It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream

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Troublemakers on the Brooklyn's streets ▬ D. Jameson

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MessageSujet: Troublemakers on the Brooklyn's streets ▬ D. Jameson Troublemakers on the Brooklyn's streets ▬ D. Jameson EmptyJeu 19 Juil - 18:33

« ... Carter, notre reporter sur les lieux du crime qui va nous apporter plus d'informations sur l'origine de ce meurtre qui a ... » La moscovite ne leva pas la tête à l'annonce de cette nouvelle. Ses yeux étaient rivés sur la vitre du four, enfin plutôt sur le cake aux pommes qu'elle venait d'enfourner il y a une dizaine de minutes. On pouvait lire dans son regard une sorte d'inquiétude mêlée à de l’excitation. Elle passa innocemment sa langue le long de sa lèvre inférieure. Les minutes semblaient figées. Ça en devenait énervant. Ekaterina sortit de la cuisine pour s'affaler sur le canapé, elle s’empara de la télécommande pour immédiatement changer de chaîne. Nouvelle émission de téléréalité, les informations, des cartoons, des séries inintéressantes. Blasant. La jeune femme éteignit l'appareil d'un geste las puis attrapa son portable. C'est sans la moindre stupéfaction qu'elle découvrit un message de son éditeur qui se renseignait, avec son tact habituel, sur l'avancement de son prochain livre. Verdict ? Aucune inspiration. Pourtant le monde qui l'entourait était gorgé d'anecdotes croustillantes. Kat poussa un profond soupire. Elle tendit légèrement son bras gauche pour caresser du bout des doigts le ventre de Diabolo. Ce dernier leva sa petite tête blanche en sa direction, la fixa pendant quelques secondes, puis reparti dans son sommeil. La Russe ne put s'empêcher de murmurer des mots blessants à l'encontre de son animal de compagnie qui, depuis quelques mois, ne venait plus se blottir contre elle. La snobait-il ?

Il était dans les environs de cinq heures du soir lorsque la new-yorkaise avait allumé le moteur de sa Audi et mis une station musicale. Pas friand des balades nocturnes, Ekaterina avait préféré laisser son furet dépressif dans son appartement. Le quartier vers lequel elle se dirigeait n'était pas tellement rassurant le soir et un furet n'était pas un animal de défense, loin de là. Peut-être aurait-elle dû emporter Lula, le rottweiler féroce et baveux de Ludmilla ? Ekaterina enclencha la première puis sortit à toute vitesse de sa place de parking, manquant d'écraser un piéton. Connard, tu n'avais cas pas traîner là, ne put-elle s'empêcher de penser. La jeune femme était souvent énervée ces derniers temps, enfin plus que d'habitude. Elle râlait à la moindre remarque, elle gueulait contre les automobilistes qui la doublaient, elle avait même osé insulter un agent de police qui verbalisait son autre voiture car elle était mal stationnée et s'en était sortie avec une amande. Tout ça à cause de ce livre qu'elle n'arrivait pas à écrire. La moscovite avait décidé de partir en expédition nocturne dans les rues de Brooklyn, interroger les badauds, glaner des informations pour arriver à trouver l'inspiration. L'héroïne de ses précédents bouquins, Jane, avait fini par la lasser. C'était le moment de trouver un nouveau héros psychopathe, à l’image de cette tueuse en série sadique : Jane Kingston. Cette britannique, mère au foyer de quarante ans passé, avait tenu en trois gros tomes, traversé l'Europe et tué : cinq policiers, douze adolescentes et son compagnon. Pas très joyeux.

La Audi ralentit pour se placer sur le parking d'un restaurant italien. Ekaterina avait choisi de s'arrêter dans une rue où il y avait du passage et qui était bien éclairée, pour laisser sa voiture 'à l'abri'. Oui, elle ne voulait pas qu'on lui crève encore les pneus de sa bagnole. Elle éteignit le moteur puis se mise à fouiller dans son sac à la recherche de son calepin prise-de-notes ainsi que de son stylo fétiche -un vieux truc qu'elle avait acheté à Montréal-. Elle abandonna son véhicule pour s'engouffrer dans une rue moins éclairée. Très rapidement, la jeune femme remarqua un groupe de jeunes afro-américains qui fumaient des choses plus ou moins licites, adossés contre un pan de mur et sirotant quelques canettes. Courageuse et motivée, l'asiatique se dirigea vers la bande qui avait l'air de l'avoir déjà repéré de loin. Quand elle fut à quelques mètres d'eux, elle s'arrêta pour les saluer d'un geste de la main puis leur lança : « Salut ! ». Un long silence s'en suivit. Un des jeunes s'avança, se stoppa à quelques centimètres de son visage, baissa la tête pour ensuite lui souffler à la figure. Un épais nuage blanchâtre en sortit et s'engouffra dans ses narines. Pouah ! Fumée de clope, dégueulasse ! Ekaterina toussa, sous le regard amusé de l'imbécile. Elle se redressa, fusillant du regard son adversaire qui faisait quasiment quatre têtes de plus qu'elle. « Hey mec qu'est-ce que tu fous ? Je ne cherche pas les emmerdes ». L'homme face à elle esquissa un rictus désagréable. « Qu'est-ce que tu viens foutre ici alors ? » Demanda-t-il en la dévisageant des pieds à la tête. « Encore un flic ? Décidément, ils les engagent de plus en plus petits ... ». Très sympathiques ces américains. La jolie russe leva le calepin pour le mettre sous les yeux des jeunes en le tapotant avec son stylo, l'air de dire 'travail travail'. « Perdu ! Je ne suis pas flic. Par contre je voudrais avoir quelques infos sur les histoires de meurtres de Brooklyn pour un bouquin ». Aucune réponse, le gars qui l'avait enfumé alla rejoindre ses potes. Ils n'ont pas l'air très coopératifs, se dit-elle. Il fallait insister, ces jeunes devaient savoir beaucoup de choses à force de traîner dans les rues et de parler à d'autres bandes. « C'est important j'ai be ... ». « Dégage ! ». Un type encore plus imposant que le précédant s'était levé. Kat ne bougea pas. Elle était dangereusement bornée, limite agaçante. L'afro-américain avait l'air énervé par tant d'obstination. « T'as pas pigé ? Tu veux que je te parle en asiatique ? Dégage ! ». L'homme lui prit son sac des mains, ainsi que son bloc-notes, et fracassa ses affaires sur le sol, il fit de grands yeux genre 'le grand méchant loup' et la poussa. Premier coup, Ekaterina garda son équilibre, en ce qui concerne le second, ce fut plus compliqué. La jeune femme empoigna son agresseur et tous les deux tombèrent au sol, mauvais tour.




