trop à cœur, apprendre à faire du skate était quelque chose supposer être amusant, sans prise de tête, tomber, en rire et remonter sur sa planche, pas se prendre des remarques en pleine face en permanence. Tout ne pouvait pas s’apprendre en un seul jour, il en était la preuve même, il avait commencé à faire du skate à sept ans, il en avait vingt-trois maintenant et continuait d’apprendre des choses.

« Enfin ce n’était pas une raison pour te montrer si désagréable à cause de ce garçon-là. ». Oui bon là, elle avait raison, Ziggy avait poussé le bouchon un peu loin et il ne pouvait pas dire le contraire. Prenant une grande inspiration, il descendit de sa planche et se tourna en même temps vers son amie, il baissa la tête un instant, passant par la même occasion une main dans ses cheveux blonds. C’était à son tour de s’excuser, il le savait pertinemment, il voulait juste profiter un instant du silence qui s’installait entre eux pour trouver des mots à peu près correct. « J’ai été désagréable à cause de lui parce que ça a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, voilà tout. » Ziggy releva la tête, croisant alors enfin le regard de son amie. Au fond de lui, la colère commençait à se dissiper petit à petit, Ziggy savait qu’il ne pouvait pas lui en vouloir éternellement, il était incapable ne plus lui parler, il avait trop besoin d’elle dans sa vie pour couper les ponts d’une manière aussi stupide. « Je suis désolé. » Il s’approcha d’elle et la prit dans ses bras, l’embrassant longuement sur la joue, Hafsa pouvait bien le repousser, il en avait rien à faire.
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MessageSujet: Re: Come on let me hold you, touch you, feel you, always. Come on let me hold you, touch you, feel you, always. EmptyMer 8 Aoû - 22:48


Enfin, elle osa lever les yeux sur lui. Il était resté silencieux, écoutant sûrement les paroles que lui disait Hafsa. Il ne pouvait pas l’ignorer, ignorer ce qu’elle lui disait. Ca non, il ne le pouvait pas. «J’ai été désagréable à cause de lui parce que ça a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, voilà tout. ». Ce fut ces quelques explications. C’était la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase comme il venait de lui dire. Hafsa hocha les épaules. De toute façon, elle ne pouvait pas avoir d’autre explication que cela. Et même si elle n’était pas satisfaite par la réponse, elle devait faire avec. «Je suis désolé. » lui dit-il alors. Ziggy s’avança ensuite vers elle, la serrant fortement dans ses bras. Elle sentit sa poitrine légèrement compressée par ce que l’on devait appeler un « câlin ». Puis il vint longuement l’embrasser. Hafsa ne put s’empêcher de pouffer légèrement de rire. « Tu sais que… dit-elle en tentant de prendre une inspiration. … t’es entrain de m’étouffer là. Je sais pas si ton but est de me tuer, mais si c’est le cas… tu es bien parti pour ! » parvint-elle à lui lancer, l’air taquin. Alors après un petit désolé et un léger éclat de rire, Ziggy s’écarta doucement de son amie. Elle put alors remarquer un léger sourire en coin sur le visage du blondinet. A son tour, Hafsa ne put s’empêcher de réprimer d’un sourire.

Après s’être longuement regarder, sans un mot, la petite Palestinienne ne put s’empêcher de rire sourdement. Ce qu’ils devaient avoir l’air imbéciles de rester planter là. « On devrait peut-être y aller, non ? A moins que t’es prévu de t’enraciner là. Si c’est le cas, je pense que tu n’y arriveras pas… ». Bien entendu, elle disait cela pour le taquiner. Il n’avait rien d’offensant dans la voix de la jeune fille. Puis elle se mit à le tirer doucement vers elle, afin de le faire avancer.


[ça s'appelle une réponse archi-naine :sisi:]
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MessageSujet: Re: Come on let me hold you, touch you, feel you, always. Come on let me hold you, touch you, feel you, always. EmptyJeu 9 Aoû - 1:20

« Tu sais que… t’es entrain de m’étouffer là. Je sais pas si ton but est de me tuer, mais si c’est le cas… tu es bien parti pour ! » Il s’écarta, lançant un petit grognement de mécontentement. « Et mince, tu viens de déjouer mes plans diaboliques. » Puis, avec un petit sourire, il s’excusa. Mais Ziggy n’y pouvait rien s’il était trop démonstratif et parfois étouffait littéralement les gens.
En tout cas, pour leur première dispute en cinq ans, Ziggy et Hafsa pouvaient être fière d’eux, ils s’en étaient admirablement bien sortie, enfin, tout dépend du point de vue, le peu qu’ils s’étaient dit aurait pu mettre vraiment leur amitié en péril quand on connaissait le caractère des deux jeunes gens.

Après un moment à se regarder dans le blanc des yeux niaisement, Hafsa reprit la parole. « On devrait peut-être y aller, non ? A moins que t’es prévu de t’enraciner là. Si c’est le cas, je pense que tu n’y arriveras pas… » Dommage, il aurait bien vu une fleur lui pousser sur le crâne, ou bien devenir un arbre fruitier, il avait tout pour faire une belle plante. Ses courtes pensées inutiles passées, il attrapa sa planche et passa son bras autour des épaules de son amie. « Allez viens, je t’offre une pizza pleine de fromage. » Sur ces mots, ils se dirigèrent vers la sortie du skate parc partant dans une discussion forte intéressante comme si rien ne s’était passée quelques minutes au pare avant.

[Désolé, je savais pas quoi écrire gla ]

FIN
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