It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream

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+ (give your heart a break) evilia

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MessageSujet: + (give your heart a break) evilia + (give your heart a break) evilia EmptyJeu 28 Fév - 21:55

+ (give your heart a break) evilia Tumblr_inline_miokeuBAkP1qz4rgp « Cecilia, tu as fini ta journée dans cinq minutes. Va nettoyer la table là bas et rentre chez toi d'accord ? » Regardant mon patron, je lui fis un léger sourire et acquiesça. Je n'avais pas envie de rentrer à la maison parce que je n'avais pas de maison. Depuis que j'étais arrivée à New York il y a de ça une semaine, je n'avais eu le temps de rien. Je ne m'étais absolument pas adapter à la ville, encore moins à ce climat et à l'humeur des gens. Ici, tout le monde vivait à mille à l'heure et j'avais vraiment du mal à faire avec. J'avais l'habitude de prendre mon temps, de profiter des choses de la vie, des paysages et tout ce qui allait avec. Je devais oublier cette habitude et rapidement avant de me faire écraser par un bus ou par une voiture. Je n'étais vraiment pas prête à vivre dans une si grande ville et pourtant... Depuis qu'Ethan avait perdu la vie, j'avais cherché à connaître mon passé, à connaître ma vraie vie et mes vraies origines. Mon mari m'avait prévenu maintes et maintes fois, je n'appartenais pas à cette collectivité, j'étais différente et c'était le cas. Je n'étais pas une vraie Jagger, j'avais été enlevée à mes parents mais je ne me souvenais pas d'eux, absolument pas. Cette jeune famille londonienne m'avait montré des photos de moi petite, avec mes parents et mon jumeau mais rien ne me revenait. À vrai dire, j'avais vraiment de mal à y croire, à le comprendre. Tout cela était de la folie ! Nettoyant la table, je leva les yeux vers les baies vitrées et fis un bond en arrière en voyant un jeune homme dans la rue. Ce visage me disait quelque chose et ne me rassurait pas, loin de là à vrai dire. Je l'avais déjà vu, plein de fois, trop de fois pour tout dire. Il était louche et me suivait partout, du moins c'était l'impression que j'avais de ce jeune homme à la chevelure dorée. Finissant rapidement de débarrasser, je passa rapidement dans les vestiaires où je resta là plusieurs longues minutes. Assise, la tête entre les jambes, je comptais ma respiration. Un, deux, trois, quatre, on inspire. Un, deux, trois, quatre, on expire. Doucement, je retrouvais un rythme cardiaque normal mais pour combien de temps, c'était une toute autre question. J'avais peur, j'étais effrayée à l'idée de sortir du vestiaire et de tomber sur le jeune homme que je revoyais souvent, à diverses endroits de la ville. Je ne savais pas qui il était, ce qu'il me voulait mais une chose était clair, il me faisait peur et pas qu'un peu ! Enfilant ma veste et une fine écharpe, je quitta le vestiaire, aussi sereine que je pouvais ; autant dire que ce n'était pas folichon. Seulement, à peine avais-je fait un pas hors des vestiaires que je croyais son regard. Prenant mes jambes à mon cou, je me dépêcha de m'asseoir sur une banquette loin des vitres du restaurant. Je tremblais à moitié, avais un teint d'une blancheur à en faire jalouser un mort. Doucement, j’agrippai mon sac à main et commença à respirer doucement. Si je fermais les yeux, tout irait mieux. Seulement, je sentais un regard sur moi et cela ne me rassurait pas, loin de là même. Tournant timidement la tête, je vis un jeune homme de taille moyenne, la chevelure plutôt foncée me regarder. Devant lui, un plat de frite et un milk-shake à la fraise. Le mélange parfait. Je rêvais de me payer ce type de repas mais les cinq dollars que coûtaient ce met était un peu 'trop cher' pour moi. Je vivais sous les combles alors me payer des frittes relevait du luxe. Le regardant, je tenta de lui faire un sourire, un très léger sourire, qui n'y ressemblait pas en fait. « Ca vous gène si je reste là ? » J'avais pris mon courage à deux mains pour lui parler, ce qui était extraordinaire pour moi ! Attendant sa réponse, je lui piqua une fritte et l'enfonça dans ma bouche. Tout d'un coup, mon visage se détendit. C'était le bonheur que de manger une fritte, il n'avait pas idée ! Doucement, je dis « Vous devriez la tremper dans votre milk-shake, c'est délicieux ! Je faisais souvent ça avec mes parents... » Me rendant compte de ma phrase, je déglutis légèrement et m'enfonça dans la banquette sur laquelle j'étais assise. Ces parents qui n'étaient pas mes parents... Bordel que je flippais ! Je ne supportais pas de ne pas savoir la vérité et je ne me voyais pas affronter mes parents. Ils allaient me dire que j'étais folle, complètement dérangée et qu'Ethan m'avait mis des idées digne de romans dans la tête. Seulement, je ne savais plus qui croire. Mon ex mari et la famille d'anglais que j'avais rencontré ou ceux qui m'avaient toujours aidé, élevé et protégé... Mes sœurs ne m'avaient jamais rien dit. Tout le monde devait se tromper sur mon cas
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MessageSujet: Re: + (give your heart a break) evilia + (give your heart a break) evilia EmptyVen 1 Mar - 20:16


