Sujet: jez&vlad ❝ everybody talks to much ❞ Ven 25 Jan - 22:36
« Non mais je peux pas me pointer en lui disant, salut, je suis ton frère. T'es franchement con comme mec on te l'a jamais dit ? » Regardant mon meilleur ami, je souffla légèrement. J'avais rendez-vous avec Jezabel dans une petite heure et je ne savais toujours pas comment aborder la chose. J'avais retrouvé sa trace grâce à une avocate plus que douée et ce depuis quinze jours mais je ne savais pas comment l'aborder. Arriver avec la bouche en cœur ne changerait rien à la nouvelle. Et si elle ne se doutait de rien ? Et si elle croyait être la fille biologique de ses parents ? Lancer cette bombe était suicidaire et je risquais de briser une famille, une famille qui n'était pas la mienne. J'avais déjà assez avec le chantier familial Szadowski pour mettre la merde ailleurs... Seulement, la jeune brune était ma jumelle, ma moitié et ça, c'était plus fort que moi. « Depuis quand t'as un cœur toi ? » Tournant les yeux vers mon meilleur ami, je me gratta légèrement la tête. Il n'avait pas tord... Depuis quand avais-je quelque chose à faire de ce que les gens pensaient autour de moi ? Jamais à vrai dire... Quoi que.. Depuis mon arrivée sur le sol américain il y a quatre ans, je m'étais calmé. J'avais abandonné les strip clubs – du moins en tant qu'employé – et tentais de me construire une vie qui valait la peine d'être vécue, une vie loin de la drogue, de l'alcool et de la luxure. Oh non, je n'avais jamais été un gentil petit toutou et cela déplaisait pas mal à mon père. Comme cette nouvelle lui déplairait à vrai dire mais ça, je m'en fichais pas mal. Pour une fois, je voulais penser à moi et seulement à moi. Adieu la famille, bonjour l'égoïsme. Laura serait tétanisée et détruite par se secret mais elle non plus, ne pouvait pas vivre toute sa vie dans l'ignorance. « Commence pas Dante parce que sinon je te casse les deux jambes. Soyons clair, Jezabel c'est comme Laura, pas touche ou j'te brise la nuque, Capiche ? » Je n'étais pas violent pour un sous mais entre nous, il y avait un 'brocode' qui faisait que les sœurs et ex petites amies étaient exclues de toute relation potentielle. Hors de question qu'il mette ses pattes sur la jeune Reynolds sans avoir affaire à moi. Ajustant ma crête – j'aimais être présentable – je quitta l'appartement sans oublier de préciser qu'un petit coup d'aspirateur ne serait pas de refus. Vivre avec son meilleur ami avait bien des avantages mais bien des défauts...
Marchant vers le café que j'avais indiqué à la jeune femme pour une rencontre 'photographique', je pensais à tout ce que j'allais lui dire... J'allais tâter le terrain pour voir si elle n'en savait pas plus que moi, ou autant. Après tout, peut être que ses parents lui avaient tout avoué. Ma mère m'avait bien écrit une lettre pour me prévenir que j'avais une sœur jumelle, quelque part sur cette planète ; une fille qui lui avait été volée à la naissance mais elle n'avait rien dit. Jamais elle n'avait cherché à retrouver cet enfant. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'elle ne voulait pas lui imposer la famille Szadowski. Quand j'y pensais, une boule de nerf se formait dans ma gorge. Elle n'avait sûrement pas eu la vie de mensonge et de folie que j'avais toujours eu et je l'enviais, oh oui je l'enviais... poussant la porte du café, mon regard glissa sur la salle et je la vis au loin, nez dans un bouquin. M'approchant d'elle, je me racla la gorge pour avoir son attention. Tendant la main à son égard, je dis « Vladimir Szadowski. Je suis ici pour les photos » Je lui fis un sourire et la laissa se présenter. Je ne m'étais pas trompé de jeune femme, c'étai un signe n'est-ce pas ?
