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(hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly

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MessageSujet: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  EmptyDim 30 Juin - 13:51

∞ Love Je veux y croire, recommencer l'histoire, toute une vie jusqu'à la mort... A corps perdu te plaire encore...
Vitaly & Lindsay
Un voyage scolaire. Une petite semaine en Angleterre. Il ne m’avait rien fallu de plus pour justifier auprès de mes parents mon départ. Ce n’était, évidemment, pas vrai. Aucun voyage scolaire n’était réellement prévu. C’était simplement la première solution que j’avais trouvé pour pouvoir m’éclipser et quitter New York durant quelques jours sans éveiller le moindre soupçon. J’en venais donc à mentir. Et ce, de plus en plus souvent. Obligée de mentir presque continuellement à mes parents – et à ma sœur – pour aller voir Vitaly, en prétextant, par exemple, une sortie entre amies. Et là encore, je leur avais menti. Pour pouvoir tranquillement partir durant quelques jours avec Vitaly. Et j’étais sincèrement ravie et impatiente de partir et me retrouver enfin seule avec lui. Même si, pour le moment, ne parvenions à passer une après midi ensemble chaque semaine, il en serait bientôt toute autre chose. J’allais venir passer deux mois chez Serena – et donc Vitaly – durant l’été. Cela nous permettrait, certes, de nous voir tous les jours. Mais c’était aussi sacrément plus risqué. Et avec Serena dans les parages, nous ne pouvions nous laisser aller à des retrouvailles plus intimes. Ce petit séjour ensemble allait donc nous faire le plus grand bien et nous permettre de profiter pleinement l’un de l’autre, sans se soucier du danger d’être vu ni de l’heure… Bref, je devais donc le rejoindre à l’aéroport. Il valait mieux que l’on se retrouve seulement là-bas plutôt qu’il vienne me chercher directement chez moi. Si un voisin l’avait vu, il aurait clairement pu se poser des questions. Et si mes parents apprenaient ainsi que Vitaly était venu me chercher alors que j’étais censée partir en voyage scolaire, cela pourrait nous créer bien des problèmes…

Une fois ma valise terminée, j’embarquais avec ma mère dans la voiture. C’était elle qui me menait à l’aéroport. Enfin, qui m’y déposait. Je lui avais demandé de ne pas m’accompagner, prétextant qu’à presque 18 ans, je n’avais pas besoin d’elle m’accompagne jusqu’à ma classe et que  ça ‘craignait’ même.  Evidemment, c’était simplement car ce n’était pas ma classe que j’étais censée rejoindre mais mon beau-frère. Et ça, il n’était pas question que ma mère l’apprenne. Valise en main, je me faufilais alors dans l’aéroport, balayant la foule du regard à la recherche de Vitaly. Je n’avais d’ailleurs pas la moindre idée de l’excuse qu’il avait trouvée pour justifier son absence. Sans doute un déplacement professionnel. Enfin, peu importe, tant que cela n’éveillait pas les doutes de sa femme. Et je n’avais d’ailleurs pas la moindre idée de notre destination. Il n’avait, jusqu’à présent, rien voulu me dire. J’étais donc toute excitée et impatiente de savoir où il comptait m’emmener. J’évitais aussi de penser à Serena, à mes parents, et à ce que nous faisions dans leur dos. Parce que je culpabilisais vachement lorsque je repensais à une certaine discussion entre lui et moi, où il avouait ne pas avoir spécialement envie de partir en vacances, y compris avec sa propre femme. Et à l’inverse, c’était lui qui m’avait proposé ce séjour et qui s’était occupé de tout organiser. Alors oui, je culpabilisais un peu en songeant que je passais avant sa propre femme. Et en même temps, c’était très plaisant de se sentir ainsi privilégiée. En attendant qu’il arrive, je jetai un coup d’œil à ma montre avant de guetter les horaires des prochains vols, cherchant celui qui pourrait être le notre.






Dernière édition par Lindsay J. Livingston le Mer 31 Juil - 14:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  EmptyDim 30 Juin - 15:31




Paris est la capitale des divines tentations.
Lindsay & Vitaly


C'était vraiment risqué ... Mais nécessaire ... Passer du temps avec Lindsay était devenu un moyen infaillible pour prendre un grand bol d'air frais. Je me sentais suffoquer chaque jour un peu plus dans un mariage que je peinais à maintenir à flot et dans un emploi qui demandait toujours plus d'énergie et d'implication de ma part. Alors oui, je prenais le risque incroyable de m’octroyer quelques jours avec Lindsay, loin de New-York. Et évidemment, je ferais d'une pierre deux coups. Un créateur de mode français souhaitait faire appel à mes services pour créer une publicité qui mettrait en avant sa nouvelle ligne de vêtements de prêt à porter haut de gamme. Ainsi, je n'avais pas vraiment eus le besoin de mentir à Serena pour lui expliquer mon départ. Et pour qu'elle ne décide pas de me rejoindre ou venir tout simplement avec moi, j'avais choisis une semaine où elle serait très prise par son boulot. Je me sentais vraiment ... Horrible, à avoir un tel comportement. Mais soit ... Il le fallait, en un sens. Je lui avais promis de me libérer quelques jours pour que nuis passions un peu de temps ensemble. Et je m'y tiendrais. Je ne faisais jamais de promesse en l'air; Et finalement, les seules que je ne tenais pas étaient celles faites le jour de notre mariage. Fidélité et tout le blabla ... Enfin soit ... Je devais cesser d'y penser. Et je savais que, de toute façon, dès l'instant où je verrais Lindsay, tout le reste serait oublié. Ainsi me hâtai-je un peu plus de filer en direction de l'aéroport. Et de descendre de voiture, valise et sac en main, pour y entrer au plus vite. Du regard, je balayai bien vite la foule dans l'espoir de la retrouver; Ce fut rapidement chose faite ...

Et dès l'instant où mes yeux se posèrent sur elle, un sourire de contentement étira mes lèvres. Silencieusement et sans jamais la quitter du regard, je la rejoignis. J'abandonnai mes affaires au sol et vins enrouler mes bras autour de sa taille en demeurant placé dans son dos, pour la serrer vivement contre moi et enfouir mon visage dans son cou où je déposai un tendre baiser. Joue contre ses cheveux, je redressai ensuite le regard pour le posé sur le panneau d'affichage face à nous. « Tu essaies de savoir où nous nous rendons ? » Lui demandai-je d'une voix douce et caressante, avant d'enfouir mon visage dans ses cheveux pour inspirer son odeur avec délectation. Dieu qu'il était bon de la retrouver. Chaque moment passé loin d'elle semblait être une véritable torture. Doucement, je relâchai mon étreinte pour la faire pivoter sur elle même et ainsi venir me faire face. Je pressai aussitôt mes lèvres contre les siennes, ma langue entama un ballet des plus sensuelles avec la sienne. L'une de mes main remonta le long de son corps pour se glisser dans ses cheveux, maintenant ainsi fermement son visage contre les miens, mes lèvres se pressant avec davantage d'avidité encore, contre les siennes. Quand, enfin, je trouvai la force d'interrompre ce baiser, j'avais la respiration saccadée. Et je vins loger mon front contre le sien, paupières closes. « Nom de Dieu ce que ça fait du bien de te retrouver ... »  Avouai-je dans un souffle léger. Oui, c'était même peu dire pour décrire le plaisir que je ressentais au simple fait d'être enfin là, tout près d'elle. J'avais l'impression de ne jamais la voir assez. Quand bien même on passait une après-midi par semaine ensemble et, quand nous le pouvions, une bonne heure au téléphone au cours du week end. Ce que nous vivions était aussi improbable qu'incroyable.


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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  EmptyDim 30 Juin - 18:17

∞ Love Je veux y croire, recommencer l'histoire, toute une vie jusqu'à la mort... A corps perdu te plaire encore...
Vitaly & Lindsay
J’avais toujours cru que, même après avoir rencontré quelqu’un, je parviendrais à garder la tête froide. Et pourtant, c’était tout l’inverse. Il n’y avait qu’à voir avec quelle rapidité j’avais pris l’habitude de mentir à ma famille. Ou à trouver des combines pour éloigner ma sœur ou mes parents. Et puis, il suffisait de voir tous les risques inconsidérés que nous prenions. C’était déjà dangereux de se voir, peu importe le contexte. Mais partir quelques jours ensemble… C’était bien pire. C’était d’ailleurs sacrément culotté de ma part d’inventer de voyage scolaire. Pour rester crédible, j’avais expliqué que des élèves s’étaient désistés et que du coup, ils cherchaient d’autres élèves intéressés et ce, à quelques semaines de la date de départ. Mes parents n’y avaient vu que du feu. Il faut dire qu’ils sont assez peu présents pour moi et que – Dieu merci ! – ils étaient plutôt du genre à me faire confiance. Ce qui me rendait la tâche encore plus simple. Et concernant Serena, elle avait visiblement cru toute cette histoire aussi. Tout était donc parfait pour que nous puissions partir. Le seul problème était que j’allais rater quelques jours de cours. Evidemment, puisqu’il n’y avait aucun voyage scolaire vraiment prévu. Heureusement, approchant les examens de fin d’année, nous avions fini le programme dans la plupart des matières et bon nombre de nos professeurs étaient convoqués pour surveiller les premières épreuves. Je n’allais donc rien rater. Ou pas grand chose. Mais ça, j’avais tout de même évité de lui en parler. Pas clairement du moins. Par peur qu’il préfère que je me consacre à mes études plutôt qu’à passer  du temps avec lui. Bref, impatiente de le retrouver, je m’étais précipitée dans l’aéroport où je l’attendais finalement.

Et en l’attendant, je guettais les prochains vols. Lequel serait le notre ? Je n’en avais pas la moindre idée. En effet, Vitaly s’était bien gardé de me dire quoi que ce soit sur notre destination. Soudain, je le sentis dans mon dos tandis qu’il enroulait ses bras autour de moi et enfouissait sa tête dans mon cou pour y déposer un baiser. Instantanément, je fermais les yeux, heureuse de le retrouver enfin. « Tu essaies de savoir où nous nous rendons ? » Je posais alors mes mains sur les siennes et rouvrais les yeux pour le poser une nouvelle fois sur le tableau d’affichage. « Oui… Mais tu vas m’éclairer à ce sujet, n’est-ce pas ? » demandais-je en espérant qu’il allait enfin me dire où on allait. Parce que je me voyais mal attendre l’atterrissage de l’avion. Et puis, même s’il tenait à garder le mystère jusqu’à ce qu’on arrive, ce serait sans doute difficile. A cause des billets. Et surtout des annonces dans l’avion. Il me serait difficile de ne pas prendre connaissance de la destination. Puis il me fit faire un demi-tour sur moi même pour lui faire face. Et aussitôt, nos lèvres se rencontrèrent. Cela faisait à peine quelques jours qu’on s’était quittés, mais le manque se faisait déjà sentir. Je lui rendais donc ce baiser avec tout autant de passion et d’envie, songeant tout de même qu’il valait mieux éviter ce genre d’échange dans un lieu public. « Nom de Dieu ce que ça fait du bien de te retrouver ... » Je ne pu retenir un large sourire, autant par le bonheur de le retrouver que par le plaisir qu’une telle phrase me provoquait. « Tu m’as tellement manqué… Mais ça y est, c’est fini…On va pouvoir profiter de ces quelques jours, rien que tous les deux… » soufflais-je doucement avant de me détacher à contrecœur de lui. « Il vaut mieux qu’on reste prudent… Tant qu’on est ici, du moins… » glissais-je avec un légère moue. Je n’avais qu’une envie, l’embrasser encore et encore. Mais nous étions toujours à New York et courrions ainsi le risque d’être vu par quelqu’un qui nous connaissait…






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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  EmptyLun 1 Juil - 20:30




Paris est la capitale des divines tentations.
Lindsay & Vitaly


Certes, le comportement que j'avais à l'instant même où je rejoignis Lindsay postée face au panneau d'affichage, n'était pas le plus sage qui soit. Parce qu'on était toujours sur le sol New-Yorkais et que c'était donc prendre le risque de croiser quelqu'un qui nous connaissait. Mais c'était plus fort que moi. A chaque fois que je la retrouvais ... Dieu, quel soulagement ! Je ne la voyais jamais assez à mon goût et c'était d'un frustrant ... Du coup, dès l'instant où je la retrouvais ... Je devenais juste totalement hors de contrôle. C'était vraiment plus fort que moi ce besoin de l'avoir dans mes bras, de la câliner, de l'embrasser encore ... Et encore ... C'était devenu une véritable dépendance, aussi étrange que ça puisse sembler. Et il n'y avait aucune explication que je pouvais donner pour expliquer ça. C'était juste ainsi, point ... « Oui… Mais tu vas m’éclairer à ce sujet, n’est-ce pas ? » Je souris en coin et songeai que la surprise devrait lui plaire; Il me semblait me souvenir d'une conversation au cours de laquelle elle m'avait révélé son envie de visiter parfaitement Paris. Si c'était toujours l'un de ses rêves ... Eh bien il semblerait que je sois sur le point de l'aider à le réaliser. De quoi me faire moi même plaisir d'ailleurs. Parce que j'aimais beaucoup l'idée de pouvoir la rendre heureuse. « Si je te dis ... Ville romantique ? » Soufflai-je d'une voix douce, avec toujours le même sourire au coin des lèvres. Il n'existait pas cinquante villes réputées pour leur romantisme. Et Paris était située tout en haut de la liste me semblait-il. J'espérais sincèrement avoir visé juste pour le coup. Ce n'était pas tous les jours que l'on pouvait se libérer tous les deux pour partir loin des regards curieux et qui risquaient de nous reconnaître. Alors autant faire les choses bien ! Oubliant un peu toute prudence, je finis par faire pivoter Lindsay sur elle même, pour qu'elle me fasse faire, et entrepris de l'embrasser de façon fougueuse et ardente. C'était prendre le risque d'être vu, soit.

