Tuer des petites bêtes était facile. Au centre, elles avaient été tellement nombreuses qu'elles avaient organisé un concours à savoir qui serait capable d'en attraper le plus durant une semaine. Elle avait finie seconde, derrière Lux, et pendant les quelques nuits qui avait suivie, elles avaient connu la joie de ne pas se faire mordes les orteils.

Elle ne retirait aucun plaisir sadique à s'acharner sur la vermine, mais le geste ne lui donnait aucuns remords. La chose semblait si vulnérable sous ses doigts, si inutile et encombrante. Elle ne voyait pas qui ça pouvait déranger qu'elles mettent une fin à leur vie. Il lui arrivait de se demander si son père avait utilisé la même logique quand il avait levé la main sur elle. Dans sa tête, les cris d'agonie de la bête résonnaient en écho avec ceux de la gamine qu'elle avait déjà été. C'est généralement à ce moment-là qu'elle frappait le coup final.

Mais pour tuer la vermine, elle devait d'abords l'attraper. Elle avait aperçu le rat ce matin, alors qu'elle mettait son pied hors du lit. En quelques millisecondes, il avait réussi à faufiler sous la bibliothèque, et Elia ne l'avait toujours pas revue.
Elle était descendue au marché, mais les poisons à rats était beaucoup trop cher et elle n'avait pas sue trouver aucune trappe à souri qui lui paraissait assez grande. Par défaut, elle s’était mise à la recherche de sa petite boite à outils et avait trouvé ce qui lui allait.
La romani était assise sur son lit, les jambes croisées, un énorme marteau à la main. Elle avait placé un morceau de fromage au milieu de la place et attendait son tour. Elle aurait le droit qu'à a un coup et elle le savaient très bien. Encore heureux, son appartement n'était pas très grand.

Elle espérait quand même que ça n'allait pas prendre le reste de la journée. Elle avait du boulot à compléter, une série de brochures et de livret d'informations sur les effets néfastes des princesses de conte de fées sur les enfants en bas age. Un ramassis de conneries exaspérantes qui allait définitivement contre tous ses principes, mais qui valait au moins un mois de loyer. Et elle était déjà en retard...C'était le seul projet qu'elle avait réussi à se dénicher ce mois-çi, comme elle était 100% free-lance, elle se devait de battre des coudres et présenter son 'porte-folio ', au plus d'endroits possible, le plus souvent possible. Parfois, souvent après avoir passé six jours à se nourrir que de nouilles blanches bon marché, elle s'ennuyait de son travaille de serveuse, des ampoules aux pieds, des clients lourds, des douleurs aux genoux, mais surtout des pourboires et du chèque hebdomadaire. Le sentiment ne restait jamais assez longtemps pour qu'elle y retourne, mais il était tout de même déplaisant.

Elle avait aussi l'intention d'allez en ville aujourd'hui, faire quelques croquis d'une vieille maison abandonnée dans le Bronx qu'elle avait trouvé par hasard. La carcasse bruler de l'ancienne demeure, les vitres cassées, les planches de bois qui barricadaient l'entré et les herbes folles qui poussais aux endroits les plus incongrus, avaient attirés son attention et elle c'était dit qu'elle pourrait surement s'en inspirer pour un des chapitres a venir dans sa bande dessiner. Son projet personnel consistait à une BD de plusieurs chapitres, chacun racontait un de ses contes de fées, préférés, dans un environnement un peu plus moderne. L'idée lui était venue quelques semaines auparavant et depuis, elle avait un plan assez concret de ce qu'elle faisait et même quelques croquis des histoires à visiter.

Ça devait bien faire une demi-heure qu'elle était assise sur son lit et franchement, elle commençait à en avoir marre. Mais juste au moment où elle se disait qu'elle ferait mieux de laissé tomber, de redescendre au marché et acheter ce foutu poison hors de prix, le museau de la bête sortie du dessous de sa commode. Elia sentit son dos se raidir et refermer ses doigts autour de son arme improvisée. Juste quelque seconde de plus, le temps que la bestiole trouve son chemin jusqu'au milieu de la pièce. Et juste quand Elia alla prendre son élan....

BANG BANG BANG

La blonde sursauta d'un bon mètre, lâcha un cri à réveiller les morts, et le rat s'enfuit de nouveau, amenant son appât avec lui. « CAZZO. »

BANG BANG BANG

L'Italienne referma de nouveau son point, serra le marteau le plus fort qu'elle pouvait. « QUI VOUS ÊTES, CE N'EST VRAIMENT PAS LE MOMENT. J'AI AUCUNE ENVIE DE CHANGER MA RELIGION, JE N'AI PAS ENVIE DE M'OUVRIR À JÉSUS, JE ME CONTRE FOU DE CE QUE LE GOUVERNEMENT FAIT DANS SES LABOS SÉCRÈTE ET J'AI SURTOUT, SURTOUT PAS, RÉUSSI À RAMASSER L'ARGENT QUI ME MANQUE POUR LE LOYER, ALORS REVENEZ PLUS TARD. »

Réalisant surement qu'elle venait peut-être de rembarrer son proprio, la blonde courue ouvrir la porte aussitôt qu'elle finie de crier. Elle du tirer plusieurs fois sur la poigner pour qu'elle se daigne de faire ce pour quoi elle avait été inventer. C'est pas peu dire, mais la première semaine de son arrivée, elle aurait passé la nuit dehors, si un de ses voisins charitables ne lui avait pas montré le coup de 'bon vieux coup de pied dans la porte qui règle tout.'

Elle ne se retrouva pas face à face avec son proprio, mais avec Lloyd, le soulagement immédiat de ne pas avoir envoyé promener son proprio laissa vite place à l'éneverment quand elle réalisa que l'écossais venait de lui faire rater sa seule chance d'en finir avec le maudit rat, en plus de lui avoir donné une peur bleue.
Pour toute forme de salutation, elle leva son outil bien haut et prit son air menaçant. « Ça t'amuse de cogner peut-être? Tu veux voir j'ai l'air de quoi moi quand je cogne? » Elle tremblait encore un peu, c'était le genre d'effet que les bruits sourds avaient chez elle. Elle soupira un coup et décida de s'effacer de la porte pour le laisser passer. « Fais attention où tu mets les pieds, j'ai un nouveau colocataire. »

Pardon ;-;. Sois indulgente, je me remet à peine à parler français lmao.

Lloyd était sorti de son nouveau chez lui avec un grand sourire, la cohabitation avec... les "gens" ne se passaient pas trop mal. Il trouvait Minnie drôle, Denver un peu bizarre et il s'entendait bien avec Milo, pour Tamsin elle avait l'air particulièrement gentille, puis leur métier leur donnait un certain point de vue assez semblable. Pour Lys... il préféra mettre ses pensées de côté, c'était un peu confus et il n'avait pas envie de trop se prendre la tête. A vrai dire, il avait un but aujourd'hui et il avait bien l'intention d'y parvenir ! Chaque fois qu'il avait un jour de repos ou de congé, il aimait le passer en compagnie de personnes un peu "extérieur" à son monde de blessés. Logique quelque part, Lloyd restait un humain sensible aux malheurs des autres, et vivre des drames quotidiens chaque semaine lui donnait envie d'être entouré d'amis bien vivant lorsqu'il n'était pas au boulot.

Cela dit, il n'aimait pas prévenir les choses à l'avance, parce qu'après tout, il pouvait être rappelé à n'importe quelle heure au boulot et poser des lapins ne faisaient pas partie de son éducation. Alors il se pointait à l'improviste, s'il tombait sur la personne qu'il souhaitait voir, c'était tant mieux pour lui, si pas... bah, il pouvait toujours rentrer chez lui et jouer à un ou l'autre jeux.

Là, il se rendait chez Elia, il avait une affection particulière pour la jeune femme, elle était... une personne marquante pour lui, elle était la première personne qu'il avait secouru. Enfin, c'était un grand mot, c'était ses collègue qui avait tout fait, lui avait juste tenu la main de la blonde, il était pâle à l'époque, c'était son premier jour, il était gauche, il avait l'impression d'être inutile mais il n'avait pu se résoudre à la lâcher, il avait été là à lui souffler des mots rassurant, autant pour elle qui était inconsciente, que pour lui qui devait tenir le choc. Sa formation accélérée ne l'avait pas préparé à un vrai drame, on s'imaginait les choses, mais les vivre étaient... beaucoup plus prenant et lui qui sortait d'une bulle de luxe n'avait pas été élevé pour vivre des choses si poignantes. Mais il se félicitait de ne pas s'être évanoui. Et même s'il ne l'avait jamais clairement dit, il savait que c'était cette main qu'il avait serré ce premier jour qui l'avait poussé à tenir d'autres mains, à sauver d'autres gens et même s'il n'était encore autorisé qu'à faire des réanimations basique, il savait que c'était ça qu'il aimait, c'était ça qu'il allait faire le reste de sa vie.

C'est donc tout sourire qu'il arriva à la porte de l'appartement d'Elia. Il toqua discrétement une première fois mais la porte était tellement dure qu'il doutait que son amie ait pu l'entendre, il fronça les sourcils avant de recommencer avec plus de conviction... et visiblement, cette fois-ci, son amie l'avait entendue. « QUI VOUS ÊTES, CE N'EST VRAIMENT PAS LE MOMENT. J'AI AUCUNE ENVIE DE CHANGER MA RELIGION, JE N'AI PAS ENVIE DE M'OUVRIR À JÉSUS, JE ME CONTRE FOU DE CE QUE LE GOUVERNEMENT FAIT DANS SES LABOS SÉCRÈTE ET J'AI SURTOUT, SURTOUT PAS, RÉUSSI À RAMASSER L'ARGENT QUI ME MANQUE POUR LE LOYER, ALORS REVENEZ PLUS TARD. » au début, il avait sourit, c'était bien elle, énergique, forte, le genre de femme de caractère qui rentre dans sa vie avec force et qu'il est difficile d'ignorer. Il l'aimait vraiment beaucoup. De part le rôle qu'elle avait joué dans son choix professionnelle mais aussi pour ce côté... différent, elle l'attirait de par sa différence, de par son côté à ne pas vouloir s’accommoder à tout le reste. On devait l'aimer comme elle était et pas autrement. Et Lloyd était complètement sous son charme, c'était avec sa grosse voix et son fort caractère qu'il l'aimait le plus. Cela dit, la seconde partie de sa phrase le fit froncer les sourcils... est-ce qu'Elia avait des soucis d'argent ? L'idée était désagréable à ses yeux, surtout en sachant que lui en avait plein qu'il n'utilisait que très rarement. Mais avant qu'il ne puisse plus longtemps s'inquiéter, la porte s'ouvrit sous ses yeux laissant place à une blonde en pleine forme. Elle brandit un marteau qui le fit reculer d'un pas, il était prudent tout de même ! Elle finit cependant par soupirer et lui laissa le passage pour qu'il rentre. Prudemment, il s'avança à l'intérieur de l'appartement alors qu'Elia continuait de parler. « Fais attention où tu mets les pieds, j'ai un nouveau colocataire. » il haussa un sourcil interrogateur avant de se pencher vers la blonde pour lui planter un baiser sur la joue en signe de bonjour. « Pardon ? » demanda-t-il sceptique en lançant un regard circulaire sur le lieu de vie de son amie... il se demandait où elle pouvait cacher un autre colocataire dans cet endroit si... petit ? Il se frotta la joue à l'aide de son index, complètement confus. « Tu peux m'expliquer ce que tu fais avec un marteau Elia ? » finit-il par demander les sourcils froncés et regardant "l'arme" de façon peu rassurée encore. « Et c'est quoi cette histoire de loyer ? » finit-il par demander, une moue en peu ennuyé sur le visage, il n'avait pas envie de savoir son amie dans ce genre de soucis, il avait envie de l'aider sans pour autant lui donner le sentiment qu'il prenait pitié, car c'était loin d'être le cas, il voulait juste... veiller sur elle plus que sur quiconque à New York. Il ne voulait pas lâcher cette main, ni aujourd'hui, ni demain, pas quand c'était la première main qu'il avait pu serrer et qu'il avait pu sauver.

