Cora avait eut l'air surprise lorsque que Paul ne l'avait pas contredit à propos du fait que son chien ne devait effectivement pas être malheureux avec elle. Et, même s'il avait demandé pourquoi elle avait l'air si surprise, il le comprenait tout à fait en fait. Parce qu'on ne pouvait pas dire qu'il l'ait habitué à lui accorder raison aussi facilement en fait. « La réponse me semble plutôt évidente. » C'était le cas, mais il fit quand même mine de ne pas tout saisir. « Tu t’es lassé ? Tu n’as plus envie de me contrarier ? » Le jeune homme pinça les lèvres. « Oh, rassures-toi, je ne suis pas prête de me lasser ça. » l'informa-t-il alors. Juste là, cette fois, il n'avait pas envie de le faire. Il pouvait bien avoir envie d'être gentil et pas trop chiant une fois de temps en temps. « Parce que ça ne me dérange pas tant que ça au fond tu sais, ne va pas chercher quelqu’un d’autre. » Le jeune homme se mit à rire en la voyant l'implorer de cette manière-là. Il n'aurait jamais pensé que ça puisse arriver en fait. « Promis. » répondit-il alors solennellement avant de rire à nouveau.

La conversation prit ensuite un ton beaucoup plu sérieux quand Cora demanda plus d'informations à Paul au sujet de la fille à qui il voulait plaire. C'était elle. Juste elle et le blond lui fit donc une description très correspondante. Elle ne pouvait que se reconnaître. Et ce fut vraisemblablement le cas puisqu'elle se défendit ensuite sur le fait qu'elle n'était pas si pénible. Bah oui, bien sûr. « Heureusement que tu lui pardonnes alors. » Le jeune homme hocha la tête. « Je ne pense pas pouvoir faire autrement. » Non parce qu'il tenait trop à elle pour lui en tenir gré en fait. C'était aussi simple que ça. Cora accéléra ensuite soudainement le pas et Paul dut faire de même pour pouvoir la rattraper. La jeune femme lui demanda alors si il pensait vraiment ce qu'il avait dit et le blond se moqua un peu parce qu'elle avait pourtant prétendu ne pas savoir de qui elle parlait. « Tu ne pouvais pas mieux me décrire, il faut se rendre à l’évidence. » Paul hocha la tête. « Je savais que tu te reconnaîtrais. » C'était le but en même temps. Soit, il l'informa quand même ensuite qu'effectivement, il le savait vraiment. Il l'informa aussi du fait qu'il pensait aussi qu'il avait eu beaucoup de chance le jour où il l'avait rencontré, même s'il ne s'en était pas rendu compte à ce moment-là. « Tu as eu beaucoup de chance oui. » Bizarrement, ça ne l'étonnait pas beaucoup qu'elle le confirme. « Moi aussi j’ai eu beaucoup de chance. » « Oui, je pense aussi. » fit-il avec un petit sourire. Enfin il ne voulait pas tout gâcher vu qu'elle était sincère là et que ce qui se passait là avait l'air 'important'. « Tu sais, tu n’as pas grand-chose à faire pour me convaincre. Rien du tout en fait. » Oh... c'était une bonne nouvelle ça. Un peu hésitant, le jeune homme s'approcha de Cora et approcha lentement son visage du sien, lui laissant le temps de le repousser si elle le voulait. Il posa finalement ses lèvres sur celles de la jeune femme pour l'embrasser. « Ca faisait un moment que je voulais faire ça je crois. » dit-il en s'écartant un peu d'elle.

Paul agissait de manière vraiment étrange maintenant. Il ne voulait plus la contredire ou se moquer d’elle comme il le faisait d’habitude. Non, il était gentil et semblait sincère et c’était pour le moins déroutant. Cora prit peur même, elle ne voulait pas qu’il se lasse de l’embêter, elle aimait bien ça au fond. C’était drôle et ils ne se prenaient pas au sérieux, ça changeait vraiment de leur travail et de leur quotidien. Elle en avait presque… besoin. Oui, aussi étrange que cela puisse paraitre, elle ne voulait pas que Paul arrête de l’embêter comme ça. Ça lui manquerait trop et elle serait malheureuse après. Sans doute parce qu’elle n’aurait plus aucune raison de l’embêter en retour et que ça allait lui manquer aussi. Le jeune homme réussit néanmoins à la rassurer en affirmant qu’il ne pourrait pas se lasser facilement de faire ça. Enfin, il lui promit qu’il n’irait trouver personne d’autre à contrarier. Rien ne pouvait la rendre plus heureuse là et elle se sentait déjà mieux.

