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Welcome to my world ~ milo&apo

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MessageSujet: Welcome to my world ~ milo&apo Welcome to my world ~ milo&apo EmptyVen 17 Fév - 21:11

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→ Milo F. Dias & Apollinaria de Luxembourg« Welcome to my world »

Apollinaria essayait de se réveiller tant bien que mal du voyage en avion, se frottant les yeux sans prendre mesure de son maquillage quasi inexistant. Elle avait l'habitude de ce genre de long trajet mais elle avait toujours l'impression que c'était la première fois. Comme une enfant, elle adorait le décollage, se sentir soulevée par l'air avant de finalement se lasser au bout de quelques minutes. Alors elle prenait son coussin et se pelotonnait confortablement pour somnoler tout en regardant du coin de l'oeil les nuages. Mais cette fois-ci, c'était différent. Elle ne s'était pas posée devant les nuages, elle leur avait préféré Milo. Et elle s'était endormie ainsi et elle devait avouer qu'elle voulait adopter ce genre de système pour tous ses voyages, elle s'apprêtait d'ailleurs à lui proposer ça le plus tôt possible. Pas sûr que ça soit réalisable mais bon, ça on s'en fout.

Ils étaient dans le taxi qui devait les amener à la maison familiale de Milo pendant qu'elle ouvrait de grands yeux autour d'elle. La jeune femme avait déjà été dans des pays voisins du Brésil mais jamais à Sao Paulo. Surtout que ce voyage-là avait une senteur spéciale, une sensation particulière. Elle avait envie de connaître tout du pays, sa culture, la famille et les amis de Milo. Rien qu'à cette pensée, elle sentit une boule dans son ventre. Et si elle ne plaisait pas ? Si tous les proches du brésilien la détestait, la trouvait trop différente, ou superficielle, ce qui arrivait quelque fois quand on ne la connaissait pas ? Apollinaria fit la moue avant de se tourner vers Milo, incertaine. Mais en une seconde, une grande partie de ses doutes s'envolèrent et un sourire prit place sur son visage. Voir Milo dans ce taxi, qui semblait retrouver des souvenirs, avec en arrière-plan le soleil et des gens en short, la mettait en joie. D'ailleurs, elle avait été ravie de sortir de nouveau ses petites robes d'été et tout ce qui avait attrait à un paysage ensoleillé, lunettes et chaussures ouvertes comprises. Certes, elle avait déjà fait un sac de maillot de bain quand elle avait été à Hawaii avec Kat mais elles n'y étaient pas restées très longtemps, seulement quelques jours. Cette fois-ci, elle avait réussi le tour de force à faire rentrer dans sa valise un nombre incalculable de maillot de bain en tous genre, de robes, de shorts, de petits hauts légers, de chaussures et j'en passe. Apollinaria aimait les habits et tout ce qui faisait référence à la mode sans pour autant en faire une passion dévorante comme nombre de jeunes princesses et duchesses du monde. D'ailleurs, elle avait rencontré il n'y a pas longtemps à un mariage en Ecosse un jeune homme qui semblait connaître beaucoup plus qu'elle tous les créateurs.

Tandis que le taxi tournait à un coin de rue, Apollinaria se tourna de nouveau vers Milo avant de lui adresser un sourire sincère. Il semblait vraiment à son aise dans ce pays, comme elle l'était au Luxembourg et c'était tellement agréable à voir. Elle ne pouvait qu'imaginer le manque qu'il devait ressentir quand il était à New-York. Il faut avouer que le climat et le mode de vie était particulièrement antagoniste. Alors qu'il devait sans doute neiger dans la Grosse Pomme, le soleil rayonnait ici dans un ciel parfaitement bleu. Pas de grisaille hivernale et de déprime dans un tel climat. La jeune Luxembourgeoise défit sa ceinture avant de se décaler pour venir se coller à Milo, lui adressant un nouveau sourire. Elle leva son regard pour le plonger dans celui du brésilien. Elle l'embrassa avant de demander doucement « Ca va ? ». Elle le sentait complètement absorbé par tout ce qui les entouraient et ne savait pas vraiment comment l'analyser. Puis, retrouvant subitement sa bonne humeur, elle laissa courir son regard à travers la vitre avant de demander, très sérieusement « Ils sont où les courts de tennis ici ? Y a l'ATP Brasil open cette semaine.. » Sentant le regard de Milo sur elle, elle tenta de se justifier, la moue d'une petite fille gâtée au visage « J'aimerai bien voir Nalbandian... J'suis sûre qu'il va perdre si je vais pas le voir ! »


Tu remarqueras que j'ai changé d'avatar Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: Welcome to my world ~ milo&apo Welcome to my world ~ milo&apo EmptyDim 26 Fév - 0:15


Milo regarda distraitement par le hublot, encore un peu ensommeillé. Apollinaria, elle, dormait paisiblement sur son épaule, et Milo prit soin de ne pas faire de geste brusque. Un sourire illumina les lèvres de Milo, alors qu’il contemplait la vue. C’était comme s’il reconnaissait chaque parcelle de terre, comme s’il retrouvait son chez-lui , alors qu’en réalité il n’aperçevait que des tâches colorés à des centaines de kilomètres plus bas. Mais il était heureux, terriblement heureux parce qu’il sentait déjà le Brésil, il sentait Sao Paulo, la plage et l’agitation de son quartier. Des conversations en portugais s’élevaient un peu partout dans l’avion, et Milo mourrait d’envie d’y prendre part, seulement il savait que ce n’était pas encore le moment et qu’il aurait tout le temps de s’exprimer dans sa langue natale une fois chez lui. La langue lui avait manqué, sa mélodie, son ton, sa chaleur, et il mourrait d’envie de ranger au placard son anglais durant ces quelques jours. Malheureusement, Apollinaria risquait de ne pas trop approuver cette idée, et même si Milo avait tenté de lui transmettre les bases de la langue, elle était encore loin d’en maîtriser les fondamentaux. Milo regarda une dernière fois à travers le hublot, puis tourna sa tête sur le côté, la cala contre celle d’Apollinaria avec précaution et sombra à nouveau dans un sommeil superficiel et pourtant l’un des meilleurs de toute sa vie.

Le taxi avançait assez vite, et cela n’était pas vraiment surprenant ici à Sao Paulo, car les chauffeurs avaient l’habitude de tracer la route sans se soucier du reste. Et Milo en avait l’habitude aussi, jusqu’à ce qu’il quitte cette ville pour aller vivre à New York. Maintenant, il se rendait compte qu’il avait négligé la beauté de sa ville natale en y passant à toute vitesse chaque jour, sans faire attention à chacun des détails qui s’y trouvaient. Et voilà que maintenant, il souhaitait que le chauffeur ralentisse, rien que pour discerner mieux la silhouette des passants, l’enseigne des magasins, et les architectures des bâtiments. Toutes ces choses qu’il connaissait par cœur et dont le souvenir avait hanté son esprit depuis son départ. Et voilà qu’il était là, les yeux brillants, collé à la vitre du taxi comme un gamin qu’on emmène au zoo. Chaque chose qu’il voyait lui rappellait un souvenir, et il serrait un peu plus la main d’Apollinaria à mesure qu’ils se rapprochaient de sa maison. Il était à la fois complètement excité, mais aussi effrayé de découvrir quelque chose de totalement changé. Et s’ils étaient tous devenus différents ? Et si sa maison n’était plus la même ? Il soupira, puis se mit à sourire en se tournant vers Apollinaria. Après tout il se fichait bien du temps qui était passé. Il était sûr qu’au fond, rien n’avait changé, sa chambre serait toujours là, le sourire de sa mère aussi, et il ne demandait rien de plus que ça. Finalement le taxi s’approcha encore plus du but. Ils étaient à Rios Das Pedras, une municipalité de la ville un peu effacée, mais au fort potentiel touristique, là ou Milo avait vu le jour et fait ses premiers pas. Il trépignait d’impatience, reconnaissait ça et là des silhouettes qu’il connaissait vaguement. C’était le bonheur total de revoir cet endroit. Et qui plus est, avec elle. Il se tourna vers la jeune femme, et celle-ci lui donna un court baiser avant de dire « Ca va ? » Milo répondit d’abord par un large sourire, puis ajouta « J’ai hâte, j’ai peur, je sais pas trop. J’ai l’impression d’être parti depuis des années … » Il baissa un peu les yeux, se mordillant la lèvre inférieure, puis Apollinaria reprit « Ils sont où les courts de tennis ici ? Y a l'ATP Brasil open cette semaine.. » Milo se mit à rire de bon cœur. Il était content qu’elle lui pose cette question un peu décalée, car cela lui permit de se détendre un peu et de penser à autre chose qu’aux retrouvailles qui l’attendaient. Il arqua un sourcil, puis répondit « Oh la, c’est pas la porte à côté ! Enfin en tout cas à Rios Das Pedras les seuls courts de tennis que tu trouveras sont ceux des hôtels de luxe … » Milo accompagna ces paroles d’un sourire, et la jeune femme s’empressa d’ajouter quelque chose « J'aimerai bien voir Nalbandian... J'suis sûre qu'il va perdre si je vais pas le voir ! » Milo contempla le visage d’Apollinaria avec amusement, constatant qu’elle utilisait la technique du regard suppliant digne d’une petite fille gâtée. Il leva les yeux au ciel, avant de finalement répondre « On demandera à mon cousin, il est mordu de tennis. Par contre, évite de mentionner que tu supportes Nalbandian car c’est pas du tout sa tasse de thé, et ce serait vraiment dommage que tu partes sur de mauvaises bases avec ma famille » Puis il se mit à rire, se souvenant de son cousin toujours une raquette à la main et des posters de tennis partout dans sa chambre. Un sacré numéro. Il avait hâte de le revoir, lui aussi. Le taxi s’approchait de plus en plus et Milo était terrifié, les secondes duraient des heures et les routes semblaient s’étre allongées. Il ne supportait plus d’être là à attendre, et la rue de Milo était vraiment très proche, si bien qu’il fit signe au chauffeur de s’arrêter, puis se tourna vers Apollinaria « On descend ici. On va marcher un peu, j’ai besoin de marcher un peu. » Il n’avait pas envie de descendre du taxi comme une star et de débarquer chez lui tout de suite. Il fallait d’abord qu’il foule le sol brésilien et respire l’air du pays. Quitte à tirer la valise de trois tonnes d’Apollinaria sur une longue distance. Ils descendirent du taxi et Milo récupéra toutes leurs affaires. Il mourrait déjà de chaud, et il ouvrit un bouton de sa chemise avec joie, avant d’attraper la poignée de la valise et son sac à dos. La taxi redémarra, s’éloignant progressivement de leurs deux silhouettes. Milo ne bougea pas tout de suite. Il regarda tout autour de lui comme s’il débarquait sur une autre planète. Puis il fit un large sourire à Apollinaria et s’empara de sa main, la serrant dans la sienne. Et ils se mirent à marcher. Rapidement ils atteignirent l’une des rues perpendiculaires à celle de la maison de Milo. Ils avancaient dans un silence quasi religieux, alors que Milo détaillait chaque morceaux du paysage. Au bout d’un moment ils passèrent devant une petite habitation, et Milo se tourna vers Apollinaria, l’air malicieux. Il s’exclama « Ma première copine vivait là ! J’avais 13 ans, et malheureusement, un an plus tard elle a déménagé à Porto Alegre... » Il haussa les épaules tout en se tournant vers le bâtiment en question.