Dernière édition par Ekaterina I. Poliakova le Ven 20 Juil - 17:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Troublemakers on the Brooklyn's streets ▬ D. Jameson Troublemakers on the Brooklyn's streets ▬ D. Jameson EmptyVen 20 Juil - 17:19


Ekaterina & Dylan


New York. C'était une ville assez dépaysante. Bah oui ! Tout était tellement grand ici, il y avait tellement de rues et d'avenues : un vrai labyrinthe. Ça lui changeait vraiment de son pays Natal : Johannesburg. Déjà il faisait plus froid à New York, surtout la nuit et il n'était pas très habitué à ce genre de température. Dans cette ville, il y avait un vrai mélange de culture et c'était la différence avec l'Afrique du sud. Certaines fois il arrivait dans des quartiers où il n'y avait que des Asiatiques et ça lui donnait l'impression d'arriver au Japon ou en Chine par exemple. On ne peut pas dire qu'il soit très à l'aise dans ce pays, c'est trop différent et c'est trop bizarre ! Par contre ses amis eux, n'avaient eu aucun mal à s'adapter et ils semblaient plutôt contents d'être venus ici. Bref voilà vous avez compris ! Il attrapa le journal qui était posé sur sa table de chevet avant de s'empresser à le lire. Les nouvelles n'étaient pas très joyeuses, une jeune femme de vingt-cinq avait été tuée dans les environs. Apparemment ça c'était passé la nuit vers vingt-trois heures à côté d'une boite de nuit. Il soupira un peu exaspérer, se demandant pourquoi les gens s'obstinaient à être méchant les uns envers les autres. C'est vrai quoi ! Un meurtre, c'était quand même grave comme acte surtout pour quelqu'un comme Dylan qui détestait la violence, surtout gratuite. Il feuilleta rapidement le journal avant de le jeter sur son lit. Il n'avait pas vraiment envie d'apprendre d'autres mauvaises nouvelles, ça allait seulement le faire déprimer. Il se contenta donc d'enlever ses chaussures puis de faire un petit somme.Une sonnerie retentit, une sonnerie assez familière qu'il entendait presque tous les jours. Il ouvrit lentement les yeux avant de porter son attention vers la source du bruit. Il soupira avant de se lever vers sa table de chevet et de prendre son joli téléphone. Il décrocha d'un geste lent :
Citation :

-Allo ?
- Dylan tu fais quoi là ?
-J'étais en train de dormir.
-Descend je t’attends en bas alors.

C'était Ishani et elle ne lui avait même pas laissée dire quelque chose, apparemment il n'avait pas son mot à dire dans l'histoire. Il s'étira avant d'attraper ses chaussures et de les enfiler très lentement. Il était crevé en fait mais, il se forçait quand même à descendre, bah il était obligé ! Il prit sa veste noire puis il descendit assez rapidement, il aperçut la jeune femme assise sur un sofa en train de tripoter sa mèche. « Hum. »« Je vais en boîte tu viens ? » Il ne pût s'empêcher de faire une grimace, une boite de nuit hein ? Depuis qu'il avait lu ce journal c'était le dernier endroit où il avait envie de venir. Bah oui ! Il n'a que vingt ans et il tient encore à la vie. « Je pense pas que ce soit une bonne idée ... » « Mais si pourquoi ce serait mal ? » « Il y a eu des meurtres près d'une boite récemment.» « Roooh ! Ne t'inquiète pas je te protègerai ! » Glissa -telle avec un clin d'oeil. Le jeune homme fit une mine étonnée puis il se résigna à obéir, de toute façon il n'avait pas vraiment envie de trouver d'autres arguments. Elle le prit par le bras puis elle l'entraîna dehors, il monta à l'avant puis il s'appuya contre la vitre espérant que tout se passerai bien.

Assis au comptoir, son verre de coca à la main, il soupira une nouvelle fois. Ce soir il n'avait pas très envie de faire la fête, ni d'aller danser et il voulait seulement sortir de cet endroit. Il regretta de n'avoir pas refusé la proposition de la jeune femme mais, d'ailleurs ! Ou-était-elle ? Elle avait passé son temps à faire des allers-retours de Dylan à je ne sais ou. Il jeta des coups d'oeils un peu partout en espérant la voir en vain. « Un autre coca s'il vous plaît ! » Rah ! Elle pouvait être énervante cette nana ! Elle ne reste pas en place, elle était vraiment fatigante. « Dylan ! » Il sursauta. « T'étais ou ? » « Juste à côté ! Mais qu'est-ce que tu fais tu viens pas danser ? » « Pas très envie, d'ailleurs je vais prendre l'air.» « Attends je t'accompagne. » Elle l'attrapa par le bras puis elle l'accompagna à l'extérieur. Enfin. Plus de bruit et c'était quand même assez agréable, surtout pour ses oreilles ! Il s'adossa contre un mur puis il sortit son téléphone observant la jolie femme qui venait de sortir de sa voiture.