Mais c'était vraiment plus fort que moi. Elle était la tentation même. Et quand j'interrompis le baiser, ce fut pour lui souffler combien elle avait pu me manquer. Et pour le coup, c'était loin d'être un mensonge. « Tu m’as tellement manqué… Mais ça y est, c’est fini…On va pouvoir profiter de ces quelques jours, rien que tous les deux… » Je souris en coin et hochai la tête de façon affirmative, on ne peut plus heureux de cette perspective incroyable. C'était même presque trop beau pour être vrai. Et pourtant, j'étais parvenu à mettre tout en oeuvre pour que ce petit voyage soit réalisable. A quelques minutes de notre départ, je ne pouvais que m'en réjouir. « Il vaut mieux qu’on reste prudent… Tant qu’on est ici, du moins… » Je soupirai doucement et fis la moue quand elle se détacha tout à fait de moi. Bien sûr qu'elle avait entièrement raison. Mais sentir son corps contre le mien et la possibilité de l'embrasser, me manquait déjà beaucoup trop tant j'aimais ça. J'étais accro à nos baisers plein de fougue, c'était le moins que je puisse en dire. Mais soit ... Pour le coup, je savais que nous aurions largement tout le temps pour nous rattraper, au cours de la semaine à venir. On pourrait alors se promener main dans la main, sans risquer d'être reconnus par qui que ce soit. Bref, un rêve véritable, c'était certain. Et j'allais, pour sûr, m'en donner à coeur joie ! Aucune chance que je n'en profite pas démesurément. « Moui ... On se rattrapera à Paris ! » Promis-je en lui lançant un regard brillant, sourire au coin des lèvres. Elle avait parfaitement raison. Il était préférable de demeurer le plus sage possible, tant que nous étions là. Mieux valait ne pas trop provoquer la zizanie sans nom qui s'installerait forcément au sein de notre famille si jamais ils apprenaient notre liaison. « Bon allez, on va faire enregistrer les billets et passer nos bagages. » Finis-je par ajouter en lui adressant un léger sourire en coin. Et si j'eus le réflexe de tendre ma main pour récupérer la sienne, je parvins à me contrôler au dernier moment et à la fourrer, plus sagement, dans la poche de mon pantalon, ajoutant un soupir de frustration à la scène.


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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  EmptyLun 1 Juil - 22:38

∞ Love Je veux y croire, recommencer l'histoire, toute une vie jusqu'à la mort... A corps perdu te plaire encore...
Vitaly & Lindsay
Même si nous parvenions à nous voir et à nous appeler au moins une fois par semaine, cela demeurait trop peu à mon humble avis. J’avais besoin de plus. De le voir plus régulièrement. Chaque jour sans lui me paraissait durer une éternité. Et c’était ainsi que je me rendais compte que j’étais déjà beaucoup trop accro à lui. D’ailleurs, malgré les risques d’être vus, nous nous sommes laissé aller à des retrouvailles passionnées dans cet aéroport. On savait pourtant très bien que c’était dangereux dans la mesure où nous étions toujours susceptibles de nous faire surprendre par des connaissances. Mais le manque et le besoin de se retrouver avaient eu raison de nous. « Si je te dis ... Ville romantique ? » Je me figeai un instant et me mordait la lèvre inférieure en posant un rapide regard sur lui avant de reporter toute mon attention sur le panneau d’affichage. Bien sûr, j’avais immédiatement pensé à Paris. Et je voulais vérifier si un vol était bien prévu pour cette destination là dans les minutes à venir. Bingo ! Je tournais alors légèrement le visage vers lui, plantais mon regard dans le sien un instant avant de fermer doucement les yeux « Paris… » murmurais-je alors, me remémorant une discussion que nous avions eu quelques temps auparavant, avant même que tout démarre entre nous. Je lui avais ainsi fait part – de manière tout à fait anodine – de mon envie de découvrir Paris. Au moins, ce n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd… Et je ne pouvais alors qu’être plus heureuse de son choix de destination ! D’autant plus qu’il n’avait vraiment pas l’air motivé à l’idée de partir quelques jours avec ma sœur, et ce, avant même que l’on démarre cette liaison. Alors que, concernant notre petite escapade, c’était bien lui qui en était à l’origine. « Paris ! Oh, Vit’… Tu ne pouvais pas me rendre plus heureuse ! » m’exclamais-je en souriant et après avoir rouvert les yeux. Puis, il me fit pivoter sur moi même pour venir capturer mes lèvres pour un baiser des plus fougueux.

Une fois qu’il mit fin à ce dernier, je me détachais légèrement de son étreinte en lui faisant remarquer que ce n’était vraiment pas prudent. Et la moue qu’il afficha, ainsi que son soupir lorsque je me détachais totalement de lui me firent légèrement mal au cœur. Mais nous devions demeurer prudents. Ce serait tout de même con de se faire prendre aussi rapidement. Et puis, nous aurions tout le temps de nous rattraper à Paris. Après tout, là bas, personne ne nous connaissait. Ne serions ainsi libres de faire ce que bon nous semblait, sans nous soucier des autres. J’avais d’ailleurs bien l’intention d’en profiter. Parce que je savais que nous n’étions pas prêts de voir une si belle occasion de présenter une nouvelle fois. Et puis, l’été approchait, les vacances aussi. Et j’allais, comme je l’avais promis à ma sœur, venir m’installer chez eux durant ces deux mois. Et ça aussi, ce serait compliqué à gérer. Le croiser tous les jours sans pouvoir en profiter, par peur d’être surpris par ma sœur… « Moui ... On se rattrapera à Paris ! » Bien sûr qu’on se rattraperait là bas !  « J’y compte bien ! » Je souris davantage et lui adressais un clin d’œil. En attendant Paris, il faudrait que l’on reste sages. Ou du moins, discrets. Histoire de n’éveiller aucun soupçon. « Bon allez, on va faire enregistrer les billets et passer nos bagages. » Je jetai un rapide coup d’œil à ma montre puis à l’heure de départ du vol, constatant qu’il était en effet judicieux de commencer à y aller. « Je te suis… » J’affichais ensuite un léger sourire en coin en le voyant prêt à m’attraper la main pour finalement se ressaisir au dernier moment et mettre sa main dans sa poche. Allez, patience ! Dans quelques heures, tout ceci ne serait plus un problème. Bon sang ! J’avais tellement hâte d’y être ! Et de pouvoir agir avec lui comme un vrai couple, sans avoir peur d’être vus par qui que ce soit. Ça allait sans doute nous faire un sacré bien. Et rendre la suite – le retour à la vie ‘normale’ – bien plus difficile…



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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  EmptyJeu 4 Juil - 22:56




Paris est la capitale des divines tentations.
Lindsay & Vitaly


Qui aurait pu imaginer qu'une relation adultère puisse être aussi compliquée et douloureuse à gérer ? Pas moi, pour sûr. Et pourtant, c'était bien le cas. Je peinais à joindre mes deux vies sans qu'elles ne se rencontrent de trop. Et clairement, c'était encore plus difficile en sachant que les deux femmes que je côtoyais étaient ... Eh bien, soeurs. L'une était bien au courant de ma relation avec l'autre. Et l'autre ... Eh bien ne l'était évidemment pas. C'était somme toute assez logique quand on prenait bien le temps d'y penser. Quoi qu'il en soit, je ne parvenais pas à rendre heureuses les deux. C'était ... tellement compliqué à gérer. Ainsi j'en étais arrivé à, inconsciemment, privilégier Lindsay. En lui proposant, par exemple, de filer tout droit à l'aéroport, pour une destination que je ne voulais pas lui révéler trop rapidement, pour lui faire la surprise. Je savais que se rendre à Paris était une chose qu'elle souhaitait depuis un bout de temps déjà. J'étais donc bien sûr de mon coup. Et j'en étais heureux ! Tant qu'elle avait le sourire, j'étais comblé ... Et elle ne tarda d'ailleurs pas à l'avoir. Elle ferma les yeux, sourire aux lèvres ... Et je fus bien incapable de détourner le regard d'elle. C'était officiel ... J'aimais démesurément lui faire plaisir. Rien que pour le bonheur que je ressentais moi même, à la voir dans un tel état. « Paris… » Je souris en coin en constatant que, oui, elle avait bel et bien comprit quelle était notre destination. Ce qui expliquait d'ailleurs sa réaction immédiate. « Paris ! Oh, Vit’… Tu ne pouvais pas me rendre plus heureuse ! » Je souris de plus bel en la serrant toujours plus vivement contre moi alors que nous nous trouvions encore face au panneau d'affiche qui indiquait les vols qui quitteraient le sol New-Yorkais d'ici à quelques minutes. « J'espérais bien que ce serait le cas, oui ... » Soufflai-je au creux de son oreille, juste avant de la faire pivoter pour qu'elle se retrouve face à moi et trouver bien vite le chemin jusqu'à ses lèvres que je dévorai avec un appétit certain.

Avant de devoir me montrer plus sage. Principalement à ma demande. Parce que je devais bien reconnaître que me retenir était d'une grande difficulté. C'était juste plus fort que moi. Elle représentait ... La tentation même ! Et ça ne datait pas d'aujourd'hui, maintenant, dans cet aéroport. Ainsi reprit-elle, faiblement mais sûrement, ses distances. Et je la regardai faire avec frustration mais sans pour autant chercher à la retenir. Parce que je savais que c'était le mieux pour tous les deux. Et pour notre relation qui comptait déjà beaucoup trop pour être mise en danger aussi stupidement. Ainsi fis-je la promesse que nous nous rattraperions aussitôt le pied posé sur le sol français. Là, personne pour risquer de nous reconnaître et balancer l'info à qui voudrait bien l'entendre. Non, personne. Juste elle et moi. Elle et moi pour profiter de notre couple pour le moins atypique, loin des yeux trop curieux. « J’y compte bien ! » Nous étions donc bel et bien sur la même longueur d'ondes. Voilà une chose que je n'appréciais que trop. Par la suite, je lui fis remarquer qu'il fallait que nous allions enregistrer nos billets et passer nos bagages. « Je te suis… » Evidemment qu'elle me suivait ! Et même si j'eus l'envie de saisir sa main de la mienne pour m'en assurer, je ne le fis finalement pas et me contentai donc de filer en direction du guichet. Le tout fut fait assez rapidement et bien vite, nous nous retrouvâmes dans l'avion. Première classe évidemment. Parce que je faisais rarement les choses à moitié. Et que nous serions beaucoup plus tranquilles et à notre aise de ce côté là de l'avion, bien moins chargé. « Le vol dure environ 7h45. Ca ira ? Je te laisserai dormir, si j'arrive à tenir en place de mon côté. » Plaisantai-je à demi -vraiment juste à moitié-, en lui adressant un regard en coin amusé. Non, je ne comptais pas faire ou tenter quoi que ce soit alors que nous nous trouvions dans un avion -bien que l'idée en elle même soit sacrément intéressante !- simplement, j'aurais bien envie de juste lui parler. Encore et encore ... C'était là encore une preuve du fait que ce n'était pas juste une histoire de sexe. C'était beaucoup plus.


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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  EmptyVen 5 Juil - 8:47

∞ Love Je veux y croire, recommencer l'histoire, toute une vie jusqu'à la mort... A corps perdu te plaire encore...
Vitaly & Lindsay
Avoir une liaison avec un homme marié n’était pas simple. Cela l’était encore moins lorsqu’il s’agissait du mari de sa sœur. Et ça, je l’avais appris à mes dépends. J’étais tout simplement à la fois prise par la peur de perdre ma sœur, et par celle de perdre Vitaly. Certes, pour le moment, j’arrivais à garder les deux auprès de moi. Mais pour combien de temps ? Ce petit jeu ne pourrait durer éternellement ! Il y aura bien un moment où ça merdera, que ce soit d’un côté ou de l’autre. Parce que pour lui non plus, ça ne devait pas être simple. D’autant plus que Serena sentait bien que quelque chose n’allait pas, qu’il prenait de la distance… Cela devait donc être sacrément compliqué pour lui aussi. Ne pas éveiller les soupçons de Serena, lui redonner confiance et continuer à me voir… Pourtant, peut-être inconsciemment, il me privilégiait un peu. Ne serait-ce qu’en m’offrant un voyage – chose qu’il ne fait pas avec ma sœur – de quelques jours à Paris. Paris, ville romantique. Ville que je rêvais de visiter depuis un bon moment. Il n’aurait pas pu choisir mieux ! Et même si j’étais consciente que ce voyage, les moments passés avec Vitaly, notre liaison, tout simplement, faisaient souffrir ma sœur, je ne pouvais m’empêcher d’apprécier ces petits privilèges auxquels j’avais droit. C’était tout de même très plaisant que de se dire qu’on a droit à certaines choses alors que sa propre femme n’y avait pas droit. Ou plus droit. Parce que je supposais tout de même qu’il avait eu la même attitude lors de leurs débuts. A ce moment-là, tout est beau, tout est rose. Et l’usure de leur couple était certainement due aux années. Le nôtre était encore si récent. Si fragile aussi… Et pourtant, il savait déjà comment me faire plaisir au plus haut point. « J'espérais bien que ce serait le cas, oui ... » Tout était si parfait à ce moment-là. Lui contre moi, ses bras autour de moi, m’annonçant que l’on partait à Paris. Et je savais que ce n’était que le début. Parce que notre petit séjour parisien s’annonçait idyllique.

