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La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad

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MessageSujet: La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad EmptyMar 5 Juin - 12:16

La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad Tumblr_m10d5jqz991r3c4tio3_250La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad Tumblr_m10d5jqz991r3c4tio2_250


La vie change en un instant. On apprend souvent cela sur le tas alors qu’on préférerait que cette petite phrase ne s’applique qu’aux autres. Ce matin-là, Elisabeth s’était réveillée avec de violente crampe dans le bas du ventre. Elle n’avait jamais eu aussi mal de sa vie à cet endroit là. C’était une douleur intense, pas continue, mais lorsqu’elle la prenait elle la tenait pendant plusieurs secondes. Elle n’avait pas alerté Emma de ce qu’il se passait et elle s’était rendue à son travail comme tous les matins avec cette forte douleur qui la laissait de moins en moins tranquille. Ne pouvant plus tenir elle finit par alerter tout le bureau et un de ses collègues la conduisit au l’hôpital alors qu’elle prévenait finalement sa compère Emma du problème qui se tramait. Arrivée à l’hôpital, Emma était déjà là à l’attendre, elle congédia donc le collègue de sa meilleure amie et pris sa place à ses côtés, ce qui était beaucoup plus rassurant pour Elisabeth qui se tordait de plus en plus de douleur à chaque pic. Les médecins ne tardèrent pas à la prendre en charge et à lui faire passer une batterie d’examen. Après à peine dix minutes d’examen, une infirmière peut délicate vint la rejoindre dans sa chambre, suivie par de nombreuses personnes et sans rien n’y comprendre elle se retrouva dans la position des femmes qui accouchent. Elisa ne comprenait rien jusqu’au moment où l’une des personnes du personnel médical l’informa qu’elle était tout simplement en train d’accoucher, tout simplement oui… Enfin pour Elisabeth ce n’était pas aussi simple, elle se demandait bien comment elle pouvait être en train d’accoucher alors qu’elle n’avait jamais été enceinte et qu’elle n’avait plus de petit ami depuis quelques mois. Au final, elle n’avait pas le choix, elle devait pousser et se taire. Emma dans le couloir devait surement ne rien y comprendre mais très vite la blondinette irait la tenir au courant, enfin dès qu’elle aurait mis au monde son bébé, ce qui ne devrait plus tardé car le travail était déjà bien avancé. Quand un cri de bébé se fit entendre dans la salle, Elisa ne réagit pas vraiment à ce qu’il se passait. C’est lorsqu’on lui mit sa petite fille dans les bras qu’elle réalisa. Elle était maintenant mère, pas du tout prête pour cela, elle allait devoir assumer et sa vie allait changer à tout jamais. C’était la panique à bord dans la tête de la jolie blonde et heureusement Emma vint la calmer.

Ce moment de panique revenait souvent dans la tête de la jolie blonde. Elle était paniquée face à sa fille à chaque fois qu’elle se mettait à pleurer en faisant de grosse crise. A chaque fois c’était une remise en question. Elle avait ignoré la petite pendant neuf mois alors qu’elle était dans son ventre alors maintenant elle lui faisait payer le peu d’amour qu’elle avait eu pour elle pendant ce temps. Elisabeth dès qu’elle paniquait se demandait si elle n’aurait pas mieux fait de faire adopter sa fille à la naissance tout simplement car elle se pensait mauvaise mère, pas préparée du tout à cela et qui au final n’arrive à rien… Elle se disait au moins qu’en la faisant adopter elle serait dans une famille qui n’attendait que cela, qui saurait faire et qui saurait surtout la calmer. Elle était justement en ce moment même en train de penser à cela. Emma n’était pas là, elle se retrouvait seule face à sa fille qui pleurait de grosses larmes lorsqu’elle était dans son berceau et qui s’énervait encore plus dès que sa mère tentait de la prendre et de la calmer. Pour Elisa c’était claire, elle ne voulait pas être avec elle, oui mais alors comment la calmer. Après plus de trente minutes de pleure intensif, la demoiselle n’en put plus et elle tenta d’appeler Emma dans un endroit calme c’est-à-dire sur le palier de l’appartement, sa meilleure amie était injoignable… Elle se laissa glisser contre la porte de l’appartement, dont elle n’avait pas oublié de prendre la clé dans sa main pour ne pas reproduire une situation qui s’était produite quelques jours auparavant, et elle s’effondra, pleurant toutes les larmes de son corps étant totalement impuissante face à la situation alors qu’elle aurait dû être LA personne de la situation… Alerté par le bruit surement, le voisin de palier sorti de son appartement. Le voyant elle se sentit encore plus gênée, il avait une petite fille et si celle-ci dormait, Ivy-Blue l’avait peut être réveillée. Elisa se prépara donc à se prendre une bonne charge, histoire d’en rajouter une couche à son malheur mais elle ne le laissa pas parlé, elle prit la parole en premier pour se justifier comme elle le pouvait au milieu de deux sanglots. « Je suis désolée pour le bruit, je ne… je ne parviens pas à la calmer et elle hurle encore plus dès que je la prends… » Voilà, comme ça c’était fait, tout le monde savait qu’elle était une mauvaise mère qui ne savait pas s’occuper de sa fille d’à peine un mois…

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MessageSujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad EmptyMar 5 Juin - 14:19

Malgré le soleil, c'était une nouvelle après-midi à l'appartement qui se profilait. Conrad était en congé et comptait bien profiter du temps qu'il lui était offert pour apprendre à connaître sa fille. Celle-ci préférait pourtant rester à l'appartement la plupart du temps, ce qui avait le don de l’inquiéter, alors que n'importe quel enfant aurait demandé à finir au parc. Après un petit passage au Zoo ce matin, il avait donc suivit les envies de sa petite tête blonde et était rentré chez eux. Ivy n'avait pas vu les dix premières minutes du DVD demandé qu'elle sombrait déjà dans les bras de Morphée, laissant régner un calme plat dans l'appartement. Conrad oubliait souvent ce détail de sieste, alors qu'elle en avait toujours besoin, et comprenait à présent qu'elle aie voulu écourter leur journée, elle devait juste être épuisée, rien de plus. Se retrouver avec une enfant de quatre ans à élever n'avait rien de facile, mais il faisait de son mieux pour s'en sortir et la rendre heureuse. Le problème était qu'il ne connaissait rien à ses gouts, à ses habitudes ou ses envies. Il devait tout deviner ou lui demander comme n'importe quel inconnu l'aurait fait, puisqu'au fond il n'était pas beaucoup plus pour elle. Avec le temps, elle s'habituait malgré tout à sa présence et en venait même à l’appeler papa à de rare occasion, ce qui était un grand pas en avant d'après les psychologues qui la suivaient.

Profitant de ce calme, Conrad ne mit pas longtemps à se lancer dans les cartons et la décoration. S'il avait emménagé il y a quelques semaines maintenant, l'appartement n'était toujours pas prêt puisqu'il avait consacré pas mal de temps à sa rechercher d'emploi et à Ivy. A présent qu'il était engagé, il passait le peu de congé qu'il obtenait avec elle et n'avançait donc plus, c'était le moment idéal pour déblayer enfin tous ces cartons. Après plus d'une heure, il finissait par sortir pour voir de quel appartement venait tout ces cris. Simple curiosité, il n'avait pas l'intention d'aller râler sur qui que ce soit, ce n'était pas comme s'il était facile de contrôler les pleurs d'un bébé, mais sait-on jamais qu'il y aie un problème. Il découvrait rapidement Elisa en larmes devant la porte. Conrad s’apprêtait déjà à sourire du fait qu'elle aie encore oublié ses clés, mais elle se justifiait bien avant qu'il n'aie le temps de le faire. « Je suis désolée pour le bruit, je ne… je ne parviens pas à la calmer et elle hurle encore plus dès que je la prends… » Il luia dressait un sourire confiant avant de lui tendre la main pour qu'elle se relève. « Je ne venais pas me plaindre du bruit, je pense que même une explosion ne réveillerait pas la petite... Mais tu ne vas pas arriver à la calmer en restant là. » Il comprenait parfaitement qu'elle soit à bout, qu'elle n'aie plus le courage d'essayer mais il ne pouvait pas la laisser abandonner si facilement. « Ne te mets pas dans des états pareils, je suis sur qu'elle va bien. Tu veux que je regarde si elle n'a rien, juste au cas ou? » Après tout, c'était le seul moyen pour un bébé d'exprimer sa douleur, même s'il espèrait que ça ne soit pas le cas. Parfois il n'y avait aucune raison valable pour justifier ces cris et Conrad était persuadé que c'était le cas. Il n'était pas contre une petite consultation si ça pouvait rassurer Emma - et puis sait-on jamais - mais il tenait à ne pas trainer trop en dehors de son propre appartement, non pas qu'il soit si pressé mais si Ivy venait à se réveiller dans un appartement vide, elle risquait de paniquer.


