It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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love to kick it up a notch 'Cause I'm evil and bad to the bone! Yeah, I'm smokin' pot!- Edern

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MessageSujet: love to kick it up a notch 'Cause I'm evil and bad to the bone! Yeah, I'm smokin' pot!- Edern love to kick it up a notch 'Cause I'm evil and bad to the bone!  Yeah, I'm smokin' pot!- Edern EmptyMer 30 Mai - 4:03


J’étais à New York, j’avais un jour de congé, j’étouffais dans mon appartement. Quoi faire? Marcher dans Time Square. Je me forçais à aller un maximum dans cet endroit mythique qui bouillait d’une énergie que je n’avais pas connue de toutes les villes que j’avais pu voir depuis le début de mon périple. Les lumières, le bruit incessant des voitures impatientes de gagnées quelques minutes de plus, les passants trop occupés sur leur cellulaires, les touristes qui bloquaient la circulation. S’asseoir et regarder Time Square vivre consistait un de mes passetemps préféré depuis mon arrivée ici. Une crème glacée à la main, je cherchais un endroit où me poser et regarder le soleil descendre à travers les nombreux buildings mythique de ce petit carré de terre. Voir cette rue s’illuminer faisait partie des plus belles choses du monde selon moi. Appuyer sur un mur, je regardais les nombreuses affiches annonçant parfum, spectacle et nourriture. Je réalisai alors que je n’avais jamais pris le temps de voir un Broadway. Pourtant je n’étais qu’à quelques coins de rues d’une allée complètes de spectacle légendaire ‘’qu’il fallait voir une fois dans sa vie’’ selon mon professeur de comédie musicale. Je gobai en trois bouchées mon cornet et je marchai d’un pas décidé vers le revendeur le plus près. Quelques minutes plus tard, j’attendais dans une salle bondée l’ouverture de Wicked, que j’avais déjà lu mais jamais entendu une seule note. Je regardais les gens entrer, certains étaient fébriles, d’autres plus indifférents assistant sans doute à leur millième spectacle ici. Il y avait des gens de tout âge, un gamin de sept ans aux yeux illuminés regardait le dragon de fer qui survolait la scène, une ado devait sans doute mettre un nouveau statut facebook sur son cellulaire, des adultes amoureux surement des premiers rendez-vous, même des personnes âgés aux vies si remplies. A mes coté, une famille. A entendre leur accents, ils n’étaient pas new yorkais. Je fermai les yeux. Les murmures d’une foule avant le début d’un spectacle avait quelque chose de magique. J’adorais les écouter avant le début de mes concert à l’orchestre. Je n’étais plus sur scène maintenant, mais je prenais ce sentiment de paix alors qu’il passait. Un moment rare maintenant, que je chérissais.

Deux heures et quarante minutes sublime plus tard, je quittai une salle de spectacle totalement transportée et emplie d’une énergie nouvelle. Je n’avais qu’une envie : courir dans une librairie achetée le roman et le relire. J’avais tout oubliée de l’histoire, et la musique m’avait fait vivre et transporter l’espace d’un instant dans un monde féérique loin de mes problèmes et où deux personnes sans rien en commun pouvaient être amis contre tout attente. C’était d’un positivisme étrange, quelque chose qui me mettait un baume sur le cœur. Temporaire, certes, mais il était là. J’aimais cette petite euphorie de fin de spectacle, sentiment indescriptible qui n’est partageble qu’avec les autres qui ont vu la même production que toi. Mais j’étais seule, là était le problème. Regardant les différents édifices devant moi, je me promis de voir un maximum de Broadway le temps que je serai à New York. Et j’essaierais d’y aller accompagner. Ca fera une excuse pour voir du monde et briser la solitude que je trouvais beaucoup trop lourde depuis que Liam était absent de mon quotidien. Je soupirai lourdement en pensant au vide de mon appartement. Malgré l’heure avancée, l’adrénaline du spectacle me rendait alerte à la vie. J’étais même d’excellente humeur. Edern serait content de voir cela, il avait la mauvaise habitude te me rappeler que je souriais rarement et que c’était moche une fille sans sourire. Naturellement cette remarque m’arrachait un sourire et il avait ce qu’il voulait. Bon sang qu’il m’énervait. Je regardai l’heure. C’était le weekend, et il n’était pas trop tard pour aller le voir. Histoire de lui montrer que j’étais parfois bien plus qu’une fille qui noyait sa peine dans la décadence.

Comme je n’avais que pour moyen de communication que le téléphone fixe de mon appartement, je ne pouvais avoir la liberté du vingtième siècle de sortir mon cellulaire et tapoter quelques lettre pour organiser une soirée. Je devais espérer deux chose; soit que ma mémoire ne me faisait pas défaut pour son numéro –qui j’avais noté sur un papier accrocher au mur face a mon téléphone à la maison – soit qu’il était à son appartement. Je savais qu’une fois chez moi, je ne voulais pas sortir. Et je ne faisais pas assez confiance à ma mémoire. Plus j’y pensais, moins je me rappelais qu’est-ce qui venait avec le 389. Était-ce 6 ou 7… Du coup, je me mis à marcher jusqu’à chez lui. Ainsi, il ne pourrait pas se dérober et on pourrait passer un bon moment ensemble. Les soirées avec Edern étaient toujours mémorables. Positivement ou négativement. Jamais je ne m’ennuyais avec lui. Fredonnant les diverses mélodies que je me souvenais du spectacle, je montai les marches de l’immeuble en question avant de frapper à la porte. J’espérais sincèrement qu’il était là. Je savais que mes autres amis étaient occupés ce soir ou simplement barbant dans des clubs. Non, j’avais vraiment envie de le voir. J’étais dans un bon moment, avoir la joie de ce type ne poudrait que bénéficier à ce bien-être. Du moins, j’espérais. S’accrocher aux petits moments de bonheur était pour moi devenu autant nécessaire que de respirer. Sans quoi j’allais de nouveau me retrouver totalement défoncé chez Rosalie à la supplier de me tuer. «Hey sexy. » Dis-je en souriant lorsqu’il ouvrit la porte. «Aller, met tes basket, je t’emmène au club ce soir. Tu es trop jeune pour être enfermé chez toi un vendredi soir. » Je ne lui donnais pas le choix. Il le savait très bien
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MessageSujet: Re: love to kick it up a notch 'Cause I'm evil and bad to the bone! Yeah, I'm smokin' pot!- Edern love to kick it up a notch 'Cause I'm evil and bad to the bone!  Yeah, I'm smokin' pot!- Edern EmptyMer 30 Mai - 22:29



Citation :
We simply guarantee
When you're looking at you and me
we're different, different, as can be.
And I'm happy as a squirrel, long as i'm with Miss Spencer.




Complètement avachis sur son canapé, un chamallow dans la bouche, torse nu pour ne pas avoir trop chaud, les jambes étalées sur la petite table basse, Edern regardait la télévision, sans suivre ce qui s'y passait. D'ailleurs, il aurait été incapable de dire si ce qui passait à l'écran en ce moment était un documentaire animalier ou une de ces séries où des célébrités se ridiculisaient à la campagne. Un peu pathétique vu comme ça, mais il n'était pas en train de faire la loque devant la télé parce qu'il n'avait envie de rien faire, c'était surtout parce qu'il n'avait absolument aucune motivation pour sortir. La raison était simple, il s'était réveillé dix minutes plus tôt. Alors oui, c'était le soir, très bonne remarque, cela aurait bien plus logique qu'il soit prêt à aller se coucher – à l'heure des poules certes, mais ça n'en reste pas moins plus logique. Seulement depuis trois jours, Edern avait un rythme de vie opposé de celui d'une personne normale, parce qu'il l'avait décidé bien évidemment. Depuis trois jours, il observait le ciel, toute la nuit, parce que d'après son maitre de stage ' si tu n'étudies pas plus la lune, tu n'as rien à faire avec moi '. Le jeune homme avait faillis répliquer par une idiotie, mais vu le regard réprobateur qu'on lui lançait, il préféra ne rien ajouter. Il ne comprenait pas ce qu'il voulait dire par là, il n'était certes pas spécialisé dans l'étude du satellite naturel, mais il y portait bien sûr un grand intérêt, et comme beaucoup, il rêvait d'aller marcher sur la lune. Rêve de gamin d'ailleurs, et lorsqu'il avait huit ans, il se baladait souvent avec un casque d'astronaute fait un papier, et disait à sa sœur qu'il l’emmènerait en fusée spatiale un jour.

