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(hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly

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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  - Page 2 EmptyDim 4 Aoû - 1:18






Paris est la capitale des divines tentations.
Lindsay & Vitaly


Pouvoir juste agir sans se poser plus de question que ça ni avoir le besoin de réfléchir à ceci ou à cela, c'était juste une chose vraiment fort plaisante. Et c'était peut-être bien l'une des nombreuses raisons qui pouvait expliquer pourquoi je me sentais aussi bien avec Lindsay. Quand bien même notre relation était bel et bien dangereuse au plus haut point, je ne pouvais m'empêcher de me réjouir de ce lien très fort qui nous unissait. Ainsi que les sentiments puissants qui se solidifiaient et se confirmaient de jour en jour. Je voulais croire que ce n'était encore que le début d'une relation qui donnerait suite à quelque chose de plus concret. Certes, toujours dans le secret. Parce que nous nous devions d'être le plus discret possible. Mais avec une évolution quand même, quelque part. Un minimum tout du moins. Ce n'était quand même pas trop demander, si ? Si, bien sûr que si ... Il ne nous faudrait pas être trop gourmands, c'était certain. Parce que nous aurions droit à fort peu de choses. Et ce, quand bien même des mois pourraient bien passer avant qu'on ne se décide à mettre fin à cette mascarade qui ne pourrait dès lors plus durer. Ne disait-on pas que toutes les bonnes choses avaient une fin ? Eh bien celle ci, comme toutes les autres, en aurait une. Qu'on le veuille ou non. Et il semblait évident que pour l'instant, aucun de nous deux ne souhaitait cette fin là. C'était juste l'évidence même. Si nous l'avions souhaité, nous n'aurions même pas pris la peine de nous mettre ensemble, pour sûr. Même si le "être ensemble" ne correspondait sans doute pas tout à fait à la situation. Puisque ça n'avait et n'aurait jamais rien d'officiel entre nous. C'était juste ... Eh bien ... Une passade ? Hm, non, ce mot ne pouvait carrément pas nous correspondre. Parce que dans nos coeurs, ça n'avait et n'aurait jamais rien d'une simple passade de passage. Une parmi tant d'autres ... C'était sans doute complètement idiot ... Mais de par ma double vie, je me faisais l'impression d'être Bruce Wayne qui cachait à tout le monde qu'il était également Batman. La différence entre lui et moi résidait dans le fait que je n'avais absolument rien d'un héros. Et que je n'étais pas aussi riche, non plus.

Notre meilleur moyen pour nous, de nous communiquer notre amour grandissant, semblait encore être en nous unissant comme nous étions en train de le faire dans les toilettes de cette avion. En partageant cette passion, cette ardeur, qui semblait vouloir nous brûler de l'intérieur. L'idée même que nous aurions pu prendre sur nous pour ne pas craquer de la sorte, était juste impensable. Et ce, pour la simple et bonne raison que le désir était bien trop grand et trop constant, pour que nous puissions le faire taire pendant autant d'heures passées l'un à côté de l'autre sur ces sièges de première classe, grandement confortables. Encore trop occupé à étouffer mes gémissements contre la peau délicate de son cou, je mis un moment avant de réaliser qu'elle même laissait échapper quelques francs soupirs d'aise, tout en me lacérant le dos de ses ongles. Aucune réelle douleur, non. Juste une crainte soudaine qu'elle ne me marque de trop et que ça ne parte pas avant mon retour auprès de Serena. Mon Dieu, dans un tel cas de figure ... Comment lui expliquer la présence de ces griffures dans mon dos ? Agressé par un chat ? Mouais, je pourrais toujours tenter. Mais vu la faculté avec laquelle elle parvenait à me suspecter, elle risquait de suite de se douter d'un truc. Bref, il me faudrait trouver un truc ! Mais en attendant, je préférais ne penser qu'à Lindsay et au plaisir que nous prenions ensemble dans ces toilettes. Jusqu'à ce qu'après quelques minutes d'une passion commune, la jouissance sembla nous terrasser l'un et l'autre et que je ne doive presser fermement mes lèvres contre les siennes, pour étouffer mon râle de plaisir. Peau couverte d'une fine pellicule de sueur, cheveux légèrement en bataille, de quoi j'avais l'air si ce n'est d'un type qui venait de s'envoyer en l'air dans les chiottes ? Si avec ça on ne se faisait pas prendre ... Ce serait que nous étions de sacrés bons comédiens. Je soupirai doucement en songeant à ça et vins poser mon front sur son épaule nue, me permettant encore quelques secondes de répit.


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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  - Page 2 EmptyDim 4 Aoû - 13:16

∞ Love Je veux y croire, recommencer l'histoire, toute une vie jusqu'à la mort... A corps perdu te plaire encore...
Vitaly & Lindsay
Le plus frustrant était sans doute de se dire que notre relation n’avait pas d’avenir. Pour un couple ‘normal’, il y a toujours une évolution possible. On peut faire des projets, vivre ensemble, se marier, avoir des enfants. Bref, une vie de couple. Une vie comme il était censé avoir avec ma sœur. Mais clairement, entre nous, aucune de ses évolutions n’était possible. Nous étions  voués à devoir continuer à nous voir en cachette, aussi discrètement que possible et donc, peu souvent. Sachant évidemment que, peu importe ce qu’il pouvait advenir, jamais nous ne pourrions former un couple ‘officiel’.  Parce qu’en dehors du côté malsain et interdit de notre liaison, nous étions opposés par bon nombre de choses et – si pour le moment nous parvenions à passer au dessus de tout cela – ces différences risquaient de causer notre perte. Mais je préférais ne pas penser à tout cela. Mine de rien, ça me fichait une peur bleue. J’étais foutrement bien avec lui et la simple idée qu’un jour, tout puisse se finir, me faisait froid dans le dos. Pourtant, il ne fallait pas se leurrer, nous n’avions rien à construire ensemble. C’était évident. Et pourtant, j’avais envie de croire que nous saurions passer à travers toutes les épreuves et en sortir presque intacts. J’avais envie de croire que nous avions encore beaucoup de choses à vivre ensemble. Certes, ce n’était peut être pas la meilleure solution que de me bercer d’illusions mais je n’étais pas encore capable de me faire à l’idée que notre histoire n’était qu’éphémère, passagère. Comme un coup de tête, une lubie. Alors qu’en réalité, ce qu’il y avait entre nous était bien plus fort que cela. Bien plus fort que tout ce que j’avais pu ressentir durant ma courte vie. Alors merde, je n’avais pas envie que tout cela prenne fin ! Ni aujourd’hui, ni demain.  Pourtant, même si nous parvenions à faire durer notre relation sur du long terme, serais-je capable de continuer à vivre cet amour secrètement, renonçant ainsi à fonder quoi que ce soit. Car pour sûr, si nous continuions ainsi pendant encore des années, je pourrais oublier un éventuel mariage ou des enfants. C’était une des contraintes d’une liaison avec un homme déjà marié. Alors que, avec n’importe quel autre homme, je pouvais concevoir un avenir. Pas Vitaly. Et pourtant, c’était bien avec lui que j’avais envie de continuer….

Et si pour le moment, nous nous entendions et partagions bien des choses dans plusieurs domaines, nous éprouvions souvent le besoin de nous retrouver – de manière intime – notamment après plusieurs jours de séparation. Cela venait sans doute du fait que nous étions encore un « jeune couple », dans lequel la passion est toujours bien présente. Et nous n’avions même pas tenter d’y résister, de se raisonner en se disant que le faire dans un avion n’était peut être pas une très bonne idée et qu’il serait mieux d’attendre d’arriver à l’hôtel. Parce que, personnellement, je savais qu’il m’en fallait bien plus pour me décourager. J’étais plutôt du genre têtu et tenace. Et puis, tester un nouveau lieu – qui plus est public – était franchement excitant. Je me laissais ainsi aller à lui griffer le dos tout en laissant m’échapper quelques soupirs d’aise. Et c’était hautement plaisant d’ainsi me laisser aller à le griffer plus que d’ordinaire. Car je devais généralement me contenir pour éviter de lui laisser toute marque pouvant paraître suspecte. Mais là, nous avions une semaine devant nous pour que ces traces disparaissent. Ou pour trouver une explication à celles-ci. Et en toute honnêteté, j’étais bien trop prise par l’action que je ne m’inquiétais pas plus que ça pour ces marques que j’étais en train de faire sur son corps. Alors que le plaisir vint nous submerger, il pressa ses lèvres contre les miennes pour étouffer nos gémissements. Je fermais alors lentement les yeux quelques secondes tandis qu’il venait de poser son front contre mon épaule, le temps pour nous de reprendre nos esprits avant de rejoindre nos places. Et il y avait clairement des chances pour qu’on ait, au moins, éveillé le doute chez quelques passagers. Il suffisait de nous voir, cheveux en bataille, peau rougie et recouverte de sueur, quelques traces dans le cou, pour en déduire ce que nous venions de faire. Encore toute haletante, je plaçais un doigt sous son menton pour lui relever le visage avant de venir doucement m’emparer de ses lèvres, pour un baiser beaucoup plus tendre cette fois-ci. « C’était… très sympa de faire ça dans un tel lieu… » glissais-je avec un léger sourire en coin. Je descendis alors du meuble sur lequel j’étais posée pour récupérer rapidement mes vêtements, gisant au sol, afin de me rhabiller.



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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  - Page 2 EmptyMar 6 Aoû - 20:28






Paris est la capitale des divines tentations.
Lindsay & Vitaly


Peu importait que notre relation ait une fin malheureusement plus proche qu'on ne l'aurait souhaité. Peu importait que nous étions incapables de se résister l'un et l'autre. Peu importait beaucoup de choses finalement. Tant que, pour l'instant, nous pouvions partager cet amour grandissant et ce désir déjà bien ancré. En tout cas pour ma part, ça me convenait bien. Temporairement du moins. Quand arriverait le jour de notre séparation -et pour sûr qu'il arriverait-, je savais que je désirerais alors disparaître totalement de sa vie. Et qu'elle même disparaisse complètement de la mienne. Et ce, pour la simple et bonne raison que ce serait vraiment trop dur d'affronter son regard et accepter sa présence, quand je serais bien incapable d'oublier tout ce que nous avions pu partager et connaître ensemble. J'avais déjà découvert bien des choses dans ces bras. Des choses que je ne pensais pas possibles. Une passion réelle et démesurée, une tendresse et une douceur à nul autre pareil et bien plus encore. Bref, forcément ce serait une immense perte. Mais c'était ainsi que ça devait se terminer, pour sûr. Quand bien même ce serait une peine immense pour chacun de nous deux. Nous avions débuté cette relation en sachant parfaitement cela. Et nous en profitions un maximum tant qu'il était encore temps. En nous laissant aller à une étreinte passionnée dans les toilettes d'un avion par exemple. Une étreinte durant laquelle ongles et dents marquèrent la peau de l'autre. C'était la première fois que nous nous laissions autant aller à ce genre de gestes. Mais c'était bien parce que nous avions une semaine devant nous. Et j'avais l'espoir que les traces en tous genres, auraient le temps de disparaître. Parce que je ne voyais vraiment pas comment expliquer les traces de griffures dans mon dos, à Serena. Autant me faire tatouer un joyeux "je te trompe" sur la peau, tant que j'y étais. Mais soit ... Je n'étais pas capable de demander à Lindsay de se faire plus prudente. Surtout pas alors que moi même je me trouvais incapable de me retenir. Nous étions tous les deux aussi imprudents.

Une fois notre affaire bien incontrôlable, terminée, et un nouveau baiser échangé, je me reculai sans pour autant m'éloigner royalement d'elle non plus. Parce que je n'étais pas tout à fait capable de ça et que je ne le voulais même pas. « C’était… très sympa de faire ça dans un tel lieu… » Je ris doucement et me détournai à mon tour d'elle pour récupérer mes fringues et les renfiler tranquillement. Une fois fait, je me plaçai devant le miroir au dessus du lavabo, pour tenter de remettre un minimum d'ordre dans mes cheveux foutrement en bataille. Inutile de mettre la puce à l'oreille de qui que ce soit. Le fait que l'on ait tous les deux disparus dans les toilettes pendant de longues minutes, suffirait à en faire réagir quelques uns sans aucun doute possible. Bref, il était donc quand même bien inutile d'aller jusqu'à se montrer dans cet état là. Je pris donc même le temps de passer de l'eau fraîche sur mon visage pour effacer rougeurs et sueur révélatrices. « Seulement "sympa", hein ? » Demandai-je sur un ton doucement moqueur, tout en tamponnant mon visage humide d'un papier pour l'essuyer. « Dans ce cas, je repars le premier. » Lâchai-je l'air de rien, avant de filer vers la porte. Au passage, je déposai un bref baiser claquant sur ses lèvres et quittai tranquillement la pièce en prenant soin de ne pas trop ouvrir la porte pour que personne ne voit qu'elle était là. Je regagnai ensuite tranquillement mon siège sur lequel je pris place le plus naturellement et normalement du monde. J'évitais de regarder les autres passagers. Je ne tenais pas à voir s'ils avaient l'air de se douter d'un truc ou si pas du tout. Et puis j'en arrivais à penser qu'ils comprendraient principalement s'ils croisaient mon regard. Peut-être que si je les regardais de trop, ils se douteraient qu'un truc clochait. Enfin soit, inutile de monter tout un film non plus. Nous avions quand même été rapides et discrets. C'était tout ce qui comptait.