pas terrible, désolée.
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MessageSujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad EmptyMar 5 Juin - 16:36

La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad Tumblr_m1vcibD0FD1r6kjp4o1_500


A la maternité, lorsqu’Elisa avait exprimé aux infirmières ses peurs concernant le fait qu’elle était inquiète de ne pas comprendre sa fille, de ne pas savoir lorsqu’elle avait faim, sommeil ou autre, on lui avait répondu que tout irait bien, que cela viendrait naturellement. Depuis ce jour-là, tout ne faisait que contredire ce qu’on lui avait dit, surtout qu’on lui avait aussi mis en tête qu’un bébé est calme et dort lorsqu’il a les fesses propres et le ventre plein. Ivy-Blue n’était surement pas un bébé normal puisqu’elle se mettait parfois à pleurer alors qu’il n’y avait aucun raison apparente et ce n’était pas pour demander les bras de sa mère puisqu’elle ne se calmait pas. Elisa qui était une jeune femme assez sûre d’elle d’habitude en avait plus que marre de se remettre en question tous les jours pour se demander ce qu’elle faisait de mal et elle n’était pas loin de jeter l’éponge, mais elle ne pouvait pas, sa fille comptait sur elle même si elle ne le montrait pas. Oui c’est facile de dire cela mais quand ça ne va pas, ça ne va pas… Le fait de rester à la maison, de ne plus travailler, de ne plus sortir, de ne plus papillonner de fleur en fleur, de rester juste chez elle comme une mère responsable la rendait folle à petit feu et si la situation ne s’arrangeait pas, elle ne savait vraiment pas ce qu’elle ferait. Bref, aujourd’hui, elle se retrouvait en pleur devant chez elle, pas très glorifiant comme situation surtout que les pleurs de la petite devait déranger tout le monde, lorsque Conrad sortit de chez lui. Elle avait peur qu’il la juge, qu’il lui passe un joli savon comme quoi sa fille passait plus de temps à pleurer qu’autre chose qu’elle était une mauvaise mère et tout ce discours qu’elle ne voulait pas entendre… Mais elle ne connaissait pas bien le jeune homme et apparemment ce n’était pas son genre que de juger les gens aussi vite. Lorsqu’elle eut bafouillé les quelques mots qui lui servaient de justification pour le vacarme que sa fille mettait depuis des dizaines de minutes, il lui sourit gentiment, l’aida pour qu’elle se relève et tentant tant bien que mal de la rassurer. « Ça serait adorable si tu l’examinais histoire de voir si tout va bien, si je n’ai pas fait quelque chose de travers qui ferait qu’elle pleure comme ça… En tout cas, tu as bien de la chance, ta petite Ivy, on ne l’entend jamais, tu sais y faire avec elle ! » Elisa lui fit un léger sourire à son tour et elle entra dans l’appartement suivit par son voisin médecin. Elle se dirigea vers la chambre de la petite, une boule au ventre ne sachant pas dans quel état elle trouverait sa fille. La voir s’égosiller, en larmes et toute rouge lui faisait peur à chaque fois. La jolie blonde prit son petit bout de chou dans les bras, et à nouveau elle ne se calma pas, au contraire elle cria encore plus fort. Conrad la prit alors voulant surement éviter un incident diplomatique où Elisa repartirait en larmes en pensant que sa fille la déteste. Les pensées de la jeune maman était des pensées naïves, elle s’en rendait bien compte, c’était surement pour cela qu’elle ne le disait pas tout haut, mais elle était une jeune maman déboussolée, à bout, alors elle pensait bien à n’importe quoi, elle n’était surement pas la première à être passée par là et elle ne serait pas la dernière. Après quelques secondes dans les bras du jeune homme, la petite Ivy-Blue se calma après plus de trente minutes à pleurer et elle s’endormit très rapidement sous les yeux ébahis et sa mère. Elisa ne put que constater les faits. « Je crois qu’elle t’a adopté ! » La petite dormait paisiblement elle n’en revenait pas. « Mets-toi où tu veux pour regarder si elle va bien, mais bon maintenant je pense qu’elle ne doit rien avoir vu la manière radicale dont elle s’est calmée… » Si petite, elle faisait déjà payer à sa mère de ne pas avoir de présence masculine auprès d’elle, ce n’était juste pas possible, pas imaginable, Elisa espérait intérieurement que Conrad trouve quelque chose à sa progéniture mais quelque chose de pas grave hein, juste pour se déculpabiliser de ne plus être avec le père de la petite et que celui-ci ne connaisse même pas son existance.

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MessageSujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad EmptyMer 6 Juin - 15:02

Conrad ne connaissait pas Elisa plus que ça et ne se serait donc jamais permis de la juger. Il était lui même bien placé pour savoir ce que c'était de se retrouver avec un enfant à élever alors que ce n'était absolument pas dans ses plans. Même par accident, les parents avaient généralement plusieurs mois pur s'y préparer, alors qu'eux n'avait pas eut droit à cette marge. Du jour au lendemain, ils étaient devenus parents, faisant d'une personne leur priorité alors qu'ils menaient une vie telle qu'ils l'entendaient jusqu'ici. Conrad avait du mal à entrer dans la vie d'Ivy vu son âge, mais élever un bébé ne devait pas être beaucoup plus facile. Le jeune homme grimaçait légèrement en découvrant l'état de sa voisine, au bord de la crise de nerfs. Il aurait aimé la rassurer un peu plus et l'aider, mais au fond il était aussi larguer qu'elle à ce niveau, il n'était pas le mieux placé pour parler. Elisa acceptait néanmoins la mains qu'il lui tendait et se redressant en essuyant ses larmes, ce qui était déjà un bon point. « Je vais voir ça... Et crois le ou non, mais parfois ça m'inquiète qu'elle soit aussi calme... Ca aide, c'est certain... mais j'ai l'impression qu'elle se renferme sur elle-même, elle a toutes les raisons de le faire mais j'aimerais vraiment la voir un peu plus active. Heureuse. » Mais comment était-elle censée être plus joyeuse alors qu'elle venait de perdre l'unique repère dans sa vie? Se retrouver avec un parfait inconnu qui se disait être son père ne devait pas être une partie de plaisir, mais elle s'adaptait tout comme Conrad doucement à ce nouveau mode de vie. Gardant le silence un instant, il tentait de percevoir le moindre bruit venant de son propre appartement, rien. Ivy devait encore être plongée dans les bras de Morphée, il pouvait donc entrer sans crainte dans l'appartement voisin. Il suivit Elisa pour découvrir la petite Ivy-Blue, énervée et dans un état presque impossible à calmer, il comprenait mieux la détresse d'Elisa à présent. Ses pleurs ne faisaient que s'intensifier dans les bras de sa mère et Conrad la pris dans ses bras avant qu'Elisa ne craque à nouveau. Sans trop savoir comment s'y prendre avec un bébé - puisqu'il n'avait pas eut à passer par cette étape - il balançait doucement son bras pour la calmer. Par il ne savait quel miracle, ce simple geste était suffisant pour qu'elle cesse ses cris et retrouve même un air paisible, fermant rapidement les yeux. Il ne doutait pas qu'après une crise pareille, Ivy-Blue devait s'être épuisée, ce qui expliquait sans doute qu'elle plonge si rapidement à peine calmée. « Je crois bien aussi... » Ou peut-être qu'il ne s'agissait que d'un simple hasard... une chose certaine, ce détail n'allait pas arranger la panique de sa voisine quand à la manière de s'y prendre avec elle. Conrad se dirigeait vers le salon et la posait juste devant lui, allongée sur le fauteuil dans lequel il s'installait. Son pouls était normal maintenant qu'elle était calmée et elle n'avait pas de température, ce qui était déjà une bonne chose. Après avoir tâter doucement son ventre pour ne pas la respirer, il finissait par se relever, non sans la reprendre dans ses bras - sait-on jamais qu'elle se réveille et bascule. « Je confirme qu'elle est en pleine forme... elle doit juste avoir envie de t'ennuyer un petit peu. » Dit-il sur une note d'humour, bien qu'il n'était pas certain que la maman le prenne aussi bien. « Je sais que ça ne me regarde pas... mais son père n'est pas là pour t'aider à gérer? » Conrad avait un peur de poser la question à éviter à tout prix, mais cela lui semblait bizarre qu'il n'y aie personne en dehors d'Emma pour l'aider avec la petite. Avant même d'avoir une réponse, Conrad posait ses yeux sur l'horloge et s'empressait d'ajouter qu'il devait rentrer, pensant à sa princesse à lui avant tout. « Ça ne te déranges pas qu'on rentre chez moi? Ivy dort depuis plus de deux heures, elle ne devrait pas tarder à se réveiller. » Le jeune homme ne cherchait pas à écourter la conversation, ce pourquoi il précisait qu'elle pouvait rentrer avec lui mais autant en pas stresser Ivy plus qu'elle ne l'était déjà.
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MessageSujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad EmptyMer 6 Juin - 19:38