La journée de cours venait de se finir, malgré qu'il ne soit pas l'heure de dîner Everett accompagné de trois amis (deux filles et un autre garçon) se dirigèrent vers un petit restaurant où ils avaient l'habitude d'aller. C'était un peu comme une sorte de QG pour eux. Une fois assis, il envoya un message à Katy comme quoi il ne rentrerait pas de suite, qu'elle ne s'inquiète pas et que comme d'habitude si elle avait le moindre problème, elle n'avait qu'à l'appeler qu'il viendrait le plus rapidement possible. Enfin bref, après cela le groupe d'amis se commanda à manger tout en discutant de devoirs qu'ils avaient à rendre. Cela dura une petite heure avant que ses trois amis prennent congés, ayant encore un petit creux il se commanda un plat de frite ainsi qu'un milk shake à la fraise. Tant pis pour le dîner, de toute façon, il était le genre de garçon à pouvoir manger n'importe quoi, à n'importe quelle heure et à avoir toujours faim, pas de soucis pour le repas familial ! Enfin repas familial, ce soir, il n'y aurait certainement que Katy et Jane, les parents étant de sortis. En attendant son plat, le jeune homme envoya un message à Eden. Il avait promis de faire des efforts, ne serait-ce que pour le bien de la petite Salut frangin. Tu vas comment ? Vous passez quand à la maison ? Ca ferait plaisir aux parents, certainement à Jane, lui pouvait prendre sur lui, et il savait que s'il sortait l'argument "Madison", sa petite sœur flancherait certainement et ferait également un effort. Cette gamine était tellement mignonne et adorable ! La pauvre quand même, elle avait beau être jeune elle avait déjà vécu pas mal de chose. Plongé dans ses pensées il n'avait pas vu la serveuse arriver, si bien qu'il sursauta légèrement en voyant le plat se poser devant lui. Merci beaucoup. dit-il en gratifiant la demoiselle d'un grand sourire chaleureux. Mangeant tranquillement ses frites, il fut plus que surpris de voir une belle jeune femme blonde s'asseoir sur la banquette à côté de lui. Hum ?! Il avait peut-être raté un épisode là ! A moins qu'elle soit malade, vu le teint blanc qu'elle arborait ça ne serait qu'à moitié étonnant ! Tout va bien ?! Il avait failli demander s'il fallait qu'il appelle un médecin, mais il préférait déjà attendre une réponse de cette inconnue. Elle lui fit un sourire qu'il ne tarda pas à lui "rendre", mais la question posa dés lors lui fait hausser un sourcil. Qu'elle reste là ? Pourquoi faire ?! Etait-ce une blague que ses amis lui faisaient, ou bien une nouvelle tentative de drague assez étrange ?! Il n'en savait rien mais cela le laissait quelque peu perplexe. Enfin bon, autant dire qu'il n'était pas du genre à jeter les gens pour ce genre de suspicions, par ailleurs, ce n'est pas tous les jours qu'on pouvait avoir une jeune femme aussi charmante à sa table. Pour toutes ces raisons, il répondit simplement Oui bien sûr, vous pouvez rester là. Pas de soucis ! Il ne releva même pas le fait qu'elle venait de lui voler une frite. D'autres personnes auraient certainement râler, mais après tout ce n'était qu'une frite, il n'y avait pas mort d'homme et le comportement agité de la demoiselle le troublait. Elle avait l'air d'avoir un problème mais il n'arrivait pas à définir lequel. Se passant une main dans les cheveux, il ne tarda pas à avoir un petit rire en entendant son conseil. Des frites dans le milk-shake. Hum. C'était quand même assez étrange ! Mais pourquoi pas après tout ! Après avoir repris une frite il poussa légèrement son assiette vers la belle blonde, l'invitant implicitement à se servir. Je vais suivre vos conseils... et sur ce, il plongea un bout de sa frite dans la boisson avant de goûter. Whoaw. C'était quand même hyper space. Dans le genre étrange, je crois quand même que je préfère les frites au chocolat, mais c'est pas mauvais... C'est étrange. Ouais étrange est, je crois, le mot le plus approprié. Cette phrase était sortie toute seule et en y réfléchissant c'était assez étrange, avant qu'elle n'ait pu reprendre la parole, il crut bon de se justifier Une fois j'ai confondu le pot de kept-chup et celui de chocolat liquide, ma soeur n'a jamais voulu en manger... Hum. Enfin bref, on s'en fout de ma vie. Il se racla la gorge et reprit une frite histoire d'éviter de dire d'autres bêtises. Et après il se demandait pourquoi il était célibataire et souvent juste considéré comme un très bon ami. Vu le nombre de bêtises qu'il pouvait dire à la minute, il devait vraiment effrayer la gente féminine dés qu'il l'ouvrait un peu trop. Posant on regard sur la demoiselle, il lui posa une nouvelle question Plus sérieusement, vous êtes certaine que tout va bien ? Je ne peux pas vous aider ? Mais oui il était tout gentil le petit Evy !
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MessageSujet: Re: + (give your heart a break) evilia + (give your heart a break) evilia EmptyMer 6 Mar - 22:39

« Tout va bien ?! » Regardant le jeune homme, j'arquai légèrement un sourcil et haussa rapidement les épaules. Je ne pouvais pas dire que tout allait bien parce que ce n'était pas le cas mais je n'étais pas sur le point de faire une syncop pour autant, du moins je le croyais. Je préférais m'enfoncer dans le siège et me cacher autant que je le pouvais des personnes autour de moi. Je voulais passer inaperçu, je ne voulais pas que l'on me regarde, que l'on me voit. J'avais juste besoin d'être un fantôme, sauf pour le jeune homme en face de moi. S'il pouvait faire comme s'il me connaissait, cela m'arrangerait bien. J'avais besoin qu'il me parle, qu'il m'occupe l'esprit et rapidement. Seulement, voilà, mes parents m'avaient appris les bonnes manières et je ne pouvais pas m'imposer ici si le beau brun attendait quelqu'un. Il fallait que je lui demande si je pouvais rester là et si je ne le gênais pas. Le jeune homme était le premier homme à qui je parlais de cette façon depuis qu'Ethan était décédé. En temps normal, j'évitais tout le monde, j'évitais les lieux publics ou me promenais dans des rues très peu fréquentées. On m'avait prévenu qu'agir ainsi était dangereux, qu'une ville comme New York était dangereuse mais je n'étais pas prête à me mêler à autrui, à faire confiance à la populace américaine, non je n'étais pas prête. Il fallait que je commence petit. « Oui bien sûr, vous pouvez rester là. Pas de soucis ! » Un léger sourire se dessina sur mes fines lèvres et j'hochai légèrement la tête pour le remercier de m'autoriser à sa table. Aussi idiot que cela pouvait sembler, je me sentais déjà beaucoup plus à l'aise, j'avais moins l'impression de m'incruster même si c'était ce que j'étais totalement entrain de faire. Jetant un coup d'oeil au dessus de mon épaule, je souffla légèrement en ne voyant pas le jeune homme qui me faisait peur près de la vitrine. Je me laissa légèrement tomber dans le fauteuil et piqua une frite – puis deux – au jeune homme. Il fallait que je me commande mon propre plat de frites parce que là, c'était du grand n'importe quoi. Moi qui avait été éduquée avec des tonnes de valeurs, voilà que j'étais une vraie sans gêne, chose qui me chagrinait. Intérieurement, je sentais mes entrailles se tordre par tant d'impolitesse. Il fallait que je répare cela et rapidement. Enfin, d'abord, je profitais d'un petit blanc pour lui donner une super recette : les frites plongées dans le milkshake à la fraise. Cela semblait étrange mais c'était un vrai délice, il fallait qu'il essaye, aussi sceptique qu'il semblait être ! « Je vais suivre vos conseils... » Un large sourire se dessina sur mes lèvres lorsque je le vis attraper une frite et la plonger dans son milk-shake à la fraise. Voyant son visage se déformer en goûtant le petit bout de pomme de terre, un léger rire s'échappa de mes lèvres. J'avais l'air d'être une gamine mais je m'en fichais comme de ma première couche ! Je l'applaudis légèrement et attrapa une nouvelle frite. Je me retins de la plonger dans sa boisson pour ne pas qu'il ait l'impression que je prenais un peu trop mes aises. « Une fois j'ai confondu le pot de kept-chup et celui de chocolat liquide, ma soeur n'a jamais voulu en manger... Hum. Enfin bref, on s'en fout de ma vie. » Je le regarda et éclata de rire. Je n'avais jamais mangé de frites au chocolat mais ça ne pouvait pas être dégoûtant, il faudrait essayer ! Souriant, je finis ma bouche et dis « Mais non on ne se fiche pas de ta vie ! Je trouve ça très intéressant. Regarde, je t'ai bien parlé de l'habitude que j'avais de tremper ma frite dans le milk-shake à la fraise ! » Je lui fis un large sourire avant de lever la main pour commander un milk-shake à la fraise pour moi. Me tournant vers le jeune garçon, je souris et dis « Ca ne te gène pas que je te tutoie ? Je n'ai pas pour habituer de vouvoyer les gens mais il semblerait que ce soit plutôt mal vu ici... » Le nombre de clients que j'avais entendu hurler parce que je les tutoyais me dépassait totalement... Ils étaient tous fous ces ricains ! Sentant un regard sur moi, je tourna la tête et sursauta. Il y avait encore ce jeune homme ? Déglutinant difficilement, je regarda le jeune homme en face de moi et me laissa glisser sur la banquette. J'étais à la limite de tomber par terre. Ma chevelure blonde ne dépassait plus de la banquette, mes fesses étaient à deux centimètres du vide. « Plus sérieusement, vous êtes certaine que tout va bien ? Je ne peux pas vous aider ? » Je le regarda et porta mon index à mes lèvres. « Shhh » Voyant ma collègue revenir, je me retins de glisser un peu plus. Me lançant un regard, la jeune femme se tourna vers le jeune homme et lançant « Elle a quelques problèmes de comportement mais elle n'est pas méchante » Je la gratifia d'un léger sourire avant de me pencher et de ne plus rien voir près de la vitrine. Je me redressa légèrement avant d'attraper ma boisson et de siroter la moitié du verre d'un seul coup. « Ca va. Je crois du moins. Il y a ce jeune homme blond que je revois partout, tout le temps. Ça me fait peur » Je ne sais comment, je venais de lui confier ma plus grande crainte. Posant mon verre, je lui tendis ma main et dis « Je m'appelle Cecilia, Cecilia Jagger » Les présentations étaient faites maintenant.
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MessageSujet: Re: + (give your heart a break) evilia + (give your heart a break) evilia EmptySam 9 Mar - 20:32