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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  - Page 2 EmptyMer 7 Aoû - 14:16

∞ Love Je veux y croire, recommencer l'histoire, toute une vie jusqu'à la mort... A corps perdu te plaire encore...
Vitaly & Lindsay
Même si pour le moment, la situation me convenait parfaitement, je ne pouvais m'empêcher d'être un peu inquiète quant à la suite des choses. Quant à l'avenir de notre relation. Enfin, si on pouvait appeler cela un avenir. Car clairement, il serait très peu probable que l'on demeure ensemble durant des années et des années. C'était au contraire, bien plus probable que l'on se sépare dans les semaines ou mois à venir. Parce que nous n'étions pas un couple légitime et qu'il ne fallait pas se voiler la face, nous ne le serions jamais. Et c'était bien l'idée qu'un jour, nous puissions être séparés, un peu malgré nous, qui m'inquiétait. Parce que je ne voyais pas ma vie sans lui. Je m'étais beaucoup trop attachée à lui, beaucoup trop vite. Et forcément, un jour ou l'autre, j'allais le regretter et en souffrir. Mais à vrai dire, je n'avais rien choisi de tout cela. C'était arrivé bien malgré moi. Car clairement, si j'avais eu le choix, j'aurais sans doute évité toute cette situation, aussi plaisante que dérangeante. Mais il était désormais trop tard pour effacer quoi que ce soit. Et j'avais une trouille pas possible quand je songeais que nous finirions un jour par nous séparer. Car il y avait de très fortes chances pour que Serena apprenne par la même occasion notre liaison. Et clairement, ce serait terrible. Pour elle comme pour nous. Et pourtant, je me laissais aller, durant cette étreinte passionnée dans les toilettes, à marquer le corps de Vitaly de griffures et légères morsures. Je tentais généralement de prendre sur moi pour éviter ce type de débordement mais j'osais espérer que ces traces disparaîtraient avant notre retour à New York. C'était quand même sacrément risqué. Si il lui restait toujours quelques marques, et si j'en avais aussi, Serena se douterait sans doute de quelque chose et ce serait terriblement mauvais pour nous. Et pourtant, ni lui ni moi ne parvenions à rester prudents.

Une fois nos ébats terminés, il recula légèrement avant que je lui confesse avoir apprécié le faire dans un tel lieu, malgré le peu de temps que nous avions eu devant nous. Je me rhabillais ensuite rapidement tandis qu'il faisait de même avant d'aller se rafraîchir. « Seulement "sympa", hein ? » Je me faufilais alors derrière lui, enroulais mes bras autour de sa taille et vint poser ma tête sur son épaule,  observant durant quelques secondes notre reflet dans le miroir avant de lui arranger certains cheveux un peu rebelles. « Dans ce cas, je repars le premier. »  J'affichais une légère moue boudeuse, regrettant qu'il doive déjà retourner à sa place. Et moi aussi, par la même occasion. Et pourtant, c'était la moindre des choses si nous ne voulions pas éveiller les soupçons des autres passagers. « C'était pas seulement 'sympa'... A vrai dire, j'ai vraiment apprécié ce moment...Ton dos en est la preuve, je crois.. A renouveler ! » glissais-je d'un ton taquin mais sincère après son baiser et avant qu'il ne quitte les toilettes. Clairement, j'avais passé un très bon moment et espérais bien que l'on continue ainsi à rajouter un peu de piment à notre relation. Je prenais ensuite place devant la glace, me recoiffait rapidement et me passais également un peu d'eau sur le visage afin de me rafraîchir. J'attendis encore quelques petites minutes avant de sortir et de retourner à ma place, évitant de prêter attention au gens autour de nous. Une fois à ma place, je me tournais vers lui, faisant mine de rien. « Il reste combien de temps avant qu'on arrive ? » demandais-je en songeant que j'allais peut-être tenter de dormir un peu, histoire de faire passer le temps. Et afin d'être pleinement en forme les nuits à venir car quelque chose me disait qu'elles risquaient d'être courtes... Et clairement, je n'allais pas m'en plaindre. J'avais même vachement hâte d'être enfin avec lui, à Paris. Enfin nous serions libres de faire ce que bon nous semblait sans avoir peur de nous faire prendre. Enfin nous pourrions vivre totalement comme un couple. Le plus frustrant était de se dire que ce ne serait que durant une toute petite semaine. Mais soit, c'était déjà ça...



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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  - Page 2 EmptySam 10 Aoû - 21:27






Paris est la capitale des divines tentations.
Lindsay & Vitaly


Le sexe torride dans les toilettes d'un avion, c'était une expérience fort plaisante. Et quand Lindsay vint se poster derrière moi et enrouler ses bras autour de mon corps, je me sentis définitivement au paradis. Comment ne pas apprécier cela ? D'autant plus que nous n'avions que trop peu souvent l'occasion d'être ensemble. Et surtout physiquement comme c'était le cas à l'instant. Autant en profiter un maximum donc. Même si pour l'instant, il fallait que l'on se sépare et quitte les toilettes, pour ne pas trop attirer l'attention sur nous. Après un dernier coup d'oeil au reflet que nous offrait le miroir face à nous, je me détachai d'elle et lui volai un bref baiser pour achever de me revêtir. « C'était pas seulement 'sympa'... A vrai dire, j'ai vraiment apprécié ce moment...Ton dos en est la preuve, je crois.. A renouveler ! » Je souris en coin et lui lançai un regard brillant. Pour sûr que mon dos en était la preuve oui. J'avais parfaitement sentis ses ongles s'y planter à mesure que le plaisir montait, montait et montait encore, jusqu'à finalement exploser pour nous laisser tous les deux pantois l'un contre l'autre. « Oui ... Mon dos l'a senti passer ce coup ci ... » Remarquai-je sur un ton taquin. Avant d'annoncer que j'étais celui qui partait le premier. Puisque j'étais venu ici, également en premier. Une fois fait, je quittai la petite pièce et me rendis tranquillement jusqu'à nos sièges. Le tout, sans jamais croiser le regard de qui que ce soit. Je ne tenais pas à ce qu'ils remarquent un éventuel air de culpabilité chez moi, quand bien même je ne voyais personne en mesure de nous policer. J'ignorais si j'étais assez bon acteur pour cacher mes émotions et ressentis divers et variés, ou si pas du tout. Dans le fond, je devais quand même être bon acteur. Sans quoi, je ne serais pas capable de cacher ma liaison avec Lindsay, à Serena elle même. Je doutais que ce soit seulement du à sa naïveté et à son incapacité à se méfier de sa petite soeur. Pas de moi toutefois. Je sentais bien qu'elle n'avait plus autant confiance en moi.

Je demeurai le plus sage possible, le temps que Lindsay me rejoigne. Et je ne pu m'empêcher de sourire légèrement quand je l'aperçus enfin. La voir me faisait toujours le même effet dévastateur. C'était presque effrayent devrais-je même dire. A l'instant, je ne la quittai pas un seul instant du regard alors qu'elle revenait tranquillement. Pas même quand elle prit place sur le siège à côté du mien. Au contraire, je tournai la tête vers elle pour continuer ma contemplation silencieuse. « Il reste combien de temps avant qu'on arrive ? » Je ris doucement à sa question et levai mon poignet gauche où se trouvait ma montre. Nous n'avions passé que peu de temps dans les toilettes vu comme nous nous étions dépêchés. Du quoi, le temps n'avait pas vraiment bien avancé. A vrai dire, j'avais même l'impression que le temps était en pause. C'était presque insoutenable. Heureusement que j'étais avec Lindsay. Ca rendait au moins le voyage plus intéressant et plaisant. En tout cas, toujours plus que mes véritables voyages d'affaire qui me forçaient à me déplacer seul la plupart du temps. Forcément, j'avais tendance à m'ennuyer durant les trop nombreuses heures de vol. « Pas beaucoup moins que tout à l'heure ... » Lui répondis-je l'air de rien, avant de vérifier alentours que plus personne ne nous regardait. Rassuré sur ce point, j'enroulai un bras autour de ses épaules pour l'attirer doucement contre moi, lui faisant loger sa tête sur mon épaule pendant que ma joue se posait contre son crâne. Je soupirai d'aise et fermai les yeux en posant mon autre main sur l'un de ses bras, pour le lui caresser tendrement. « Je pense que dormir un peu n'est pas une si mauvaise idée que ça finalement. Ca nous permettra de voir le temps passer plus vite en attendant de pouvoir profiter de notre semaine en tant que couple presque normal. » Remarquai-je d'une voix douce, avant de déposer un tendre baiser sur ses cheveux puis y reposer ma joue.


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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  - Page 2 EmptyDim 11 Aoû - 16:34

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Vitaly & Lindsay
A peine remise de mes émotions, je vins me poster derrière lui avant d’enrouler mes bras autour de son corps. J’avais encore et toujours besoin de contact. Besoin de le sentir contre moi, de sentir sa peau contre la mienne, la chaleur de son corps, de respirer son odeur.  Nous avions d’ailleurs bien trop peu l’occasion de passer de tels moments ensemble. Sans forcément parler de sexe. Juste nous retrouver, tranquillement tous les deux.  Mais nous avions bien l’intention de profiter autant que possible de cette semaine parisienne. Mais en attendant, nous devions quitter les toilettes avant d’éveiller certains soupçons. Cependant, avant de le laisser partir, je lui indiquais que j’avais vraiment apprécié ce moment. Le faire dans les toilettes d’un avion était vraiment excitant  et nouveau entre nous. « Oui ... Mon dos l'a senti passer ce coup ci ... » Je le dévorais du regard tout en affichant un léger sourire en coin avant qu’il ne quitte la pièce, me laissant ainsi seule. Après m’être assurée que rien, dans mon apparence, ne pouvait laisser supposer ce que nous venions de faire et après avoir fais de mon mieux pour masquer, grâce à mes cheveux, quelques traces de nos ébats dans mon cou, je regagnais également ma place. Evidemment, je me fis la plus discrète possible, espérant que rien ne me trahirait et que personne ne se doutait de quoi que ce soit. Mais après tout, il n’y avait aucune raison pour que, si Serena, qui était la principale concernée, n’avait rien remarqué, de parfaits inconnus dans un avion, se doutent de quelque chose. Quoi que… Serena ne pouvait pas être totalement objective. Même si elle venait à douter de son mari, pouvait-elle, ne serait-ce qu’une seconde, imaginer qu’il la trompait, avec sa propre sœur ? Non. C’était bien trop tordu et farfelu. Et Serena était, en plus, un peu trop naïve. De quoi éloigner tout soupçon si nous continuions à être aussi discrets.

Une fois installée à côté de lui, je lui demandais combien de temps de vol il nous restait. « Pas beaucoup moins que tout à l'heure ... » Oui, c’est vrai que nous avions du faire vite dans les toilettes et que donc, il nous restait encore de bonnes heures avant l’atterrissage. Je songeais donc à dormir un peu. Au moins, le temps passerait plus vite. Car je me demandais bien ce que nous pouvions faire pour faire passer le temps. Je soupirais alors légèrement et souriais doucement lorsqu’il enroula un bras autour de mes épaules pour m’attirer contre lui. Je ne me fis pas prier et posais ma tête sur son épaule, profitant de cette douce étreinte. « Je pense que dormir un peu n'est pas une si mauvaise idée que ça finalement. Ca nous permettra de voir le temps passer plus vite en attendant de pouvoir profiter de notre semaine en tant que couple presque normal. » Je me pinçai les lèvres lorsqu’il mentionna ce ‘couple presque normal’. Nous ne serions malheureusement jamais un couple normal. Et ce, même dans un autre pays. Cela me rappela alors que cette bulle de bonheur allait bien finir par éclater un jour. Que notre couple n’était pas éternel. Ni même durable. Mais je ne pouvais pas me résoudre à entamer une telle discussion là, dans cet avion, de peur que quelqu’un nous entende. « Oui, tu as raison, ça vaut mieux… Et au moins, je serais en forme et prête pour ‘les nuits incroyables’ que tu vas me faire passer… mmh ? » le taquinais-je sans me départir de mon sourire et en levant rapidement les yeux vers lui avant de fermer également les yeux, ne tardant pas à m’endormir. Ce ne fut qu’après quelques heures de vol que je me réveillais. J’avais réussi à fermer l’œil même si, évidemment, l’avion n’était pas forcément le lieu le plus adapté pour dormir. Ainsi, malgré quelques réveils en sursaut dû aux secousses de l’avion, j’avais réussi à plutôt bien dormir. Je jetai un rapide coup d’œil à l’heure affichée dans l’avion, constatant avec joie que notre vol touchait à sa fin.



