It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
Sujets similaires
    Le deal à ne pas rater :
    Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le Bundle Lot 6 Boosters Fable ...
    Voir le deal

    Partagez

    The Russian doll.

    Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
    AuteurMessage
    MessageSujet: The Russian doll. The Russian doll. EmptyDim 2 Déc - 17:01


    Il était une fois une petite poupée russe. Cheveux blond en cascade dans le bas de son dos, grands yeux bleus et brillants, pommette rose et robe à faire pâlir tout les princesses de ce monde, la poupée, comme toutes les autres poupées, n’avait qu’un seul défaut. Elle n’avait pas de cœur. Quand on l’ouvrait doucement pour observer son intérieur, on ne voyait que du vide, un creux énorme. La poupée ne pouvait ni parler, ni rire ou bien bouger. Elle ne voyait pas la différence entre le bien et le mal, ne connaissait pas l’amour d’une mère ou bien le bonheur que pouvait lui apporter un être cher. Elle n’en avait jamais eu besoin de toute façon. Toute sa vie, la petite poupée avait été passée de main en main. Ses propriétaires jouaient avec elle comme un pantin, la faisant faire ce qu’il voulait. Une journée elle vivait dans une maison de rêve, le lendemain, elle se retrouvait ‘mariée ’ à un soldat unijambiste. Sa vie était un défilé d’histoire grotesque sur laquelle, elle n’avait aucun contrôle. Chaque propriétaire laissait sa trace avant de la refiler à un autre. Chacun d’eux l’avait ouvert, avait découvert sa carcasse vide et avait déposé quelque chose à l’intérieur. La poupée n’avait toujours pas de cœur, mais était remplie de colère, de tristesse, de rancune et de violence, tout donc ce que les autres avaient voulu se débarrasse. Leurs problèmes disparaissaient avec elle. Un soir, par hasard, la poupée tomba entre les mains d’un grand sorcier. Il joua avec elle comme tous les autres, se servant de la poupée comme ingrédient ici et appât là bas. Quand son tour fut venu de la laisser partir, le sorcier ouvrit son socle et déposa un objet à son tour. Le vieil homme n’avait rien d’autre en lui que formules et potion. Il déposa donc un brin de magie à l’intérieur de la poupée. C’est tout ce qui lui manquait. La poupée qui n’avait jamais plus bougé ou bien parlé prit alors vie devant ses yeux. Même cheveux, yeux tout aussi bleus, elle n’avait rien perdu de sa splendeur. La vie qui coulait maintenant dans ses veines lui donnait même plus de couleur. Le vieux sorcier la trouva tellement belle qu’il la prononça reine de son royaume sur le champ.

    Les célébrations durèrent des semaines dans toutes les contrées voisines. Jamais on n’avait vu une reine aussi belle. Les gens se précipitaient à sa court, les chevaliers suppliaient pour ses faveurs. On lui offrait les plus beaux bijoux, les plus grandes armées, tout était à son pouvoir. Personne ne pensa cependant à lui amener donc ce elle avait vraiment besoin. Un cœur. La reine assise sur son trône ne ressentait rien du tout pour ses sujets. Elle n’appréciait pas leurs admirations et n’avait aucun souci pour leurs bien-êtres. Il lui arrivait par fois d’être cruelle. Quand ses conseillers lui disaient de punir ou d’écrire les lois, la reine trouvait toujours à se surpasser. Elle chassait l’ennui en jouant avec la vie des autres, comme on avait joué avec la sienne. Bien vite, on fuit son court et son royaume s’assombrit. Personne n’osait défier la reine, car la rumeur voulait qu’elle ait toujours cette touche de magie que le sorcier lui avait si bêtement offerte.

    Comme plus personne ne se présentait à sa porte, comme plus personne n’osait désobéir à ses lois de plus en plus sévères, la reine recommença à s’ennuyer. Un jour qu’elle se promenait dans son jardin, elle trouva la plus belle des fleurs, rouge sang, avec des épines tranchante. La reine passa plusieurs heures à observer la fleur. Un jour, elle aperçut un Suisse s’en approcher. Un peu trop même. En voulant renifler le parfum de la rose, l’animal se piqua à l’une des épines. La reine le vit devenir raide et tomber au sol, sans vie. Sa rose était empoisonnée. Transporter par sa découverte, elle arracha un des pétales de la petite fleur et la ramena dans la ce usine. Elle chassa les servants et prépara seule la plus juteuse et appétissante tarte qui n’avait jamais existé. En mélange la patate, elle prit un grand soin de mettre la pétale de sa rose en poudre et l’ajouter au mélange. Quand la tarte fut prête, la reine rappela les cuisiniers et les observa un à un. Un petit homme attira son attention en particulier et c’est avec lui qu’elle choisie de partager son repas. « Petit homme, je te donne cette tarte, pour te remercier de tous tes bons services. Tu viendras la manger dans mes quartiers. On te donnera un bain et de nouveaux vêtements pendant que tous les autres nous préparons le plus grand festin jamais connu du royaume. » Ses ordres entendus, le gamin fit amener à l’étage et les autres se mirent au travail.