Seulement, ce sentiment ne dura pas. La conversation redevint de nouveau sérieuse, trop sérieuse, malgré les tentatives de la jeune femme pour détendre l’atmosphère. Elle ne savait pas comment ils en étaient arrivés là mais ils parlaient de la personne que convoitait Paul et donc à qui il cherchait à plaire et comment lui plaire surtout. Cora s’était mise en tête de l’aider, un peu naïvement elle le reconnaissait. Bien vite, il s’avéra que c’était d’elle qu’il parlait et comme elle ne savait pas comment prendre ça, ou surtout que faire de cette information, elle réagit en plaisantant – elle aimait bien se cacher derrière ça, c’était beaucoup plus confortable peu importe les circonstances – et fit celle qui n’avait pas compris qu’il parlait d’elle. Enfin… elle trouva quand même le moyen de préciser qu’elle n’était pas pénible. Ou un peu… Elle était juste contente qu’il lui pardonne, surtout qu’il lui arrivait d’être pénible lui aussi. « Je ne pense pas pouvoir faire autrement. » Son sourire se fit plus grand. « Bien, j’imagine qu’elle aurait été très malheureuse autrement. » Il ne parlait absolument pas d’elle, elle ne pouvait qu’imaginer.

Cette énième tentative fut cela dit vaine puisque cela ne l’aida pas vraiment. Elle choisit donc de « fuir » en accélérant le pas, laissant Paul derrière pendant quelques instants. Instants durant lesquels elle tenta de réfléchir mais sans grand succès. Quand il la rattrapa, elle lui fit comprendre qu’elle avait compris qu’il parlait d’elle, il l’avait tellement bien décrite. « Je savais que tu te reconnaîtrais. » Cora haussa les épaules d’un air malicieux. « C’est le “jolie brune merveilleuse” qui m’a mis la puce à l’oreille. » Ces trois mots étaient parfaits pour la décrire. Tout le monde ne devrait utiliser que ceux-là à présent pour parler d’elle. Continuant dans le sérieux, Paul lui avoua qu’il avait beaucoup de chances qu’on les ai forcés de travailler ensemble. Ca n’avait pas été facile à voir au début mais ils s’étaient très vite rendu compte que ce ne serait pas si horrible que ça. Comme à son habitude, Cora fut arrogante mais elle reprit bien vite son sérieux pour avouer qu’elle avait eu beaucoup de chance aussi. « Oui, je pense aussi. » « Qui l’aurait cru, hein ? » répondit Cora avec un sourire. Elle n’avait plus envie de plaisanter là par contre. Elle se surprit à être elle aussi très sérieuse et n’eut d’autre choix que d’avouer au jeune homme qu’il n’avait rien à faire pour la convaincre, que c’était déjà le cas depuis un moment. Il ne répondit rien mais s’approcha d’elle. Lentement, il approcha ensuite son visage du sien, Si lentement que Cora eut tout le temps de réaliser ce qu’il s’apprêtait à faire. Elle ne bougea pas mais se mit à sourire légèrement. Elle en avait très envie, tout autant que lui, mais elle ne savait pas s’ils pouvaient faire ça. Elle n’eut cependant pas le temps d’y réfléchir davantage puisque leurs lèvres se retrouvèrent collées assez rapidement. La jeune femme se laissa faire totalement« Ca faisait un moment que je voulais faire ça je crois. » fit-il après s’être un peu écarté. Cora le regarda un instant en souriant béatement. « Pourquoi avoir attendu tout ce temps alors ? » Enfin il l’avait finalement fait, c’était le principal. « Du coup maintenant je vais avoir envie de le refaire. » avoua-t-elle sans le quitter des yeux. « J’espère que ce n’est pas un problème. » s’enquit-elle tout de même. Sans attendre de réponse, elle s’approcha de lui dans le but de l’embrasser à nouveau mais c’est précisément ce moment-là que choisit son chien pour aboyer et venir jouer dans leurs jambes. Cora soupira mais finit par se mettre à rire, ne s’écartant pas pour autant. « Je crois que quelqu’un est jaloux. »