Visiblement la demoiselle ne souhaitait pas lui répondre vu son haussement d'épaule, ou alors c'était peut-être un signe qu'elle ne savait pas... Mais ne pas trop savoir comment on va c'était quand même assez conceptuel ! Everett continuait de regarder ce drôle de petit phénomène sans réellement comprendre ce qu'elle faisait-là, son état d'esprit. Elle semblait quand même fort perturbée, et agissait comme si elle voulait se cacher... mais de quoi ?! Il n'y avait personne de louche dans le restaurant... ni rien qui puisse inquiéter en première apparence la jeune femme. Par ailleurs, comme cette dernière n'avait pas voulu lui dire si elle avait bien ou bien, il ne pouvait aucunement l'aider. Finalement elle lui avait demandé si elle pouvait rester ici et il avait bien entendu accepté ! Pour toute réponse, il avait été gracié d'un sourire de la demoiselle. Un magnifique sourire qui plus est ! C'était certainement totalement idiot de sa part mais ce sourire lui fit chaud au cœur, tellement il lui semblait à la fois charmant et innocent. La demoiselle lui avait ensuite piquer quelques frites sans qu'il ne bronche d'un poil, au contraire, il la regardait plus amusé qu'autre chose par son comportement pourtant quelque peu indécent. La belle blondinette avait ensuite repris la parole pour lui donner une recette milkshake/frites, et il en tant que bon garçon, il suivit ses conseils... mais comment dire. Le goût était quand même fort étrange et vu le petit rire qu'elle avait eu -suivit d'un bref applaudissement- , Evy sut qu'il avait du faire une grimace pas forcément très glamour qui plus est! Histoire de se rattraper et, il lui avait raconté une petite histoire drôle qui lui était arrivé quelques temps plus tôt avec sa sœur, et encore une fois il la fit éclater de rire. A croire qu'il devenait marrant ! Lui faisant un sourire lorsqu'elle lui répondit, il ne tarda pas à répliquer Oui, c'est vrai que tu m'as parlé de ton habitude... et j'ai fait pareil, mais ça ne veut pas dire que ma vie est super intéressante. Il se tut quelques secondes le temps de lui laisser commander sa boisson et ne tarda pas à reprendre Oh, bien sûr que tu peux me tutoyer, j'aurais moins l'impression d'être vieux... ou... autres. C'est même avec le plus grand des plaisirs !Il haussa les épaules avant de continuer Ow ? C'est vrai ? J'ai jamais remarqué que cela dérangeait les gens tant que ça d'être tutoyé ! Sur cette bonne ambiance la demoiselle avait tourné la tête et en quelques secondes son attitude avait presque changé du tout au tour. En effet, elle semblait beaucoup plus stressée, paniquée d'un coup... et Everett n'arrivait toujours à expliquer pourquoi ! Il lui avait alors réitéré ses premières questions, à savoir s'il pouvait l'aider et si elle allait bien. Maintenant qu'ils avaient établis un semblant de discussion il avait bêtement pensé qu'elle allait lui fournir une réponse valable, mais non... Non ! Elle avait juste posé son index à ses lèvres en faisant un petit shhh. Il haussa un sourcil étonné avant d'acquiescer doucement.

La serveuse était revenue plus ou moins à ce moment-là et lui lança « Elle a quelques problèmes de comportement mais elle n'est pas méchante » Everett ne put s'empêcher d'exploser de rire et de répliquer sur le ton de la confidence C'est pas bien grave, il paraît que je ne suis pas seul dans ma tête parfois, et pourtant je ferai pas de mal à une mouche. Il fit un petit clin d'œil à la blondinette et laissa la serveuse repartir. Son interlocutrice sirotait tranquillement sa boisson tandis que lui finissait son assiette de frites, lorsque soudainement elle reprit la parole. Evy haussa légèrement un sourcil, avant de regarder s'il voyait le dit jeune homme blond. Il te suit, ou c'est juste du hasard …. genre le "monde est petit" ? Il lui dédia un petit sourire encourageant avant de lui serrer la main qu'elle lui tendait Everett Fawkes, mais généralement on m'appelle plutôt Evy c'est plus court ! Enchanté Cecilia ! L'étudiant s'était tut quelques secondes, puis il s'était passé une main dans les cheveux, et finalement il lui demanda Tu veux que je te ramène jusqu'à chez toi ? Pour être certain que le Blond te suit pas ? Non, il n'avait pas d'arrières pensées -enfin presque pas- . Il voulait juste se montrer serviable, d'autant plus qu'elle semblait réellement terrifiée par l'autre garçon. Ne te sens pas obligée d'accepter... Enfin si tu as peur pour ta vie... ou je sais pas trop quoi, je peux te raccompagner, mais je ne voudrais pas non plus t'ennuyer et te gêner si tu avais un quelconque projet. Il se tut quelques secondes avant de rajouter Je parle trop?! C'était une question au départ, mais elle ressemblait plus finalement à une affirmation qu'autre chose !
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MessageSujet: Re: + (give your heart a break) evilia + (give your heart a break) evilia EmptyLun 18 Mar - 20:20