    Le soir venu, la reine se retrouva seule à sa table avec le servant et partagea son repas. Quand vient le temps du désert, on apporta la tarte, encore chaude, qu’elle avait préparée. On coupa une part et la déposa devant le petit homme. « Mange, et je te nommerais peut-être prince. » S’il était encore en vie.
    Revenir en haut Aller en bas
    MessageSujet: Re: The Russian doll. The Russian doll. EmptySam 8 Déc - 17:55

    Il était une fois un fils de paysan qui vivait heureux dans la petite ferme de ses parents. Ils n’avaient pas beaucoup d’argents, tous juste de quoi survivre mais c’était suffisant pour le petit paysan. Il avait déjà tout ce qu’il lui fallait. Il était entouré par des gens qui l’aimaient et il ne lui fallait pas beaucoup plus. Une année pourtant, l’hiver fut si terrible que les récoltes de son père furent très mauvaises. Tellement que s’il voulait espérer continuer à survivre, il allait falloir pour le petit paysan qu’il trouve un moyen de gagner un peu d’argent. L’année précédente, le roi de ce royaume avait épousé une femme. Une femme qu’on disait si terrible que les gens se tenaient tous à carreau et très loin du château. Même les serviteurs fuyaient le château en fait. Le paysan décida donc de partir pour le château, là où il pourrait travailler un peu. Le chemin fut long jusqu’au château mais le petit homme finit quand même par arriver à destination un jour de printemps.

    Il n’eut aucun mal à trouver où travailler au château. En effet, comme dis plutôt, nombreux étaient les serviteurs qui fuyaient le château à cause de la terrible reine sans cœur. Au début, tout se passa bien pour le paysan. Il savait se faire discret passer inaperçu, un peu comme s’il était invisible. C’est ainsi qu’il fit son travail bien et sans problème pendant plusieurs mois. Ils commençaient même à croire que c’était facile en fin de compte de survivre en travaillant ici et que les autres serviteurs, tout ceux qui avaient fuient, manquaient juste de courage. Oui, il pensait vraiment ça. Un beau jour cependant, la reine les appela tous en cuisine après les en avoir chassé. C’était la première fois que le paysan voyait la reine d’aussi près et il comprenait maintenant ce que les gens voulaient dire quand il décrivait à quel point elle pouvait avoir l’air effrayante. Elle aurait put être très jolie et époustouflante si elle n’avait pas eu l’air aussi cruelle. La reine les passa un à un en revue avant de s’adresser à lui. « Petit homme, je te donne cette tarte, pour te remercier de tous tes bons services. Tu viendras la manger dans mes quartiers. On te donnera un bain et de nouveaux vêtements pendant que tous les autres nous préparons le plus grand festin jamais connu du royaume. » Le paysan était flatté que la reine s’adresse à lui de cette manière et qu’elle l’ait remarqué lui, parmi les autres. Tellement flatté qu’il en oublia même de se méfier. De toute manière, qu’il se méfie ou non n’aurait rien changé, on obéissait toujours à ce que la reine voulait. C’était la règle ici si on voulait rester en vie, encore que, ce n’était pas toujours suffisant. Le soir, le paysan se retrouva à table avec la reine. Il se trouva alors devant la fameuse tarte, celle que la reine avait fait elle-même l’après-midi-même. « Mange, et je te nommerais peut-être prince. » Prince, c’était un titre qui faisait rêver. Plus d’une personne au royaume auraient été prête à faire beaucoup pour avoir ça, le paysan n’avait qu’à manger la part de tarte. Il fit donc ce que lui disait la reine et mangea un bout de sa porte. D’abord, il la trouva très bonne, c’était sans aucun doute une des meilleures tartes qu’il ait jamais mangé. Et puis, au fur à mesure qu’il mâchait, il eut une sensation étrange. Il avait les paupières lourdes et se sentait tout à coup très faible. Il tomba alors dans un profond sommeil.
    Revenir en haut Aller en bas

    The Russian doll.

    Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
    Page 1 sur 1

    Sujets similaires

    -
    » Lys & Vin ☭ Paper Doll

    Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
    i have a dream ::  :: Archives :: Anciennes Archives-