Sujet: Re: jez&vlad ❝ everybody talks to much ❞ Sam 2 Fév - 12:30
Depuis des mois, la jeune femme avait mis les pieds en Amérique pour retrouver la trace de son frère jumeau dont elle avait eu connaissance par ses parents grâce à la maladie de Parkinson qu’elle avait mais en vint… Sa maladie n’était pas soignable, son frère n’était pas trouvable… Soit elle cherchait très mal, soit elle était très malchanceuse, soit c’était un, mélange des deux et sa bonne étoile n’était tout simplement pas au rendez vous pour l’aider. La jeune demoiselle avait fini par se faire une raison. En effet, maintenant elle vivait juste sa vie dans la grosse pomme, cette ville qu’elle avait appris à apprécier. Elle étudiait la photographie pour compléter son diplôme et l’expérience qu’elle avait déjà dans le journalisme et elle gardait bien sur en tête le nom de son frère, si jamais une bonne étoile venait trouver sa petite tête pour l’aider. Ce n’était pas encore arrivé mais bon… Elle ne désespérait pas, elle ne le cherchait pas mais espérait qu’il allait venir à elle. Enfin, même si il venait à elle, il fallait encore qu’elle le reconnaisse car oui ses parents n’avaient pas été très sympa avec elle. Ils l’avaient enlevé à sa famille d’origine dès la naissance en payant toutes les infirmières pour qu’elles se taisent et disent la petite fille morte et en plus de cela, ne pensant jamais que leur secret serait découvert, alors même que bien sur Jezabel ne ressemblait pas du tout à sa petite sœur Nélya, ils avaient complètement oublié, ou alors ils l’avaient fait exprès et là elle leur en voudrait encore plus, de retenir le prénom et le nom de famille de son frère jumeau. Elle n’avait donc que pour indication qu’il s’appelait Vladimir, ça ils s’en souvenaient et qu’il avait un nom de famille à consonance russe. Oui ça elle s’en serait doutée rien qu’au prénom alors bon, elle ne savait pas vraiment quoi croire… La brunette pensait à tout cela alors qu’elle se retrouvait assise à la table d’un café alors qu’un jeune homme l’avait appelé pour des photos, cela l’avait plutôt fait rire qu’on la contact elle alors qu’elle n’était qu’en première année de photographie mais elle se disait que c’était peut être un de ses nombreux collègues du journalisme la connaissant qui l’avait conseillé ou que s’était l’université car elle était douée… Elle n’en savait rien. Elle attendait donc là pour en savoir plus lorsqu’un jeune homme termina enfin par se pointer et là son regard s’illumina. Elle n’avait pas écouté son nom de famille rien, elle avait juste écouté un prénom et ce prénom lui avait mis le sourire aux lèvres. Vladimir. Ce sourire et les étoiles dans les yeux, elle les rangea très vite pour être plus professionnelle mais surtout plus terre à terre, même si elle n’avait jamais entendu ce prénom là avant dans cette ville où les cultures se mélangeaient, elle se disait qu’elle n’était juste pas tombée sur les bonnes personnes mais qu’il y en avait plusieurs, des tonnes et des tonnes surement et qu’elle ne pouvait juste pas penser que le premier Vladimir qu’elle croisait était son double ! La brunette troublée s’adressa finalement quelques secondes, longues secondes, au jeune homme. « Enchantée monsieur Szadowski, Jezabel Reynolds, journaliste et photographe à mes heures perdues… pour ne pas vous rassurer ! » Elle était plus journaliste que photographe pour le moment oui alors elle lui disait juste la vérité.
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« Non mais je peux pas me pointer en lui disant, salut, je suis ton frère. T'es franchement con comme mec on te l'a jamais dit ? » Regardant mon meilleur ami, je souffla légèrement. J'avais rendez-vous avec Jezabel dans une petite heure et je ne savais toujours pas comment aborder la chose. J'avais retrouvé sa trace grâce à une avocate plus que douée et ce depuis quinze jours mais je ne savais pas comment l'aborder. Arriver avec la bouche en cœur ne changerait rien à la nouvelle. Et si elle ne se doutait de rien ? Et si elle croyait être la fille biologique de ses parents ? Lancer cette bombe était suicidaire et je risquais de briser une famille, une famille qui n'était pas la mienne. J'avais déjà assez avec le chantier familial Szadowski pour mettre la merde ailleurs... Seulement, la jeune brune était ma jumelle, ma moitié et ça, c'était plus fort que moi. « Depuis quand t'as un cœur toi ? » Tournant les yeux vers mon meilleur ami, je me gratta légèrement la tête. Il n'avait pas tord... Depuis quand avais-je quelque chose à faire de ce que les gens pensaient autour de moi ? Jamais à vrai dire... Quoi que.. Depuis mon arrivée sur le sol américain il y a quatre ans, je m'étais calmé. J'avais abandonné les strip clubs – du moins en tant qu'employé – et tentais de me construire une vie qui valait la peine d'être vécue, une vie loin de la drogue, de l'alcool et de la luxure. Oh non, je n'avais jamais été un gentil petit toutou et cela déplaisait pas mal à mon père. Comme cette nouvelle lui déplairait à vrai dire mais ça, je m'en fichais pas mal. Pour une fois, je voulais penser à moi et seulement à moi. Adieu la famille, bonjour l'égoïsme. Laura serait tétanisée et détruite par se secret mais elle non plus, ne pouvait pas vivre toute sa vie dans l'ignorance. « Commence pas Dante parce que sinon je te casse les deux jambes. Soyons clair, Jezabel c'est comme Laura, pas touche ou j'te brise la nuque, Capiche ? » Je n'étais pas violent pour un sous mais entre nous, il y avait un 'brocode' qui faisait que les sœurs et ex petites amies étaient exclues de toute relation potentielle. Hors de question qu'il mette ses pattes sur la jeune Reynolds sans avoir affaire à moi. Ajustant ma crête – j'aimais être présentable – je quitta l'appartement sans oublier de préciser qu'un petit coup d'aspirateur ne serait pas de refus. Vivre avec son meilleur ami avait bien des avantages mais bien des défauts...