೨ Astarielle E. Weir & Tony M. Quinn ೨

Tony se prépara comme à son habitude pour aller au dehors. Il n'aimais pas spécialement se faire très "beau", comme les gens disent, mais il ne désirait tout de même pas faire fuir les gens. Après s'être passé un petit coup d'eau sur ses cheveux en batailles et avoir mis un peu de parfum, il prit son sac et claqua la porte en un coup très sec. Lorsqu'il arriva en bas, dans la rue, elle était bondée. Pas de chance, pensa le jeune homme. En effet, il aime être un peu seul dans la rue, la solitude ne le gêne pas tant que cela, au contraire. Il marcha donc, sans ce presser, à travers quelques rues de Manhattan. Savait-il où il allait ? Non, mais comme le beau temps était de retour, l’australien pensa bien d'aller se promener par un temps pareil. Il croquait la vie à pleines dents, va-t-on me dire. Et dans ce cas, je vous répondrais que oui, mille fois oui ! Tony n'est pas ce genre de personnes à se préoccuper de tous leurs soucis, car il n'en a pas vraiment, pour tout vous dire. Pourquoi ? Parce qu'il ne se range pas du côté des autres. Tant de questions, tant de réponses...

L'orphelin sentit sa poche vibrer et découvrir, en sortant son téléphone portable, qu'il venait de recevoir un SMS de sa meilleure amie, Keira. Il n'y a jamais eu autre chose que de l'amitié entre les deux jeunes gens, ils se sont rencontrés dès leur naissance, quasiment et entretiennent une grande amitié et font les quatre cent coups ensemble, enfin, surtout la jeune femme... Il répondit à son texto tout en marchant, l'absorbant et soudain, il percuta une jeune brune. Elle atterrit par terre et le jeune homme rentra aussitôt son téléphone dans sa poche et s’agenouilla auprès de la victime qu'il venait de percuter par inattention. « Excusez moi, mademoiselle, je ne vous ai pas vu. Je suis sincèrement navré… » Il aida la demoiselle à se relever et continua ses plates excuses. « Si je peux faire quelque chose... Oh, je sais, je vous inite à boire un café pour me faire pardonner. C'est la moindre des choses !, ajouta-t-il en souriant »