Bref, c'était la raison pour laquelle depuis trois jours, Edern travaillait de nuit. Entre observations de l'astre et recherches, il ne s'arrêtait pas. Il se permettait seulement de dormir six heures pour récupérer, il n'y avait pas d'intérêt à bosser en étant épuiser, le cerveau ne fonctionnerait pas. Il se donnait toujours à fond dans ce qu'il entreprenait, et cette fois ne manquait pas à la règle. Il avait terminé à midi ce jour-là, et s'était écroulé sur son lit. A son réveil, même une bonne douche n'avait pas réussis à le mettre en forme. Il en était à son troisième café lorsqu'on frappa à la porte. Le temps que la caféine fasse effet, d'ici une demi-heure il sauterait partout. Oui, c'était toujours efficace chez lui. Attrapant la télécommande posée près de lui, il éteignit l'écran, et se dirigea vers l'entrée pour ouvrir la porte. Il tomba alors face à Spencer, et sourit en la voyant ici. Il n'avait absolument rien prévu de sa soirée, mais il n'avait pas pensé qu'elle viendrait le voir. « Oh, mais c'est qu'elle sourit ! Qu'est-ce qui t'arrive, t'as vu un bisounours ? » La réflexion, elle se doutait bien qu'elle ne pourrait pas y échapper, après tout il ne manquait jamais une occasion de lui rappeler que la vie était toujours plus agréable quand on lui souriait. « Aller, met tes basket, je t’emmène au club ce soir. Tu es trop jeune pour être enfermé chez toi un vendredi soir. » Le jeune homme haussa un sourcil, elle était bien énergique ce soir, mais c'était bien ce dont il avait besoin. Elle avait raison, il n'allait quand même pas rester devant la télé un vendredi soir, il y avait bien mieux à faire. Passer la soirée avec Spencer par exemple, là au moins, il était sûr qu'il n'allait pas s'ennuyer. « Tu me laisses le temps de me rendre un peu plus correcte ou j'attrape juste mes chaussures et pars à moitié à poil ? »


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MessageSujet: Re: love to kick it up a notch 'Cause I'm evil and bad to the bone! Yeah, I'm smokin' pot!- Edern love to kick it up a notch 'Cause I'm evil and bad to the bone!  Yeah, I'm smokin' pot!- Edern EmptyJeu 31 Mai - 4:28



Son commentaire stupide me fit arracher un sourire. Visiblement j’étais de très bonne humeur aujourd’hui. Chose quasi impensable. J’avais tendance à croire qu’à être si en paix, le karma allait me faire payer et me faire souffrir plus tard. Ce soir ou demain au réveil. Je redeviendrai maussade et incapable de me lever de mon lit apeuré par le futur qui se dessinait devant moi. Mais je n’avais pas en envie de penser à cela en ce moment. Cédé à cette panique qui allait tout gâcher. Si pour vivre un moment de paix intérieur je devais en baver le reste de la semaine, soit. Ce soir je vivais un moment d’euphorie passagère et j’allais m’y accrocher. Ils étaient si rares que ne pas en profiter serait simplement le gaspiller. Je pris donc un grand respire et pris le peu de courage que j’avais pour repousser cette peur qui venait de s’agrandir en moi. Pas ce soir. Pas là. Voilà. Mon cœur retrouvait un rythme normal alors que j’esquissai un sourire aguicheur suite à sa dernière réplique. «Je serai tenté de t’obliger à sortir à poil, mais ça va faire une émeute dans le club » Je le poussai doucement pour pouvoir entrer dans son appartement et refermai la porte avant de plaque mes lèvres contre sa joue. J’avais bien fait de venir ici. J’avais eu raison. Quelques secondes et la joie de vie qu’il exultait m’atteignait déjà au cœur. «Et ce soir je compte bien te pourrir la vie en jouant la carte de la copine jalouse dès qu’une belle fille viendra essayer de t’avoir dans son lit. » Car il fallait le dire, Edren était bel homme. Très bel homme même. Totalement mon genre physiquement. Et les prétendantes dans les soirées ne lui manquaient pas. Si on oubliait qu’elles étaient toutes saoule et/ou à moitié désespéré, on pouvait constater qu’il avait la cote. Mais il était aussi un bon ami avec qui sortir. Alors que la majorité des garçons profiteraient pour en ramener une et me laisser en plan au bar, lui partait avec moi après avoir flirter durant toute la soirée. L’histoire ne me disait pas si par la suite il retourner en prendre une. Mais jamais il ne m’avait fait faux bond pour un plan cul. Pas encore. Edern était l’exception à la règle que tous les hommes étaient des salauds quand on parlait sexe. Il avait la délicatesse de ne pas oublier les autres autours de lui pour ne penser qu’à son entre-jambe. Chose exceptionnel que j’aimais bien de lui d’ailleurs. C’était une des nombreuses raisons pourquoi j’aimais bien ce genre de soirée avec lui.

«Allez, dépêche-toi, sinon je vais aller chercher ton gilet le plus moche et je t’oblige à le porter. » Ma menace fit effet puisqu’il alla dans sa chambre. Après m’être déchaussée, j’allai m’asseoir sur le divan dans son salon. Fixant un point vide, je me perdis brièvement dans mes pensées. Mais alors que mon ami faisait réapparition dans la pièce, je me secouai la tête pour chasser mes pensées sur Liam. Je ne devrais plus penser à lui, même s’il me manquait horriblement. Le plus dur, c’était la nuit. Ne plus dormir dans le creux de ses bras était épouvantable sur le sentiment de solitude que je vivais depuis mon arrivée ici. Oui j’avais aimée Liam. Mais je devais l’oublier. Malheureusement, je n’avais pas le luxe de faire comme n’importe quelle fille et l’oublier dans les bras d’un autre. Ce genre de rapprochement m’était maintenant interdis. C’était quelque chose de bien difficile à accepter pour moi, le fait de terminer ma vie seule. Moi qui avait cru me marier et avoir des enfants plus tard, me voilà résigner à passer le reste de ma courte vie à ne pouvoir que combler cette absence d’amour dans des flirts et des dragues sans suite. Il avait fallu des semaines à Liam pour que j’accepte de l’embrasser et jamais je ne voulut aller plus loin avec lui. Et je me rendais compte maintenant que c’était ces baisers qui m’avaient rendue si amoureuse de lui. Je ne pouvais plus laisser personne entrer dans cette intimité de ma vie de la sorte, sans quoi j’allais finir de nouveau par me blesser. Et mourir malade et brisée n’était pas dans mes plans. «Prêt? » demandais-je en me levant, le sourire aux lèvres.