Elia se retourna vers son appartement. Elle laissait rarement des gens y entrer, premièrement, il y avait une question d’intimité et de partage qu’elle n’était pas prête à franchir avec tout le monde. La confiance avec elle, c’était rarement gagné, il fallait faire ses preuves et encore, elle la donnait qu’à petite dose. Mais avec Lloyd c’était différent, circonstance oblige. On pouvait rarement être plus vulnérable et dépendante des autres qu’après s’être fait rentrer dedans par une voiture. L’accident aurait pu être pire, Elia n’avait aucune séquelle autre qu’une cicatrice dans le haut de la nuque, et en toute honnêteté, elle ne se souvenait pas de grand-chose. Elle se souvenait par exemple d’avoir été dans les vapes pendant un moment, et de s’être réveillée avec Lloyd à côté d’elle qui lui tenait fermement la main, aussi pâle que les draps d’hôpital. Elle se souvenait aussi, ou c’est peut-être parce que les infirmières lui avaient raconté par la suite, qu’il n’avait pas arrêté de lui donner des encouragements tout le temps qu’elle était dans les vapes. Ça avait été facile de laisser entrer Lloyd dans sa vie après ça. Certes, c'était son emploi, mais ça avait laissé une première impression marquante chez Elia et un certain sentiment de sécurité. Mais le deuxième problème – et le plus important dans ce cas çi – c’était le manque de place. En tout et pour tout son appartement new-yorkais devait faire à peine une quinzaine de mètres carrés. Entre son lit et sa commode, il lui restait plus grand place pour bouger seule, alors à deux.

Le troisième problème, et celui-là, ne venait que de lui apparaitre à l’instant, était que dans l’énervement du matin, elle c’était changer que très rapidement et ses sous-vêtements/pyjamas trainais encore sur son lit, à la vue de tout les écossait ici présent. Avec un grand saut (des heures de pratiques bien gaspillées), elle arriva pile sur son lit et essaya de placer les couvertes de façon stratégique, tout en paraissant naturelle. Fière d’elle, elle déposa son marteau sur la table de chevet. « C’est pour mon coloc le marteau, il est devenu trop lourd et envahissant, alors avant qu’il s’invite dans mon lit, je dois lui casser le crâne. » Elle prit une pause pour l’effet dramatique, et pour savourer la tête que Lloyd y faisait. « J’ai un problème de rat, depuis ce matin, et tu as gâché ma seule chance d’en finir avec sa vie. » Par expérience, il ne se remonterait pas, tant qu’il y aurait du mouvement dans l’appartement, et pas question qu’elle fasse le guet pendant une éternité, une deuxième fois. Elle allait devoir se serrer la ceinture et acheter ce foutu poison à rat.

Elle ramena sa longue tresse de cheveux blonds vers l’avant et se mit a jouer avec le bout de ses doigts. Un réflexe qu’elle avait avant d’exagérer la vérité. « Et c’est rien pour mon loyer t’inquiète. J’ai déjà parlé au proprio et j’ai des tonnes de boulot à rendre et des chèques en encaisseur! » Et des pâtes blanches à manger, et le chauffage à baisser, des factures à reporter et des sorties à éviter, etc. Elle pointa son bureau du doigt. « Je disais n’importe quoi pour chasser l’intrus! Tu vois, tout plein de papiers qui attendent sagement que je m’occupe de leurs cas. » Elle sourit de son aire typiquement innocente, en espérant que ça fasse passé le tout. À l’aise ou pas, elle détestait parler de ses problèmes, surtout d’argent. Elle était fière, même assise au beau milieu de son appartement miteux, sans espaces pour bouger ou d’autre place pour s’assoir que son lit, elle gardait la tête haute et faisait comme si de rien n’était. C’était son chez-sois après tout, son premier appartement depuis qu’elle avait quitté la juvy, elle allait s’en occuper elle-même et elle n’avait pas en avoir haute. C’est certain qu’on était loin des baraques qu’on retrouvait dans l’Upper east side, mais elle y était bien, il y avait de la vie dans les rues et ses voisins étaient – presque – tous sympathique. Elle ne pourrait pas rêver de mieux. (Enfin si, elle aurait préféré un appartement avec un frigo et cuisinière, mais bon, elle faisait très bien sans.)

« Et toi alors, l’honneur de ta visite? PETA t’envoies? T’es en congé et je te manquais c’est ça? » Elle poussa Lloyd du pied. « Tu me dois un rat en tout cas ou un café, au choix. »

Elia réussissait toujours à surprendre Lloyd sans qu'il ne s'y attende. Elle était... loin d'être faible et avait parfois une façon étrange de s'exprimer, rien ne semblait pouvoir la démonter, dans toutes les circonstances elle semblait juste... tout contrôler. Parfois, ça le rendait perplexe mais il n'était pas non plus un homme macho, il avait une sœur assez forte lui-même donc ça lui plaisait de croiser quelqu'un avec un caractère si affirmé. « C’est pour mon coloc le marteau, il est devenu trop lourd et envahissant, alors avant qu’il s’invite dans mon lit, je dois lui casser le crâne. » Lloyd était perdu, il regarda tout autour de lui se demandant avec un étonnement voyant où elle pouvait bien mettre son autre colloc' en vivant dans un endroit si... il n'avait pas de mot en tête hormis "minuscule". Il se gratta la nuque avec gêne, lui qui avait vécu la plus grande partie de sa vie dans un manoir trouvait déjà les "grands appartements" new-yorkais assez petits... mais celui d'Elia... il se sentait mal pour son amie mais tentait vaillamment de ne pas lui montrer. Il regarda alors un peu partout, s'attendant à voir surgir son colocataire à tout moment. « J’ai un problème de rat, depuis ce matin, et tu as gâché ma seule chance d’en finir avec sa vie. » oh... il ouvrit la bouche mais finit par la refermer avant de froncer les sourcils. Il grimaça légèrement, il détestait les rats, il détestait aussi les souris... sans oublier les panda & les zèbres et les orques. En fait, Lloyd n'était pas vraiment bêtes. « Avec un marteau ? Il n'y avait rien de moins radicale ? Voler le chat de ton voisin ? Trouver de la mort-aux-rats ? » proposa-t-il tout en se grattant la tempe, il n'avait jamais eu ce genre de problème mais un de ses collègues oui, du coup, il était un peu au courant du sujet et il se félicitait d'avoir réussi à passer une réponse bien pour une fois où il n'allait pas paraître à côté de ses pompes.

Elia se mit soudainement à jouer avec ses cheveux, Lloyd trouva le geste cocasse mais ne dit rien et attendit les explications que son amie allait fournir. « Et c’est rien pour mon loyer t’inquiète. J’ai déjà parlé au proprio et j’ai des tonnes de boulot à rendre et des chèques en encaisseur! » il hésita avant de s'approcher d'Elia et il s'assit prudemment sur un coin du lit un peu mal à l'aise d'être à cet endroit, il n'était pourtant pas du genre à se mettre dans le lit des autres mais là il devait avouer que l'étroitesse du lieu réduisait considérablement ses possibilités. « Si t'avais un quelconque problème d'argent tu me le dirais hein ? Je peux toujours... t'aider... d'une façon ou d'une autre. » cela dit, la blonde insista auprès de lui. « Je disais n’importe quoi pour chasser l’intrus! Tu vois, tout plein de papiers qui attendent sagement que je m’occupe de leurs cas. » elle lui fit un sourire rassurant et Lloyd se sentit mieux, la croyant sur le chant. L'écossais faisait toujours confiance aux gens, c'était dans sa nature, il remettait rarement en cause les paroles de ses amis.

La blonde détourna alors la conversation sans aucun soucis et Lloyd la suivit aussi tôt, naïf qu'il était. « Et toi alors, l’honneur de ta visite? PETA t’envoies? T’es en congé et je te manquais c’est ça? » elle le poussa du pied et il sourit sans pouvoir s'en empêcher. « Tu me dois un rat en tout cas ou un café, au choix. » il éclata de rire sans pouvoir contenir plus longtemps son amusement. « Tu me manquais ! C'est pour ça que je suis venu voir ma patiente numéro un » avoua-t-il sincèrement les yeux pétillant. « Et imagine, je t'offre un second rat et il fait des bébés avec le premier, tu me détesterais ! Alors je vais me replier sur ta seconde proposition et je t'offre un café où & quand tu veux ! » finit-il par choisir. Il regarda autour de lui avant de reporter son attention sur la blonde. « Sinon, ta semaine ? Quoi de nouveau depuis la dernière fois ? Pas de voiture qui te fonce dedans ? Je ne te dérange pas trop aussi non ? Je me suis un peu imposé à toi ! » rougit-il sans pouvoir contenir sa gêne, parfois, sa manie de rougir le mettait mal, si seulement il pouvait perdre ce tic horrible.

Elia faisait tourner son marteau entre ses doigts, s’occupant les mains comme elle le pouvait. Elle savait qu’elle ne faisait peur à personne, mais les gens la connaissaient mal. Elle pouvait être aussi violente et sauvage qu’un animal laissé trop longtemps en cage, et tout le monde avait tendance à l’oublier en la regardant. Pourquoi, J.K. Rowling elle-même le disait si bien ; Draco Dormiens Nunquam Titillandes. « J’y aie pensé, au poison à rat, mais c’est … Enfin, disons qu’en ce moment, ce n’est pas ce qui a de plus pratiqué pour moi. Et j’avais déjà un marteau à ma disposition, un coup et pop, fini, plus de rats. » Elle releva le menton et regarda Lloyd d’un air fier. « Je l’aurais pas manqué, ce n’est pas le premier rat que je tue à main nue. Je suis très forte, tu sais, je pourrais te mettre à terre en un rien de temps! »

Lloyd s’assit au bout de son lit et Elia réalisa à quel point son appartement était petit et semblait rétrécir maintenant qu’une autre personne s’y trouvait. Elle n’avait pas la place pour une chaise, elle était toujours assise sur son lit, ça ne la dérangeait pas, elle avait l’habitude. Mais en même temps, elle ne recevait pas des gens dans son appartement à tout les jours. La proximité du coup la mettait un peu mal à l’aise, mais elle connaissait mieux que de le montrer. ‘Un dragon ne baisse jamais la tête.’. « Et t’inquiète pas, si j’avais besoin d’aide, je te le disais, mais ça va, je m’en sors très bien. » Elle passa la main sur sa tresse encore. Elle savait que Lloyd voulait bien faire, et elle était – littéralement – prête à mettre sa vie entre ses mains, mais elle ne savait qu’elle ne serait pas capable de rien lui demander, à lui ou personne, c’était plus fort qu’elle.

Soit, elle réussit à détourner la conversation sans trop se faire poser de question, c’était une des qualités de Lloyd, il avait confiance en ce qu’elle disait et pour le coup, elle se sentait un peu mal de lui mentir en pleine face. Elle avait l’habitude de mentir avec les gens, de cacher la vérité, de tourner autour … Après tout, elle était la preuve vivante que la vérité ne servait à rien, ne prouvait rien, que ce n’était pas parce qu’on était sincère que la justice allait être faite. Mais mentir à Lloyd alors qu’il avait toujours été plus qu’adorable avec elle la dérangeait quand même.

« Tu me manquais ! C'est pour ça que je suis venu voir ma patiente numéro un » elle ne put s’empêcher de sourire, c’est vrai qu’elle était sa patiente numéro un, dans plusieurs sens même. Et bêtement, elle était plus que fière du titre qui lui revenait. « Tu me manquais aussi, je suppose, un tout petit peu. Mais t’es vachement occupés superman ! En train de te trouver d’autre favorite à travers toute la ville ! » Elle fit de grands yeux de chien battus et pris l’air le plus piteux qu’elle pouvait, avant d’éclater de rire, quand Lloyd lui dit que s’il lui donnait un rat, ils risquaient de faire des bébés. « Je ne te détesterais jamais! Je ne peux pas! » Et en disant les mots, elle se rendit compte qu’elle le pensait vraiment. « S’ils font des bébés j’aurais qu’à acheter une cage et leurs donner des noms ! Je pourrais même en appeler un en ton honneur si tu y tiens! » Elle grimaça, s’imaginant soudain avec une famille de rat. L’idée lui donna un frison dans le dos.

