Voilà une bonne heure que je venais de me réveiller. Oui, aujourd’hui j’avais dormi comme une marmotte, c’était le cas de le dire. Il faut dire qu’entre le stage avec Ethan qui était loin d’être de tout repos, mes études avec des journées à n’en plus finir, le stresse des examens et la pression que mes parents me m’étaient constamment sur le dois –du moins surtout mon père- je n’avais plus aucune énergie à donner. Aujourd'hui, c’était journée cocooning à ne rien faire chez soi. J’avais quand même pris le soin de m’habiller, car j’aimais me sentir propre, mais je traînais devant la télévision, mon portable à la main, l’ordinateur juste à côté de moi, tel un parfait geek. De toute façon, je pouvais faire ce qui me plaisait, je ne m’attendais pas à être déranger par quelqu’un. Ethan travaillait même si je ne cessais de lui envoyer des sms –il n’avait qu’à pas me répondre, comme quoi il n’était pas si occupé- mes parents n’avaient aucune raison de venir me voir non plus. C’est la raison pour laquelle j’avais bien failli mourir d’une crise cardiaque en entendant la sonnette de la porte d’entrée. Je me jurais si c’était un vendeur de tapis je le foutrais dehors sans même prendre le temps de l’écouter. Néanmoins, c’était loin d’être le cas.

Une demoiselle se tenait debout, sur le seuil de ma porte, déblatérant une phrase en une seconde avant de s’inviter chez moi comme si nous avions pris le café ensemble durant des années. Ok, elle avait été dans ma classe autrefois, mais ce n’était pas pour autant qu’elle devait se permettre de s’inviter chez moi e elle n’allait pas m’acheter avec des sucreries. Je restais bouche bée avant de me reprendre et de fermer la porte. « Heu..ok et on s’est déjà parlé même ? » J’avais des doutes là-dessus. « Merci c’est gentil, mais je peux savoir ce que tu fais là ? » Son visage me revenait vaguement, nos chemins avaient effectivement sans doute dû se croiser, mais je ne voyais pas pourquoi elle tenait à me voir et à partager des gâteaux avec moi aujourd’hui. C’était la journée de la gentillesse ou de l’amitié aujourd’hui ? Je ne crois pas, autrement j’en aurais entendu parler sur les réseaux sociaux. Toujours debout, j’étais assez mal à l’aise de sa venue, assez perturbé surtout. J’attendais une explication plus approfondies de sa part que l’envie de partager ses sucreries avec un ancien camarade de classe.

J’avais beau dire quoi que ce soit, elle continuait de faire sa vie chez moi comme si elle y avait toujours habité. Si ça ce n’était pas avoir du culot. Pourtant, trop gentil –comme d’habitude- je ne disais rien, lui montrant ma cuisine pour qu’elle puisse poser ses quelques gâteaux –c’était un euphémisme- sur la plan de travail. Si je m’attendais à ce qu’une inconnue vienne toquer à ma porte pour me souhaiter la bonne année ? Pas du tout ! Je ne savais ni quoi faire, ni quoi dire, mise à part la remercier pour sa gentillesse, mais pourquoi est-ce que c’était tombé sur moi ? Faisait-elle tous ses camarades de classe ? Si c’est le cas, elle n’avait pas fini. « Heu…c’est gentil mais je viens de manger » Au pire ce n’était pas perdu, elle allait sans doute me les laisser et dans ces cas-là, j’en aurais probablement pour toute une vie de gâteaux. « Tu peux juste aller au bout de tes pensées s’il te plait ? Car je me doute que tu fasses toute la ville pour souhaiter la bonne année » J’espérais ne pas avoir été trop cru dans mes paroles, mais je n’avais vraiment pas envie de passer ma journée à écouter une fille que j’avais dû croiser une fois dans les couloirs de l’école. Je voulais juste retrouver mon canapé, ma télé et ma vie de geek. C’est la raison pour laquelle je me devais d’aller droit au but avec elle, car pas sûr qu’elle le ferait elle-même. Mise à part parler pour rien dire à une vitesse hallucinante, elle ne faisait pas grand-chose. Ha si ! Elle savait aussi très bien squatter chez les gens.