Il fit défiler ses messages avant de remarquer que son amie avait ENCORE disparu. « Ishani ?! » Il regarda à gauche puis à droite avant de jurer. «C'est pas possible ! » Il soupira mais, ou était-elle encore passée ?! Il s'étira puis il se mit à sa recherche en vain et ça faisait déjà dix bonnes minutes qu'il l'a recherché. « -Dégage ! » Il s'était aventuré dans une rue peu éclairé puis il lui semblait avoir aperçu une femme et un groupe d'homme. Il vit un sac et un bloc-notes se fracassaient sur le sol avant de voir cette femme se faire pousser par un autre homme. Il se dirigea directement vers elle (Bah oui ! Il ne peut pas la laisser comme ça). Elle empoigna l'homme puis ils tombèrent tous les deux au sol. « Eh attendez les gars, vous n'allez quand même pas agresser une jeune femme dans la rue ? » Ils le regardèrent d'un air mauvais, apparemment sa présence n'était pas très appréciée.

Il ramassa lentement les affaires de la jeune femme avant de reporter son attention vers elle : elle était toujours par terre. Bon Dylan ce n'était pas superman et il ne pouvait pas battre tous ces gars c'était évident, il fallait mieux être intelligent dans ce genre de situations. « Eh on est pas obligé de se battre hein ! Faisons comme si rien ne s'était passé ?» Eh ben non Dylan ces hommes ne le voyaient pas de cet oeil ! Un du groupe s'avança vers lui, il leva son poing vers le haut en essayant de l'abattre sur sa tête mais, heureusement Dylan évita de justesse. « Ah c'est vrai qu'avec des défoncés on ne peut vraiment pas espérer discuter ? » « Dylan ! » Une voix bien familière retentit : Ishani. Mais qu'est-ce qu'elle faisait là ?! Juste au moment où le jeune homme se fourre dans les problèmes ! « ha j'arrive pas au bon moment ... » « Si, juste au moment où je suis dans la merde .» Courage Dylan tu vas t'en sortir ou pas ...



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MessageSujet: Re: Troublemakers on the Brooklyn's streets ▬ D. Jameson Troublemakers on the Brooklyn's streets ▬ D. Jameson EmptyLun 23 Juil - 17:53

Si seulement elle pouvait prendre quelques centimètres et quelques kilos supplémentaires pour pouvoir tenir tête au géant à dreadlocks. L'idée de lui faire manger le pétard qu'il avait coincé derrière une oreille lui avait vaguement traversé l'esprit, enfin seulement après lui avoir encastré sa paire de lunettes dans le ... Enfin passons. Ça lui apprendra de venir dans ce quartier la nuit alors qu'elle pouvait tout simplement parcourir le net à la recherche d'histoires bien glauques. Jouer les casse-cous pouvait coûter plus que quelques dollars en remplacement de pneus de voiture. Ekaterina souffla sur une mèche rebelle qui pendait devant ses yeux tout en dévisageant le type qui venait tout juste de lancer ses affaires sur le sol humide. « Sérieux mec, t'as pas à faire ça » Marmonna-t-elle sur un ton de reproche. Pas très violant comme réprimande. Certes, d'autres phrases lui venaient à l'esprit mais il y avait plusieurs raisons qui l'empêchaient de s'exprimer librement : le fait qu'elle soit seule face à de gros costauds qui se tenaient face à elle, aucune arme à portée de main, l'envie de vivre jusqu'à au moins cinquante ans. Alors que l'afro-américain la prit par les épaules pour la faire basculer, la moscovite s'agrippa à lui pour tenter de le faire tomber - vagues souvenirs de cours de self défense qui revenaient à la surface -. Au bout du compte, Kat perdit l'équilibre, emportant avec elle la masse graisseuse et suintante qui avait posé ses mains sur elle. Quelque chose craqua. S'en suivit un gémissement puis une flopée d'injures typiquement américaines. La jeune russe ouvrit les yeux lorsqu'elle entendit une voix inconnue. Elle se releva tellement rapidement qu'elle faillit trébucher sur le corps du black étendu sur le sol, recroquevillé sur lui-même, son bras droit contre sa poitrine. Ekaterina se rendit aux côtés de l'inconnu, qui à ses yeux n'était pas tellement un sauveur mais plutôt un fou masochiste. Mais bon, mieux vaut ça qu'être seule. Quoi que ... Elle reprit ses affaires sans dire un mot, le laissant discuter avec la bande en reculant de quelques pas. Lâche ?

« Eh on est pas obligé de se battre hein ! Faisons comme si rien ne s'était passé ?» Quel courage, ironisa-t-elle. La jeune femme s'apprêtait à sortir son portable et à composer le numéro de la police, au cas où il se passait quelque chose. Et dire que tout ça partait d'une tentative d'approche basique en vue de créer un contact avec les autochtones. Arriva ce qui devait arriver. L'inconnu leur sortit une phrase digne d'un type qui ne tenait pas à la vie. Vous êtes malade ? Désirait-elle lui crier dans les oreilles pour réveiller son instinct de survie. Au lieu de ça, Ekaterina leva les yeux au ciel et poussa un profond soupire qui illustrait parfaitement sa façon de voir cette réaction. Une fille rappliqua, apparemment l'amie de l'inconnu. Tandis que la jeune femme et l'inconnu prénommé Dylan échangèrent quelque phrases, l'asiatique entama une réflexion intense sur la question : comment m'en sortir ? Une réponse lui vint très rapidement à l'esprit. Très lâche. La jolie brune fit quelques pas en direction du groupe d'afro-américains en colère, fouilla dans son sac puis leur tendre un billet de cent dollars. « Ok les gars. Ça c'est pour le dérangement occasionné » Commença-t-elle de façon naturelle, comme si elle achetait du pain à la boulangerie du coin. Elle sortit des billets de cinquante dollars et en distribua à chacun des types. Elle s'arrêta. « Charité » S'exclama-t-elle en coupant la parole à l'un d'entre eux. Ils l'examinaient tous, interloqués. Kat fit signe aux deux qui se tenaient derrière elle pour leur faire comprendre que c'était le moment de partir.