« Ma semaine … » Elle pointa de nouveau vers son bureau, remplie de papier. « Elle est là ma semaine. Je bosse sur des ordures du genre, ou bien je me balade dans New York à la recherche d'autres ordures à traduire. C’est pathétique, mais bon, une fille doit bien manger! » Elle avait hâte, tellement hâte, de finir cette étape, de se faire un nom, de trouver un emploie plus stable et surtout plus payant qui lui permettrais de traduire enfin des textes qui n’avait aucun rapport avec la prochaine invasion extraterrestre. « Eh non, je me tiens loin des roues des voitures, j’adore passé du temps avec toi, mais consciente c’est vachement mieux quand même. »

Elle ne put s’empêcher d’éclater de rire en voyant l’écossait rougir devant elle. Elle poussa une de ses joues du bout de son doigt. « Non, évidemment que tu ne me déranges pas. Tu peux passer quand tu veux, tu le sais. Par contre, je n’ai pas grand-chose à t’offrir ein…. Enfin, j’ai des pâtes… et de l’eau bouillante… Je suppose qu’il me reste un peu de thé quelque part… » Elle n’avait aucun frigo dans son appartement, et ne pouvais pas se permettre de garder quoi que se soit. Son régime ses temps-çi consistait donc surtout de ramens et de thé. « Et toi? T’as un nouvel appartement non? Ça va bien? Les gens sont sympa? Ils mordent? T’as eu des cas étranges dans ton ambulance depuis la dernière fois? »

Elia était sans doute la femme la plus étrange qu'il n'avait jamais rencontré. Vraiment, elle lui parlait d'écraser la tête d'un rat à coup de marteau après tout... et elle lui avouait avoir déjà fait ça... Lloyd cligna des yeux quelques fois. Le pire c'est qu'il ne doutait pas de la véracité des propos de la blonde. Il fronça les sourcils quelques secondes et il ouvrit la bouche une fois avant de la refermer. Qu'est-ce qu'il pouvait bien répondre à ça ? Il finit par soupire et secouer la tête. « Elia, tu as des passe-temps très étrange si tu veux mon avis. Tu ne dois pas venir de la même planète que tout le monde en fait » finit-il par dire d'un air sérieux. Lloyd devait sans doute être un peu masochiste de la provoquer de la sorte, surtout qu'elle venait de lui dire qu'elle pouvait le battre sans effort juste avant... ouais, au final, il était peut-être bien un peu timbré.

Cela dit, il avait aussi le cœur sur la main, c'était dans sa nature et il ne pouvait pas changer d'aussi tôt, c'était juste qui il était. Il devait aider les autres... c'était presque vital chez lui cette nature de toujours offrir ses services. « Et t’inquiète pas, si j’avais besoin d’aide, je te le disais, mais ça va, je m’en sors très bien. » cependant, il savait que c'était également dans la nature d'Elia d'être incroyablement fière. Elle ne pouvait pas demander d'aide, il le savait... mais qui ne tente rien n'a rien n'est-ce pas ? Il lui avoua ensuite qu'elle lui avait manqué. C'était vrai, c'est pas comme si on trouvait des filles comme elle avec son caractère à chaque coin de rues. C'était assez rare même. « Tu me manquais aussi, je suppose, un tout petit peu. Mais t’es vachement occupés superman ! En train de te trouver d’autre favorite à travers toute la ville ! » il roula des yeux, il ne se voyait pas comme un super-héros, loin de là, il faisait juste son possible et il ne pouvait pas en tirer tous les mérites, c'était surtout ses collègues qui s'occupaient de réellement sauver les gens... lui et bien... il aidait, il les supportait et il les motivait à garder le cap et à avoir une cohérence de groupe. Il avait été élevé pour dicter leur conduite aux autres gens, et même si c'était plus indirecte que par le passé, c'était sa présence et son côté à savoir bien organisé les choses qui avait affiné leur boulot. « Je ne suis pas un super-héros ! Les collants flashy ne me vont pas du tout ! » avoua-t-il avec une pointe d'humour dans la voix.

Puis vint l'histoire du rat reproducteur. Lloyd clama qu'elle allait le détester s'il lui offrait un autre rat. « Je ne te détesterais jamais! Je ne peux pas ! S’ils font des bébés j’aurais qu’à acheter une cage et leurs donner des noms ! Je pourrais même en appeler un en ton honneur si tu y tiens! » il éclata aussi tôt de rire. « Lloyd Douglas-Hamilton. ça fait pompeux si tu veux mon avis ! Tu devrais plutôt leur donner des noms d'étoiles ! C'est cool les étoiles ! » finit par dire Lloyd sans trop réfléchir plus que ça à sa proposition. Cela dit, au vu de la grimace de la blonde, elle ne semblait pas partant pour élever quelques rats dans son appartement. Au vu de la place, c'était logique quand on y pensait.

« Ma semaine … Elle est là ma semaine. Je bosse sur des ordures du genre, ou bien je me balade dans New York à la recherche d'autres ordures à traduire. C’est pathétique, mais bon, une fille doit bien manger! » Lloyd lança un regard désolé à la pile de papier qui s'étalait sur le bureau de son amie. Comme il fit référence à leur rencontre, Elia ne put s'empêcher de répondre. « Eh non, je me tiens loin des roues des voitures, j’adore passé du temps avec toi, mais consciente c’est vachement mieux quand même. » « En effet, c'est plus facile pour tenir une conversation » approuva l'écossais en opinant de la tête. Lorsqu'elle le vit rougir, la blonde ne put s'empêcher de toucher sa joue du bout du doigt. « Non, évidemment que tu ne me déranges pas. Tu peux passer quand tu veux, tu le sais. Par contre, je n’ai pas grand-chose à t’offrir ein…. Enfin, j’ai des pâtes… et de l’eau bouillante… Je suppose qu’il me reste un peu de thé quelque part… » « On commande un truc ? Pour fêter ce travail de merde achever ? » proposa-t-il en faisant référence à la pile de papier sur le bureau de la blonde, il n'avait pas non plus envie d'abuser de son hospitalité, déjà qu'il venait de se pointer comme une fleur. « J'ai envie d'une pizza, et une italienne ne peut pas dire non à une pizza ! » finit-il par dire avec un petit sourire au coin des lèvres. « Et je veux bien un thé. » avoua-t-il les yeux pétillant, un écossais ne crachait jamais sur du thé, question de principe de base. « Et toi? T’as un nouvel appartement non? Ça va bien? Les gens sont sympa? Ils mordent? T’as eu des cas étranges dans ton ambulance depuis la dernière fois? » Lloyd fit mine de réfléchir et il fit mine de se concentrer. « Les gens sont sympa, très bizarre, y en a qui ont des noms de chiens et de dessin-animé. C'est drôle si tu veux mon avis. Mais ils ne mordent pas. Parce que je pense qu'aucun d'eux n'est un vampire... ce qui m'arrange évidemment. » s'amusa-t-il les yeux pétillant de malice. « Et le boulot... bah écoute, depuis toi, y a pas eu grand chose qui sortait de l'ordinaire... mais bon, qui sait-on jamais ! Je suppose qu'il doit bien exister un être plus bizarre que toi dans la Grosse Pomme... Peut-être... » soupira dramatiquement Lloyd avant de faire un clin d’œil de connivence avec Elia. C'était faux, c'était surtout pour la taquiner et l'embêter un peu.

La blonde haussa les épaules quand Lloyd lui reprocha de ne pas venir de la même planète que les gens normaux. Elle avait connu pire comme insulte et elle savait très bien qu’il n’avait pas voulu être méchant. Et puis bon, c’est vrai qu’elle était sans doute un peu bizarre, mais honnêtement, on le serait à moins quoi. Elle n’avait jamais vraiment profité de la vie avant ses 18 ans, maintenant, elle avait l’impression de devoir aller à 100 à l’heure pour rattraper tout le temps perdu. Tant pis si les gens la prenaient pour une cinglée après tout. « T’as sûrement raison en fait, je dois venir d’une autre planète, mais ça fait de moi quelqu’un d’exceptionnellement rare, alors je m’en plein pas tu vois! » Elle venait d’une planète sans soleil, plein de barreaux, avec des clôtures haute comme le ciel, des rats dans tous les coins et de la bouille à tous les repas. Encore heureux qu’elle ait appris à déconner où elle se serait pendue depuis un moment déjà.

Elle hocha la tête quand l’écossait lui fit remarquer qu’il était pas un super héros. C’est vrai que bon, si on le prenait dans le sens littérale, il ne ressemblait pas au super-sexy-vraiment-bavant-magnifique-parfait-nouveau-superman-de-ses-rêves, mais, en toute connaissance de cause, elle pouvait dire qu’elle était bien contente que Lloyd aille été là, la journée où une voiture avait décidé de lui rentrer dedans. Elle savait bien que les autres ambulanciers c’était afféré sur son sort, mais elle ne pouvait pas se rappeler d'aucuns de leurs prénoms, alors que Lloyd l’avait définitivement marquée. La remarque sur les collants flashy la fit sourire. « Ah ouais vraiment? Tu veux me prouver ça? Je suis sûre que t’as des cuisses de rêves! » Elle le frappa sur une jambe et se leva pour joindre sa commode, elle était certaine d’avoir des collants rouges quelque part, ou bien jaune, du moins, elle avait une paire de leggings mauves, ça, elle pouvait le juré. Elle n’avait pas ce qu’on pouvait appeler une tonne de vêtements, mais elle aimait bien varié, et elle ramassait toute de sortes de truc dénicher dans les friperies ou autre, ça lui faisait quand même une collection bien à elle. Un jour, elle aurait son propre walk in, et au moins un vêtement de marque, ouep. Elle finit par trouver sa paire de collants jaune et la sortie du tiroir pour la lancée à Lloyd. « Allez! T’es même pas chiche ! Et n’oublie pas de laisser tes culottes par-dessus, ça fait tout! »

Il lui proposa d’appeler une portée de rat par des noms d’étoiles, elle leva les yeux au ciel. « Parce que ça ne fait pas pompeux ça peut être. Je vais avoir des rats genre ; Sirius, Andromeda, Corvus, Scutum et Vulpecula. Non merci. » Dans la salle de séjour du centre, il y avait une grande charte du ciel, elle avait appris le prénom de plusieurs étoiles par cœur. Les autres filles l’avaient trouvée bien étrange d’ailleurs, comme quoi ça ne datait pas d’hier.

Lloyd la prit par les sentiments en lui parlant de pizza. Oh god, ce qu’elle donnerait pour une pizza, un vrai, comme il en avait que chez elle ! Elle regarda autour de son appartement rapidement, espérant que la solution pour un budget équilibré lui saute en pleine figure. De nouveau, elle passa une main sur sa tresse. « Ouais, d’accord! Je peux me permettre une pizza! Tu appelles, je fais faire le thé? » Payer la moitié d’une pizza ne la tuerait pas, elle aurait seulement à tenir plus longtemps avec ses nouilles, peut-être coupées sur le beurre …

Elle se mit à la recherche de sa bouilloire sous son lit, alors que Lloyd lui racontait ses premiers moments en collocation avec des étrangers et sa semaine de boulot. « C’est bien ça, pas de vampire, quoi que d’un côté, les vampires c’est assez silencieux comme colocataire, une fois passé le fait qu’ils veulent te vider de ton sang, je suis sûre qu’ils pourraient être sympa. Ça dort le jour quoi. » Elle finit par trouver la bouilloire électrique et alla la remplir d’eau dans la salle de bain. « Évidement qu’il y a plus bizarre que moi, jette un coup d’œil aux papiers sur mon bureau tu va – AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH » le rat l’avait surprise en sortant de derrière la toilette. Par réflexe, elle sursauta et se mit à crier. Mais rapidement, elle se stoppa et fit la chose la plus naturelle du monde, elle décida de donner un bon coup de pied au monstre, qui alla s’éclater la cervelle contre le mur. Pour être certaine de s’en débarrasser, la blonde décida de le flusher définitivement. Priant quand même un tout petit pour qu’il ne remonte jamais à la surface, quoi que vue l’était de son mur, elle en doutait. « J’AI TUÉ LE RAT! J’AI TUÉ LE RAT!!!! »

Elia était assez unique dans son genre. Spéciale dans son genre, mais elle avait son charme tout de même. C'était sans doute pour ça que Lloyd gravitait irrémédiablement autour d'elle, elle l'attirait de par son style assez... inattendu. Elle était forte, elle était pleine de vie et de fierté et Lloyd avait rarement vu ce genre de femme. De là où il venait, les femmes minaudaient pour la plupart. Pas Elia. « T’as sûrement raison en fait, je dois venir d’une autre planète, mais ça fait de moi quelqu’un d’exceptionnellement rare, alors je m’en plein pas tu vois! » il rigola, elle était tellement drôle et elle ne se prenait pas la tête. D'habitude, il faisait attention à tout ça pour ne pas froisser les femmes, mais il n'avait pas besoin de faire ça avec Elia, au pire, si elle était vexée, elle le frappait, elle ne se mettait pas à bouder de façon inexpliquée comme les autres l'auraient fait.