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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  - Page 2 EmptyDim 11 Aoû - 17:15






Paris est la capitale des divines tentations.
Lindsay & Vitaly


Même dans l'avion qui n'était pourtant pas le moins du monde un lieu privilégié pour quoi que ce soit, il fallait que nous profitions du temps que nous pouvions passer ensemble, Lindsay et moi même. Et ce pour la simple et bonne raison que nous n'aurions sans doute plus de telle occasion. Ou pas de sitôt en tout cas. Du coup, je tenais bel et bien à profiter de notre semaine de vacances loin de tout et de tout le monde, du tout début jusqu'à la toute fin. C'était le côté le plus frustrant de notre relation finalement. Le fait de ne pouvoir se voir quand bon nous semblait et autant de temps que nous le désirions. A chaque fois que nous passions du temps ensemble, on devait se séparer en toute hâte pour ne pas être surprit par qui que ce soit et ne pas même mettre la puce à l'oreille d'une personne ou d'une autre. Alors pour une fois que nous n'avions plus vraiment à nous cacher, autant en profiter vraiment pleinement; Ce serait trop idiot de ne pas le faire selon moi. Et ça commençait donc dans cet avion, dont les toilettes venaient de représenter le refuge de nos ébats passionnés. Nous nous installâmes ensuite à nouveau l'un près de l'autre sur nos sièges. Et je lui proposai que nous dormions un peu. Histoire d'être vraiment en forme quand nous arriverions à Paris. Ce serait assez idiot d'être crevé dès le premier jour, à mon humble avis. « Oui, tu as raison, ça vaut mieux… Et au moins, je serais en forme et prête pour ‘les nuits incroyables’ que tu vas me faire passer… mmh ? » Cette réponse plus taquine qu'autre chose, eut au moins le mérite de me faire rire. Pour sûr que ouais. C'était là un point important et vraiment non négligeable. Il fallait qu'elle, et moi aussi tant qu'à faire, nous soyons en forme pour pouvoir en profiter ... Jusqu'au bout de la nuit. Et ce, jour après jour. Parce que je comptais vraiment en profiter. Quitte à nous épuiser l'un et l'autre.

Nous ne devrions, ainsi, éprouver aucun regret du type : nous avions oublié d'en profiter pleinement. Je n'osais imaginer la frustration que ce serait, si une fois de retour aux Etats-Unis on réalisait que nous n'avions pas assez profité du peu de temps qui nous avait été offert. Enfin, que nous nous étions offerts, plutôt. C'était le terme qui convenait le mieux. « Pour sûr que oui ... » Lui répondis-je sur un ton amusé. Avant de déposer un bref baiser sur son front une fois que je l'eus attiré à moi. Je me calai plus confortablement dans le fond de mon siège et, joue logée contre son crâne, fermai les yeux. Contre toute attente et contrairement à ce que j'avais prévu, je m'endormis bien plus aisément que je ne l'aurais imaginé de prime abord. Peut-être que c'était sa présence qui m'apaisait assez pour que je trouve le repos aussi aisément, qui sait ? En tout cas j'appréciais vraiment ça. Ce serait bien bête de ne pas aimer à vrai dire. Quoi qu'il en soit, je ne bronchais pas durant tout le temps que je dormis, bougeant à peine pour me caler plus confortablement. Mais à aucun moment je ne me détachai tout à fait d'elle. Je conservais au moins mon bras contre elle, ma main dans la sienne, mon épaule sous sa tête. Et quand je rouvris les yeux, je lâchai un faible gémissement ensommeillé, de bien être le plus complet qui soit. Paupières entrouvertes, je tournai le regard vers elle pour constater qu'elle était également réveillée. Un léger sourire accroché aux lèvres, je vins enfouir mon visage dans son cou pour inspirer son odeur avec grand plaisir. « On arrive ? » Demandai-je d'une voix douce avant de déposer un tendre et léger baiser sur sa peau. Je pivotai légèrement sur mon même, pour être au plus près d'elle encore, si tant est que ce fut possible de m'en rapprocher un peu plus.


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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  - Page 2 EmptyLun 12 Aoû - 9:52

∞ Love Je veux y croire, recommencer l'histoire, toute une vie jusqu'à la mort... A corps perdu te plaire encore...
Vitaly & Lindsay
Il nous était, en temps normal, tellement difficile de nous voir, que nous profitions désormais de toutes les occasions pour passer du bon temps ensemble. Alors oui, autant lier l’utile à l’agréable en profitant des toilettes de cet avion pour ne former plus qu’un l’espace de quelques minutes.  Bien trop courtes à mon humble avis mais je ne doutais pas du fait que nous rattraperions tout cela en temps voulu et sur le sol parisien. C’était d’ailleurs évident que, pour une fois que nous serions seuls, nous profiterions pleinement l’un de l’autre. Parce que malgré tout, les fois où nous parvenions à nous voir secrètement, nous étions toujours pris par le temps. Nous ne pouvions pas prendre tout notre temps, par peur que mes parents rentrent et tombent sur Vitaly. En soit, le fait qu’ils tombent sur Vit’ chez nous n’était pas bien grave, nous trouverions toujours comment expliquer cela. Le fait qu’ils le trouvent entre mes cuisses était une toute autre histoire qu’il nous serait bien plus difficile d’expliquer.  Il ne valait donc mieux ne pas prendre un tel risque. Et c’était donc sacrément frustrant de se voir et d’être tout de même obligés de surveiller l’heure, le voisinage, etc… Heureusement, ces quelques jours que nous nous offrions allaient nous faire le plus grand bien et allaient surtout nous permettre de vivre enfin comme un couple normal. Si nous pouvions en être un. Car même dans un autre pays, ni lui, ni moi, n’allions oublier notre différence d’âge, le fait qu’il soit marié ou que je sois encore mineure. Et même en mettant tout cela de côté, il allait vraiment être difficile d’être un couple totalement normal. Mais au moins, là-bas, nous n’aurions pas à nous soucier du regard des gens, ni à craindre qui ou quoi que ce soit. Bref, quelques jours qui s’annonçaient paradisiaques.

« Pour sûr que oui ... » Après l’avoir taquiné à propos des ‘nuits incroyables’ qu’il avait promis de me faire passer, je me laissais doucement tomber dans les bras de Morphée, espérant ainsi faire passer le temps plus rapidement et également récupérer toute mon énergie afin de profiter au mieux de la capitale française. Car si nous étions là, ce n’était tout de même pas pour passer nos journées enfermés dans notre chambre d’hôtel – bien que l’idée ne soit pas déplaisante – mais aussi pour visiter la ville. Après plusieurs heures de sommeil, je me réveillais enfin, toujours contre lui. Bon sang ! C’était, depuis que nous étions ‘ensemble’, une des premières fois où j’avais l’occasion de dormir dans ses bras. C’était arrivé malheureusement bien trop rarement. Mais encore une fois, je ne pouvais que m’estimer heureuse en songeant que pendant les prochains jours, je serais la seule à partager son lit. Je frissonnais et fermais les yeux de plaisir en le sentant  nicher son visage dans mon cou. « On arrive ? » Je resserrais légèrement mes doigts autour de sa main avant de jeter un coup d'oeil à travers le hublot. « J'en ai bien l'impression. » répondis-je sans pouvoir retenir un léger sourire de bonheur. Vu l'heure, et la vitesse à laquelle nous nous rapprochions de la terre, nous étions bel et bien sur le point d'arriver. Et j'étais plus impatiente que jamais à l'idée de découvrir enfin la capitale française. Et la découvrir en compagnie de Vitaly ne pouvait que rendre les choses plus parfaites. Clairement, pendant cette petite semaine, j'allais planer. Nous n'aurions pas besoin de nous inquiéter de ceci ou cela, juste le souci de profiter au maximum. Rien d'autre. Que demander de plus ?



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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  - Page 2 EmptyLun 12 Aoû - 13:28






Paris est la capitale des divines tentations.
Lindsay & Vitaly


C'était un réel bonheur que de pouvoir m'afficher aux côtés de Lindsay, sans avoir la crainte d'être vu par quelqu'un qui n'était pas du tout supposé voir ça. Un réel bonheur que de se dire que nous avions plus ou moins ce droit. Pas tout à fait pourtant. Parce que nous n'étions pas du tout un couple légitime. Malgré tout, je voulais croire que nous pouvions nous permettre quelques petites choses de plus que quand nous nous trouvions sur le sol américain. Dans ces moments là, on n'était pas supposés se montrer en publique. Quand on se voyait, c'était chez elle et point barre. Et au cours des vacances d'été ce serait chez moi. Même si ça, je continuais de penser que ce n'était pas une très bonne idée. Et en même temps, une excellente. Ca dépendait des points de vu finalement. Et pour l'instant, je n'avais même pas envie d'y réfléchir. Pour la simple et bonne raison que je ne pensais qu'à profiter de notre malheureusement trop courte semaine de répit. Profiter ... C'était peu dire encore. Bon sang que ce serait plaisant de pouvoir faire tout ce que je rêvais de faire depuis le début de notre liaison, sans me poser plus de question que ça. Le simple fait de pouvoir se balader main dans la main en pleine ville, ça allait me plaire, sans aucun doute possible. « J'en ai bien l'impression. » J'affichai un sourire paresseux, déposai un dernier tendre baiser sur sa peau et finis par me redresser pour regarder au dehors. Et en effet, quelques petites minutes plus tard, l'hôtesse principale nous demanda d'attacher notre ceinture pour l'atterrissage. Ce que l'on fit sans se faire prier. Tête posée contre l'appuie et main dans celle de Lindsay, je regardais la terre se rapprocher à grande vitesse.

Nous descendîmes enfin de l'avion, gagnâmes l'aéroport où nous attendîmes nos bagages. Pendant tout le temps que ça prit, je conservais Lindsay dans mes bras, presque trop heureux de pouvoir juste faire ça sans attirer plus que ça l'attention sur nous. Certes, demeurait le souci de la différence d'âge et le fait qu'elle était mineure. Mais le fait était qu'elle ne faisait, fort heureusement, pas son âge. Difficile de se douter qu'elle n'avait que dix sept ans du coup. Et de ça, je n'allais foutrement pas m'en plaindre ! Tout au contraire même. Quand j'aperçus enfin nos bagages, je les récupérai et m'éloignai aux côtés de Lindsay pour attraper un taxi, placer nos bagages dans le coffre, monter à bord et indiquer l'adresse de notre hôtel. Un grand hôtel de la capitale bien sûr, tant qu'à faire. Assez grand pour qu'une fois garé devant, un groom vienne récupérer nos bagages tandis que j'entraînai Lindsay à l'accueil pour nous enregistrer. Avant de monter dans un ascenseur avec l'homme qui devait nous y mener, avec nos bagages. Une fois enfin seuls dans la chambre, je me dirigeai vers le lit sur lequel je me laissai lourdement tomber. Enfouissant mon visage dans la couverture, je lâchai un gémissement de bien être le plus total qui soit, un sourire bienheureux aux lèvres. « Enfin arrivés ... » Soupirai-je d'aise. Oui, pour sûr que ça faisait un bien fou. Comme de se dire que nous étions seuls, Lindsay et moi même. Et que nous pouvions faire de cet endroit notre nid douillet, pendant les trop peu nombreux, jours à venir. C'était malgré tout mieux que rien. Et je n'étais pas assez idiot pour cracher dessus, bien sûr. C'était même tout le contraire pour le coup. Avec un nouveau soupir d'aise, je roulai sur le lit pour m'allonger sur le dos et croiser mes bras sous ma nuque.