Paul ne savait pas expliquer comment la conversation avait soudainement pris un ton si sérieux d'un coup. Il en prenait l'entière responsabilité en tout cas parce que c'est lui qui avait choisit de dire que la fille qui lui plaisait était Cora. Enfin, il n'avait pas cité son nom de manière explicite mais il avait quand même tout fait pour qu'elle se reconnaisse dans ses paroles. « C’est le “jolie brune merveilleuse” qui m’a mis la puce à l’oreille. » Le jeune homme eut un sourire moqueur. « Evidemment. » fit-il alors. « Il est vrai que tu es la seule jolie brune merveilleuse sur terre. » Well, il se moquait encore légèrement mais il était vrai qu'elle était au moins la seule qu'il trouvait merveilleuse comme ça. D'ailleurs, c'est en grande partie ce qui lui faisait dire qu'il avait eu beaucoup de chance le jour où on l'avait forcé à travailler avec Cora. C'était juste dommage qu'il ne s'en soit pas rendu compte à ce moment-là. Mais bon, il avait eu le temps de se rattraper depuis et c'était tout ce qui comptait. Cora ne tarda pas à dire tout aussi sincèrement que lui qu'elle avait aussi eu beaucoup de chance et il n'en fallut pas plus à Paul pour reprendre un petit air arrogant et dire qu'il le pensait aussi. « Qui l’aurait cru, hein ? » « Sûrement pas toi en tout cas. » répondit-il sur le même ton qu'elle. C'est vrai qu'au début, elle ne devrait vraiment pas se dire ça. Elle devait juste avoir envie de lui arracher la tête. Soit. Tout ça était derrière eux et ça semblait très très loin pour Paul. Il l'espérait que c'était le cas aussi pour Cora. Il fallait croire que oui parce qu'elle ne tarda pas à lui avouer qu'il n'avait rien de plus à faire pour lui plaire ou la convaincre. Voilà qui était parfait. Après s'être entendu confirmé ça, le jeune homme approcha lentement son visage pour l'embrasser. Il se rendait compte maintenant que ça faisait un moment qu'il avait envie de faire ça. « Pourquoi avoir attendu tout ce temps alors ? » « Je ne savais pas tu le voulais aussi. » dit-il en baissant les yeux. Ce n'était pas la raison principal en fait. « Et... je n'avais pas non plus réalisé que je le voulais. » Voilà, déjà, c'était plus proche de la vérité ça. Enfin, heureusement, il s'en était rendu compte maintenant. Il serait vraiment passé à côté de quelque chose sinon. « Du coup maintenant je vais avoir envie de le refaire. » Bizarrement, il n'avait rien à redire contre ça. « J’espère que ce n’est pas un problème. » « Oh non, ça n'en est vraiment pas un. » confirma-t-elle aussitôt. Cora n'eut néanmoins pas le loisir de l'embrasser à nouveau parce que le chien choisit justement ce moment-là pour les rejoindre et se rappeler à eux. Pau lâcha un soupir tandis que la brune se mettait à rire. « Je crois que quelqu’un est jaloux. » « Oh parce que tu embrasses souvent ton chien ? » demanda-t-il sur un ton moqueur. « C'est bon à savoir. » Du coup, il n'était plus sûr d'avoir envie qu'elle l'embrasse encore. Enfin si... quand même. « On ne peut pas faire comme s'il n'était pas là ? »