Quand Elia lui parla de Superman, Lloyd resta sur la défensive, il sentait le coup foireux poindre le bout de son nez, il n'allait pas aimer, il le sentait ! Et son instinct avait eu raison évidemment. Elia lui avait frappé la jambe avant de se lever pour se diriger vers sa commode où elle fouilla à la recherche de vêtement. Il pâlit, elle n'allait quand même pas... il secoua négativement la tête avec vigueur, il refusait. Il était tout à fait contre ! Il n'était pas fait pour ce genre de chose. « Allez! T’es même pas chiche ! Et n’oublie pas de laisser tes culottes par-dessus, ça fait tout! » Lloyd vira au blanc et il secoua avec encore plus de vigueur la tête. « Hors de question que je fasse ça ! C'est impossible ! » rugit-il en lançant au loin le collant qu'il venait de recevoir sur lui. Il ne pourrait plus jamais se regarder dans la glace s'il faisait ça ! Déjà que cette histoire de calendrier l'avait mortifié à tout jamais !

Il tenta d'éluder le sujet en parlant des rats. Les rats c'étaient tellement plus commode comme sujet après tout ! Puis les nommer ça pourrait être cool, surtout avec des noms d'étoile. « Parce que ça ne fait pas pompeux ça peut être. Je vais avoir des rats genre ; Sirius, Andromeda, Corvus, Scutum et Vulpecula. Non merci. » Lloyd eut un sourire en coin. « Orion aussi ! Polux, Castor, etc... y a moyen de trouver plein de noms. On sait jamais que la couvée soit importante ! » tenta-t-il avec un brin d'ironie dans la voix.

Après, il avoua avoir faim. Il avait envie d'un truc bien gras, parce que ça faisait longtemps qu'il se contentait de tartines. Avec son boulot, il n'avait pas spécialement le temps de rentrer tout le temps à l'appartement et il était souvent trop crevée pour cuisiner... à l'aide du four à micro-onde. Alors il se contentait de pain. Mais pas aujourd'hui, il pouvait bien se permettre un petit plaisir ! Et Elia sembla d'accord avec son idée. « Ouais, d’accord! Je peux me permettre une pizza! Tu appelles, je fais faire le thé? » « Hey ! C'est mon idée ! Je paye les pizza, déjà que je squatte ! J'aurais trop l'impression de m'imposer ! Tu payeras la prochaine si tu y tiens ! Mais celle-là est pour moi ! » décida Lloyd en sortant son téléphone de la poche de son jean. « Tu veux quoi au fait ? » demanda-t-il alors qu'il avait déjà le numéro de la pizzeria sur l'écran de son téléphone.

La blond partit ensuite à la recherche de sa bouilloire pendant que Lloyd lui racontait sa semaine dans son nouveau chez lui. « C’est bien ça, pas de vampire, quoi que d’un côté, les vampires c’est assez silencieux comme colocataire, une fois passé le fait qu’ils veulent te vider de ton sang, je suis sûre qu’ils pourraient être sympa. Ça dort le jour quoi. » il rigola sans pouvoir s'en empêcher. « J'ai un de mes colocataires qui est ainsi, à vivre la nuit plus que le jour, il sort pas mal. » avoua alors Lloyd en pensant à Denver. Une fois l'appareil trouvé, Elia partit remplir sa bouilloire et le jeune homme resta sur le lit. « Évidement qu’il y a plus bizarre que moi, jette un coup d’œil aux papiers sur mon bureau tu va – AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH » Lloyd sursauta et se leva d'un bond pour voir ce qu'il se passait, lorsqu'il arriva à son tour dans la salle de bain, il vit Elia donner un bon coup de pied au rat qui alla s'éclater la tête contre le mur. « J’AI TUÉ LE RAT! J’AI TUÉ LE RAT!!!! » « LA FAMILLE RAT AU NOM D’ÉTOILE ! » s'exclama-t-il aussi tôt, trop estomaqué pour dire quelque chose de plus sensé ! Il posa un regard un peu inquiet sur Elia. Cette femme était tarée. Vraiment. Et pourtant il l'aimait beaucoup. Du genre, vraiment beaucoup. Il devait être un peu fou lui-même pour accepter cette femme dans sa vie ! « T'es folle ! » finit-il par dire en éclatant de rire. Il secoua la tête et se passa la main dans les cheveux avant de faire une grimace dégoûté en voyant l'état du mur... ew, heureusement qu'il n'allait pas nettoyer... c'était dégoûtant ! « Je suppose que la mort de ton colocataire doit se fêter... » finit par dire Lloyd. « T'as de l'alcool ou pas ? » demanda Lloyd en ressortant de la salle de bain, la vision du rat était trop répugnante pour qu'il reste plus longtemps là.

Elia éclata de rire quand Lloyd renvoya ses collants à l’autre bout de la pièce, ce que les hommes pouvaient être gamins parfois ! Elle croisa les bras et essaya de se faire la plus grande possible. « Lloyd Douglas-Hamilton, tu vas mettre ses bas collant comme un grand garçon, ou bien je te les enfile par la tête tu vas voir ! Et tu sais que j’en serais capable ! » Oh, elle serait capable, oh oui. Elle ramassa les collants du sol et s’avança de son air le plus menaçant. Prêt à bondir comme une panthère sur sa victime. « Ttt, ttt, tt, ne bouge pas, tout va bien se passé… » D’un geste rapide, elle revient à son poste de départ et essaya d’enfoncer ses collants sur la tête de Lloyd, elle se débattit pendant près d’une minute avant d’abandonner et se rassoir sur le lit. « Pft. Lâcheeeeeee !! » Elle hocha la tête plusieurs fois en réprobation « Ta juste peur que je te compare au nouveau surhomme en fait. » Dans un de ses dictionnaires, elle avait collé une photo de l’acteur, quelque part. Juste un petit quelque chose au hasard qui la faisait sourire quand elle bossait.

Elle continua d’hocher sa tête quand il lui parla de la famille de rat. « Non non, j’insiste, tu as un plus grand appartement, si les rats se reproduisent, tu vas pouvoir les garder chez toi. T’auras un Sirius, Pollux, Orion, Corvus, ce que tu veux ! Ça sera mon cadeau pour toi. » Si elle commençait l’élevage de rat, elle n’aurait plus de place pour dormir et partager son lit avec de la vermine, non merci.

La politesse et les bonnes manières voulaient qu’elle s’oppose à ce que Llloyd paye la pizza toute seule, mais d’un autre côté, son budget du mois était parfaitement d’accord avec ce plan. Elle hésita un moment, regardant partout autour d’elle et se tortillant le bout de sa tresse, comme si elle allait magiquement se souvenir d’un coffre fort de pirate caché dans son appartement, avec des milliers de pièces d’or. « On peut faire ça. » Elle était tellement gênée d’accepter l’offre si facilement qu’elle rougit un peu. « Mais tu squattes pas ça va. C’est petit, mais je suis encore capable de recevoir du monde ! » Elle devait avoir un ou deux couverts dans un tiroir, quelque part. « Et euh, peu importe, mais avec beaucoup d’olives. BEAUCOUP. D’OLIVES. »

Quand elle tua le rat, elle se retourna fièrement vers Lloyd, fière de son coup et de sa force de dragon enragée. Mais tout ce que l’écossait trouva à lui dire fut « LA FAMILLE RAT AU NOM D’ÉTOILE ! » . Elle lui tira la langue, elle aurait bien pris un mot ou deux de félicitions là ! « T'es folle ! » Elle leva les yeux au ciel. Pas du tout, le rat était mort, et elle avait économisé une fortune en trappe et poison, c’était parfait après tout. Il lui restait simplement à laver le mur, mais ça… Elle le ferait plus tard. Le sang et la cervelle étalés sur la céramique de sa salle de bain allaient lui couper l’appétit et elle tenait à cette pizza. Elle sortit de sa salle de bain et ferma la porte. Ça pouvait définitivement attendre. Lloyd proposa de fêter la mort de son ex-coloc et lui demanda si elle avait de l’alcool. Hm. Bonne question. Elle se dirigea vers son mini frigo, et essayant de l’ouvrir, se plaçant stratégiquement devant pour ne pas que l’homme avec elle aperçoive l’inexistence du contenue. « Non, non j’ai plus d’alcool, mais comme tu payes la pizza, je veux bien aller chercher un pac de bière. » Elle attrapa son sac sur son bureau et se dirigea vers la sortie avant que Lloyd ne puisse refuser. « Ne bouge pas ! Oh et pendant que je suis partie, enfile cette paire de collants! »

Elia descendit les escaliers à toute vitesse, fouillant dans son sac pour trouver son dernier billet de vingt dollars. Elle était une idiote de dépenser son argent sur une demi-douzaine de bières, mais soit. Elle se voyait mal refusée, comme il payait déjà le souper. Elle allait travailler toute la nuit s’il fallait pour remettre ses traductions demain matin et récupérer quelques chèques, elle saurait le faire.

Une quinzaine de minutes plus tard, elle remontait les marches de son appartement, une caisse de bière dans les bras. « Honey ! I’m home ! Et j’ai de quoi fêter ! La pizza est arrivée ? »

« Lloyd Douglas-Hamilton, tu vas mettre ses bas collant comme un grand garçon, ou bien je te les enfile par la tête tu vas voir ! Et tu sais que j’en serais capable ! » le pire c'est qu'il n'en doutait pas la moindre seconde, il déglutit avant de secouer la tête de droite à gauche. Il recula quelque peu mais l'appartement était beaucoup trop petit. Parce que bien vite il se retrouva le dos au mur. Il pâlit dangereusement. « Ttt, ttt, tt, ne bouge pas, tout va bien se passé… » il doutait beaucoup de ces paroles. Il n'y croyait pas le moins du monde à vrai dire. Finalement, au bout de quelques minutes de lutte, la jeune femme finit par abandonner. Mais elle avait quand même essayé ! Tsseuh, quelle idée aussi de collectionner des amies étranges... « Ta juste peur que je te compare au nouveau surhomme en fait. » Lloyd pencha la tête sur le côté. « Y a un nouveau Superman ? » demanda-t-il de façon étonnée. A vrai dire, il n'avait jamais vu aucun de ces films, les super-héros ça n'avait jamais fait partie de son éducation. Là où tous adulait des héros enfant lui apprenait le latin & le grec & se contentait d'histoire avec Ulysse, César, Auguste, Thésée, Agamemnon, Néron, Ramses, Hatchepsout etc... pas vraiment le genre de personnes que tout le monde connaissait. Puis il s'en fichait, il était bizarre, il ne pouvait plus changer là.

Quand il commença à parler de l'élevage de rat, la réponse d'Elia fut directe. « Non non, j’insiste, tu as un plus grand appartement, si les rats se reproduisent, tu vas pouvoir les garder chez toi. T’auras un Sirius, Pollux, Orion, Corvus, ce que tu veux ! Ça sera mon cadeau pour toi. » tout d'un coup, c'était moins intéressant... il imaginait mal Minnie, Lys & Tamsin accepter cette famille. C'était dommage mais il voulait reste en bon terme avec les filles. « Okay, pas de famille rat alors... » souffla-t-il un peu déçu pour le coup.