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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  - Page 2 EmptyLun 12 Aoû - 19:01

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Vitaly & Lindsay
Se voir seulement chez moi, quelques fois chez lui, était déjà bien. Mais pas assez pour nous. Nous avions toujours envie de plus. Et après tout, on a qu’une vie non ? Autant en profiter pleinement afin de ne rien regretter. Et c’était justement dans cet état d’esprit là que je me trouvais actuellement. Plus l’avions s’approchait du sol, plus j’étais impatiente et excitée à l’idée de fouler enfin le sol parisien. Et le fouler avec Vitaly, main dans la main, était encore mieux. Et sans aucun doute, nous pourrions enfin nous le permettre. Durant quelques jours, nous pourrions enfin vivre notre amour au grand jour, sans en redouter les conséquences. Certes, il y en aura toujours pour nous juger, notamment à cause de notre différence d’âge, mais ce n’était qu’un détail. Il valait cent fois mieux cela plutôt que Serena ne vienne à découvrir notre liaison. Une fois l’avion au sol, nous nous dirigeâmes vers l’aéroport pour y récupérer nos bagages.  Vitaly ne se priva d’ailleurs pas pour me prendre dans ses bras durant cette attente, ce qui évidemment, me fit un bien fou. Pour la première fois depuis que nous étions ‘ensemble’, nous n’avions que faire des gens autour de nous, de ce qu’ils pouvaient penser ou bien faire. Ils ne pouvaient, de toute façon, pas nous être très nuisibles. Nous prîmes ensuite un taxi afin de regagner  notre hôtel. Et quel hôtel ! Je restais bouche bée en voyant l’hôtel choisi. C’était sans doute un des plus grands hôtels de la capitale. Je me sentais presque un peu gênée. Après tout, il avait tout prit à ses frais et puis, il n’avait pas besoin de faire tout cela pour me rendre heureuse. Mais soit, c’était ainsi et je n’allais pas m’en plaindre. Et je constatais, une fois encore, qu’il me chouchoutait peut être plus que sa propre femme.

Après nous être fait enregistrer et qu’un groom se soit occupé de nos bagages, nous arrivâmes enfin dans notre chambre.  Et tandis qu’il se laissa tomber sur le lit, je posai mon sac dans un coin et fit un tour dans la chambre, qui n’était en rien une petite chambre miteuse. « Enfin arrivés ... » Cette chambre avait les allures d’une suite de luxe et clairement, ça me plaisait. Même si il n’avait pas besoin de faire tant de dépenses pour moi. J’étais généralement assez facile à contenter.  « Wahou… T’as pas fais les choses à moitié… » remarquais-je l’air de rien en terminant ma visite des lieux. Je me postai ensuite durant quelques secondes devant la fenêtre par laquelle j’observais la vue de la ville, cherchant à y repérer quelques monuments et sites touristiques. Et sans même que je m’en aperçoive, un doux sourire avait prit place sur mes lèvres. Paris ! J’étais à Paris ! Il n’en fallait pas plus pour que je sois aux anges. Une fois mon tour de la chambre terminé, je rejoins mon beau-frère sur le lit, où je m’allongeais à ses côtés, fermant les yeux quelques secondes, peinant à réaliser ce qui se passait. Je roulais ensuite légèrement afin de me retrouver sur le côté, le regard rivé sur lui. « Merci Vit’… Paris, cet hôtel, toi… Ce séjour prend déjà des allures de conte de fées…  Mais vraiment, tu n’étais pas obligé de faire tout ça… pour moi… » expliquais-je doucement avant de reprendre en souriant légèrement. « Même dans un petit hôtel miteux en Lituanie, j’aurais été heureuse… tant que c’est avec toi… » murmurais-je finalement, voulant lui montrer que bien sûr, ce voyage me ravissait au plus haut point, mais que j’aurais également pu me contenter de moins.




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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  - Page 2 EmptyLun 12 Aoû - 19:41






Paris est la capitale des divines tentations.
Lindsay & Vitaly


Tout ce que je voulais dans le fond, en plus de pouvoir être proche de Lindsay sans avoir à nous cacher, c'était de lui faire plaisir. Le simple fait de voir un sourire sincère se dessiner sur ses lèvres, était assez pour me faire grand bien à moi également. Parce que la savoir heureuse était bien assez pour partager ce sentiment d'euphorie la plus pure qui soit. Même si ce n'était pas la principale raison pour laquelle mon choix s'était porté sur la première classe dans l'avion puis sur un hôtel aussi luxueux que celui dans lequel nous nous trouvions actuellement. L'une des raisons étant simplement que moi même, je préférais ça. Je n'étais pas homme à faire des économies quand il était question de mon petit confort. J'avais les moyens de me payer ce qu'il y avait de mieux. Alors pourquoi ne pas en profiter ? Telle était la question ... Et puis tant qu'à faire, je voulais ce qu'il y avait de mieux pour Lindsay. Même si je savais qu'elle n'avait que faire de mon argent et que ça lui importait peu de savoir ce que je dépenserais et ne dépenserais pas au cours de ce séjour.  « Wahou… T’as pas fais les choses à moitié… » Je ris doucement à cette remarque; En effet, c'était le moins que l'on puisse dire. Je n'avais pas fais les choses à moitié. C'aurait été trop bête quand même, non ? Selon moi oui. Or, je ne voulais pas que nous ne profitions qu'à moitié de notre trop court séjour ici. Et pour en profiter du tout au tout, autant voir les choses en grand. « Eh bien tant qu'à ne passer qu'une semaine ici, autant faire tout en grand. » Répondis-je doucement, toujours étendu sur le dos, bras sous la tête et paupières closes.

Dieu que ce lit était confortable. Ou c'était une impression du au fait que j'étais épuisé par le vol que nous venions d'avoir ? Non, j'optais pour les deux hypothèses à la fois, tant qu'à faire. Je n'ouvris pas les yeux quand Lindsay me rejoignit et s'étendit tranquillement à mes côtés, me contentant de sourire en coin. Je n'ouvris les yeux et tournai la tête vers elle, que lorsque je la sentis rouler pour venir se loger tout contre moi. Je pris le temps de l'observer silencieusement. « Merci Vit’… Paris, cet hôtel, toi… Ce séjour prend déjà des allures de conte de fées…  Mais vraiment, tu n’étais pas obligé de faire tout ça… pour moi… Même dans un petit hôtel miteux en Lituanie, j’aurais été heureuse… tant que c’est avec toi… » Bien sûr que j'en étais conscient de ça. Enfin, j'osais l'espérer tout du moins. Je continuai de l'observer en silence durant quelques secondes, avant de lever une main pour la poser tendrement sur sa joue que je vins doucement caresser de mon pouce. « Je sais bien Lindsay ... Mais j'ai besoin de faire les chose en grand pour ce qui est peut-être notre unique séjour de ce genre. » Lui fis-je remarquer d'une voix douce. C'était vrai. Rien ne nous permettait de croire que nous aurions encore la chance et même le temps de faire un truc aussi dingue. Mais je ne tenais pas à trop y penser pour l'instant. Doucement, je me redressai pour venir lui voler un tendre baiser, du bout des lèvres. « Et puis ... Qu'est-ce qui te fais croire que moi, j'aurais pu me contenter de si peu, hein ? »  Demandai-je sur un ton amusé en souriant de toutes mes dents.


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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  - Page 2 EmptyMar 13 Aoû - 14:56

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Vitaly & Lindsay
 « Eh bien tant qu'à ne passer qu'une semaine ici, autant faire tout en grand. » Clairement, à ce niveau-là, je ne pouvais pas prétendre qu'il n'avait pas bien fait les choses. Et au fond, ce n'était pas déplaisant que de se retrouver en première classe dans l'avion et dans ce grand hôtel parisien. Je lui faisais ensuite remarquer que tout cela n'était vraiment pas obligatoire. Bien sûr, ça me plaisait mais il n'avait pas besoin de tout cela. Et je tenais clairement à lui dire. Qu'il sache que je n'avais que faire de son argent. Mais je n'allais tout de même pas me plaindre de tout cela. Après tout, cela rendait notre séjour ici encore plus merveilleux et inoubliable. « Je sais bien Lindsay ... Mais j'ai besoin de faire les chose en grand pour ce qui est peut-être notre unique séjour de ce genre. » C'était une manière de voir les choses. Et je pouvais parfaitement comprendre. Il était vrai que nous ne savions pas quel avenir aurait notre couple alors autant profiter au maximum de l'instant présent, et surtout de cette semaine que nous passions ensemble. Je souris alors doucement à ces quelques mots et en sentant son pouce caresser ma joue. N'aurais-je pas fait pareil à sa place ? Si, sans aucun doute possible. Parce que j'aurais envie du meilleur pour lui, pour nous et pour ces quelques jours que nous avions réussi à nous réserver. Et il avait entièrement raison lorsqu'il relevais que c'était peut être le seul séjour de ce type que nous aurions. Alors oui, il fallait en profiter. «  C'est adorable... » J’espérais simplement qu'il saurait se montrer assez raisonnable ou que Serena ne s'étonnerait pas de constater autant de dépenses. Ou qu'elle ne le remarquerais pas. Le regard toujours posé sur lui, je me demandais ensuite comment cela pouvait se faire que son couple avec Serena batte de l'aile. A entendre ma sœur, il avait parfois tous les défauts du monde. Alors qu'il s'était montré, jusqu'à présent et avec moi, vraiment irréprochable. Alors soit, j'avais droit à un traitement de faveur, soit ma sœur était un peu trop exigeante. Soit... mes sentiments pour lui m'empêchaient de voir ses défauts. L'amour rend aveugle, paraît-il...

« Et puis ... Qu'est-ce qui te fais croire que moi, j'aurais pu me contenter de si peu, hein ? » Je ris doucement à sa dernière remarque. Et c'était tout à fait légitime qu'il profite de son argent. Cela le serait encore plus si c'était avec sa femme et non pas avec sa maîtresse, mais ça, c'était son problème. « Monsieur aurait-il des goûts de luxe ? » le taquinais-je légèrement avant de me redresser et quitter le lit, m'étirant rapidement avant de jeter un coup d'oeil à l'heure et me tourner à nouveau vers lui. « C'est encore tôt... On bouge un peu ? » demandais-je avant de me diriger vers la penderie pour y ranger quelques vêtements afin éviter qu'ils ne finissent par être trop froissés.   Nous aurions le temps de ranger le reste des affaires par la suite, pour l'heure, j'avais surtout envie de me dégourdir un peu les jambes et de découvrir un peu la ville. Il n'était pas très tard et nous avions encore le temps de sortir pour aujourd'hui. Et puis, j'étais vraiment impatiente de visiter enfin la ville. Et de m'afficher au bras de Vitaly sans aucune crainte. Cela faisait partie des avantages d'aller dans un tout autre pays, ou ni lui, ni moi, n'étions susceptibles de croiser des connaissances. J'avais juste un peu peur du retour à la vie New-Yorkaise. Ce serait sans doute bien plus dur de faire comme si de rien n'était et de me contenter, à nouveau, de le voir occasionnellement, alors que pendant une semaine, nous aurions été tel un vrai petit couple... Mais soit, c'était ça ou rien. Et mon choix était très vite fait.



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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  - Page 2 EmptyMar 13 Aoû - 17:12






Paris est la capitale des divines tentations.
Lindsay & Vitaly


« C'est adorable... » Adorable ? Hm, oui, elle n'avait pas tout à fait tord. Mais c'était bien parce que c'était elle que je faisais tout ça sans me poser aucune question ni sembler attendre quoi que ce soit en retour, de sa part. Et ce, pour la simple et bonne raison que j'étais vraiment fou d'elle. A vrai dire, j'étais peut-être même déjà follement amoureux de cette fille pourtant encore mineure, en plus d'être la cadette de mon épouse. Mais soit, je ne me posais plus de question pour tenter de comprendre ce qui me prenait à continuer une telle liaison avec cette jeune personne là très précisément. « Adorable est mon second prénom. » La taquinai-je l'air de rien et sur un ton faussement sérieux. Oui mais non. J'étais quand même loin d'être un gars super sympa et qui rendait service à qui que ce soit. Ou même, qui prenait la peine de faire des trucs cools pour faire plaisir à autrui. En réalité, seule Lindsay elle même semblait avoir droit à autant de choses de ma part. Même Serena ne recevait pas autant de ma part. Quoi qu'il me faudrait sans doute faire quelques petits efforts de temps à autre, de ci et de là, si je voulais maintenir notre mariage en l'état. Ce n'était pas facile à envisager parce que je me sentais doublement menteur et horrible. Mais il le faudrait vraiment. Ne serait-ce que pour me donner l'illusion, à moi même, que j'étais capable d'être un bon époux. Quand bien même je n'étais pas tout à fait certain de ça. Même s'il était vrai qu'à côté de ça, j'arrivais encore à me surprendre dans la relation que j'entretenais avec Lindsay. Je n'étais quand même pas si mauvais que ça. Enfin il me semblait. Et elle ne m'affirmait pas le contraire non plus. Ce qui me poussait à le croire toujours un peu plus. J'en étais capable.

