It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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I'M SORRY BUT I NEEDED YOU ♦ pv. Aaron D. Williams

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MessageSujet: I'M SORRY BUT I NEEDED YOU ♦ pv. Aaron D. Williams I'M SORRY BUT I NEEDED YOU ♦ pv. Aaron D. Williams EmptyLun 16 Avr - 13:23


    I'M SORRY BUT I NEEDED YOU ♦ pv. Aaron D. Williams 705257tumblrlzngjjOxIc1r94fkgo3250
    AARON AND AYHALINA.
    I'M SORRY, BUT I NEEDED YOU
« Vous avez un nouveau message. Hier à 23h46. 'Ayha ma douce c'est moi, Antwon. Je voulais juste prendre de tes nouvelles, voir comment tu allais. Comme tu le vois, je n'ai pas oublié comme ce jour comptait. Rappelle-moi dès que tu as un moment, s'il te plaît. Tu me manques. Je t'aime' ». « Moi aussi je t'aime Antwon, moi aussi » soupirai-je en jetant mon sac et mes clefs sur le canapé. Une fois de plus, je l'avais manqué. C'était toujours la même chose, mon grand-frère me téléphonait et moi, occupée par un gala ou un défilé divers, je manquais une occasion en or de lui parler. Pourtant, Dieu sait à quel point il pouvait me manquer. Comme son soutien aurait pu me soulager, particulièrement un jour comme celui-ci. Mais non, j'étais seule. Incroyablement seule et triste. J'avais envie de pleurer tant c'était difficile pour moi d'être ici. C'est fou comme je pouvais être entourée le jour et, livrée à moi-même à la nuit tombée. Je n'avais que de rares amis ici, je n'avais que de rares amis tout court à y repenser. Bien sûr ces derniers étaient des personnes uniques auxquelles j'étais très attachée, mais ma notoriété ne me permettait pas vraiment de me lier avec les gens et, mine de rien c'était parfois assez pesant. Parce que soyons réaliste, je ne pouvais pas constamment me reposer sur Aaron, Thomas, Kat ou encore Tallulah. Ce n'était pas juste pour eux, ils avaient besoin de vivre leurs vies eux-aussi. Pourtant, qui m'aurait mieux soutenu en de pareilles circonstances que mon meilleur ami? Jetant un rapide coup d’œil sur une photographie de Christopher, je murmurai un rapide « J'aimerai que tu sois encore là » avant d'avaler un morceau et de prendre une petite douche. J'essayai ensuite de trouver le sommeil, mais n'y parvins pas. Les larmes avaient déjà trempées ma taie d'oreiller quand je me levai brusquement et enfilai un jogging et des baskets. Il fallait que je sorte, je n'en pouvais plus d'être ici.[...]

C'était presque malgré moi que j'avais conduis jusqu'ici. La nuit était déjà bien avancée et j'avais peur de l'ennuyer. Sans doute était-il paisiblement endormi à une heure pareille ou avait-il de la compagnie? Je me détestais déjà d'empiéter ainsi sur sa vie et son sommeil, mais je me sentais tellement mal que je n'ai pas eu la force de rebrousser chemin. Alors, j'ai frappé. Une fois, puis deux, puis trois. Les coups se répétant successivement et, avec un peu plus de violence à chaque fois. J'allais inquiéter Aaron avec mes bêtises, j'en avais parfaitement conscience, mais j'avais BESOIN de le voir. La porte s'ouvrit enfin. Désemparée, je fondais en larmes. « Je suis désolée Aaron. C'est juste que... aujourd'hui c'est la date anniversaire de notre rencontre. Cela aurait fait dix-sept ans qu'on se connaissait » hoquetai-je en baissant la tête. Essuyant ensuite mes larmes, j'ajoutai confuse « Je n'aurai pas dû te déranger pour ça, j'ai conscience qu'il est tard, mais je me sentais tellement seule. Je ne savais pas vers qui me tourner, je suis désolée » concluais-je en me jetant dans ses bras.
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MessageSujet: Re: I'M SORRY BUT I NEEDED YOU ♦ pv. Aaron D. Williams I'M SORRY BUT I NEEDED YOU ♦ pv. Aaron D. Williams EmptyLun 16 Avr - 22:32