Le jeune homme parla ensuite de pizza, il en mourrait d'envie. Depuis qu'il l'avait dit tout haut, c'était encore pire ! Il proposa à la blonde de la payer, après tout, il avait le sentiment d'abuser de la gentillesse de son amie... puis c'était un gentleman, c'était contre nature de ne pas offrir quelque chose à une femme dans son monde. Surtout une pizza, ça coûtait tellement rien. « On peut faire ça. Mais tu squattes pas ça va. C’est petit, mais je suis encore capable de recevoir du monde ! Et euh, peu importe, mais avec beaucoup d’olives. BEAUCOUP. D’OLIVES. » L'écossais hocha la tête avec un grand sourire. Il sonna & passa rapidement les commandes, il se prit une quatre saison pour lui & un pizza basique pour la blonde avec un extra supplément olive ! S'il n'y avait que ça pour lui faire plaisir !

Finalement, pour fêter la mort du rat, Lloyd demanda à la blonde si elle avait de quoi trinquer. Elle regarda dans son frigo mais ne trouva rien. Et avant que Lloyd ait eu le temps de dire que ce n'était pas grave, la blonde avait enchainé & était partie sans qu'il puisse en placer une. Il regarda les collants avec défi. Il ne pouvait pas. Il n'avait absolument rien à prouver & il n'avait pas envie de se ridiculiser ou de prouver son courage. Il roula des yeux & alla s'asseoir sur le lit avant d'entreprendre la lecture d'un des fascicules sur le bureau d'Elia. C'était spécial quand même ce qu'on lui demandait de traduire. Finalement, le livreur arriva et Lloyd le gratifia d'un bon pourboire. L'odeur lui donnait déjà l'eau à la bouche. Quand Elia revint dans son appartement, elle était d'humeur assez joyeuse. « Honey ! I’m home ! Et j’ai de quoi fêter ! La pizza est arrivée ? » « Yep ! J'ai très faim, ramène tes grosses fesses qu'on puisse commencer ! » s'exclama l'écossais en montrant les deux pizza du doigt, excité comme un gosse. Il sourit en voyant les bières. « Merci pour les boissons mais t'étais vraiment pas obligée ! » finit-il par dire un peu gêné de l'avoir fait déplacée juste pour ça. Il se leva et attrapa les bières, il en prit une et la tendit aussi tôt à la blonde avant de se servir lui-même. « Et bien... à la famille rat qui ne verra jamais le jour ! Santé » dit-il de façon solannelle avant de boire un trait de sa bière et de prendre un bout de la pizza. Il ferma les yeux. « Gosh, ça faisait tellement longtemps que j'en avais plus mangée ! » soupira-t-il d'aise.

Elle n’avait toujours pas fini de fermer la porte à clef (précaution de femme vivant seule.) Que Lloyd lâcha. « Yep ! J'ai très faim, ramène tes grosses fesses qu'on puisse commencer ! » Elle cligna des yeux plusieurs fois et se contorsionna le cou pour regarder son derrière. Elles étaient très bien ses fesses, même qu’elle portait un skinny jeans moulant noir qui l’avantageait au plus haut point, pour qu’il se prît celui-là? Son premier réflexe fut de prendre les clefs qu’elle avait toujours en main et lui lança par la tête. « Conard. Arrête de me regarder le derrière pour commencer. »

Quand elle revient dans l’appartement et eut la ‘vue d’ensemble’ avec Lloyd et les pizzas sur son lit, elle fut une nouvelle fois frappée, par combien son petit nid était étroit. Sérieusement, elle resta un bon moment plantée dans l’entrée en se demandant où poser les pieds ou bien déposer la caisse qui commençait à lui faire mal aux bras. Ça allait être problématique. Elle finit par poussée quelques feuilles par terre – rien d’important elle espérait – et posa la caisse sur son bureau. « Merci pour les boissons, mais tu n’étais vraiment pas obligée ! » Elle fit un signe de main pour signifier que ce n’était rien. Enfin, presque rien. Elle finirait bien par s’habituer aux pâtes blanches et céréales de toute sorte.

« Et bien... à la famille rat qui ne verra jamais le jour ! Santé » dans sa plus belle imitation de l’accent écossait de Lloyd elle lâcha un « Cheers mate ! » et déboucha sa bière pour la descendre en une gorgée. Ce truc doré avait un gout infect qui lui donnait un étrange frisson à chaque fois, elle préférait donc finir ses bouteilles d’un seul coup.

Elle s’assit sur son lit, essayant à tout pris de se contrôler et ne pas se jeter sur la pizza donc la seule odeur la faisait saliver. Elle croqua dans sa pointe à pleines dents, faisant tomber quelques olives vertes sur ses jeans. « Gosh, ça faisait tellement longtemps que j'en avais plus mangé! » La bouche pleine de fromage et de pâtes, elle se contenta seulement d’hocher la tête et se pointer, façon de dire ‘oh god, moi aussi.’. Elle devait avoir l’air vachement classe en ce moment. Mais elle s’en fichait un peu. Elle c’était nourrie que de truc qui coutait moins de 50¢ depuis des semaines, elle avait l’impression que c’était la première fois qu’elle mangeait chaud ! Elle avala la plus grande partie de sa bouchère et s’essuya le peu de sauce rouge qu’elle avait sur les lèvres, avec le dos de sa main. « Oh god, désolé, mais j’avais TELLEMENT faim. » Elle éclata de rire et finit sa pointe avec une deuxième bouchée. Elle n’hésita même pas une seconde avant de prendre une deuxième pointe qu’elle engloutit aussi vite que la première. « Tu sais Surhomme, je vais peut-être me mettre ma propre nation à dos, mais je crois vraiment que ce truc gras est la meilleure pizza que j’ai mangée à vie. » Décidément, elle était vraiment plus affamée qu’elle voulait bien le croire. « Y’avais des frites avec ? » Son regard se porta de nouveau vers les collants jaunes et elle fit une petite moue. Un jour elle allait réussir. Ce n’était qu’une question de temps.

Elle se leva pour aller chercher une deuxième bière. « Tu veux une deuxième ? » Elle en avait acheter six et s’ils ne les finissaient pas ce soir, elles ne les finiraient jamais, elle était vraiment loin d’être le genre qui buvait seule à la maison.

« Conard. Arrête de me regarder le derrière pour commencer. » Lloyd éclata de rire avant de se prendre les clés sur le front. Il se frotta la tête en dépit et fit une moue contrarié. « Je fais pas exprès, on voit que ça chez toi de toute façon ! » bouda-t-il avant de lui tirer la langue tout en continuant à se frotter l'endroit douloureux.

Ils finirent par manger et boire la bière qu'Elia avait finalement ramené. La jeune femme n'avait fait qu'une bouché de sa boisson surprenant par la même occasion l'écossais qui regardait à son tour sa bouteille avec hésitation. Il ne pouvait pas passer pour une femmelette, pas après avoir déjà refusé de porter le collant jaune... il tenta de boire sa bière aussi vite mais il eut un peu de mal. Il se mit à tousser légèrement à la fin. Il faisait très faible et nul pour la peine, mais il n'avait pas l'habitude de boire aussi vite ! Gosh, mais c'était quoi cette femme aussi ?

Ils se mirent à manger leur pizza, Lloyd mangea lentement, il aimait bien prendre son temps. Pas Elia visiblement. Elle se mit de la sauce partout autour de la bouche, un vrai gosse. « Oh god, désolé, mais j’avais TELLEMENT faim. » Elle tenta d'effacer la majorité de sa sauce avec la paume de sa main mais en laissa un peu sur le coin de sa bouche. Il se pencha vers elle pour effacer la sauce à l'aide de son pouce « Voilà, toute propre ! Et ça se voit, tu manges comme un mec ! » dit-il avec un sourire amusé avant de se reculer et de se remettre à manger. C'est vrai que c'était très bon cette chose grasse. Il était content de partager son repas avec son amie. « Tu sais Surhomme, je vais peut-être me mettre ma propre nation à dos, mais je crois vraiment que ce truc gras est la meilleure pizza que j’ai mangée à vie. Y’avais des frites avec ? » il éclata aussi tôt de rire avant d'éclater de rire. « T'es sûre que t'es italienne toi ? Gosh, tu dois faire honte à ta nation. Sans oublier les belges, je pense qu'ils n'aimeraient pas qu'on associe leur frite avec les pizza italienne, ça doit être une sorte de pêché chez eux » se moqua-t-il sans pouvoir s'en empêcher. En plus, les pizza étaient assez bonne et grande pour satisfaire leur appétit. N'empêche, pour le coup, il se demandait comment Elia faisait pour ne pas grossir avec tout ce qu'elle mangeait...

« Tu veux une deuxième ? » elle faisait référence à la bière évidemment et le jeune homme hocha la tête, il tendit la main pour attraper sa seconde bière et il l'a bu cul sec une nouvelle fois, cette fois-ci, elle passa mieux. « En fait, t'as envie de me saouler pour que je mette ton collant jaune en fait ? » finit-il par dire en levant un sourcil interrogatif. C'était sans aucune doute le plan de l'italienne, elle pouvait être tellement... slytherin.

Très court, très nul, pardon
Mais tu m'aimes quand même hein ? ;_;

Elle avait espérer que de lui lancé ses clefs en plein front suffiraient pour faire taire les remarques de Lloyd à propos de son corps. Mais apparemment non, elle s’était trompée. « Je ne fais pas exprès, on voit que ça chez toi de toute façon ! » Elle lui jeta un (faux) regard noir et s’approcha de lui menaçante. Essayant de le surpombler de toute sa grandeur. Ce qui pouvait paraitre ridicule, vu la taille qu’elle faisait, mais le regard y jouait pour beaucoup, elle le savait. Elle avait tout de même eu trois ans de cours d’intimidation intensif. « Tu sauras. Que la seule raison pour laquelle tu vois que mon derrière, c’est parce que tu ne mérites même pas d’imaginer le reste. Compris ? » Elle le poussa du bout des doigts, au même endroit où ses clefs avaient atterri sur son front. « Et puis moi, au moins, je n’ai pas des cuisses de canards ! » Elle leva les yeux au plafond et s’éloigna. Heureusement pour Lloyd – et elle sans doute – elle ne prenait pas vraiment ce genre de truc au sérieux. Elle n’avait jamais vraiment complexé sur son corps. Elle adorait et était même fière de ses courbes. Puis, personne ne pouvait dire qu’elle ne les portait pas bien. Pft, il disait vraiment n’importe quoi aujourd’hui.

Quand l’écossait s’étouffa avec sa bière, elle lui donna quelques petites tapes dans le dos pour l’aider. Apparemment n’avoir aucun réflexe nauséeux n’était pas donner à tout le monde. En même temps, quand on venait d’une lignée d’alcoolique bien trempé, on avait surement quelques petits avantages… Mais bon, valait peut-être mieux ne pas s’en vanter.

Quand Lloyd l’aider à enlever la sauce tomate de son visage, elle eut presque un mouvement de recul. Elle réussie à se retenir de justesse, mais pour le coup, elle sentit son dos se raidir et ses griffes rentrer dans le matelas. Enfin, ses ongles quoi. Proximité. Elle avait beau se dire que ce n’était que Lloyd, elle avait encore un peu de difficulté quand même. Et elle n’avait pas encore bu assez de bière pour se laisser toucher le vissage. « Voilà, toute propre ! Et ça se voit, tu manges comme un mec ! » Choquée, elle le poussa de ses deux mains. « Comme un mec ? C’est quoi cette expression de macho ! » Et puis qu’est-ce qu’il ne fallait pas entendre encore. Comme s’il y avait une manière féminine de manger, comme s’il y avait une manière féminine de faire quoi que se soit. N’importe quoi. Elle était sensée manger comment ? Les jambes croisées, la bouche bien fermer, prendre deux bouché minuscule et feindre qu’elle n’avait plus faim pour faire genre celle qui ne se goinfrait pas ? Non et puis quoi encore. Pour la peine, elle le refrappa pour une énième fois. « Tu dis beaucoup de bêtise ce soir toi. »

« T'es sûre que t'es italienne toi ? Gosh, tu dois faire honte à ta nation. Sans oublier les belges, je pense qu'ils n'aimeraient pas qu'on associe leur frite avec les pizza italienne, ça doit être une sorte de pêché chez eux » Elle rigola sans pouvoir s’en empêcher. « Chut, ne leur dis pas ! Je n’ai pas envie de déclencher une guerre en Europe ! » Mais bon, elle s’imaginait que ça voulait dire que non, il n’y avait pas de frite avec la pizza. Dommage. « Et puis tu peux bien parler, quel genre d’écossait tu es pour t’étouffer avec ta propre bière quand même! » Non, mais elle n’était tout de même pas la seule à apporter la honte à sa nation !