Même si j'étais terrorisée, j'essayais de ne pas trop le montrer. J'essayais oui, parce que c'était loin d'être une grande réussite. J'avais peur de ce jeune homme blond, j'avais peur qu'il m'arrive quelque chose ici. Depuis que j'étais veuve, ma vie avait pris un drôle de tournant. J'étais perdue, je ne m'y retrouvais plus et ce n'était pas très agréable pour moi, autant le dire. J'étais fatiguée d'avoir peur, je ne dormais plus la nuit de peur de voir mon appartement sous les combles vandalisé. Il y avait une chance sur deux pour que je n'arrive plus à remettre les pieds dedans si jamais quelque chose de la sorte se passait. J'étais une vraie poule mouillée, absolument pas habituée à vivre seule, à me retrouver seule, à devoir me débrouiller. Trouver un appartement et un job n'avait pas été quelque chose de franchement difficile mais tout de même... Je ne pouvais pas nier que tout cela changeait beaucoup, beaucoup trop, de la vie que j'avais passé en Nouvelle Zélande. J'avais pour habitude de créer mes propres vêtements, d'aider ma famille, d'aller à l'Eglise et là, je n'avais plus rien de cela. Le tissu coûtait une fortune alors je me contentais de dessiner quelques croquis sur les serviettes du Diner dans lequel nous étions. Je tentais de ne pas perdre mon coup de main et ma motivation avant de pouvoir joindre les deux bouts de façon 'conséquente' et aisée. Je ne voulais pas être une pauvre petite étrangère qui débarque dans la grosse pomme. Je ne voulais vraiment pas être considérée comme une étrangère, je devais devenir une citoyenne américaine, du mieux que je le pouvais. Souriant lorsque le jeune homme 'accepta' que je le tutoie, je me sentis un peu mieux. Je n'avais plus qu'à penser à lui, à tenter de sympathiser. Je n'avais pas beaucoup d'amis pour ne pas dire pas du tout et cela me manquait. Mes sœurs me manquaient. Soupirant légèrement, je tenta de retrouver ma contenance aussi rapidement que possible ! Je ne devais pas l'inquiéter. Je ne le connaissais pas mais j'avais la vague impression qu'il était le genre d'hommes à s'inquiéter pour autrui, à prendre soin des autres. « Ow ? C'est vrai ? J'ai jamais remarqué que cela dérangeait les gens tant que ça d'être tutoyé ! » Secouant la tête frénétiquement, je souris légèrement. C'était pire que les déranger ! Quand je venais à tutoyer un client, j'avais l'impression de lui avoir fait la pire des crasses. C'était comme si tutoyer revenait à les rabaisser à un état inférieur à leur 'condition'. « Tu dois être un américain de naissance c’est pour ça ! » Je ris légèrement avant d'enlever les quelques grains de sel qui se trouvaient sur mes lèvres. « Sais pas mais tu vois, cette après-midi, j'ai tutoyé une jeune femme d'une quarantaine d'années et elle m'a dit que j'étais mal polie ! » C'était tellement facile de lui parler et cela ne me rassurait pas. On ne savait pas, c'était peut être lui l'étrangleur de Manhattan. Il pouvait très bien être un tueur en série tout comme moi. Il devrait faire plus attention ! Tout mon raisonnement était idiot, je le savais bien et pourtant... Mes parents m'avaient toujours appris à ne faire confiance à personne, absolument personne. Ils n'avaient cessé de me répéter 'on arrive seul sur terre et on repart seul'. Pas le temps de dire 'ouf' que mon 'harceleur' était de retour. Je commençais à me demander ce que je lui avais fait pour qu'il me suive ainsi, qu'il continue à me chercher dans les rues de New York. Je voulais pouvoir aller dans un lieu sans regarder au dessus de mon épaule.. « Il te suit, ou c'est juste du hasard …. genre le "monde est petit" ? » Le regardant, j'haussai les épaules. Je sentais les larmes monter et me picoter légèrement. Il devait me prendre pour une folle et je ne pouvais pas lui en vouloir parce que c'était ce que j'étais. Il avait peut être raison, le monde était peut être juste ''petit''. Je ne savais pas, tout cela était tellement étrange et je n'avais pas l'habitude de m'inquiéter pour rien, ou peut être que si. Je n'en savais plus rien. Depuis qu'Ethan était mort, j'avais perdu pieds et j'avais même du mal à savoir qui j'étais. J'étais Cecilia Jagger, ce que je venais de lui dire. Ou bien Lucy Goodwin. Tout cela me rendait encore plus confuse. Lorsqu'il se présenta, je souris légèrement. « Enchantée ! On m'appelle Cece pour que ça aille plus vite ! » En plus d'être un peu 'simplet' nous avions un nouveau point en commun. Je le gratifia d'un léger sourire avant de boire une nouvelle gorgée de ma boisson. J'avais l'impression d'être chez moi, avec ma mère et mes sœurs... Cela me manquait tellement ! Alors qu'il parlait, je continuais de boire ma boisson, sans pour autant le lâcher du regard. Il voulait me raccompagner à la maison. C'était étrange. Je n'avais jamais été raccompagnée à la maison sauf par Ethan, qui avait été mon mari. Que me voulait-il ? Avait-il des arrières pensées ? Je sentis mon petit corps pris d'un large frisson. « Je parle trop ?! » Je posa ma coupe de milkshake et retroussa le nez tout en fronçant les sourcils. « Je sais que ce n'est pas le genre de question qu'on pose mais tu n'es pas un sérial killer ? Je me doute que si tu en étais un, tu ne me le dirais pas, c'est idiot. Je suis idiote. Je veux bien oui mais on peut rester là encore un peu ? Ou faire un tour à Central Park ? C'est un des lieu à visiter selon le guide de tourisme que j'ai acheté mais franchement, je ne sais même pas m'y rendre et j'aurai peur, seule, parmi tous ces arbres » Là, c'était moi qui parlait un peu trop, beaucoup trop. Je lui fis un léger sourire, plutôt timide. On pouvait très bien discuter dehors, à l'air libre, calmement. Je ne savais pas grand chose d'Everett mais je commençais déjà à l'apprécier.
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MessageSujet: Re: + (give your heart a break) evilia + (give your heart a break) evilia EmptyVen 22 Mar - 18:56