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MessageSujet: Re: Welcome to my world ~ milo&apo Welcome to my world ~ milo&apo EmptyMar 28 Fév - 21:15


« J’ai hâte, j’ai peur, je sais pas trop. J’ai l’impression d’être parti depuis des années … » Apollinaria eut un petit sourire et lui attrapa la main pour la serrer doucement, pour lui transmettre sa chaleur. Elle comprenait totalement ce qu'il pouvait ressentir et savait aussi qu'il n'y avait rien à dire. Le Brésil était son pays et même s'il vivait à New-York, il ne devait sans doute pas oublier chez lui. Ce voyage serait peut-être un moyen de gripper remonter en flèche son moral mais aussi de faire remonter des souvenirs, qu'ils soient bons ou mauvais. Ca c'était le talon d'Achille de leur voyage, enfin pour la jeune femme en tout cas. Elle se souvenait encore de leur périple au Luxembourg et de tout ce qui lui était revenu en mémoire. Tous les souvenirs, de Nathan et Alexandr entre autres. Et Apollinaria n'avait pas envie qu'il ait ce genre de souvenirs. D'ailleurs, elle ne se rappelait pas d'avoir été aussi jalouse auparavant. Sans doute parce que c'était une des seules relations "normales" qu'elle avait jamais eu.

Un nouveau sourire et elle changea de sujet immédiatement et complètement. Elle voyait que cette simple question avait remué beaucoup de choses et elle ne comptait pas approfondir ça, pour l'instant. Elle demanda alors où était les courts de tennis. Elle adorait ce sport et pourrait rester toute la journée dans les tribunes à encourager les joueurs, à leur crier dessus pour qu'ils ne s'arrêtent pas et à soupirer bruyamment quand tout se serait terminé, déçue de devoir rentrer chez elle. La jeune princesse avait eu la chance d'être dans la tribune présidentielle au dernier Grand Chelem, à Melbourne en Australie et ce match avait été un régal pour ses yeux et un malheur pour son coeur qui avait subi les nombreux rebondissements. Presque 6h de match d'un niveau tel, c'était le bonheur. Bien sûr, elle ne s'attendait pas à un tel niveau à Sao Paulo mais elle avait été déconnectée du tennis pendant trop longtemps, il lui fallait sa dose. « Oh la, c’est pas la porte à côté ! Enfin en tout cas à Rios Das Pedras les seuls courts de tennis que tu trouveras sont ceux des hôtels de luxe … » Apollinaria fit la moue, prête à acheter une raquette sur place pour aller jouer sur les courts des hôtels de luxe de la ville s'il le fallait. La dépense comptait peu, elle avait assez sur son compte et le tennis passait avant tout. Elle renchérit toutefois en déclarant qu'elle voulait voir Nalbandian. Elle n'avait jamais eu la chance de le voir en vrai et n'allait décidément pas laisser passer une telle chance, surtout qu'il commençait à se faire vieux... « On demandera à mon cousin, il est mordu de tennis. Par contre, évite de mentionner que tu supportes Nalbandian car c’est pas du tout sa tasse de thé, et ce serait vraiment dommage que tu partes sur de mauvaises bases avec ma famille » Apo ouvrit la bouche en grand, choquée. Il n'aimait pas l'Argentin ? Comment il faisait ? Milo se mit à rire et elle ne le suivit pas, encore choquée par cette déclaration. Pourtant, elle s'attarda sur la dernière partie de la phrase. Partir sur de mauvaises bases avec sa famille ressemblait étrangement à une sorte de présentation officielle et ça la faisait flipper à un point incroyable. Elle n'avait pas vu ce voyage de ce point de vue-là. Est-ce que c'était une présentation à sa famille ? Ca changeait tout. Pourtant, elle plaqua un sourire sur son visage avant de répondre malicieusement, contournant le sujet délicat. « Je ne peux rien promettre... Quelqu'un qui aime pas Nalbandian, c'est compliqué... Il manquerait plus qu'il n'aime pas Federer ou notre seul Luxembourgeois et je crée un évènement diplomatique ! » s'exclama-t-elle en riant.

Finalement, Milo fit signe au chauffeur de s'arrêter. Elle se tourna vers lui, lançant un regard surpris. Ils étaient déjà arrivés ? Elle regarda autour d'elle avant qu'il ne lui explique « On descend ici. On va marcher un peu, j’ai besoin de marcher un peu. » Elle hocha la tête sans mot dire avant de descendre de la voiture. Elle comprenait qu'il ait besoin de respirer un grand coup avant de revoir sa famille qu'il n'avait pas vu depuis longtemps, sans doute trop longtemps pour lui. Malgré tout, sa seule pensée réaliste en cet instant précis, fut qu'elle n'aurait peut-être pas dû mettre des talons aussi hauts. Elle n'était pas habituée à descendre du taxi avant d'être arrivée au terminus alors, théoriquement, elle n'aurait pas eu besoin de les user et surtout de se casser des pieds. Pendant qu'elle se faisait cette réflexion hautement philosophique, Milo attrapa tous les sacs et elle lui en fut reconnaissante. D'ailleurs, elle ne comptait pas les traîner, elle ne les traînait jamais. Elle avait toujours un chauffeur ou un garde du corps pour faire ce boulot à sa place. Alors, tout simplement, la suggestion de prendre sa grosse valise ne lui avait pas traversé l'esprit. D'ailleurs, ça ne semblait pas vraiment gêner Milo puisqu'il lui adressa un large sourire avant de lui prendre la main. Elle lui retourna son sourire, heureuse rien que de voir son bonheur. Ils marchèrent sans rien dire, profitant du paysage. Apollinaria tentait de s'emparer de tout ce qui l'entourait, de se souvenir de tout, absolument tout. Enfin, pas vraiment de tout, surtout pas de ce que Milo était en train de dire, l'air malicieux. « Ma première copine vivait là ! J’avais 13 ans, et malheureusement, un an plus tard elle a déménagé à Porto Alegre... » Apollinaria s'arrêta brusquement et se tourna vers lui, faisant les gros yeux. « Ca, c'est le genre d'informations que tu pourrais garder secret. Par exemple. » Après une dernière moue, elle détourna le visage. Elle avait vraiment l'impression d'être la caricature de la copine jalouse et ce n'est absolument pas ce qu'elle voulait véhiculer. Elle se remit à marcher avant de finalement s'arrêter de nouveau et de regarder dans les yeux le jeune brésilien, soudainement inquiète. Elle se mordilla la lèvre inférieure avant de demander, d'une toute petite voix « T'es sûr que je vais leur plaire ? » Le "leur" englobait sa famille, ses amis. A vrai dire, elle ne s'était jamais posé ce genre de question. Avec Alexandr, ils se connaissaient depuis tellement longtemps ainsi que ses parents qu'elle n'avait même pas été impressionnée de rencontrer des chefs d'Etats. Ensuite, elle n'avait eu que de brèves aventures ou alors c'était Aaron et elle n'avait jamais rencontré ses parents, juste son frère cadet.

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MessageSujet: Re: Welcome to my world ~ milo&apo Welcome to my world ~ milo&apo EmptyJeu 1 Mar - 20:34


« Je ne peux rien promettre... Quelqu'un qui aime pas Nalbandian, c'est compliqué... Il manquerait plus qu'il n'aime pas Federer ou notre seul Luxembourgeois et je crée un évènement diplomatique ! » Milo lui lança un large sourire, puis s'empressa de répondre « Comment t'expliquer … Mon cousin est vraiment pas du genre à soutenir un argentin, alors qu'il y a Bellucci au championnat … Y a pas grand-chose à faire contre les vieilles rivalités … » Il soupira, haussant les épaules tout en se rappelant son cousin en train d'hurler comme un cinglé devant un match de tennis. Il ajouta « Je suis désolé de te dire que tu risque vraiment de le créer, ton évènement diplomatique … » Puis il se mit à rire, subitement excité à l'idée de la rencontre entre Apollinaria et son cousin, qui serait, il en était certain, très explosive. Il avait hâte de voir ça. Mais pour cela il fallait déjà qu'ils arrivent jusqu'à chez lui ! Maintenant qu'ils étaient descendus du taxi, il fallait marcher, et le pire c'était que Milo était chargé comme une mule avec les trois tonnes de bagages qu'avait emporté Apollinaria. Il était trop tard pour reculer de toute manière, le taxi était parti et il s'empara des valises sans perdre le sourire. Sentant le poids de celle-ci, il haussa brièvement les sourcils, puis commença à marcher. Il aurait sûrement des courbatures le lendemain, mais il s'en fichait car il ne comptait pas jouer au tennis. Serrant la main d'Apollinaria dans la sienne, il se dirigea vers une petite maison au bout de la rue, une jolie maison aux tons orangés. Elle n'était vraiment pas grande, usée par le temps, mais elle était chaleureuse et c'était chez lui. Il n'avait pas grandi dans l'un des quartiers les plus pauvres de Sao Paulo, mais c'était loin d'être le plus riche, et on ne pouvait pas dire qu'il avait passé une enfance aisée. Sa mère ne travaillait pas, elle était analphabète et elle devait s'occuper des enfants; quant à son père il avait toujours travaillé du matin au soir jusqu'à ce qu'il décède. Pour Milo comme pour eux, la vie n'avait jamais été très facile mais ils avaient tout de même été très heureux. Et puis son père les avait quitté, ça avait été encore plus dur et Milo avait du y mettre du sien pour que son frère et sa sœur aient un repas dans leur assiette tous les soirs. Mais il n'avait aucun mauvais souvenir de tout cela, et jamais il ne s'était plaint. A voir cette maison là, sa maison, il ne ressentait que du bonheur.

