It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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It's like forgetting the world to your favorite song [Nathan]

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MessageSujet: It's like forgetting the world to your favorite song [Nathan] It's like forgetting the world to your favorite song [Nathan] EmptyJeu 3 Mai - 3:48

It's like forgetting the world to your favorite song [Nathan] Tumblr_lyy1vhAiuc1qk0o41o1_400

J’avais la gorge sèche, j’étais nerveuse, je voulais être tout sauf ici. C’était la bonne chose à faire. Je le savais. Pourtant je rêvais de mon appartement et d’un câlin. Je jouais nerveusement avec mes mains, regardant le sol. La musique qui jouait à la radio m’énervait royalement. Punaise. Cette chanson jouait en boucle depuis une semaine à chaque fois que je mettais le nez dehors. Elle avait beau être belle, elle était triste. Je n’avais pas besoin de ça. Oui, passer des heures à écouter des chansons déprimantes à pleurer ou vouloir la mort, je l’avais fait depuis quelques mois. Et plus d’une fois. Mais en ce moment, je me faisais violence pour ne pas céder sous le stress; une autre de ces chansons n’était pas là pour m’aider. Je ne savais pas pourquoi je réagissais de la sorte. Pourquoi savoir le sexe de mon bébé me causait tant d’angoisses. Ne pas le savoir m’en causait tout autant. Sans doute car je n’avais rien fait pour préparer sa venue et maintenant de le savoir mettrait la réalité devant moi; je ne pouvais plus remettre à plus tard et je devais commencer à préparer sa venue. Or, depuis janvier, c’est ce que j’essayais de repousser le plus loin possible, la réalité. Car elle était trop dure, trop forte, trop cruelle. Oui je rêvais encore de voir Charles aux détours d’une rue ou en me réveillant le matin. Et chaque fois qu’il brillait par son absence le coup de poignard qui m’arrivait dans le cœur devenait plus dur à supporter, plus aiguisé, plus mortel. Zombifiée, c’est ainsi que je me décrivais. Toute la vie en moi était six pieds sous terre avec mon époux. Et si je respirais en moi, c’était pour ne pas être aussi lâche que ma mère, parce que je savais que maintenant ma vie dépendait de quelqu’un. Ce quelqu’un qui, bientôt aurait un sexe, qui bientôt aurait un nom. Et si j’étais dans cette salle d’attente à me ronger les ongles et que je n’avais pas appelé pour annuler mon rendez-vous, c’était à cause de cet homme à cause de moi. Nathan. Ma bouée, mon meilleur ami, mon oxygène, toute ma vie en ce moment. Si je n’avais pas encore perdue la tête et que je sortais un minimum de chez moi, c’était bien grâce à lui. Parfois, je ne comprenais pas comment un homme aussi génial et généreux que lui ait autant de patience avec une peine perdue comme moi. Il avait le don de voir les bonnes choses en tout le monde et présentement, son positivisme était réellement le bienvenue dans ma grisaille.