Le fait qu'il ait accepté qu'il la tutoie avait visiblement eut son petit effet, et la demoiselle s'était légèrement détendue. Comme quoi il en fallait des fois peu pour faire bonne impression ! Lui faisant un sourire, il ne tarda à acquiescer doucement lorsqu'elle lui dit qu'il était américain de naissance. C'est exact ! Il ne savait pas grand chose de sa mère biologique, mais il était sûr d'être né aux Etats-Unis. M'enfin, quoiqu'il en soit, je ne vois pas ce que ça peut changer d'être né ici ou pas... Enfin, à vrai dire il avait un peu de mal à voir où elle voulait en venir ! Quand elle lui raconta l'histoire de la femme qui lui avait dit qu'elle était mal polie parce qu'elle l'avait tutoyé, il haussa les épaules. ce n'est forcément le cas de tout le monde, je suis certain qu'elle aurait pu me faire le même genre de remarque, pour certaines personnes les jeunes, s'ils ne vouvoient pas les plus âgés sont mal élevés... pour un peu qu'elle ait un balais coincé dans le cul et vienne d'une famille un peu bourge, c'est un mélange suffisant je pense pour donner ça ! Enfin remarque le fait de provenir d'une famille fortunée ne voulait rien dire... Ses parents n'auraient jamais adressé la parole à la demoiselle de cette manière, ni aucun de ses sœurs ou son frère d'ailleurs. Il y a des cons partout, ne t’inquiètes pas ! Il lui dédia un nouveau sourire mais sans trop savoir quoi rajouter. Evy n'était pas le genre de type à savoir faire de belles et longues discussions auprès des jolies jeunes femmes, ce qui avait d'ailleurs assez souvent joué en sa défaveur ! Enfin, au moins on ne pouvait pas forcément dire qu'il était un beau parleur, il était juste vrai, il ne cachait pas sa personnalité pour plaire à X ou à Y.
Bientôt, Fawkes apprit que la jolie blonde était suivi par un mec assez bizarre, il lui demanda si elle en était sûr ou bien si c'était juste du hasard. Comme seule réponse elle haussa les épaules et sembla aller assez mal. Gêné de l'avoir bouleversé, il lui prit doucement la main avant de lui souffler Désolé, si je me suis montré... disons maladroit. Ce n'était pas forcément le mot le plus adéquat mais au moins il était sûr qu'elle comprendrait ce qu'elle voulait dire. Histoire de changer de sujet, ils s'étaient finalement présenter, c'était certainement la meilleure solution pour que la dénommé Cece ne se sente pas obligée de répondre sur le sujet du blond qui la suivait... Néanmoins cette histoire dérangeait un peu Everett, il ne voulait pas la laisser seule si jamais elle était en danger. Imaginez qu'il lui arrive quelque chose par la suite, ça serait en parti de sa faute parce qu'il n'aurait rien fait pour l'aider. La blondinette avait l'air d'être quelqu'un d'adorable, de fragile alors, c'était certainement un peu normal de vouloir la protéger même s'il ne la connaissait que depuis quelques minutes. Si jamais ses sœurs apprenaient ça, il les entendait déjà dire qu'il fallait qu'il arrête de jouer Saint Bernard, qu'un jour il s'attirerait des ennuis..; Qui sait, peut-être qu'au final elle était dangereuse et qu'elle s'attaquait à des mecs un peu trop naïfs... Qui sait ?! Néanmoins l'étudiant préféra écouté son instinct qui lui soufflait qu'elle disait la vérité. La regardant boire son milk-shake, il lui avait finalement demandé s'il pouvait la raccompagner chez elle de façon à être certain qu'elle rentre en un seul morceau. Il ne s'était rendu compte que trop tard que cette proposition pouvait être un peu ambiguë... Essayant de ne pas se laisser démonter par la situation, il lui demanda finalement s'il parlait trop et la réponse de Cece fut... assez inattendue. Il la regarda tout d'abord étonnée avant de se mettre à rire un peu T'es sérieuse ?! Comme ça avait l'air, il tenta de reprendre son sérieux et répondit à la question du mieux qu'il le fut Et bien, mis à part si je suis somnambule et que je tue des gens pendant ce sommeil, je ne pense pas être un serial-killer. Les gens qui me connaissent disent même que je suis plus proche du genre nounours qu'autre chose. Ce n'était pas forcément un compliment, mais il aimait bien cette vision des choses. Et effectivement, si j'en étais un, je ne pense pas que je te le dirai, sauf si j'étais atteint d'une maladie qui m'obligeait à dire la vérité, tout ce que je pensais comme dans un épisode du docteur House.Bonjour la référence. Mais oui, on peut aller se promener un peu si tu veux, prendre l'air fera du bien ! Laisse moi juste envoyer un SMS à ma sœur pour ne pas qu'elle s’inquiète ! Aussi dit, aussitôt fait, il envoya à Katy comme quoi il ne savait pas à quelle heure il allait rentrer mais que si elle avait le moindre problème qu'elle n’hésite pas à l'appeler. je ne suis pas certain d'être la bonne personne pour te faire visiter, j'suis un peu beaucoup nul pour ce genre de truc, mais tu auras cas faire semblant que ce que je dis est intéressant... ou alors m'envoyer une tomate à la figure parce que je suis ridicule... mais ça c'est quand même moins cool. Au moins ça avait le mérite d'être clair, il vouloir bien l'y emmener mais il n'était pas un bon guide. Se levant, il alla régler sa note et en profita même pour payer celle de Cece, avant de prendre ses affaires et, tout en lui dédiant un nouveau sourire de lui souffler Tu viens, on va aller voir ce que tu veux ? Il n'y avait plus qu'à espérer qu'ils ne croisent pas ledit Blond... Everett savait qu'il n'était pas le meilleur à la bagarre, si utiliser ses poings était nécessaire.
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MessageSujet: Re: + (give your heart a break) evilia + (give your heart a break) evilia EmptyMar 2 Avr - 0:48