    I'M SORRY BUT I NEEDED YOU ♦ pv. Aaron D. Williams 705257tumblrlzngjjOxIc1r94fkgo3250
    AARON AND AYHALINA.
    I'M SORRY, BUT I NEEDED YOU
Journée de merde, comme on en connaît des tonnes. Ciel gris, pluvieux, vent: Quoi de mieux pour un lundi? Mon père qui comme d'habitude n'a pas cesser de me téléphoner toutes les quinze minutes, pour une histoire qui ne m'intéressait guère: Surtout que lui était bien capable de régler le problème. Un client mécontent de son achat, qui avait piquer un scandale dans le hall de ma concession et évidemment en mon absence. Mes employés décrivent l'homme en question comme étant un hystérique, taré, abruti, malade. Je pense que si j'avais été présent, les choses ne se serraient pas passées de la même manière, j'arrive à vite remettre les choses en place et dans le bon sens, cet homme aurait très vite fermer sa grande bouche. On insulte les jeunes comme quoi ce sont eux les fouteurs de merde, eux qui mettent le bordel dans la société mais certains adultes ne sont pas mieux, je dis ça car durant mon enfance j'ai souvent été qualifié de jeune difficile à gérer pourtant à l'heure d'aujourd'hui j'en connais des bien pires que moi, faut arrêter les conneries. Résumé de notre conversation, « Aaron? C'est ton père! », « Ouais, qu'est-ce qui ce passe pour que tu me téléphones comme ça là? » lui demandai-je inquiet « Y a un malade qui vient de faire son entrée dans la concession en criant que ce que l'on vend est de la merde. Ramène vite ton cul, c'est TA concession après tout. Tu n'es même pas capable de gérer, tu m'énerves! » lui, m'avait raccroché suite à ses mots. J'avais envie de crier, d'insulter, de taper: Pour me soulager j'ai taper dans le mur face à moi, mais c'est mon poing qui a mal maintenant. C'est dingue comme mon père arrive à me mettre en colère, je ne suis pas un mec violent mais lorsque c'est lui qui me met en colère, c'est tout autrement: Je n'ai jamais comprit pourquoi. Je laisse parler, si j'ose dire quelque chose ça va vite partir en dispute et je n'ai pas envie de ça. Je suis sensible, mais je donne l'image du gros dur sans coeur, c'est dingue comme j'arrive à vous trompez, vous jeunes gens.

J'avais passé le reste de la journée à travailler, quand mon père m'a vu arriver un bandage à la main il m'a tout de suite agressé « Mais qu'est-ce que t'as encore fait toi? T'es pas doué, c'est dingue. » je l'ai regardé de haut en bas, un regard noir, plein de haine « Oh tu sais quoi? J'ai même pas envie de parler avec toi. Maintenant tu dégages et tu fais pas chier. » Dans ces moments-là, vaut mieux me foutre la paix c'est préférable. Mon père me connaît et lui le sait, claquant la porte de mon bureau derrière moi, celui-ci s'en alla puis je pris place sur mon siège, à classer des dossiers: Rien de plus ennuyeux. Vint la soirée, l'envie de sortir faire la fête mais ma main me faisait un mal fou donc je décidai de rester à la maison. La soirée passait si lentement! L'ennui, ça me rendait vraiment dingue, je me sentais si seul: C'est dans ces moments-là que je me dis qu'il faut que je me trouve un colocataire. Mais qui voudrait bien de moi? Le grand méchant loup, on se complète lui et moi.

Des coups se répétant successivement et, avec un peu plus de violence à chaque fois. Il était deux heures du matin, qui est-ce qui venait me rendre visite à cette heure-ci? J'enfilai seulement un jogging, laissant apparaître mon torse nu. Inquiet, par rapport au frappements violents qui s'enchaînaient derrière la porte je me dépêchai d'aller ouvrir. En ouvrant, je trouvai ma meilleure amie en larme, mon visage inexpressif, j'étais soudain mal. Rien que de la voir dans cet état là me rendait mal, très mal. Sans même me laisser parler, Ayhalina commença « Je suis désolée Aaron. C'est juste que... aujourd'hui c'est la date anniversaire de notre rencontre. Cela aurait fait dix-sept ans qu'on se connaissait. » Je ne savais pas vraiment quoi répondre, j'étais perdu. Voir quelqu'un que j'aime dans cet état me mettait hors de moi, j'avais envie de frapper, de m'éclater la tête contre le mur, j'aimerai être à sa place et quelle soit à la mienne: Elle serait bien et je souffrirai à sa place. En s'essuyant les yeux, ma meilleure amie enchaîna en hoquetant « ]Je n'aurai pas dû te déranger pour ça, j'ai conscience qu'il est tard, mais je me sentais tellement seule. Je ne savais pas vers qui me tourner, je suis désolée.» Suite à ses mots, Ayhalina se jeta dans mes bras. Je la serrai contre moi, moyen de la réconforter, du moins un petit peu. Pour éviter de réveiller le reste du monde, je l'entraînai à l'intérieur et lui répondit d'une voix contrariée « Je comprends ton mal-être ma chérie. Je déteste te voir dans cet état, ça me fait tellement de mal, si tu savais... Pour toi je n'ai pas d'heure, tu viens quand tu veux, dès que ça va pas. Maintenant on va s'asseoir sur le fauteuil, on va discuter toute la nuit si tu en as besoin. » Je l'attrapai et la serrait contre moi, pour enfin déposer un baiser sur son front. « Je suis là Ayhalina, je suis là. »