Alors qu'elle mentionnait le luxe de l'hôtel que j'avais choisis et de l'avion également, je lui demandai ce qui pouvait lui faire croire que moi, j'aurais pu me contenter de moi. Je n'étais pas outrageusement dépensier et je ne me vantais jamais de l'argent que j'avais en ma possession. Mais pour sûr, j'avais tendance à dépenser sans me poser plus de question que ça. Tant que je me faisais simplement plaisir, il n'y avait pas de quoi s'inquiéter là dessus non ? Il me semblait que c'était tout à fait normal et légitime ! Je n'avais ni villa ni voiture de sport. Ca prouvait que je ne dépensais pas sans compter. « Monsieur aurait-il des goûts de luxe ? » Je souris en coin à cette question et lui lançai un regard taquin. « Possible que ce soit le cas, ouais ... C'est grave à ton avis ? » Lui demandai-je en faisant mine d'avoir peur de la réponse qu'elle pourrait me donner. Mais non, je n'avais pas des goûts de luxe. Il suffisait de voir ma façon de vivre pour s'en rendre compte. Est-ce qu'elle en était au moins elle même consciente ? Je voulais croire que oui. « C'est encore tôt... On bouge un peu ? » Avant de répondre quoi que ce soit, je me redressai en appuie sur mes coudes pour la suivre du regard, le plus naturellement du monde. J'aimais la regarder. Et je pensais que ce n'était pas si grave en soit. Tant que je savais être discret quand nous n'étions pas seuls. « Bougeons, oui. Une idée de ce que tu veux faire en premier, ou pas du tout ? » Lui demandai-je tranquillement, en trouvant enfin le courage de me redresser un peu plus pour m'asseoir au bord du lit. Et je constatai, après un bref regard en direction de ma montre, qu'en effet il était encore vachement tôt. Trop pour dormir. Dommage, j'étais réellement fatigué. Trop vieux pour les longs voyages peut être ?


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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  - Page 2 EmptyMer 14 Aoû - 11:58

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Vitaly & Lindsay
« Adorable est mon second prénom. » Je levai les yeux au ciel et secouant légèrement la tête de gauche à droite. Et pourtant, jusqu’à présent, il s’était toujours montré adorable envers moi. Il prenait soin de moi plus qu’il ne le faisait avec sa propre femme, ce n’était pas peu dire. Et j’osais croire que, s’il en faisait autant pour moi, c’était parce que je comptais vraiment. Et que je n’étais, à l’inverse, pas une simple aventure passagère. Mais à ce niveau là, je n’avais pas vraiment de doute. Qui partirait une semaine à Paris avec une ‘aventure passagère’ ? Non, il n’y avait aucun doute sur le fait que je comptais un minimum pour lui. A tel point qu’il risque son mariage pour moi. C’était d’ailleurs peut être la seule chose que je pouvais lui reprocher. Laisser totalement de côté ma sœur. D’un côté, plus leur couple battait de l’aile, plus j’avais mes chances de continuer avec Vitaly. Alors que s’ils se rapprochaient un peu trop, j’avais bien peur qu’il finisse par la préférer à moi. Après tout, c’était bien avec elle qu’il était marié… Bref, je pensais donc que, par prudence, il serait plus judicieux qu’il prenne davantage soin de sa chère épouse. Si elle était comblée, heureuse dans son couple, elle soupçonnerait beaucoup moins facilement notre liaison que si Vitaly continuait à la négliger ainsi. Et puis, malgré ma trahison, je gardais beaucoup d’affection pour ma sœur et n’aimait pas la voir malheureuse. Alors même si ça me faisait mal, je préférais sans doute les voir en bons termes plutôt qu’en conflit. Car au moins, dans ces cas là, Serena serait heureuse et Vitaly & moi étions hors de tous soupçons. Ou presque.

J’évoquais alors l’hôtel choisi et le luxe dans lequel nous étions, soulignant que tout cela n’était pas nécessaire. Il plaisanta alors en me demandant ce qui me laissait croire que lui-même était prêt à se contenter de si peu. Je le taquinais alors en retour, lui demandant s’il avait des goûts de luxe. « Possible que ce soit le cas, ouais ... C'est grave à ton avis ? » Pour le connaître depuis cinq ans, et de manière plus approfondie depuis quelques mois, je savais très bien qu’il n’avait pas spécialement des gouts de luxe. Juste un peu d’argent dont il profitait sans se poser trop de questions. Mais rien d’excessif. Il n’était pas non plus du genre à jeter son argent par les fenêtres. « Tant que c'est juste à ce niveau, je ne crois pas que ce soit bien grave... » Non, clairement, ce n'était pas grave. Il n'avait de toute façon pas vraiment des goûts de luxe. Et même si c'était le cas, je doutais que cela change quoi que ce soit pour moi et entre nous. Enfin, la question ne se posait pas, il n'était tout de même pas dans l'excès et puis, la façon dont il dépensait son argent ne me regardait pas le moins du monde. Je remarquais ensuite qu'il était encore tôt et que cela nous laissait le temps de sortir. « Bougeons, oui. Une idée de ce que tu veux faire en premier, ou pas du tout ? » Je réfléchissais durant quelques secondes, jetant un bref coup d'oeil dans un des dépliants touristiques que nous avions à notre disposition. « On pourrait faire un tour à pied dans le coin, histoire de visiter un peu puis aller dîner... Et éventuellement faire une croisière sur la Seine après le repas...Qu'est-ce que tu en dis ?» soumettais-je en préférant opter pour des activités assez calmes, n'étant moi-même pas assez en forme pour marcher durant des heures, monter des dizaines de marches ou je ne sais quoi d'autre plutôt fatiguant... J'avais plutôt envie d'une sortie tranquille et reposante, pour le moment. Je posais ensuite le regard sur lui et constatais avec amusement qu'il n'avait pas encore eu la force de quitter le lit. « Déjà fatigué ? Ça promet pour les 'nuits incroyables' que tu m'as promis... » le taquinais-je avant de lui adresser un clin d'oeil tout en finissant de ranger nos affaires.



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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  - Page 2 EmptyMer 14 Aoû - 23:07






Paris est la capitale des divines tentations.
Lindsay & Vitaly


Bien, notre trop court séjour Parisien, débutait enfin de façon plus officielle, maintenant que nous étions dans notre chambre d'hôtel. Une chambre particulièrement luxueuse, il était vrai. Mais pour ma part, je préférais nettement ça. Raison pour laquelle mon choix s'était donc porté là dessus et pas sur quelque chose de bien moindre. J'eus quand même un léger doute quand Lindsay mentionna tout ça, me laissant à penser que j'avais peut être fait trop et qu'elle allait s'imaginer que je n'avais que trop des goûts de luxe. « Tant que c'est juste à ce niveau, je ne crois pas que ce soit bien grave... » Bon, tant que c'était là ce qu'elle, elle pensait, moi ça m'allait très bien. Encore une fois, je me foutais bien de l'avis d'autrui. C'était le sien qui m'importait, plus que celui de n'importe qui d'autre. Je ne voyais d'ailleurs pas de raison de m'attarder sur ce que penserait de moi, quelqu'un d'autre. Ca n'avait pas la moindre importance. Et puis dans l'immédiat, tout ce qui comptait véritablement pour moi, c'était les vacances que nous venions de nous octroyer, Lindsay et moi même. Et comme elles commençaient ce jour là, il fallait que nous en profitions dès à présent. Ce serait idiot de repartir de là en ayant des regrets parce que nous n'aurions pas assez profité du peu de temps que nous avions, rien que tous les deux. Enfin ce n'était là que mon avis. « On pourrait faire un tour à pied dans le coin, histoire de visiter un peu puis aller dîner... Et éventuellement faire une croisière sur la Seine après le repas...Qu'est-ce que tu en dis ?» Voilà qui ne serait pas trop éreintant, aussi bien physiquement que psychologiquement. Du coup, crevé comme j'étais, je ne pouvais clairement pas refuser.

C'était même un programme des plus parfaits, qui m'allait totalement. Profiter dès le premier jour, sans trop se fatiguer. Ca devrait carrément devenir un slogan ! « Voilà un programme fort alléchant. Je vote oui ! » Répondis-je en faisant mine de lever la main pour confirmer mon vote. Mais pour faire tout ça, encore fallait-il que je trouve l'incroyable courage de me lever. Or, il semblait que j'avais du mal rien que pour ça. Je n'étais pourtant pas éreinté à ce point là non plus ! J'avais encore assez de force pour me lever, quitter l'hôtel et entreprendre cette visite de Paris avec elle. Ce n'était pas la lune qu'elle me demandait. Et je voulais faire tout ça au moins pour elle, si je ne le faisais pas pour moi. Pour le coup, j'étais bien incapable si c'était logique que je sois si fatigué ou si c'était à cause de mon âge. Non pas mon âge tout de même ! Je n'étais quand même pas si vieux. Si ? Non, évidemment que non. Il faudrait être con pour dire de moi que j'étais âgé, alors que je n'avais que trente quatre petites années au comptoir. Bientôt trente cinq. Déjà ? Oh mon Dieu ça y est, j'allais bientôt toucher le fond. « Déjà fatigué ? Ça promet pour les 'nuits incroyables' que tu m'as promis... » Je posai un regard surpris sur elle, le temps de tout à fait comprendre de quoi elle parlait. Avant de me lever enfin du lit et lui lancer un regard pour le moins courroucé. « Crois moi, je ne serai pas fatigué pour ça ! » M'exclamai-je sur un ton qui indiquait qu'à ce sujet, j'étais absolument sûr de moi. Et tranquillement, je la rejoignis pour récupérer mes propres bagages, farfouiller dedans et récupérer quelques fringues. « Sur ce, je m'en vais me réveiller avec une douche rapide, avant d'y aller. » Indiquai-je finalement, avant de filer sous ladite douche.


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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  - Page 2 EmptyJeu 15 Aoû - 19:52

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Vitaly & Lindsay
Maintenant que nous étions arrivés, notre séjour débutait réellement. Et puisque nous n’avions que quelques jours, autant en profiter rapidement ! Ainsi, après avoir évoqué le luxe, je proposais que l’on profite de la fin de journée pour sortir un peu. Il était encore assez tôt et je me voyais mal rester enfermée dans notre chambre jusqu’au lendemain. Ce serait clairement une perte de temps ! Et puis j’étais tout de même impatiente de visiter la ville. « Voilà un programme fort alléchant. Je vote oui ! » J’avais préféré me diriger vers un programme assez tranquille. Après un tel vol, j’avais plutôt envie de profiter tranquillement. Et ce programme n’était pas très fatiguant. Voyant l’immense flemme qu’il rencontrait et qui l’empêchait de se lever du lit, je fus obligée de le taquiner avec ça. Etait-il déjà si fatigué que cela ? J’espère que non. Ou que ce soit seulement passager. Parce que de mon côté, j’étais un peu plus en forme. Certes, je n’aurais pas été capable de faire une longue randonnée, mais je me voyais mal me couchait aussi tôt. J’en venais donc à conclure que c’était le vol qui avait du ainsi le fatiguer. Parce qu’il n’était pas si vieux tout de même ! Enfin, même s’il était bien plus âgé que moi, il était loin d’être un vieux croulant. Mais encore une fois, notre différence d’âge risquait de devenir un problème. Peut être pas dans l’immédiat, mais il y aurait sans doute un moment où nous ne serons plus sur la même longueur d’onde, à cause de cela, justement. Mais ce moment était encore lointain, du moins, je l’espérais. Et pour le moment, je le taquinais sur sa visible fatigue. Et sur la promesse faite dans l’avion.

Il ne lui en fallut pas plus pour qu’il trouve enfin le courage de se lever. « Crois moi, je ne serai pas fatigué pour ça ! » Je souris en coin, constatant avec plaisir qu’il était visiblement sur de lui à ce niveau là. « Je préfère ça ! » soulignais-je doucement tandis qu’il se rapprochait de moi pour finalement venir fouiller dans ses affaires. « Sur ce, je m'en vais me réveiller avec une douche rapide, avant d'y aller. » Je le suivais du regard tandis qu’il se dirigeait vers la salle de bain, me demandant si j’allais le rejoindre ou pas. C’était plutôt tentant. Mais pas vraiment raisonnable. Pas avec le programme qui nous attendait. Et puis, nous aurions d’autres occasions…  Machinalement, je me mordillais quand même la lèvre, songeant à ce qu’on pouvait faire sous cette douche et hésitant à le rejoindre. Le simple fait de prendre des douches ensemble était tentant. Nous n’en avions, jusqu’à présent, jamais eu l’occasion. Mais je doutais fortement que nous parvenions à nous doucher tranquillement… Non, on risquait clairement de déraper.  Et il valait peut être mieux profiter de la fin de journée pour sortir et découvrir Paris. Nous aurions tout le temps de coucher ensemble plus tard. Je soupirais ensuite longuement et rangeais les dernières affaires que nous avions avant de mettre les sacs vides et valises dans un coin. Je tentais ensuite de tuer le temps en zappant rapidement sur les diverses chaînes télés dont nous disposions, plus par curiosité que par une réelle envie de regarder la télé. Ce serait franchement con de passer notre temps devant la télé et ne pas profiter de la ville. Constatant qu’il n’y avait rien de bien intéressant, j’éteignais la télé et me levais ensuite pour me préparer rapidement.