« Pour un peu qu'elle ait un balais coincé dans le cul et vienne d'une famille un peu bourge, c'est un mélange suffisant je pense pour donner ça ! » Regardant le jeune homme, je fus plutôt choquée de son vocabulaire. J'avais été élevée avec tellement de valeurs – idiotes pour la plus part – que je n'avais jamais prononcé un gros mot ou phrase de ce genre. Dès que ma cadette disait un mot de travers, c'était la punition sur le champ. Nous avions toutes les cinq étaient élevées comme cela et j'étais donc plus ou moins choquée de son ton. Pourtant, ce n'était pas désagréable. J'avais vraiment l'impression d'être ailleurs, d'apprendre une nouvelle culture et c'était agréable. Quitter la Nouvelle Zélande pour Lyon puis Paris avait été bénéfique. J'avais découvert des tas de choses même si je ne m'étais pas vraiment sociabilisée, toujours trop attachée à mon défunt mari... Ethan me manquait tellement... J'étais tombée amoureuse de lui en un claquement de doigt et notre histoire n'avait pas été éphémère comme beaucoup d'habitants de notre village nous l'avaient dis. Pour eux, quand on aime aussi vite, rien de bon n'en découle... Ethan et moi avions été l'exception qui confirme la règle et maintenant qu'il était parti, j'étais seule et triste, perdue dans ma quête d'identité. « Il y a des cons partout, ne t’inquiètes pas ! » Souriant légèrement, je tenta d'effacer tout ce qui se passait dans mon cerveau. Je n'avais guère envie de penser à tout cela, de ne penser qu'au négatif, de penser à mon passé. Il fallait que je réussisse à m'en détacher, que je continue cette mission que je m'étais donnée et que j'avais promis de mener à bien : retrouver mon frère jumeau. « Ca doit être ça » lançais-je, léger sourire sur les lèvres. Les gens étaient cons et grossiers. Ces mots n'étaient que dans ma tête. Jamais, oh grand jamais, je n'aurai osé les dire à voix haute. J'avais toujours peur que mes parents soient derrière moi, bien que je savais pertinemment que c'était impossible. Et puis, ils n'étaient même pas mes parents biologiques. Plus je faisais ce constat et plus mon cœur se brisait. À croire que faire le deuil de mon mari n'était pas assez, il fallait aussi que je retrouve ma réelle identité... Il y avait bien trop de pression sur mes petites épaules pour le moment. Je me sentais mal et faible. C'était sans compter que j'avais cette folle impression que quelqu'un me suivait. Aussi étrange que cela pouvait sembler, j'étais persuadée qu'il le faisait exprès. Je revoyais son visage dans ma tête et cela me terrorisait, et pas qu'un peu. J'étais presque vexée que le jeune américaine ne me croit pas. « Désolé, si je me suis montré... disons maladroit » Le regardant, j'étais paralysée. Sa main était sur la mienne. Je ne bougeais plus. Je ne parlais plus. Mes yeux glissaient : nos mains, son visage, nos mains, son visage. Après quelques secondes, je retira ma main et me présenta, toujours secouée de ce qu'il s'était passé quelques secondes auparavant. Cela était vraiment... étrange, mais je devais faire avec ! Chez eux, ça ne voulait sûrement rien dire. Et dire que seul Ethan avait frôlé ma peau pendant toutes ces années, c'était de la folie, pure et simple ! Lui arrachant un sourire, la conversation continua quelque peu jusqu'à ce que je parle – comme toujours – un peu trop. La réaction du jeune homme m'arracha un sourire. J'étais donc bizarre pour ces américains. Je devais être un clown ou un phénomène de la nature pour eux mais on m'avait appris à être directe comme cela alors... « Et bien, mis à part si je suis somnambule et que je tue des gens pendant ce sommeil, je ne pense pas être un serial-killer. Les gens qui me connaissent disent même que je suis plus proche du genre nounours qu'autre chose » Un léger sourire se dessina sur mes lèvres. Tant mieux s'il était plus proche de l'ours en peluche que du mangeur de chair fraiche. Franchement, ça m'arrangeait et pas qu'un peu ! Seulement je savais qu'être trop gentille n'était pas toujours quelque chose de bien... Il fallait que j'arrête de penser ainsi et que je lui laisse une chance. Il était adorable avec moi alors... L'entendant parler d'un certain docteur House, j'arquai un sourcil. Qui était ce docteur ? Je n'en savais rien... Le regardant envoyer un message, je jeta un coup d'oeil sur mon mobile et soupira. Toujours rien. Peu de monde avait mon numéro mais tout de même... Un petit message ce n'était rien. Personnellement, j'avais toujours peur de gêner... Ecoutant le jeune homme, je souris. « Je suis sûre que ce sera parfait ! Je ne me fais pas de soucis pour cela Everett » Je lui accorda un léger sourire. Les compliments n'étaient pas mon fort mais ce n'était pas grave, je voulais faire mon maximum. Me levant pour régler l'addition, je fronça les sourcils quand il régla pour moi. Il était vraiment étrange, ou parfait. « Merci c'est gentil » soufflais-je, tout bas. Timide de base (et extravertie à mes heures perdues), j'étais gênée comme pas deux. « Tu viens, on va aller voir ce que tu veux ? » Un sourire se dessina sur mes lèvres et nous nous dirigeâmes vers la sortie. Le temps était agréable alors j'espérais que nous allions marcher. « C'est gentil de m'accompagner. Je ne connais vraiment pas cette ville c'est fou... Je suis arrivée il y a peu de temps et avant j'habitais en France, avec mon mari. Avant ça, nous habitions en Nouvelle Zélande et franchement, ça change la vie... Enfin, tout ça pour dire que je ne connais pas New York mais que j'ai hâte de découvrir » Je ne mentais pas, loin de là même. Marchant côté à côté, je me sentais protégée et j'étais rassurée. Il n'était peut être pas le sosie musculaire de Batman mais sa présence me rassurait pas mal. « Mon mari est mort d'un cancer. Il ne viendra pas te mettre en pièce parce que tu passes du temps avec moi ne t'inquiète pas » Un léger rire se glissa entre mes fines lèvres. C'était fou mais j'étais plutôt bien là, en pleine rue, avec ce jeune homme. Il devait sûrement me prendre pour une folle, mariée à mon âge, mais nos traditions étaient vraiment différentes. Souriant, je le regarda quelques secondes alors que nous attendions que le feu passe au vert. « Dis voir, c'est qui Docteur House ? C'est un bon médecin ? Tu crois que je pourrais le voir ? » Je n'étais pas franchement dans mes baskets et s'il faisait des miracles en trouvant des maladies cachées, il était l'homme qu'il me fallait et plus vite que ça !
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MessageSujet: Re: + (give your heart a break) evilia + (give your heart a break) evilia EmptyVen 5 Avr - 19:47

Oups. Peut-être qu'il y était allé un peu fort dans ses paroles. Pour lui cela ne semblait pas choquant, il avait plutôt l'habitude de dire des choses de la sorte, les choses comme elles venaient. D'accord, ce n'était pas forcément des plus raffinés mais il n'avait pas été si vulgaire que cela comparé à ce que certaines pouvaient faire. Hum. Désolé. dit-il doucement, tout en commençant à se demander dans quelles "conditions" elle s'était fait élever. Cela ne le regardait pas, mais ça l'intriguait quand même énormément. Et comment est-ce qu'il avait su qu'il l'avait un peu "choqué" tout simplement à sa façon de le regarder. Histoire de passer outre cette phrase déplaisante, Everett préféra simplement dire qu'il y avait des cons partout, ce qui fit rire la belle jeune femme, et elle ne sembla pas contre cette hypothèse. J'en suis à peu près certain, il n'y a pas d'autres explications plausibles, tu sais. ou du moins il n'en voyait pas d'autres. Cece n'avait pas tardé à lui raconter qu'un homme la suivait. Homme qui depuis qu'ils se parlaient était aux abonnés absents. Il voyait bien qu'elle était terrorisait, mais ne savait pas trop s'il devait la croire, des fois l'imagination nous joue de sales tours ! Encore une fois, il se rendit compte qu'il avait peut-être mis les pieds dans les plat, qu'il avait été maladroit alors il s'excusa tout en posant doucement sa main sur celle de la demoiselle. Un geste ordinaire pour lui, un geste pour simplement lui montrer qu'il était là, qu'il ne lui ferait pas de mal.... mais visiblement, il faisait fausse route avec elle, elle s'était tûe, elle fixait tour à tour leurs mains, le visage de l'étudiant, les mains... avant de retirer la sienne rapidement. D'accord. Allez calme Everett. Elle n'avait pas l'air bien méchante, elle avait l'air d'avoir besoin quelqu'un sur qui se reposer, quelqu'un pour l'aider, cela se voyait dans son, attitude, dans sa façon de faire; par conséquent il essaya de ne pas trop mal prendre ce geste qu'elle venait d'avoir, cette sorte de rejet.