Dernière édition par Aaron D. Williams le Sam 19 Mai - 21:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I'M SORRY BUT I NEEDED YOU ♦ pv. Aaron D. Williams I'M SORRY BUT I NEEDED YOU ♦ pv. Aaron D. Williams EmptyMer 18 Avr - 1:11


    I'M SORRY BUT I NEEDED YOU ♦ pv. Aaron D. Williams 705257tumblrlzngjjOxIc1r94fkgo3250
    AARON AND AYHALINA.
    I'M SORRY, BUT I NEEDED YOU
Accueillant positivement mon étreinte, Aaron me serra doucement dans ses bras avant de m'entraîner à l'intérieur. Sans doute voulait-il épargner le voisinage. Il faut dire que l'heure était tardive aussi et puis je m'en voulais tellement de l'importuner ainsi. Toutefois, cela ne semblait pas le déranger outre mesure, bien au contraire; il avait plutôt l'air de trouver mon intrusion parfaitement normale. Ce qui malgré tout me rassura. « Je comprends ton mal-être ma chérie. » dit-il, la voix teintée d'émotion « je déteste te voir dans cet état, ça me fait tellement de mal, si tu savais... Pour toi je n'ai pas d'heure, tu viens quand tu veux, dès que ça va pas. Maintenant on va s'asseoir sur le fauteuil, on va discuter toute la nuit si tu en as besoin. » avant de refermer la porte derrière moi. Timidement, je me dirigeai alors vers le salon et prenait place sur le sofa, suivie de mon meilleur ami qui s'assit bien rapidement à côté de moi et, me positionna de façon à pouvoir me serrer dans ses bras. Un geste qui se voulait simple c'est vrai, mais qui m'apporta pourtant tellement de réconfort. Puis, il déposa un baiser sur mon front en insistant sur le fait qu'il était là pour moi. Sous-entendant qu'il serait toujours présent quoi qu'il en soit. Il n'avait pas besoin de prononcer ces mots. De toute façon, je savais pertinemment qu'il me soutiendrait toujours et, il était tout aussi conscient du fait qu'il pourrait toujours compter sur moi. Toutefois, je ne pouvais m'empêcher de penser que pour l'heure je n'avais pas rempli mon rôle de meilleure amie, alors qu'à contrario je l'avais sollicité tant de fois.

« Merci Aaron. Sincèrement. Je ne sais pas ce que je ferai sans toi » lui répondis-je les yeux pleins de larmes, en reniflant légèrement. « Désolée. Je vois bien que tu as l'air de trouver cela parfaitement normal, mais pas moi. Je débarque chez toi au milieu de la nuit en pleurs, je t'inquiète et, je t'embête sans arrêt avec mes états d'âmes, alors que toi tu ne me demandes jamais rien en retour. Je sais bien que j'en ai pas forcément l'air, surtout pas cette nuit, mais je suis aussi capable de t'écouter si un jour ça ne va pas. D'accord? » dis-je en le regardant droit dans les yeux. Puis, je baissai la tête et l'appuyais contre son torse, cherchant une fois de plus un peu de réconfort. « Tu sais » repris-je « parfois, il m'arrive de me demander si je serai un jour capable de tourner la page. Il me manque tellement, si tu savais. Et des jours comme celui-ci c'est bien pire. Je sais bien que je n'ai pas le droit de dire des choses pareilles, surtout pas devant toi mon meilleur ami, mais je me demande souvent si je n'aurai pas mieux fait de partir avec lui. Ainsi, je ne souffrirai plus. C'est stupide et égoïste comme pensée, j'en ai conscience. Mais il faut me comprendre aussi. Je n'avais que lui. Bien plus que mon mari, il a été mon meilleur ami, mon frère, mon confident, un tout. Il était toute ma vie » hoquetais-je en fondant de nouveau en larmes. « Dis-moi que ça va s'arranger Aaron. Je t'en supplie dis-moi qu'un jour ça ira mieux. J'ai tellement besoin de te l'entendre dire » concluais-je en me blottissant de plus belle contre lui.