Heureusement que tous mes voisins n’étaient pas comme elle à venir me rendre visite sinon je n’aurais pas fini. Je la regardais s’asseoir tandis que je m’appuyais contre le marbre en attendant, voyant qu’elle s’apprêtait enfin à m’avouer ce qu’elle voulait me dire depuis le début. Je déglutissais difficilement en l’entendant commencer. J’avais cessé tout mouvement en entendant tout d’abord le prénom de l’homme que j’aimais puis celui de sa fiancée, mais où avait-elle l’intention d’aller comme ça ? Je n’eus pas longtemps à attendre même si sa phrase laissé en suspens ne me plaisait pas trop. Qu’avait-elle vu au juste ? « Surpris à faire quoi au juste ?! » Je n’essayais pas de la brusquer même si mes paroles étaient assez crues et précipitées sur le moment. Lui et moi faisions toujours attention lorsque nous agissions ne serait-ce que pour éviter ce genre de bourde. Pour le coup, j’étais encore moins à l’aise que d’habitude. Nous avait-elle vu en train de nous embrasser, de nous tripoter ? Je n’osais pas imaginer ce qu’il se passerait si Aliénor était au courant de quoi que que ce soit, puis nos parents. Mon dieu, je n’avais pas envie d’être encore exilé je ne sais trop où sur la planète à cause de ça.

A mon avis ? Bah je n’en avais aucune idée. Enfin, peut-être une petite, mais j’avais peur de trop en dire et c’était peut-être cela qu’elle attendait de moi. Que je gaffe une fois pris au piège. C’est la raison pour laquelle je l’a laissais parler, m’imaginant ce qu’elle pouvait avoir vu tout en sachant qu’elle avait l’air de très bien connaître Aliénor. Je n’avais contre cette fille excepté que j’étais extrêmement jalouse, car elle était fiancée avec l’homme que j’avais toujours aimé, mais ce n’était peut-être qu’un petit détail après tout. De toute façon, je ne voyais pas en quoi ça intéressait la demoiselle en face de moi. C’était ma vie, je n’avais pas à lui en parler un point c’est tout. Néanmoins, je me devais quand même de me débarrasser d’elle. « Mais y a rien, Ethan est un ami de très longue date rien de plus. Il peut nous arriver d’être plus proche qu’ordinaire et dans ces cas-là les gens se font des films...comme toi » Disais-je en la désignant de la main. « Mais il n’y a rien de plus, alors j’sais pas ce que t’as vu, mais ce n’est pas c’que tu crois » J’avais peut-être un petit menti, mais dans tous les cas, ça ne la regardais pas et oui, même si Ethan et moi nous nous étions fort rapproché durant nos vacances, cela ne signifiait absolument rien de son côté. Je ne voyais donc pas pourquoi je commencerais à trop parler pour ne rien dire.

Plus elle parlait et plus je commençais peu à peu à me souvenir d’elle. Il faut dire que les rumeurs allaient vite à l’école et ce genre de surnom était loin de passer inaperçu. Je ne savais pas comment elle avait vécu sa scolarité à cause de ce genre de personne dont Ethan faisait partie d’ailleurs, mais à l’à voir, je dirais que cela ne l’avait pas plus atteint que ça. Elle avait beau me promettre de ne rien dire, je ne voyais pas pourquoi je lui ferais confiance, mais après tout si j’avais moyen de m’en débarrasser sans pour autant mettre en tort Ethan. « Ok, je suis amoureux d’Ethan depuis notre enfance, mais tu n’as aucune crainte à avoir, car lui est amoureux d’Aliénor fin de l’histoire » Je marquais une courte pause avant de lui tendre ses gâteaux. « Maintenant c’est gentil d’être passé, mais j’ai des choses à faire » Parler de ma relation avec Ethan et d’un amour à sens unique était loin d’être l’une des choses que je désirais le plus aujourd’hui. Elle venait juste en quelque sorte de foutre en l’air ma journée elle et ses questions.