Il me fit ensuite pivoter pour m’embrasser, avant que je le repousse doucement. Surtout par prudence. Nous n’étions pas à l’abri de croiser une connaissance, un collègue de travail ou je ne sais qui, qui pourrait dévoiler notre liaison au grand jour. Nous aurions tous le temps de profiter l’un de l’autre à Paris… C’est d’ailleurs ce dont il me fit la promesse. Et je lui confiais alors que j’avais également bien cette intention là. Après avoir fait enregistrer nos billets et passer les bagages, nous nous retrouvâmes dans l’avions. Et monsieur n’avait pas fait les choses à moitié puisque nous étions en première classe. C’était un détail. Mais c’était l’accumulation de ce genre de petites attentions qui rendait le tout si parfait. « Le vol dure environ 7h45. Ca ira ? Je te laisserai dormir, si j'arrive à tenir en place de mon côté. » J’affichais un léger sourire en coin, parce que je ne comprenais que trop son problème. Nous ne nous étions pas vu de quelques jours et, même si notre relation n’était pas uniquement basée sur le sexe, je devais bien avouer que j’avais hâte que l’on se retrouve de manière plus intime. Et passer quasiment huit heures dans un avion, à ses côtés, sans pouvoir faire quoi que ce soit, allait être assez difficile. Mais je me consolais en songeant qu’une fois à Paris, nous serions enfin libres. Libres de sortir en public tel un véritable couple, sans craindre le regard des autres. « Oui, ça ira, ne t’inquiètes pas pour moi… Je dormirai sans doute un peu, mais plus tard… » Il m’avait bien trop manqué pour que je me décide si rapidement à fermer les yeux et me priver d’une si douce vision. « Alors dis-moi, tu nous a prévu un programme ? Des endroits où tu aimerais aller ? Ou on fera les choses au feeling ? » demandais-je, impatiente, en plantant mon regard dans le sien.





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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  EmptySam 6 Juil - 16:32




Paris est la capitale des divines tentations.
Lindsay & Vitaly


Même si tout ça n'était absolument pas supposé se produire entre Lindsay et moi même ... Eh bien ça se produisait, point. Et honnêtement, j'aimais démesurément cela. Du coup, j'étais toujours aussi décidé à en profiter, durant le temps que ça pouvait encore se passer et exister. C'était d'ailleurs bien pour cette raison là que nous nous trouvions actuellement à bord d'un avion à destination de Paris. Ville qu'elle m'avait semblé vraiment vouloir visiter au plus vite. Et je voulais croire que le fait de la découvrir en ma compagnie, ne ferait que grandir encore son ravissement au simple fait de s'y trouver. Sa réaction en réalisant que c'était là bas que nous nous rendions, semblait déjà être une preuve du fait que, oui, elle était vraiment très heureuse à ce sujet. Et à peine fûmes-nous installés l'un près de l'autre dans l'avion, côté première place, que je lui rappelai la durée du vol, avant d'annoncer qu'elle aurait le droit de dormir, uniquement si de mon côté j'arrivais à tenir en place; Et en toute honnêteté, ce n'était vraiment pas gagné. Parce que ces derniers jours, quand bien même on arrivait encore à se voir de façon régulière, elle ne m'avait que trop manqué. A vrai dire, le simple fait de ne pouvoir lui parler du tout, pendant deux jours, était bien assez pour qu'elle me manque vraiment. Une situation qui pourrait s'avérer vraiment très compliqué à l'avenir. Selon si ses parents changeaient d'emplois du temps ou même, tout simplement Serena. Ou encore, Lindsay elle même. Bref, nos appels et mes visites chez elle, étaient calculées selon des emplois du temps qui pourraient bien changer du tout au tout, tôt ou tard. Il faudrait éventuellement que je me fasse à l'idée qu'un beau jour, nous devions nous voir ou même communiquer, de façon beaucoup moins fréquente. Mais dans l'immédiat ... Je devais bien reconnaître que je ne me sentais pas en mesure de me mettre pareille chose en tête. Ce serait beaucoup trop douloureux finalement. Et trop dérangeant également. Enfin soit, ce n'était vraiment pas le moment. Je voulais juste profiter de notre petit séjour parisien. « Oui, ça ira, ne t’inquiètes pas pour moi… Je dormirai sans doute un peu, mais plus tard… »

Je souris légèrement en coin en songeant que c'était vraiment tant mieux. Parce que j'aurais beaucoup de mal à supporter un vol de 7h45, sans en profiter pour au moins prendre le temps de discuter de tout et de rien avec elle. Elle m'avait vraiment beaucoup trop manqué pour ça. « De toute façon, on pourra prendre tout notre temps pour profiter et se reposer un peu une fois à l'hôtel. » Remarquai-je d'une voix douce; Enfin, soit ... Le fait était que je ne voyais pas comment nous pourrions juste vouloir nous reposer, quand on serait beaucoup trop heureux de pouvoir faire ce que bon nous semblerait, sans risquer d'être surpris par qui que ce soit. Pouvoir coucher ensemble, dormir ensemble, prendre des douches ensemble, petit déjeuner ensemble, dîner ensemble ... Sans risquer de voir quelqu'un débarquer et hurler au scandale parce que, merde oui, nous étions ensemble. Bref, une semaine durant laquelle on pourrait faire tout ce que bon nous semblerait, ensemble. Personne ne serait là pour nous surprendre et faire remonter l'info à qui que ce soit. Bon sang ce que j'avais hâte ! « Alors dis-moi, tu nous a prévu un programme ? Des endroits où tu aimerais aller ? Ou on fera les choses au feeling ? » Je souris en coin devant son empressement évident. Mais je pris quand même le temps de m'installer plus confortablement dans mon siège. Pour pouvoir poser ma tête contre le dossier et tourner le regard résolument vers elle. « Je vais surtout m'adapter à toi et tes envies ! Il y a un endroit où tu souhaites aller plus qu'à un autre ? Envie de voir quelque chose en particulier ? » Lui demandai-je avec curiosité, en continuant de l'observer. « Par contre, je serai absent une demi journée ou deux. J'ai pris des engagements professionnels, pour ne pas trop mentir à Serena... » Ajoutai-je avec plus d'hésitation, avant de retrouver un immense sourire taquin. « Mais ne t'inquiète pas, j'ai choisis le matin ! Comme ça, tu seras trop occupée à dormir et récupérer des nuits incroyables que je t'aurais fais passer, pour que tu te soucies de mon absence. » Prétentieux, moi ? Mais pas du tout ! Enfin ... Peut-être que si, un peu quand même ...


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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  EmptyMar 9 Juil - 18:18

∞ Love Je veux y croire, recommencer l'histoire, toute une vie jusqu'à la mort... A corps perdu te plaire encore...
Vitaly & Lindsay
Le simple fait de partir quelques jours seule avec Vitaly me rendait pleinement heureuse. Et en toute franchise, je n’avais que faire de la destination. L’essentiel était d’être avec lui. Le reste, on s’en foutait. J’avais juste envie et besoin de le retrouver. Parce que même si nous parvenions à nous voir régulièrement, cela restait sacrément compliqué et frustrant de devoir s’en tenir à si peu.  C’était d’ailleurs sacrément ennuyeux dans une telle relation. Nous ne pouvions nous comporter comme un vrai couple et nous voir quand bon nous semblait… Et pourtant, nous étions aussi accro l’un à l’autre. Si je pouvais, je passerais tout mon temps avec lui. Le simple fait de l’entendre, de le voir, de discuter avec lui, me suffisait. Même si je n’étais pas du tout contre d’autres… activités. A ce propos je savais que nous allions pouvoir nous en donner à cœur joie durant ce petit séjour. Pas besoin de se cacher, de mentir, de surveiller l’heure… Nous serions libres. Et ensemble. Quel bonheur ! Bonheur qui ne fut qu’amplifié lorsqu’il m’apprit notre destination. Paris. Je rêvais de découvrir cette ville. Enfin, d’aller en France, surtout. Mais Paris me tentait bien plus que toutes les autres villes françaises. Sans doute grâce à son patrimoine culturel, ses monuments, mais aussi grâce à sa réputation. J’avais d’ailleurs mentionné cette envie d’aller à Paris devant Vitaly, lors d’une conversation tout à fait banale et avant qu’il n’y ait quoi que ce soit entre nous. J’étais donc vraiment touchée qu’il s’en soit souvenu. Et je n’aurais pu espérer une meilleure occasion qu’un voyage tous les deux pour découvrir cette ville connue pour être romantique. Clairement, ce voyage s’annonçait vraiment parfait. D’ailleurs, lorsqu’il m’annonça la durée du voyage, je lui confirmais que j’allais sans doute un peu fermer l’œil, mais pas dans l’immédiat.

Je n’avais pas spécialement sommeil et encore moins envie de dormir, surtout en l’ayant à mes côtés. J’aurais tout le temps de dormir par la suite. Dans l’immédiat, j’avais surtout envie de discuter avec lui, de profiter de sa présence et du fait qu’il y avait désormais très peu de chances pour que quelqu’un que l’on connaisse se trouve avec nous, ici, dans cet avion. « De toute façon, on pourra prendre tout notre temps pour profiter et se reposer un peu une fois à l'hôtel. » J’acquiesçai doucement en affichant un léger sourire.  Certes, on pourrait se reposer à l’hôtel, mais j’espérais bien que l’on profite de cette semaine pour faire bien d’autres choses. A commencer par  s’afficher comme un vrai couple, en public, sans craindre le regard des autres. J’avais drôlement hâte de ça ! C’était bien trop difficile de devoir rester à ma place de belle-sœur lorsque nous étions avec ma sœur ou mes parents. « Je vais surtout m'adapter à toi et tes envies ! Il y a un endroit où tu souhaites aller plus qu'à un autre ? Envie de voir quelque chose en particulier ? » J’avais beau y être parfaitement habituée, je ne parvenais pas à me détacher de son regard. Je souris alors doucement et attrapais sa main que je caressais délicatement. « Peu importe, tant que c’est avec toi… C’est surement cliché mais, j’aimerais bien faire une balade en bateau sur la Seine et aller voir la Tour Eiffel… Et d’autres monuments emblématiques de la ville... Mais tu es déjà venu, non ? Tu sais ce qui est à voir ou pas.. Alors je te laisserais gérer. » répliquais-je alors sans le quitter des yeux et sans lâcher sa main. Ce n’était pas grand chose mais j’appréciais déjà énormément le fait de pouvoir lui prendre la main en public sans craindre quoi que ce soit. Et je savais que ce n’était que le début. « Par contre, je serai absent une demi journée ou deux. J'ai pris des engagements professionnels, pour ne pas trop mentir à Serena... » Dans le fond, il avait sans doute bien fait. C’était le meilleur moyen pour ne pas éveiller les doutes de ma sœur. Car si elle venait à s’apercevoir qu’il n’était pas à Paris pour un voyage d’affaires, il était clair qu’elle se poserait des questions. « Pas de soucis, tu as bien fait… » répondis-je doucement sans me départir d’un léger sourire compréhensif. « Mais ne t'inquiète pas, j'ai choisis le matin ! Comme ça, tu seras trop occupée à dormir et récupérer des nuits incroyables que je t'aurais fais passer, pour que tu te soucies de mon absence. » Je ne pu retenir un franc éclat de rire à ces dires. Je détournais ensuite le regard pour observer le ciel à travers le hublot. « Monsieur est modeste à ce que je vois… Et tu es sûr que tu ne te surestimes pas un peu, là ? » demandais-je d’un ton taquin sans pour autant oser poser mon regard sur lui. Provocatrice, moi ? A peine.