Ils passèrent devant la maison d'Evita, son premier grand amour si on pouvait l'appeler ainsi, et le petit commentaire de Milo ne sembla pas vraiment plaire à Apollinaria. Il se mit à rire cependant, amusé et touché par le regard plein de jalousie qu'elle lui lançait. Ils se remirent à marcher et Milo ne parla pas, regardant chaque maison avec attention, remarquant les détails qu'il connaissait et ceux qu'il n'avait jamais vus. La maison de Manuela et Pedro avait été repeinte et il se demanda si elle avait déjà accouché. S'ils étaient arrivés plus tard, ils auraient sûrement pu les croiser mais à l'heure qu'il était la plupart des gens du quartier étaient allés travailler. Au bout d'un moment, Apollinaria lança « T'es sûr que je vais leur plaire ? » Milo lui serra la main un peu plus fort pour la rassurer, et la gratifia d'un sourire réconfortant. Il n'hésita pas une seconde avant de dire « Tu leur plairas sans aucun doute. » Et il pesait ses mots. « Ma mère verra tout de suite que tu me rends heureux, Apo, elle ne râte pas ces choses là, pas avec moi, alors il n'y a aucune chance que tu ne lui plaises pas après ça. » Il vint déposer un baiser sur sa joue, s'éloigna et le regarda un moment, puis il détourna les yeux et les posa sur sa maison. Ils étaient presque arrivés. Un large sourire se dessina sur les lèvres de Milo. Et puis la porte de sa maison claqua bruyamment. Une petite silhouette sortit la tête, et de là où il était Milo pouvait voir ses yeux briller. Le garçon sortit en catastrophe, courant à toute vitesse vers eux, et Milo lâcha brutalement les valises et la main d'Apollinaria, faisant quelques pas en avant. « Milo, Milo ! » criait le gamin sans cesser de courir. Une seconde plus tard il se jetait dans les bras de son grand frère, le serrant de toutes ses forces, tant avec ses bras qu'avec ses pieds. Milo sentit ses yeux le piquer, et il tâcha de ne pas pleurer car sinon il n'allait pas survivre aux retrouvailles avec le reste de sa famille. Au bout d'une minute, son petit frère lui lança quelques mots en portugais et Milo y répondit tout en l'embrassant sur le front plusieurs fois. Ils dialoguèrent ainsi pendant un court moment, puis finalement Milo se mit à rire, tentant de desserrer leur étreinte mais il était serré à lui comme une sangsue. Et en plus, il commençait à être lourd, il n'avait plus six ans et ça devenait un exploit de le porter ! Finalement il parvint à le faire descendre et il se tourna vers Apollinaria, toujours aussi ému de cette retrouvaille. « Apo, c'est Diego, mon petit frère. » Diego se tourna vers son frère et lui glissa quelques mots en portugais « Esta é a sua namorada ? » Milo hocha la tête en riant, puis son frère se mit sur la pointe des pieds et du haut de ses dix ans et demi il parvint à embrasser Apollinaria sur la joue, même si elle lui avait un peu facilité la tâche en s'abaissant vers lui.



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MessageSujet: Re: Welcome to my world ~ milo&apo Welcome to my world ~ milo&apo EmptyDim 4 Mar - 21:37


« Comment t'expliquer … Mon cousin est vraiment pas du genre à soutenir un argentin, alors qu'il y a Bellucci au championnat … Y a pas grand-chose à faire contre les vieilles rivalités … » Apollinaria haussa les épaules en même temps que Milo. Elle pouvait comprendre que chaque personne était un peu chauvin dans son coeur mais il fallait ouvrir les yeux à un moment et le constat était le suivant : Nalbandian était beaucoup plus attractif que Bellucci. La jeune princesse se faisait un devoir d'éduquer le cousin de Milo sur les stars du tennis et elle comptait bien mettre en application cela dès qu'elle le rencontrerait. Elle était ravie d'avoir quelqu'un passionné de tennis, qui savait de quoi elle parlait et était pressée de le voir. Elle pouvait parler pendant des heures du tennis alors elle ne se fatiguerait jamais, ô grand jamais. « Je suis désolé de te dire que tu risque vraiment de le créer, ton évènement diplomatique … » Apollinaria eut un léger sourire. Ce même sourire qui était capable justement de désarmer des conflits compliqués. La jeune femme était en études de relations internationales et sciences politiques alors autant dire qu'elle connaissait les rouages pour ne pas s'énerver. Sauf en de très rares occasions. Se retrouver en face d'Aaron en était une. Un désaccord avec quelqu'un sur le tennis également. Toutefois, Apollinaria voulait que tout fonctionne correctement et qu'elle rencontre sans trop d'anicroches la famille de Milo. Elle ne savait pas trop à quoi s'attendre et commençait un peu à stresser. D'un côté, elle voyait Milo qui était ravi et un peu angoissé de revenir chez lui, là où il avait passé toute sa vie, et de l'autre, elle essayait de se contenir, elle et son stress.

Ils se mirent à marcher et Apollinaria, ne pouvant tenir plus longtemps, demanda si elle allait plaire à sa famille. « Tu leur plairas sans aucun doute. » lui répondit Milo d'un sourire. La jeune femme soutint son regard et sentit son coeur se ralentir un peu. Elle savait qu'il ne mentait jamais et que s'il lui disait cela, c'est qu'il devait le croire. Après tout, elle avait été élevée dans les règles de l'art et devrait, normalement, pouvoir s'adapter à toute situation. Le problème était qu'elle n'aurait pas vraiment dû se retrouver au Brésil, en compagnie d'un natif du pays, à connaître sa famille dont elle ignorait tout jusqu'au moindres détails. Ils ne venaient absolument pas du même milieu et avait un peu peur de commettre des impairs dont elle ne se rendrait elle-même pas vraiment compte. On lui disait quelque fois que ses manières, ses habitudes et ses ports de tête transparaissait et qu'on voyait sans aucune difficulté son milieu royal. C'était parfait pour ses études, sa belle-famille ou le peuple Luxembourgeois mais sans doute pas pour ce genre de quartier de Sao Paulo... « Ma mère verra tout de suite que tu me rends heureux, Apo, elle ne râte pas ces choses là, pas avec moi, alors il n'y a aucune chance que tu ne lui plaises pas après ça. » Cette fois-ci, son sourire se fit plus franc et elle acquiesça, un peu plus rassurée. Tandis qu'il l'embrassait sur la joue, elle posa furtivement une main sur sa joue comme pour le remercier de sa sincérité et de sa volonté de la rassurer. Elle n'aimait pas se sentir ainsi, aussi peu sûre d'elle et dans une situation et un endroit totalement inconnu. Elle préférait avoir le contrôle, c'était beaucoup plus facile pour elle. Malgré tout, elle retint une partie de la phrase de Milo qui lui arracha en grande partie son sourire. Il avait dit qu'elle le rendait heureux et c'était une grande satisfaction pour elle. Malgré tout ce qu'elle lui avait fait subir, il se sentait bien et c'était le principal. Elle s'était d'ailleurs jurée de ne plus le faire souffrir de cette sorte et comptait bien commencer dès cette semaine... Ils avancèrent encore un peu avant de se retrouver devant une petite maison aux tons colorés. Apollinaria regarda autour d'elle, cherchant à trouver où était sa vraie maison, il ne pouvait pas être né ici, ça paraissait si petit comparé à la grande demeure au Luxembourg où elle avait été élevée par ses parents adoptifs, les Braün et le château de Berg, que ça semblait complètement déplacé. En un instant, la jeune princesse se sentit un peu mal à l'aise dans cet environnement. Elle s'était toujours imaginé le Brésil comme de grandes plages bordés de brésiliennes en bikini mais n'avait pas vraiment réalisé que des gens vivaient ici et pas tous dans de grandes conditions. Et encore, elle avait crû voir par la fenêtre du taxi des sortes de cabanes bancales le long de la route... Soudainement, un petit garçon sortit de cette maison et se dirigea en courant vers Milo qui, lâchant la main d'Apollinaria, l'enlaçant pendant un certain moment. La Luxembourgeoise, peu habituée à ce genre de démonstrations d'affection, esquissa un sourire gêné, se sentant de trop dans ces retrouvailles familiales. Finalement, Milo le fit descendre et se retourna vers elle, les yeux remplis d'eau. « Apo, c'est Diego, mon petit frère. » Alors qu'elle s'apprêtait à lui tendre la main pour le saluer, comme en faisait chez elle, elle remarqua qu'il demandait quelque chose à Milo et que celui-ci hocha la tête en souriant. Apollinaria souleva un sourcil, se demandant ce qui se passait. Etait-elle de trop ? Elle trouvait cela presque légèrement déplacé et mal poli mais décida de laisser le sourire passe partout sur son visage, histoire d'assurer ses arrières. Finalement, Diego s'avança vers elle et l'embrassa sur la joue. Une fois la surprise passée, elle se baissa avant de se relever, le sourire toujours aux lèvres. « Je suis ravie de te rencontrer. » Puis, se rendant compte qu'il ne comprenait peut-être pas l'anglais, releva le regard et chercha celui de Milo, incertaine. Brusquement, elle se sentait mal à l'aise. Elle avait pourtant côtoyé des enfants quand elle était en Afrique pour un programme humanitaire mais ce Diego-là lui rappelait douloureusement l'enfant qu'elle avait perdu, quelques jours après la mort d'Alexandr. Instinctivement, elle porta une main à son ventre. Puis, se reprenant rapidement, elle se souvint des rudiments enseignés par Milo et déclara, sourire aux lèvres au petit frère « Olá. »


T'as fait des recherches sur les joueurs brésiliens à ce que je vois, mais, au risque de te décevoir, ils sont pas nombreux et pas vraiment top Laughing
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MessageSujet: Re: Welcome to my world ~ milo&apo Welcome to my world ~ milo&apo EmptyJeu 8 Mar - 14:24


Milo ne lâcha pas son petit frère des yeux, attendri par le geste qu'il venait d'avoir envers Apollinaria. Diego était assez timide et ne montrait pas vraiment ses émotions d'ordinaire, mais là il n'avait pas hésité une seule seconde à aller vers Apollinaria pour lui dire bonjour. Il était vraiment très fier de lui. Il ne pouvait pas s'arrêter de sourire, cela faisait longtemps qu'il avait ressenti tant de bonheur. La petite tête de Diego n'avait pas changé, même s'il avait un peu grandi, il restait son petit frère et Milo se sentit instantanément rassuré. Apollinaria déclara qu'elle était ravie de rencontrer Diego et Milo regarda son frère, vérifiant qu'il avait compris. Il étudiait l'anglais à l'école et avait toujours été bon élève, c'est pourquoi Milo ne se faisait aucun doute sur ses capacités de compréhension. Apollinaria ajouta quand même un mot de portugais et Diego secoua la tête avant de lui répondre la même chose. C'était assez drôle pour Milo de voir le choc de ces deux mondes totalement opposés. Finalement Diego se recula, attrapa l'une des deux valises que tirait Milo et se mit en marche vers la maison. Milo se tourna vers Apo et lui reprit la main tout en suivant son frère. Il arborait toujours le même sourire, et un peu avant d'atteindre la maison il s'approcha d'Apollinaria pour lui murmurer quelques mots. « Ne sois pas surprise de toute cette affection, c'est comme ça qu'on se salue ici et je crois que tu vas y avoir droit toi aussi. » Il lui lança un sourire amusé, puis ajouta alors qu'ils arrivaient à la porte « Oh et, ma mère ne parle pas un mot d'anglais, mais ne t'en fais pas ma sœur est plutôt douée et Diego se débrouille même s'il a encore des lacunes. De toute façon je suis là, n'hésite pas à me demander si tu ne comprends pas. » Il lui serra un peu plus la main pour la rassurer mais il n'était pas sûr que ça suffise. Elle allait sûrement mettre un peu de temps à s'habituer à un tel environnement, mais elle devait bien se douter qu'elle n'allait pas séjourner dans un hôtel de luxe avec des majordomes et ce genre de choses. Ici les gens étaient simples et chaleureux, peut être un peu envahissants pour Apo, mais il fallait simplement qu'elle s'y fasse. Diego poussa la porte d'entrée, et la première chose que Milo sentit, c'était l'odeur de la cuisine de sa mère, délicieuse et envoûtante, cette odeur qu'il avait cherché partout durant des mois mais jamais retrouvé. Il sentit son cœur se serrer.