Alors que le groupe s’apprêtait à se séparer sur un quasi bon point, un fauteur de trouble se fit connaître. « Tu te fous de notre gueule, pétasse ? » Ekaterina toisa son interlocuteur. A moins de retirer de l'argent à un distributeur de billet, elle n'avait plus rien à donner. Ah si ! Douze dollars et quarante-six cents, c'est-à-dire rien d'extraordinaire. Le mec prit tout de même la peine de ranger son billet de cinquante dans une des poches de son vieux baggy troué. Il fit craquer les jointures de ses doigts en gonflant le torse. Kat échangea un regard étonné avec les deux jeunes qui l'avaient rejoint précédemment. « Oh ! On n'est pas des clochards, et pas défoncés ». La Russe haussa ses épaules. « L'argent tu peux me le rendre si tu n'en veux pas, après ça ne me concerne pas, débrouille-toi avec lui ... » Balança-t-elle en pointant du doigt le prénommé Dylan. Non, miss Poliakova n'est pas lâche, elle ne veut juste pas s'interférer entre deux citoyens américains. De plus, il faut mettre en évidence son investissement dans cette histoire : trois cents cinquante dollars. Et sur cette phrase pleine de bonne volonté, notre jolie brune s'empressa de quitter la rue ainsi que les gens qui y trainaient.

Ekaterina n'en revenait toujours pas d'avoir dépensé autant d'argent et de revenir les mains vides. Bon, trois cent cinquante dollars ce n'était pas une somme faramineuse. Cependant si on prend comme base un simple milkshake au chocolat, elle pouvait s'en acheter un tous les jours pendant au moins un an pour le même prix. Après avoir vérifié derrière elle si personne ne la suivait -qui sait combien de pervers se baladent dans les rues de Brooklyn à cette heure-là ? Pour avoir écrit pas mal d'histoires avec des tueurs et des violeurs, Ekaterina restait sur ses gardes-, la moscovite s'étira puis entra dans une sorte de boui-boui qui servait du café jusqu'à tard le soir, elle s'installa à une table et commanda un cappuccino. Elle sortit son bloc-notes, dont la couverture était parsemée de taches à cause du précédent contretemps, puis commença à griffonner quelques phrases. La clochette à l'entrée retenti quand une personne, qui ne lui était plus vraiment inconnue, pénétra dans le café. Kat ne leva même pas les yeux, trop concentrée sur une feuille blanche, sur laquelle elle s'acharnait avec la pointe de son stylo.
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MessageSujet: Re: Troublemakers on the Brooklyn's streets ▬ D. Jameson Troublemakers on the Brooklyn's streets ▬ D. Jameson EmptyMer 25 Juil - 0:21


Ekaterina & Dylan


Le jeune homme ragea intérieurement, c'était un vrai problème chez lui ! Il devait toujours jouer les supermans et aider les autres. Il n'hésitait pas à foncer sans réfléchir, dans des situations complexes comme celles-ci. Oui car, malgré son côté, calme et posé, il arrivait quand même à être impulsif (comme les héros de shonen par exemple, bref vous avez compris). Bon ça lui apprendra à réfléchir à deux avant de tenter quelque chose ! Mais bon à part foncer, il n'y avait pas trente-six solutions pour aider cette femme et puis il n'allait pas faire comme s'il n'avait rien vu tout de même ? Ce serait pire que lâche et notre Dylan n'est pas lâche. Le pire c'est qu’elle n'aurait rien pu faire toute seule, elle était toute petite ! Bon si quand même il ne faut sous-estimer les femmes, elles sont fortes hein. Bon de toute façon, ce qui était fait était déjà et on ne pouvait pas retourner en arrière. Bon la jeune femme ramassa ses affaires puis elle recula laissant Dylan avec le groupe, il ne pût s'empêcher de penser qu'elle était lâche. Bon OK elle avait peut-être peur où je ne sais quoi mais, ce n'était pas une raison, il lui était quand même venu en aide. « Ah c'est vrai qu'avec des défoncés on ne peut vraiment pas espérer discuter ? »

Bon ce n'était pas une très bonne idée de régir comme ça, ils n'allaient peut-être pas appréciée sa remarque, je rectifie ils n'ont pas du tout apprécier sa remarque. Il venait tout juste d'éviter un sale coup quand une voix féminine retentit, cette voix était très familière : c'était Ishani. Il avait presque envie d'applaudir, elle avait le don de venir juste au moment où il se fourrait dans des situations critiques. Il soupira puis il reporta son attention sur le groupe : il fallait trouver une solution. Il se demandait comment il allait sortir de là et sa tête fourmillait d'idées qui ne marcheraient surement pas ! Il se retourna quand il entendit la jeune femme s'avançait vers le groupe : mais qu'est-ce qu'elle foutait ?! Elle fouilla dans son sac, elle allait peut-être sortir une arme où un stun gun où un truc encore plus efficace ! « Ah bah ça alors je m'attendais à tout sauf à ça ! » Des billets ?! Des billets ! Elle n'était pas sérieuse quand même ?! Elle allait faire quoi avec ça ?! Les attaquer. Sérieusement, c'était assez lâche quand même, donner de l'argent pour qu'on te laisse tranquille, ça ressemblait presque à du racket involontaire -je ne pense pas que ça existe mais bon. Le pire c'est qu'elle leur donnait à chacun des billets de cinquante dollars et ça faisait beaucoup ! Ça aurait été mieux de s'enfuir à toute jambe que de faire ça.