C'est plutôt court et pas super en fin de compte. En plus je t'embarque en plein mélodrame là, désolé Embarassed I love you


Dernière édition par Ayhalina M. Kostas le Ven 20 Avr - 0:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I'M SORRY BUT I NEEDED YOU ♦ pv. Aaron D. Williams I'M SORRY BUT I NEEDED YOU ♦ pv. Aaron D. Williams EmptyMer 18 Avr - 12:48


    I'M SORRY BUT I NEEDED YOU ♦ pv. Aaron D. Williams 705257tumblrlzngjjOxIc1r94fkgo3250
    AARON AND AYHALINA.
    I'M SORRY, BUT I NEEDED YOU
C'est dans ces moments-là, que je me rends compte que je n'ai pas totalement changé, je suis toujours cet Aaron très sensible. Depuis mon arrivée à New York, un tas de personnes m'ont qualifié de "monstre", où même de "sans-coeur", s'ils savaient... Ce sont les épreuves de la vie qui m'ont fait devenir l'homme que je suis aujourd'hui. Dans ce monde, il faut se cacher sans arrêt quand vous êtes médiatisé, il faut se méfier des femmes qui ne s'intéressent qu'à vous pour votre argent, des personnes essayant de vous pourrir la vie, tellement de choses pour vous faire du mal. Tout être humain mérite le bonheur, pas d'être piégé. Si aujourd'hui je reste le garçon sensible et affectueux, c'est grâce aux gens que j'ai rencontré qui ont embelli ma vie, et Ayhalina en fait parti. Alors le fait de l'entendre me dire « Merci Aaron. Sincèrement. Je ne sais pas ce que je ferai sans toi. » me fait un bien fou. Cela me prouve que finalement je ne sers pas à rien dans ce monde, que j'ai un rôle à jouer sur Terre. J'en ai tellement douté, j'ai voulu tout arrêté. Le fait que l'on te prouve ton importance, te donne l'envie de continuer, d'avancer et d'être là pour toujours auprès des gens qui ont réellement besoin de toi pour continuer à vivre. Ayhalina est vraiment très mal par rapport au décès de l'homme qu'elle aimait, ce qui est tout à fait normal. Je pense que si personne n'avait été là pour elle, elle ne serait déjà plus de ce monde à l'heure actuelle. Dans la vie, nous avons tous besoin d'un soutien, quoi que l'on dise. Et il est certain, que pour le restant de mes jours, ma meilleure amie pourra compter sur moi.

« Désolée. Je vois bien que tu as l'air de trouver cela parfaitement normal, mais pas moi. Je débarque chez toi au milieu de la nuit en pleurs, je t'inquiète et, je t'embête sans arrêt avec mes états d'âmes, alors que toi tu ne me demandes jamais rien en retour. Je sais bien que j'en ai pas forcément l'air, surtout pas cette nuit, mais je suis aussi capable de t'écouter si un jour ça ne va pas. D'accord? » Évidemment que cela est normal, si elle n'est pas bien, elle sait qu'elle doit vite se rendre chez moi: Je risquerai de lui faire la tête si j'apprenais qu'elle n'avait pas été bien et qu'elle n'était pas passée à la maison. Je sais que si j'ai besoin d'elle, elle sera là. « Dans tous les cas, je veux que tu viennes me voir MOI, si ça va pas. Et je n'ai pas autant de problèmes que toi ma chérie, ce que tu vis est très dur: Je me demande si à ta place j'arriverais à le supporter, mais toi tu es une fille forte! Je sais que si j'ai besoin de toi, tu seras là, je n'en doute pas un instant. » J'ai du mal à m'exprimer, l'émotion est là. Je ne sais plus quoi dire, quoi faire, pour que ma meilleure amie aille mieux. La douleur ne partira jamais c'est certain j'en suis conscient, mais je cherche à l'apaiser par tous les moyens mais cela se révèle être un échec: comment faire? Je ne peux pas laisser ma meilleure amie être aussi mal. Mais tant qu'elle ne sera pas décidée à refaire sa vie, la douleur sera toujours présente. « Tu sais, » reprit-elle « parfois, il m'arrive de me demander si je serai un jour capable de tourner la page. Il me manque tellement, si tu savais. Et des jours comme celui-ci c'est bien pire. Je sais bien que je n'ai pas le droit de dire des choses pareilles, surtout pas devant toi mon meilleur ami, mais je me demande souvent si je n'aurai pas mieux fait de partir avec lui. Ainsi, je ne souffrirai plus. C'est stupide et égoïste comme pensée, j'en ai conscience. Mais il faut me comprendre aussi. Je n'avais que lui. Bien plus que mon mari, il a été mon meilleur ami, mon frère, mon confident, un tout. Il était toute ma vie. » Je me sentais mal, et le fait de l'entendre dire qu'elle aurait mieux fait de partir avec lui me rongeait, la colère montait. Elle ne montait pas contre elle, mais pourquoi la vie l'avait-elle privée de ce qui comptait le plus à ses yeux? L'être qu'elle aimait. C'est injuste, la personne à qui on tient le plus peut s'en aller en quelques secondes mais on se dit toujours "les autres, jamais moi", c'est faux. Du jour au lendemain on peut voir quelqu'un partir, ça peut même être nous... La vie a été injuste avec Ayhalina, c'est une fille bien, elle ne méritait pas cela. « Tu arriveras à tourner la page un jour où l'autre c'est certain, il faut que tu sois forte et que tu surmontes la douleur. Il va falloir que tu t'ouvres à un autre amour aussi, avec le temps tu y parviendras. Je suis sûr que lui de là-haut, il veut te voir heureuse, il veut que tu sois la femme qui croque la vie à pleine dent. Vis la vie que lui n'a pas eu la chance de continuer, montre lui que tu es une femme forte et qu'il ne s'est pas trompé. »