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La situation que les deux voisins partageait était assez similaire. Ils s’étaient tous les deux retrouvés avec un enfant sur les bras alors qu’ils n’avaient rien demandé à personne. Conrad avait hérité d’une petite fille nommée Ivy qui sortait de nulle part, il ne l’avait jamais vu, ne la connaissait pas et elle non plus. Elle avait quatre ans au moins il évitait toute la période du bébé qui pleure et qu’on ne comprend pas mais il faisait face à une petite fille qui ne parlait que très peu, qui se confiait très peu à son papa car elle avait été mise autant au pied du mur que lui. Cet enfant était donc autant une source d’inquiétude pour le beau brun qu’Ivy-Blue en était une pour Elisa. Cette jeune femme très sûr d’elle et avec une fierté grosse comme l’Amérique s’était retrouvée maman d’une petite fille alors qu’elle n’avait pas eu de grossesse, qu’elle ne l’avait pas voulu et surtout qu’elle n’avait plus le papa auprès d’elle. Cet enfant, elle en avait parlé avec son ex petit ami mais c’était juste un projet et c’était lorsqu’ils étaient encore ensemble. Le destin avait surement voulu lui donner une leçon lui montrant qu’elle n’avait pas à faire souffrir son petit ami en le trompant et il lui collait donc un bébé dans les bras pour le dire clairement : la pire crainte de la blonde, une crainte qui se confirmait depuis le début car depuis la naissance de la crevette rien n’allait plus dans la vie d’Elisa. Aujourd’hui, c’était le summum de l’apothéose du Saint Graal, bref, l’assistante dans la mode était tombée très bas, mais tant mieux parce que après ça elle n’allait pouvoir que se relever. Malheureusement, sa fierté en avait pris un petit coup, son beau voisin l’avait vu complètement désespéré, dans un état pitoyable, ce n’était pas vraiment à son avantage. Enfin ce qui était fait n’était plus à faire et on ne pouvait pas revenir dessus. Conrad évoqua que lui aussi se faisait du souci, en effet sa fille était très calme, elle ne parlait que très peu et ne montrait pas ses émotions alors il ne savait pas vraiment ce qu’elle pensait. Elisa fit un peu d’ironie avant de reprendre son sérieux, les enfants, on ne rigole pas avec ça. « Elle ne dit rien et ne te montre rien, au moins elle ne te fait pas comprendre qu’elle ne veut pas de toi et que tu es un mauvais père ! Non sans rire, laisse lui le temps de s’adapter, elle ne t’a jamais vu, elle se retrouve à vivre avec toi d’un coup comme ça sans avoir le choix, tu dois lui faire un peu peur mais plus tu feras de chose pour qu’elle se sente bien plus ça sera le cas ! Partage des choses avec elle, joue, fait lui de bons petits plats et tu verras que tout ira bien… Et ne rigole pas parce que je te donne des conseils alors que je suis nulle avec ma fille hein, j’ai été là pendant toute l’évolution de Savannah alors je comprends mieux les bambins que les bébés ! » La bonne femme qui demande de l’aide donne au final des conseils, on aura tout vu… Enfin elle ne donnait pas des conseils sur la même chose, avec Savannah elle n’avait pas cette panique qu’elle avait avec sa propre enfant, ça allait tout seul, tout simplement surement car elle n’avait pas le poids des responsabilités sur les épaules, elle était juste là pour les bons moments, pour la gronder de temps en temps aussi et pour soutenir Emma lorsqu’elle avait besoin de se reposer, même si en ce moment elle n’était d’aucune aide à sa meilleure amie. Dans l’appartement, Conrad tenait celle qui avait le même prénom que sa propre fille dans les bras et après l’avoir regardé de la tête aux pieds il en conclue qu’elle était en pleine forme qu’elle devait juste vouloir l’ennuyer un peu, oui enfin à ce point là ce n’était pas qu’un peu. Le jeune homme enchaina ensuite avec une question qu’il était obligé de poser, Elisa s’y attendait bien sur, sur le père de la petite. Mais elle n’eut pas vraiment le temps de lui répondre car il lui proposait déjà de changer d’appartement, d’aller chez lui pour papoter un peu puisqu’Ivy n’allait pas tarder de se réveiller et la petite allait paniquer si elle ne trouvait pas son papa dans cet appartement qu’elle connaissait que depuis peu. « Allons y il y a pas de soucis ! » D’une main, Elisa portait son bébé et de l’autre le doomoo de la petite. Lorsqu’elle arriva chez son voisin elle posa le gros coussin et installa le bébé dessus. La petite épuisée par sa crise ne fit pas un pli. Pendant ce temps, le jeune papa avait été vérifié que sa fille dormait toujours bien et lorsqu’il revint il invita sa voisine blonde à s’asseoir sur le divan à ses côtés. Là Elisa s’attacha à répondre aux questions qu’il lui avait précédemment posées. « Je crois que la petite veut me faire payer le fait de ne pas avoir su qu’elle était dans mon ventre pendant neuf mois ! Alors au final elle crie à longueur de journée et surtout quand je la prends… Heureusement qu’Emma est là parce que ça fait un mois que mon bonheur d’avoir un bébé n’est pas un si grand bonheur que ça ! Concernant le père de la petite … S’il ne m’aide pas je l’ai un peu pris avec les mains… » Elisa s’arrêta, elle était vraiment bête, si elle n’avait pas fait n’importe quoi elle n’aurait pas à affronter la situation toute seule, oui mais c’était le passé. Conrad attendait la fin de sa phrase sans pour autant la précipité et la jeune maman se jeta à l’eau quitte à avoir honte elle n’était plus à une chose près. « Le père d’Ivy-Blue ne sait même pas qu’elle existe… Il m’a quitté après avoir appris que… que je l’avais trompé alors que ça faisait plus d’un an qu’on était ensemble… On ne s’est jamais reparlé depuis qu’on s’est séparé et jamais revus depuis que la petite est née… Enfin même si je le revoyais je ne suis pas sûr qu’il fasse le rapprochement entre lui et la petite ! » Maintenant il avait de quoi la juger négativement mais bon il n’avait pas l’air d’avoir envie de la mettre à la porte alors c’était déjà pas mal. Elisa attendit un peu puis elle se décida à son tour à mettre les deux pieds dans le plat pour en savoir un peu plus sur lui, sur son histoire avec la petite Ivy et la mère de la puce. « Et toi avec la petite et sa maman? »


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MessageSujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad EmptyMar 12 Juin - 19:06