Pourtant ça avait bien fonctionner, le groupe était sur le point de s'en aller quand un s'indigna. « Tu te fous de notre gueule, pétasse ? »C'est qu'il était grossier en plus et le pire c'est qu'il avait quand même rangé l'argent dans sa poche. Il échangea un regard assez étonnée avec les deux femmes avant d'écouter un des gars parler : « Oh ! On n'est pas des clochards, et pas défoncés » Ok ce n'étaient pas des clochards mais, vu ce qu'ils avaient dans les mains je pense qu'ils étaient des défoncés ! « L'argent tu peux me le rendre si tu n'en veux pas, après ça ne me concerne pas, débrouille-toi avec lui ... » Il ouvrit la bouche stupéfait : « Ah bah maintenant c'est moi ! Je te signale que je suis venu t'aider quand même. » Bah oui ! Ce n'était pas juste si ça retombait sur lui. Elle leur tourna le dos puis elle sortit de cette rue sombre, laissant Dylan, Ishani et le groupe. « Bon alors nous on va y aller ! » Un du groupe s'avança vers Dylan l'air menaçant. « Pas si vite.» Ok, ils voulaient peut-être de l'argent de la part du jeune homme ? Mais le problème c'est qu'à part son téléphone il n'avait presque rien sur lui. « Oui tu veux de l'argent ? » Il acquiesça. « Désolé mec mais j'ai rien sur moi. » L'homme s'approcha très près du jeune sud-Africain. « Et elle ? » « Rien non plus.»

Il afficha un visage de tueur et peut-être que c'était l'effet de la drogue mélangé à la colère et il frappe Dylan au visage. « Et c'est bon on a de l'argent maintenant pas la peine de se battre on y va ! » Un homme plus grand qui avait l'air d'être une sorte de chef l'ordonna presque de partir. Il s'exécuta immédiatement et le groupe laissa Dylan et Ishani. La jeune femme s'agenouilla près de Dylan. « Il t'a pas raté ... Oh mon dieu mais tu saigne ! C'est ta faute t'avais qu'a pas venir ici. » Il soupira puis il se releva, il mit sa main sur son nez ensanglanté puis il prit un mouchoir dans sa poche. « Putain ! C'est un vrai salaud. Bon on y va.» Ils sortirent enfin de cette rue lugubre.

Il était un peu énervé quand il était rentré dans le bar avec son amie , il faisait tard et puis il avait mal, l'autre mec l'avait bien frappé. Il tenait toujours son mouchoir contre son nez et il n'avait pas parlé de tout le trajet. Il demanda un café avant de prendre place à une table, il s'était mis juste derrière la jeune femme de tout à l'heure sans s'en rendre compte. Il retira son mouchoir vu qu'il avait arrêté de saigner puis il remarqua l'asiatique. S'il n'était pas curieux il ne se serait surement pas lever pour aller la voir mais, c'est ce qu'il fit. « Tu t'acharnes. » Oui c'est vrai dire ça n'était pas super intéressant mais bon !


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MessageSujet: Re: Troublemakers on the Brooklyn's streets ▬ D. Jameson Troublemakers on the Brooklyn's streets ▬ D. Jameson EmptyJeu 2 Aoû - 20:18

En suspension au-dessus de son monde, celui qu'elle créait à chaque début d'ouvrage, Ekaterina restait extrêmement concentrée. Des personnages tous aussi différents et loufoques les uns que les autres défilaient dans son esprit, elle en notait chaque détail sur sa feuille blanche, du bout de sa mine frétillante. Un bruit de grattement incessant s'échappait de sa table, celui qui semblait être le patron et qui se tenait derrière son comptoir en train d'essuyer quelques verres avec son chiffon bariolé l'observait d'un air intrigué. La Russe ne l'avait même pas remarqué. Il lui fallait trouver un personnage principal aussi charismatique et torturé que Jane Kingston, ce qui n'était pas une mince affaire. Le patron du café ne quittait pas des yeux cette jeune asiatique qui gribouillait sur une feuille -il n'y avait quasiment plus d'espace libre sur ce côté de la page, néanmoins elle semblait encore trouver de la place entre deux ou trois lignes de texte, c'était visuellement un vrai foutoir-. L'adulte se décida enfin de tenter une approche directe lorsque l'arrivée de nouveaux clients le stoppa dans son élan de curiosité, il se rétracta et fit un gracieux demi-tour pour revenir derrière son comptoir. Malgré la déception de son approche ratée, il ne la quittait pas des yeux, cette intrigante asiatique. J'irais la voir plus-tard, pensait-il, quitte à l'arrêter à l'addition pour la questionner. Contrairement aux apparences, le quarantenaire n'avait aucun lien avec la CIA ou une quelconque agence nationale.

La Moscovite leva les yeux pour faire une pause de quelques secondes, elle se massa les tempes avec le bout de ses doigts, elle regardait dans le vide et tenait sa tasse chaude entre ses mains frêles. Son souffle mentholé vint chatouiller les volutes de fumées qui s'échappaient de son cappuccino. Le bonhomme grassouillet qui tenait la boutique se déplaça en traînant les pieds vers un vieux juke-box pour mettre un peu de musique d'ambiance, une suite de morceaux de musique de charleston vint titiller les oreilles des derniers clients. Tout à coup, comme si ce simple son lui avait allumé une ampoule dans son esprit, à l'image des personnages inspirés dans les comics, Ekaterina tourna sa feuille pour prendre le côté épargné par son coup de stylo. La jeune femme était à nouveau sans pitié, elle rédigeait une suite de mots qui n'avait aucun sens pour les non-initiés. Ça y est ! Elle avait trouvé l'inspiration grâce à la démarche innocente d'un patron de bar New-yorkais.