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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  EmptyMar 9 Juil - 23:35




Paris est la capitale des divines tentations.
Lindsay & Vitaly


Une semaine pour nous, rien que nous ... Voilà qui était plaisant au possible. J'étais presque encore surpris de réaliser que, oui, nous étions parvenus à nous octroyer rien qu'une petite semaine, pour pouvoir nous éclipser tous les deux. Officiellement, séparément. A la vérité ... Ensemble. Mais ça, il était évident que personne ne le savait. C'était juste ... Entre elle et moi. Ni plus ni moins. Ainsi, nous allions pouvoir en profiter pleinement, sans se poser la moindre question. Même s'il y aurait quand même quelques détails desquels il nous faudrait parler. Comme le fait qu'à coup sûr, Serena se demanderait pourquoi Lindsay ne ramenait aucune photo, ni aucun souvenir. Même aucun bronzage sans doute. Parce que ce n'était pas vraiment à Paris qu'elle aurait la chance de prendre le soleil. A moins que la météo ne décide, contre toute attente, de nous gâter. Mais je n'étais pas sûr de ça. Alors oui, il faudrait en parallèle de notre séjour idyllique, que l'on parle de ces détails qui, finalement, feraient toute la différence. Parce que si mon mensonge n'en n'était pas vraiment un -j'étais réellement à Paris comme je l'avais dis à Serena et j'avais vraiment un rendez-vous professionnel-, ce n'était pas le cas de Lindsay. Son histoire de voyage avec sa classe et en Espagne qui plus est, était un mensonge inventé de toutes pièces. Certains disaient que les plus gros mensonges, étaient ceux qui passaient le mieux et étaient les plus facilement gobés ... Mais pour le coup, je n'étais pas tout à fait sûr de ça. Quoi que si, si on prenait la peine d'ajouter des mensonges au mensonge, pour le rendre le plus vrai possible. Exploser -vraiment- son appareil photos pour prétendre qu'elle l'avait brisé en route ? Faire carrément des montages photos ? Lui faire subir une séance d'UV pour qu'elle ait vraiment l'air d'avoir subit le soleil espagnole ? Bon sang ... Quels mensonges allions-nous encore ajouter à notre imposante panoplie ? Plus nous disions de mensonges, plus nous avions l'intention d'en dire d'autres. Finalement, c'était un cercle vicieux dans lequel nous nous laissions prendre sans réelle hésitation apparente. Oui, je culpabilisais de mentir autant à Serena. Mais je culpabiliserais beaucoup plus si elle réalisait que son époux et sa soeur, avaient une relation. Pas seulement une liaison du à des envies purement sexuelles. Non ... Vraiment une relation ... Amoureuse.

Parce qu'à ce point là, il était bien question d'amour. Même si nous ne nous l'étions pas dis de façon claire et nette. Même si nous nous contentions de mentionner nos sentiments grandissants ... Le fait était que le temps rendait tout ça beaucoup plus fort. Ainsi, j'étais vraiment prêt à me plier en quatre pour lui faire plaisir. Preuve était ce petit séjour à Paris et le fait que, comme je le lui fis rapidement remarquer, j'étais prêt à faire tout ce qu'elle souhaitait faire, quand nous y serons. On visiterait ce qu'elle voulait voir et découvrir. Je souris quand elle glissa sa main dans la mienne et eus un léger frisson d'aise à sa caresse légère. « Peu importe, tant que c’est avec toi… C’est surement cliché mais, j’aimerais bien faire une balade en bateau sur la Seine et aller voir la Tour Eiffel… Et d’autres monuments emblématiques de la ville... Mais tu es déjà venu, non ? Tu sais ce qui est à voir ou pas.. Alors je te laisserais gérer. » Je souris légèrement et continuais de l'observer avec grand intérêt. « On fera déjà la Seine et la tour Eiffel alors. Et je tâcherais de nous faire un emploi du temps digne de ce nom pour tous les jours ! Et quand je suis venu, tu sais, c'était surtout pour le boulot ... Alors je n'ai pas vraiment pris le temps de visiter grand chose. » Lui fis-je doucement remarquer. Me remémorant le rendez-vous que je devais avoir, je mentionnai mon absence. Autant le faire dès à présent, avant d'oublier et la mettre devant le fait accompli. « Pas de soucis, tu as bien fait… » Je souris à nouveau, ravi qu'elle soit aussi d'accord avec moi, sur bien des sujets. En un sens, ça me changeait assez de ma relation avec Serena. Parce que nous avions toujours une bonne raison d'entrer en conflit elle et moi. Ce qui, en effet, était assez fâcheux. « Monsieur est modeste à ce que je vois… Et tu es sûr que tu ne te surestimes pas un peu, là ? » Je ne pu m'empêcher de sourire de toutes mes dents, alors qu'elle même riait de bon coeur. Bon sang qu'elle était belle quand elle riait. C'était étrange de songer ainsi sans doute ... mais c'était de la sorte que je la préférais. Sans souci apparent. Juste ... Totalement détendue. Avant de lui répondre, j'approchai mon visage du sien, pour venir murmurer d'une voix caressante, au creux de son oreille. « Hm ... Non, je pense être juste tout à fait réaliste. » Et comme pour la provoquer en retour, je vins déposer un lent et tendre baiser sur l'arrête de sa mâchoire et un autre sur sa joue. Avant de me redresser en faisant mine de rien.


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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  EmptyMer 10 Juil - 23:27

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Vitaly & Lindsay
Lui à Paris pour un voyage d’affaires, moi en Espagne pour un voyage scolaire. Voilà les versions officielles que nous avions donné à nos proches. Et ils avaient visiblement tout gobé. Tant mieux ! Enfin, Vitaly, de son côté, ne mentait pas totalement. Et moi, j’avais tout calculé, tout préparé – ou presque – pour que ce soit crédible aux yeux de Serena. Car clairement, ce ne serait pas mes parents qui allaient s’inquiéter pour ce voyage. Mais bien Serena. C’était d’ailleurs toujours elle qui s’occupait de ce genre de choses. Et pour le moment, j’étais tellement impatiente et excitée à l’idée de ce séjour parisien que j’en oubliais certains détails. Détails qui avaient tout de même leur importance. Parce que si je ne ramenais aucun souvenir, aucune photo, Serena risquait de se poser des questions. Et pire encore, si elle était prévenue par le lycée que j’étais absente ? Non, clairement, ce serait l’horreur. Mais je n’avais pas envie de me prendre la tête avec ce genre de détails pour le moment. Nous aurions bien le temps d’en discuter par la suite. J’avais pour le moment envie de me détendre et de profiter un peu de ce voyage si inespéré. Parce qu’il fallait quand même le faire. Arriver tous les deux à se libérer, tout ça pour quelques jours ensemble, ailleurs. Pour la première fois de ma vie, j’allais enfin découvrir ce qu’étaient de véritables vacances ‘en amoureux’. Parce que même si nous ne nous étions pas clairement dit les choses, il était bien question d’amour. Nous le savions tous les deux tant ce qu’il y avait entre nous était fort. Sans aucun doute, ce séjour s’annonçait inoubliable. Nous allions enfin pouvoir nous retrouver tranquillement et même nous afficher en public sans craindre quoi que ce soit. Et puis, la destination à elle seule me faisait rêver. Et évidemment, cela ne pouvait être que parfait puisque je partais avec Vitaly. Bon sang ! J’avais sacrément hâte d’être arrivée.

D’autant plus que Vit’ cherchait vraiment à me faire plaisir. La preuve, il me laissait décider de ce que nous allions faire. Il ne m’imposait rien. « On fera déjà la Seine et la tour Eiffel alors. Et je tâcherais de nous faire un emploi du temps digne de ce nom pour tous les jours ! Et quand je suis venu, tu sais, c'était surtout pour le boulot ... Alors je n'ai pas vraiment pris le temps de visiter grand chose. » Je souris doucement lorsqu’il accepta que l’on aille sur la Seine et voir la Tour Eiffel. Pour le reste, je m’adaptais. Le plus important pour moi était d’être avec lui. Même si j’avais évidemment envie de visiter la ville et ne pas rester enfermée dans la chambre d’hôtel, même si cela pouvait être tentant…  « Et bien, tu te rattraperas cette année alors ! » mentionnais-je avec un petit sourire en coin. Puis il évoqua ses rendez vous professionnels et m’expliqua qu’il s’absenterait donc une ou deux matinée. Et immédiatement, je me montrais on ne peut plus compréhensible. Après tout ce qu’il faisait pour moi, je n’allais pas lui tenir rigueur d’une absence de quelques heures. J’aimais d’ailleurs cet aspect de notre relation. Nous étions toujours sur la même longueur d’onde. Serena m’avait pourtant légèrement effrayé lors d’un repas précédent, où elle m’avait – dans un premier temps – conseillé de ne pas choisir un homme comme Vitaly, sous prétexte qu’ayant un fort caractère lui aussi, cela ferait sans doute des étincelles. Et bien, si c’était le cas avant Serena, cela ne l’était pas avec moi. Plus tard, peut-être. Bref, il en vint à dire que je pourrais, lorsqu’il serait absent le matin, en profiter pour récupérer les nuits incroyables qu’il m’aura fait passer. Et évidemment, je le taquinais ensuite en sous-entendant qu’il en rajoutait peut être. « Hm ... Non, je pense être juste tout à fait réaliste. » Je me figeai légèrement lorsqu’il approcha son visage du mien et me répondit avec une voix caressante. Un léger frisson parcourut tout mon corps avant que j’affiche un léger sourire en coin. « Mouais… J’attends de voir… Mais t’as pas intérêt à me décevoir alors… » Glissais-je, faisant mine de n’être pas totalement convaincue, après qu’il soit venu m’embrasser sur l’arrête de la mâchoire et sur la joue. Et je ne pus m’empêcher d’esquisser une légère moue de frustration lorsqu’il se redressa et fit mine de rien.



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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  EmptySam 13 Juil - 18:10




Paris est la capitale des divines tentations.
Lindsay & Vitaly


Je voulais croire que l'amour pouvait vraiment nous ouvrir beaucoup de portes et nous permettre beaucoup de choses. Je voulais croire que notre relation avait un minimum d'avenir. Sans doute pas de quoi donner suite à un mariage et à une grande et magnifique famille ne serait-ce que parce que ce n'était aucunement ce que je désirais pour mon avenir-. Bref, je n'étais vraiment pas prêt à la perdre. Ca m'ennuierait sacrément, parce que j'éprouvais vraiment des sentiments très forts pour elle. Ce n'était pas juste une façon de parler ou un truc fort passager; C'était réel. Et je doutais de pouvoir m'en débarrasser juste comme cela, quand bien même j'essaierais ça de toutes mes forces. Non, ce n'était pas possible. Je le savais parfaitement. Et c'était pour ça que je ne tentais même pas d'agir ainsi. Ainsi faisais-je même en sorte d'approfondir notre lien, de faire avancer notre relation comme s'il n'y avait pas une fin plus ou moins proche, qui nous pendait au nez. Et c'était bien pour faire évoluer tout ça, que nous étions en train de nous rendre à Paris, ensemble, en avion. « Et bien, tu te rattraperas cette année alors ! » Je souris en coin en songeant que j'allais carrément en profiter même. Et pas seulement profiter du fait que je serais totalement seul avec elle, pour agir comme un couple affreusement soudé. J'en profiterais également pour visiter la ville et ses mille secrets que je ne connaissais pas encore. Parce qu'en général, quand je me déplaçais en dehors des Etats-Unis, c'était pour le boulot. Et comme je ne faisais vraiment que bosser et encore bosser pendant ces moments là, eh bien il était totalement impossible pour moi de faire un peu de tourisme. C'était bien dommage quand j'y pensais. « Oui. On va vraiment en profiter de ce voyage. » Répondis-je avec un entrain réel. Que c'était étrange de prendre des vacances ... Etrange, oui. Mais réellement plaisant également, à ma plus grande surprise. Je ne me rappelais pas de la dernière fois où je m'étais senti euphorique rien qu'à l'idée de partir pour un voyage de ce genre.

Alors que j'étais en train de taquiner Lindsay en lui faisant entendre que j'allais lui laisser le temps de se reposer après lui avoir fait "subir" des nuits merveilleuses en ma compagnie, j'en rajoutai une couche, de façon physique ce coup ci. En effet, je ne pu m'empêcher de la provoquer ouvertement, en glissant mes lèvres sur sa peau douce. Et la réaction qu'elle eut, me fit doucement sourire d'aise; J'aimais constater par moi même que j'étais loin de la laisser insensible. C'était d'ailleurs tant mieux. Sans quoi, je m'inquiéterais foutrement de la suite de notre "relation". Certes, le terme "liaison" semblait plus approprier pour qualifier ce lien qui nous unissait tous les deux. Une liaison avait cette consonance d'interdit malsain. « Mouais… J’attends de voir… Mais t’as pas intérêt à me décevoir alors… » Plutôt que de me vexer alors qu'elle faisait mine de ne pas être tout à fait certaine de mes capacités en la matière, je préférai en rire. Ce que je fis en reposant ma tête contre l'appuie dans mon dos, tout en demeurant bien près d'elle, regard rivé sur son visage et mes doigts qui s'entrelacèrent tout naturellement avec les siens. J'aimais démesurément pouvoir lui tenir plus ou moins librement la main. Aussi étrange que ça puisse sembler compte tenu du fait que c'était, au final, un geste bien simple et même innocent au possible. « Ose me dire, droit dans les yeux, que je t'ai déjà déçu sur ce plan là. Et je peux t'assurer que je t'embarque dans les toilettes sur le champ pour te donner une piqûre de rappel. » Plaisantai-je à moitié; Juste à moitié. Parce que j'en étais capable. Mais qu'en même temps, je songeais que ce serait tellement ... tellement mal, de faire un truc pareil dans un avion. Et puis difficile de passer inaperçu alors que nous disparaissions et réapparaissions en même temps. Avec, en cadeau, des mines réjouies, des cheveux en batailles, des joues rouges et des yeux encore brillants. Bref, à ne pas faire. Sauf en cas de goût pour le risque. Ce qui était bien mon cas pourtant.