La conversation continua de bon train, jusqu'à ce qu'il vienne à dire qu'il était généralement plus comme un ours en peluche qu'un serial killeur. L'image qu'il venait d'apporter fit sourire la demoiselle, et c'était tant mieux, cela devait bien prouver qu'elle ne lui en voulait pas de son attitude pathétique. Le fait qu'il commette erreurs après erreurs. « Je suis sûre que ce sera parfait ! Je ne me fais pas de soucis pour cela Everett » Il haussa doucement les épaules avant de lui faire un bref sourire et ne tarda pas à répliquer Oh, tu jugeras par toi-même bien assez vite, mais je t'assure que je ne suis franchement pas un bon guide. Enfin, j'essayerai quand même de te faire rire, histoire de compenser... le reste. Le reste était le côté un peu lourd et pathétique qu'il pouvait avoir par moment, et même si pour l'instant Cece ne semblait pas lui en tenir rigueur, il n'était pas certain que cela dure très longtemps. Après cela, il s'était donc levé pour aller régler l'addition, de sa part bien entendu mais aussi celle de la demoiselle et quand elle le remercia, il lui fit un grand sourire De rien, c'est normal. Et finalement il "l'invita" à aller se promener dehors et ils commencèrent leur marche. Cece commença alors à parler de son ancienne vie, de Paris, de son mari. Mari ?! Cette fois-ci ce fut au tour du jeune étudiant de buguer totalement sur l'information. Il ne voulait pas avoir de problèmes avec l'homme, et d'un autre côté il se demandait comment ça se faisait qu'il n'ait pas réglé cette histoire avec l'homme qui terrifiait sa femme. Everett n'eut pas le temps de poser la moindre question, qu'elle y répondit par elle-même. Son mari était mort d'un cancer. Dur. Il grimaça doucement ne sachant pas trop dire. Se passant une main dans les cheveux avant de dire doucement Je suis désolé... pour lui... et merci de me rassurer que je vais rester en un seul morceau. C'est... cool ! Parce que c'est vrai que l'idée de finir à l'hôpital ne me plaisait pas vraiment, on se demande pourquoi... D'autant plus que l'hôpital avec Katy, il y passait parfois beaucoup trop de temps à son goût, mais là n'était pas vraiment le sujet. Et c'est plutôt normal que je t'accompagne, ça serait bête que tu perdes dans une aussi grande ville ! Il n'avait préféré ne faire aucune remarque sur le mariage de la demoiselle de peur de la peiner. Il ne savait pas trop comment elle supportait le décès de son mari, alors c'était forcément un sujet délicat. Et là, elle lui posa LA question, une de celle que l'on ne pense jamais avoir. Qui était doctor House. Pendant dix secondes, il la regarda totalement stupéfait, et il alla même jusqu'à se demander si elle ne le charriait, mais vu le regard qu'elle lui lançait elle avait l'air des plus sérieuses. Everett était pourtant à peu près certain qu'en France la série était diffusée.. et avait même son petit succès alors cela semblait incompréhensible. Essayant de réprimer un fou rire, il répondit tant bien que mal Oh, c'est certainement un des meilleurs.... le problème c'est que son sarcasme est égal à ses capacités à soigner, c'était à dire infini. Il lui fit un petit sourire avant de continuer Et non, tu ne pourras le voir, si ce n'est à la Tv, c'est un personnage fictif... d'une série... J'aurais pourtant juré qu'en France ça passait à la télé. C'est étrange ! Il y eut un petit silence, avant de continuer Mais, si tu as besoin de soins, je pourrais toujours voir avec mon frère. Enfin, si tu es d'accord... Après pourquoi pas, Eden pourrait peut-être l'aider, ou du moins il fallait l'espérer !
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MessageSujet: Re: + (give your heart a break) evilia + (give your heart a break) evilia EmptyLun 15 Avr - 20:54

« J'en suis à peu près certain, il n'y a pas d'autres explications plausibles, tu sais » Il n'avait pas tord sur ce point. Des gens étranges et mal polis existaient partout. J'en avais croisé des tas en France et en Angleterre. Pour ce qui était de la Nouvelle-Zélande, c'était autre chose. J'avais vécu dans une petite communauté qui se débrouillait toute seule tout le temps. Je n'avais jamais vu un 'étranger' pendant tout le temps que j'avais vécu là haut. Ma petite enfance n'était qu'un fouillis de pseudo souvenir et je n'arrivais même pas à me souvenir du visage de mes parents alors le comportement des gens m'entourant, ce n'était même pas la peine d'y penser. J'essayais tant bien que mal de me détacher de toutes ces pensées mais chaque fois que j'ouvrais la bouche, tout cela me revenait en plein visage. J'étais perdue et ce n'était pas prêt de changer. Un mal pour un bien ; j'allais pouvoir retrouver ma réelle identité et ce n'était pas plus mal. Ou pas. Puisque chaque geste affectif du jeune homme était étrange pour moi. Il posait simplement sa main sur la mienne et voilà que je déraillais. Quelque chose n'allait pas chez moi mais je ne pouvais pas dire quoi ! J'étais peut être bien folle mais folle à lier. Le genre de folle qu'on enferme et à qui on n'accorde la liberté s'il y a quelqu'un pour les aider à longueur de journée. Mes réactions semblaient le choquer et le blesser, ce qui me blessait par ricochets. À cette allure, j'allais le faire fuir et je n'aurai plus que mes yeux pour pleurer. Cependant, il semblait plutôt compréhensif. Il devait sûrement avoir une petite sœur aussi étrange que moi, ou quelqu'un qui me ressemblait. En temps normal, j'étais rejetée et il n'y avait qu'à voir comment ma collègue avait parlé de moi sur le ton de la lassitude. J'étais étrange mais pas méchante, j'espérais qu'il s'en rendrait vite – très vite – compte.