Quand elle lui offrit une deuxième bière, elle eut le droit à une autre merveilleuse réplique qui la fit s’étouffer avec sa gorgée. « En fait, t'as envie de me saouler pour que je mette ton collant jaune en fait ? » Elle hocha la tête de gauche à droite. Se pencha un peu en avant, posant ses mains sur les cuisses de Lloyd et lui donna un léger baiser sur le nez. « T’en est très loin Superman. Je vais te faire perdre toute inhibition jusqu’à ce que tu décides de plus rien porter du tout et voilà. Je n’avais même pas pensé au collant jaune, c’est un bonus. » Elle essaya de soutenir son regard de la façon la plus sérieuse qu’elle pouvait, ce qui franchement, lui demandait tout son talent.

Il était toujours amusant de taquiner Elia juste pour voir ses réactions souvent démesuré. Elle faisait toujours rire Lloyd de par... son instabilités constante. C'était pour ça que quand il sous-entendit qu'elle était grosse, il s'attendait à une réaction... digne d'Elia quoi ! « Tu sauras. Que la seule raison pour laquelle tu vois que mon derrière, c’est parce que tu ne mérites même pas d’imaginer le reste. Compris ? » il roula des yeux. « Oh, parce que j'ai l'air de vouloir le "reste" ? » demanda-t-il tout en haussant un sourcil de façon provocatrice. Elia le poussa à l'endroit exacte où les clefs avaient attéri sur son front. Peste. « Et puis moi, au moins, je n’ai pas des cuisses de canards ! » Lloyd ouvrit la bouche, scandalisé qu'elle l'insulte de la sorte. Il lui frappa la cuisse pour se venger. « Tu sais ce qu'elles te disent les cuisses de canard grosses fesses ?! » répondit-il en levant son majeur en guise de défense.

Ensuite, ils se mirent à manger la pizza et Elia en mit partout sur elle, elle semblait vraiment apprécier la chose. « Comme un mec ? C’est quoi cette expression de macho ! » Lloyd roula des yeux, évidemment, il aurait dû se douter qu'elle allait mal le prendre celle-là. Il secoua la tête légèrement avant de pousser un soupir. « C'est pas une expression macho ! Regarde ! » indiqua-t-il alors une tache sur le haut de la brune. Puis il pointa encore un coin de la joue de son amie. « Tu t'en mets partout. C'est quand la dernière fois que t'as mangée ? » demanda-t-il de façon un peu suspicieuse. Il savait que l'italienne avait parfois un peu de mal à nouer les deux bouts mais il espérait. « Tu dis beaucoup de bêtise ce soir toi. » il roula des yeux et tira la langue pour simple réponse. C'était totalement ça, Lloyd ne faisait dire que des choses intelligente et constructive.

Elia réclama alors des frites mais Lloyd lui fit remarquer qu'il n'y en avait pas et qu'elle n'aurait pas dû en demander. Fierté nationale quoi. « Chut, ne leur dis pas ! Je n’ai pas envie de déclencher une guerre en Europe ! » Lloyd ricana alors pour se moquer de son amie. « Et puis tu peux bien parler, quel genre d’écossait tu es pour t’étouffer avec ta propre bière quand même! » « HEY ! » réagit-il aussi tôt en prenant un air outré. « C'est pas la bière nous. C'est le Whisky ! Pas du tout la même saveur ! » lui fit-il remarquer en croisant les bras autour de sa taille. Comment est-ce qu'elle pouvait autant se tromper ? Elle devait être nulle en géographie. Vraiment. Quoiqu'il en soit, il était prêt à parier que le but réel d'Elia était de le saouler pour qu'il mette son fucking collant jaune. Cela dit, la réaction de l'italienne cette fois la laisse perplexe. Elle prit appui sur ses cuisses avant de l'embrasser sur le bout du nez. « T’en est très loin Superman. Je vais te faire perdre toute inhibition jusqu’à ce que tu décides de plus rien porter u tout et voilà. Je n’avais même pas pensé au collant jaune, c’est un bonus. » Lloyd haussa un sourcil avant de finalement répondre. « Oh, c'est comme ça que tu ramènes les garçons alors, tu les saoules et tu profites d'eux quand ils sont tout nu. Je ne suis même pas étonné ! » fit alors Lloyd avant de se mettre à la chatouiller. « Moi je ne vais pas me laisser faire cela dit ! ».

Elia avait passé trop de temps dans l’ombre, rabaisser, se faisant dire à tout les jours qu’elle était qu’une moins que rien, et pire. Elle s’était tue pendant 13 ans, avait tout laissé passé, c’était laissé faire et n’avait fait aucun bruit. Plus jamais. Aujourd’hui, elle se faisait voir et entendre, elle était fière d’elle, de son corps, de ce qu’elle était devenue et n’avait plus peur de personne. Rien a voir avec la petite souries Italienne. C’est le dragon en elle qui menait. « Oh, parce que j'ai l'air de vouloir le "reste" ? » Pft. Elle hocha la tête de manière évidente. Comme si elle n’avait jamais entendu quelque chose d’aussi ridicule de toute sa vie. « Je sais que tu rêves que de ça. » Elle leva les yeux ciel. Qui ne le faisait pas honnêtement. « Tu sais ce qu'elles te disent les cuisses de canard grosses fesses ?! » Pour seule réponse, l’Italienne attrapa le majeur de l’homme et le tordit, s’arrêtant seulement AVANT d’entendre le crac.« On reste poli. »

Elle avait dévoré sa pizza comme une ogresse et n’en était pas du tout gêné, elle était affamée. « C'est pas une expression macho ! Regarde ! » Elle baissa le regard sur son chandail, et oui il était taché, mais rien de ça ne prouvait que ce n’était pas macho. « Je suis une lady* et je mange comme je veux ok. » Qu’est-ce qu’on en avait à foutre qu’elle se salisse de toute façon, elle lavait son propre linge ! « Tu t'en mets partout. C'est quand la dernière fois que t'as mangé? » Elle leva les yeux au ciel, encore une fois, et lança un ‘blaaaaaaaaaaaaaaah’, complètement blasé. « Bah hier soir quoi. » Mais c’était des pâtes aux ramens blanches quoi, rien avoir avec une pizza tellement grasse qu’elle coulait entre ses doigts. « T’arrête de t’inquiéter pour moi un peu ? Je vais très bien. » Elle était très capable de se gérée seule ! Puis sans savoir comment, la discussion tourna sur les spécialités nationales européennes. Ok. « C'est pas la bière nous. C'est le Whisky ! Pas du tout la même saveur ! » Elle le regarda en clignant des yeux plusieurs. « Justement, c’est beaucoup moins fort quoi. T’es une honte mon pauvre ! »

Même s’il disait beaucoup de bêtise, elle essaya d’amadoué l’écossait, elle voulait toujours le voir en collant après tout. C’était d’une importance vitale. « Oh, c'est comme ça que tu ramènes les garçons alors, tu les saoules et tu profites d'eux quand ils sont tout nu. Je ne suis même pas étonnée! » Elle hocha la tête, à peine insultée. « T’as tout compris. Parce qu’après tout, avec mes fesses énormes, c’est mon seul moyen ein ! » Il riposta cependant avec le pire crime connu de toute l’humanité et se mit à la chatouiller sans qu’elle ait eu le temps de comprendre ce qui se passait. « NON, NON, T’AS PAS LE DROIT ! C’EST DE LA TRICHE ! » Elle était extrêmement chatouilleuse et détestait au plus haut point ce geste barbarique ! Elle se défit de l’emprise du brun et sauta sur son lit, plus rapide que l’éclaire, elle passa directement derrière Lloyd et le poussa de tout ses forces jusqu’à ce qu’il tombe en bas de son lit. « Bien fait ta gueule Superman. »

Lloyd n'en revenait pas de l'arrogance d'Elia parfois. Enfin, elle pouvait être arrogante, elle avait un physique très avantageux. Mais Lloyd n'avait jamais été intéressé par ça comme les autres mecs. Il s'intéressait plus à la personne qu'à son physique, il ne couchait pas tellement avec des parfaites inconnues, il n'était pas doué pour les coups d'un soir, il s'en tirait mieux dans des relations avec une base au moins. Et puis il était gauche, il avait peu de chance de réussir à séduire une femme sur une nuit. « Je sais que tu rêves que de ça. » il éclata de rire et secoua la tête de droite à gauche. « Même pas vrai-heu ! » s'écria-t-il d'une voix de gros gamin. Il ferma alors un œil en prenant le temps de bien regarder Elia. « Enfin, je peux t'accorder que tu es jolie et que du coup, à mon avis tu dois être le fantasme de quelques garçons. Mais perso, j'ai un faible pour les blondes pulpeuses aux gros seins » nargua Lloyd avec un sourire amusé. Évidemment, il avait parler mal en le faisant exprès, c'était juste pour appuyer le fait qu'il déconnait. Il s'en fichait du physique, c'était pas ça qui comptait en premier. On ne tombait pas amoureux d'un physique de toute façon, on était séduit tout au plus. N'empêche qu'ensuite, comme des gamins ils se chamaillèrent. « On reste poli. » exigea son amie. « Oui maman » répondit alors Lloyd en se mettant bien droit avec son index sur les lèvres, pour prouver qu'il allait rester silencieux en plus.

Finalement, la bouffe arriva et ils purent parler d'autres choses, notamment la façon peut gracieuse d'Elia de manger. « Je suis une lady* et je mange comme je veux ok. » il pouffa de rire sans pouvoir s'en empêcher, si ce qu'elle aimait penser hein. N'empêche qu'il était inquiet pour elle, il la trouvait passablement maigre en ce moment. Il lui demandait c'était quand la dernière fois qu'elle avait mangé. « Bah hier soir quoi. T’arrête de t’inquiéter pour moi un peu ? Je vais très bien. » il finit par opiner de la tête et continua de manger tranquillement. Elle ne mangeait pas du tout comme une lady mais lui mangeait comme un dandy. Éducation, éducation. Comme il n'avait pas été à l'école, un type était venu pour lui apprendre les bonnes manières et son père n'avait pas proscrit les coups de lattes. Du coup, même en tentant de manger salement, il n'y arrivait pas, les habitudes de son enfance revenait.

« Justement, c’est beaucoup moins fort quoi. T’es une honte mon pauvre ! » évidemment, il fallait qu'elle le provoque. Il prit une nouvelle bière et la but cul sec sans s'étouffer cette fois-ci. Il lança un regard de défi à son amie pour qu'elle en fasse de même. Mais après elle, ce fut à son tour à lui de la provoquer et c'était assez facile, Elia avait le sang chaud et partait au quart de tour. Il était fier de lui quand même ! « T’as tout compris. Parce qu’après tout, avec mes fesses énormes, c’est mon seul moyen ein ! » en simple riposte, il se mit à la chatouiller. S'il fallait gagner par la force et bien, il n'hésiterait pas un instant. « NON, NON, T’AS PAS LE DROIT ! C’EST DE LA TRICHE ! » elle finit par se défaire de sa prise et le poussa en bas du lit avec violence. « Bien fait ta gueule Superman. » il secoua la tête avant qu'une lueur démoniaque ne s'allume dans son regard. Il se jeta sur Elia et profita de son poids pour l'écraser et l'immobiliser. Evidemment, la brune ne se laissait pas faire. Quelle rabats-joie, aucune collaboration quoi ! Le jeune homme réussit tout de même à bloquer ses deux bras au-dessus de sa tête et c'est une fois satisfait de l'avoir immobilisé qu'il se rendit compte de la proximité de leurs deux corps, il fut troublé mais ne dit mot là-dessus. Il rougit quelque peu cela dit avant que son regard ne glissa un instant sur ses lèvres avant de brusquement revenir dans ses yeux. Il inspira pour reprendre ses esprits, il le devait. « Tu admets ta défaite ? » demanda-t-il en essayant de rester lucide.