Dans un sens, Conrad aurait sans doute paniquer à se retrouver avec un bébé sur les bras mais avec le recul, il savait qu'il aurait préféré l'apprendre dés son plus jeune âge. Cela n'aurait sans doute pas été une partie de plaisir tous les jours, il y aurait eut beaucoup de sacrifice suite à sa naissance - à commencer par revenir à New York - mais à ce jour, sa fille ne serait pas une parfaite inconnue. Il avait raté ses premiers sourires, ses premiers mots, ses premiers pas et tous ses moments de joie que Savannah avait gardé pour elle seule et partager avec elle. A présent, il avait une vie complète devant lui pour la dépasser mais ça ne rattraperait jamais ces quatre années. « Je sais, les psychologues disent qu'elle s'en sort vraiment bien et même qu'elle s'est étrangement habituée assez vite à moi. Enfin, plus vite que ce à quoi ils ne s'attendaient en tout cas. Je sais que je lui en demande beaucoup trop, c'est déjà difficile pour moi qui suit apte à comprendre tout ça, alors je n'imagine même pas ce qui doit se passer dans sa tête à elle... Mais j'ai tellement peur de mal faire, de ne pas l'aider assez, et en même temps, je ne vois pas ce que je peux faire de plus. » A part éliminé le travail de sa vie mais il en était hors de question, il ne voulait pas devenir inactif et puis s'il tenait à nourrir sa fille, il en avait besoin de ce job. Elle passait de toute façon ses journées à l'école et dans un autre temps, il passait le plus de temps possible avec elle en essayant de tisser des liens petit à petit. « Et je ne me moque pas de toi! Je suis sure que tu n'es pas si nulle que ça, t'as juste besoin d'un temps d'adaptation, surtout que tu ne t'y attendais pas mais ça viendra! » Après tout, la plupart des mères avaient des mois pour s'imaginer la façon dont elle procéderait avec un bébé et surtout pour se préparer au nuit blanche. Elisa avait du renoncer à sa vie du jour au lendemain et sa princesse lui faisait bien payer, il y avait de quoi être surpassée.

La jeune femme le suivait dans son appartement sans montrer d'objection. Après l'avoir abandonnée quelques secondes pour vérifier que la petite dormait toujours, il la rejoignait pour s'installer en face d'elle et obtenir des réponses quand au père de la petite. Elle ne semblait pas motivée à en parler mais se lançait malgré tout, il prit soin de ne pas l'interrompre. Il grimaçait en entendant qu'elle l'avait trompé mais surtout à savoir qu'il ignorait sa naissance, à croire que c'était bien un truc que les femmes s'obstinaient à garder pour elles quand ça les arrangeait bien de ne rien dire. « Encore une fois, j'ai pas à m'en mêler ou te donner des conseils... mais même si tu préfères l'éviter et que ça te tue de le revoir, il a le droit de savoir et de connaître sa fille et elle son père... Savnnah est décédée et malgré ça, je ne peux pas m'empêcher de lui en vouloir de m'avoir caché la naissance de la petite, je la maudis tous les jours pour tout ce que j'ai raté avec elle. S'il l'apprend un jour, il ne te pardonnera pas d'avoir gardé ça pour toi... Et puis imagine le jour ou tu devras expliqué à Ivy-Blue qu'elle ne connait pas son père parce qu'il ne sait même pas qu'elle existe? » Sans être concerné, Conrad ne pouvait s'empêcher de lui donner sa façon de penser puisqu'il s'était lui même retrouvé dans la situation opposée. « Même si aujourd'hui ça te semble être la meilleure façon d'agir, tu finiras par le regretter et c'est pas le genre de chose sur lesquelles tu peux faire marche arrière. Il rate déjà beaucoup de moment avec elle, là... C'est pas que je tienne à le défendre mais j'ai été de l'autre côté et le découvrir après quatre ans, crois moi que ce n'est pas une "belle surprise". A moins qu'il ne soit un fou dangereux qui risque de la mettre en danger, il est en droit de savoir... » Il n'était pas la pour plaider la cause d'un mec dont il ignorait jusqu'au prénom, mais disons qu'à l'époque, il aurait aimé que quelqu'un prenne l'initiative de forcer Savannah à le prévenir et personne ne semblait l'avoir fait, ou la personne s'était montrée peu convaincante.

En venait une question en retour sur Savannah justement, qui le fit hausser les yeux aux ciel. Haïr les morts, ce n'était pas très catholique mais il ne pouvait s'en empêcher. « Sa mère est juste une fille que j'ai rencontré il y a quelques années. On était amis et ça a fini sur quelques semaines ensembles, puis je suis repartit pour Médecins sans Frontières. Entre temps, elle a appris qu'elle était enceinte et a préféré garder ce détail pour elle. Si elle n'était pas décédée, j'ignorerais encore l’existence d'Ivy je pense. » En résumé, il n'y avait que cela à dire, Savannah n'avait jamais représenté beaucoup à ses yeux, ce n'était qu'une histoire de quelques semaines qui changeaient toute sa vie à présent.
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MessageSujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad EmptyMer 13 Juin - 10:26

La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad Tumblr_m10d5jqz991r3c4tio1_250La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad Tumblr_m10d5jqz991r3c4tio4_250

La situation des deux voisins était un peu semblable même si dans le fond elle était très différente. Aussi Conrad préférerait surement être à la place d’Elisa se disant qu’avoir un bébé dès sa naissance c’est plus facile car on apprend à le connaitre et à l’éduquer dès le début mais Elisa préférerait surtout être dans la situation du beau brun car toute la période de la petite enfance était passée et la demoiselle savait bien s’en sortir avec les jeunes enfants, pas les bébés. Oui mais chaque situation était propre à chacun et dans tous les cas, c’était un choc, un changement véritable dans la vie d’une personne. « Tu sais les petites Ivy savent bien se faire comprendre quand quelque chose ne va pas, la mienne en est la preuve alors dis toi que si ta puce ne te donne pas de signe apparent qu’elle ne va pas bien, qu’elle est malheureuse ou autre c’est qu’elle va bien. C’est dur pour toi alors c’est aussi dur pour elle mais tu t’en sors bien, tu fais au moins de ton mieux et Ivy fait de son mieux pour son petit âge pour accepter et s’adapter à la situation. Dans tous les cas, les enfants ce n’est pas facile de s’en occuper et de les comprendre ! Et puis si les médecins sont rassurants avec toi, ne t’inquiètes pas ! » Emma voyait souvent Ivy et la petite parlait assez en sa présence. Effectivement, la brunette avait une petite fille nommée Savannah qui avait le même âge que celle de Conrad, Ivy se sentait surement en confiance avec elle et Emma n’était jamais rentrée à l’appartement en disant à Elisa qu’il y avait du soucis à se faire pour la petite voisine qui n’était pas heureuse avec son papa ou quelque chose du genre. La jeune maman n’allait pas lui dire cela comme ça, elle avait juste voulu lui faire comprendre. « Oui oui je vois bien ton petit sourire en coin hein, mais je sais bien que tu ne me juges pas alors je m’en fiche. Et si je te promets que je suis très nulle, si Emma n’avait pas été là je crois que l’assistance sociale serait déjà venue me prendre ma fille, je n’ai vraiment pas l’instinct maternel c’est assez fou ! Mais bon comme on dit, avec ses petites choses il n’y a pas le mode d’emploi alors il faut apprendre comment ça marche par nous-même en testant les choses… A croire que je ne teste jamais les bonnes choses moi !» Le mode d’emploi si il était fourni avec les bébés alors l’Amérique serait surement plus peuplée que cela. A l’heure d’aujourd’hui, Elisa était tellement perdue car elle ne savait pas comment faire marcher correctement son bébé qu’elle ne savait pas si elle serait capable d’en faire un autre si par hasard elle rencontrait l’amour de sa vie et qu’elle avait envie d’un nouvel heureux évènement avec lui. Mais ce n’était pas encore d’actualité alors elle avait le temps de voir arriver les choses d’autant plus qu’elle n’avait même pas le petit ami pour faire le bébé pour le moment, sa vie amoureuse était un vide complet.