Une fois sortie, je m’appuyai sur son bras, comme le ferai un couple. Oui, je lui avais dit que je jouerais la copine jalouse et je n’avais pas mentis. J’avais envie de m’amuser. Et l’énerver me divertirais sans doute. «Alors, il se passe quoi dans les étoiles ses temps-ci. » Le fais qu’il étudie en astrologie m’avait toujours intriguée. Pourquoi. C’était ma principale question. Qu’est-ce qui pousse quelqu’un à faire de telles études. Mais j’avais peur que cette remarque ne le blesse. Comme je détestais qu’on me disait que la musique était futile alors que pour moi elle représentait toute ma vie. Je me contenais de ma propre explication; on ne peut pas questionner les passions. Arriver au club, je payer le droit d’entrée et nous entrâmes après quelque temps d’attente. Au bar, je le regardai avec de grands yeux remplis d’un faux amour. Bon sang que j’étais mauvaise actrice. Et je le faisais simplement pour l’énerver. «Alors….chéris… tu me fais boire quoi?» Je battis des cils comme une cruche sans nom avant de pouffer de rire. J’avais l’impression d’être high sans avoir pris la moindre drogue.
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MessageSujet: Re: love to kick it up a notch 'Cause I'm evil and bad to the bone! Yeah, I'm smokin' pot!- Edern love to kick it up a notch 'Cause I'm evil and bad to the bone!  Yeah, I'm smokin' pot!- Edern EmptyJeu 7 Juin - 17:01

Edern sourit à sa réponse et s'écarta pour la laisser passer avant de refermer la porte de son appartement derrière elle. Il en avait fait des choses idiotes, mais heureusement sortir à moitié nu ne faisait pas partit de la liste. Enfin avec lui, il fallait s'attendre à ce que ça finisse par arriver. Elle lui annonça qu'elle allait jouer la carte de la copine jalouse, et le jeune homme fit mine d'être étonné et poussa un soupir. « Dire que j'avais prévu de te laisser seule au bar avec un boulet pour repartir avec une mannequin, vraiment tu me casses tous mes plans. » Elle savait très bien que ce n'était pas le cas, jamais il ne s'était comporté de cette façon, et jamais il ne le ferait. Même si effectivement il lui arrivait de rencontrer une jolie fille lors de leurs soirées, à la limite il prenait son numéro pour la revoir, mais il n'était pas question qu'il abandonne son amie pour finir au lit avec une inconnue qu'il ne reverrait de toute façon probablement jamais. Bon, il la reverrait peut-être une ou deux fois si vraiment ils accrochaient, mais à partir du moment où ça deviendrait trop sérieux, il trouverait un prétexte pour rompre avec elle, puisqu'il ne savait absolument pas comment être vraiment dans une relation. Alors pourquoi laisser tomber une amie avec qui il avait encore tellement de bonnes occasions à passer avec elle ? Et puis honnêtement, le premier qui lui faisait un coup pareil, il en entendrait parler, alors il ne se voyait pas faire quelque chose qu'il n'aimerait pas qu'on lui fasse à quelqu'un d'autre, c'était une question de bonne manière.
Cela dit, il ne pouvait s'empêcher de se plaindre, plus par habitude que pour autre chose, c'était dans sa nature. « Tu te rends compte qu'à cause de toi, je finirai certainement vieux célibataire. » Ironique, puisque la personne qui allait le rendre vieux célibataire c'était tout simplement lui, s'il continuait à éviter d'avoir toute relation sérieuse. Mais il n'y pensait absolument pas, tout simplement parce qu'il n'avait que vingt-trois ans, et pour lui il n'y avait aucune raison de s'inquiéter de ça pour le moment. Et puis, il avait d'autres priorités. Tant qu'il s'amusait et profitait, c'était le principal.

Guiness arriva dans le salon pour se frotter contre ses jambes, il allait se baisser pour caresser son adorable chat noir et caramel, mais Spencer menaça de lui faire porter son plus affreux gilet. L'image d'un vieux vêtement couleur kaki qui se trouvait au fond de son armoire et qu'il portait les jours d'hiver où il restait seul enfermé dans son appartement lui passa par la tête, et il rit en pensant que s'il portait ça, elle n'aurait de toute façon pas besoin de jouer à la petite amie jalouse puisqu'il n'y aurait aucune fille à faire fuir. Il partit d'un pas rapide dans sa chambre à la quête d'un chemise à mettre, et s'aperçu qu'il était d'ailleurs temps de passer à la laverie vu le vide qu'il y avait dans son armoire. Heureusement, il lui restait sa chemise noire basique, qu'il enfila rapidement, avant de retrouver Spencer dans le salon. Sans aucune délicatesse, il alla s'étaler sur elle alors qu'elle était tranquillement installée sur le canapé. « Prêt ? » Elle se leva, ce qui l'obligea à se lever lui aussi avant de finir par terre. Il mit rapidement une paire de chaussures, attrapa ses lunettes qui étaient posées sur le meuble d'entrée et ils quittèrent l'appartement. Il était fort probable qu'il ne les mette pas de la soirée, comme ça arrivait souvent, mais il préférait les avoir sur lui.

Elle s'appuya contre son bras et Edern eu un sourire amusé, elle commençait bien son histoire de fausse petite amie. Mais lorsqu'elle avait une idée en tête, il se doutait bien qu'elle ne ferait pas les choses à moitié. Lorsqu'elle lui demanda ce qui se passait dans les étoiles, il jeta rapidement un regard vers le ciel, en pensant qu'aujourd'hui, il n'allait pas passer la soirée sur le toit de son immeuble à l'observer. « Je peux pas trop te dire, en ce moment j'ai toute mon attention sur la lune. Oui je sais, ça paraît pas passionnant. » Il lui répondit d'une voix posée, il ne savait jamais vraiment comment parler de ce qu'il faisait, ce qu'il étudiait, parce qu'il avait l'impression qu'on ne pouvait pas vraiment comprendre ou s'y intéresser si on ne s'y passionnait pas à la base. « Mais concernant les étoiles, il paraît qu'il y en aura des filantes demain, tu devrais regarder. » Depuis qu'il était petit, il ne manquait jamais les nuits qu'on disait ' pluie d'étoiles filantes ', en particulier depuis qu'on lui avait offert un télescope à ses huit ans.
Edern paya son entrée en arrivant et se dirigea vers le bar avec son amie. La façon dont elle se mit à le regarder le fit éclater de rire, il ne put s'en empêcher, mais elle savait aussi bien que lui qu'il y avait vraiment de quoi rire. D'ailleurs, elle ne tarda pas à se mettre à rire à son tour. Entrant dans le jeu, le jeune homme passa une main dans les cheveux de Spencer avant de lui répondre. « Pour toi sweetheart, il te faut le meilleur. » Il appela le barman et lui demanda de servir le meilleur cocktail maison à sa ' sweetie pie ', et demanda une bière pour lui. La soirée en sa compagnie s'annonçait aussi agréable que d'habitude, et le sourire sur les lèvres de l'irlandais ne s'effaçait pas. « Si je manque une opportunité avec une jolie fille ce soir, tu me redevras ça, chérie, et c'est moi qui déciderait comment. » Edern posa un baiser sur la joue de son amie, avant qu'on ne leur apporte leurs boissons.
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MessageSujet: Re: love to kick it up a notch 'Cause I'm evil and bad to the bone! Yeah, I'm smokin' pot!- Edern love to kick it up a notch 'Cause I'm evil and bad to the bone!  Yeah, I'm smokin' pot!- Edern EmptyLun 11 Juin - 6:10

love to kick it up a notch 'Cause I'm evil and bad to the bone!  Yeah, I'm smokin' pot!- Edern Tumblr_m53mj0QVFT1qbanfr