Alors que nous marchions vers Central Park, je me laissais aller à parler. Aussi étrange que cela pouvait sembler, j'étais presque bien. J'avais toujours cette folle impression d'être suivie par quelqu'un mais je ne savais pas par qui. C'était peut être mon subconscient qui agissait de cette façon, je n'en savais rien. Je pouvais être forte, j'y croyais. Doucement, je lui racontais quelques petits détails sur ma vie passée, sur Ethan. Il me manquait, énormément. J'avais parlé de lui si facilement alors que personne, oh grand personne, ne savait que j'avais été mariée pendant quelques années. J'avais toujours fais attention de ne rien dire à personne une fois que mon cher et tendre était décédé. Je n'avais pas honte de mon mariage mais je ne voulais pas y penser ; je préférais tenter d'avancer, ayant assez de questions à répondre comme cela. Il ne m'en voudrait pas, j'en étais persuadée. Ethan et moi avions une belle histoire, un bel amour, mais la maladie l'avait frappé, trop tard et il était parti. Je n'avais pas prévenu ma famille de son décès, ni la sienne à vrai dire. Personne ne devait savoir, absolument personne, pas pour le moment. Il m'avait fait jurer de ne rien dire pour ne pas être emmenée de force en Nouvelle Zélande. Je devais rester ici pour découvrir la vérité. Everett était donc la première personne a l'apprendre et sa réaction me fit légèrement sourire. Bien entendu que c'était tant mieux pour lui et qu'il était désolé. « Ethan ne faisait pas de mal à une mouche alors tu sais... Je pense même qu'il serait reconnaissant que tu ne me laisses pas seule après le petit incident du restaurant... » Pas vraiment un incident mais tout de même... Je lui avais presque fait peur ! Non, je lui avais fais peur et ça, je l'avais lu dans ses yeux. Il devait même se demander comment j'avais réussi à me marier avec l'auréole d'étrangeté qui ne me quittait pas d'une semelle. « Et c'est plutôt normal que je t'accompagne, ça serait bête que tu perdes dans une aussi grande ville ! » Très bête oui ! J'avais toujours mon guide touristique sur moi mais tout allait tellement vite dans cette ville que, des fois, je me perdais avec le bouquin en main. Je n'y arrivais pas toute seule et je regrettais presque d'avoir quitté Lyon. Tout était plus simple là bas, j'avais mes marques grâce à Ethan. Ici, j'étais seule et ça, je n'en avais pas l'habitude. J'aurai rêvé que Sarabi vienne avec moi mais c'était tout bonnement impossible dans l'état dans lequel elle se trouvait. La conversation continua légèrement et je posa une question 'banale' au jeune homme. Vu son regard, je venais encore une fois de mettre les pieds dans le plat. Dès qu'il y avait une bourde à faire, je la faisais ! J'étais habituée mais je le voyais tenter d'étouffer son fou rire. Il fallait que je me renseigne sur la culture américaine et plus vite que ça. « Et non, tu ne pourras le voir, si ce n'est à la Tv, c'est un personnage fictif... d'une série... J'aurais pourtant juré qu'en France ça passait à la télé. C'est étrange ! » Le regardant, je baisse timidement les yeux. « Oh... » lançais-je, me sentant totalement idiote. Mon regard était baissé et je me sentais virer au rouge. Il fallait vraiment que je réussisse à m'intégrer dans ce monde et à trouver ma place. Il y avait du boulot avec moi, ça c'était clair et net mais j'espérais que tout serait assez rapide. L'entendant me proposer de voir son frère, en cas de besoin, je souris légèrement, toujours la tête dirigée vers le sol. M'arrêtant, je lève les yeux vers la jeune américain et soupire. « Je suis désolée, je suis un vrai boulet mais j'ai eu une drôle de vie... Je ne regardais jamais la télé en France, ni même en Nouvelle Zélande. Je n'en ai pas non plus à la maison. J'ai déjà eu du mal à me payer un ordinateur pour mes cours à venir alors une télé... » J'étais loin d'être riche. J'avais toujours eu l'habitude de vivre avec le strict minimum mais là, c'était différent... Tout semblait indispensable alors que je n'en voyais pas l'utilité. Il n'y a avait qu'à voir la tête de mon téléphone. Il était basique. Je pouvais aller sur internet mais la lenteur de connexion pouvait en déprimer plus d'un. « J'ai été élevée dans un petit village reculé de tout. J'allais à l'église tous les dimanches et je vouvoyais mes parents. J'ai eu une drôle de vie mais ça m'a appris pas mal de choses, de belles choses. Du coup, à Lyon, on ne s'est jamais intéressé à ce genre de choses superflues... » Je m'expliquais, comme si je lui devais quelque chose. Continuant de marcher, je soupira légèrement. « Je... Ca va te paraître étrange et fou mais.. Tu voudras bien m'aider avec tout cela ? J'ai l'air d'une pauvre idiote et ça ne m'aide vraiment pas... » Ma voix venait de dérayer, mes yeux me brûlaient. J'allais pleurer. Il fallait que je me retienne alors j'enfonçais mes ongles dans la paume de mes mains, contrôlant chacun de mes tremblements de la meilleure façon que je le pouvais...
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MessageSujet: Re: + (give your heart a break) evilia + (give your heart a break) evilia EmptyMar 16 Avr - 19:47

Et voilà, ils étaient du café et se dirigeaient vers Central Park lorsque Cece lui parla de son défunt mari. Une fois que la demoiselle se fut tut, il ne tarda pas à répliquer Ow... C'est plutôt cool alors, enfin s'il était reconnaissant pour ne pas que je te laisse seule... mais d'un autre côté je ne vois vraiment pas ce que je fais d'exceptionnel. Il lui fit un petit sourire avant de continuer Et, tu sais, je suis plutôt comme lui, enfin sur le fait que je ne ferais pas de mal à une mouche, sauf si c'était nécessaire... Ou, parce que si on agressait sa sœur, c'est certain qu'il n'allait pas se montrer aimable , ou tout gentil. Personne n'avait le droit de faire du mal à Katy. Personne....
Evy ne tarda pas à dire ensuite que ça serait bête qu'elle se perdre dans NY, c'est pour cela qu'il voulait l'accompagner, lui montrer un peu la ville et pourquoi pas lui donner des astuces pour mieux se repérer. Et de ce sujet, ils causèrent ensuite télé, ou plutôt de doctor House vu que la demoiselle ne semblait pas connaître. VU son âge, d'où elle venait cela paraissait plus qu'étrange. Et bientôt la réponse s'impose d'elle-même. « Je suis désolée, je suis un vrai boulet mais j'ai eu une drôle de vie... Je ne regardais jamais la télé en France, ni même en Nouvelle Zélande. Je n'en ai pas non plus à la maison. J'ai déjà eu du mal à me payer un ordinateur pour mes cours à venir alors une télé... » Ow. Alors là, il ne s'y était pas attendu, et c'est donc tout naturellement que sa première réponse fut Je pourrais te le passer en Dvd si tu veux, vu que tu as un ordinateur. STOP. Maintenant on reprend tout, et calmement... Oh, et puis, tu n'as pas à être désolée, ce n'est pas très grave, tu n'es pas un boulet puisque... ben puisque tu n'avais aucune raison de connaître vu que tu n'avais pas la télé... mais... genre à l'école personne n'en parlait ?! Ou dans les magazines ?! C'était louche tout ça très louche... et cela perturbait Everett. En fait, il avait du mal à s'imaginer vivre sans télé, ou pire encore, sans son ami l'ordinateur. C'est fou comme on peut devenir accroc à ces petites choses technologiques !  J'ai été élevée dans un petit village reculé de tout. J'allais à l'église tous les dimanches et je vouvoyais mes parents. J'ai eu une drôle de vie mais ça m'a appris pas mal de choses, de belles choses. Du coup, à Lyon, on ne s'est jamais intéressé à ce genre de choses superflues... Humm.... Il avait du mal à imaginer, la vie qu'avait pu avoir la Cece, en fait à ce moment-là, il avait l'impression qu'ils vivaient sur deux planètes complètement différentes. Elle ne connaissait pas grand chose à la technologie, tandis que lui y était accroc. Lui avait vécu dans une grande ville, avec des "parents" fortunés et plutôt cool -du moins sur certains points-, tandis qu'elle pas vraiment. Bref, quelque chose lui disait que sur certains sujets cela allait être difficile de se comprendre, m'enfin, ils n'en étaient pas encore là ! Ce n'était même pas certain qu'ils allaient se revoir.  Je... Ca va te paraître étrange et fou mais.. Tu voudras bien m'aider avec tout cela ? J'ai l'air d'une pauvre idiote et ça ne m'aide vraiment pas... Evy fut plutôt surpris de la question, mais il acquiesça rapidement en lui souriant. Bien entendu, je peux même te donner mon numéro si tu veux, comme ça, si tu as une question, tu pourras m'appeler... Oui bon, ce n'était franchement pas la phrase parfaite mais au moins, il avait réussi à lui donner son numéro, et elle voulait le revoir. C'était parfait, tout comme la soirée qui suivit...


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