En hoquetant, les larmes continuant de coulées, Ayhalina lança « Dis-moi que ça va s'arranger Aaron. Je t'en supplie dis-moi qu'un jour ça ira mieux. J'ai tellement besoin de te l'entendre dire. » ma meilleure amie se blottissant contre moi, je lui caressais la chevelure en répondant « Oui ça s'arrangera, je te le promet. Tu verras. Rends-le fier de toi Ayhalina, fait de toi sa fierté. Le jour où tu auras le ventre rond comme un ballon, accompagnée d'un homme que tu aimes, il sera fier de toi. Alors, ne baisse jamais les bras. Tu as de la chance d'avoir des gens sur qui compter, ne gâche pas ça en laissant la douleur te rongée. »

Spoiler:


Dernière édition par Aaron D. Williams le Sam 19 Mai - 21:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I'M SORRY BUT I NEEDED YOU ♦ pv. Aaron D. Williams I'M SORRY BUT I NEEDED YOU ♦ pv. Aaron D. Williams EmptyVen 20 Avr - 20:52


    I'M SORRY BUT I NEEDED YOU ♦ pv. Aaron D. Williams 705257tumblrlzngjjOxIc1r94fkgo3250
    AARON AND AYHALINA.
    I'M SORRY, BUT I NEEDED YOU
    « Dans tous les cas, je veux que tu viennes me voir MOI, si ça va pas. Et je n'ai pas autant de problèmes que toi ma chérie, ce que tu vis est très dur: Je me demande si à ta place j'arriverais à le supporter, mais toi tu es une fille forte! Je sais que si j'ai besoin de toi, tu seras là, je n'en doute pas un instant. » Une fille forte, hein? Si seulement Aaron savait à quel point il pouvait se fourvoyer à mon sujet. Je n'avais jamais été forte, ni même courageuse, encore moins déterminée à m'en sortir ou à oublier. Tout ce que j'avais toujours fait était simuler. Simuler la joie, le bonheur, le calme, la force et même la sérénité. J'avais joué, je ne faisais que prétendre et jouer, parce que c'est-ce que je faisais de mieux, parce que c'était mon métier. Le problème avec le métier d'actrice c'est que notre entourage ne savait jamais véritablement lorsque l'on mentait, ou lorsque l'on disait la vérité. Ils ne savaient pas sur quel pied danser. Le problème avec moi c'est que je m'étais toujours efforcée de me comporter comme eux ils auraient aimé que je sois. Pour mes parents, j'avais longtemps endossé le rôle de la petite fille parfaite, pour rassurer mes amis j'avais fait semblant d'être forte, mais la réalité était toute autre. Et parce que j'étais épuisée de prétendre être quelqu'un que je n'étais pas, aujourd'hui, devant lui je tombais le masque. « Tu arriveras à tourner la page un jour où l'autre c'est certain, il faut que tu sois forte et que tu surmontes la douleur » reprit-il quelques minutes plus tard, presque anéanti par mon envie de prendre le large. Encore une fois, je savais pertinemment qu'il n'était pas très intelligent de ma part de lui avouer que je songeai ou qu'il m'était arrivé de songer à mettre fin à mes jours, mais à quoi bon lui mentir? A quoi bon prétendre que tout allait bien, alors qu'au final j'étais toujours aussi triste et anéantie? « Il va falloir que tu t'ouvres à un autre amour aussi, avec le temps tu y parviendras. Je suis sûr que lui de là-haut, il veut te voir heureuse, il veut que tu sois la femme qui croque la vie à pleine dent. Vis la vie que lui n'a pas eu la chance de continuer, montre lui que tu es une femme forte et qu'il ne s'est pas trompé. » Pourquoi diable s'obstinait-il à me prêter une force que je n'avais jamais véritablement possédée? La preuve étant que je m'étais bien souvent laissée embobiner. Les exemples peignant ma faiblesse pitoyable étaient d'ailleurs divers et variés. Il y avait eu ces photos de charmes que j'avais fini par accepter et, qui avait momentanément menacé ma carrière et bien failli me faire renier. Puis j'étais presque passée à côté de la plus belle histoire d'amour de tous les temps pour un contrat qui ne m'avait jamais véritablement intéressé; tout ça parce qu'on m'avait mis dans l'idée que c'était une occasion inespérée. Alors, au risque de le décevoir, non je n'étais pas forte. En réalité j'étais même la faiblesse incarnée. Ce pauvre Aaron allait donc revoir les pensées qu'il animait à mon sujet. Quant à refaire ma vie, le simple fait d'y penser me faisait culpabiliser alors, j'évitais en général d'y songer. Et quand bien même un homme parviendrait un jour à m'intéresser, jamais je ne pourrais pleinement l'aimer. Jamais il ne le remplacerait.