Lorsqu’Edern s’offusqua faussement de ne pas avoir de copine par ma faute, je claquai la langue. C’est ça. Et puis quoi encore. Il était tout aussi prêt de se caser que moi. Avant je n’étais la fille que d’un seul homme, mais son infidélité nous avait été couteuse. Non seulement elle m’avait détruit moralement, mais elle m’avait condamnée a mort. Et maintenant je n’avais plus confiance en personne, j’avais peur de m’attacher à quiconque. J’avais même voulu mettre un maximum de distance entre ma famille et moi pour éviter qu’il ne souffre trop à mon départ. Et lorsque mes gardes avaient fini par tomber, j’avais fini par blessé une autre personne. Liam me manquait. Horriblement. Trop. Je comblais ce vide qu’il m’avait laissé par des comédies musicales et des promesses de soirées bourrés avec un type que je connaissais a peine. C’était mieux ainsi. Autant j’aimais bien Edern, il n’était pas ce Canadien qui m’avait volé le cœur. J’étais horrible d’avoir fui à sa déclaration d’amour. Mais c’était mieux ainsi. Je ne voulais que personne d’autre que moi ne subissent les répercussions de ma maladie. Je me demandais quel était les raisons de mon ami d’être aussi volage. Mais je ne pouvais le questionner, car il me poserait des questions. Et une chose que j’aimais d’Edern c’était qu’il ne me demandait pas un cursus de vie pour être mon ami; on avait du plaisir ensemble, on s’entendait bien, c’était tout ce qui importait. Sa vision de la vie et son positivisme me fascinait. Parfois je me demandais pourquoi il se tenait avec une fille morose comme moi. Bien sûr, ce soir était exceptionnel, j’avais une pêche d’enfer. Rare. Avouons-le. Ca faisait sans doute partit des mystères de la vie. Entre les extra-terrestres et Atlantis, il y avait mon amitié avec ce type que j’adorais

Dans le bar, un sourire vint se dessiner sur mon visage voyant qu’il jouait le jeu. Il me faisait rire. Une fois de plus. Si j’avais été une fille comme les autres, j’aurais sans doute fini dans son lit ce soir. Ce n’était pas l’envie qui me manquait en ce moment. Mais je ne pouvais pas. Je n’étais pas normal. La proximité aussi physique m’était interdite. A tout jamais. Je souriais à sa dernière remarque et allai poser mon front contre le sien. Il voulait jouer? Alors jouons «J’ai même pas peur. » Je lui embrassai le bout du nez. «Mais avant ça, il faut qu’une fille vienne te parler et tout, avec moi collé au basquet, ça va être difficile. » Je remerciai le serveur pour le breuvage qu’il m’apporta puis pris la main de mon ami et je l’entrainai directement sur la piste de danse histoire de se dérouillé les hanches. Rapidement mon verre fut callé et je me laissai enivrer par la musique. Mes mains autours du coup d’un très bel homme, le cœur battant la chamade, je me sentais enfin vivre. C’était un de ces moments magique ou plus rien ne comptait. Ou on pouvait se dire ‘’je suis bien’’ et ce foutre du reste de la vie. Ce qui comptait, c’était lui, moi, la musique et l’alcool. Un verre, puis un autre, un shooter, puis un autre verre, ses mains contre mes hanches, un baiser sur la joue, on riait, on amusaist Une vraie soirée entre ami. Parlant peu, buvant et dansant. Une soirée sans lendemain. Lorsque je quittais pour la toilette, je voyais des filles reluquer la magnifique pièce d’homme qu’était mon ami. Je ne pouvais les blâmer, il était totalement mon genre aussi. Je me demandais s’il savait comment il plaisait aux femmes. Enfin, dès que je revenais, je reprenais de plus belle mon rôle de copine processive en m’accrochant a son bras, jetant un regard noir aux autres filles. Bref, j’étais totalement bourrée. Posant mon front contre le sien, je souris. «Merci » soufflais-je. Il ne se rendait pas compte à quel point sa présence en ce moment me faisait du bien. A quel point j’étais heureuse. A quel point il enlevait un poids de mes épaules en me faisant passer des soirées comme ça. Je rigolai alors que nos souffles s’entremêlèrent et dans un élan soudain et irréfléchi, mes lèvres allèrent chercher les siennes.

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MessageSujet: Re: love to kick it up a notch 'Cause I'm evil and bad to the bone! Yeah, I'm smokin' pot!- Edern love to kick it up a notch 'Cause I'm evil and bad to the bone!  Yeah, I'm smokin' pot!- Edern EmptySam 16 Juin - 16:34

love to kick it up a notch 'Cause I'm evil and bad to the bone!  Yeah, I'm smokin' pot!- Edern R9lo2g

Edern appréciait toujours les soirées qu'il passait en compagnie de Spencer. Cela pouvait paraître assez étonnant quand on voyait à quel point leurs caractères étaient différents. Mais sans trop pouvoir expliquer pourquoi, le jeune homme s'était rapidement attaché à elle. Il passait son temps à la charrier, ils s'embêtaient sans arrêt, mais c'était leur façon à eux de s'amuser, et comme on le voyait ce soir, ils adoraient ça. Le plus pour Edern était de réussir à la faire sourire. Elle était tellement jolie lorsqu'elle avait un sourire affiché sur son visage. Attention, elle était toujours jolie, un vrai visage d'ange, des traits parfaits, mais rien de comparable lorsque son visage s'illuminait. Lui était du genre optimiste, toujours souriant, et il ne comprenait pas vraiment comment on pouvait vivre en voyant la vie du mauvais côté. Mais ça ne l'empêchait pas d'apprécier la personnalité de la jeune femme, et le fait qu'elle ait débarqué chez lui ce soir lui avait décidément fait vraiment plaisir, même si elle s'était mise en tête d'éloigner toute fille qui s'approcherait de lui. C'était probablement quelque chose qui aurait agacé plus d'un garçon, mais ce n'était pas son cas. Au contraire, de la voir se comporter ainsi amusait beaucoup l'irlandais, elle en était ridicule et adorable à la fois. Elle plaqua son front contre le sien, et lui embrassa le bout du nez. Comme un enfant, il lui répondit en tirant la langue, alors qu'on leur apportait leurs boissons. « Fais gaffe, je pourrai te laisser là et partir au bras de la première qui réussirait à m'approcher. » Chose qu'il ne ferait jamais, c'était des paroles en l'air, mais elle le savait très bien. Ils ne se connaissaient pas depuis si longtemps, mais il savait qu'elle avait cerné sa personnalité et sa façon de se comporter, peu importe ce qu'il lui racontait.