La pointe de son stylo marquait le morceau de cellulose froissé avec beaucoup d'ardeur. L'histoire se dessinait dans son esprit. Elle s'imaginait déjà les personnages dans une Amérique des années trente, avec un héros afro-américain comme celui qu'elle avait croisé précédemment -sans baggy ni pétard au niveau de l'oreille-, sans oublié un enquêteur débutant un peu naïf comme ce Dylan qui avait tenté de l'aider il y a quelques minutes. Ces deux inconnus avaient participé à la création de ces personnages hauts en couleur -sans s'en rendre compte, évidemment-. L'asiatique pensait être encore seule cliente dans ce bar abandonné de Brooklyn, le manque d'attention qu'elle avait eu pour les nouveaux arrivants avaient eu pour conséquence qu'elle les avait totalement oublié. Pourtant l'un d'entre eux vint la faire retomber sur terre, et qui de mieux que celui qui avait d'une certaine façon travaillé à la création de sa future série de bouquins ? « Tu t'acharnes. » Lança une voix masculine non loin de ses oreilles, annonce très pertinente qui fit légèrement sursauter Kat. La jolie brune fit un signe de main à l'incruste qui se tenait à côté d'elle, lui expliquant de façon impolie qu'elle ne voulait pas être dérangée. Le prénommé Dylan ne s'éloigna pas, se penchant même légèrement en avant pour scruter la feuille. Ekaterina fut une grimace puis retourna la feuille et posa ses avant-bras dessus. « Shhht, bouge je te prie. Tu n'as pas le droit de lire cette feuille, c'est top-secret » Eh oui notre jolie Poliakova n'aime pas qu'on la dérange dans son travail, surtout quand on sait que ça fait pas moins de trois mois qu'elle est à la recherche d'inspiration. Barbant. Elle a loupé une dizaine de fêtes d'anniversaires à cause de ça, et donc manqué une dizaine de bonnes raisons pour se bourrer la gueule. Oui, Kat aime l'alcool.

La Russe pencha sa tête d'un côté, puis de l'autre, elle pointa son index sur le nez du jeune homme. « Par contre tu as du sang séché sous ton nez » Elle sortit un miroir de poche de son sac pour ensuite le lui tendre. Elle sirotait son cappuccino, sans rien dire et sans quitter des yeux Dylan. Une personne normale se serait excusée devant ces deux personnes pour les avoir lâchement abandonnés au milieu d'une bande de caïds agressifs, en plus ce dernier avait l'air de s'être fait attaqué. Les excuses ? Très peu pour notre Moscovite, elle ne se sentait pas concernée. Ekaterina passa un coup de langue le long de sa lèvre supérieure pour nettoyer la crème qui s'y était déposée. Elle se tourna vers l'inconnue qui se tenait prêt du jeune homme puis les observa alternativement. Étaient-ils de la même famille ? Peut-être un cousin et sa cousine ? Ou un frère et une sœur qui ne se ressemblent pas ? Ou carrément des amoureux ? Ah, ne parlons pas de malheur. « Vous êtes du coin ? Enfin je veux dire de New-York ou des environs ? » S'enquit-elle sur un ton plus doux que celui qu'elle avait usé précédemment, car contrairement à ce qu'elle a pu laisser paraître, la charmante asiatique n'est pas une sorcière. Elle se gratta l'arrière de la tête, signe d'intense réflexion, puis héla le patron pour lui commander deux cafés à offrir aux deux inconnus. Peut-on voir dans cette action une tentative de remerciement ? Attendons pour en juger.


HRP ; désolée encore pour l'attente, c't'un peu nase comme réponse mais je ne savais pas trop quoi mettre comme action pour le moment ;o; je tenterai de faire plus intéressant à ma prochaine réponse.
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MessageSujet: Re: Troublemakers on the Brooklyn's streets ▬ D. Jameson Troublemakers on the Brooklyn's streets ▬ D. Jameson EmptySam 4 Aoû - 21:32

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Bon le fait de s'être fait frappé ne le déranger plus vraiment et puis il devait s'estimer chanceux, il aurait pu lui être arrivé pire. C'est vrai quoi ! Ils auraient carrément pu le descendre sur place et cette idée ne l'enchantait pas vraiment -bon c'était normal personne n'a envie d'être assassiné. Ouais en faite ça ne le dérangeait pas mais, il était quand même énervé, il est un peu compliqué le Dylan quelques fois ! Entrant dans le bar, il prit place commandant un café, Ishani fit de même puis elle se mit devant lui. C'était un endroit plutôt calme ce qui était assez agréable car les endroits trop bruyants ce n'était pas son truc, surtout à ce moment-là. La lumière éclairait peu la pièce et attrapant son café il observa la salle. Surprise la femme de tout à l'heure était là et elle était en train ... de s'acharner avec la pointe de son stylo. Elle semblait très concentrée alors, Dylan ne se leva pas pour aller la voir enfin pas tout de suite. Il l'observait du coin de l'œil sans rien dire et il n'était pas le seul, le gérant du café semblait aussi être intrigué. Enfin c'était normal elle faisait tellement de bruit avec son stylo ! Détournant son attention vers l'homme qui allait mettre un peu de musique il se leva vers la jeune femme.

La tête penchée vers la feuille il apprit qu'elle était en train d'écrire une histoire -bah il avait cru qu'elle était en train de se battre avec la feuille. « Tu t'acharnes. » Oui c'était tout ce qu'il avait trouvé d'intéressant à dire ! Je sais que c'est pas fameux mais, bon. Elle avait sursauté, apparemment elle était très concentrée et la présence du jeune homme l'importunait. Il aurait pu se contenter de partir mais, il n'en avait pas envie et à vrai dire cette jeune Asiatique l'intriguait. Malgré le fait qu'elle lui aie fait signe de ne pas la déranger il se pencha un peu plus. « Shhht, bouge je te prie. Tu n'as pas le droit de lire cette feuille, c'est top-secret » Ah bon ? Elle travaille pour le C.I.A ? cette option était peu probable car, on ne rencontre pas des agents de ces organisations comme ça ! « Ah ? Tu travailles pour une organisation secrète ? » Avec un sourire il prit place devant elle accompagné d'Ishani -elle est toujours là elle ?!