    Tout en caressant mes cheveux dans le but de me réconforter, mon meilleur ami poursuivit: « Oui ça s'arrangera, je te le promets. Tu verras. Rends-le fier de toi Ayhalina, fait de toi sa fierté. Le jour où tu auras le ventre rond comme un ballon, accompagnée d'un homme que tu aimes, il sera fier de toi. Alors, ne baisse jamais les bras. Tu as de la chance d'avoir des gens sur qui compter, ne gâche pas ça en laissant la douleur te rongée. » Le ventre rond comme un ballon? Je me redressai brusquement à ces mots. Presque indignée par ses propos, je ne sus d'abord pas quoi répondre. Bien sûr j'avais conscience qu'Aaron voulait bien faire et qu'il essayait avant tout de me remonter le moral, de me montrer qu'un jour ou l'autre le vent tournerait. D'ailleurs, je lui avais demandé de me dire ces choses, mais... enfanter? Tomber amoureuse d'un homme et lui faire confiance au point d'élever avec lui des enfants? C'était trop pour moi. Je n'en serais jamais capable. D'ailleurs je m'imaginai difficilement avoir un enfant d'un autre que Christopher. Parce que dans mon cœur, dans ma tête et depuis mes six ans, j'avais toujours imaginé que ce serait lui; qu'on se marierait et qu'on fonderait une famille. En atteignant le premier de ces deux objectifs, je m'étais dit que plus rien ne pourrait se mettre en travers de notre route et qu'on allait être heureux, ensemble, pour le restant de nos jours. Et puis, il était parti...

    Alarmé par mon soudain mutisme, Aaron claqua alors des doigts dans le but d'attirer mon attention, ce qui fonctionna. Secouant légèrement la tête, je déglutis alors, encore bouleversée par ses propos « Loin de moi l'idée de te contrarier Aaron, parce que j'apprécie vraiment ton amitié et tout ce que tu essaies de faire pour moi, mais je crois que tu n'as rien compris. Au jour d'aujourd'hui, je me sens incapable de le laisser partir. Alors, ne serait-ce qu'envisager la possibilité de refaire ma vie, ça me semble impossible. Bien sûr j'aimerais être à même de te dire que tu as raison et qu'un jour ou l'autre je tomberai follement amoureuse d'un autre; qu'il me donnera des enfants et que je pourrais fièrement retourner sur sa tombe et lui dire: ça y est mon amour, j'ai réussi. Mais je ne peux pas. Parce que refaire ma vie équivaudrait à l'oublier, à le trahir. Du moins c'est de cette façon que je vois les choses. Qui plus est, je ferai un bien piètre parent, si tu veux mon avis » concluais-je, avec dérision. « Dis, ça te dérange si je prends un verre d'eau ou quelque chose? Je pense que ça me ferait du bien » demandai-je en me levant, prête à rejoindre la cuisine.