Il reposa rapidement la bière qu'on lui avait apporté lorsque Spencer lui prit la main pour l'attirer sur la piste de danse. Elle enroula ses bras autour de son cou, il posa ses mains sur ses hanches, et ils se déhanchèrent au rythme de la musique. Sortir danser, il adorait ça. Ne penser à rien, et s'amuser en suivant le boom boom des chansons qui passaient, il n'y avait rien de mieux pour se détendre et passer une bonne soirée. Pas besoin de parler, de débattre, de réfléchir. Evidemment, c'était toujours plus agréable lorsqu'on était en bonne compagnie, à savoir un bon verre et une amie. Des verres plutôt. Les cafés qu'il avait bu mélangés à l'alcool lui donnaient l'impression qu'il pouvait aller toucher la lune s'il le voulait, qu'il pourrait rester éveillé et danser pendant des heures et des heures. Il ne savait pas s'il était encore totalement lucide, ou si l'alcool dans son sang commençait peu à peu à faire effet. C'était probablement le cas, il n'avait peut-être plus toute sa tête. Mais peu importait puisqu'il passait une excellente soirée. Spenc' le quitta un instant, et il continua de danser. Observant enfin les personnes qui se trouvaient autour de lui, il se demanda s'il aurait pu tenter de rentrer avec l'une de ces jolies filles s'il avait été en différente compagnie ce soir. Beaucoup semblaient soûlent, certains étaient jolies. L'une d'entre elles lui adressa un sourire, qu'il lui rendit lorsque son amie le retrouva sur la piste et jeta un regard noir à la fille en question, ce qui amusa Edern. Posant de nouveau ses mains sur les hanches de la jeune femme, alors que celle-ci posa son front contre le sien, sentant son souffle contre lui, elle lui murmura un merci. Il lui sourit, elle n'avait pas besoin de le remercier, il passait un tout aussi bon moment qu'elle. Elle vint alors poser ses lèvres sur les siennes, sur le coup de la surprise, le cœur du jeune homme fit un bon dans sa poitrine. Il la serra plus proche contre lui, lui rendant le baiser qu'elle venait de lui donner. S'il n'avait pas bu, il se serait certainement posé des questions, demandé s'ils n'auraient simplement pas dû faire ça. Mais pour le moment, il ne pensait à rien, seulement à la sensation agréable de la sentir si près de lui. Il ne voulait simplement pas que ça s'arrête. Le jeune homme se recula, lui adressant de nouveau un sourire. Il voulait qu'ils puissent profiter pleinement de cette soirée, mais qu'ils puissent le faire tranquillement, sans personne autour d'eux, à les bousculer avec leurs grands mouvements et gestes brusques qu'ils faisaient en dansant. Alors il prit sa main, pour la conduire vers la sortie.

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MessageSujet: Re: love to kick it up a notch 'Cause I'm evil and bad to the bone! Yeah, I'm smokin' pot!- Edern love to kick it up a notch 'Cause I'm evil and bad to the bone!  Yeah, I'm smokin' pot!- Edern EmptySam 16 Juin - 23:41

love to kick it up a notch 'Cause I'm evil and bad to the bone!  Yeah, I'm smokin' pot!- Edern Tumblr_m43azjKCl01ql4nnfo1_500

Comment nous en étions rendus là? De n’être que des potes qui se charriaient à gouter la saveur de nos lèvres. Le souffle chaud d’Eden se mêlait au mien dans un balai de langue si envieux que l’on ne pouvait pas entièrement blâmer l’alcool pour ce coup de tête. Quoi que je me dise, je savais qu’une partie de moi désirait mon ami et qu’il m’avait tombé dans l’œil depuis un bout. Qui ne tomberait pas sous le charme de son optimisme, son sourire et ses blagues à deux balles. Et pourtant, on se crée des barrières. Ces frontières invisible que l’on pose pour ne pas qu’une relation s’envenime, de peur de perdre l’autre. Avec Liam, tout contact physique autre que les baisers lui avait été proscrit et il n’avait jamais été plus loin comprenant mes limites. Mais il y avait quelque chose d’interdis dans ce baiser que j’échangeais sur la piste de dance. Car jamais je n’avais pensé que cet échange se passerait. Et pourtant. La peur et la gêne de le faire avait été effacer par un sentiment d’allégresse qui s’était prolonger jusque dans le bar et l’alcool s’était chargé d’éteindre les dernières questions que j’aurais pu me poser. Il n’y avait que lui, moi, ses mains sur moi, mes doigts dans ses cheveux et ses lèvres pressé sur les miennes qui semblaient fusionner au rythme de notre langoureux baiser. Jamais une étreinte ne m’avait paru si sulfureuse, si sensuelle et sans questionnement. Il n’y avait pas de lendemain. J’en frissonnais alors que je le senti prolonger le baiser de sa main processive. J’étais sienne ce soir, et il le savait. J’avais la tête qui tournait, mon souffle se saccadait et pourtant j’avais l’impression que mon seul moyen de continuer à respirer c’était avec le gout fruité de ses lèvres sur les miennes. Lorsqu’il se retira, mon cœur manqua un bond, déçu. Je ne voulais pas arrêter. J’étais ivre, de désir et d’alcool. Mais mon cœur recommença à battre en voyant ses yeux remplis de promesse.

Nouant nos doigts ensemble je le laissai nous guidé hors du bar. Je titubais légèrement, du au nombre de consommations prise au club et je du m’accroché au bras de mon cavalier pour réussir à marcher plusieurs pas. J’avais le cœur qui battait dans les oreilles, mon corps tremblait et ne réclamait qu’une chose; d’autre caresse d’Edern. Comme une junkie en manque de drogue, je poussai le jeune homme contre le bâtiment le plus près pour gouter une fois de plus à la saveur de ses lèvres. Mon corps frissonna de plaisir. Je ne m’étais senti aussi vivante depuis quelques mois. J’avais l’impression que chaque seconde à l’embrassé me faisait naitre à nouveau. Comment étions nous retourné chez lui? Je l’ignorais. Mais après avoir lancé mes souliers je m’étais laissé attirer vers son divan. Bien que son chat ne sembla pas vouloir bouger, lorsqu’Edern me pris et m’y coucha pour reprendre nos baisers il partit dans un feulement félin. Je n’avais cure de ce chat, mes jambes s’enroulèrent autours de sa taille alors que je le tirai vers moi pour lui donner un baiser empli de désir et de luxure. Mes doigts jouaient dans ses cheveux, ma bouche embrassait ses lèvres et son cou, je frissonnais en sentant sa main se poser sous mon gilet. «Edern…» Soufflais-je doucement, envieuse. Je n’avais jamais fais ce genre de truc avant, être totalement saoule et entrer d’un bar avec un gars tout deux prêt à passer à l’action. Trop sage pour le faire avant. Mais le son de ma propre voix me fis alors reprendre contact avec la réalité. Bien que saoule, je me rappelais maintenant pourquoi j’agissais ainsi. Et que je ne pouvais pas aller plus loin. Non pas que je ne voulais pas. Mon corps criait de ne faire que ça. Et je sentais que lui aussi me désirait. Prise de panique, je me relevai du divan, laissant Erden sans chemise, à moitié paumé. «Je…je ne peux pas…je suis désolé. » Je replaçai mon gilet, rattachai mon pantalon, pris mes souliers et mon sac et sans plus d’explication, je partis de l’appartement à la course. Je couru jusqu’à en perdre haleine.

Pour finalement terminer dans un parc, totalement essoufflée. Au pied d’un arbre, j’éclatai en sanglot. J’étais saoule et brisée. Et je venais sans doute de perde un ami du à mon manque de jugement. Le poids que je portais me semblait si lourd en ce moment que je ne souhaitais qu’une chose, mourir le plus rapidement possible. Je ne supporterai pas cela durant des années. C’était trop dur. Mon cœur qui se déchirait en ce moment avait trop mal. Je m’assis sur l’herbe humide, repliai mes jambes sur moi et y enfouis ma tête, laissant cours à mes larmes. Bon sang que j’étais idiote. Je n’aurais pas dû l’embrasser.
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MessageSujet: Re: love to kick it up a notch 'Cause I'm evil and bad to the bone! Yeah, I'm smokin' pot!- Edern love to kick it up a notch 'Cause I'm evil and bad to the bone!  Yeah, I'm smokin' pot!- Edern EmptyDim 17 Juin - 16:07

Spencer dans ses bras, leurs souffles entremêlés dans des baisers passionnés, le cœur qui battait si vite, il n'avait qu'une envie, c'était que la soirée ne s'arrête pas. Mais pas ici, pas entouré de gens complètement bourrés, qui avaient du mal à tenir debout pour danser. Et pourquoi voulait-il autre chose, un meilleur environnement ? S'il avait rencontré n'importe quelle jolie fille ici ce soir, ils auraient pu passer la soirée au milieu de la piste de danse à danser et à s'embrasser, de toute façon ça ne lui importait peu puisqu'il y avait peu de chance pour qu'il la revoit le lendemain. Mais étrangement, il voulait que ça se passe différemment avec Spencer, parce qu'elle était ne amie avant tout, et qu'il y avait bien meilleure façon de terminer cette soirée. Alors il prit sa main, afin qu'ils quittent le club pour se retrouver seulement tous les deux, chez lui, du moins s'ils arrivaient jusque là. Il ne savait pas si c'était l’adrénaline du moment, l'alcool, la présence de la jolie jeune femme à ses côtés, mais il eu l'impression qu'ils arrivèrent en très peu de temps à l'appartement.