J’avais fini par répondre à sa question et elle allait enfin s’en aller. Me laissant par gentillesse l’assiette de gâteaux confectionnées par ses soins, elle se dirigea vers la porte d’entrée pour me laisser à mes occupations. Néanmoins, elle n’avait pas pu s’empêcher de se retourner une dernière fois pour m’interroger encore. Elle devrait devenir journaliste tient, elle excellerait dans ce domaine. « Sinon il ne sortirait pas avec elle depuis autant d’année, il n’est pas du genre hypocrite » Je connaissais Ethan depuis mon plus jeune âge, je ne voyais pas pourquoi il s’amuserait à sortir avec elle juste pour la gloire. Elle n’a rien qu’elle puisse avoir qui pourrait autant lui apporter. Elle n’a pas la réputation, ni l’argent et n’a pas de si grandes valeurs que ça selon moi. « De toute façon ils vont se marier, alors l’affaire est réglé ! » Disais-je sèchement. Oui, car cette idée m’horripilait au plus au point et me faisait tellement mal au cœur et mal au ventre. Voilà, elle avait foutu en l’air ma journée.

Ce qu’elle me disait tenait la route, mais j’avais beaucoup de mal à me dire qu’Ethan pouvait ressentir le moindre petit truc pour moi. On me l’aurait dit il y a quelques années de cela j’aurais probablement mis les deux pieds dans le plat en leur disant que c’était tout à fait normal puisque c’était mon petit ami. Puis j’avais grandi et j’avais eu le plaisir de découvrir que durant tout le temps où il me baisait et me faisait croire que c’était mon copain –ou bien j’étais juste naïf- il sortait avec Aliénor. Alors, pour être honnête, je ne savais pas qui de nous deux étaient le dindon de la farce, mais je ne demanderais pas l’avis à l’amie de la futur mariée, car ça mettrait trop Ethan dans la merdre et c’était la dernière chose que je désirais. D’autant plus que je risquais d’en faire les frais. « Si tu veux vraiment être fixée et avoir des réponses plus claires pour ta copine va directement voir Ethan, j’suis pas dans sa tête et je ne peux pas t’aider plus » Ce qui était amplement vrai. Je ne voyais d’ailleurs pas pourquoi c’était moi qu’elle avait choisi. Peut-être que je paraissais plus abordable et qu’elle avait secrètement un petit peu peur de la réaction d’Ethan. Ce qui en soit, était tout à fait compréhensible.

Je ne la connaissais pas et pourtant j’avais l’impression qu’elle avait cerné la situation mieux que personne au monde et qu’elle était plus apte à me comprendre que n’importe qui. Ça pouvait en être perturbant, mais c’était plaisant de savoir que quelqu’un dans se bat monde pouvait réussir à te comprendre juste en observant nos agissements envers une personne. C’est vrai qu’en y repensant ce n’était pas très juste envers Aliénor, mais je n’osais même pas imaginer la scène qu’elle ferait si elle venait à savoir où qu’Ethan venait à rompre avec elle, car mine de rien, en se voilant la face, elle avait l’air plutôt heureuse de savoir qu’elle allait se marier avec le fils Moore, l’un des hommes le plus riches de New York. « Ecoute, la vie n’est pas aussi simple qu’on le voudrait. On à des engagements tu sais. Si c’était si simple » Et oui, derrière nous il y avait nos parents, Ethan avait une entreprise et au-delà de ça, Ethan m’aimait bien, mais pas au point de se mettre avec moi pour toujours. Notre relation était bien plus complexe que ça.