« Enfin, je peux t'accorder que tu es jolie et que du coup, à mon avis tu dois être le fantasme de quelques garçons. Mais perso, j'ai un faible pour les blondes pulpeuses aux gros seins » L’Italienne éclata d’un rire sonore et hocha la tête gentiment. Elle aurait vraiment tout entendu aujourd’hui. Elle posa ses deux doigts sous le menton de Lloyd et lui releva la tête. « Redis-moi ça sans rougir maintenant. » Non, mais vraiment, ça en était ridicule ! « Et puis je suis le fantasme de tout le monde* ! » Elle fit un tour sur elle-même, pour prouver ses dires. « Je te l’ai pas dit, mais je compte me réoriente dans l’industrie pornographique, tellement que j’ai des demandes. Mes énormes fesses vont être partout ! » Plutôt mourir en fait.

Elle aurait du s’en douter qu’en le poussant par terre, elle ne faisait que de l’encourager et que tout ça se mettrait bientôt à dégénéré. Elle se remettait à peine de ses émotions que Lloyd lui sauta dessus comme un sauvage et essaya de l’emprisonner sous tout son poids. Ce n’était vraiment pas du jeu. La brunette devait peser 45 kilos de moins que l’homme. Elle pouvait à peine bouger ! De toutes ses forces, elle se mit à se débattre, frappant un peu partout à l’aveuglette et tournant la tête de gauche à droite comme si ça allait changer quelques choses au final. « T’es un monstre et t’es trop lourd ! » Si c’était ça qui se passait quand on invitait des gens dans sa demeure, plus jamais elle ne laisserait entré qui que ce soit. Sans qu’elle comprenne ce qui lui arrivait, ses deux bras se retrouvèrent complètement bloqués au dessus de sa tête, réduisant encore de beaucoup, son champ de manœuvre. C’était complètement injuste. Elle voulut se tourner la tête pour lancer un regard diabolique à Lloyd, mais elle fut seulement surprise par comment leurs visages était près l’un de l’autre. C’était… inhabituel et la brune savait que tout ça devait l’ennuyer, mais en fait, elle n’était pas plus mal à l’aise qu’à l’ordinaire. Une première. « Tu admets ta défaite ? » « Jamais ! » Elle essaya de se débattre à nouveau, soudainement très consciente de ses gestes. Elle souleva débords ses hanches, essayant de pousser l’écossait, mais il ne bougea pas d’un poil. En dernier recours, elle n’eut pas le choix de relever la tête et de lui mordre un bout de joue. « Tu pouvais bien parler de mes fesses c’est toi qui prends toute la place. » Elle bougea ses jambes le plus possible, sans aucun résultat et laissa tomber. « Pft, c’est bon, t’as gagné, tu es fière de toi ? »

« Redis-moi ça sans rougir maintenant. » Lloyd roula des yeux, lui et sa foutue manie de toujours rougir. Il ne le faisait vraiment pas exprès, c'était... plus fort que lui. Parfois, ça lui jouait des tours et il avait l'air d'une belle cruche, mais bon, il aimait à penser que c'était la preuve que c'était pas un méchant. Il était juste un peu plus romantique que la moyenne... un truc du genre. Fin, c'est ce qu'il se disait tout du moins. « Et puis je suis le fantasme de tout le monde* ! » l'écossais ricana sans pouvoir s'en empêcher. Si ça, c'était pas de la pure arrogance, Elia était drôle. Mais bon, vu son physique, elle pouvait sans doute se le permettre, mais ça, Lloyd n'avait aucune envie de lui révéler. « Pas le mien ! » la nargua-t-il avant de lui tirer la langue. « Je te l’ai pas dit, mais je compte me réoriente dans l’industrie pornographique, tellement que j’ai des demandes. Mes énormes fesses vont être partout ! » Lloyd grimaça aussi tôt. « Ewwww, vision d'horreur quoi ! » gémit alors le jeune homme en faisant semblant vomir. Il allait sans doute se prendre un coup mais c'était toujours mieux ça que de laisser la jeune femme prendre trop la grosse tête.

Finalement, ils finirent par se battre, Lloyd réclamait vengeance après avoir été poussé hors du lit et il profitait de son poids pour coincer son amie qui se débattait comme une véritable lionne. « T’es un monstre et t’es trop lourd ! » il grimaça, il la chatouilla avec plus d'énergie. Quelle peste ! Il n'était absolument pas lourd, juste un homme au summum de sa forme. « T’es une peste et t'es toute flasque ! » finit par lui répondre Lloyd sur le même ton qu'avait employé son amie. Evidemment, au lieu d'arrêter, ils continuèrent à se débattre et l'écossais finit par la bloquer presque totalement, il la provoqua en lui demandant qu'elle admette sa défaite. « Jamais ! » l'italienne tenta une nouvelle fois de se défaire de sa prise sauf qu'elle changea de tactique, il sentit le bassin de son amie se presser contre le sien et il se sentit aussi tôt rougir... elle tentait de faire quoi là exactement ? Il fronça les sourcils, se demandant si elle réalisait ce qu'elle faisait... elle finit par se pencher en avant pour lui mordre la joue. Il serra les dents mais la laissa le marquer tout de même. « Tu pouvais bien parler de mes fesses c’est toi qui prends toute la place. » « T'es un monstre » dit-il dans un grincement de dents, il avait envie de nettoyer sa joue mais pour ça, il faudrait libérer ses mains, ce qu'il n'était définitivement pas disposé à faire. « Pft, c’est bon, t’as gagné, tu es fière de toi ? » finit-elle par abandonner. Le sourire fier de Lloyd était gravé désormais sur son visage. « Je suis le plus fort ! » crâna-t-il avec arrogance. Puis il se remémora un truc. « Cela dit, jura de plus jamais soulever ton bassin la prochaine fois, c'était juste très... bizarre » finit par souffler Lloyd faute de trouver un meilleur mot pour exprimer sa gêne. Il se souleva légèrement pour laisser un peu plus d'espace à son amie pour qu'elle puisse se remette à bouger à son tour.

Quand Lloyd se mit à la chatouiller de plus belle, Elia eut une réaction instantanée, quelque chose d’imprécis entre le cri au secours et l’éclat de rire. Les murs de sa chambre étaient si fin, elle s’attendait presque à voir un de ses voisins débarqués à tout moment essayant de voir ce qui se passait. Mais bien qu’elle aurait aimé voir leurs têtes, elle vivait à New York, les gens n’avaient rien à faire de ce qui se passait de l’autre côté de leurs murs tant qu’ils pouvaient vivre en paix. Tout ça avait un côté inquiétant quand même… Heureusement que Lloyd n’essayait pas vraiment* de la tuer. Enfin en principe. Se faire chatouiller était sans doute bien pire sur plusieurs points de vue d’ailleurs. « T’es une peste et t'es toute flasque ! » Elle faillie s’étouffer en entendant le ‘toute flasque’ et lui donna un grand coup sur l’épaule. « T’es juste jaloux parce que j’ai plus de muscle que toi, jambe de canards !! » Il finit par la coincer totalement et essaya de lui faire déclarer forfait, mais c’était plus fort qu’elle. Elle devait se battre encore un peu, du moins. Elle changea alors sa tactile, essaya d’être moins ‘énerver’ et d’y aller plus logiquement. Elle devait le faire bouger, elle devait le pousser, c’était son poids qui gênait, elle devait tout simplement le tasser. Mais elle ne réussi à rien, sauf à le faire rougir pour une raison ou pour une autre. Il y avait longtemps qu’elle ne se souciait pus du rose sur les joues de Lloyd. Ce type rougissait plus qu’une vierge le jour de son mariage, c’était presque triste. « T'es un monstre » pour toute réponse elle se contenta de lui tiré la langue. C’était qu’un gamin ! Et malheureusement, elle n’était pas mieux.

Elle finit par admettre sa défaite. Ce n’était pas comme si elle avait le choix, coincé comme elle était avec l’autre obèse qui lui pesait sur le corps. Et puis, le trop-plein d’intimité commençait à la mettre un peu mal à l’aise. « Je suis le plus fort ! » Elle hocha la tête de gauche à droite, définitivement très impressionné qu’un homme qui faisait pratiquement deux fois sa largeur et avait au moins une tête de plus qu’elle fût capable de la coincer sur son propre lit. « Cela dit, jura de plus jamais soulever ton bassin la prochaine fois, c'était juste très... bizarre » La brune fronça des sourcils. Elle mit un moment avant même de capter de quel mouvement il pouvait bien parler et un moment encore pour trouver en quoi cela pouvait être gênant. « Comment tu t’excites pour rien, pft. Je savais que j’étais ton fantasme en fait. » Au lieu de rougir comme une bonne sœur à son tour, elle profita que Lloyd soit relevé, pour le pousser par les épaules et le forcer à rouler sur son lit. Une fois qu’elle réussi à l’étaler sur le dos, ce fut à son tour de grimper à califourchon par-dessus le brun. Elle entoura les poignets de l’écossait de ses doigts et les tient de chaque côté de sa tête, se pencha son visage à quelques centimètres du sien.« Personne n’est plus fort que moi. » Elle se pencha encore et l’embrassa sur la joue doucement. « Maintenant, tu vas faire quoi pour que je te libère ? » Elle s’amusait bien en fait.

Gosh, ils me font trop pensé à

« T’es juste jaloux parce que j’ai plus de muscle que toi, jambe de canards !! » Lloyd se sentait outré de ces propos, il lui tira la langue. « T’es pas plus musclée que moi ! La preuve, c'est moi qui gagne ! » se vanta alors l'écossais. Cette bataille il se devait de la gagner, juste pour ennuyer son amie. En plus, il méritait de gagner, il savait qu'Elia se moquait de lui parce qu'il était lui... un gars un peu timide et maladroit par moment capable de rougir un peu trop.. il était sujet à rire, certes, mais il ne l'acceptait pas non plus de bon coeur !

Finalement, il remporta la bataille, c'était normal, sans se vanter, il restait un mec qui avait l'habitude de soulever des corps blessés, il s'était fort musclé ces quelques derniers mois. Et Elia malgré sa grande gueule pesait aussi lourd qu'un enfant donc bon. Pas de quoi véritablement se pavaner, mais c'était plus fort que lui et ça remettait en place l'italienne, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Cela dit, les techniques de la brune pour se libérer l'avaient quelque peu perturbé et il lui fit savoir. Évidemment, comme elle était brune avec un cerveau de blonde, il lui fallut un moment avant de saisir ses propos. « Comment tu t’excites pour rien, pft. Je savais que j’étais ton fantasme en fait. » Lloyd fronça les sourcils. « Rien à voir, je suis juste un mec ! Et une fille qui se frotte contre un mec ça crée toujours des réactions ! Hors, moi j'ai rien là je te ferais remarqué, mais c'est perturbant tout de même. Donc le fait plus » exigea Lloyd sans rougir pour une fois. Il était sans doute trop vexé pour réellement réaliser ses propos. Cela dit, il n'aurait sans doute pas dû relâcher Elia car elle en profita aussi tôt pour changer les rôles et se mettre sur lui. « Personne n’est plus fort que moi. » il roula des yeux, il l'avait juste laissé faire. « Arg, j'étouffe, t'es trop lourde ! » dramatisa-t-il aussi tôt. « Maintenant, tu vas faire quoi pour que je te libère ? » Lloyd prit le temps de réfléchir, il aurait sans doute pu se libérer, mais sans l'admettre de vive-voix, cette position ne le gênait pas tant que ça. Il s'amusait bien à vrai dire. « Pas mettre les collants » finit par répondre Lloyd tout en haussant un sourcil amusé. Il prit le temps de réfléchir. Il finit par se relever à moitié et se mit à tirer la langue pour baver sur la joue de son amie. « Libère-moi où je te lèche partout ! » s'amusa alors Lloyd. C'était peut-être dégoûtant, mais pour la peine, ça le faisait vraiment rire là.