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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  EmptyJeu 18 Juil - 22:47

∞ Love Je veux y croire, recommencer l'histoire, toute une vie jusqu'à la mort... A corps perdu te plaire encore...
Vitaly & Lindsay
Je voulais croire que, même si notre relation était interdite, nous avions un bout de chemin à faire ensemble. Je voulais croire que tout cela n’était pas prêt de s’arrêter. Parce que j’étais sacrément heureuse depuis que nous étions ensemble. Certes, on jouait avec le feu. Et on risquait à tout moment de tout perdre. Le fait était que je préférais largement prendre ce risque là, plutôt que de me séparer de lui. Pas si tôt. Je n’en étais pas capable. Plus le temps passait, plus je me rendais compte que oui, je l’aimais. Je l’aimais d’ailleurs comme je n’avais jamais aimé. Et le côté « interdit » de notre relation renforçait évidemment tout cela. Mais cela la rendait aussi terriblement fragile. Et c’était donc pour profiter de chaque instant que nous avions décidé de partir en vacances ensemble. « Oui. On va vraiment en profiter de ce voyage. » Ca me faisait bizarre de l’entendre me dire ça. Le simple fait de partir seule avec lui me faisait un drôle d’effet. Pendant cinq ans, je n’avais jamais vraiment eu l’occasion de passer du temps avec lui, seul à seule, puisque Serena était toujours là. Et c’était on ne peut plus normal puisqu’elle était sa femme. Bref, j’étais sacrément surprise par ces propos. Il n’avait pas du tout l’air de se forcer. Au contraire, il avait l’air enthousiaste et impatient de partir. Pourtant, il m’avait clairement dit, avant que tout débute entre nous, qu’il n’aimait pas voyager. Enfin, prendre des vacances surtout. Et qu’il était, pour cela, prêt à laisser Serena partir seule. Alors oui, j’étais étonnée qu’après si peu de temps de relation, il décide de partir avec moi. Et même si c’était également pour lui un voyage professionnel, il avait l’air déterminé à en profiter pour découvrir la ville, faire de tourisme… Et en un sens, c’était vachement flatteur. Il avait peut être agit inconsciemment, mais il m’avait donné bien plus d’importance qu’à sa propre femme. Cela suffisait à témoigner de son attachement à moi. Et même si c’était tout simplement horrible par rapport à Serena, j’appréciais cela. J’appréciais de me sentir plus importance qu’elle à ses yeux. Car elle était devenue, en quelques sortes, ma rivale… Ne serait-ce que parce qu’elle était avec celui que j’aimais et que j’avais sans cesse peur qu’il finisse par retourner complètement avec elle et me laisse ainsi tomber.

Lorsqu’il me taquina et me provoqua, physiquement, j’eus bien du mal à rester calme.  J’étais incapable de lui résister et il le savait. Il en jouait même régulièrement. Mais clairement, il me faisait un effet fou que j’avais bien du mal à nier. Je le taquinais ensuite en remettant en cause ses capacités sexuelles. C’était uniquement dans le but de le taquiner, évidemment. Parce qu’à ce niveau-là, il ne m’avait, jusqu’à présent, jamais déçu. « Ose me dire, droit dans les yeux, que je t'ai déjà déçu sur ce plan là. Et je peux t'assurer que je t'embarque dans les toilettes sur le champ pour te donner une piqûre de rappel. » Machinalement, je me mordillais la lèvre inférieure tout en plongeant mon regard dans le sien. Quelle tentation ! J’affichais ensuite un petit sourire taquin. « Ne me tente pas… » murmurais-je. Il m’avait bien trop manqué ces derniers jours. J’avais terriblement envie de le retrouver – de manière intime – et ce, peu importe le lieu. Mais clairement, le faire dans les toilettes d’un avion était sacrément tentant. D’une part, ce serait ma première fois dans un lieu public. D’autre part, c’était risqué. On risquait à tout moment de se faire prendre.  Puis, c’était affreusement mal de faire ça dans un lieu public, qui plus est dans un avion où clairement, nous aurions du mal à passer inaperçu. Oui, c’était peut-être mal mais franchement, au point où nous en étions, pouvions-nous faire pire ? Et depuis que notre liaison avait débutée, j’avais peu à peu prit goût au risque. Mon regard brillant de désir était posé sur lui. Il n’avait qu’un mot à dire pour que je le suive en direction des toilettes. Même si cela n’était absolument pas raisonnable. Je n’avais plus envie d’être raisonnable. Je l’avais été pendant bien trop longtemps et il avait fallu que je me ‘lâche’ pour enfin goûter au bonheur.



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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  EmptySam 20 Juil - 22:58






Paris est la capitale des divines tentations.
Lindsay & Vitaly


Parce que j'étais maintenant bien décidé à profiter de ce que la vie voulait bien nous offrir, sans me poser de question qui risquerait de tout ruiner, je ne cherchais pas à savoir combien de temps ma relation avec Lindsay allait durer. Peut-être quelques semaines ? Quelques mois ? Plus que ça encore ? Il était bien difficile de le savoir, à moins d'être devin. Ce que je n'étais absolument pas. Alors, j'arrêtais de m'inquiéter du lendemain, pour pouvoir vivre pleinement le jour même. Et quelle journée d'ailleurs ! Nous nous trouvions tous les deux dans un avion en partance pour la France où nous allions passer une semaine qui, je n'en doutais pas, serait tout simplement fabuleuse. Avec elle dans les parages, impossible de faire autrement à vrai dire. Et le merveilleux de cette semaine commençait dès à présent, avec la complicité réelle qui nous unissait, alors même que nous étions toujours dans l'avion. La facilité avec laquelle nous plaisantions et nous taquinions l'un et l'autre, ne me surprenait plus le moins du monde désormais. Parce que j'avais déjà eus largement le temps de me rendre compte que nous étions assez proches pour pouvoir nous permettre d'être ainsi l'un avec l'autre. Et ça me plaisait démesurément. Aucune hésitation, aucun malentendu, rien ... Pas le temps de s'inquiéter à savoir si un truc allait blesser l'autre ou non. Parce que le temps nous était bien trop précieux pour qu'on le gâche de la sorte, tout simplement. C'était là un fait indiscutable. Ce que j'avais un peu moins prévu en revanche, c'était le fait que j'aurais envie de profiter de notre temps à deux, pour faire des choses peu ... Catholiques. Et peu recommandées dans un avion. Mais soit. Je tentais de taire cette envie survenue de façon assez soudaine et surprise. Parce que ce n'était vraiment pas le moment de laisser parler ses envies. J'en étais plus que conscient et pourtant, il semblait que j'étais incapable de détourner mes pensées de ... Ca. Pourquoi, au juste, m'inspirait-elle constamment de telles pensées ? A croire qu'en sa présence, je n'étais rien de plus qu'un pervers.

« Ne me tente pas… » Nom de Dieu ... Si en plus elle semblait aussi perturbée par l'attraction quasi constante présente entre nous, que moi, je ne voyais pas bien comment nous allions pouvoir passer outre. Peut-être tout simplement en ne tentant même pas de le faire ? C'était bien ce qui semblait nous guetter. Mais ne serait-ce pas vraiment une très mauvaise chose que de faire pareil truc dans un endroit ... Comme celui là ? Coucher ensemble dans les toilettes de cet avion, sérieusement ? Bon sang, pourquoi l'idée me tentait-elle autant ? Pourquoi en avais-je vraiment l'envie folle ? Si seulement je le savais. Si seulement je pouvais reprendre le contrôle de mes sentiments et de mes désirs. Mais j'avais bien compris désormais, qu'avec elle c'était impossible. Parce que tout se faisait de façon ... Naturelle -anarchique en réalité-, entre nous. Et qu'au final, ça ne me déplaisait pas vraiment. Ca me faisait seulement un peu peur. Parce que je n'étais pas habitué à ça. Moi qui étais toujours maître de tout, forcément que j'étais perturbé par la chose. Avec lenteur, j'approchai mon visage du sien, jusqu'à ce que nos nez se frôlent doucement. Et je fermai les yeux avec lenteur alors que nos souffles se rencontraient inlassablement. « C'est toi, qui es en train de me tenter ... » Remarquai-je avec douceur, avant que je ne vienne doucement frôler ses lèvres des miennes. « Et maintenant, j'ai vraiment envie de toi ... » Remarquai-je doucement en arquant un sourcil et lui adressant un regard presque accusateur. Comme si c'était de sa faute. Bon, en un sens ça l'était un peu. Quelle idée d'être aussi tentante ? Et quelle idée d'être aussi incapable que moi de résister au désir qui continuait de nous pousser l'un vers l'autre ? C'était finalement la preuve que j'étais un homme comme absolument tous les autres, non ? En un sens oui. Mais pour le coup, j'ignorais si c'était une bonne ou une mauvaise chose.


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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  EmptyDim 21 Juil - 11:39

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Vitaly & Lindsay
J’étais agréablement surprise par le fait que, malgré notre différence d’âge – qui n’était d’ailleurs pas des moindres – nous parvenions à nous entendre à merveille. Peut-être même mieux que Serena et Vitaly entre eux. Je craignais pourtant que notre différence d’âge soit le premier point de discorde entre nous. Ne serait-ce que par le fait qu’à 34 ans, on ne voit pas la vie de la même façon qu’à 17 ans. Et j’avais peur que cela nous pose des problèmes. Que l’on ne soit pas sur la même longueur d’onde ou que l’on ne parvienne pas à s’entendre parfaitement. Et pourtant, jusqu’à présent, tout fonctionnait à merveille. Mais jusqu’à quand ? Notre histoire, notre couple, n’était pas censé exister et pour cette raison, il y aurait bien un moment où tout finirait par capoter. D’un côté ou de l’autre. A moins que l’on soit découvert avant. Dans tous les cas, notre histoire avait une fin. Assez proche, sans doute. Tout au plus quelques mois. Plus serait difficile. C’était bien pour cela que nous vivions chaque instant au maximum. Comme si c’était le dernier. Parce que dans le fond, nous savions tous deux que cette parenthèse de bonheur allait bientôt se refermer. Il était donc impératif de profiter du moment présent. Et c’était bien ce que nous comptions faire en prenant un vol à destination de Paris pour y passer quelques jours. Nos premières vacances ensemble. Et la première fois où nous allons enfin pouvoir se tenir comme un vrai couple en public, sans avoir peur d’être vus. Et ça, ça allait être une sacrée nouveauté ! Et rien que pour cela, j’avais hâte d’être là-bas. Car il fallait bien l’avouer, devoir sans cesse se cacher et mentir était pesant. Le pire était sans doute de se voir en présence de Serena ou en public, où nous devions agir comme si de rien n’était. D’autant plus qu’il incarnait, à mes yeux, la tentation même. Et que le simple fait de le voir me donnait des envies peu avouables. Exactement comme celle que j’avais là, à cet instant, dans cet avion. Et elle était survenue à cause de lui. Enfin, en partie…

Certes, il ne m’avait pas fallu longtemps pour songer que les toilettes de cet avion seraient très intéressantes à tester… Mais c’était bien lui qui, à l’instant, venait de soumettre l’idée d’aller y faire un tour. Comme si j’étais capable de lui résister une seule seconde… Qui plus est après plusieurs jours sans s’être vus… Bien sûr que non ! Et je fus encore moins capable de lui résister lorsqu’il rapprocha son visage du mien afin que nos nez se frôlent « C'est toi, qui es en train de me tenter ... » Le faire dans un avion… C’était diablement mal. Et beaucoup trop tentant. Car justement, c’était mal. Peu importe le lieu, l’envie de lui n’était jamais bien loin. Mais là… Le faire dans un lieu public… C’était sacrément excitant. Et j’étais pour le moment incapable de redevenir raisonnable. Surtout s’il continuait à me provoquer ainsi . Doucement, j’affichais un très léger sourire tandis que nos lèvres s’effleuraient. « Et maintenant, j'ai vraiment envie de toi ... » Mon sourire s’élargit à son regard accusateur. Comme si j’y étais pour quelque chose, moi ! « Serais-tu en train d’insinuer que c’est de ma faute ? » demandais-je tout en continuant d’effleurer ses lèvres des miennes. Je n’y étais pour rien, si je le tentais. Ce n’était pas comme si c’était moi, qui avait évoqué la possibilité d’aller le faire dans les toilettes – bien que l’idée m’ait évidemment traversé l’esprit -. « Car si c’est vraiment de ma faute… Il va falloir que… tu me punisses. » suggérais-je avec une voix pleine de sous-entendus. Bon, ok, m’enfermer dans les toilettes pour des galipettes n’avait rien d’une punition. La véritable punition qu’il aurait pu m’infliger était, à l’inverse, de me priver de sexe. De refuser qu’il se passe quoi que ce soit entre nous à ce niveau là durant ce séjour parisien. Mais clairement, il n’en aurait pas été capable. Tout comme je n’aurais pas supporté cette abstinence bien longtemps. Il était bien trop tentant pour cela. Je n’essayais même plus de freiner le désir qu’il éveillait en moi par un simple regard ou sourire. Je m’étais assez rapidement rendue compte que rien ne pouvait y changer quoi que ce soit. Et il me semblait bien qu’il en était de même pour lui.