Je fronçais les sourcils, me demandant pourquoi une telle histoire l’intéressait autant. Oui c’était dommage certes, ok c’était sa meilleure amie, mais je n’avais besoin de la pitié de personne. « Tu as déjà connu ça en fait » Balançais-je de but en blanc face à la demoiselle que je n’avais jamais vu avant aujourd’hui. Croisant les bras contre ma poitrine, je la fixais avec mes deux prunelles émeraude. Je ne voyais que cela pour qu’elle insiste autant et en général mon instinct me menait rarement à l’erreur. « On finit par se faire, je finirais par passer à autre chose » Et j’espérais. Il fallait que je me fasse une raison. Ethan allait se marier avec Aliénor sinon son père le tuerait et sa mère ferait une crise cardiaque et moi de mon côté je me forcerais à tourner la page, car baiser avec quelqu’un presque marié passe encore, mais quelqu’un d’officiellement marié, hors de question ! Et encore pire lorsqu’il deviendra père. Ça faisait mal de penser ça, mais la vie peut être parfois cruelle, mais je forçais à penser qu’un jour je connaîtrais le bonheur et un amour réciproque comme j’en ai souvent rêvé et cela même si ce ne sera pas avec mon Ethan.

Je savais que si je parlais trop je serais probablement mort par Ethan. Même s’il n’avait pas à être au courant de cette conversation et j’espérais que cette nana n’ose pas tout répéter à quelqu’un qui puisse le répéter à la personne en question ou pire, à lui-même. Je sentais qu’elle essayait de gagner ma confiance en faisant partager son expérience personnelle et le pire dans tout ça, c’est que je rentrais dans son jeu. Comme toujours, j’étais beaucoup trop naïf encore une fois. De toute façon, j’avais beau réfléchir si un jour Ethan m’avait montré ne serait-ce qu’un petit signe d’affection envers moi, mais j’étais tellement dans l’idée qu’il était amoureux d’Aliénor et qu’il s’en doutait de moi, que je n’en voyais aucun et puisque je ne comptais pas lui parler de nos rendez-vous « romantique » à la neige, je n’allais pas inventer et dire n’importe quoi. Je me contentais d’hausser les épaules pour lui faire comprendre que je ne voyais pas. « C’est compliqué. Une personne qui aime quelqu’un à juste à le lui dire explicitement c’est plus compliqué que ça. Il a déjà dit à Aliénor qu’il l’aimait alors l’affaire est plié. » Concluais-je en soupirant. Savait-elle à quel point ça me faisait mal de penser à eux, de parler de lui et de se dire qu’un « nous » n’existera jamais et que je devrais vivre et mourir avec cette idée. Ma vie n’était pas si top que ça.

Tout ce que cette fille arrivé de nulle part était en train de me dire, me travaillait de plus en plus. Je ne pouvais m’empêcher de me mordre la lèvre pour évacuer mon stresse, car des questions je m’en posais des tonnes maintenant. Il m’était impossible d’imaginer Ethan vraiment amoureux de moi, car notre relation avait toujours été basé sur du sexe et même lorsque je nous pensais en couple, il n’en était rien de son côté. Je crois qu’en regardant dans ses les pupilles de l’homme que j’aime j’espérais pouvoir y déceler de l’amour. Je crois même en avoir lu, mais j’avais peur de me faire des films comme autrefois et vouloir me faire de faux espoirs était la dernière chose que je voulais. Je ne voulais plus avoir mal, car je pouvais encore me rappeler de la douleur destructrice qui me brûlait de l’intérieur. Rien que d’y penser j’en avais des hauts de cœur.

C’est vrai qu’il n’était pas simple d’avouer à ses parents que nous aimions les garçons. En fait, je n’avais jamais vu Ethan avec d’autres gars que moi. Etait-ce donc juste moi et c’est tout ? A cette pensée mon ventre papillonnait de bonheur, mais je n’en oubliais pas qu’il y avait sa fiancée –copine à l’époque-. Un amant c’était bien suffisant. « Jamais » Un bref rire nerveux c’était échappé de ma bouche rien que de penser à la réaction d’Ethan si je venais à lui ouvrir mon cœur. « Tu penses que je devrais ? » Et voilà que je demandais conseil à une fille que je connaissais ni d’Adam, ni d’Eve. Etait-je si désespéré que ça pour en arriver là ? « Et puis pourquoi je te demande ça ?! Je ne te connais même pas en plus et tu es la meilleure amie d’une fille que je ne peux pas me blairer ! » Je crois qu’en fait j’étais en train de m’énerver contre moi-même, mais que je m’en prenais à elle, car c’était beaucoup plus simple de cette façon.