Milo déposa toutes ses valises dans un coin de l'entrée, puis balaya la pièce du regard. Rien n'avait changé, la radio était allumée comme d'habitude et la chaudière faisait toujours le même bruit insupportable. Milo sentait ses yeux s'humidifier, suivant Diego avec hésitation. Ils atteignirent la cuisine et Milo vit sa mère de dos, en train de s'agiter derrière les fourneaux. Il lâcha la main d'Apollinaria, lui jetant un regard brillant, puis s'approcha de sa mère qui s'était retournée et le regardait de haut en bas, sourcils froncés. Milo la regarda sans bouger – c'étai toujours ainsi, il attendait qu'elle fasse un geste pour parler – et sa mère passa sa main dans les cheveux bruns de Milo avant de s'exclamer « Milo ! Seu cabelo ! » Milo fit une grimace, s'excusant précipitamment en faisant la moue. Diego riait et s'approcha d'Apollinaria pour lui murmurer quelques mots. « Mama n'aime pas qu'on touche aux cheveux de Milo ! » Et il se mit à rire de nouveau, tandis que Milo continuait de se faire sermonner. Il s'était à peine coupé les cheveux, mais sa mère l'avait tout de suite remarqué. Décidément il ne pouvait rien lui cacher. Finalement elle se calma un peu, se mettant à rire et embrassa Milo sur le front. Et puis tout s'accélèra un peu, Ana, la petite sœur de Milo, fit son apparition dans la cuisine et salua d'abord Apollinaria en l'étreignant, puis se jeta dans les bras de son frère. Ana était une adolescente de seize ans déjà très indépendante, elle avait beaucoup d'humour et un lien particulièrement fort avec Milo. Le jeune homme avait énuméré les membres de sa famille à Apollinaria durant le trajet, mais elle ne devait pas s'imaginer qu'ils débarqueraient tous en même temps. Finalement la mère de Milo s'approcha d'Apo à son tour et l'embrassa sur les deux joues avec affection tout en la serrant contre elle. Milo regardait le spectacle avec amusement. Heureusement que ses tantes, ses cousins et cousines n'étaient pas là, sinon il y aurait eu de quoi être perdu. Milo se tut, écoutant le brouhaha qui se formait dans la cuisine. Finalement, Ana et sa mère cessèrent de parler et Milo les regarda un moment, avant qu'Ana brise le silence. Elle tourna vers Apollinaria et posa sa main sur son épaule « Désolé pour ma mère, elle était vraiment très impatiente de te rencontrer, et elle n'arrête pas de dire que tu es magnifique. Milo, sors de là avant qu'elle fasse une crise cardiaque ! Allez ranger vos affaires ! » Elle se mit à rire et Milo en fit de même, attrapant Apollinaria pour la sortir de la cuisine. Il récupéra ses affaires à l'entrée et se tourna vers la jeune femme, le sourire aux lèvres. « Je te l'avais dit ! Bon maintenant il va falloir qu'on trouve de la place pour ranger toutes ces valises. Je doute que ma chambre soit assez grande … » Il se dirigea vers une petite pièce au fond de la maison, un peu penaud de devoir la faire loger là dedans alors que sa chambre au Luxembourg faisait cinq fois la taille de la sienne.

oui je sais qu'ils sont nazes, mais osef, c'était juste histoire de dire que son cousin avait le brésil dans son coeur :mdr: Arrow
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MessageSujet: Re: Welcome to my world ~ milo&apo Welcome to my world ~ milo&apo EmptyDim 11 Mar - 18:52


Apollinaria laissa tomber la main qu'elle avait porté à son ventre et tenta de faire bonne figure face au visage si heureux du petit-frère de Milo. Il y avait un ressemblance frappante entre eux deux et, un instant, la princesse fut un peu jalouse de ne pas avoir connu de relation fraternelle. Elle avait eu toute une jeunesse de fille unique et, comme ses parents adoptifs l'avaient choisie, elle, dans cet orphelinat ukrainien, elle se devait d'être tout pour eux. Leur fils idéal, leur fille idéale. Tout. Elle avait tenté de l'être mais avait quelque fois ressenti ce mal-être propre aux fils et filles uniques qui avaient toute l'attention de leurs parents sur eux. Cela ne durait pas très longtemps mais avait sans doute façonné la personne qu'elle était maintenant, qui ne pouvait pas supporter qu'on ne s'attarde pas sur elle. Elle aimait être remarquée, être aimée et cela ne datait pas d'hier. C'est pourquoi elle voulait faire bonne figure devant toute la famille de Milo, son petit-frère compris. Celui lui rendit son bonjour en portugais et elle fit ravie de voir qu'elle arrivait à baragouiner quelque chose de compréhensible dans cette langue dont elle ignorait beaucoup. Elle savait parler allemand, français, anglais et espagnol mais le portugais était encore une nouvelle aventure qu'elle comptait bien entreprendre pendant ce séjour au Brésil. Puis Milo s'approcha d'elle avant de lui glisser à l'oreille « Ne sois pas surprise de toute cette affection, c'est comme ça qu'on se salue ici et je crois que tu vas y avoir droit toi aussi. » La jeune brune hocha la tête, tentant de se mettre dans la tête qu'ils ne vivaient pas comme elle, qu'ils n'avaient pas été élevés dans le même environnement qu'elle et qu'elle devait tout faire pour s'adapter au maximum, ne pas avoir l'air cruche ou mijaurée. Pourtant la jolie brune ne put s'empêcher de sentir son coeur battre un peu plus fort tandis qu'ils entraient dans la maison et que Milo lui glissait de nouveau « Oh et, ma mère ne parle pas un mot d'anglais, mais ne t'en fais pas ma sœur est plutôt douée et Diego se débrouille même s'il a encore des lacunes. De toute façon je suis là, n'hésite pas à me demander si tu ne comprends pas. » Cette fois-ci, une sorte de panique la prit. Bien qu'elle se doutait bien que sa mère ne devait pas comprendre toutes les langues de la terre, elle pensait qu'elle saurait baragouiner quelques mots en anglais tout de même. Comment elles allaient faire pour se comprendre ? Pour se parler ? Elles auraient toujours dans les pattes le frère et la soeur ? Apollinaria avait du mal à comprendre comment tout allait se passer. Rien n'était prévu, planifié et ça la déroutait complètement, ça la changeait tellement de son environnement naturel qu'elle sentait un peu sa tête tourner. Mais ne voulant absolument rien montrer et ne pas gâcher le plaisir de Milo, elle esquissa un sourire avant d'entrer dans la maison. Elle plissa les yeux car la différence de lumière était assez impressionnante avant de faire courir son regard discrètement sur ce qui l'entourait, sans pouvoir s'en empêcher. Loin d'elle l'idée d'être mal polie, mais elle essayait de comprendre où Milo avait grandi, comment ça se faisait qu'il était ainsi maintenant... Des tas d'éléments non identifiables la prirent, que ce soit par l'odorat ou par l'ouïe. Un vacarme la fit sursauter avant qu'elle ne se rende compte que c'était la chaudière, ou du moins, dans sa tête, une grosse boîte. Car allez expliquer à une princesse ce qu'était une chaudière alors qu'elle n'en avait jamais vu de sa vie... C'est pourquoi Apollinaria se demanda ce qui se passait. Est-ce que la maison allait exploser ?

Un peu perturbée par le vol encore, Apollinaria se demanda s'il était l'heure de manger, elle pouvait sentir une bonne odeur venir les fourneaux de la cuisine où ils entrèrent. Une femme y était en train de préparer quelque chose qui semblait appétissant. Elle se retourna et pourtant le silence perdura. La jeune princesse déduisit qu'elle devait sans doute être la mère de Milo mais décida de rester en retrait le temps des retrouvailles qui tardèrent un peu à se faire. Mais finalement, elle finit par se diriger vers son fils avant de lui parler en espagnol. « Mama n'aime pas qu'on touche aux cheveux de Milo ! » Apollinaria se rendit compte que Diego était en train de lui retransmettre ce qui était en train de se passer. Elle esquissa un sourire pour le remercier sans savoir quoi répondre. Répondre en anglais, en espagnol ? Et répondre quoi ? "ah bon" ? Ca faisait avancer la conversation... Se sentant un peu idiote, Apollinaria continua de contempler la scène de Milo et de sa mère, remarquant qu'il avait l'air brusquement d'un enfant pris en faute devant le regard de sa mère. C'était une facette qu'elle ne connaissait pas de lui et qu'elle découvrait en ce jour. Puis, une jeune fille entra dans la pièce, qu'Apo identifia comme la soeur de Milo dont il lui avait parlé. Celle-ci se dirigea vers la Luxembourgeoise avant de lui faire la bise. Un peu plus rodée cette fois-ci, elle fut moins surprise et se laissa faire. La pièce devint rapidement envahie par toute la famille et le sourire de la jeune princesse commençait à se faner un peu, étouffant un peu. Il faisait bien plus chaud au Brésil qu'au Luxembourg et elle était beaucoup plus habituée à des retrouvailles dans de grandes pièces où chaque personne à ses 20m² rien que pour lui et où la neige tombe derrière les carreaux. Nouvelle expérience. Finalement, ce fut au tour de la mère de Milo de venir dire bonjour à Apollinaria qui glissa un léger « Olá. », peu sûre d'elle. Elle se fit serrer en un instant et, une fois la surprise passée, eut un sourire. Si les gens semblaient tactiles dans ce pays, la mère l'était assurément. Une fois libérée de cette étreinte chaleureuse, la soeur de Milo déclara « Désolé pour ma mère, elle était vraiment très impatiente de te rencontrer, et elle n'arrête pas de dire que tu es magnifique. Milo, sors de là avant qu'elle fasse une crise cardiaque ! Allez ranger vos affaires ! » Un peu gênée, Apollinaria eut un sourire contrit avant d’exécuter en vitesse le conseil/ordre d'Ana et de sortir de la cuisine. Milo et elle se retrouvèrent alors de nouveau dans l'entrée. Il avait le sourire aux lèvres alors elle tenta de lui rendre également, de ne rien gâcher, elle s'en serait trop voulu. « Je te l'avais dit ! Bon maintenant il va falloir qu'on trouve de la place pour ranger toutes ces valises. Je doute que ma chambre soit assez grande … » Elle éclata de rire avant de faire la moue. Il n'allait tout de même pas dire qu'elle avait amené beaucoup de choses ! « Tu rigoles ou quoi ? Je me suis limitée dans ma valise ! » Ils se dirigèrent vers le fond du couloir avant d'arriver dans la chambre de Milo. Elle lui suivit avant de regarder tout autour d'elle et de déclarer, sourire aux lèvres « C'est donc ici qu'a vécu Milo Dias pendant tant d'années... »