Elia était minuscule. Elle avait beau faire un mètre soixanteonze, elle ne prenait absolument aucune place. Elle l’avait prouvée plusieurs fois d’ailleurs, réussissant à se glisser dans des endroits incongrus, comme une valise ou bien un large tiroir. Elle était très forte pour ça. Ce n’était pas de sa faute, elle avait pris l’habitude de grandir sans prendre trop de place, sans faire trop de bruit, son physique s’était adapté. Mais elle n’était pas faible pour autant. Elle avait beau être frêle, elle savait très bien que si elle avait besoin d’être forte, elle pouvait l’être et quelques filles aux centres l’avaient appris malgré elles. Elle était résistante aussi. La preuve que les muscles ne faisaient pas tous! Elle n’était surtout pas* flasque. Elle avait bien l’intention de le prouver à Lloyd, quitte à ce qu’il subisse le même sort que le rat. « Rien à voir, je suis juste un mec ! Et une fille qui se frotte contre un mec ça crée toujours des réactions ! Hors, moi j'ai rien là je te ferais remarqué, mais c'est perturbant tout de même. Donc, le fait plus » La brune éclata d’un rire espiègle et tapota la tête de l’homme devant elle. « Tout ce que j’ai retenu, c’est que je te faisais avoir des réactions. C’est tout. Mais je le referais plus, promis, petit homme. » Ce n’était pas comme si elle s’en était rendu compte la première fois déjà. Ce n’est pas de sa faute si elle aimait jouer et qu’elle n’était pas douée pour le contact humain ! C’est pour ça qu’elle ne se laissait pas toucher habituellement !

Elle se retrouva bientôt au dessus, avec tout le contrôle, pour faire changement et commençait à vraiment aimer ce jeu. « Arg, j'étouffe, t'es trop lourde ! » Elle eut un sourire en coin et eut comme seule réaction de mettre encore plus de pression en appuyant un peu plus sur le corps de Lloyd, sous ses fesses. Elle essaya de lui laissé une chance pour marchander, et ne pas perde complètement la face, mais le brun échoua immédiatement en lui disant qu’il refusait de mettre ses collants. « Mauvais joueur. Ne me force pas à arracher tes pantalons ! Je pourrais ! » Mais au même moment, l’homme se releva à moitié et Elia du se redresser un peu plus. Ils se retrouvèrent face à face et Lloyd en profita pour lui lécher la joue. Elle exagéra un frisson de dégout au contact de la bave, mais se laissa faire. « Libère-moi où je te lèche partout ! » Une lueur de défis s’alluma dans les yeux de l’Italienne et elle colla son front aux siens. « Vas-y, je n’ai même pas peur, ressort ta langue et je la mords.Et puis ça pourrait être intéressant. » Elle se sentit un peu glisser cependant et du faire revenir ses jambes en avant, entourant les hanches de Lloyd de chaque côté, ses mains étaient toujours refermées autour de ses poignets et elle mit un peu plus de pression là aussi. « J’en aie mis à terre, des plus grands que toi sais.. » Peu importe les moyens.

N'empêche, plus il venait à connaître Elia et plus il se rendait compte qu'elle entendait uniquement ce qu'elle voulait bien. Cette femme était vraiment difficile à vivre... mais c'était sans doute pour ça qu'il avait une sorte de coup de cœur pour elle, elle ne lui rappelait personne, elle était véritablement unique à ses yeux de part son côté sauvage mais aussi imprévisible. « Tout ce que j’ai retenu, c’est que je te faisais avoir des réactions. C’est tout. Mais je le referais plus, promis, petit homme. » évidemment. Il roula des yeux en entendant son explication, il préféra ne rien répondre à ça, il valait mieux, têtue, Elia voulait à tout prix avoir le dernier mot. Si ça pouvait lui faire plaisir.

Sous Elia, il était quelque peu à sa merci, cela dit, il décida de ne pas lui donner la satisfaction de mettre ses collants jaune, ça, il en était hors de questions. « Mauvais joueur. Ne me force pas à arracher tes pantalons ! Je pourrais ! » il éclata de rire. « Oula, j'ai peur ! » se moqua-t-il allégrement en imitant un frisson d'horreur. Quoiqu'il en soit, un sage bouddhiste a un jour dit (enfin, ça il n'en savait rien, ça aurait très bien pu être un SDF du coin de la rue) que la meilleure défense était l'attaque, et Lloyd commença à lécher la joue de l'italienne qui se montra étonnamment sage, il aurait pensé qu'elle l'aurait griffé au moins. « Vas-y, je n’ai même pas peur, ressort ta langue et je la mords.Et puis ça pourrait être intéressant. J’en aie mis à terre, des plus grands que toi sais.. » tout en parlant, les jambes de son amie se refermèrent sur ses hanches, c'était une situation un peu étrange... ils se cherchaient et se rapprochaient en même temps. Lloyd cligna des yeux quelques instants, se rendant compte de leur proximité. Il n'était pas mal à l'aise... mais surpris. Puis en voyant le regard de défi dans les yeux bleu de sa petite femme sauvage, il fut habité du même feu et il décida de sortir sa langue, juste pour voir si elle allait mettre sa menace à exécution.

Un moyen sur de forcer Elia à faire quelque chose était de la mettre au défi. Elle ne supportait pas, pour des raisons évidentes, que l’on remette ses paroles en questions. Quand Lloyd sort sa langue pour se moquer d’elle, elle n’hésita pas et se pencha vers l’avant afin de l’attraper entre ses dents. Elle serra un peu, mais pas assez pour lui faire vraiment* mal. Elle avait déjà assouvi sa soif de sang pour la journée après tout. Elle sentit ses lèves toucher les siennes par accident et réalisa à quel point cette situation était étrange. Elle n’était pas habituée à autant de proximité, mais elle ne ressentait pas la panique habituelle qui lui venait avec dans ce genre de cas. Elle s’éloigna tout de même de Lloyd le sourire aux lèvres, relâchant sa langue après un court moment. « Je t’avais prévenue ! C’est ce qu’il arrive quand on n’écoute pas ! » Elle posa ses mains sur le dessus de la tête du brun, rapportant ses cheveux par-derrière. « Et même pas de bisou pour aller mieux, nan ! Tu baves trop ! » Elle descendit ses doigts sur le front de Lloyd, puis lui pesa sur les joues et lui tira les oreilles. Comment elle ne ressentait plus cette barrière gênante, elle en profitait pour toucher l’homme au max, curieuse, et s’amusait à ses déments. « Tu sais que t’es plutôt confortable au fait ? » Pour prouvée ses dires, elle se mit à ‘sautiller’ sur place, frottant son torse aux siens au passage et finie par le faire tomber à la renverse une nouvelle fois. Elle éclata d’un rire, digne de collégiennes. « Mais tu dois vraiment bosser sur ton équilibre ! »

Lloyd avait toujours trouvé Elia folle, enfin, elle n'était pas la femme la plus nette mais cela l'avait toujours incroyablement fais rire, il aimait bien le côté provocateur et sauvage de l'italienne, à son sens cela faisait tout son charme. Cela dit, lorsqu'elle lui mordît la langue, il prit une nouvelle fois conscience de leur proximité... Troublante. Les lèvres d'Elia effleurèrent les siennes et il écarquilla les lèvres tout en sursautant. Évidemment Elia agissait normalement par la suite, il était le seul troublé par tout ça. Il déglutit alors que son regard de fixait sur les lèvres de son amie un peu plus longtemps qu'il ne l'était réellement acceptable. « Je t’avais prévenue ! C’est ce qu’il arrive quand on n’écoute pas ! » il roula des yeux avant de lui tirer la langue rapidement, il devait avoir en lui un côté un peu sadomasochiste quelque part... « Et même pas de bisou pour aller mieux, nan ! Tu baves trop ! » Lloyd fit mine d'être triste pour la peine. « Han c'est pas gentil ça ! Puis je bave pas, c'est même pas vrai du tout ! » bouda Lloyd en remettant une mèche de cheveux d'Elia derrière ses oreilles, elle avait quelque peu relâcher prise sur lui, cela dit, il n'était pas si mal mis. C'était juste leur proximité qui était troublante. Cela dit' l'italienne ne semblait pas troublée autre mesure vu qu'elle en profitait largement pour le toucher et le palmer sans plus faire de cas là-dessus. « Tu sais que t’es plutôt confortable au fait ? » et à ça, elle rajouta des mouvements de bassin. L'écossais se sentit glapir en sentant la friction entre leur deux corps mais aussi en sentant les seins de l'italienne contre son torse. Il ferma les yeux et serra les mâchoire tout en se laissant tomber vers l'arrière. Son corps réagissait, il le sentait mais il n'était pas si gêné qu'il l'aurait cru, pas après ce qu'elle venait de faire ! Il fallait être stoïque ou gay pour ne pas réagir à ce genre d'attaque, et vu qu'il n'était ni l'un ni l'autre... « Mais tu dois vraiment bosser sur ton équilibre ! » et elle éclata de rire cette peste. Lloyd grogna de mécontentement avant de pousser son bassin en avant pour qu'elle réalise ce qu'elle venait de lui faire. « Regarde ce que tu m'as fait faire, je t'avais dit de ne plus faire ça ! » souffla-t-il d'une voix frustré. Il tenta alors de déposer sa main sur les hanches de la jeune femme sauf que sa main atterrit directement sur les fesses d'Elia et qu'il ne bougea plus du tout. On pouvait même dire qu'il s'était littéralement figé sur place. Il se racla la gorge. « Elia il faut vraiment que tu bouges... » souffla-t-il la voix enrouée. Cela dit, entre ce qu'il disait et ce qu'il faisait... parce que sa main s'était mis à presser les fesses de la jeune femme avec douceur mais aussi envie. Il se mordit la lèvre inférieure, là tout de suite, il mourait d'envie de faire l'amour.

Elle se coucha de tout son long sur le corps de Lloyd, toujours étendu sur son lit. Puis s’étira comme un chat au soleil. Elle avait toujours son sourire de gamine sur les lèvres et continuait de passer ses doigts, paresseusement, sur le bord de la mâchoire et du cou de l’écossait. « Regarde ce que tu m'as fait faire, je t'avais dit de ne plus faire ça ! » Elle releva la tête un moment pour mieux le regarder, les sourcils froncés, pendant un moment elle ne comprit pas du tout ce qu’il voulait dire. Mais la lumière finit par s’allumer dans sa tête. Elle n’avait aucune idée de comment est-ce qu’elle devait réagir maintenant. Une petite partie d’elle était mal à l’aise, presque gênée. Mais l’autre partie n’en faisait pas grand-chose, au contraire. Elle trouvait sa très drôle et se demandait presque jusqu’où elle pouvait aller. Elle haussa les épaules et se recoucha, la tête dans le cou de Lloyd, sa main dessinant quelques motifs abstraits sur son torse. « Vas-y, continue de te plaindre et je te mords ça* aussi. » En sentant la main du brun sur ses fesses, son dos se raidit juste un peu. Elle savait que son jeu devenait de plus en plus sérieux, mais étrangement l’Italienne n’avait pas du tout envie d’en arrêter là. « Elia il faut vraiment que tu bouges... » « Je pensais que tu voulais plus que je bouge du tout ? » Elle passa une nouvelle fois ses doigts le long du cou de Lloyd et sur ses lèvres, avant de se lever la moitié du corps. Elle bougea de façon à ce que son bassin fasse encore plus de pression sur le sien, sentant encore plus la réaction de son corps sur celui de Lloyd. Puis elle se repensa par en avant. Elle hésita un moment et regarda l’écossait dans les yeux quelques secondes, avant de se pencher et l’embrasser doucement sur le bout des lèvres. « T’as qu’à me tasser si tu n’es pas content. » Elle le regarda à nouveau, complètement figée, pour lui laisser le choix. Elle ne serait pas vexée si elle se retrouvait au sol dans quelques secondes, juste un peu déçue, sans doute. Ce n’était pas quelque chose qu’elle avait préparé, quelque chose qu’elle était venue voir tout court en fait. Mais maintenant qu’elle se voyait plonger. Pourquoi pas ? Qu’est-ce que sa pouvait bien faire de mal de toute façon.