En y pensant c’était tout à fait logique qu’elle pose tout un tas de question puisqu’il s’agissait de sa meilleure amie, mais je ne pouvais pas non plus lui avouer que je couchais avec le petit ami de madame depuis tout jeune. Je n’avais pas envie de foutre dans la merde Ethan, ça ne l’a regardait pas et puis étant plus jeune, en analysant bien la situation, c’était un peu moi le cocul à l’époque puisque j’étais persuadé qu’Ethan était mon petit ami. Au final, nous étions tous les deux le dindon de la farce, mais je n’arrivais pas à en vouloir à Ethan. Il suffisait qu’il me regarde, qu’il me parle ou qu’il m’accorde un minimum d’intention pour que je fonde littéralement devant ses beaux yeux bleus. Faible ? Oui, totalement devant lui. « Connaissant nos parents, je ne pense pas qu’ils aient réellement le choix si tu veux mon avis et puis Aliénor n’a pas l’air malheureuse. » Du moins c’est ce qu’elle laissait paraître. « Si c’est pour savoir si je me mettrais en travers de leur mariage, n’ait aucune crainte là-dessus, j’ai fini par l’accepter » Même si ce n’était pas vraiment le cas, mais je devrais me faire à l’idée. « Heu..ouais… » Connaissant très bien Ethan, je n’oserais jamais le lui demander, mais au point ou j’en étais, je n’avais rien à perdre. Juste peut-être la peur de le voir s’éloigner. Mais au pire du pire, il m’enverrait chier.

nathanaël & dolce

❝ it's time to know the truth ❞

Aussi surprenant que cela puisse paraître, je n’avais pas spécialement envie qu’Ethan ne se marie avec Aliénor par obligation. Oui, elle était ma meilleure amie. Oui, elle était réellement amoureuse de lui. Mais ne valait-il mieux pas, pour elle, pour son bien et son bonheur, qu’elle soit avec une personne qui l’aimerait en retour ? Un homme qui l’aimerait pour ce qu’elle était, avec ses défauts et ses qualités. Un homme qui l’aimerait réellement et l’épouserait par choix, et non par obligation. Qui l’épouserait parce qu’il avait envie de fonder une famille avec elle, et non pour plaire à sa propre famille. « Connaissant nos parents, je ne pense pas qu’ils aient réellement le choix si tu veux mon avis et puis Aliénor n’a pas l’air malheureuse. »  Oh que si, Aliénor était malheureuse. Elle avait beau se mettre dans le déni, faire comme si tout allait bien et préparer son mariage comme si elle vivait un rêve éveillé, je la connaissais mieux que ça. Elle ne s’était même pas plainte, par rapport à leurs vacances. Non, elle avait juste été triste de voir son fiancé l’abandonner pour passer du temps avec son meilleur ami. Et si j’étais venue ici pour, de prime abord, avoir le fin mot sur cette histoire et connaître la vérité, ce n’était plus vraiment le cas, à présent. « Si c’est pour savoir si je me mettrais en travers de leur mariage, n’ait aucune crainte là-dessus, j’ai fini par l’accepter »  Je lâchais un long soupir. Il ne comprenait pas ce que je disais, et j’avais l’impression de parler à un mur. « Ce n’est pas une question de se mettre en travers de leur mariage ou non. C’est une question d’honnêteté. Si tu l’aimes, tu devrais le lui dire. Peut-être qu’il t’aime en retour. Et t’en sauras rien jusqu’à ce que tu lui dises la vérité. » Je haussais une épaule, me demandant si cela servait réellement à quelque chose, ou s’il resterait buté.

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