Enfin bon, on va pas parler de Muller le seul Luxembourgeois dans le top 100 (73e s'te plait Rolling Eyes) ou tu vas pas aimer le tennis Laughing
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MessageSujet: Re: Welcome to my world ~ milo&apo Welcome to my world ~ milo&apo EmptyMar 3 Avr - 20:35


« Tu rigoles ou quoi ? Je me suis limitée dans ma valise ! » Milo leva les yeux au ciel, mais ne put réprimer un léger sourire amusé. Et pourtant il ne plaisantait pas. Sa chambre était loin d'être un palace, et lui avait lui-même lutté durant de longues années pour y trouver de la place. Il était impatient d'y rentrer, impatient de revoir ses murs, son lit, ses vieilles affaires et de retrouver cette atmosphère si familière, celle qu'il avait quitté quelques mois plus tôt pour se lancer vers l'inconnu. Il jeta un coup d'œil aux valises, puis lança « Limitée ? Il se mit à rire, amusé en repensant à la veille, lorsqu'elle avait préparé toutes ses affaires. Je ne crois pas qu'emporter cinq pantalons et sept paires de chaussures soit vraiment nécessaire ! On est au Brésil, pas en Sibérie. » Il se mit à rire de plus belle, lui lançant un regard taquin tout en poussant la porte de sa chambre. Subitement, il cessa de rire, gardant la bouche ouverte comme un enfant émerveillé. Son regard balaya la pièce du regard, de haut en bas, de long en large et même en diagonale. Cette chambre il la connaissait par cœur mais c'était comme s'il la voyait vraiment pour la première fois. Rien n'avait changé. Rien n'avait bougé, hormis ses draps qui semblaient beaucoup plus ordonnés qu'au moment où il avait quitté les lieux. Sa mère était passée par là. Un grand sourire se dessina sur les lèvres du brésilien, et Apollinaria vint le tirer de ses pensées « C'est donc ici qu'a vécu Milo Dias pendant tant d'années... » Il se tourna vers elle, faisant quelques pas dans la pièce qui était toujours aussi petite, et tira les valises jusqu'à un coin de façon à ce qu'elles n'obstruent pas le passage. Puis il se laissa tomber sur son lit dans un long et profond soupir de soulagement. Il colla sa tête dans son oreiller, s'autorisant un instant à faire abstraction de la présence d'Apollinaria pour laisser revenir les vieux souvenirs. Au bout d'une minute, il releva la tête, et se tourna vers Apollinaria d'un air enchanté. Il toussota, prenant une voix un peu caricaturale du maître d'hôtel « Voilà votre suite présidentielle, mademoiselle, faites comme chez vous, je vous en prie. Comme vous pouvez le voir, vous bénéficiez du meilleur panorama de l'hôtel, qui donne sur le … jardin du voisin. » Il se mit à rire, puis se leva d'un bond et s'approcha d'Apollinaria.

« Enfin donc, oui c'est là que j'ai vécu pendant toutes ces années. Et tu es la première fille autorisée à rester dormir là. Ma mère n'a jamais été très … Il se contenta de soupirer en baissant les yeux, puis reprit Par contre, on va devoir se serrer. Ça change de ton lit au Luxembourg … » Un léger sourire illumina ses lèvres et il entremêla ses doigts à ceux d'Apollinaria tout en s'approchant très lentement de son visage. Il déposa un baiser sur ses lèvres, s'attardant un instant à oublier toute l'agitation de son arrivée et se détendant un peu. Après avoir glissé sa main sur la joue de la jeune femme, il se détacha de ses lèvres et plongea son regard dans le sien « Je suis vraiment content que tu sois là. » Il l'embrassa de nouveau, plus furtivement cette fois, puis ajouta « Ça fait vraiment du bien d'être chez soi. » Sitôt qu'il eut terminé de parler, la porte claqua et Diego débarqua en furie dans la chambre, balbutiant quelques mots en portugais avant de se rappeler de la présence d'Apollinaria et de reprendre dans un anglais approximatif « Milo, Milo, Milo ! Est-ce qu'on pourra jouer au foot ? Ils ont refait le terrain d'à côté, tu verras c'est génial ! Et puis Thiago va venir ! » Milo haussa les sourcils, puis se mit à rire « Mais oui évidemment, mais laisse moi le temps d'arriver, canalha ! » Il ébouriffa les cheveux de son frère et celui-ci sortit de la chambre, le sourire aux lèvres. « Rien n'a changé ici, ma mère est toujours aussi exigeante, et mon frère … toujours aussi impatient ! » lança-t-il dans un soupir.



désolé c'est court et nul et c'est aussi trois siècles après mais Arrow c'est histoire de relancer le truc, tu me pardonneras 63
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MessageSujet: Re: Welcome to my world ~ milo&apo Welcome to my world ~ milo&apo EmptyVen 6 Avr - 22:14


« Limitée ? Je ne crois pas qu'emporter cinq pantalons et sept paires de chaussures soit vraiment nécessaire ! On est au Brésil, pas en Sibérie. » Apollinaria leva les yeux au ciel, il ne pouvait pas comprendre. Il n'était pas une fille et il ne pouvait pas comprendre qu'une fille a toujours besoin de beaucoup trop de vêtements et de chaussures autour d'elle pour se sentir correctement et aisément dans une situation. Surtout qu'elle devait avouer que ce n'était pas spécialement son domaine favori. Elle n'avait jamais su et jamais fait ce genre de choses alors autant qu'elle se sente à l'aise. Alors, qu'on soit au Brésil ou en Sibérie, ça ne changeait rien, il lui fallait toujours autant de vêtements et, elle l'avait bien dit, elle s'était limitée, elle pouvait faire bien pire, oh oui. Alors elle ne prit même pas la peine de répondre tant ça lui semblait futile, il ne comprendrait pas alors à quoi bon ? Ils entrèrent finalement dans la chambre de Milo qui sembla tout d'un coup mu de souvenirs. Il s'intériorisa dans son monde, se remémorant sans doute tout ce qu'il avait vécu dans cette pièce, dans cette maison. La jeune princesse le laissa tranquille, le regardant s'affaler sur le lit et prendre le temps qu'il fallait pour lui répondre. Elle connaissait cette sensation et savait qu'il avait juste besoin d'être seul quelques instants. Elle s'appuya contre le mur, croisant les bras et attendant qu'il reprenne la parole. Elle ne la prendrait pas la première, elle ne romprait pour rien au monde son voeu de recueillement. Déjà qu'elle s'invitait un peu dans son monde, elle ne pouvait pas se permettre de prendre trop de place.

Finalement, il se tourna vers elle, toussota avant de prendre une voix... plutôt étrange. « Voilà votre suite présidentielle, mademoiselle, faites comme chez vous, je vous en prie. Comme vous pouvez le voir, vous bénéficiez du meilleur panorama de l'hôtel, qui donne sur le … jardin du voisin. » Elle éclata de rire, ravie qu'il prenne en riant la différence entre sa chambre et celle qu'elle lui avait montré au Luxembourg. Malgré la différence de taille et de lieu, il y avait les mêmes genres de souvenirs. Elle prit une voix très maniérée afin de répondre de la même façon que Milo « Mais c'est très bien, très bien ! Très joli jardin ! » Puis, elle éclata de rire tout en le regardant se lever et s'approcher d'elle. Son rire se fana tandis qu'elle appréciait un autre genre de vue, qu'elle jugeait beaucoup plus intéressant, le visage du brésilien. « Enfin donc, oui c'est là que j'ai vécu pendant toutes ces années. Et tu es la première fille autorisée à rester dormir là. Ma mère n'a jamais été très … Par contre, on va devoir se serrer. Ça change de ton lit au Luxembourg … » Un sourire naturel vint irrépressiblement s'installer sur ses lèvres. Elle préférait de loin entendre ce genre de paroles plutôt que ce qui lui avait avoué plus tôt sur une autre petite-amie. Elle voulait être la seule et être la première à dormir chez lui en était un bon commencement... « Mmh... Ca devrait pouvoir se faire... » lui avoua-t-elle dans un murmure tout en regardant Milo entrelacer leurs doigts. Elle se laissa embrasser avant de le lui rendre dans un sourire. « Je suis vraiment content que tu sois là. » Un nouveau sourire vint se poser sur ses lèvres avant qu'elle ne réponde « Je suis contente de pouvoir mieux te connaître... » C'était sincère, ils ne se connaissaient pas tant que ça finalement mais ces dernières semaines avaient été particulièrement riches en émotion et en découverte de la vie de l'un et de l'autre, enfin, surtout de celle d'Apollinaria et elle tentait de renverser la tendance maintenant. « Ça fait vraiment du bien d'être chez soi. » Alors que la jeune femme ouvrait la bouche pour parler, la porte s'ouvrit brusquement et le petit frère de Milo entra en trombe. Cette scène lui rappela douloureusement la même qui s'était passée dans sa propre chambre au Luxembourg, avec des conséquences plus... dramatiques. Son frère lui proposa de faire du foot ce à quoi il répondit de lui laisser un peu de temps. Finalement, il sortit de la chambre et Milo s'exclama « Rien n'a changé ici, ma mère est toujours aussi exigeante, et mon frère … toujours aussi impatient ! » Apollinaria esquissa un sourire avant de poser sa main sur la joue. « Ne le fais pas attendre, j'ai l'impression qu'il ne se fatiguera jamais... » Elle l'entoura de ses bras avant de reprendre « Ils ont l'air de tous beaucoup t'aimer... Mais ça doit être sûrement une impression ! » ajouta-elle en riant.