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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  - Page 2 EmptyVen 16 Aoû - 0:00






Paris est la capitale des divines tentations.
Lindsay & Vitaly


Tout semblait se faire naturellement, presque trop facilement, entre nous. Cet incessant rapprochement, cette capacité à se comprendre et à se parler de tout et de rien. Ceci et cela et puis encore ça. Evidemment, c'était vraiment plaisant. Plus que ça même ! J'aimais cette incroyable alchimie qui semblait presque normale, entre nous. J'aimais pouvoir partager à peu près tout avec elle. Ca me semblait presque légitime. Et ce, alors même qu'elle n'était pourtant que ma maîtresse. J'éprouvais d'ailleurs toujours un certain agacement à la simple évocation de ce terme que je trouvais que trop réducteur alors que les sentiments entre nous étaient bel et bien là et toujours plus forts à mesure que le temps passait. Je pouvais même maintenant dire que je l'aimais, sans me tromper le moins du monde. Je l'aimais d'une façon puissante et incontrôlable. A un point qui pourrait en devenir effrayant, si seulement il n'était pas partagé. Or, je voulais croire qu'elle m'aimait tout autant. En tout cas, ça me rassurait grandement de me mettre de telles pensées en tête. Je serais bien ennuyé d'apprendre que ses sentiments étaient bien moindres. Mais pour accepter de trahir de la sorte son aînée de laquelle elle avait toujours été proche, c'était forcément qu'elle ressentait la même chose que moi. Ce serait quand même complètement idiot de foutre en l'air sa propre famille, pour un mec qu'elle n'aimait finalement pas tant que ça. C'était en tout cas ainsi que je voyais les choses, à défaut d'être tout à fait certain des sentiments qu'elle pouvait avoir à mon encontre. Même si je m'en doutais bien.

Mais soit, je me rendis donc seul sous la douche, bien décidé à me réveiller totalement pour profiter du reste de la journée. Douche dans laquelle j'aurais pu demeurer encore de longues heures, avec l'eau brûlante qui n'avait de cesse de couler sur mon corps, tant l'effet était apaisant. Pourtant, elle me donnait plus encore l'envie de dormir, qu'autre chose. Raison pour laquelle, avec un soupir las, je baissai considérablement la température de l'eau jusqu'à la rendre glaciale, une fois ma douche prise. L'effet fut immédiat. Je me figeai, mes muscles se contractèrent, j'eus un frisson même de douleur et arrêtai l'eau. C'était brutal mais vraiment nécessaire ! Une fois hors de la cabine de douche, je ne me fis pas prier pour me sécher à toute vitesse, avant d'enfiler mon jean noir. J'enfilais mon tee shirt bleu marine, quand je rejoignis Lindsay dans la chambre où elle était également en train de se préparer. Je lui lançai un bref coup d'oeil et souris en coin en songeant que nous ressemblions à un véritable couple de la sorte. Et ça, ce n'était vraiment pas pour me déplaire ! C'était même tout le contraire ! « Prête ? » Lui demandai-je doucement. Et sans attendre de réponse de sa part, je la rejoignis, me plaçai dans son dos et posai les mains sur ses hanches pour me pencher et déposer un faible baiser sur sa joue. J'étais vraiment ravi, affreusement heureux, de pouvoir vivre et partager tout ça avec elle. J'étais plus que jamais bien décidé à profiter de tout ce que nous avions pour une petite semaine. « Allons-y. » Soufflai-je doucement avant de me détacher d'elle pour récupérer mon portable, mes papiers et le pass de la chambre, que je glissai dans les poches de mon pantalon. Je l'attrapai ensuite doucement par la main pour l'entraîner avec moi, hors de la chambre puis hors de l'hôtel.


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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  - Page 2 EmptyVen 16 Aoû - 11:44

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Vitaly & Lindsay
Malgré nos quelques années d'écart, nous parvenions à nous entendre parfaitement. Et à tous les niveaux. Parce qu'il y avait une vraie alchimie entre nous. Aucune gêne, aucun problème entre nous. Les seuls problèmes résidaient dans le fait que nous n'étions pas un couple légitime, qu'il était marié et que j'étais mineure. Mais pour le moment, nous arrivions presque facilement à passer au dessus de tout cela. Sans doute car nous éprouvions de réels et forts sentiments l'encontre l'un de l'autre. En tout cas, c'était bel et bien mon cas. Je tenais énormément à ma sœur et à ma famille. Et si je prenais le risque de tout perdre, c'était bien parce que j'aimais Vitaly. Jamais je n'aurais pris de tels risques, pour une simple aventure passagère. Et j'osais croire qu'il en était de même pour lui. Il risquait tout autant que moi, voir plus. Il pouvait perdre sa femme, mais aussi entacher sa carrière. Enfin, surtout son image publique. Sans oublier que notre couple, aussi illégitime soit-il, n'était pas vraiment autorisé non plus. Bref, il fallait être fous pour continuer ainsi. Et pourtant, nous le faisions. A croire que nous étions véritablement fous. Oui, fous l'un de l'autre... Au point de nous organiser secrètement une semaine de vacances dans un des lieux les plus romantiques qui soit ; Paris ! Et c'était avec la ferme intention de profiter, aussi bien de la ville que l'un de l'autre, que nous y allions. D'ailleurs, une fois sur place, il fut rapidement question du programme du jour, que je décidai alors, optant pour quelque chose d'assez calme. Et tandis que je m'occupais de faire quelques retouches dans mon maquillage et ma coiffure, Vitaly alla se doucher, espérant ainsi se réveiller un peu plus. Le voyage l'avait-il autant épuisé que ça ? Nous en avions tout de même profité de pour dormir. J'étais donc assez surprise de le voir aussi fatigué. Mais j'osais croire qu'il s'agissait là plus de flegme que d'un réelle fatigue. A moins que ce soit ses longues journées de travail qui l'avaient crevé à se point. Enfin, cela n'avait que peu d'importance. Il allait bien finir par retrouver sa forme, je n'en doutais pas.

« Prête ? » Avant même que je n'ai eu le temps de répondre, je le sentis venir derrière moi, poser ses mains sur mes hanches avant de déposer un léger baiser sur ma joue. Je souris doucement à ce contact. Ce n'était pas grand chose mais cela me donnait l'impression d'être réellement en couple avec lui. Et c'était hautement plaisant. « Oui, c'est bon... » répondis-je après avoir terminé les dernières retouches. « Allons-y. » J'attrapais alors mon sac puis, main dans la main, nous sortîmes de la chambre puis de l'hôtel. Une fois dans la rue, j'inspirais profondément, profitant de l'air frais qui me caressait le visage. Et avec un léger sourire au bout des lèvres, j'entremêlais mes doigts aux siens. Pour la toute première fois, nous pouvions enfin sortir et nous afficher tel un couple 'normal' sans avoir peur de qui ou de quoi que ce soit. Tout en baladant dans les rues parisiennes, je profitais pour admirer l'architecture et les lieux parisiens. Et je ne pu finalement m'empêcher de rentrer dans une boutique de souvenirs. « Si on achète quelques trucs, tu les garderas et me les 'offrira' à New York.. On dira que je t'avais demandé de me ramener quelques bricoles et que tu l'a fait, sachant à quel point j'aimerais découvrir la ville, etc... » suggérais-je en songeant que cela serait dommage de rentrer sans aucun souvenir de cette semaine. Puis, cela pouvait être crédible et Serena trouverait sans doute cela adorable de la part de son mari. Il marquerait sans doute quelques points en faisant mine d'accorder un peu d'importance – en tout bien tout honneur - à sa belle-sœur. « Et évidemment, faudra que tu ramènes quelque chose à Serena... » précisais-je ensuite tout en continuant de visiter la boutique. Parce que s'il ne lui ramenait rien mais offrait quelques souvenirs à sa petite sœur, Serena serait parfaitement en droit de se poser quelques questions...



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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  - Page 2 EmptyVen 16 Aoû - 17:52






Paris est la capitale des divines tentations.
Lindsay & Vitaly


Nous prenions vraiment des risques insensés à faire tout ce que nous faisions, dans l'espoir de pouvoir grandement profiter l'un de l'autre. Cet allé retour pour une semaine à Paris, c'était vraiment dangereux. Même s'il était vrai que nous n'avions que peu de risques de rencontrer quelqu'un qui serait susceptible de nous reconnaître. C'était l'un des avantages d'être aussi loin de chez nous, pour sûr. Malgré tout, ça restait quelque chose de risqué. Il ne fallait pas oublier tous les mensonges que nous avions débité pour ne pas alerter Serena elle même. Certes, Lindsay plus que moi. Mais il n'en demeurait pas moins que nous avions été vraiment loin dans nos mensonges, pour que Serena ne se doute de rien. Lindsay était même allée jusqu'à faire une autorisation à signer par un proche, pour prétendre jusqu'au bout qu'elle s'en allait avec toute sa classe, en Espagne. C'était dire tout ce dont nous étions tous les deux capables, pour nous retrouver et faire durer notre liaison totalement interdite. Si ça ce n'était pas la preuve de sentiments réels et puissants, eh bien l'on pourrait dire que je ne m'y connaissais vraiment pas. J'osais espérer que je ne me trompais vraiment pas en tout cas. Parce que ça comptait beaucoup pour moi. Elle, Lindsay, comptait énormément pour moi ! C'était même peu dire pour décrire la force de mes sentiments. Aussi horrible que ce puisse être pour Serena elle même, je ne pensais pas avoir déjà ressenti un truc pareil, pour qui que ce soit avant. Oui, j'aimais Serena. Mais ce n'était pas la même ardente passion qui m'avait poussé vers elle, que celle qui me poussait sans cesse vers sa cadette. C'était juste totalement incomparable. C'était cette même passion qui me poussait à la rejoindre dans la chambre et à coller mon corps au sien, pour venir déposer un délicat baiser sur sa joue. Rien de sexuel, juste un geste tendre et doux. Parce qu'il y avait aussi beaucoup de ça dans notre relation pour le moins inédite. Le simple fait de l'avoir dans mes bras, me suffisait et me plaisait au plus haut point. « Oui, c'est bon... »

Je souris et me reculai légèrement pour l'attraper par la main et quitter la chambre puis l'hôtel. C'était donc parti pour notre petite balade en plein coeur de Paris. Avec elle à mes côtés, ça ne pourrait qu'être incroyablement parfait et plaisant ! Contre toute attente, ce fut moi qui me laissai guider par la jeune femme et qui la suivis dans les rues parisiennes, pour y découvrir les monuments et édifices incroyables que nous offrait la capitale française. Pour sûr, j'étais ravi de pouvoir partager ça avec Lindsay. Ne serait-ce que parce qu'elle même rêvait de visiter cette ville depuis longtemps. Toutefois, je fus surpris quand elle m'attira dans un magasin de souvenirs. Ce n'était clairement pas le genre d'endroit dans lequel j'avais pour habitude de flâner. En même temps, je ne faisais pas un très bon touriste puisque quand je me trouvais dans un pays étranger, c'était uniquement pour affaires et rien d'autre. Du coup, je ne visitais pas et ne prenais pas non plus de souvenirs quelconques. « Si on achète quelques trucs, tu les garderas et me les 'offrira' à New York.. On dira que je t'avais demandé de me ramener quelques bricoles et que tu l'a fait, sachant à quel point j'aimerais découvrir la ville, etc... » Je souris en coin en lui lançant un regard amusé. On pouvait dire qu'elle pensait vraiment à tout. Et je n'allais pas m'en plaindre le moins du monde ! Parce que, pour le coup, moi je n'y avais vraiment pas pensé à cette idée ! En même temps, je n'avais pas non plus pensé qu'elle pourrait désirer des souvenirs, puisque je n'étais pas un habitué de la chose pour ma part. « Et évidemment, faudra que tu ramènes quelque chose à Serena... » Oui, parfaitement logique. Ce serait tellement étrange et royalement déplacé, que je ramène quelque chose à Lindsay qui n'était supposément que ma belle soeur et pas à ma propre épouse. J'eus malgré tout une ébauche de grimace. « Hm ... Oui d'accord ... Mais ça te semble étrange si je te demande de l'aide pour choisir un truc pour Serena ? Je ne suis vraiment pas habitué à ... Tout ça. » Etrange requête que de demander à sa maîtresse, un cadeau pour sa femme.