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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  EmptyDim 21 Juil - 23:34






Paris est la capitale des divines tentations.
Lindsay & Vitaly


Au premier regard, on pourrait aisément penser que ma relation avec Lindsay n'était motivée que par le désir physique qui semblait vouloir nous pousser constamment l'un vers l'autre. Mais le fait était que, non. Il y avait bel et bien des sentiments derrière tout ça. De forts et puissants sentiments, qui étaient arrivés de façon assez soudaine et qui n'avaient de cesse de grandir et s'intensifier. Tant et si bien, que j'avais définitivement abandonné toute idée de lutter contre eux, dans l'espoir de les repousser au maximum. C'était juste impossible. Et je m'étais maintenant fais une raison. Mieux valait ça que de continuer à ramer inutilement à tenter de revenir à moi. Certes, c'était douloureux pour moi de faire face aux sentiments que j'éprouvais pour l'une et pour l'autre. Difficile de réaliser que je foutais une partie importante de ma vie, parce que j'étais tombé amoureux d'une mineure ... Mais c'était comme ça et je faisais avec. Pour une fois qu'un truc pas simple du tout m'arrivait, je me voyais mal m'en plaindre. Moi qui courais toujours après les problèmes comme si c'était tout à fait logique et normal... Et comme si la situation n'était pas suffisamment dangereuse comme cela, il fallait que l'on aille jusqu'à se provoquer l'un l'autre alors que nous nous trouvions dans un avion en partance pour Paris. Nous étions pourtant parfaitement conscient du fait qu'il ne fallait pas que l'on se fasse prendre. Mais c'était à croire que l'envie était vraiment plus forte que tout. Mais surtout, plus forte que la raison elle même. En même temps ... Après avoir connu l'extase dans ses bras, à plusieurs reprises, il était juste impossible d'oublier ou même, de simplement mettre ces pensées de côté. « Serais-tu en train d’insinuer que c’est de ma faute ? » Je souris en coin et arquai un sourcil. Non, je n'insinuais rien du tout ... En fait, c'était plus que ça; Je le disais haut et fort ! C'était entièrement de sa faute si je perdais autant l'esprit et si j'étais autant incapable de lui résister. Eh bien oui, quelle idée d'être aussi tentante, hein ?

« Je ne l'insinue pas ... Je le dis haut et fort ! C'est de ta faute. Tu me rends ... Faible ... Et incapable du moindre contrôle sur mes envies ... » Soufflai-je d'une voix douce en conservant mes lèvres proches des siennes, à la limite d'y déposer un baiser. Sans pour autant le faire au bout du compte. « Car si c’est vraiment de ma faute… Il va falloir que… tu me punisses. » Mon Dieu ... Quelle ... Vile tentatrice. Et moi, pauvre homme de mon état ... Comment étais-je supposé lui résister ? C'était absolument impensable ! Doucement, je vins déposer un tendre baiser sur la peau fine de son cou, remontant à sa carotide que j'entrepris de taquiner de mes dents puis de la pointe de ma langue. Avant de remonter mes lèvres à son oreille pour y murmurer d'une voix caressante. « Le meilleur moyen de résister à la tentation, c'est d'y céder. » Je vins ensuite déposer un lent baiser sur ses lèvres. « Rejoins moi dans deux minutes. » Et de me lever aussi sec pour m'éloigner et traverser la rangée de sièges pour finalement m'engouffrer dans les toilettes. Pièce immense, parfaitement propre, d'une blancheur éclatante. Les toilettes de la première classe en clair. C'était d'ailleurs on ne peut plus logique compte tenu du prix des billets pour voyager de ce côté là de l'avion. Je regrettais encore moins mon choix maintenant. Maintenant que ces toilettes allaient accueillir ... Ce qu'elles n'étaient pas supposées accueillir en temps normal. Mais je doutais que nous soyons les premiers à faire une chose pareille, dans un avion. Et nous ne serions pas non plus les derniers. Est-ce que l'idée me gênait ? Honnêtement ... Pas le moins du monde. N'était-ce pas diablement excitant que de prendre un tel risque ? De toute façon, j'étais maintenant dans un tel état de désir, que rien ne pourrait m'arrêter. Ou pas grand chose du tout en tout cas.


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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  EmptyMar 23 Juil - 17:09

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Vitaly & Lindsay
« Je ne l'insinue pas ... Je le dis haut et fort ! C'est de ta faute. Tu me rends ... Faible ... Et incapable du moindre contrôle sur mes envies ... » Et parce que j’étais tout aussi faible que lui et incapable de lui résister, je vins doucement presser mes lèvres contre les siennes. Le fait que nous soyons toujours dans un lieu public n’avait plus vraiment d’importance. Il faudrait tout de même une sacrée coïncidence pour qu’une connaissance se trouve ici, en première classe, dans cet avion à destination de Paris. Il n’y avait donc quasiment aucun risque que l’on nous voit. Et surtout, que cela arrive aux oreilles de Serena. Je frissonnais lentement à ses mots. J’aimais l’entendre dire que je le rendais trop faible pour contrôler ses envies. J’aimais cette idée, cette impression de le rendre fou, d’exercer sur lui une emprise que personne d’autre n’avait. Le fait était qu’il me rendait tout aussi folle. Et ce peut-être même sans s’en apercevoir. Et surtout, sans le vouloir.  Evidemment, si nous aurions tous deux eu le choix, nous n’aurions sans doute pas choisi de plaire à l’autre. Cela aurait été sacrément tordu. Sauf que nous ne pouvions contrôler ce désir réciproque qu’il y avait entre nous. Ce n’était d’ailleurs pas simplement du désir, mais de vrais et forts sentiments désormais. C’était d’ailleurs pour cela que nous étions tout aussi accros l’un à l’autre. Parce que notre relation n’était pas basée uniquement sur le désir physique mais bien sur des sentiments. Sentiments très forts d’ailleurs, qui continuaient de s’intensifier de jour en jour. Et en un sens, c’était affreusement mauvais. Plus nos sentiments grandissaient, plus on s’attachait… Et plus on risquait de s’en prendre plein la figure le jour où tout finirait par s’écrouler. Parce qu’il ne fallait pas se leurrer. Notre histoire, notre couple même, n’était qu’éphémère. Et il fallait bien que cela se termine un jour.

Jour encore lointain, j’osais l’espérer. Et en attendant, chaque moment de plus passé avec Vitaly était un cadeau du ciel. Et nous faisions de notre mieux pour passer un maximum de temps ensemble et profiter l’un de l’autre. Et je m’amusais donc à le provoquer ouvertement dans cet avion, le poussant à bout. Je savais qu’il brûlait d’envie que l’on se retrouve aux toilettes pour coucher ensemble et je devais bien l’avouer, l’idée ne me déplaisait pas. C’était d’ailleurs fou de voir à quel point j’avais pu changer. Enfin, surtout à quel point j’étais prête à faire des choses qui m’auraient paru insensées et totalement folles auparavant. Et pourtant, j’étais en train de l’inciter à aller dans les toilettes d’un avion pour y faire des choses peu catholiques. Alors que c’était mal. Terriblement mal. Et que, jusqu’à présent, j’avais toujours évité de faire ce qui était mal. Certes, avoir une liaison avec le mari de ma sœur n’était pas la meilleure chose que j’avais pu faire, mais encore une fois, il m’était impossible de renoncer à lui. Je me figeai totalement lorsqu’il vint m’embrasser délicatement dans le cou, me taquinant de ses dents puis de sa langue. « Le meilleur moyen de résister à la tentation, c'est d'y céder. »  Quelle sage parole ! Je souris de plus belle et lui adressais un clin d’œil. « Exactement… » murmurais-je doucement. Bon sang, la tentation grandissait de plus en plus ! « Rejoins moi dans deux minutes. » J’affichais un sourire en coin tout en le suivant du regard tandis qu’il prenait la direction des toilettes. Après quelques minutes, je le rejoignais, sous le regard de certains curieux. Après tout, nous ne connaissions personne ici et n’avions que faire de ce qu’ils pouvaient penser à notre sujet, non ? Et pourtant, j’étais légèrement honteuse de ce que nous nous apprêtions à faire. Pourtant, je n’avais aucun doute sur le fait que nous n’étions ni les premiers, ni les derniers à agir ainsi. Mais quand même…  Une fois dans les toilettes en sa présence, je logeais ma main sur sa nuque et l’attirait vers moi pour un baiser des plus passionnés.





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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  EmptyJeu 25 Juil - 23:52






Paris est la capitale des divines tentations.
Lindsay & Vitaly


Plus nous tentions de nous résonner à nous dire qu'il ne fallait surtout pas qu'on se laisse aller à coucher ensemble dans cet avion, plus la tentation était forte et plus nous semblions sur le point de craquer purement et simplement. Je savais que c'était mal ... Que ça l'était vraiment ... Mais bon sang ... C'était juste plus fort que moi. C'était plus fort que nous deux réunis ! C'était incroyablement tentant que de juste se laisser aller au désir qui nous poussait de façon constante l'un vers l'autre. Et c'était bien pour ça que, contre toute attente, on continuait de craquer à chaque fois que l'envie se faisait juste trop pressante. Même dans cet avion, il semblait certain qu'on finirait par craquer d'une minute à l'autre. Après tout, le temps de notre relation était compté. Alors pourquoi ne pas en profiter au maximum tant qu'on le pouvait encore ? Rien n'était définitif entre nous, malheureusement. Mais comme je ne tenais vraiment pas à penser à cela, je me contentais de vouloir en profiter, encore et toujours. Et elle aussi de toute évidence; Sans quoi, elle ne se serait très certainement pas donnée à moi aussi rapidement après le début de notre relation. Or, c'était bien le cas. Et depuis, on ne pouvait pas dire qu'on se privait sur ce plan là. Tout au contraire même. Dès qu'on le pouvait, on se laisser totalement aller. Parce que même s'il n'y avait vraiment pas que le sexe dans notre liaison interdite, il avait une place de choix. Et lutter contre nos envies serait juste beaucoup trop idiot à mon humble avis. Autant faire ce que bon nous semblait, quand bon nous semblait. Et dans l'immédiat, c'était se laisser totalement aller dans cet avion, dont nous avions tous les deux grandement envie. J'avais vraiment l'impression de dévergonder totalement Lindsay -et en un sens c'était bien le cas, puisqu'au début de notre relation elle était vierge-. Mais soit, ce n'était pas comme si elle ne se laissait pas totalement aller également.

« Exactement… » Je souris en coin en la contemplant juste quelques petites secondes alors que ma décision était bel et bien déjà prise. Ainsi, sans me faire prier, je me redressai dans mon siège en lui indiquant de me rejoindre dans les toilettes d'ici à quelques petites minutes. Juste histoire d'éloigner les soupçons de nous. Disparaître en même temps, il n'y aurait rien de plus con que ça pour que tout le monde comprenne ce que nous allions faire. Et même si nous n'avions pas forcément besoin de nous cacher pour éviter d'être reconnus, il nous fallait quand même nous montrer discret. Ne serait-ce que parce que ce n'était pas forcément bien autorisé de se laisser ainsi aller dans les toilettes d'un avion. Mais nous étions apparemment incapables de nous retenir plus longtemps. Ainsi entrai-je dans les toilettes et patientai-je tranquillement, mains et fesses posées contre le meuble en bois lisse sur lequel se trouvait l'évier parfaitement blanc et brillant de propreté. Quand enfin elle entra, je n'eus pas le temps de faire ou dire quoi que ce soit, qu'elle logeait une main sur ma nuque pour attirer mon visage au sien. Et sans me faire prier le moins du monde, je répondis à son baiser avec un regain d'ardeur et de passion. Un grognement d'aise m'échappa même alors que je la faisais reculer pour la plaquer doucement mais fermement contre la porte de laquelle je tirai le verrou. Sans cesser de l'embrasser vivement, je laissai mes mains courir sur ses courbes délicieuses avec empressement. Ce que nous faisions était mal. Vraiment très mal. Totalement insensé. Mais ... Tant pis. Seul cet échange là avait un sens et la moindre importance ! Le fait que nous n'avions que peu de temps n'était pas un réel problème en soit. Nous rattraperions ça au cours de la semaine, dans notre chambre d'hôtel. Mais pour l'heure, je me hâtai de la dévêtir assez vivement entre deux baisers fiévreux.


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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  EmptySam 27 Juil - 14:07

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Vitaly & Lindsay
A croire qu’il suffisait qu’on se retrouve tous les deux pour flirter avec l’interdit. Pour faire de mauvaises choses. A commencer par entretenir une liaison.  Dès l’instant où nous nous sommes embrassés, nous avons su, tous deux, que c’était déjà bien trop horrible et mal. Surtout vis à vis de Serena. Mais cela ne nous a pas empêché de continuer. Et encore aujourd’hui, nous jouions avec le feu en mentant dans le seul but de nous offrir quelques jours de vacances, ensemble. Et parce que cela ne suffisait pas, nous étions sur le point de coucher ensemble dans les toilettes de cet avion. Et c’était justement très tentant car ce n’était pas toléré. Oh oui, ce que nous nous apprêtions à faire était mal, mais cela ne suffisait pas à nous arrêter. Et puis, après tout, le faire dans un avion n’était pas grand chose. Nous avions fait bien pire par le passé, en nous mettant ensemble et surtout, en couchant ensemble dans le dos de mes parents alors que j’étais encore mineure et lui, marié à ma sœur. Non, franchement, au point où nous en étions, s’envoyer en l’air dans un avion n’était pas bien méchant. Et puis, nous savions tous deux que le temps nous était compté. Alors autant profiter au maximum de chaque instant.  J’étais d’ailleurs la première à penser ainsi. Et même, à provoquer Vitaly dans un lieu public. Je n’étais donc plus du tout en mesure de jouer les innocentes. Il m’avait en quelques sortes pervertis, dévergondé, mais involontaire, bien sûr. Sa simple présence suffisait à me faire faire des choses insensées, que je n’aurais d’ailleurs jamais imaginé faire. Le retrouver dans les toilettes d’un avion pour passer à l’acte en faisait partie.