«Miss Barrett, c’est à vous.» Je relevai la tête pour regarder l’assistante qui venait chercher les gens histoire de les mettre dans une salle plus intime. Immédiatement, je nouai mes doigts dans ceux de mon meilleur ami et les serrai le plus fort possible. Dans la pièce, je m’assis sur le lit en regardant Nathan, je lui fis un petit sourire. Pas besoin de parler, il savait toutes les inquiétudes et la hâte que je ressentais en ce moment. Et cette dichotomie me rendait totalement muette. Une porte s’ouvrit sur un docteur d’une trentaine d’année, il regardait mon dossier lorsqu’il claironna doucement un bonjour bienveillant. Relevant le nez de ses notes, il nous serra la main, histoire de nous mettre en confiance. «Je suis le Dr. Mosby, c’est votre conjoint?» Il pointa poliment Nathan. Prise au dépourvue, je réalisai que mes doigts étaient toujours dans les siens. «Euh…. Oui. Oui voilà. » Dis-je en souriant. Le docteur hocha la tête et se dirigea vers la table alors que je croisai le regard étonné de mon ami. Je baissai la voix pour que lui seul puisse m’entendre, alors que mon cœur se serrait si fort que j’eu au haut le cœur. «J’ai pas envie d’expliquer pourquoi il n’est pas là…» Autant je pouvais adorer Nathan, ce n’était pas à lui à etre ici. Mais à Charles. Or il était partit. Chose que je me refusais de supporter. Ce pourquoi j’étais toujours venue à mes échographies avec mon père. Expliquer un moment père-fille était plus facile devant des docteurs que d’expliquer que je devais vivre cette grossesse seule car mon mari était revenu méconnaissable dans son cercueil d’Irak. Je tentai de refouler mes larmes qui montaient dans mes yeux puisque le docteur se retournait vers moi avec un grand sourire que je tentai de lui rendre. «Qu’est-ce qui vous a fait changer d’idée? » Je ravalai mes émotions, sachant que plus tard, dans la nuit, j’allais éclater en sanglot pour pleurer. Mais là, ce n’était pas le moment. Je devais retomber sur terre. Me concentré sur l’instant présent. Je serrai légèrement plus la main de Nathan comme pour savoir si je n’étais pas dans un rêve. La chaleur de sa paume me confirma qu’il ne m’avait pas abandonnée. «Hum… la curiosité. J’étais en train de devenir folle à vouloir tout préparer sans rien savoir. Ahah » Je rigolai. Un rire crédible. Mais qui ne sembla pas convaincre mon meilleur ami. Tant pis. J’allai devoir m’expliquer plus tard. «Parfais installez-vous, je reviens dans deux minutes, je dois aller chercher la machine» J’hochai la tête et regardai le docteur partir. Puis, j’allai me blottir dans les bras de mon accompagnateur quelques instants. Mon oreille sur son cœur réussi à m’apaiser. Comme quoi, un câlin pouvait calmer la pire des tempêtes internes. «Merci d’être venu. » souflais-je avant de m’étendre sur ta table de consultation, prête à enfin savoir si j’allais avoir une fille ou un garçon.
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MessageSujet: Re: It's like forgetting the world to your favorite song [Nathan] It's like forgetting the world to your favorite song [Nathan] EmptyDim 6 Mai - 7:04

It's like forgetting the world to your favorite song [Nathan] 120506071703699915

" Je croyais qu'elle ne voulait pas le savoir..."

Francis était encore étendu dans mon lit feignant d'avoir entendu la signification de mon réveil hâtive. Habituellement, nous restions à faire la grâce matinée jusqu'à ce qu'un coup de téléphone, un cognement de porte ou un bruit alarmant viennent nous déranger. Toujours ce malin plaisir à m'exposer son corps nu sur le lit légèrement défraîchie de notre aventure d'hier. Il savait fort bien, pourtant, que cette journée était spéciale, très spéciale pour moi, pour elle. Aucune petite gâterie pourrait me faire flancher. J'étais déjà en pantalon et chemise enfilant mes souliers comme si ma vie en dépendait.

" Le bébé ne bougera pas. Pas besoin de courir, mon trésor..."

Il le fallait pourtant. Le nombre de fois que ce sujet a été discuté. Le nombre de fois qu'elle a essayé de prendre le combiner pour prendre un rendez-vous et tous ceux qu'elle a annulé. Je ne voulais pas être la cause de cette échec. Oui, je pouvais appeler cette étape un échec, car ce que des mères peuvent considérées comme banale est un véritable enfer pour Mya...

Ce bébé, un être qui est censé faire vivre le bonheur d'une mère était,pour mon amie, un retour dans une plaie profonde. Tout ce qui se rattachait à cet enfant était son passé, le passé avec un homme avec qui elle a juré fidélité et dévouement. Rendre l'état de foetus à garçon ou fille ne ferait que préciser le grand manque de Charles.Une signification déterminante dans le cheminement de ma belle princesse...

Déjà dans la voiture son silence m'inquiétait. Je suis plutôt du genre musique dans le tapis en gueulant les paroles comme si je voulais la chanter à toute la population de New York, mais devant ce visage alarmé, je me suis contenter que de laisser chanter la radio. Le pire, c'est qu'elle faussait... Toujours les mêmes chansons qui repassent en boucle nous fessant croire qu'il s'agit de succès.