La conversation continua dans l’appartement voisin. Conrad et Elisa échangeaient sur leur expérience respective et ce fut la jeune femme qui se lança en premier. Le voisin ne resta cependant pas en rade, ils échangeaient et il n’hésita pas à donner son avis sur la situation de la blondinette qui l’écouta attentivement. « J’aime avoir ton avis car tu es à la place du père d’Ivy-Blue. Je dois dire que j’aimerais lui parler, j’aimerais lui dire pour sa fille même si j’aurais peur qu’il veuille me la prendre, mais je n’ai plus du tout de contact avec lui, je n’ai plus un numéro de téléphone, plus une adresse, c’est assez fou mais je n’ai aucun moyen de le contacter pour lui annoncer la naissance de la petite et je ne l’ai jamais revu… De plus il n’avait pas d’amis dans la ville puisqu’il venait tout juste d’arriver ici donc je ne peux pas faire passer la nouvelle par ses amis… Bref je crois vraiment que ma fille est condamnée à ne pas connaitre son père. Cela ne me fait pas vraiment plaisir mais je dois dire que je suis tout de même soulagée de n’avoir personne derrière moi pour me juger si je fais mal car le père de la petite était le genre d’homme qui avait tout mieux fait que les autres et qui le faisait savoir si tu vois ce que je veux dire.» L’épisode douloureux pour Elisa était passé, elle avait raconté son histoire, elle avait osé dire qu’elle était la responsable de la séparation de son couple et tout ce qui s’en suit alors maintenant c’était à son ami de le faire. Il ne se fit pas prier à son tour pour lui résumé approximativement la situation. « Ah oui ! Pas facile comme situation, d’un côté tu dois la détester pour t’avoir priver de tous ces moments et d’un autre côté tu dois te dire que si tu n’étais pas parti les choses ne se seraient pas passées comme ça non ? » Avec la naissance de sa fille, Elisa avait appris à reconnaitre la faute des autres mais aussi à se remettre en question, à se poser de vraies questions sur elle-même pour savoir si le problème venait d’elle ou des autres ou bien des deux, elles pouvaient donc maintenant faire la part des choses et partager les torts dans certaines situations. Elle avait aussi appris qu’on pouvait avoir des regrets et des remords ce qu’elle n’avait jamais eu auparavant.

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MessageSujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad EmptyLun 18 Juin - 18:06

Effectivement, Ivy n'hésitait pas à lui demander quand elle avait envie de quelque chose, que ce soit pour le programme télé ou le menu du soir. Car oui, cela aussi c'était un nouveau problème pour Conrad : cuisiner. Avec médecins sans frontières, ils avaient une sorte de cantine ou ils mangeaient tous en groupe et avant cela, il avait vécut avec sa mère qui était une très bonne cuisinière, résultat, il n'avait que de très faibles bases, insuffisante pour que ses repas soient variés tous les jours. Il lui arrivait d'ailleurs de demander conseil à Emma, Emmy ou encore Cléa à ce niveau, histoire qu'Ivy ne se contente pas de plats surgelés tous les jours. « Effectivement, elle sait ce qu'elle veut! Elle s'adapte assez vite oui... la semaine passée, elle m'a appelé une ou deux fois papa, même si elle se rendait compte de son erreur rapidement. Je ne veux pas la forcé à m'appeler comme ça pour l'instant, Conrad ça me convient. Le plus gros problème reste sa mère, elle a l'impression qu'elle va revenir bientôt... je me dis qu'avec le temps, elle finira par ne plus trop y penser. Mais tu as raison, je m'en fais surement un peu trop... » Sa maman lui manquait, c'était un fait, mais vu son jeune âge, elle ne comprenait pas encore ce que son absence signifiait. Elle était plus dans l’incompréhension que réellement peinée, ce qui était en un sens plus facile. Conrad ne cherchait d'ailleurs pas à enfoncer le clou en lui expliquant les choses de la manière la plus compréhensible, en revanche il lui répétait régulièrement qu'elle ne reviendrait pas, dans l'espoir qu'elle se fasse à cette idée. « Je pense pas que les assistances sociales soient en droit de te retirer ton bébé juste parce qu'il crie plus qu'à la normale! » Dit-il en plaisantant, en observant Ivy-Blue qui était à présent bien calme. « Je suis sur que tu t'en sors pas si mal, c'est la première, tu ne t'y attendais pas et tu dois y faire face toute seule... Si t'arrêtais déjà un peu de te sous-estimer et de douter de toi, ça irait beaucoup mieux! » Il l'avait d'ailleurs connue quelques jours avant son accouchement et Elisa lui avait semblé être une jeune femme sur d'elle, prête à dévorer le monde. La transition une fois l'arrivée d'Ivy-Blue avait été étrange, même s'il ne l'avait pas vraiment connue avant, il n'imaginait donc pas à quel point ça devait semblé étrange pour ses proches.

Arrivé dans l'appartement de Conrad, ils zappaient tout deux le sujet "mauvais-parents" qui revenaient assez souvent pour en venir à leur vie sentimentale. Objectivement, ils n'étaient pas plus doués dans un domaine ou dans l'autre mais ça l'interessait de savoir ce qui avait poussé le père de la petite à laissé Elisa gérer cela toute seule. Le pire était qu'il comprenait parfaitement qu'il soit partit, Conrad ne supportait pas l'infidélité, ce qui lui donnait doublement envie de motiver Elisa à le retrouver. En plus d'être trompé, il ne pouvait pas être privé de sa fille. « Je n'pense pas qu'il puisse te la prendre en claquant des doigts, tu sais... tu restes sa mère. Même s'il aurait surement la garde partagée à coup sur... c'est fini l'époque ou les papas n'avaient droit qu'aux weekends et tant mieux pour nous. Mais je comprends que ça te rassure qu'il n'y aie personne pour te juger... Après si un jour il ré-apparait, tu ferais mieux de lui en parler, il va raté beaucoup de choses dans sa vie et même si tu t'en fou un peu de lui, c'est Ivy-Blue qui finira par te le reprocher. » Au pire elle lui trouvait un "nouveau papa" qui s'occuperait d'elle comme si elle était réellement la sienne, et la petite ne ressentirait jamais ce manque affectif. Ce n'était pas pareil mais c'était mieux que rien. Conrad ne faisait de toute façon que lui donner son avis, Elisa était bien assez grande pour décider de ce qui était bien ou non pour elles deux. « En ce moment, je me contente de lui en vouloir... et je m'en veux de lui en vouloir alors qu'elle est décédée! Mais j'ai raté tellement de choses dans la vie d'Ivy et quoi que je fasse, ces moments là sont finis! » Son premier sourire, son premier mot, ses premiers papa, sa première rentrée des classe... et surtout, Conrad démarrait donc sa vie de papa avec 4 ans de retard, durant lesquels elle n'avait pu s'habituer à lui. « Je ne regrette pas du tout mon parcours avec médecins sans frontières, pour être honnête, ça m'ennuie même d'être ici. Mais si on m'avait laissé le choix, j'aurais préféré être dans la vie de ma fille dés le début. » Pourtant, son poste de chirurgien au Lennox Hill n'avait rien de passionnant comparé à la vie qu'il avait mené jusqu'ici, mais il n'agissait uniquement dans son propre intérêt et ça lui convenait.
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MessageSujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad EmptyMar 19 Juin - 22:22