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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  - Page 2 EmptyVen 16 Aoû - 19:43

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Vitaly & Lindsay
Je me découvrais beaucoup plus calculatrice et manipulatrice que je n’aurais pu l’imaginer. Au point d’inventer un voyage scolaire pour justifier mon départ. Et pire, j’étais allée jusqu’à créer de faux papiers que Serena avait du signer pour autoriser ce voyage. Comme s’il avait réellement existé. C’était sacrément tordu et culotté. Parce que si elle l’apprenait, elle risquait de ne pas vraiment l’apprécier. Pas du tout, même. Je me surprenais moi-même à trouver aussi aisément des explications à ceci ou cela. Voir à inventer quelques stratagèmes pour passer plus de temps avec Vitaly sans problème. Et s’il m’arrivait d’être un peu maladroite, je menais généralement assez bien ma barque. Enfin, nous y parvenions assez bien. Parce que, clairement, Vitaly arrivait aussi à bien masquer son jeu. Si bien que Serena ne semblait avoir aucun doute sur l’infidélité de son mari. Alors autant en profiter avant qu’elle ne finisse par soupçonner quoi que ce soit. Tant qu’elle ne se doutait de rien, nous étions plus libres. Mais dès qu’elle commencerait à s’imaginer des choses, il faudrait que nous soyons encore plus prudents, pour éviter de nous faire avoir. Enfin, pour le moment, elle n’avait l’air de ne rien soupçonner. Si bien qu’elle trouva presque amusant que nous soyons tous les deux amenés à quitter New York en même temps. Mais maintenant que nous étions tous deux dans la capitale, pas question de perdre une minute de plus ! Et après une courte pause à l’hôtel, nous décidâmes de visiter un peu la ville. Et ce fut finalement main dans la main, tel un vrai petit couple, que nous nous faufilâmes à travers les rues parisiennes. Et après un rapide tour dans le quartier, je me dirigeai vers une boutique de souvenirs. Les fameux ‘attrapes-touristes’. Et parce que j’avais bien envie de rentrer avec quelques souvenirs, je lui fis par de mon plan afin de rentrer avec à New York sans éveiller de soupçons.

Parce qu’évidemment, si je ramenais des souvenirs à l’effigie de Paris, alors que j’étais censée être allée en Espagne, cela manquerait de crédibilité. J’avais une toute autre idée, permettant même à Vitaly de passer devant sa femme comme le beau-frère exemplaire qui, pendant son voyage professionnel, à penser à sa femme et à sa belle-sœur. Et ce ne fut qu’après lui avoir dévoilé le stratagème que j’avais en tête et après avoir remarqué son regard amusé que je réalisais à quel point cela était tordu. Crédible, mais tordu. Je précisais ensuite qu’il faudrait tout de même qu’il ramène quelque chose à sa femme. Surtout s’il prétextait m’avoir ramené quelques souvenirs de Paris. C’était tout de même étrange que moi, sa maîtresse, lui soumette l’idée d’offrir quelque chose à sa femme. D’ailleurs, ce n’était pas vraiment comme ça que je le voyais. Enfin, j’avais ce raisonnement là car il s’agissait de ma sœur. Dans un tout autre contexte, je n’aurais peut être pas pensé à tout cela. « Hm ... Oui d'accord ... Mais ça te semble étrange si je te demande de l'aide pour choisir un truc pour Serena ? Je ne suis vraiment pas habitué à ... Tout ça. » C’était étrange. Il me connaissait très bien et savait parfaitement comment me faire plaisir alors qu’il semblait beaucoup moins à l’aise lorsqu’il s’agissait de rendre heureuse Serena. C’était pourtant son épouse ! Et il était censé la connaître bien mieux qu’il ne me connaissait moi. Et pourtant, à le voir parfois, cela semblait être tout l’inverse. « On va dire que c’est à la sœur de ton épouse que tu demandes ça… et pas à ta …maîtresse… » soulignais-je en m’efforçant d’afficher un léger sourire. Et clairement, je préférais l’aider à trouver un souvenir en me plaçant surtout comme la sœur de Serena et non la maîtresse de Vitaly. Même si j’étais les deux, je préférais me dire que je faisais cela pour ma sœur plutôt que pour l’épouse de l’homme avec qui j’avais une aventure.  J’observais alors attentivement les rayons, cherchant quelques souvenirs, aussi bien pour moi que pour Serena.



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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  - Page 2 EmptySam 17 Aoû - 1:26






Paris est la capitale des divines tentations.
Lindsay & Vitaly


Nous n'avions pas une minute à perdre. Il nous fallait profiter de chaque instant que nous pouvions passer dans la capitale française. Nous ignorions si on pourrait avoir un nouveau séjour comme celui ci. Et si oui, combien de temps il pourrait durer. Alors oui, pour le coup, l'expression "profiter de chaque instant comme s'il était le dernier", prenait absolument tout son sens. Parce que c'était très clairement ce qu'il nous fallait faire, tant qu'il était encore temps. Bien sûr, quoi qu'il arrive, on tenterait absolument tout pour que Serena ne se rende compte de rien. Ou au moins, qu'elle ne réalise jamais que je la trompais avec sa petite soeur. Quitte à perdre quelque chose, autant limiter au maximum la casse. Or, il semblait évident que la famille Livingston pourrait ne jamais se relever d'un tel coup d'éclats. On pouvait difficilement pardonner une chose aussi horrible. Parce que oui, c'était horrible. J'avais ôté l'innocence de la plus jeune des soeurs et vivais avec elle une folle passion, dans le dos de mon épouse. Quant à elle, son comportement n'était pas non plus très pardonnable. Elle trahissait sa soeur elle même. Soeur qui, pourtant, faisait absolument tout pour elle et pour la rendre heureuse. En l'hébergeant chez nous pendant deux mois par exemple. Mais pas que. Elle faisait tellement de choses pour sa petite soeur, que c'en était presque incroyable. Elle se comportait avec elle, plus comme une mère avec sa fille, qu'autre chose. Et moi à côté de ça, j'étais pour le moins perturbé. Difficile pour ne pas dire absolument impossible et pas le moins du monde envisageable, de m'imaginer dans le rôle du père. Mon Dieu quelle horreur tout de même ! Non, je ne voulais vraiment pas me mettre un tel truc en tête. Et surtout pas alors que j'étais en train de me balader main dans la main, avec le principal sujet de toutes mes pensées pour le moins délirantes et plus encore.

D'ailleurs, alors que nous entrions dans un magasin de souvenirs et qu'elle me faisait part de son idée pour le moins tordue, je lui demandai de me venir en aide pour trouver un cadeau qui serait susceptible de plaire à sa soeur. C'était carrément étrange comme requête et j'en étais parfaitement conscient. Mais le fait était que je n'étais pas trop sûr du cadeau que je pourrais ramener à Serena. Oui, j e savais plus ou moins ce qui lui plaisait. Mais là, il était question d'un souvenir de Paris. Ce n'était quand même pas tout à fait pareil. « On va dire que c’est à la sœur de ton épouse que tu demandes ça… et pas à ta …maîtresse… » Surpris par cette précision, je posai un regard hébété sur elle. Est-ce qu'elle me pensait assez horrible pour demander de l'aide à la maîtresse ? Je n'avais pas ressentis le besoin de préciser ce point, parce qu'il était évident pour moi que je ne penserais pas aussi stupidement. Le simple fait qu'elle puisse imaginer un truc pareil, était presque ... Non, était carrément vexant. « Cela va de soit. » Répondis-je sur un ton pour le moins agacé, alors que je lançai un regard circulaire pour observer les étalages de souvenirs qui s'offraient à nos yeux. « Je sais parfaitement ce qui est susceptible de plaire à Serena. Je doute simplement de pouvoir trouver ça dans une petite boutique de ce genre. » Précisai-je calmement, en glissant finalement les mains dans les poches de mon jean alors qu'elle continuait de flâner, sans doute à la recherche d'un souvenir qui lui plairait et que je pourrais faire mine de lui avoir moi même ramené, quand je serais rentré chez nous. Enfin chez moi. Chez Serena et moi. Pas chez nous dans le sens "Lindsay et moi" ou même "Lindsay, Serena et moi". Puisqu'elle ne vivait chez nous que temporairement.


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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  - Page 2 EmptySam 17 Aoû - 12:43

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Vitaly & Lindsay
Nous étions tous deux parfaitement conscients que nous risquions à tout moment de tout perdre. Parce que de toute évidence, si notre liaison venait à se savoir, nous ne pourrions continuer ensemble. Et aussi bien que lui perdrait sa femme, je perdrais ma sœur. Il était évident que jamais Serena ne pourrait nous pardonner une telle chose. Ce que nous lui faisions était beaucoup trop horrible. Et sans aucun doute, elle m’en voudrait bien plus qu’à son mari. La trahison était bien pire. Surtout alors qu’elle se donnait corps et âme pour me faire plaisir. Oh oui, à ce niveau là, Serena était irréprochable. Tout était prétexte à faire plaisir à sa cadette. Elle s’occupait de moi et me maternait bien plus qu’une mère. Et moi, en retour, je couchais avec son mari. J’étais impardonnable. Et je me sentais parfois horrible d’agir ainsi. Mais si seulement je pouvais contrôler mes sentiments. Le fait était que cette passion grandissante et dévorante était bien plus forte que tout. Et même avec une immense culpabilité et la volonté de ne pas blesser ma sœur, je ne pouvais pas mettre un terme à mon histoire avec Vitaly. Alors, à défaut de tout arrêter, nous en profitions au maximum, songeant qu’un jour, tout cela devrait malheureusement prendre fin et qu’il fallait donc en profiter tant que nous en avions l’occasion. Et cette semaine à Paris était l’occasion parfaite pour profiter l’un de l’autre. Le simple fait de me balader dans les rues parisiennes, main dans la main avec lui, me remplissait de joie. C’était peut être un détail mais nous ne pouvions nous permettre ce genre de gestes à New York. Pouvoir enfin lui prendre la main en public me donnait l’impression de former un vrai couple avec lui, comme si tout était normal…

Mais il ne fallait pas se leurrer, il allait être difficile pour nous de vivre totalement comme un couple normal durant cette semaine, ne serait-ce car Serena était presque omniprésente dans nos pensées. Enfin, dans les miennes en tout cas. Je m’en voulais sacrément de partir en vacances avec son mari, alors qu’elle-même se plaignait d’avoir peu souvent ce type d’occasion. Et puis, être à Paris, visiter la ville, sans pouvoir lui en toucher le moindre mot était sacrément frustrant. J’avais pour habitude de presque tout lui dire et partager avec elle. Sauf que là, clairement, je ne pouvais rien lui dire quant à ce séjour dans la capitale. Et ça aussi, je le regrettais. « Cela va de soit. » Je fus  un peu surprise par sa réponse. Enfin, surtout par son ton agacé. Je n’avais pas voulu le vexer ou le blesser. Loin de là, même. J’avais simplement souligné que pour l’aider, il valait mieux que je me place en tant que sœur et non maîtresse. Parce qu’il fallait que moi-même, je m’habitue à cela. Et ce n’était pas simple de songer que ma sœur était en un sens ma rivale. Je ne répondis pas et baissai rapidement le regard, espérant ne pas l’avoir vexé. Ce serait franchement dommage que, dès le début de notre séjour, on rencontre quelques tensions. « Je sais parfaitement ce qui est susceptible de plaire à Serena. Je doute simplement de pouvoir trouver ça dans une petite boutique de ce genre. » Je finis de visiter la boutique, ne résistant pas devant un petit porte-clefs à l’effigie de la ville. « Oh, et bien, pas de soucis, on ira voir dans d’autres boutiques plus susceptibles de lui plaire ! » répondis-je avec une pointe d’enthousiasme avant de passer en caisse pour payer mon article. Pour moi, c’était plus l’intention qui comptait. Et j’étais d’avis que, peu importe ce qu’il lui offrirait, Serena serait ravie de voir qu’il avait pensé à elle, même pendant un voyage professionnel. C’était ce genre de petites attentions qu’il lui fallait. Mais évidemment, s’il voulait lui acheter quelque chose de mieux, susceptible de vraiment lui plaire, ce n’était que mieux. J’espérais juste qu’il n’était pas en train de faire cela dans l’idée ’d’acheter sa femme’ ou du moins, en espérant  se déculpabiliser un peu en lui offrant un cadeau un peu plus luxueux. Mais il n’était pas ainsi, non ? J’osais croire que non. Même si évidemment, cela ne me regardait pas vraiment… C’était sa vie, il en faisait ce qu’il voulait. Et je n’étais pas là pour juger ceci ou cela.