Après quelques minutes d’attente, je le rejoignais enfin, espérant rester discrète.  Parce que même si nous ne connaissions personne dans l’avion, faire ce genre de choses dans les toilettes serait carrément mal vu. Il était donc impératif de n’éveiller aucun soupçon. Et à peine ouvrais-je la porte des toilettes que je l’attirais vers moi pour un baiser passionné.  J’en oubliais presque à quel point c’était mal. Et je n’eus même pas le temps de contempler les lieux. Nous avions peu de temps, il était donc totalement inutile d’en perdre pour des futilités. Et, visiblement du même avis que moi, Vitaly me plaqua aussitôt contre le mur avant de tirer le verrou. Gardant une main sur sa nuque, je glissais l’autre dans le bas de son dos pour l’attirer plus vivement contre moi. Puis, tandis qu’il m’ôtait rapidement mes vêtements, je fis courir mes doigts sur son torse en passant sous son t-shirt avant de le déshabiller avec le même empressement. Tant pis si, pour cette fois ci, nous serions un peu pris par le temps. Nous aurons largement le temps de nous rattraper une fois sur Paris. Car évidemment, même si nous allions à Paris dans le but de découvrir la ville, nous allions aussi profiter du plaisir charnel. Certes, notre relation n’était pas uniquement basée là dessus mais il fallait bien avouer que cela avait quand même son importance. Et qu’à Paris, nous serions enfin libres de le faire où et quand bon nous semble. Bref, pour le moment dans l’avion, je m’affairais à le déshabiller tout en lâchant ses lèvres pour venir l’embrasser dans le cou, posant simultanément mes mains sur le haut de son pantalon pour commencer à lui ôter.




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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  EmptyDim 28 Juil - 0:59






Paris est la capitale des divines tentations.
Lindsay & Vitaly


Tout ça était vraiment loin d'être sage, pour sûr. Mais dans notre liaison dangereuse, qu'est-ce qui l'était finalement ? Sans doute rien du tout. Le simple fait de tenter une relation comme la notre, avait quelque chose de foutrement mal. Rien n'aurait jamais du avoir lieu, pour tout un tas de raisons tout à fait logiques et normales. Et pourtant, nous étions ensemble; Autant dire les choses clairement, oui, nous étions un "couple". Non officiel et pas franchement autorisé ou même légale. Mais oui ... Nous en étions un. Et contre toute attente, je ne pouvais quand même pas nier que j'en étais heureux. Parce que ça me faisait un bien fou de ressentir ça à nouveau pour une femme. Dans ma relation avec Serena, je n'éprouvais plus de sentiments aussi forts depuis bien longtemps. Alors oui, nous faisions quelque chose de vraiment mal ... Mais autant que ça nous faisait culpabiliser l'un et l'autre, ça nous rendait heureux et nous faisait beaucoup de bien. Alors il serait idiot de se priver, non ? Même si, pour ça, il fallait continuer de vivre cacher. Ce n'était finalement plus qu'un détail désormais. Pour elle comme pour moi de toute évidence. Dans mon cas, j'avais juste envie de me sentir vivant. Et c'était dans les bras de Lindsay que je ressentais ce bonheur insensé, cette intense satisfaction. Personne d'autre ne savait me faire vibrer et faire battre mon corps de la sorte, comme le faisait si bien la jeune femme encore mineure. Il n'y avait même pas de raison à donner pour expliquer tout ça. C'était juste comme ça, point. Peut-être qu'il était écrit quelque part que nous étions supposés nous trouver et nous aimer. Dommage que ça ne soit pas de la plus belle des façons contre toute attente.

Mais nous profitions et vivions ça comme nous le pouvions encore. Et ce jour là, ça se passait dans les toilettes -heureusement éclatantes de propreté- d'un avion en plein vol et en partance pour Paris où nous allions passer une semaine rien que tous les deux. Notre baiser était plein de fièvre, d'ardeur et de passion et ne faisait qu'en prendre encore de minute en minute. Je me savais bien incapable de me détacher d'elle tant que nous n'en serions pas arrivés à éteindre un tant soit peu le brasier que nos incessantes provocations avaient si bien su provoquer en nous. Alors que le baiser se prolongeait toujours plus et gagnait en intensité, mes mains couraient déjà sur son corps pour la dévêtir. Parce que même si j'en crevais littéralement d'envie, nous ne pouvions malheureusement pas prendre leur temps. Pas ici. Pas maintenant. Nous nous rattraperions autant que nous le souhaiterions, dans leur chambre d'hôtel parisienne. En attendant, il fallait juste que nous nous laissions aller. Peu importait où et comment. Il fallait juste que ça se fasse, point. Même si c'était prendre le risque de se faire prendre sur le fait. N'était-ce pas que plus excitant encore ? En tout cas, je ne me fis pas prier pour achever de la dévêtir et l'attraper par la taille pour la soulever et la poser sur le meuble qui accueillait le lavabo. Mes mains prirent quand même le temps de caresser ses cuisses pour les lui écarter en douceur et me loger entre elles, alors qu'elle mêmes s'affairait au niveau de mon pantalon. Quelques soupirs d'aie m'échappèrent alors que je glissais mes lèvres dans son cou où j'entrepris d'embrasser et mordiller tendrement sa peau fine et délicate. Je savais que je ne devais surtout pas la marquer. Mais jouer un peu n'était pas interdit, aux dernières nouvelles.


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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  EmptyDim 28 Juil - 12:12

∞ Love Je veux y croire, recommencer l'histoire, toute une vie jusqu'à la mort... A corps perdu te plaire encore...
Vitaly & Lindsay
Ce que nous faisions était mal, mais cela nous rendait heureux. Alors à quoi bon lutter ? Lutter contre ce qui était désormais une évidence. Nos sentiments réciproques. Car clairement, ce qu'il y avait entre nous n'avait rien d'une petite aventure sans lendemain, une passade. C'était bien plus fort que tout cela. Même plus fort que le lien qui unissait Serena et Vitaly, puisqu'il était prêt à mettre son mariage en danger pour moi. Mais soit, nous étions heureux ainsi. Très heureux, même. Et même si notre couple et ce que nous nous apprêtions à faire dans ces toilettes était mal – et pas franchement autorisé – j'étais prête à continuer. A croire que la gentille et sage Lindsay avait totalement disparue. Car clairement, jusqu'à présent, une telle idée ne m'étais jamais passée par la tête. Et surtout, je ne me serais jamais permis ce genre de dérapage. Depuis ma plus petite enfance, j'avais toujours eu une bonne éducation et j'avais ainsi veillé à ne rien faire de mal. Telle une sainte, j'avais toujours tâché de respecter toutes les règles données et de faire le bien autour de moi. Et pourtant, il m'en avait fallu bien peu pour changer totalement. Sans aucun doute, la Lindsay bien sage qui n'avait rien à se reprocher avait bel et bien disparue. J'étais aujourd'hui prête à mentir, braver l'interdit, jouer clairement avec le feu. Tout ça pour un homme. Certains diront que c'est stupide. Peut-être que ça l'est, en effet. Peut-être qu'un jour je regretterais. Mais à l'heure actuelle, je regrettais uniquement les choses vis à vis de Serena. Le reste était trop parfait pour que je puisse, ne serait-ce qu'un instant, le regretter. De toute évidence, je n'avais jamais été aussi heureuse que depuis que nous étions ensemble. C'était d'ailleurs bien la première fois que j'avais une vraie relation avec un homme. Et clairement, pour une première, je n'avais pas choisi la facilité en me tournant vers un homme marié – à ma sœur – de 17 ans mon aîné. Mais je l'aimais. Il nous fallait donc composer avec toutes les difficultés qu'une telle liaison présentait et faire de notre mieux pour qu'elle puisse perdurer autant que possible.

Oui, il fallait que cela dure. Je savais très bien que notre couple ne serait pas éternel, mais j'avais clairement envie qu'il dure aussi longtemps que possible. Parce qu'il n'y avait que dans ses bras que j'étais aussi bien. J'avais aussi l'impression que c'était réciproque. Qu'il était bien avec moi. C'était d'ailleurs pour cela que nous étions en plein vol pour Paris. Vol pendant lequel nous avions décidé de tuer le temps... à notre manière. Ainsi, nous nous retrouvâmes dans les toilettes, prêts à y faire des choses pas vraiment tolérées. Mais le désir était tellement présent que nous n'avions pas d'autre choix. Nous nous hâtions donc de nous déshabiller mutuellement. Nous ne pouvions pas prendre notre temps dans de telles circonstances. Et nous aurons tout le temps de nous rattraper plus tard. Pour l'heure, il fallait simplement que nous cédions à nos pulsions, à nos désirs.  Ainsi, je me retrouvais rapidement assise sur le rebord du lavabo. Et tandis que je continuais de l'embrasser dans le cou et de le dévêtir, il glissa ses mains sur mes cuisses avant de les écarter légèrement et de prendre place entre ces dernières. Puis ses lèvres se frayèrent un chemin jusqu'à mon cou qu'elles parsemèrent de baisers et qu'il s'amusa également à mordiller. Et si, généralement, je l'aurais arrêté, par peur d'avoir quelques marques, je le laissais alors faire. Quand bien même si me laissait quelques traces, d'ici notre retour à New York, elles auront sans doute disparues... Il le valait mieux. Je laissais également quelques soupirs d'aise m'échapper tandis que ses lèvres continuaient de courir sur ma peau. Une fois qu'il était, lui aussi, dévêtu, je reculai légèrement mon visage pour venir chercher ses lèvres que je mordillais doucement avant de venir déposer mes lèvres contre les siennes, les taquinant même du bout de la langue.



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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  EmptyLun 29 Juil - 22:56






Paris est la capitale des divines tentations.
Lindsay & Vitaly


Oui c'était compliqué et oui, c'était douloureux; Mais nos sentiments étaient assez grands et importants pour nous, pour que nous décidions de poursuivre notre relation malgré tout. Au final, c'était bien la seule chose à savoir au sujet de notre liaison dangereuse. Pour être dangereuse, elle l'était même sacrément. On risquait de détruire plusieurs personnes et plusieurs liens importants, si ça venait à se savoir. C'était une raison plus grande encore, de faire en sorte que ça ne se sache jamais. Ce n'était évidemment pas tâche aisée. Mais d'un côté comme de l'autre, la motivation était grande. Même si, à nous voir craquer dans les toilettes d'un avion comme deux faibles que nous étions, il y avait largement de quoi se poser quand même la question, bien sûr. Mais il ne fallait pas se fier à ce "très léger" dérapage, à peine contrôlé. Ce n'était qu'une exception finalement. Parce que nous ne nous étions pas vu depuis trop longtemps à notre goût et que la durée de vol était insupportablement longue. Trop longue pour deux êtres qui se désiraient avec autant d'ardeur comme c'était notre cas. J'étais bien conscient que ça ne pouvait que donner une mauvaise image de notre "couple". Adultère, différence d'âge et tout le tralala ... Difficile de ne pas croire que nous étions ensemble uniquement pour le sexe. Et pourtant, le fait était que c'était vraiment loin d'être le cas. Il y avait de vrais sentiments entre nous. Très forts et tout à fait réels. Même si je ne doutais pas que ça pouvait être vraiment difficile à croire. Que pouvait trouver un type de plus de trente quatre ans, chez une mineure ? Et, dans l'autre sens ... Qu'est-ce qu'une petite jeune pouvait trouver à un trentenaire ? Mais des questions de ce genre, on pourrait bien s'en poser des centaines que le résultat serait toujours le même.

Alors oui, tout ça pouvait paraître on ne peut plus suspect. Mais non, rien de tout ce que nous vivions tous les deux, n'avait quoi que ce soit de faux ou de surjoué. Ce qui pouvait passer pour de la comédie était pourtant bien réel. Ce désir tellement fort et violent, que nous étions obligés de nous enfermer dans les toilettes pour répondre à ce besoin dévorant que nous avions l'un de l'autre. Ca ne serait pas la première fois que l'on coucherait ensemble un peu à la sauvette. En fait, à Paris, dans notre chambre d'hôtel, ce serait tout à fait la première fois que nous pourrions prendre absolument tout notre temps. Et réitérer l'expérience, encore et ... Encore ... J'avais décidément hâte d'y être ! Même si pour le coup je n'étais même pas en mesure d'y penser, puisque toute mon attention était accaparé par la jeune femme contre laquelle je me trouvais. Je ne me fis pas prier pour délester son corps de ses fringues soudainement trop encombrantes à mon goût, avant de la soulever de terre pour la poser sur le meuble qui accueillait le lavabo. Pendant qu'elle s'attardait à retirer mes propres vêtements, je logeai mes lèvres dans son cou pour torturer tendrement sa peau. Et tant pis si je laissais quelques marques ... J'eus un sourire quand elle retrouva mes lèvres des siennes, de sa langue et de ses dents, pour les taquiner de façon tout à fait agréable. De mon côté, je glissai mes mains sur ses reins pour attirer son corps plus au bord, de sorte à pouvoir enfin unir nos corps en un mouvement souple et précis. Je fermai les yeux, poussai un bref soupir d'aise et serrai les dents pour ne pas gémir, devant cette union hautement plaisante.


