Plus tôt ce matin, Elisabeth avait appelé un de ses amants favoris. Leurs rencontres avec Aaron étaient toujours exquises et les deux personnes ne se lassaient pas de leurs rendez-vous secrets, loin des yeux indiscrets. Etant tous deux acteurs, leur histoire aurait intéressé plus d’une personne : qu’il s’agisse de fans hystériques ou de paparazzis trop collants. Ce n’était pas le l’amour, c’était une attirance très forte entre deux personnes, deux adultes consentants. Mais à vrai dire, Elisabeth ne s’était jamais demandé si elle éprouvait de quelconques sentiments pour Aaron. Peut-être que oui, peut-être que non. Elle s’en fichait d’ailleurs éperdument : si les sentiments entraient en jeu, tout deviendrait bien plus compliqué et tout ce qu’ils voulaient, c’était prendre du bon temps entre adultes. La nature les avait tous les deux favorisés sur le plan physique, pourquoi ne pas en profiter ?
Il avait un tournage important aujourd’hui, la scène finale lui avait-il dit. Elle lui avait souhaité bon courage et avait raccroché. Sa journée n’avait pas été des plus palpitantes mais le calme fait parfois un bien fou. La jeune femme avait en tête une surprise pour le bel homme. Aaron ne s’y attendait sûrement pas et c’était bien là la finesse de l’intention. En fin de journée, après avoir fait quelques boutiques et vu quelques amis, Elisabeth revint chez elle. Après avoir posé ses achats dans sa chambre elle vérifia que son vernis d’un rouge sensuel ne s’était pas abimé puis se déshabilla entièrement pour enfiler la tenue qu’elle avait minutieusement prévue pour rendre visite à son « collègue ». Une chemise blanche cintrée avec assez de boutons ouverts pour laisser apercevoir la ligne de ses seins pour le haut et une jupe noire légèrement serrée qui mettait incroyablement en valeur son fessier tant convoité car avouons-le, les formes d’Elisabeth ont tout pour faire tourner la tête de n’importe quel homme. Ses jambes n’étaient pas nues ce jour-là, elle les avait glissées dans une paire de bas noirs mais transparents qui lui arrivaient mi-cuisse, sa jupe cachant les dentelles des bas, dentelles qui étaient réservées à Aaron ce soir. Attrapant un petit sac, Elisabeth enfila une paire d’escarpins noirs eux-aussi puis sortit de chez elle. Le parking était frais en fin de journée, alors elle se dépêcha de rejoindre sa voiture et démarra sans plus attendre. C’était l’heure des sorties de bureaux mais la circulation n’était pas trop dense elle arriva donc rapidement devant chez Aaron et monta dans l'ascenseur rapidement et bien sûr, le concierge la laissa passer, reconnaissant cette jeune femme qui revenait souvent. Sur le palier, elle sonna et n’attendit pas longtemps pour voir le visage étonné d’Aaron. Elisabeth ouvrit un bouton de plus sur sa chemise, puis deux.

« Surprise. J’espère que ta journée n’a pas été trop dure car ce n’est pas maintenant que tu vas dormir. Je ne te dérange pas au moins ? » Susurra-t-elle.

La jeune femme entra d’elle-même et referma la porte sans lâcher du regard son amant. Elle le mena tranquillement vers la chambre, Elisabeth connaissant l’endroit par cœur. Elle était venue ici tellement de fois. Le bel homme avait totalement comprit où elle voulait en venir et son sourire provocateur traduisait son plaisir et son envie de voir ce qui l’attendait réellement. La jolie blonde fit s’asseoir Aaron sur le bord de son propre lit et lui ordonna d’un regard de ne plus bouger et de profiter tout simplement. Sans se baisser elle retira ses chaussures et les jeta doucement sur le côté. Sans musique, juste sensuel et élégant, elle continua de déboutonner sa chemise, bouton par bouton, en bougeant très lentement son bassin de manière suggestive. En faisant un pas vers le bel homme, Elisabeth lui lança sa chemise sur l’épaule, il se mit à rire tendrement. Il était si beau, si virile et attirant, son charme était le même qu’à l’écran. Non, en face, son charme était bien plus présent et Elisabeth n’y restait pas indifférente, pas du tout même. Elle ouvrit doucement la fermeture qui se trouvait sur sa hanche et sa jupe tomba à ses chevilles, effleurant sa peau si douce. Aaron la dévorait des yeux, elle le sentait, elle sentait ce regard masculin épouser chacune de ses courbes et cela lui plaisait. Elle se sentait femme, belle et sans faiblesse. Toujours sans les mains, et sans quitter des hommes l’homme qu’elle désirait tant, elle fit un deuxième pas vers Aaron afin de se défaire de sa jupe tombée. Son ensemble de sous-vêtements était simple, mais efficace. Entièrement rouge, la couleur de la passion, avec de fines dentelles noires, assorties avec les bas, sur le dessus du soutien-gorge et celui de la légère culotte. Elle se rapprochait doucement d’Aaron, répondant à son sourire par un geste qui aurait fait fondre n’importe qui : elle se mordit très légèrement la lèvre inférieure. Vulgaire ? Non, Elisabeth n’aimait pas la vulgarité, avec elle tout était sensuel et passionné mais pas vulgaire. Elle s’assit en amazone sur les genoux du bel homme et lui lança un regard qui indiquait qu’il pouvait maintenant faire ce qu’il veut de ses mains. Les jambes d’Elisabeth s’effleuraient doucement.

« Je ne sais pas ce que tu en penses, mais cet ensemble me fait de belles formes. Par contre, je pense que ce soir j’aurais besoin d’aide pour l’enlever tu ne crois pas ? »

Elle eut un rire cristallin et l’embrassa tendrement dans le cou, laissant ses mains défaire peu à peu les boutons de chemise de son partenaire.