Merci I love you mais non fais aussi long que tu veux j'adore te lire. Désolée pour le mélodrame, on s’enfonce là :mdr:
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MessageSujet: Re: I'M SORRY BUT I NEEDED YOU ♦ pv. Aaron D. Williams I'M SORRY BUT I NEEDED YOU ♦ pv. Aaron D. Williams EmptyLun 23 Avr - 16:27


    I'M SORRY BUT I NEEDED YOU ♦ pv. Aaron D. Williams 705257tumblrlzngjjOxIc1r94fkgo3250
    AARON AND AYHALINA.
    I'M SORRY, BUT I NEEDED YOU
    J'ai toujours admiré Ayhalina, par rapport à sa force, même si elle ne se considère pas comme une femme forte, elle se trompe et toute personne pourra confirmer cela. Moi, je n'aurais même pas eu la force de continuer à vivre à sa place. Continuer sa vie sans la personne avec qui votre vie était dessinée, ça me semble impossible. Mais contrairement à elle, moi si je m'en vais, je ne manquerai sûrement à personne: mon frère en a, sans doutes plus rien à faire de moi, mon père ne m'a jamais vraiment considéré comme son fils voyant les choses qu'il m'a fait endurer et ce qu'il m'a souvent répété, et hormis Skye et Ayhalina, je me demande bien qui est sincère avec moi. Depuis petit j'ai du mal à faire confiance, et ça ne va pas en s'arrangeant, à force d'être déçu des gens, de se faire avoir par des abrutis qui ne veulent que votre argent, on devient forcément comme ça. Je me méfie de tous, c'est ainsi. Les deux seules personnes qui ont ma confiance totale, Ayhalina et Tallulah. Je sais qu'avec elles deux, je peux parler de tous, elles vont s'avoir m'écouter et me conseiller: c'est de ça dont j'ai besoin dans mes moments de doutes. C'est vrai, qu'entre les deux, je vois plus souvent Ayhalina que Tallulah, la blonde est la plupart du temps en voyage, et est épanouie dans sa vie donc elle n'a pas vraiment besoin de mon aide contrairement à Ayhalina.

    « Loin de moi l'idée de te contrarier Aaron, parce que j'apprécie vraiment ton amitié et tout ce que tu essaies de faire pour moi, mais je crois que tu n'as rien compris. Au jour d'aujourd'hui, je me sens incapable de le laisser partir. Alors, ne serait-ce qu'envisager la possibilité de refaire ma vie, ça me semble impossible. Bien sûr j'aimerais être à même de te dire que tu as raison et qu'un jour ou l'autre je tomberai follement amoureuse d'un autre; qu'il me donnera des enfants et que je pourrais fièrement retourner sur sa tombe et lui dire: ça y est mon amour, j'ai réussi. Mais je ne peux pas. Parce que refaire ma vie équivaudrait à l'oublier, à le trahir. Du moins c'est de cette façon que je vois les choses. Qui plus est, je ferai un bien piètre parent, si tu veux mon avis. Du moins c'est de cette façon que je vois les choses. Qui plus est, je ferai un bien piètre parent, si tu veux mon avis. » Loin de là l'idée de me contrarier? C'est raté. Vous me connaissez, je me vexe pour un rien, eh oui. Là, à ce moment précis j'ai l'impression de ne servir à rien, tout ce que je lui ai dit n'a servi à rien, elle voit toujours autant dans le négatif, elle ne se voit toujours pas refaire sa vie, mais c'est la meilleure solution pour qu'elle soit bien, la brune n'a toujours pas compris ça. À force, je vais vraiment finir par perdre espoir, ce sera plus fort que moi. « Tu sais ce que j'ai compris? J'ai compris que tu refuses d'avancer, tu t'enterres dans le passé et ce n'est vraiment pas ce qui te fera aller mieux. Va falloir que tu penses à passer à autre chose, pas à oublier car ça ne s'oublie pas ce genre de chose, mais tenter d'être heureuse ailleurs. Puis toi faire une mauvaise mère? Qu'est-ce que tu en sais? Tu as déjà essayé? Arêtes un peu hein. Tu n'en sais rien, et je suis persuadé que si tu es maman, ton gosse sera très heureux. Ne fait pas celle qui est choquée de ce que je dis par rapport à ça, parce que c'est la seule solution de sortir de ce mal-être, et tu ne le trahiras pas, comme je t'ai dit il sera fier de toi. Il préfère sûrement te voir heureuse que de te voir pleurer. » La voir mal, me met en colère. Surtout quand je vois qu'elle pense de cette façon, ça me met hors de moi, vraiment! Se levant, prête à rejoindre la cuisine elle me lança « dis, ça te dérange si je prends un verre d'eau ou quelque chose? Je pense que ça me ferait du bien » j'enchaînai à la suite « non, allons-y, moi aussi j'ai soif. Ce verre d'eau te remettra peut-être les idées en place, espérons. » Je venais de dire cela sur un ton calme, loin d'être méchant, je veux juste lui faire comprendre qu'elle a tort, et que j'ai raison. Elle ne veut juste pas se l'avouer, tout simplement.