Cora s’était très vite rendue compte que Paul parlait d’elle. Elle était la seule brune merveilleuse sur terre, c’était évident. « Evidemment. » Même lui le reconnaissait ! Et pour qu’il soit d’accord avec elle comme ça il en fallait beaucoup. La jeune femme laissa apparaitre un sourire satisfait sur son visage. « Il est vrai que tu es la seule jolie brune merveilleuse sur terre. » « C’est exactement ce que j’étais en train de me dire. » Mots pour mots en plus de ça. « Des brunes qui t’ont sauvé la vie il doit y en avoir des tonnes par contre. » Elle essayait de garder son sérieux même s’il était évidemment qu’il se moquait d’elle et qu’elle plaisantait aussi. Détendre l’atmosphère ne faisait pas de mal, elle n’était pas franchement à l’aise avec tout ce sérieux. Le blond devait quand même la trouver sacrément merveilleuse pour en venir à arrêter de la contredire comme ça alors que c’était sans doute son activité préférée puis pour reconnaitre qu’il avait eu beaucoup de chance quand on les avait forcés à travailler ensemble. Ils ne se seraient jamais rencontrés sans ça. Cora s’estimait vraiment chanceuse aussi et elle n’hésita pas à l’avouer non plus. A croire qu’elle le trouvait vraiment merveilleux aussi pour qu’il mérite ça. Rien ne les destinait à ça en tout cas, s’ils se revoyaient au jour de leur rencontre ils n’auraient pas parié sur une telle évolution dans leur relation. « Sûrement pas toi en tout cas. » « Toi non plus. » crut-elle bon de lui rappeler. Ils avaient tous les deux été stupides de toute façon et la jeune femme n’aimait pas tellement y repenser. Elle préféra plutôt faire savoir à Paul qu’il lui plaisait déjà beaucoup et ce depuis un moment même si elle ne le réalisait vraiment que maintenant. Il n’en fallut pas plus pour qu’il s’approche et l’embrasse, chose qu’il avait eu envie de faire depuis un moment apparemment. Et elle aussi en fait, pourquoi ne l’avaient-ils pas fait plus tôt ? « Je ne savais pas tu le voulais aussi. » C’était logique quelque part, elle n’avait jamais rien fait pour le lui faire comprendre. « Et... je n'avais pas non plus réalisé que je le voulais. » « Moi non plus à vrai dire. » confia-t-elle en faisant la moue. Enfin bon, le principal était qu’ils l’avaient finalement fait et la jeune femme avait même déjà envie de le refaire. Elle espérait juste que ce ne soit pas un problème pour lui. « Oh non, ça n'en est vraiment pas un. » Cora sourit à nouveau avant de s’approcher pour l’embrasser encore. Si ce n’était pas un problème elle n’allait pas se priver. Seulement, Oscar ne semblait pas de cet avis et l’interrompit juste au moment où ses lèvres allaient toucher celles de Paul. Maudit chien jaloux ! « Oh parce que tu embrasses souvent ton chien ? C'est bon à savoir. » se moqua alors Paul. La jeune femme le regarda d’un air désespéré. « Euh, non. » Quelle idée quand même. « Il est juste jaloux de l’attention que je te porte. Ou de l’attention que tu me portes. » Vu qu’il semblait le préférer à elle maintenant. Enfin en tout cas, il ne voulait pas qu’on l’oublie. « On ne peut pas faire comme s'il n'était pas là ? » Le chien se remit à aboyer comme s’il avait compris ce que Paul avait dit. « Mais c’est cruel ! Tu aimerais qu’on fasse comme si toi tu n’étais pas là ? » Il n’avait pas grand-chose à craindre pour le moment parce qu’elle avait toujours autant envie de l’embrasser et que ça l’intéressait bien plus que de s’occuper de son chien mais quand même.

Il fallait croire que Cora devait être la seule jolie brune merveilleuse sur terre pour qu'elle se reconnaisse simplement avec ses trois mots. Il lui avait ça sur un ton moqueur mais il ne s'attendait pas à ce que la jeune femme s'en formalise beaucoup. Elle ne releva même pas la moquerie en fait. « C’est exactement ce que j’étais en train de me dire. » Evidemment. En même temps, elle n'aurait pas grand intérêt à prétendre le contraire alors que pour une fois il reconnaissait qu'elle était merveilleuse. « Des brunes qui t’ont sauvé la vie il doit y en avoir des tonnes par contre. » Le jeune homme se mit à rire. C'était connu, il risquait sa vie à chaque pas qu'il faisait. Il finit néanmoins par faire la moue. Il passait du tout au tout là pour le coup. « Je suis un peu vexé quand même. Je sais me défendre tout seul ! » Il n'avait as besoin qu'on lui sauve la vie tout le temps. Enfin, à l'exception de cette fameuse fois bien sûr. Ils arrêtèrent néanmoins bientôt de parler après que Cora lui ait fait comprendre qu'il lui plaisait aussi. Paul ne put alors pas s'empêcher d'embrasser la jeune femme. Le jeune homme n'en pris conscience qu'à ce moment-là, mais cela faisait déjà un moment qu'il voulait faire ça. Il expliqua d'ailleurs qu'il venait de s'en rendre compte quand Cora lui demanda pourquoi il ne l'avait pas fait plus tôt. « Moi non plus à vrai dire. » Comme ça, ils étaient deux au moins. Cora parla alors de l'embrasser à nouveau mais ils furent malheureusement interrompu par le chien. A ce moment-la, le jeune homme blâma un peu la brune pour l'avoir emmener avec elle. Mais soit. L'américaine déclara qu'Oscar devait être jaloux et Paul se demanda si elle embrassait souvent sont chien du coup. « Euh, non. » « Je me disais bien aussi. Mais comme t'es bizarre par moment, je ne savais pas trop. » Il ne fallait pas qu'elle le prenne mal, il l'aimait bien bizarre comme ça. « Il est juste jaloux de l’attention que je te porte. Ou de l’attention que tu me portes. » « Oui, je pense que c'est plutôt de l'attention que je te portes. Il m'aime tellement beaucoup. » Mais parfois, c'était vraiment très dur d'être aimer de tous. Surtout quand il voulait juste être avec Cora un peu, sans personne pour les interrompre. C'est pour ça que Paul finit par demander s'ils ne pouvaient pas faire comme si Oscar n'était pas là. « Mais c’est cruel ! Tu aimerais qu’on fasse comme si toi tu n’étais pas là ? » Le blond fit la moue. « Mais je suis mieux qu'un chien moi, on ne peut pas faire comme si je n'étais pas là. » fit-il valoir. « Et je veux vraiment t'embrasser encore. » avoua-t-il alors.