« Par contre, tu as du sang séché sous ton nez » Il attrapa le mouchoir qu'il lui tendait. Peut-être qui finalement ce n'était pas une fille ... Méchante. Enfin elle lui avait donné une mauvaise impression depuis tout à l'heure. Mais, bon le jeune homme savait qu'il ne fallait pas juger une personne sur une seule rencontre. « Euh ....Merci. » À mon avis le jeune Sud-Africain l'a trouvé assez étrange, elle n'arrêtait pas de le fixer tout en sirotant son capuccino. Peut-être qu'elle réfléchissait au fait de s'excuser ? Peut-être mais le garçon n'attendait pas d'excuses, elle n'avait rien fait de mal à part les abandonner dans cette rue sordide non ? La peur ça ne se contrôle pas !

« Vous êtes du coin ? Enfin je veux dire de New-York ou des environs ? » « Oui on habite à Chelsea donc on est du coin. Et toi qu'est-ce que faisait par là ? T'es allée au mauvais endroit et au mauvais moment je suppose ? » Dis comme ça, on avait l'impression que Dylan et Ishani étaient en couple alors que c'était complètement faux. Ils étaient seulement amis malgré les apparences. Bah oui quand ils commençaient à s'appeler par des surnoms d'amoureux on a du mal à y croire ! « Hé t'as perdu beaucoup d'argent ce soir, ce n'est pas la peine de nous commander des capp-» « Mais laisse-là nous remercier ! Elle se tourna vers la jeune femme. On peut savoir comment tu t'appelles ? Moi c'est Ishani et malgré les apparences on n'est pas du tout en couple ! » Elle avait bien insisté sur le « pas du tout.» Comme si c'était capital de savoir ça ! « Ouais.... Dylan enchanté. »


Nan mais c'est pas grave :)Moi ça me va ! Et voilà à quoi ressemble Ishani : http://www.urbanhit.fr/public/actualite/CIARA-Sweat-Feat-2CHAINZ-SON-130526.jpg

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MessageSujet: Re: Troublemakers on the Brooklyn's streets ▬ D. Jameson Troublemakers on the Brooklyn's streets ▬ D. Jameson EmptyMer 8 Aoû - 18:17

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« Ah ? Tu travailles pour une organisation secrète ? ». Ekaterina haussa un sourcil, puis l'autre; elle se rendit compte à quel point ce qu'elle venait de dire était ambiguë. Il est vrai que lorsqu'on dit 'top-secret' on pense immédiatement à la police ou à une quelconque agence fédérale. La jeune femme s’esclaffa. Elle désirait tellement lui répondre "oui et je fais une enquête sur les personnes déficientes mentales qui rôdent dans les rues de Brooklyn tard le soir, tu me sembles être un très bon exemple, tu mériterais que je t'interroge ...". Qu'est-ce qui la retenait ? Elle qui d'habitude n'hésitait pas à railler les gens et à les casser, quitte à se faire des ennemis. Sûrement blasée, elle détourna son regard pour sourire amicalement à la jeune inconnue aux côtés de son interlocuteur. Alors que Dylan grattait avec un mouchoir les quelques traces de sang qui restaient sur son visage, Kat le dévisageait de façon très impolie. Elle pencha sa tête d'un côté, puis de l'autre et se mis à réfléchir. Ce spécimen n'avait pas la carrure habituelle des personnages qu'elle inventait dans ses romans. Il était beaucoup plus grand qu'elle ne l'avait imaginé, un peu moins costaud aussi; le sud-africain avait l'air trop innocent à son goût. Il avait la parfaite tête du gars qu'on a envie de tuer lors des deux premiers chapitres de façon très sale ou carrément sadique. Tant pis, elle devra se trouver un autre enquêteur.

Donc ils étaient bien Américains et ensembles, enfin c'est ce que la jolie Russe en déduit suite à l'intervention de Dylan. Elle continua de déguster sa boisson chaude en se posant des questions sur les origines de la jeune femme. Elle était magnifique, Ekaterina enviait sa peau bronzée à souhait et son regard à faire flancher n'importe qui. La Russe n'avait que son autorité naturelle pour imposer son opinion, mais cette jeune femme avait l'air d'avoir une petite touche supplémentaire. Moins barbare ? Sans aucun doute. « Mh ... » Commença-t-elle, pas motivée pour répondre à ce petit curieux. « Ouais, on peut dire ça ». Ce genre de répondre pouvait le laisser dans ses réflexions les plus intenses, le laisser s'imaginer ce qu'il veut -jusqu'à penser, pourquoi pas, qu'elle est effectivement un agent secret, ce serait drôle- , elle ne cracherait pas le morceau si facilement ou en tous cas pas pour le sud-africain. Peut-on voir dans cette démarche une pointe de misandrie ? Sans aucun doute. Elle les examina tous les deux, s'imaginant toujours à ce moment-là qu'ils étaient en couple; ce Dylan devait être un mec soumis face à cette femme dynamique, ça ne devait sûrement pas être drôle tous les jours. D'un côté elle le plaignait, de l'autre elle soutenait celle qu'elle croyait être sa petite copine. Féministe jusqu'au bout des ongles ! Alors que le sud-africain avait commencé à refuser son offre, la brune fit opposition. « Mais laisse-là nous remercier ! On peut savoir comment tu t'appelles ? Moi c'est Ishani et malgré les apparences on n'est pas du tout en couple ! ». Waow. De un, ladite Ishani rembarra son ami avec beaucoup de classe. De deux, elle cassa le mythe qu'Ekaterina s'était forgé dans sa petite tête de romancière. Elle laissa le sud-africain se présenter à son tour. Était-ce de la gêne que l'on pouvait voir dans ses mimiques ? La Russe ne put réprimer une risette, amusée par la scène à laquelle on la laissait participer.