Il n'avait d'impatience que de sentir à nouveau la belle contre lui, et à peine la porte était-elle fermée qu'il l'avait attiré au plus proche pour qu'ils profitent à nouveau pleinement l'un de l'autre, sur le divan. Enlevant sa chemise, Edern sentit des bouffées de chaleur monter en lui alors qu'il s'approcha contre elle dans un mouvement délicat pour l'embrasser sur ses lèvres, dans son cou. Il voulait plus, bien plus, sentit son corps plus près du sien, enlever les vêtements qui semblaient faire barrière sur ce moment si intense qui était en train de se passer. Prolongeant les baisers, de plus en plus sensuels et plein de passion, Edern caressait le visage de la jeune femme, conduisant petit à petit son geste vers sa poitrine, sentant son désir monter en lui. Il ne savait trop l'expliquer, mais il ne voulait faire qu'un avec elle, lui offrir un merveilleux moment, caresser son corps parfait, et la couvrir de baisers passionnés. Elle prononça son nom, à nouveau le cœur du jeune homme fit un bon dans sa poitrine. Doucement, il commença à déboutonner son gilet, afin que tous les deux puissent profiter pleinement de ce moment, mais à peine avait-il commencé qu'elle le coupa. «Je…je ne peux pas…je suis désolé. » Le jeune homme s'arrêta, alors qu'elle se redressait et se rhabilla. Lui restait là, assis, se demandant ce qui venait de se passer. « Mais qu'est-ce qui ... » Il n'eu pas le temps de terminer sa phrase, qu'elle venait de quitter l'appartement, laissant Edern complètement perdu. « Spenc' ? »
Il lui fallu quelques secondes pour qu'il se rende compte réellement de ce qui venait de se passer. Est-ce qu'elle venait vraiment de le laisser en plan, torse nu, sur son canapé ? Il se repassait ce qui venait de se passer dans la tête, est-ce qu'il avait fait un geste de travers ? Peut-être qu'elle s'était rendu compte qu'ils étaient en train de faire une bêtise, et que tout ça risquait de mettre fin à leur amitié. Peut-être qu'il était allé trop vite, la faisant se sentir comme n'importe quelle fille sans importance qu'il aurait pu trouver dans un bar et ramener chez lui. C'était ridicule. Elle ne pouvait pas le laisser là, comme ça. Et sans explications en plus ? C'était une chose de s'arrêter, s'en était une autre de partir en courant, en le coupant comme ça et ne rien dire. C'était un véritable bordel dans la tête de l'irlandais, ne comprenant absolument pas ce qui venait de se passer, et surtout comment ils en étaient arrivés là. Enfilant rapidement sa chemise et ses chaussures, il partit en direction de la rue, en espérant qu'elle ne soit pas allée trop loin. Son portable à la main, il appela son amie, en sachant très bien qu'elle ne répondrait pas. Peu importe, en quelque minutes, elle n'avait pu aller bien loin. Après avoir parcouru le tour du quartier pendant quinze minutes, il était prêt à abandonner lorsqu'il l'aperçu, dans un petit parc. Dans sa tête, tout se bousculait. Allait-il lui crier dessus pour l'avoir laissé comme ça ? Cette option fut rapidement mise de côté lorsqu'en s'approchant, il remarqua qu'elle avait la tête dans ses jambes, position qui en disait beaucoup. Il s'approcha et vint s'asseoir à côté d'elle, et sentit un peu idiot en l'entendant pleurer. Pour une fois, il ne savait absolument pas quoi dire. Il attendit quelque secondes, espérant qu'elle réussisse à se calmer, puis demanda simplement. « Tu m'expliques ce qui vient de se passer ? … » Il lui en voulait, soyons honnête, mais il n'arrivait pas à le lui montrer en la voyant dans cet état. Pourtant, il avait beau réfléchir, il n'avait rien fait de mal, pas au point de la faire pleurer.
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MessageSujet: Re: love to kick it up a notch 'Cause I'm evil and bad to the bone! Yeah, I'm smokin' pot!- Edern love to kick it up a notch 'Cause I'm evil and bad to the bone!  Yeah, I'm smokin' pot!- Edern EmptyDim 17 Juin - 21:09

love to kick it up a notch 'Cause I'm evil and bad to the bone!  Yeah, I'm smokin' pot!- Edern Tumblr_ll9kzjXzg21qecf7f

De loin, on pouvait voir le tableau. Tristement éclairer par un lampadaire clignotant, une jeune fille totalement soule, pleurant silencieusement. Sombre tableau, certes, mais à New York ce n’étais pas chose rare. Ce pourquoi on m’ignorait et on me laissait tranquille. Et ca me plaisait ainsi. Je détestais qu’on me vois pleurer déjà avant. Rares étaient les fois où ma famille m’avaient vu en larme, alors le faire devant des inconnus pour moi relevait de laisser l’entièreté de mon orgueil de côté. Mais au diable mon égo et ma fierté, je ne sentais plus qu’une chose en moi; un profond vide. Le creux que j’essayais de fuir en voyageant à travers le monde était venu me rattraper ici à New York. Moi qui croyait l’avoir semé en quittant trop rapidement Montréal, le voilà et plus puissant que jamais. Mes épaules ne semblaient pas capable de toléré pareil fardeau. Qu’est-ce que j’étais en train de faire? En plus de détruire une amitié incroyable, j’étais en train de me détruire moi-même à me faire croire que je pouvais succomber à mes désirs dans les bras d’Edern. Tentant de prendre sur moi, je pris de grande respiration. À quoi bon pleurer. Je l’avais fait des centaines de fois. Est-ce que ça changeait quelque chose? Non. Ca n’aidait en rien, ne me guérissais pas et ne changeait certainement pas le fait que j’étais probablement condamné à ne jamais voir mon trentième anniversaire. Je m’étais fait une promesse, celle de vivre à plein cœur chaque minute restant de ma vie. Mon corps était une bombe à retardement, et avant que je n’explse je n’allais pas rester ainsi accroupis contre moi-même à maudire tout ce que je pouvais. On disait que les épreuves apportaient toujours quelque chose au final, que l’on devenait plus grand, plus fort. J’avais bien hâte de comprendre en quoi avoir le Sida pouvait me faire grandir; mis à part sortir de mon petit confort quotidien je ne voyais pas en quoi cette maladie avait quelque chose positif dans ma vie.