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MessageSujet: Re: Welcome to my world ~ milo&apo Welcome to my world ~ milo&apo EmptyLun 9 Avr - 0:17


« Je suis contente de pouvoir mieux te connaître... » Milo croisa son regard et sentit la chaleur lui envahir le cœur. Lui aussi était content, car ces derniers jours avaient été plutôt éprouvants pour leur relation, et à présent Milo avait juste envie de vivre quelque chose de simple et de sincère. Il voulait qu’elle voie en lui comme il avait vu en elle, il voulait lui montrer d’où il venait, lui montrer ce qu’il était, en somme. Mais ils n’eurent pas vraiment le temps de poursuivre cette conversation, car déjà Diego s’était invité dans sa chambre et l’appelait pour jouer au foot. Une fois qu’il eut quitté les lieux, Apollinaria reprit la parole. « Ne le fais pas attendre, j'ai l'impression qu'il ne se fatiguera jamais... » La jeune femme l’entoura de ses bras et Milo répondit « J’aimerais bien mais, je crois pas que ce soit possible. Il fit une grimace, avant d’ajouter. Crois-moi, je peux t’assurer que ma mère et ma sœur nous attendent dans la salle, et pas question que je mette un pied dehors tant que je ne leur ai pas raconté chaque détail de ces derniers mois. » Il haussa les épaules, l’air résigné. Il n’était pas très enthousiaste à l’idée de subir un interrogatoire mais c’était le protocole à respecter dès lors qu’on pénétrait la maison Dias. « Ils ont l'air de tous beaucoup t'aimer... Mais ça doit être sûrement une impression ! » déclara la jeune femme, rieuse. Milo se mit à rire à son tour, tentant de se mettre à sa place. Il savait qu’elle n’était pas habituée aux démonstrations affectueuses, ainsi elle devait être plutôt étonnée par le spectacle auquel elle venait d’assister. Mais les brésiliens ne s’aimaient pas plus que les autres. Il le montrait davantage, simplement. Milo lui lança un sourire avant de dire « C’est plutôt rassurant de voir que je leur ai manqué … » Il baissa les yeux, le sourire aux lèvres. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas été aussi heureux.

Finalement il se détacha d’elle, songeant qu’il était temps de sortir de là. « Bon, allons-y ! »lança-t-il en lui attrapant la main, puis il quitta la pièce et s’arrêta brusquement. Il se tourna vers Apo, les yeux rieurs « Au fait, à droite les toilettes, à gauche la salle de bain et en face la cuisine. Voilà pour la visite ! Si jamais tu te perds, je serais vraiment très inquiet pour ta santé ! » déclara-t-il, faisant allusion à la taille de sa maison qui n’était en aucun point capable de concurrencer avec son château Luxembourgeois. Il emboîta de nouveau le pas , se dirigeant vers la salle où il trouva, sans surprise, sa mère et sa sœur qui étaient assises à la table. Il fit signe à Apollinaria de s’asseoir puis s’installa à son tour. Sa sœur arborait un grand sourire et sa mère lui glissa quelques mots. Apparemment Ana allait se charger de traduire. Milo était plutôt amusé par la situation. « Alors vous avez fait bon voyage ? Maman a été insupportable, elle prépare à manger depuis six heures du matin, et Diego s’est même coiffé pour l’occasion. » lança-t-elle en plaisantant. Milo lui répondit par un large sourire, jetant un coup d’œil à Apollinaria avant de répondre « C’était un peu long, j’avais tellement hâte d’être ici ! Tu as vraiment trop grandi, j’ai l’impression d’être parti depuis des siècles. » Il s’empressa de redire la même chose à sa mère en portugais, puis celle-ci murmura quelque chose à Ana. Elle se mit à rire, avant de retransmettre tout en anglais « Maman demande comment s’appelle ta copine. Et elle a aussi dit qu’elle avait l’air d’une princesse. Je cite ‘ je savais bien que mon fils pouvait attirer les plus jolies filles avec un sourire comme ça’ » Milo se mit à rire à son tour, se sentant légèrement rougir. Ana s’était indirectement adressée à Apollinaria et Milo préféra la laisser répondre, un peu gêné et amusé à la fois.


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MessageSujet: Re: Welcome to my world ~ milo&apo Welcome to my world ~ milo&apo EmptyLun 16 Avr - 22:02


« J’aimerais bien mais, je crois pas que ce soit possible. Crois-moi, je peux t’assurer que ma mère et ma sœur nous attendent dans la salle, et pas question que je mette un pied dehors tant que je ne leur ai pas raconté chaque détail de ces derniers mois. » Apollinaria fit la moue avant de jeter un regard vers Milo, mi-sérieuse mi-inquiète. Elle se rapprocha de lui, le serrant afin de se rassurer. Elle n'était pas très à l'aise et elle détestait cela, cette sensation de malaise et d'inquiétude à la fois. « T'es sûr qu'on doit y aller ? » demanda-t-elle, soudainement très intéressée par cette chambre plus que par l'interrogatoire qu'elle sentait approcher à grands pas. Et, se rappelant brusquement de ce qu'ils avaient vécu ces derniers mois, elle leva les yeux vers le brésilien avant de poser une nouvelle question, complètement inquiète cette fois-ci « On est pas obligés de tout leur raconter nan ? » Puis, sentant poindre un sourire, elle se mit sur la pointe des pieds, l'embrassa et déclara, beaucoup plus rieuse « Surtout certaines nuits... » Ca y est, la vraie Apollinaria, celle qui contrôlait toujours tout, était de retour. Ne surtout pas parler trop longtemps de choses qui fâchent ou qui fragilisent. « C’est plutôt rassurant de voir que je leur ai manqué … » Apollinaria eut un sourire ému par la sincérité de ses paroles. Il n'était pas arrogant mais c'était tout simplement sa famille et il n'avait pas l'occasion de les voir souvent. Elle ne pouvait qu'imaginer car elle ne vivait pas réellement le même genre de situation et elle pouvait aussi remarquer le bonheur qui semblait flotter dans la maison depuis qu'ils étaient arrivés. « Bon, allons-y ! » Dernière tentative pour tenter de l'amadouer grâce à un regard, en vain. Finalement, ils sortirent de la chambre mais Milo jugea bon de lui faire de rapides présentations de la maison où elle allait passer quelques temps. « Au fait, à droite les toilettes, à gauche la salle de bain et en face la cuisine. Voilà pour la visite ! Si jamais tu te perds, je serais vraiment très inquiet pour ta santé ! » La jeune princesse éclata de rire tout en jetant un coup d'oeil autour d'elle, comptant correctement enregistrer toutes les informations, histoire de ne pas faire de bourde. « On ne sait jamais ! »

Finalement, ils sortirent complètement et se retrouvèrent rapidement, trop rapidement pour le coeur de la jeune Luxembourgeoise. Elle n'aurait jamais crû angoisser autant pour une simple conversation avec la famille de Milo et pourtant, c'était bien le cas. Elle tremblait un peu, jetait des regards angoissés autour d'elle tout en serrant progressivement de plus en plus la main du brésilien. Ils s'installèrent tandis que Ana s'empressait de traduire ce que lui chuchotait à l'oreille leur mère. « Alors vous avez fait bon voyage ? Maman a été insupportable, elle prépare à manger depuis six heures du matin, et Diego s’est même coiffé pour l’occasion. » Un sourire naturel vint prendre place sur les lèvres de la jeune femme. Elle avait l'impression d'entendre, du moins pour la dernière partie de la phrase, la nourrice préférée d'Alexandr quand ils étaient petits. En effet, pour réussir à faire coiffer le petit prince, c'était toute une affaire et Apollinaria se le rappelait parfaitement. Un instant, tout parut s'embrouiller dans sa tête et elle dû faire un effort pour revenir dans la conversation et se reconcentrer. Elle avait dû louper une grande partie de ce qui se disait puisqu'elle crut que ses oreilles lui avaient fait défaut « Maman demande comment s’appelle ta copine. Et elle a aussi dit qu’elle avait l’air d’une princesse. Je cite ‘ je savais bien que mon fils pouvait attirer les plus jolies filles avec un sourire comme ça’ » Surprise, Apollinaria chercha le regard de Milo mais ce qu'elle vit ne la rassura pas du tout. Qu'est-ce qu'elle devait répondre à cela ? "Bah elle a vu juste, je suis princesse d'un pays et j'ai failli le gouverner" ? Non, elle ne pouvait décidément pas répondre cela, mais quoi alors ? Finalement, elle regarda la mère de Milo et esquissa un sourire « Je suis Apollinaria et je dois avouer que sans le sourire que vous lui avez donné, je ne serais pas là ! »

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MessageSujet: Re: Welcome to my world ~ milo&apo Welcome to my world ~ milo&apo EmptyDim 22 Avr - 18:56


Si l'on avait dit à Milo qu'il reverrait son Brésil natal aussi peu de temps après son départ pour New York, il ne l'aurait pas cru. Mais le pire dans tout cela, c'était qu'il était accompagné de sa petite amie et duchesse, qui était à présent installée à la table familiale des Dias, dans la modeste maison où il avait vu le jour. Tout cela était surréaliste. Et Milo avait encore du mal à s'y faire. Après avoir échangé quelques mots avec sa soeur, cette dernière dialogua rapidement avec sa mère. Ca devait être assez drôle à voir, ce laborieux échange entre deux personnes ne parlant pas un seul de la langue de l'autre. Apparemment, Ana s'en donnait à coeur joie pour jouer la traductrice, et elle était, encore et toujours, très à l'aise dans son rôle. Milo lui lança un sourire, amusé et fier d'elle qui parlait presque mieux anglais que lui. C'était à se demander lequel des deux vivait à New York ... Finalement vint le sujet de sa nouvelle petite-amie, et Milo se tut volontairement, même s'il ne put faire abstraction du regard un peu perdu d'Apollinaria. Il lui serra la main pour lui montrer son soutien, songeant qu'il fallait bien qu'elle parle un peu pour ensuite être plus à l'aise. Et c'est ce qu'elle fit ensuite « Je suis Apollinaria et je dois avouer que sans le sourire que vous lui avez donné, je ne serais pas là ! » Milo ne put s'empêcher de rougir, souriant de plus belle sans dire quoi que ce soit. Il était flatté et sa soeur sembla le remarquer car elle lui lança un regard malicieux qu'il détourna rapidement. Ana s'empressa ensuite de traduire les paroles d'Apollinaria à sa mère, et cette dernière se mit à rire, avant de répétér plusieurs fois son prénom avec un accent très marqué. Milo se mit à rire à son tour, car cela contrastait terriblement avec l'accent qu'employaient les Luxembourgeois lorsqu'ils désignaient Apollinaria. Au bout de quelques secondes, la mère de Milo ajouta quelque chose, et Ana s'adressa directement à Apollinaria pour lui traduire « Elle dit qu'elle ne s'est pas trompée et que c'est bien un nom de princesse ! Elle se mit à rire de nouveau, jetant un regard à Milo, puis reprit. Elle dit qu'il tient ce sourire de son père et qu'elle n'a aucun mérite pour ça ! Par contre, pour son talent de danseur, il doit tout à maman ! » déclara-t-elle ensuite, ne pouvant réprimer un rire. Milo leva les yeux au ciel et croisa le regard d'Apollinaria qui semblait un peu décontenancé. Face à cela, Ana reprit la parole « Tu n'as jamais vu Milo danser ? D'habitude c'est comme ça qu'il séduit les filles ! » Et elle éclata de rire, ce qui ne fut pas le cas de son frère. « Ana ! »

