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L'amitié des uns amène la haine des autres.

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MessageSujet: L'amitié des uns amène la haine des autres. L'amitié des uns amène la haine des autres. EmptyMar 10 Juil - 22:35

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L'amitie des uns amene la haine des autres.





Ce n'est pas tous les jours qu'on me prendra à me pavaner dans la 5e avenue, en fait ça n'arrivera jamais. Créer des vêtements qui pourront peut-être un jour aller dans une boutique, qui porterait en plus mon nom, ça, ça serait génial. Mais me prendre à jouer les modeuses, accrocs à toutes les dernières boutiques à la mode, ça, ce n'est vraiment pas moi. Et pourtant je suis là, moi, aujourd'hui dans l'upper east side, foulant la 5e avenue comme je foulerais le grand couloir menant à mon petit chez moi. Et encore, je semble bien plus heureuse quand je sais que je vais pouvoir m'affaler dans mon canapé en mangeant une assiette de pâtes devant la télévision, ou avec ma chaine allumée. Ou bien encore, savoir que quand je foulerais cette porte, qui porte le beau et brave chiffre 9, symbolique, je pourrais m'adonner à mon art sans modération jusqu'à épuisement total de ma machine à coudre, ou encore de mes mains qui en auront prises bien des coups. Mais non, il a fallu que je me retrouve là, regardant les mondaines jacasser bêtement, et me dévisageant. Le regard des autres ne me dérange pas, il me fait rire, mais bon il fallait bien que je sois là, c'est quand même une rue qui est digne de mon domaine, bien que les créations que j'y trouve ne soient pas assez rock à mon goût. Enfin, il fallait absolument que je trouve du tissus, hors de prix, mais de bonnequalité pour le nouveau projet que je m'étais lancé, et pour ça, il fallait que je traverse la moitié de la partie la plus huppé de Manhattan, regardant toutes ses bonnes figures insouciante, acheter des tenues qui ne valent même pas leur prix. Je dis bien ça, car, vivant seule avec une rémunération plus que moyenne d'un stage dans une grande boutique, non loin d'ici, devant en plus me payer mes études, je ne pourrais pas me permettre tant d'écart. De plus quand on a les moyens, on a une vision bien démesurée, on peut bien s'en balancer du prix, alors que je suis toujours sur la retenue faisant bien attention à chaque centime que je pouvais dépenser. Heureusement, pour les achats de tissus, j'avais eu un arrangement avec ma patronne, on faisait 50/50, ce qui me permettait de prendre des tissus de meilleure qualitée afin de ne pas voir mes si précieuses créations partir en lambeaux trop rapidement.

Moi qui me disais que je ne rencontrerais surement personne que je connaîtrais ici, à part peut-être des acheteurs dont je me rappellerais vaguement le visage. Et bien si, je suis bien tombée sur quelqu'un que je connaissais, et encore, ce n'est pas vraiment une connaissance. Disons que je la connais, elle doit surement me connaître par l'intermédiaire de quelqu'un qui lui aurait dit que son ex petit ami serait sur le point de se caser. Il y a bien une chose que j'ai apprit dans cette ville, c'est que quand on a la côte et l'argent, les rumeurs peuvent aller très vite à votre égard. En règle général, je ne m'y fis pas, mais quand on parle de moi, j'ai une fâcheuse tendance à vouloir savoir ce que de parfaits inconnus peuvent savoir sur moi. La curiosité est peut-être l'un de mes plus grands défaut. Qui plus est, je me retrouvais nez-à-nez devant cette fille qui devait faire ma taille, habillé dans de grands couturiers, avec un visage qui me donnait vivement l'envie de le retoucher, je n'aime pas trop ses airs. Mais soyons raisonnables, elle est dans son coin, et qui sait à quel point ce genre de personnes peuvent être possessive, certes je ne la connaissais pas, mais j'en connaissais assez grâce à Aaron pour savoir que je ne pourrais pas la voir, et même s'il n'y avait pas Aaron, on n'était pas nés dans le même monde et bizarrement elle ne m'attirait aucune sympathie. J'avais un sac énorme à la main remplis de tissus en tout genre, que j'allais pouvoir façonner une fois rentrée à la maison, mais une autre envie me demande, savoir si c'est bien elle, car il se pourrait que je fasse fausse route, mais au moins si je sais que c'est elle, je pourrais reconnaître son visage si une autre envie d'acheter des tissus me prend. « Apolinaria ? » Certes, mon regard n'inspirait aucunement à de la gentillesse, ni le ton avec lequel j'ai prononcé son nom, mais que voulez-vous ? Il y a l'upper east side, et greenwich village, et encore, j'aurais pu loger à Brooklyn, mais l'affaire était en or.
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