Je la regardais. Elle ignorait complètement l'environnement extérieur se contentant de fixer ces doigts ou ces pieds...Je connaissais ses silences, mais celui-ci me rendait royalement instable. J'étais sous l'emprise de l'impuissance et celui-ci était mon pire ennemi. Je perdais rarement la face, mais ce genre de situation, avec ma Mymy, rien ne devait être pris à la légère...Alors, je préférais que laisser le soin au silence de combler le vide...

Je n'avais pas besoin de parler en fait. Elle savait. Elle savait très bien tout ce que je ressentais, tout ce qui m'angoissait autant qu'elle. Mya me transmettait sa peur, sa crainte, sa tristesse. La puissance de ces mains dans les miennes empiétait sur ma force...J'avais du mal à conserver les émotions qu'elle me partageaient. Je devais tenir et l'encourager à aller jusqu'au bout.Pas question de la ramasser à la petite cuillère...

Ce n'était pas la première fois qu'on nous associait ainsi. Je n'essayais pas de corriger. Plus maintenant...Je prenais cela comme un compliment. Même un honneur. On m'adressait un poste digne de roi auprès d'une jolie reine au ventre fleurie. J'osais même lui faire un baise-main preuve de ma dévotion en tant que conjoint de belle impression. On s'amusait souvent de la sorte, mais cette fois-ci c'était une question de survie pour elle...

C'était trop dure, encore...C'était rude de la sortir de sa zone de confort et de l'amener à voir le monde. Emprisonnée entre 4 murs, rare sont ces moments où elle sort d'elle-même. Il faut souvent que la guidoune ai une rage de magasinage pour entraîné Mya dehors. Heureusement, des rages, j'en ai à toute les semaines. Seulement, les semaines se suivaient et elle n'avait pas une once de soleil sur son visage. Je ne perdais pas espoir, mais j'espérais un jour, que Charles lui donne ce coup de pouce pour l'amener à vivre.

Et cet enfant est venu...

" Si tu crois que j'allais rater l'occasion de voir la frimousse de mon bébé, tu te trompes. Je suis son parrain après tout..." lui murmurais-je tout en lui caressant la chevelure.

Apporter un sourire alors qu'on ne voit que de la tristesse est comme lancé une pièce dans un fontaine: on espère avoir de la chance...

Je détestais quand elle jouait de la comédie pour les autres. Montrer qu'elle va bien, alors qu'elle crie à l'aide. Les gens sont tellement naïfs ou préfèrent outre-passer et continuer leur chemin...

Moi, je le vois et je refuse de la voir rester dans cette bulle....

Je m'assoyais sur la chaise de plastique...et je lui pris la main alors qu'elle se couchait:

" Tu sais que je suis là que tu le veuilles ou non...Une vrai tâche, je te le dis.Je veux être le premier à lui acheter un ensemble..."

Je lui caresse la main tendrement. Je devais le dire, c'était plus fort que moi...Elle doit le savoir:

" Il est là aussi, tu sais...Il est aussi impatient que moi..., sauf que c'est moi qui sait agencer les couleurs...."
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MessageSujet: Re: It's like forgetting the world to your favorite song [Nathan] It's like forgetting the world to your favorite song [Nathan] EmptyMar 8 Mai - 5:15

It's like forgetting the world to your favorite song [Nathan] Tumblr_m2y2mhPKhq1qleym7o2_250 It's like forgetting the world to your favorite song [Nathan] Tumblr_m2y2mhPKhq1qleym7o1_250