« Ce soir on t'emmèneras au Bom Sabor pour danser ! Milo est une star là-bas ! » Le brésilien leva les yeux au ciel et se tourna vers Apollinaria, protestant « Ne l'écoute pas elle dit n'importe quoi, je suis pas si bon danseur que ça ... » Ana le fixa avec un air très amusé, visiblement peu convaincue par ses dires. Dans toute cette agitation, la mère avait été un peu laissée sur le côté, si bien qu'elle se mit à crier en tapotant l'épaule sa ville. Ana tenta de la calmer et Milo aussi, mais leur mère avait toujours eu plus de voix qu'eux et finalement elle donna un ordre à Milo. Ce dernier se leva, soupirant, puis jeta un coup d'oeil à Apollinaria avant de dire « Ma mère a fait du caipirinha et elle veut que tu goûtes. C'est un cocktail typique ... Pas très fort en théorie mais vu les dosages de ma mère ... » Ana se mit à rire et Milo aussi, mais leur mère se mit à crier de nouveau, visiblement très frustrée de ne pas comprendre ce qu'ils se disaient. Milo la calme en disant qu'il allait chercher à boire et il quitta la pièce, se rendant jusqu'à la cuisine. Arrivé là-bas il trouva le cocktail dans un saladier et servit quatre verre tout en dosant un peu moins celui d'Apo et de sa soeur. La soirée commençait à peine et il aurait été dommage qu'Apollinaria oublie sa première arrivée au Brésil. Il espérait qu'une fois ce cocktail bu, ils pourraient s'exiler quelque part tous les deux, marcher un peu et admirer le paysage. Il n'avait pas envie de trop lui faire peur avec toute sa famille, car si elle était très accueillante, elle pouvait aussi être parfois étouffante. Milo attrapa un plateau où il posa ses verres et les préparations de sa mère pour l'apéritif, à savoir des beignets et autres amuses-gueule à base d'ananas ou de noix de coco. Milo s'autorisa un vol de petit-four, car il n'en avait pas mangé depuis des mois et c'était l'une de choses qui lui manquaient le plus. Il revint finalement à la salle et servit tout le monde, s'installant de nouveau aux côtés d'Apollinaria. Il posa sa main sur sa cuisse pour lui montrer qu'il était de retour et pas prêt de la quitter encore. Elle était vraiment très belle ce soir, et il avait hâte qu'elle goûte au soleil de Brésil, il était sûr qu'elle serait parfaite à déambuler sur le plage à ses côtés.

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MessageSujet: Re: Welcome to my world ~ milo&apo Welcome to my world ~ milo&apo EmptyMar 1 Mai - 15:24


Apollinaria n’avait rien trouvé de mieux à répondre que ce compliment, qui n’était, elle devait l’avouer, qu’un demi-mensonge. Le sourire de Milo était une des nombreuses choses qui l’avait fait craquer chez le jeune homme mais elle n’allait décidément pas citer tout ce qu’elle aimait chez le brésilien devant sa mère et sa sœur, ça certainement pas. Malgré tout, elle ne remarqua pas que ça avait fait rougir Milo, elle fut juste attirée par le rire de sa mère. Pourquoi riait-elle ? Avait-elle dit quelque chose de drôle ? Son nom était donc aussi drôle que cela ? Un peu vexée mais ne laissant absolument rien paraître, comme d’habitude, Apollinaria encaissa sans rien dire les rires qui prenaient autour de son prénom. Certes, peut-être qu’elle n’avait pas l’habitude de croiser beaucoup de jeunes femmes avec ce prénom et même elle n’en connaissait aucune à part elle-même, ce qui lui faisait grand plaisir. Le jour où elle croiserait une femme au même prénom qu’elle, il est hautement probable qu’elle ne prenne très très mal, sans doute un orgueil mal placé de princesse doublé de ceux qui ont un prénom hors du commun. De plus, la mère de Milo disait son prénom avec un accent tellement prononcé qu’elle avait failli ne pas le reconnaître. Et pourtant, elle voyageait beaucoup, les gens auraient tout le loisir d’écorcher son prénom mais voilà, ils ne l’appelaient jamais par son prénom mais par son titre. C’était d’ailleurs assez étrange pour la jeune femme d’entendre son prénom dans la bouche d’une presque inconnue alors que des gens qu’elle côtoyait très régulièrement ne l’avait jamais prononcé. Elle était presque surprise d’entendre son prénom, ça lui changeait. Que ce soit à la fac où elle avait le droit à son nom de famille en raccourci soit SAR de Luxembourg, au Luxembourg c’était plutôt le respect des traditions avec SAR Apollinaria de Luxembourg Aleïekseïevena Braün suivi de tous ses titres dont elle n’était pas sûre de connaître à la perfection d’ailleurs. Et voilà qu’au Brésil, où elle n’avait jamais mis les pieds auparavant, on l’appelait Apollinaria avec un accent indéniable, comme n’importe qui. Voilà ce qui l’a mettait mal à l’aise, elle était comme tout le monde et ça, c’était inédit, impensable, bizarre. C’était sans doute la cause de tous ses maux, pourquoi elle était tant stressée et mal à l’aise, elle qui se targuait d’être toujours parfaite dans toutes les occasions. Toutes les occasions certes, celles qui faisaient parties de son paysage habituel.

Finalement, Ana la tira de ses pensées qui l’éloignaient de plus en plus de la réalité brésilienne en s’exclamant que c’était vraiment un prénom de princesse. Apollinaria eut un petit sourire contrit tout en songeant « si elle savait ». L’histoire de la jeune femme était loin d’être banale mais pourtant, son prénom n’avait pas été choisi par ses parents dont sa mère était princesse, mais par ses parents adoptifs qui, outre leur grande richesse, n’avait rien de royal. Après tout, ils ne pouvaient pas savoir qui ils avaient élevé pendant tant de temps et ce prénom était un pur hasard avec la tradition… Puis, Ana lança une autre phrase, qui surprit beaucoup la Luxembourgeoise sur le fait que son frère dansait parfaitement bien. Celle-ci lança un regard interrogatif à Milo car il ne lui avait jamais parlé de quoi que ce soit qui ait un rapport avec la danse. Mais à voir comment il levait les yeux au ciel, elle admit que ça devait sans aucun doute être vrai mais qu’il préférait garder cela pour lui. Apollinaria lança alors, rieuse « Si j’avais su, je t’aurais emmené aux soirées dansantes du château… » Bien qu’elle doutait très sérieusement que les danses du Luxembourg dans un château royal aient grand-chose à voir avec les danses brésiliennes, elle avait envie de voir comment il se débrouillait. Malgré tout, elle ne se rendit pas compte qu’elle venait de citer un château face à une autre personne que Milo qui parlait anglais… Puis Ana déclara que c’était ainsi qu’il séduisait les filles, ce qui ne fit vraisemblablement pas plaisir à Milo. Gardant un sourire aux lèvres, Apo tentait d’imaginer Milo en train de danser pour ramener une fille chez lui mais c’était trop compliqué. D’une part parce qu’elle préférait penser qu’il n’avait jamais fait cela avant elle et ensuite parce qu’elle ne le voyait pas dans ce genre d’endroits à draguer ainsi. Ana proposa d’aller au Bom Sabor le soir même pour danser et, bien que Milo proteste et lui dise de ne pas l’écouter, Apollinaria répondit, sûre d’elle « J’en jugerai ce soir alors ! » Apollinaria n’aimait pas spécialement sortir en boîte ou dans un bar mais elle pensait bien faire une petite exception. Après tout, qui pourrait la trouver et la photographier dans cette partie du monde ? Elle n’avait rien à risquer.

La mère de Milo et Ana, qui se sentait vraisemblablement trop écartée d’une conversation dont elle ne comprenait rien, se mit à crier. Encore une fois, Apollinaria fut surprise d’un tel décibel, peu habituée à ce genre de manifestations sonores. Puis, Milo se leva pour aller chercher un cocktail qu’avait fait sa mère. Il signala qu’il n’était en théorie pas très fort mais que ce n’était pas sûr que celui-là le soit. La jeune femme songea qu’elle allait devoir faire attention à ce qu’elle allait boire. Elle ne buvait jamais et tenait très mal l’alcool. Quand il revint, il servit tout le monde et elle accepta son verre avec inquiétude. Pensant que ça serait plus prudent de manger quelque chose avec, elle attrapa un beignet qu’elle apprécia. « Vos beignets sont délicieux ! » s’exclama-t-elle avant de sentir la main de Milo sur sa cuisse. Elle se tourna alors vers lui, lui lançant un sourire et posant sa main sur la sienne, se sentant brusquement rassurée et à l’aise, un instant dans ce monde si différent du sien. Soudain, son téléphone se mit à sonner et la réveilla un peu. Elle le sortit de sa poche afin de voir celui qui l'appelait. Dès qu'elle vit qu'il s'agissait de sa belle-mère, elle se leva tout en s'excusant « Excusez-moi, je dois répondre...» Elle s'écarta avant de se rendre dans l'entrée afin de parler librement. « Apollinaria ? J'ai cru comprendre que vous êtes au brésil cette semaine n'est-ce pas ? Auriez-vous l'obligeance de passer à l'ambassade de luxembourg, quand vous aurez le temps naturellement. Nous souhaitons garder de bonnes relations vous comprenez..» Sitôt qu'elle l'ait rassuré sur le fait qu'elle allait effectivement y aller, elle raccrocha et se rendit de nouveau dans le salon. Elle s'assit aux côtés de Milo, un sourire d'excuse aux lèvres. Puis elle se tourna vers lui avant de lui expliquer ce qui venait de se passer. « C'était ma belle-mère, il faudra que je passe à l'ambassade...»