Cora était à présent convaincue d’être la seule brune merveilleuse sur terre et Paul ne chercha même pas à la contredire. En même temps il venait d’avouer qu’elle était merveilleuse alors retirer ce qu’il avait dit lui enlèverait toute crédibilité. Elle ne nota même pas le fait qu’il se moque d’elle juste après, il avait été suffisamment gentil pour qu’il puisse se permettre ça. Elle savait bien que c’était beaucoup incroyablement arrogant de de prétendre ça, même pour elle, et en fait du moment qu’elle était la seule brune merveilleuse pour lui, tout lui allait. Cela dit, il était absolument évident qu’elle n’était pas la seule à lui avoir sauvé la vie. Paul se mit à rire mais finit par faire la moue, il ne prenait pas la chose si bien que ça finalement. « Je suis un peu vexé quand même. Je sais me défendre tout seul ! » « Oh mais oui, je n’en ai jamais douté ! » Elle aurait presque pu lui tapoter la joue comme elle aurait fait avec un enfant pour le rassurer en fait. Parce qu’il était un peu un enfant parfois quand même.

Les plaisanteries terminées, le moment finit par prendre à nouveau un ton sérieux. Bien plus sérieux en fait et Paul et Cora s’avouèrent bien vite qu’ils se plaisaient. Il n’en fallut plus pour que le premier embrasse la seconde et que celle-ci ait envie de recommencer. Ils avaient attendus bien trop longtemps avant de faire ça à son gout et ils devaient rattraper le temps perdu maintenant. Mais son chien ne leur en laissa pas la chance. Ils l’avaient un peu oublié en fait et il était compréhensible qu’il se rappelle à eux. Et comme elle ne pouvait pas lui résister, Cora s’intéressa soudainement, elle ne voulait pas lui faire de peine ou qu’il soit jaloux par exemple. Ce qui donna à Paul la drôle d’idée qu’elle embrassait son chien. C’était lui qui était bizarre pour le coup, elle n’était pas malade non plus. « Je me disais bien aussi. Mais comme t'es bizarre par moment, je ne savais pas trop. » « Je suis bizarre par moments ? Pourrais-tu argumenter s’il te plait ? » répliqua-t-elle en plissant les yeux. Elle n’était pas du tout bizarre ! Il avait juste de la chance qu’elle ne puisse pas lui en vouloir pour le moment. Soit, Oscar était jaloux de l’attention qu’ils se portaient et c’était la seule chose à retenir. « Oui, je pense que c'est plutôt de l'attention que je te portes. Il m'aime tellement beaucoup. » La jeune femme leva les yeux au ciel, il était encore plus arrogant qu’elle parfois, ça faisait peur. « Je ne vois vraiment pas pourquoi. » lui répliqua-t-elle sur un ton moqueur. Surtout qu’il voulait faire comme si le chien n’existait pas, c’était cruel. Pour la peine il aurait mérité qu’on lui fasse la même chose. « Mais je suis mieux qu'un chien moi, on ne peut pas faire comme si je n'étais pas là. » L’américaine pinça les lèvres tout en considérant son argument. « C’est vrai que c’est difficile. » lui accorda-t-elle. Surtout dans un tel moment en fait, alors qu’elle avait toujours aussi envie de l’embrasser. « Et je veux vraiment t'embrasser encore. » Au moins ils étaient d’accord là-dessus. « Si tu le veux vraiment, alors… » souffla Cora en souriant avant de se pencher pour enfin l’embrasser.