«Je t’aime» Je souris, amoureuse, le cœur gros, les yeux remplis de joie et de larme. Il m’embrassa. Mes lèvres goutaient sans doute salée vu le flot de larmes que j’avais versé depuis une heure. Ma tête alla se caller dans son cou alors qu’il tira les couvertures du lit sur nous. C’était demain son grand départ. Un autre quatre mois sans le voir. A mourir d’angoisse car lui était au front et moi je ne pouvais rien faire pour le protégé. «Je ne m’habituerais jamais à te dire au revoir.» déclarais-je, tremblante. Ses bras m’entourèrent et je sentis tout l’amour qu’il me portait dans ce câlin. «Je ne t’ai jamais demandé de le faire non plus.» Je souris tristement. Charles venait de s’excuser de me faire vivre les conséquences de son choix. Pas dans ces mots là, mais je le connaissais assez pour le savoir. Il porta ses lèvres sur mon crane alors que ses doigts se mirent à jouer dans ma chevelure machinalement. Je fermais les yeux. J’adorais quand il faisait ça. Nous restâmes dans un silence pensif durant un long moment. Moi à me concentrer à me calmer, lui sans doute perdu dans ses préparatif pour demain. Je relevai la tête et allai plaquer mes lèvres contre les siennes tendrement, la réponse ne se fit pas tarder. Je ne comprenais pas comment on arrivait a s’aimer comme au premier jour. Bien sûr, le temps nous avait apporté des problèmes, mais les régler ensemble avait fait de nous un couple plus fort que tout. Et c’était pour cela que j’avais accepté sa main derechef lorsqu’il me l’avait demandé. Je savais qu’il était l’homme de ma vie…et maintenant le futur père de mon enfant. Notre amour se consuma à coup de rein et de baiser enflammer. Et c’est nu et en sueur que Charles posa sa main sur mon ventre, plaqua ses lèvres dans mon cou en me susurra «attend moi pour savoir le sexe du bébé, on va le savoir ensemble. »


«Non il n’est pas là Nathan… il est mort. »
Je n’avais pas voulu paraitre si froide, mais c’était la dure réalité que je vivais. J’avais voulu attendre son retour pour savoir le sexe du bébé, comme je lui avais promis. Mais malgré tout mes espoirs, jamais il ne reviendrait. Et d’être ici sans lui me le confirmais. Il était partit sachant que sa femme était enceinte et n’aurait jamais pu voir l’être que notre amour avait créé. Et si j’étais ici avec mon meilleurs ami a trahis la promesse que je lui avais fait, ce n’était pas par plaisir. Mais je devais le faire. Une autre grande étape de mon deuil s’écrivait aujourd’hui. Mais cette peine, je devais la combattre seule. Je faisais beaucoup trop souffrir mes amis de mon chagrin. Et je voulais que ça change. «Mais merci. » je soufflais ce petit mot a mon meilleur ami pour lui montrer que j’appréciai son désir de me remonter une fois de plus le morale. Il savait que cet endroit me terrifiait et me rappelait des souvenirs trop douloureux pour qu’un faux sourire s’affiche sur mon visage. Je me mordis la lèvre et pressai sa main dans la mienne. C’était la seule chose que j’étais capable de faire en ce moment. «Miss Barrett vous êtes prête?» Je regardai Nathan, le temps d’un moment je me mis à hésiter. Le cœur battant à tout rompre, je me mis à paniquer. Non je ne n’étais pas prête. Je ne voulais pas être ici. Fuir. Charles n’était pas là. Et je voulais qu’il le découvre en même temps que moi. Je voulais retourner sous mes draps et éclater en sanglot. Je voulais ravoir mon mari. Je voulais l’empêcher de franchir cette porte et le garder dans ma vie encore. Je ne voulais plus combattre et continuer à garder la tête hors de l’eau comme je le faisais depuis janvier. Je voulais couler et me laisser mourir. Je ne voulais pas de ce bébé. Pas seule. Pas sans Charles. J’allais pleurer chaque fois qu’il allait me demander où était son père. Oh bon sang, j’allais être une mauvaise mère. Je voulais hurler, crier, pleurer. Je voulais partir. J’avais peur. «Oui» Je devais le faire, malgré mes peurs. Le regard insistant de mon meilleur ami me donna ce courage que je n’avais plus. «Alors voyons voir.» Je m’étendis sur la table, relevai mon gilet duquel aparaissait mon ventre qui s’arrondissait de plus en plus. Toujours la main dans celle de Nathan, je m’y accrochai comme si ma vie en dépendait, comme une véritable bouée. Après une légère grimace –le liquide qu’on mettait avant l’échographie était si froid – je regardai le médecin qui scrutait son moniteur à la loupe. Puis, un sourire doux et serin vint se dessiner sur son visage «Eh bien, je peux vous dire que votre fille est en parfaite santé. » Il tourna vers moi le moniteur alors que mon cœur fis un manqua un bon. «F…Fille?» bredouillais-je les yeux remplis d’eau. Oh mon dieu, j’étais si heureuse.
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It's like forgetting the world to your favorite song [Nathan]

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