Désolée, je viens de me rendre compte que j'ai rien fait avancer du tout gla
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MessageSujet: Re: Welcome to my world ~ milo&apo Welcome to my world ~ milo&apo EmptyJeu 10 Mai - 21:31


« Si j’avais su, je t’aurais emmené aux soirées dansantes du château… » Et voilà, Ana avait réussi son petit numéro. Maintenant, il pouvait voir dans le regard d'Apollinaria qu'elle était curieuse de le voir danser. Et il avait beau aimer ça, il n'était pas sûr qu'elle soit accoutumée aux danses brésiliennes ... Il s'imagina un instant ce que devaient être les danses dans son château du Luxembourg, et il fallait avouer qu'il en avait une image assez cliché, une genre de danse de salon sur de la musique douce et raffinée. Mais le truc de Milo, c'était de danser toute la nuit sur des musiques rythmées et endiablées, quitte à en avoir des courbatures le lendemain. Et Ana avait raison. Etre bon danseur, ça faisait craquer les filles. Alors quand les quelques filles de son quartiers voyaient le Milo timide se déhancher sur la piste le samedi soir, elles changeaient radicalement d'avis sur lui ... Mais égal à lui même, Milo n'avait jamais usé de cela pour jouer les tombeurs. Ça n'avait jamais été son genre. Tous ces souvenirs lui donnèrent envie d'initier Apollinaria aux danses de son pays, et il espéra qu'elle se laisserait entraîner dans le jeu et passerait un bon moment s'il décidait de l'emmener là-bas. Après tout, ce n'était pas une si mauvaise idée pour se mettre dans l'ambiance. « J’en jugerai ce soir alors ! » Apollinaria confirma ses pensées et il finit par lui lancer un sourire, avant de croiser le regard de sa sœur qui brillait de fierté. Elle n'avait vraiment pas changé, elle était toujours aussi douée pour obtenir ce qu'elle voulait. Une fois l'épisode des talents cachés de Milo terminé, ce dernier se rendit à la cuisine pour ramener de quoi manger et se désaltérer. Lorsqu'il revint dans le salon, Ana regardait Apollinaria avec admiration et sa mère semblait toujours aussi à l'affut d'un quelconque mauvais geste de Milo. Sa mère était incorrigible. Il chaque fois qu'il partait trop longtemps, elle l'observait attentivement pour vérifier qu'il n'avait pas pris de mauvaise manière ou quelque chose de ce genre. Mais malgré cette apparence de femme exigeante, elle était très certainement la personne la plus généreuse du quartier. Milo lui lança un sourire, alors qu'Apollinaria prenait son verre. Il remarqua qu'elle n'avait pas l'air très rassurée. Même s'il avait pris soin de ne pas sur doser le cocktail, Milo espéra qu'Apollinaria tiendrait cet alcool qui pouvait être un peu assommant lors de ses premiers effets. « Vos beignets sont délicieux ! » déclara Apollinaria après s'être laissée tenter par une préparation de sa mère. Milo était ravi qu'elle goûte un peu de son pays, après tout, elle était aussi là pour découvrir. Ana se chargea de traduire à sa mère ce que venait de dire Apollinaria, et pour la remercier, Luzia la gratifia d'un large sourire tout en l'incitant à en goûter encore. Milo se rappela qu'il avait oublié de prévenir Apo au sujet de la nourriture ici ... Connaissant sa mère et sa tendance à en faire toujours trop, Apollinaria aurait prit cinq kilos d'ici une semaine.

Et puis le téléphone d'Apollinaria se mit à sonner et Milo lui lança un sourire pour lui montrer que cela ne posait pas de problème, et sa soeur profita de son absence pour le mitrailler de questions en portugais « Elle est belle hein ? Tu la connais depuis longtemps ? Est-ce qu'elle habite près de chez toi à New York ? Tu l'aimes ? » Milo écarquilla les yeux tout en la priant de se calmer « Wowowow, doucement ! Il se mit à rire, puis reprit. Je ... quoi ? Je ne sais même pas à quelle question je dois répondre là ! » Ana se mit à rire à son tour, puis sa mère en rajouta une couche « Est-ce qu'elle sait faire la cuisine au moins ? » lança-t-elle en fronçant les sourcils. Milo la contempla sans rien dire pendant une seconde. « Maman ! Vous avez fini d'être si curieuses toutes les deux ? Si vous avez des questions vous n'avez qu'à lui demander ! » Milo leva les yeux au ciel, puis but une gorgée de son cocktail. « De toute façon ça crève les yeux que tu es fou amoureux d'elle, je te connais ! » Milo manqua de s'étouffer avec son cocktail, et il le reposa tout en tentant de s'éclaircir la gorge « Bon ça suffit ! On ne se connaît pas depuis si longtemps tu sais ... » Apollinaria revint à ce moment là et Milo se tourna vers elle, encore un peu chamboulé par l'interrogatoire de sa sœur. Elle avait le don d'aller droit au but comme ça, tout le temps, et de toujours être très extrême dans ses jugements, ce qui amusait Milo la plupart du temps. Apollinaria s'installa à côté de lui et dit « C'était ma belle-mère, il faudra que je passe à l'ambassade...» Milo fronça les sourcils. L'ambassade ? Il n'avait aucune idée d'où ça se trouvait, ça. Ana lança un regard interrogatif à son frère, un truc du genre " qu'est ce qu'elle veut aller faire là-bas?" et Milo l'ignora un instant, se tournant de nouveau vers Apo. « Euh, très bien, tu dois y aller rapidement ? Pour tout de dire je n'ai jamais mis un pied là-bas, alors il va falloir qu'on se renseigne ... » Luzia Dias sembla de nouveau agacée par cette conversation qu'elle ne comprenait pas, et Ana lui glissa quelques mots en portugais pour la tenir au courant, histoire d'éviter une nouvelle crise de sa mère.


bon ça fait rien avancer non plus mais bon --> je voulais pas faire
de truc bouleversant en plein milieu donc on verra ça après xD et
désolé pour l'attente ! en plus j'ai mis que sa mère s’appelait luzia
mais je suis même pas sûr, si ça je trouve j'ai mis un autre nom avant XD
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MessageSujet: Re: Welcome to my world ~ milo&apo Welcome to my world ~ milo&apo EmptyLun 14 Mai - 21:56


Lorsque Apollinaria revint dans la salle à manger, elle sentit des regards à la fois sur elle et sur Milo et une sorte de tension qui flottait dans l'air. Il fallait avouer qu'elle n'était pas des plus à l'aise et le jeune brésilien semblait être dans la même situation. Malgré tout, la jeune princesse pensait encore à la conversation qu'elle avait eu avec sa belle-mère. Comment avait-elle pu savoir qu'elle était au Brésil alors qu'elle avait tout fait pour être le plus discret possible. Un instant, elle se demanda si d'autres personnes étaient au courant de ce voyage, comme les tabloïds par exemple. Elle sentit son coeur se serrer et elle se jura qu'elle appellerait dès ce soir son assistante afin de savoir si y avait eu quelques fuites. Autant être sûre avant d'en subir les frais en voyant sa photo affichée dans tous les magazines soit à scandales ou "spécial royauté". Elle en avait trop souvent été l'égérie et ne voulait pas faire subir cela à Milo. D'autant qu'elle n'était pas vraiment sûre de vouloir afficher cette relation au grand jour et de pouvoir l'expliquer devant le monde entier. Car, quand on est princesse, on n'a pas de vie privée, tous les faits et les gestes sont publiques. Ses histoires sont alors scrutées par tous les observateurs du monde et ils s'intéressent énormément à ce qu'elle pouvait vivre, avec qui elle pouvait sortir. Depuis la mort du prince héritier, les yeux étaient braqués sur sa veuve.

Apollinaria s'assit de nouveau à côté de Milo et elle lui expliqua ce qui était en train de se passer. « Euh, très bien, tu dois y aller rapidement ? Pour tout de dire je n'ai jamais mis un pied là-bas, alors il va falloir qu'on se renseigne ... » Elle fit la moue, sans vraiment quoi savoir répondre. Elle ne se voyait pas vraiment faire attendre sa belle-mère et autant que ça soit fini le plus vite possible. « Ca serait mieux que j'y ailles rapidement oui. » Puis, se sentant obligée d'expliquer un peu mieux pourquoi elle devait s'y rendre à un néophyte alors que ça lui semblait si naturel pour elle, qui était bercée par tout cela depuis toute jeune, elle ajouta « Elle souhaite que je voie l'ambassadeur pour lui rappeler au bon souvenir des grands-ducs. Ils aimaient bien se sentir aimés et qu'on ne les oublie pas... » Elle ajouta les épaules à la fin de sa phrase. Elle avait très souvent vu des ambassadeurs et savaient pertinemment quoi dire afin de faire plaisir à tout le monde, pour ne blesser personne et tout dire en ne promettant rien. Bref, elle n'avait guère besoin qu'on lui dise comment faire pour entretenir de bonnes relations entre les états. Et cela, sa belle-mère le savait mieux que quiconque, elle lui faisait suffisamment confiance pour aller à l'ambassade au Brésil et c'était certainement une des raisons pour lesquelles elle l'appréciait autant. Apollinaria était la princesse parfaite mais ça, elle le savait déjà (Rolling Eyes).

Puis, soudainement, se rendant compte des personnes qui l'entouraient et de l'endroit où elle était, elle lança un regard vers la famille de Milo avant d'esquisser un sourire digne des plus grandes réceptions royales où chaque réel sentiment était caché. Pour cela également, elle était très douée. Elle se tourna de nouveau vers Milo avant de se pencher vers lui et de lui murmurer à l'oreille « Je te laisse le soin de trouver une excuse pour expliquer tout cela à ta mère et ta soeur. Je ne parle pas assez bien portugais pour ça... » Un sourire malicieux prit place sur ses lèvres et elle se détacha de lui, attendant qu'il la sorte de là. Si ça avait été des gens de sa famille, elle aurait géré la situation mais là, c'était complètement différent. Elle savait mentir, à la perfection même. Elle mentait régulièrement, c'était son métier et sa condition qui voulaient ça et c'était devenu un réflexe naturel. Malgré tout, elle n'était pas capable de mettre tout ça en pratique avec une famille qui l'accueillait à bras ouverts et qu'elle ne connaissait pas vraiment. De plus, ils l'appelaient Apollinaria avec un fort accent brésilien comme si elle était une des leurs et la mettaient mal à l'aise avec leur débordante affection qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam.


Parce que t'as envie de tout bouleverser ? Laughing
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