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La blondinette se rendait bien compte que le voisin de palier se posait autant de questions qu’elle, elle pouvait s’en poser. Les enfants étaient une source d’ennuis lorsqu’ils étaient adolescents, ça tout le monde le savait mais alors lorsqu’ils étaient petits ils étaient bien une source de remise en questions permanente. C’était une véritable horreur que de se poser des questions tout le temps face à des petits bouts qui ne pouvaient pas répondre mais c’était ça être parent et ils devaient s’y faire. La plupart des gens normaux s’y faisait alors eux, ils avaient une toute petite chance d’avoir un petit peu de normalité en eux donc ils s’y feraient c’était sûr, surtout qu’ils avaient de la bonne volonté et avec de la volonté on peut tout faire. Elisa écoutait attentivement Conrad qui lui expliquait qu’Ivy se faisait comprendre, qu’il l’avait même surprise à l’appeler papa avant de revenir sur son erreur… Euh depuis quand appeler son père papa était une erreur ? Elisa ne comprenait pas tout là dedans, même si il ne voulait pas la forcer à l’appeler papa, il ne pouvait pas lui dire non plus que c’était une erreur où la petite serait rapidement perdue en ne sachant plus comment le situer dans sa vie, enfin c’était son avis personnel, elle ne voulait en aucun cas l’imposer car elle ne s’y connaissait pas assez dans le domaine des enfants pour le faire. « Hey mais c’est génial si Ivy t’appelles papa ! Il ne faut pas que tu la contraries en lui disant que c’est Conrad et pas papa hein, elle ne va plus rien comprendre la petite après, déjà qu’elle est perdue sans sa maman et qu’elle pense qu’elle va revenir, si celui qu’on lui a présenté comme son père la reprend quand elle veut l’appeler papa tu vas la perturber ! Et ne fais pas ses yeux je ne veux pas te faire peur non plus mais tu crois pas que si ton père te disait de ne pas l’appeler papa tu te serais posé des questions ? Si tu me dis que non je vais commencer à sérieusement me dire qu’avec l’arrivée d’Ivy-Blue je me pose trop de questions ! » La blondinette rigola mais c’était bien possible que trop de remises en questions la fassent se perdre mais ce n’était pas le moment puisqu’elle était déjà assez désemparée par la situation sans pour autant en rajouter une couche. Conrad avait d’ailleurs l’air un peu de cet avis, elle devait arrêter de douter d’elle sur tout et de revoir tous ses faits et gestes en se jugeant elle-même comme une mauvaise mère pour avancer. Elle avait bien compris le message. « Tu sais, quand tu fais un déni de grossesse, les assistantes sociales viennent te voir quand tu rentres chez toi, et plusieurs fois après sauf si elles voient que tu vas bien dans ta tête et que tu n’en as pas besoin… Même si j’ai su passer l’audition du premier coup et qu’elles ne devraient pas revenir j’ai toujours peur que quelqu’un les alerte et qu’elles arrivent… » Effectivement, lorsqu’il y avait déni de grossesse, il y avait un suivi psychologique pour savoir pourquoi il y avait eu ce déni et pour savoir si la maman finirait par accepter son bébé afin que cela ne pose pas de problème. Elisa ne comprenait pas vraiment pourquoi tout ceci était nécessaire mais elle se disait qu’avec toutes ses histoires de bébés congelés, ils avaient de quoi se méfier, mais bon, le problème ne venait pas que des mères qui faisaient des dénis même si cela pouvait être un début. Enfin pour Elisa s’était sur, il n’y avait pas de soucis à faire de ce point de vu là, elle ne ferait jamais de mal à la petite même si parfois elle avait envie de se jeter par la fenêtre pour ne plus l’entendre crier, oui oui elle avait bien dit se jeter par la fenêtre et pas la jeter.

Le sujet délicat, le deuxième, c’est-à-dire le père de sa fille, venait maintenant sur le tapis de la conversation. Elisa n’était pas très à l’aise lorsqu’il fallait parler de ça car elle savait bien que dans cette histoire elle avait tous les torts. Elle avait été infidèle, il l’avait quitté c’était une chose normale puisque si elle elle avait été trompé alors qu’elle était fidèle, elle n’aurait pas apprécié du tout et l’aurait quitté comme il l’avait fait avec elle, c’était une histoire de respect, de fierté. Elisa culpabilisait d’autant plus car à cause d’elle, sa fille ne connaitrait peut être jamais son père. « Si il revient, si je le croise, je lui dirais mais pour le moment je ne veux pas m’épuiser à le chercher de partout d’autant plus que je ne sais pas où il est parti, s’il est toujours ici… C’est dur pour moi, j’affronterais toutes ses questions et tout le reste si je n’ai pas le choix mais là, je n’ai pas envie, je suis trop fatiguée pour ça hein, tu le vois bien à ma tête ! » Elle avait une tête de morte vivante et comptait bien jouer sur cela en rigolant pour écarter le sujet du père d’Ivy-Blue car c’était vraiment une chose sur laquelle elle ne savait pas se positionner. Elle ne savait pas ce qu’elle devait faire et au pire, même les fois où elle disait qu’elle devait le retrouver pour lui dire, elle n’en avait pas le courage. Elle était partagée et son cœur ne savait pas de quel côté balancer, l’intérêt de sa fille était d’un côté, se préserver et donc préserver sa fille du déchirement entre les parents étaient de l’autre côté. « Puis je ferais comment moi si je trouve un nouveau petit ami avec qui je ne ferais pas n’importe quoi ? Je serais obligée de subir le regard du père d’Ivy qui se demanderait pourquoi je n’ai pas été comme ça avec lui, et puis la petite comprendrait rien au fait qu’elle vive avec sa maman et un homme et que ce soit quelqu’un d’autre son papa… M’enfin ce n’est pas bien important mon sort là-dedans, je sais que je dois prendre la meilleure solution pour la petite ! » Conrad parlait ensuite de sa vie à lui, de sa réaction face au fait qu’il venait tout juste d’apprendre l’existence de sa fille, il était dans la même situation que l’ex de la jolie blonde en quelque sorte et cela faisait du bien de voir les deux côtés de la médaille. A le voir, Elisa comprenait bien que priver un père de sa fille ce n’était pas bien. « Je comprends bien ce que tu ressens même si je suis plutôt dans mon cas à la place de la mère de ta fille ! Comme tu le vois ce n’est pas simple hein mais en aucun cas vous ne méritez ça ! Elle savait qu’elle était enceinte avant que tu ne partes ? »


Ya plus de gif où ils s'embrassent pas ... 25
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MessageSujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad EmptyMar 3 Juil - 22:27

Conrad se rendit compte rapidement qu'Elisa n'avait pas vraiment compris ce qu'il voulait lui dire, ou peut-être était-ce lui qui s'était mal exprimé. L'un comme l'autre, le fait qu'elle s'emporte un peu en lui sortant plusieurs arguments le fit sourire, ce qu'elle ne remarquait même pas dans son flot de paroles. « Zeeeen. Rassures toi, je ne suis pas le père parfait mais je ne suis pas aussi bête non plus. Je ne la corrige pas... elle se corrige d'elle même... Généralement quand elle m’appelle papa, elle rougit la seconde qui suit et elle en vient à s'excuser. J'essaye de lui faire comprendre qu'il n'y a aucun soucis et que c'est ainsi qu'elle doit m'appeler mais je veux pas non plus qu'elle se sente obligée de le faire. Je pense que ça viendra avec le temps et j'espère bien qu'un jour ce sera totalement naturel pour elle. » Mais il ne doutait pas trop pour cela. Les enfants avaient une mémoire sélective et très ciblée, généralement ils gardaient peu d'éléments en tête de leur petite enfance, il viendrait un jour ou Ivy ne se souviendrait peut-être même plus de son absence durant quatre ans. Conrad n'avait jamais entendu parlé de ce suivit psychologique après un déni de grossesse mais il faut dire qu'il ne s'était jamais intéressé aux enfants en général et en y réfléchissant, ça pouvait sembler logique. « C'est n'importe quoi. Enfin oui et non, je peux comprendre que certaines personnes ne s'habituent pas... Mais tu t'en sors bien avec elle, elle ne manque de rien. T'as vraiment pas à t’inquiéter, Ivye-Blue n'a pas vraiment l'air d'un bébé qui grandit dans un milieu instable. En plus elle a le meilleur des voisins! » C'était toujours difficile pour Conrad de rester totalement sérieux, et en cas de soucis médical, c'était toujours ça de pris d'avoir un voisin médecin, même s'il n'était pas certain que ça entre en compte pour les assistances sociales. Il serait le premier à confirmer qu'Elisa s'en sortait dans tous les cas.