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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  EmptyMer 31 Juil - 15:21

∞ Love Je veux y croire, recommencer l'histoire, toute une vie jusqu'à la mort... A corps perdu te plaire encore...
Vitaly & Lindsay
Clairement, il suffisait de poser les yeux sur notre couple durant quelques secondes pour se poser bien des questions à notre propos. Si encore, le fait qu'une 'gamine' de 17 ans soit attirée par un homme d'une trentaine d'années pouvait passer, l'inverse était bien étrange. Et suspicieux. Un trentenaire qui couche avec une mineure ne peut être considéré que comme un pervers, un détraqué. Ce serait sans aucun doute l'avis de bien des personnes en voyant un couple aussi atypique que le notre. Et pourtant, malgré tout ce qui nous opposait, nous étions foutrement bien ensemble. Et si, à première vue, on pouvait penser que notre relation reposait uniquement sur le sexe – car avec 17 ans d'écart, il pouvait sembler difficile d'imaginer que l'on puisse être en phase à d'autres niveaux – il n'en était rien. Même si bien sûr, le plaisir physique avait une importance entre nous, notre relation ne reposait pas uniquement là dessus. Pour preuve, tout avait commencé alors que j'étais encore vierge et Vitaly était d'ailleurs prêt à attendre encore s'il le fallait avant de passer à l'acte. C'était donc bien la preuve qu'il y avait quelque chose de bien plus fort et puissant entre nous. Des sentiments, tout simplement. Des sentiments qui n'avaient, certes, pas lieu d'être et qui pourtant étaient là. Et personne ne pouvait y changer quoi que ce soit. Nous n'étions même plus dans l'optique de lutter contre ceux-ci. C'était tout bonnement impossible. Tout aussi impossible que de rester sagement assis dans cet avion sans commettre un léger dérapage. En effet, même si notre relation ne reposait pas uniquement là dessus, le plaisir charnel avait sa place dans notre couple. Il fallait dire que le désir qu'il y avait entre nous était terriblement puissant et intact depuis le début de notre relation. Et pourtant, s'il n'avait été question que de sexe, je doutais sincèrement que j'aurais accepté une telle liaison. Parce que nous mettions en danger bien du monde. Nous risquions fortement de faire souffrir plusieurs personnes, à commencer par nous-mêmes, et à détruire des liens importants. Et clairement, je n'aurais pas prit tous ces risques pour une simple histoire de fesses.

Il y avait donc bien de réels sentiments derrière tout cela. Et pourtant, à ce moment là, nous étions sur le point de coucher ensemble, à la sauvette, dans les toilettes de cet avion. Ce n'était pas ce qu'il y avait de plus glamour, mais l'idée était plutôt excitante. Et surtout, peu importe le lieu, nous avions besoin de nous retrouver sur ce plan là. Car ce qu'il y avait entre nous était bien trop fort pour que l'on parvienne aisément à passer plusieurs jours loin l'un de l'autre. A vrai dire, chaque séparation était une épreuve. Du moins pour moi car je savais que le soir même, il retrouverait Serena et passerait sans doute la nuit dans les bras de sa femme. C'était malheureusement les joies d'une liaison avec un homme marié. Devoir le partager. Mais encore une fois, je n'avais pas choisi de tomber amoureuse de lui. Et je ne l'avais pas forcé à faire de même. Mais soit, c'était ainsi et nous n'avions pas le choix. Je me retrouvais ainsi – tout comme lui – rapidement dévêtue. Assise sur le rebord du lavabo, je sentis ensuite ses mains se poser sur mes hanches pour m'attirer légèrement vers lui afin d'unir nos corps. Nous n'avions vraiment pas perdu notre temps dans des préliminaires ou des futilités. C'était d'ailleurs une sorte d'habitude chez nous. Etant donné que nous n'étions pas un couple légitime et que notre liaison était, par conséquent, gardée secrète, nous devions sans cesse veiller à rester discrets. Et à ne jamais nous faire prendre. Pour cela, nous étions souvent obligés de le faire à la sauvette. Je me hâtais donc terriblement d'être à Paris avec lui car je savais que là-bas, nous serions libres de le faire en toute tranquillité. Sans soucis de l'heure, du lieu, etc... Je me plaquais davantage contre lui en le sentant en moi, étouffant un gémissement contre sa peau. Une main dans son dos, l'autre dans ses cheveux, je vins délicatement l'embrasser dans le cou, venant parfois lui mordiller l'épaule tout en essayant de mouvoir tant bien que mal mon bassin.



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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  EmptyJeu 1 Aoû - 22:15






Paris est la capitale des divines tentations.
Lindsay & Vitaly


C'était une passion véritable et continuelle, qui me poussait ainsi de façon constante vers Lindsay. C'était une chose insaisissable, parfaitement incontrôlable et que, contre toute attente, j'aimais terriblement. Il n'y avait peut-être même pas d'explication possible à tout ça. Tout se déroulait ... Selon nos envies du moment. Or, nos envies tournaient quand même très souvent autour de cet incontrôlable besoin de s'appartenir de toutes les façons possibles. Même si notre relation ne tournait pas exclusivement autour de ça. Ce n'était pas utile que ce soit le cas pour ça. Mais il était vrai que c'était une part vraiment importante de ce lien qui nous unissait. Et c'était bien la raison pour laquelle nous finissions fort souvent par craquer pour coucher ensemble. Peu importait alors l'heure et le lieu, tant que nous répondions à cette envie dévorante. Certes, nous ne pouvions malheureusement pas tout nous permettre quand nous nous trouvions sur le sol américain. Pour la simple et bonne raison que ce serait prendre un bien trop grand risque de se faire découvrir. Or, ce serait trop bête de perdre Lindsay à cause d'une erreur aussi conne que celle ci. Alors oui, il avait bien fallut que nous apprenions à refréner nos ardeurs pour ne surtout pas se faire prendre par qui que ce soit, où que ce soit. Non seulement nous nous perdrions définitivement si on se faisait avoir ... Mais en plus de ça, on détruirait beaucoup trop de choses, de liens et de personnes. A commencer par Serena elle même, qui n'avait clairement pas besoin d'un tel drame dans sa vie. Perdre son époux, tôt ou tard, serait sans doute déjà bien assez difficile à gérer pour elle. Sans qu'en plus de ça, elle perde sa petite soeur de laquelle elle était vraiment très proche. Il n'y aurait vraiment rien de mieux pour achever de la détruire totalement, j'en étais parfaitement conscient. Et oui, quelque part, je culpabilisais déjà alors même qu'elle n'était absolument pas au courant. Le fait était qu'elle était encore mon épouse et que nous aurions toujours ce passé commun qui me forcerait à m'inquiéter pour elle.

Mais en attendant, je préférais ne plus penser à tout ça et à toutes les difficultés qui apparaissaient les unes après les autres; Je préférais plutôt me concentrer sur ce que j'étais en train de partager avec Lindsay et qui représentait désormais une part très importante de ma vie. De notre vie, pourrais-je même dire. Ainsi notre baiser se faisait-il toujours plus ardent et passionné, à mesure que nos vêtements abandonnaient nos corps pour échouer à nos pieds et nous laisser nus ou presque. Une fois tout ça, je l'attrapai par la taille pour la soulever et la poser sur le meuble qui accueillait le lavabo. Son bassin se retrouvait ainsi à hauteur du mien et je pu unir rapidement nos corps. Bien sûr, j'avais envie de ralentir la cadence et de profiter de son corps nu tout contre le mien. Mais compte tenu du lieu dans lequel nous nous trouvions, c'était une chose que l'on ne pouvait carrément pas se permettre. Ce pourquoi j'accélérai les choses en pressant mes mains sur ses reins pour la maintenir fermement en place contre moi et entrepris donc de laisser le désir parler pour nous deux, pour moi. Un gémissement m'échappa, quand bien même je tentais de contrôler tout ça, alors que je démarrais de rapides mouvements de bassin sans me faire prier; Rapidement, le souffle court et le coeur battant la chamade de façon démesurée, j'enfouis mon visage dans son cou pour la mordiller et suçoter sa peau avec un poil trop d'insistance. J'avais beau avoir envie de me retenir un minimum, je savais qu'elle serait marquée par mon entêtement. Ne me restait donc plus qu'à espérer que ça ne durerait pas plus d'une semaine et que les traces rouges foncées qui se logeraient là, disparaîtraient avant la fin de ces sept merveilleux jours que nous étions sur le point de commencer à partager tous les deux. Je relevai le visage pour coller mes lèvres aux siennes, dans l'espoir insensé de retenir nos gémissements à tous les deux. Il serait quand même dommage de se faire prendre -façon de parler- en plein ébat. On risquerait sans doute une amende et bien pire encore, compte tenu du fait que Lindsay était toujours mineure.


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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  EmptyVen 2 Aoû - 15:21

∞ Love Je veux y croire, recommencer l'histoire, toute une vie jusqu'à la mort... A corps perdu te plaire encore...
Vitaly & Lindsay
Victimes de cette passion dévorante, nous devions tout de même veiller à ne pas déraper n'importe où, n'importe quand. C'était d'ailleurs sacrément frustrant. Déjà que l'on ne pouvait pas se voir régulièrement, quand bon nous semblait, nous étions souvent obligés de prendre sur nous et refréner nos pulsions pour ne pas craquer. Et ce n'était pas chose facile, notamment lorsque j'allais manger ou passer une partie de la journée chez eux, avec Serena. J'y allais avec comme prétexte l'envie de voir ma sœur et pourtant, sa présence devenait vite un problème. Clairement, avec elle dans les parages, hors de question de tenter quoi que ce soit. Même un simple petit baiser volé. Ce serait franchement con qu'elle nous voit et comprenne tout, simplement car nous n'avions pas été capable de nous tenir. Et même si notre relation ne reposait pas uniquement sur le sexe, c'était assez frustrant de devoir s'imposer certaines limites, par peur de voir mes parents débarquer pendant nos ébats. Mais soit, c'était ainsi. Et si nous voulions garder notre relation intacte, mais aussi préserver nos proches, nous nous devions de rester discrets. Beaucoup trop de personnes pourraient être touchées si notre liaison venait à être découverte. Et en aucun cas nous ne souhaitions blesser qui que ce soit. Encore moins Serena. Pourtant, c'était clairement la victime dans l'histoire. Et je ne doutais pas du fait que, si elle venait à découvrir notre liaison, elle serait plus qu’anéantie. Et ce serait tout à fait légitime. Découvrir que sa sœur et son mari ont une liaison... Quelle dure découverte ! Il était donc logique que l'on demeure cachés. Pas seulement pour préserver nos proches, mais pour nous préserver nous aussi. Car je doutais fortement que nous puissions continuer à nous voir après une telle révélation. Mais pour le moment, il était bien question de nous et surtout de ce désir incessant qui nous poussait toujours plus l'un vers l'autre.

A tel point que nous avions du nous retrouver dans les toilettes pour répondre à ce désir. Désir qui était généralement très présent entre nous, sans doute à cause de la séparation. Se voir aussi peu renforçait sans doute le désir et l'envie de ne former, à nouveau, qu'un. Et malgré tout, c'était une partie importante de notre couple. Et il m'était très plaisant de constater ô combien, et ce après quelques temps de relation, il me désirait toujours. Ce désir – si brûlant – était toujours présent, comme au premier jour. Pour lui, comme pour moi d'ailleurs. Et j'avais clairement l'intention d'en profiter au maximum, avant que ce désir ne s'éteigne ou que l'on se sépare. Ainsi, une fois nos vêtements au sol et moi assise sur le rebord du meuble accueillant le lavabo, je le laissais unir nos corps. Nous n'avions que peu de temps devant nous et c'était bien pour cela que nous ne pouvions nous permettre de traîner. Ainsi, il accéléra rapidement la cadence, m’arrachant quelques soupirs d'aise. Je le rejoins ensuite dans ses mouvements, enroulant mes bras autour de ses épaules pour le maintenir davantage contre moi. J'enfouis alors mon visage dans son cou pour tenter d'y étouffer quelques gémissements tandis qu'il fit de même, laissant jouer ses lèvres sur ma peau. Chose que généralement, nous tentions de ne pas faire, pour éviter toute trace compromettante. Mais là, tant pis ! Nous avions une semaine devant nous. Une semaine pour que ces marques disparaissent. Ou pour trouver une bonne explication pour justifier leur présence. Lorsqu'il vint finalement presser ses lèvres contre les miennes, je lui rendais passionnément ce baiser tout en enroulant fermement mes jambes autour de lui pour resserrer au possible notre étreinte, tentant de me faire la plus discrète possible dans mes gémissements. Doucement, mes ongles vinrent se planter dans sa peau, sous l'effet du plaisir grandissant que j’extériorisais comme je le pouvais. Lui aussi aura quelques traces de ce désir totalement incontrôlable dont nous étions victimes....



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(hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly

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