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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  - Page 2 EmptySam 17 Aoû - 22:59






Paris est la capitale des divines tentations.
Lindsay & Vitaly


Nous n'étions vraiment pas là pour foutre en l'air nos premières et sans doute dernières vacances rien que tous les deux. Et pourtant, sa précision concernant le cadeau pour Serena, venait de me jeter dans un trouble pour le moins douloureux. S'agissait-il d'une simple remarque maladroite de sa part où pensait-elle vraiment que je pourrais être capable de lui demander de l'aide en tant que ma maîtresse, pour trouver un présent pour mon épouse ? Je préférerais nettement penser qu'elle n'avait pas réfléchit au sens de ses paroles et à la façon dont elles pourraient être prises. Parce que oui, c'était pour le moins vexant de s'entendre préciser une chose pareille. Mais peut-être Lindsay était-elle juste ... Un peu maladroite. Oui, je préférais penser une chose pareille. Parce que l'imaginer volontairement ... Ainsi ... C'était trop déroutant. Malgré tout, j'étais bien décidé à passer outre ce détail, au profit de notre séjour parisien. Raison pour laquelle j'enchaînai sur le fait que je savais plus ou moins ce qui serait susceptible de plaire à Serena. Parce que je la connaissais quand même pas mal depuis cinq ans que nous étions ensemble. Ainsi, je savais bien qu'elle se réjouirait davantage d'un manuscrit purement français et avec une valeur autre que marchande, que d'un porte clé ou d'une tasse avec la tour Eiffel dessus. Peut-être que je me trompais lourdement ... Mais j'étais à peu près sûr de moi ce coup ci. Mais le fait était que j'étais presque toujours sûr de moi. Et que malgré ça, il m'arrivait encore de faire des erreurs, comme tout à chacun. Peut-être que ce coup ci c'en était juste une parmi tant d'autres. Je n'étais pas à l'abris d'erreurs diverses et variées après tout. J'étais loin d'être parfait et en toute honnêteté, je m'en réjouissais grandement. D'ailleurs, le fait que j'étais actuellement en compagnie de celle qui était ma maîtresse depuis plusieurs semaines maintenant, était la preuve flagrante du fait que j'étais vraiment loin d'être parfait.

Ne serait-ce, donc, que parce que j'étais tout bonnement incapable de résister à la tentation. Enfin si, c'était le cas avant de retrouver Lindsay sous les traits d'une incroyable et magnifique jeune femme. Mais dans l'histoire, c'était quand même bien plus qu'une simple histoire d'attrait physique. Si ça n'avait été que ça, tout serait terminé depuis le temps, entre nous. Or, au lieu de courir à sa perte, cette relation semblait plutôt se confirmer de jour en jour. Il aurait presque été préférable que ça prenne fin de façon naturelle dans le fond. Moins douloureux et moins risqué pour tout le monde. Mais nous n'étions pas véritablement les maîtres de la situation, contrairement à ce que l'on pourrait imaginer. « Oh, et bien, pas de soucis, on ira voir dans d’autres boutiques plus susceptibles de lui plaire ! » Je relevai la tête pour regarder Lindsay occupée à déambuler dans la petite boutique à la recherche d'un souvenir. Trop perdu dans mes pensées pour répondre, je me contentai de hocher brièvement la tête. Et ce, quand bien même elle ne me regardait pas. Je la suivis ensuite du regard quand elle choisit un objet et alla régler son achat. J'attendis ensuite qu'elle soit à ma hauteur pour sourire faiblement et m'emparer de sa main pour quitter les lieux avec elle. Notre balade reprit de plus bel et nous fîmes donc quelques tours dans les rues parisiennes pour découvrir tout ce que l'on pouvait découvrir. Jusqu'à ce que je constate qu'il était l'heure de dîner. Je l'entraînai donc en direction d'un petit restaurant aperçu précédemment et m'arrêtai devant. Rien d'affreusement chic et de tapageur. Juste un petit truc sympa au menu simple et sans prétention. Non parce que je ne voulais pas emmener Lindsay dans un restaurant chic. Mais simplement parce que nous n'étions pas vêtus de façon assez chic pour ça, tout simplement. Plus moi que elle d'ailleurs. « Ca te va ici, pour manger ? » Demandai-je en souriant légèrement.


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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  - Page 2 EmptyDim 18 Aoû - 14:56

∞ Love Je veux y croire, recommencer l'histoire, toute une vie jusqu'à la mort... A corps perdu te plaire encore...
Vitaly & Lindsay
Etre la maîtresse d’un homme marié n’était pas chose aisée. Et cela l’était encore moins lorsque l’homme en question était aussi son beau-frère. Clairement, le fait que ma sœur soit la femme de Vitaly, celle qui était faîte cocue, me faisait bien plus culpabiliser que s’il s’agissait d’une inconnue. Et clairement, j’avais parfois un peu de mal à accepter la situation. Parce que j’étais tantôt la maîtresse avec qui il vivait une histoire passionnée, tantôt la petite sœur de son épouse. C’était assez étrange, au quotidien. Et cela en était parfois presque dérangeant. Si bien que naturellement, je précisais que j’allais l’aider à trouver un cadeau pour Serena, mais en me plaçant davantage comme sa sœur que comme celle qui couchait occasionnellement avec son mari. C’était même une évidence, mais j’avais besoin de le préciser, sans doute plus pour moi-même que pour lui. Parce que j’avais parfois du mal à jongler entre ces deux rôles. Et j’avais parfois du mal à me placer uniquement en tant que belle-sœur, ou à l’inverse, en tant que maîtresse. La preuve était que, tout naturellement, je lui avais soumis l’idée de ramener quelque chose à Serena. Là, ce n’était clairement pas la maîtresse qui parlait mais bien la petite-sœur. Voyant qu’il avait été agacé par ma remarque, je décidai de me faire toute petite et fis rapidement le tour de la boutique avant de passer en caisse afin de m’offrir un petit souvenir. Vitaly m’ayant indiqué qu’il préférait aller ailleurs pour trouver un cadeau à offrir à sa femme, je n’insistai pas. Ils étaient tout de même mariés depuis 3 ans et en couple depuis 5 ans. Et sans aucun doute, elle serait encore plus touchée s’il lui offrait quelque chose de plus personnel, lui correspondant vraiment. Même si j’étais d’avis que, quoi qu’il lui offre, elle serait heureuse et flattée de voir qu’il avait pensé à elle. Mais si en plus, le cadeau étant vraiment à son goût, ce n’était que mieux…

Là encore, j’avais du mal à agir seulement comme ‘belle-sœur’. Oui, j’avais envie qu’il fasse plaisir à ma sœur, mais c’était aussi un peu dérangeant, dans le sens où elle était aussi ma rivale. Alors oui, le voir chercher un beau cadeau pour elle me gênait un peu. Je n’avais pourtant pas vraiment de quoi me plaindre. Ce séjour à Paris était clairement le plus beau cadeau qu’il pouvait me faire. Mais c’était plus fort que moi, je ne pouvais m’empêcher d’être légèrement jalouse en le voyant aussi attentionné envers sa femme. Une fois mon achat réglé, nous sortîmes de la boutique pour continuer notre visite. Et après une balade à travers les rues parisiennes, toujours main dans la main, il m’emmena dans un petit restaurant qui paraissait sympa. « Ca te va ici, pour manger ? » Je jetai un rapide coup d’œil au menu, simple mais visiblement parfait. Comme dit précédemment, je n’avais pas besoin d’un grand restaurant chic. Un petit resto comme celui ci me convenait parfaitement. « Oui, ça me paraît parfait. » répondis-je en esquissant un léger sourire avant de venir l’embrasser du bout des lèvres. Qu’est-ce que c’était bon de pouvoir l’embrasser en public, sans avoir besoin de se cacher ! Nous entrâmes ensuite dans le restaurant où nous nous installâmes plutôt dans le fond, légèrement isolés de la foule. L’endroit idéal pour un tête-à-tête. C’était d’ailleurs bien la première fois que nous nous permettions une sortie de ce genre. Enfin, juste tous les deux. Tel un vrai couple dînant en amoureux. « Tu sais, je suis vraiment contente qu’on soit là et qu’on se comporte enfin comme un vrai couple… C’est peut-être pas grand chose mais le simple fait de pouvoir dîner ainsi avec toi, sans avoir peur qu’on nous voit, c’est déjà tellement énorme… Alors merci... pour tout ça…. »




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MessageSujet: Re: (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly (hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly  - Page 2 EmptyLun 19 Aoû - 20:17






Paris est la capitale des divines tentations.
Lindsay & Vitaly


La situation dans laquelle nous nous trouvions, avait au moins le mérite d'être affreusement compliquée. Si j'étais tombé amoureux d'une femme autre que la petite soeur de mon épouse, je voulais croire que les choses auraient finalement été beaucoup plus simples. Mais le fait était que j'étais fou amoureux de la cadette des Livingston et que l'histoire se trouvait donc doublement plus compliqué. Parce que pour continuer de voir Lindsay, il était nettement préférable que mon mariage avec Serena ne décline pas pour finalement s'achever. Mais pour ça, je devais lui mentir encore et encore. Et même lui donner de faux espoirs en lui faisant entendre que les choses pouvaient encore s'arranger entre nous. Et ce, alors même que j'étais en train de m'éloigner d'elle malgré tout ça. C'était vraiment douloureux pour moi aussi, même si je n'en montrais rien et même si j'avais l'air toujours aussi sûr de tout. Evidemment, ce n'était pas non plus devant Lindsay que j'allais montrer quoi que ce soit. Je doutais qu'elle puisse apprécier de réaliser que je m'inquiétais tant pour mon épouse, en plein dans un moment que nous partagions tous les deux. Mais le fait était que tout ça était inique. Parce que je n'offrais pas autant de ma personne avec l'une et avec l'autre. Je ne les aimais pas de la même façon et je ne leur apportait pas autant non plus. Et clairement, le fait que j'apporte plus à ma maîtresse n'était pas juste du tout. Mais je n'étais pas certain d'être encore en mesure de garder le contrôle sur quoi que ce soit. Tout ça était juste incroyablement plus fort que moi. J'étais royalement esclave de mes sentiments. Aussi étrange que ça puisse sembler. C'était pour le moins étrange d'être ainsi guidé par ses sentiments à plus de trente ans. Mais je n'y pouvais vraiment rien du tout. A croire qu'elle m'avait balancé un sortilège. Ouais enfin ... Si j'avais été du genre à croire en pareilles balivernes, peut-être que j'en serais arrivé à une telle conclusion. Mais je n'étais pas aussi stupide tout de même !

Mais je n'y croyais pas. Et me contentais donc d'accepter le tout, sans broncher. Ou pas trop tout du moins. Et puis ce n'était pas comme si je n'y trouvais pas mon propre plaisir, dans toute cette situation. Je n'étais pas ici à Paris avec elle, par une quelconque contrainte. Loin de là même. J'en étais vraiment heureux. Comme j'étais heureux de pouvoir me promener main dans la main avec elle, comme si nous étions un couple tout à fait banal. C'était vraiment plaisant de ne pas avoir à s'inquiéter à l'idée d'être vu et reconnu par qui que ce soit en ville. Parce qu'ici, nous étions bel et bien deux parfaits inconnus qui se baladaient en toute innocence. Et alors que nous nous baladions ainsi, je m'arrêtai devant un petit restaurant pour lui proposer de nous y arrêter pour le dîner. « Oui, ça me paraît parfait. » Si sa réponse fit naître un léger sourire sur mes lèvres, celui ci ne s'agrandit que plus encore quand elle vint m'embrasser avec douceur. Réaliser que nous pouvions même nous embrasser sans que ça ne semble choquer qui que ce soit autour de nous, était juste affreusement plaisant. Et ce n'était encore que le début de notre merveilleux séjour parisien ! Nous entrâmes finalement ensemble dans le restaurant et prîmes tranquillement place à une table légèrement à l'écart. Juste parfait pour nous me semblait-il. « Tu sais, je suis vraiment contente qu’on soit là et qu’on se comporte enfin comme un vrai couple… C’est peut-être pas grand chose mais le simple fait de pouvoir dîner ainsi avec toi, sans avoir peur qu’on nous voit, c’est déjà tellement énorme… Alors merci... pour tout ça… » Elle m'ôtait presque les mots de la bouche tant ça correspondait à mes pensées. Même s'il n'était pas utile de me remercier pour tout ça. « Tu ne devrais pas me remercier pour ça. Finalement, c'est assez égoïste également ! Ca me permet de t'avoir pour moi tout seul pendant une semaine complète. Ce n'est pas rien. » Lui fis-je remarquer sur un ton amusé, avant de jeter un oeil au menu, me décider, attendre son choix et passer notre commande à un serveur.


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(hot) « Paris est la capitale des divines tentations. » | ft. Vitaly

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