Ils en avaient malgré tout à une conversation un peu plus sérieuse, dans laquelle Conrad parlait avec beaucoup de facilité alors ça semblait être un peu plus compliqué pour elle, ce qu'il comprenait au fur et à mesure qu'elle lui détaillait son histoire avec le père de la petite. « Comme tu veux, j'arrête de t'ennuyer avec ça, j'ai pas à m'en mêler... » Mais il se sentait presque obligé de la faire. La raison était simple, lorsqu'il avait apprit pour Ivy, il avait maudis le peu de personnes qui avaient su et qui ne lui avaient rien dit, Conrad avait donc l'impression d'avoir un devoir envers ce gars sans même le connaître. « Et c'est vrai que tu fais peur, il est temps que tu dormes! » Finissait-il par confirmer pour la taquiner. Même avec cet épuisement, Elisa restait jolie mais les cernes sous ses yeux laissaient facilement deviner qu'elle n'avait pas la vie facile ces derniers temps. Il lui suffisait juste un temps d'adaptation pour gérer son temps avec la petite et pourquoi pas reprendre le boulot. « Vu le nombre de familles recomposées maintenant, elle comprendra. Tu dois penser à elle mais aussi à toi, si tu n'es pas heureuse, ça va se ressentir et elle le subira aussi. Et franchement, ce n'est pas parce que tu as foiré avec son père que tu es condamnée à faire pareil pour le reste de ta vie juste pour qu'il ne trouve pas ça injuste. Il finira par s'en remettre... surtout s'il ne ré-apparait pas. » se remettre d'une rupture n'avait rien de facile mais ce n'était pas une raison suffisante pour qu'elle se prive à présent d'être heureuse, ou au moins de s'amuser. « Ne le prends pas mal, mais franchement je ne vois pas ce qu'il y avait de compliqué là dedans. Toi à la limite, ça c'est mal terminé avec le père d'Ivy-Blue, mais Savy n'avait pas vraiment d'excuses, ça s'est bien terminé, c'était juste une histoire "comme ça". Elle prenait son téléphone et j'étais de retour, elle me connaissait assez pour savoir que je ne la lâcherais pas. Elle a tout décidé pour nous trois. » Concluait-il en haussant les épaules. Ca l'énervait toujours autant, même après plus d'un mois, mais qu'est ce qu'il pouvait bien y faire? D'ailleurs il préférait arrêté d'en parler histoire de ne pas s'énerver une nouvelle fois. « Mais bon personne n'y changera rien donc inutile d'en discuter! Je te sers quelque chose à boire? » Il ne lui avait même pas proposé à boire lorsqu'ils étaient entrés, quel bel hôte qu'il faisait là, mais il faut dure qu'ils étaient en pleine conversation.
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MessageSujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad EmptyMer 4 Juil - 19:16

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Elisa ne s’était pas rendue compte qu’elle avait mal compris les paroles de son voisin. Il ne reprenait heureusement pas sa fille lorsqu’elle l’appelait papa, au contraire, il la laissait faire mais c’était elle qui, trouvant surement cela bizarre, se reprenait toute seule. La petite demoiselle avait du mal à s’adapter et c’était tout à fait compréhensible. Conrad de son côté lui avait la voix pleine d’espoir lorsqu’il disait qu’un jour il espérait que sa fille l’appellerait papa naturellement ce qui fit sourire la blondinette. Le jeune papa s’était rapidement habitué à la vie avec sa fille et il avait l’air heureux maintenant même si il n’avait pas été préparé à cela. « Je ne m’en fais pas ! Ta fille va rapidement se rendre compte que même si elle ne te connait pas tu es bel et bien son père et le reste suivra son cours. Le temps fait tout c’est normal. » Lui pouvait vivre heureux, sans être vraiment surveillé, sans que l’on ne guette le moindre faux pas qu’il pourrait faire. Elle de son côté avait fait un déni de grossesse, elle avait donc les assistantes sociales aux fesses. Et oui c’était une procédure normale lui avait on dit car, on ne pouvait jamais savoir comment les mères qui ne s’attendaient pas à avoir un enfant pouvait réagir. Elisa était tout de même l’exemple type de la mère qui est chamboulée entièrement par l’arrivée d’un enfant, mais, elle n’était pas prête à mettre au congèle sa fille ou ce genre de chose, il n’y avait que les fous et les folles pour faire cela, même si elle était donc désemparée face à la situation, elle n’allait pas faire n’importe quoi. « Oui c’est ce que je me dis, enfin heureusement qu’il y a Emma. Mais bon, je me demande bien comment certaines personnes peuvent réussir à faire des actes de fou face à un petit bébé qui même si il te fait péter les plombs, est adorable et reste la plus belle chose de ta vie.» Elisa marqua une pause et elle rigola lorsque son voisin lui dit qu’elle avait le meilleur des voisins. Il n’avait pas tort et elle comptait bien le lui faire remarquer, d’autant plus qu’il ne fallait pas le cacher, le jeune homme était plutôt craquant et la blondinette n’était pas indifférente à son charme ce qu’il ne savait surement pas. « Oh oui elle a le plus sexy...Hum, le plus adorable des voisins cette petite alors elle n’a pas de soucis à se faire! » C’était sorti tout seul, elle espérait juste que Conrad avait la tête ailleurs au moment où elle avait prononcé le début du mot sexy… Oui cela la mettait mal qu’il sache qu’elle le trouvait sexy, il pourrait ne plus être aussi sympathique avec elle en sachant cela, être plus distant. Enfin bref, c’était trop tard elle ne pouvait pas revenir là dessus.

Le père d’Ivy-Blue arriva alors sur le tapis. Ce n’était pas une simple paire de manche, la situation dans la tête de la jeune maman était assez compliquée par rapport à lui et comme elle l’avait dit à Conrad, elle n’arrivait pas vraiment à gérer la situation. Elle ne savait pas du tout quoi faire le concernant alors elle attendait de voir et cela se ferait au feeling comme elle avait l’habitude de le faire. Cela ne lui avait pas forcément réussit dans toute sa vie mais ma foi elle ne s’en sortait pas super mal tout de même. « Non non tu ne m’ennuies pas mais je dois dire que je n’y vois pas très clair pour le moment sur ce sujet ! Une chose après l’autre ! Je m’occupe de ma fille et après je verrais concernant le père… » Une chose après l’autre oh que oui, c’était trop de changements dans sa vie pour que la blonde puisse gérer sur tous les tableaux alors il ne fallait pas la brusquer. Les cernes sous ses yeux soulignaient bien qu’elle n’était pas au top de sa forme et donc ne pouvait pas se battre sur tous les fronts, le voisin la taquina là-dessus ce qui la fit rire. Venant de lui elle ne prenait pas les choses du mauvais côté elle savait bien qu’il rigolait et puis il la voyait dans tous ces états presque tous les jours alors deux petites cernes n’allaient pas lui faire plus peur qu’il ne devait déjà avoir ! « Oui il faut que je fasse ma vie, que je ne laisse pas mon passé me freiner ! Tu as raison ! Et j’espère pour cela, pour moi, qu’il ne réapparaitra pas, mais pour Ivy ça serait mieux… » Par bonheur, la discussion retourna sur la situation de Conrad, un peu, chacun son tour, cela allait bien à Elisa qui ne s’étalait pas sur sa vie habituellement. « Personne ne changera rien au passé c’est clair tu as raison sur ce point, mais laisse moi te dire que c’est dommage qu’elle n’ait pas pris une autre décision ! Tu es quelqu’un de vraiment bien et tu méritais d’être dans la vie de ta fille avant ! Mais ce n’est que moi avis ! Et puis tu as raison, arrêtons d’en parler on se mine le moral tout seul ! Buvons un coup ! » Elle rigola lui fit un petit clin d’œil puis répondit à sa question. « Si tu as du jus de fruit ou quelque chose du genre, pas quelque chose avec des bulles, ça m’ira très bien ! »


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MessageSujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad EmptyVen 13 Juil - 17:25