« Enchantée Ishani et Dylan ... » Commença-t-elle. La Moscovite prit une nouvelle gorgée pour ensuite s'essuyer les lèvres avec une serviette en papier. « Moi c'est Ekaterina ! Je suis de Tribeca depuis quelques années, pas loin de quatre ans il me semble ». Elle hésitait à continuer sur sa lancée car après tout, elle ne les connaissait pas et elle ne leur devait pas d'explication sur sa vie. Ses mains vinrent s'emparer de son bloc-notes pour le fourrer au fond de son sac. « C'est sympa dans le coin » Déclara-t-elle ironiquement, comme si de rien n'était. « Dis Ishani, je peux t'appeler Ishani ? Tu viens d'où exactement ? Enfin je veux dire, tu es de quelle origine ? » Ce n'était pas intelligent de sa part, elle qui désirait éviter qu'on lui pose des questions sur sa vie en posait sur celle des autres, ce qui engagerait forcément la conversation. L'asiatique se gratta l'arrière du crâne en se maudissant intérieurement pour sa curiosité qui ne cessait de lui faire défaut. Déjà avant avec le groupe d'afro-américains drogués, maintenant avec ce couple d'amis.
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MessageSujet: Re: Troublemakers on the Brooklyn's streets ▬ D. Jameson Troublemakers on the Brooklyn's streets ▬ D. Jameson EmptyMer 8 Aoû - 21:55


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« Ah ? Tu travailles pour une organisation secrète ? » Bien sûr il n'était pas sérieux quand il avait posé cette question. Cette femme n'avait pas du tout l'air de travailler pour un truc de ce genre, elle n'avait l'air assez ... Secrète ? Elle devait surement dire qu'elle ne voulait pas qu'il regarde ce qu'elle était en train d'écrire, bref voilà on a compris. Elle détourna son regard pour le placer sur Ishani, la jeune femme lui répondit avec un sourire. Quant à Dylan, il ne prêta pas attention à la façon qu'avait Ekaterina de le regarder. C'est vrai qu'elle l'observait d'une manière assez impolie mais, ce n'est pas le genre de choses qui le met en colère, c'était un jeune homme assez calme et peu susceptible. Il rangea son mouchoir puis il l'observa, cette fille était carrément bizarre, elle pencha la tête vers le côté puis de l'autre en ayant l'air de réfléchir.

Bon c'est vrai que le Dylan était grand. Un mètre quatre-vingt-cinq ce n'était pas petit et puis il allait peut-être prendre encore un peu -enfin ça risque pas trop. Sous ses vêtements il donnait toujours l'impression de ne pas être très costaud alors, que c'était le contraire. Quand il retirait son t-shirt on pouvait voir que c'était un homme très bâti et il n'en était pas peu fier ! Elle devait surement le trouvé très innocent, bon c'est vrai que c'était un gars gentil et tout cas, mais innocent je ne pense pas, c'était un homme tout de même et un homme innocent ça n'existe pas ! Quoique ....

« Vous êtes du coin ? Enfin je veux dire de New-York ou des environs ? » « Oui on habite à Chelsea donc on est du coin. Et toi qu'est-ce que faisait par là ? T'es allée au mauvais endroit et au mauvais moment je suppose ? »Comme je l'ai dit tout à l'heure il donnait l'impression qu'ils étaient en couple, déjà dans leur façon de parler et puis on les voit toujours traîner ensemble ! Bon passons à Ishani, elle n'avait pas dit un mot depuis tout à l'heure et c'était une chose qui ne lui ressemblait pas. Elle avait toujours été d'un naturel assez bavard et extravertie, Dylan se demanda ce qui lui était arrivé et quand elle allait se mettre à raconter sa vie. Elle avait des allures de femme dynamique, c'était le genre de personne qu'on n'arrivait pas à contrôler et qui était très indépendante. Elle était jolie et sa peau avait une belle couleur marron foncée et Dylan ne dirait pas le contraire ! « Mh ... » « Ouais, on peut dire ça ». Elle était assez ... Vague. Mais malgré sa curiosité maladive le jeune homme s'abstint de lui poser une question.


Il refusa l'offre de la moscovite mais Ishani l'interrompit immédiatement, elle leur avait proposé à boire alors, pourquoi ne pas en profiter ? C'est vrai que le jeune homme détestait profiter de la générosité des autres mais, bon pour Ishani ce n'était pas du profitage [ça existe pas comme mot, enfin je crois] et oui elle ne faisait qu'accepter des remerciements -qu'elle ne méritait pas. Il ne prit même pas la peine de la contredire, il était trop fatigué pour ça, il se contenta simplement de soupirer puis d'attendre qu'on lui serve son capuccino. « Moi c'est Ekaterina ! Je suis de Tribeca depuis quelques années, pas loin de quatre ans il me semble.» « Tribeca ? » dit-ils en coeur. Ils n'avaient jamais entendu parler de ce quartier et ils trouvaient que le nom « Tribeca » était assez ... étrange. Ça ressemblait plutôt à un nom d'un pays qu'à un nom de quartier. « Jamais entendu parler. » dit le jeune homme. « C'est vers où ? » continua Ishani. S'il y avait un point en commun entre ces deux-là c'était la curiosité ! Ils avaient la manie de toujours vouloir tout savoir. « C'est sympa dans le coin.»


« Enfin ça dépend. » Dit-il sur le même ton. « Dis Ishani, je peux t'appeler Ishani ? Tu viens d'où exactement ? Enfin je veux dire, tu es de quelle origine ? » Elle leva le nez vers la jeune femme avec un sourire. « Eh bah oui tu peux m'appeler comme ça, c'est mon prénom. Je viens d'Afrique du Sud mais, si on pousse plus loin, je viens d'Afrique de l'ouest. » C'est ce qui expliquer sa couleur de peau, elle n'avait jamais eu le besoin de bronzer pour avoir ce joli teint et elle le tenait de ses parents. « Pourquoi et toi tu viens d'où ? » Elle jeta rapidement un coup d’œil à la feuille d'Ekaterina : « Oh mais tu serai pas une-» « Écrivaine ? » reprit le jeune homme. « Oh c'est cool ça ! » « On est assis devant une écrivaine c'est classe. » continua-t-il en riant. Ils avaient la manie de toujours se reprendre.

Je suis désolé c'est un post trop nul ;w; rempli de fautes sorry ;;
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