Je voulais me relever, retourner chez Erden m’expliquer, m’expliquer, puis m’enfuir. Comme je l’avais fais avec Liam. Mais mes jambes flageolantes flanchèrent immédiatement sous mon poids. Je ne pouvais pas faire ça pour le reste de ma vie. Comme le disait le vieux dans la série de Zombie que j’adorais écouté avant «On entre pas dans la vie des gens, les faire s’attacher et simplement partir». Cette phrase avait toujours résonné en moi avant la maladie, et pourtant c’était exactement ce que j’étais en train de faire. J’étais lâche. En total déni de ce qui m’arrivait. C’était sans doute pour ça que je pleurais en ce moment. Car je réalisais de plus en plus que je ne pouvais pas fuir éternellement. Qu’un jour où l’autre je devrai me faire face et prendre les médications qu’on conseillait pour des gens dans mon cas. Que je devrais retourner vivre mes derniers jours près de ma famille. J’allais devoir dire aux gens près de moi, pas seulement ma famille, l’histoire de mon état de santé. Je ne pouvais pas continuer à faire ce que je venais de faire à mon ami. En plus de a peur et de la détresse qui me faisait pleurer, la culpabilité se rajouta faisant déverser un nouveau flot de larmes. J’étais en train de dégriser, j’avais mal et je voulais sortir de cette horrible situation. Malheureusement, le bouton avance rapide n’existait pas dans la vraie vie. Et lorsque je sentis une présence à mes côtés, je n’eu même pas la force de relever la tête. Ça devait être un policier qui patrouillait et voyait bien que j’étais désemparé. Ça ou un malade mental qui profiterait de mon instant de faiblesse pour me voler et me tuer. Soit, la douleur que je ressentais en ce moment disparaitrait au moins. Mais ce fut la voix chaude d’Edren qui vint à mes oreilles, me provoquant un frisson digne du désir que j’aie encore pour lui en ce moment.

Mais ses paroles me refroidirent. Il m’en voulait. Je ne pouvais lui tenir rigueur. C’était sans doute la dernière fois qu’il accepterait de me parler et de me toucher, je devais profiter de caque moment de sa présence à mes côté. Elle sera sans doute la dernière. «Jj… je….m…je m’excuse» bredouillais-je, arrivant enfin à relever la tête. Mon visage barbouillé de larmes me faisait honte, et la tristesse dans son visage me donna un poignard au cœur. Erden ne souriait pas. C’était la première fois que je le voyais ainsi. Je détestais ça. J’essayais de parler mais ma voix se brisa dans un sanglot et je vint poser ma tête sur sa chemise que je lui avait précédemment retiré, m’y agrippant comme si ma vie en dépendait. Je ne voulais pas qu’il parte. Pas maintenant. J’étais terrifié de tout lui dire. Mais je lui devais. «Je… je …. » Je bredouillais, encore, incapable de dire trois mot de suite. Je fermai les yeux et pris un grand respire pour me calmer. Son parfum vint heurter mes narines et me donna le courage nécessaire pour relever la tête et le regarder, les yeux humides. «Ce n’est pas que je ne veux pas… crois moi Erden j’en crève d’envie. Et pas que depuis ce soir tu sais. Tu es vraiment génial, un des rares qui arrive à me faire sourire et tu le sais très bien que je te trouve beau. » Au nombre de fois où je plaisantais sur ce sujet, il devait sans doute se douter que je le trouvais de mon gout. «M…mais je suis malade…ce genre de….de….rapprochement. Oui voilà. Ce genre de rapprochement bah il m’est interdis. Sans quoi tu vas être malade toi aussi. Et je refuse d’être celle qui donne une condamnation à mort à une autre personne. » Le mot mort me fis frissonnera, je baissai les yeux, incapable de regarder Erden qui devait savoir le nom de ce qui m’habitit. Le nom de ce pourquoi il allait me rejeter. «J’ai le sida Erden…. » Murmurais-je si doucement que j’ignorais s’il pouvait m’entendre.
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MessageSujet: Re: love to kick it up a notch 'Cause I'm evil and bad to the bone! Yeah, I'm smokin' pot!- Edern love to kick it up a notch 'Cause I'm evil and bad to the bone!  Yeah, I'm smokin' pot!- Edern EmptyDim 24 Juin - 20:32

Alors qu'Edern marchait dans la rue à la recherche de son amie, il se demandait comment ils avaient fait pour se retrouver dans cette situation. Pourquoi était-il en train de la chercher dans toutes les rues alentours en pleine nuit ? Et surtout, pourquoi était-ce tant le bordel dans sa tête ? Il était tiraillé entre l'énervement, la culpabilité, et plus il y pensait, plus cela empirait. Et surtout, plus il lui en voulait. Sur le moment, il pensait avoir faire quelque chose de mal, peut-être un geste déplacé, qui aurait causé cette réaction, et il se sentait coupable. Mais il avait beau se repasser la soirée en boucle dans sa tête, il n'avait rien fait qui aurait pu expliquer sa réaction. C'était même elle qui l'avait embrassé, et pour finir par le couper dans son élan et partir en courant ? Elle avait beau être son amie, non seulement elle l'avait blessé dans son égo, mais en plus elle ne lui avait donné aucune explication. Qu'est-ce qu'on est censé faire quand on se retrouve seul à moitié à poil chez soi ? Il voulait passer ses nerfs sur elle, lui faire tous ces reproches, et puis il la vit, là, seule assise dans ce parc, et pendant un instant il refoula tout ce qu'il avait en lui pour s'approcher doucement d'elle.

Mais la patience n'était pas vraiment la qualité principale d'Edern, et il voulait savoir maintenant. «Jj… je….m…je m’excuse». Le jeune homme poussa un soupir. Des excuses n'allaient pas changer ce qui venait de se passer. C'était bien joli, mais il allait falloir un peu plus qu'une simple excuse. « Tu t'excuses de m'avoir laissé en plan à moitié à poil ou de ne pas avoir pris la peine de t'expliquer avant de partir en courant ? » Il fixait son regard sur elle, il lui en voulait, pourtant il n'aimait pas cette sensation. Voilà pourquoi on évitait toujours de déparer avec ses amis, pour ne pas avoir à gérer ce genre de situation. Pourtant lorsqu'il la regarda et remarqua cet air perdu et si triste, toute la rancoeur qu'il ressentait partit. Quelque chose n'allait pas. Ils ne se connaissaient peut-être pas depuis si longtemps, mais c'était évident, elle cachait quelque chose. Elle posa sa tête contre lui, et il passa son bras derrière elle pour qu'elle vienne se caler contre lui. Elle leva enfin ses yeux vers lui, brillants par les larmes qui ne demandaient qu'à sortir de nouveau. «  Ce n’est pas que je ne veux pas… crois moi Edern j’en crève d’envie. Et pas que depuis ce soir tu sais. Tu es vraiment génial, un des rares qui arrive à me faire sourire et tu le sais très bien que je te trouve beau. » Sa réponse lui arracha un sourire. Oh elle aussi lui plaisait, d'ailleurs, il ne lui aurait pas rendu son baiser quelques heures plus tôt si ça n'avait pas été le cas. Elle était jolie, elle était son contraire et c'était probablement ce qu'il appréciait chez elle. Et il était toujours heureux lorsqu'il réussissait à la faire sourire. Mais il ne répondit rien, préférant la laisser terminer.