« C'est aussi ce que je me dis, je ne m'inquiètes pas. Pour l'instant je me contente de passer un maximum de temps avec elle pour apprendre à la connaître. » Conrad continuait intérieurement de maudire Savannah pour ces moments passés manqués mais il n'en montrait rien et tentait de se rassurer. certes il ne connaissait pas très bien les gouts d'Ivy pour l'instant, mais après tout à cet âge, on commence à peine à se faire un avis sur les différentes choses de la vie, il n'avait donc pas tout raté. Elle commençait à prendre ses marques tant dans l'appartement que en sa présence, en si peu de temps c'était déjà pas mal. Comme Elisa le disait, il suffisait de laisser le temps faire son effet. « J'ai du mal à comprendre la violence en général mais j'avoue que sur un enfant, c'est inhumain. T'as beaucoup de chance d'avoir Emma, et inversement, c'est toujours rassurant d'avoir quelqu'un sur qui compter... » Pour lui, il s'agissait principalement de son frère à qui il pouvait demander plus ou moins n’importe quoi sans la moindre crainte, pareil pour Tim. Il y avait James aussi aussi, mais la différence d'âge faisait qu'il était un peu moins proches de son petit frère que de son demi-frère avec qui il avait grandit et fait les 400 coups. Conrad haussait un sourcil en se tournant vers Elisa lorsqu'elle précisait qu'elle avait le plus sexy des voisins. Il ne pouvait empêcher le sourire qui se dessinait, après tout qui n'aimait pas être complimenté? Il n'empêche qu'il préférait ne pas trop réagir, les avances d'Emma le mettait bien assez mal à l'aise sans en ajouter une couche. « Ivy-Rose t'a dit ça? Je savais qu'elle craquait totalement! » Le jeune médecin préférait réponde sur une note d'humour histoire de ne pas laisser un gêne s'installer entre eux. Il appréciait sincèrement Elisa et ne tenait pas à ce que les choses deviennent étranges, elles l'étaient déjà bien assez avec ses sentiments pour Azure et Emma qui fonçait tête baissée. A croire qu'il n'avait pu choisir mieux - ou pire? - comme appartement.

Il ne pouvait pas la contredire sur le fait de laisser passer sa fille avant sa vie personnelle, alors que c'est exactement ce qu'il faisait en ce moment. Conrad ne voulait pas se prendre la tête, encore moins faire entré quelqu'un dans sa vie sans être sur de lui, puisqu'il était hors de question qu'Ivy s'attache à une personne qui finirait par disparaître. Perdre sa mère avait été bien assez douloureux, il allait l'épargner au maximum, même s'il était bien conscient qu'il ne pourrait pas toujours séparé sa fille et sa possible petite amie. « Même s'il revient, tu as payé ton erreur, tu dois élever la petite seule... Il risque de ne pas le voir comme moi, mais il n'a pas à juger si tu refais ta vie. » Forcément, il pouvait lui en vouloir, être vert de jalousie, mais non l'empêcher d'être heureuse. Au fond, qu'il revienne ou non, Elisa ne tarderait sans doute pas à trouver la bonne personne pour être à ses côtés et jouer le rôle de père pour Ivy-Rose. Conrad confirmait d'un signe de tête es dires de sa voisine. Il ne savait ps si il était uns i bon père, mais il aurait au moins pu essayé de l'être dés le début. Savannah avait été - avant d'être sa petite amie - une très bonne amie et l'avait donc connu suffisamment pour savoir qu'il ne la lâcherait pas. Le jeune homme était d'ailleurs persuadé que c'est pour ça qu'elle ne lui en avait pas parlé : elle tenait à ce qu'il ne revienne pas. Loan lui en avait peut-être trop dit... ou pas, il ne le saurait jamais. « Jus d'abricot, c'est tout ce que j'ai... ça te convient? » Il ne buvait jamais de jus et se contentait donc d'acheter ce qu'Ivy lui demandait. Se dirigeant vers la cuisine, il en servait un verre et se servait un coca avant de revenir au salon, posant le tôt sur la table basse. C'est le moment qu'Ivy choisit pour pointer le bout de son nez, encore à moitié endormie et son doudou à la main, montrant du doigt la brique de jus. Elle n'était pas bavarde en général, mais au réveil, elle était bien souvent muette. Il lui servait dans une sorte de récipient mi-gobelet mi-biberon avant de la prendre dans ses bras pour rejoindre le fauteuil et l'asseoir sur ses jambes. Une fois Elisa repérée, Ivy lui murmurait un "bonjour" à peine compréhensible avec la tétine en bouche avant d’enfouir sa tête derrière son doudou.


J'ai honte, sorry, je savais plus quoi dire gla
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MessageSujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad La vie n'est pas un long fleuve tranquil... | Conrad EmptyLun 16 Juil - 23:32

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Même si un enfant était désiré dans un couple, cela restait un changement important dans une vie, c’était quelque chose de fort, une responsabilité énorme que d’avoir une bouche à remplir en plus de celles qui étaient déjà en présence dans le couple. Ce n’était donc pas rien. Mais ce n’était pas non plus le pire. Avoir un enfant seul, ne pas le voir arriver, ne pas connaitre son existence, ne rien savoir sur lui, devoir s’adapter à la situation d’un coup, c’était bouleversant. C’était une chose horrible même si c’était un évènement heureux, horrible dans le sens qu’en ne sachant pas qu’elle était enceinte Elisa avait loupé tous les bons moments de la grossesse, et dans le cas de Conrad, il avait loupé toute l’enfance de sa fille… Des moments qui ne se rattraperaient pas et c’était assez dur de se dire cela en plus que de devoir s’adapter à la situation en un rien de temps. Mais bon, certains étaient déjà passés par là alors ils y parviendraient eux aussi. D’autant plus qu’ils étaient soutenus et qu’ils se soutenaient l’un et l’autre se comprenant finalement assez bien même si ils n’avaient pas du tout la même position face à la situation. Le soutien de l’autre leur permettait d’avoir une vision extérieure et donc de se rassurer en quelque sorte ce qui n’était pas négligeable, ils avaient besoin de soutien et de se dire qu’ils n’étaient pas si mauvais dans leur rôle. « Tu as bien raison ! Et puis si des fois tu as des doutes ou autres tu peux toujours venir demander à Emma ou à moi si je ne suis pas dépassée par ma situation vu que les petites filles je gère mieux ! » Conrad savait que les deux jeunes mamans seraient là pour lui en cas de besoin et même Elisa car elle l’appréciait et l’aider même si elle était perdue avec sa fille était quelque chose de normal pour elle, surtout que les petites filles de quatre ans elle connaissait mieux vu qu’elle avait vu grandir Savannah, la fille d’Emma et donc elle paniquait moins face à elle. A vrai dire, les petites filles étaient moins imprévisibles que les bébés et il n’y avait surtout pas d’inquiétude à avoir sur tout ce qui étaient des maladies du nourrisson. « Oui Ivy-Blue m’a dit le voisin est mignon maman ! Mais je l’ai de suite calmée en lui disant qu’elle était trop jeune et que le voisin était surement déjà bien accompagné ! » La blondinette rattrapait sa boulette comme elle le pouvait mais bon il avait surement bien compris qu’elle le trouvait craquant, mais même si elle le trouvait mignon, sexy ou tout autre truc de ce genre ce n’était pas pour cela qu’elle voulait plus avec lui. Comme elle le disait, le jeune homme devait déjà avoir beaucoup de monde au portillon… Les beaux mecs étaient toujours inaccessibles car ils avaient toujours trop de monde autour d’eux. Bref, la conversation se tourna ensuite sur le père de la fille d’Elisa et la jeune femme ne trouva rien à redire à ce que le jeune homme avait pu lui répondre. Finalement, les deux jeunes voisins furent rejoints par la petite Ivy, la fille de Conrad qui se réveillait juste de la sieste. Elisa sourit à les voir tous les deux et répondit à la petite lorsqu’elle la salua. Après cela elle but d’un coup sec son verre de jus d’abricot et elle le fit à temps pour prendre Ivy-Blue dans ses bras car elle se réveillait. Elisa rassembla ses affaires et celles de la petite. « Bon allez ! Moi je vous laisse ! Je vais aller m’occuper de cette petite miss qui a l’air d’en avoir fait une pleine couche ! Ça m’a fait plaisir de parler un peu avec toi Conrad ! Et Ivy n’hésite pas à venir voir Ivy-Blue ou Savannah à la maison quand tu veux ! » La jeune maman se dirigea donc vers la porte de l’appartement pour l’ouvrir et rentrer chez elle après ce bon petit moment passé avec son voisin.




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