Et puis elle lui expliqua, enfin, la raison pour laquelle elle était partie si vite. Sa maladie. Elle n'avait pas eu besoin d'en dire le nom pour qu'il comprenne de quoi elle parlait. A cet instant, il ne s'était jamais sentit si idiot. Quelques minutes plus tôt, il avait été prêt à la couvrir de reproches, et maintenant, il la serra fort contre lui, comme pour s'excuser de lui en avoir autant voulu. « J'ai le sida Edern ... » Il ne répondit rien sur le moment, et déposa simplement un baiser sur le front de son amie qui venait d'avoir le courage de lui avouer un secret qui devait la ronger de l'intérieur. Il ne voulait pas en savoir plus, pas maintenant. Il n'allait rien lui demander, il voulait simplement qu'elle ait confiance en lui, qu'elle ne regrette pas de lui avoir dit ça. « Spenc', je suis là ... » Elle était là dans ses bras, et il ne voulait pas la laisser partir. Il ne voulait pas penser à sa maladie, il voulait qu'elle se puisse se calmer. « Ecoute-moi, ça ne doit pas te pourrir la vie, d'accord ? Honey, tu n'avais pas besoin de partir en courant ... » Il aurait compris. Il aurait respecté son choix, il aurait même pu la rassurer. Il voulait la rassurer.
Enlevant son bras d'autour du cou de la jeune femme, Edern lui prit la main pour l'aider à se relever. Ils n'allaient pas rester là, dehors, dans cet état. « Viens, on rentre. »
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MessageSujet: Re: love to kick it up a notch 'Cause I'm evil and bad to the bone! Yeah, I'm smokin' pot!- Edern love to kick it up a notch 'Cause I'm evil and bad to the bone!  Yeah, I'm smokin' pot!- Edern EmptyLun 25 Juin - 15:35

love to kick it up a notch 'Cause I'm evil and bad to the bone!  Yeah, I'm smokin' pot!- Edern Tumblr_lvumi5BrRB1r7jmfzo1_500

J’avais beau essayer de me détruire par l’alcool, oublier par la drogue et fuir devant un contact trop proche, la réalité ne changeait pas. Elle empirait sans doute même. Aurais-je tout dis à Erden alors que j’étais à moitié en pleure hystérique et que j’avais envie que la mort me foudroie sur place? Sans doute pas. J’aurais continué à garder ce secret avec moi et il ne changerait pas de regard sur moi. Je ne serais que Spencer cette fille un peu mélancolique avec qui il aimait passer du temps. Mais maintenant j’avais l’impression d’être une demoiselle en détresse et franchement ça me déplaisait. Mais j’avais beau essayer de reprendre sur moi et éclater de rire en disant que je le faisais marcher, je n’arrivais plus à rien sinon de me caller contre son torse et de fermer doucement les yeux à son baiser. Cette marque d’affection me pris au dépourvus autant qu’elle me surprit; moi qui s’était toujours attendu à ce qu’on me repousse en hurlant lorsqu’on apprenait mon mal, le voilà à me serrer un peu plus dans ses bras et à tenter de me rassurer. J’avais la désagréable impression de revivre ma dernière soirée avec Liam, et ce souvenir mailer à mon combat intérieur n’eut pour effet que de faire un plus grand trou dans ma poitrine et me donner une désagréable impression d’engourdissement. Il me disait que je n’avais pas à partir en courant, ce qui aurait pu m’arracher un sourire dans une autre situation. Fuir. C’était tout ce que je faisais depuis un an. Je fuyais ma famille, je fuyais toute relation, j’avais même fuis mes sentiments pour Liam. Et maintenant j’avais fuit mon ami. Quelque chose en moi voulait quitter New York. Faire comme j’avais fais à Montréal et d’un coup de tête partir. Mais une autre partie de moi n’avait pas goutée assez à la Grosse pomme et aimait le petit train de vie qu’elle s’était créé depuis quelques temps. Lorsqu’Erden me tendis la main pour m’aider à me relever j’avais l’étrange impression que c’était le destin qui me posait une question. Qui me demandais ‘’alors Spencer, tu restes ici ou tu fuis encore?’’ Je croisai les yeux bienveillants de mon ami qui n’était pas remplis de peur mais de regret et je sentis mon cœur se serrer. Je pris sa main.

Le retour se passa dans un silence complet. Les bruit de la ville qui ne dormait jamais couvrait ce malaise. Sa main callé dans la mienne, je me doutais qu’il la tenait toujours pour éviter que je ne prenne une fois de plus les jambes à mon coup. Mais il ignorait que j’avais les jambes si molles que j’ignorais quel miracle de la nature faisait en sorte que j’arrivais à marcher convenablement. Ma gorge me faisait mal, j’avais les yeux qui piquaient et la sensation de quitter le monde de l’ivresse pour retomber à la sobriété me rendait nauséeuse. Arrivée à l’appartement, j’enlevai docilement mes souliers et je le regardai, perdu. Je vivais quelque chose que je n’avais jamais vécu encore; celui de vivre avec les conséquences de ma révélation sur une autre personne. Je lui devait plus qu’un aveux épleuré dans un parc. Je lui devais la vérité. «Je vais faire du café» dis-je pour couper le silence. Après avoir dénoué mes doigts des siens, je me dirigeai machinalement vers la cuisine de mon ami. Une des rares choses que je savais de cet appartement, c’était où était caché le café. Le nombre de réveil matinal suite à une fête arrosé dans cet appartement ne se comptait plus. Remplissant une carafe remplis d’eau, je réalisais que la plupart de mes bons moments ici se rattachait à l’homme dont j’évitais le regard. Je tuerais pour une cigarette en ce moment. Rapidement, un arôme de caféine emplis l’appartement, mes mains tremblantes comme jamais prirent deux tasses que je remplis de liquide chaud et bouillant. Je tendis une tasse à Erden qui était dans le salon et j’allai m’asseoir sur le divan. Whisky vint immédiatement sur mes genoux, en recherche d’amour. Ou sentait-il ma détresse en ce moment. Les animaux avaient ce don disait-on

Je pris un grand respire puis je lui comptais tout. L’histoire de ma marraine mourante, Brian qui m’avait emmené la voir sur son lit de mort. Comment nous avions été amoureux l’un de l’autre durant dans années –qui a mon impression semblaient si loin maintenant- et comment je l’avais retrouvé au lit avec une autre. Comment cette fille avait donné sa maladie à mon ex qui, par le fait même, me l’avait donné. Je lui comptai ma fuite de l’Angleterre pour aller au Royaume-Unis puis à Paris. Parler de Liam fut difficile. Depuis ma conversation téléphonique avec Angora je n’avais pas parlé de cette histoire à personne. –J’allais devoir appeler ma famille bientôt d’ailleurs- Mais je racontai tout. Combien j’étais partie en ingrate après ses aveux car j’avais eu peur et c’est ce qui m’emmenait à New York. Ma histoire finie, une deuxième cafetière coulait et je terminais ma troisième tasse de café. Si j’avais essayé de ne pas pleurer, lorsqu’arriva l’histoire de Liam je ne su me retenir et rapidement je laissai la honte de pleurer devant Erden s’effacer. Il était la première personne à qui je disais toute l’histoire entière. Ma famille ne savait que quelques bribes et Liam n’avait jamais rien su. Erden était maintenant le porteur de mon histoire personnelle, et étrangement de tout lui avoir dit ne me faisait pas sentir mieux. Je me sentais simplement nue face à lui. Cette vulnérabilité que je ressentais face à lui me déplaisait fortement, mais je lui avais fait le même coup qu’à Liam –partir sans rien dire- et cette fois j’avais pu me racheter et tout dire. «Alors voilà…» dis-je, ne sachant pas quoi dire d’autre. Je posai ma tasse vide, baissant les yeux sur mes mains que j’entortillais nerveusement. Incapable de regarder Erden dans les yeux. J’avais trop peur d’y lire ses émotions. J’avais peur d’y lire le dégout. Je ne survivrais pas à son rejet, je le savais.
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MessageSujet: Re: love to kick it up a notch 'Cause I'm evil and bad to the bone! Yeah, I'm smokin' pot!- Edern love to kick it up a notch 'Cause I'm evil and bad to the bone!  Yeah, I'm smokin' pot!- Edern Empty

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