    Spoiler:


Dernière édition par Aaron D. Williams le Ven 18 Mai - 16:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I'M SORRY BUT I NEEDED YOU ♦ pv. Aaron D. Williams I'M SORRY BUT I NEEDED YOU ♦ pv. Aaron D. Williams EmptyMer 9 Mai - 18:21


    I'M SORRY BUT I NEEDED YOU ♦ pv. Aaron D. Williams 705257tumblrlzngjjOxIc1r94fkgo3250
    AARON AND AYHALINA.
    I'M SORRY, BUT I NEEDED YOU
    Je voyais bien que mes propos l'avaient contrariés. Ce n'était pourtant pas mon intention, mais sa mimique agacée, ainsi que ses traits crispés m'avaient permis de comprendre que je l'avais mis en colère. Et je détestais ça. Aaron se montrait toujours si gentil et compréhensif avec moi. Il se pliait toujours en quatre pour me remonter le moral et je ne trouvais rien de mieux à faire que de le contrarier en retour. Quelle jolie façon de le remercier... J'étais têtue, bornée, probablement stupide dans la foulée. J'avais conscience de tout cela, maintenant c'était tellement difficile d'oublier. Tirer un trait sur le passé et partir sans me retourner était une chose pour laquelle je n'avais jamais été très douée. Même emménager à l'autre bout du monde n'avaient pas chassé mes vieux démons alors, je doutais être à même de goûter au bonheur à nouveau. Au fond, je crois que j'avais peur de passer à autre chose. Je m'interdisais d'être heureuse et invoquais pour cela des prétextes bidons pour la simple et bonne raison que j'avais peur d'être déçue et abandonnée à nouveau. C'est bête, mais je me disais que si je m'autorisais à ouvrir mon cœur alors, je redeviendrai cette femme insensée et vulnérable. Cette femme prête à tout et influençable. J'avais peur que mon cœur ne se brise, une nouvelle fois. Et c'est vrai qu'il y avait toujours un risque. On pourrait me quitter, me tromper ou bien cet être auquel je m'attacherais pourrait peut-être même à son tour décéder, mais en pensant de cette manière je m'empêchais de vivre et au fond, je crois que c'est exactement ce qui mettait mon meilleur ami hors de ses gonds. Personne ne savait de quoi demain serait fait et c'était là tout l'intérêt de la vie. Alors, oui on souffrait, on riait, on pleurait, mais voilà de quoi notre existence était faite. Elle n'était pas parfaite, nous n'étions pas des êtres parfaits, il fallait faire avec. Le problème c'est que je refusais de revivre ce que j'avais traversé avec Christopher. La maladie, l'inquiétude, l'insomnie, la dépression et enfin le deuil. C'était si douloureux et tellement difficile. Si je devais à nouveau connaître tout ça, je crois que je ne m'en relèverai pas cette fois. « Tu sais ce que j'ai compris? » finit-il par reprendre, légèrement sur les nerfs. « J'ai compris que tu refuses d'avancer, tu t'enterres dans le passé et ce n'est vraiment pas ce qui te fera aller mieux. Va falloir que tu penses à passer à autre chose, pas à oublier car ça ne s'oublie pas ce genre de chose, mais tenter d'être heureuse ailleurs. Puis toi faire une mauvaise mère? Qu'est-ce que tu en sais? Tu as déjà essayé? Arêtes un peu hein. Tu n'en sais rien, et je suis persuadé que si tu es maman, ton gosse sera très heureux. Ne fait pas celle qui est choquée de ce que je dis par rapport à ça, parce que c'est la seule solution de sortir de ce mal-être, et tu ne le trahiras pas, comme je t'ai dit il sera fier de toi. Il préfère sûrement te voir heureuse que de te voir pleurer. » Voilà qui était dit. A ces mots, je restais quelques instants interdite. Aaron avait été dur, mais je savais pertinemment qu'il avait raison. Je ne pouvais pas continuer comme ça, je ne vivais plus. Il fallait que j'aille de l'avant, que je rencontre des gens et que je reprenne confiance en moi. Il le fallait.

    Mal à l'aise, je ne trouvais d'abord rien à lui répondre, raison pour laquelle je me levai précipitamment et demandai à boire un verre d'eau. Mais Aaron n'était pas dupe et il n'allait pas me laisser m'en tirer à si bon compte. D'ailleurs il me suivit dans la cuisine. « Non, allons-y, moi aussi j'ai soif. Ce verre d'eau te remettra peut-être les idées en place, espérons. » Il n'avait pas voulu être blessant. Ce n'était pas son genre, mais il fallait que j'ouvre les yeux.

    « Je sais bien que tu as raison » finis-je par lâcher, après quelques minutes de silence. « Je sais bien que je me comporte comme une enfant têtue et capricieuse. Mais la vérité c'est que j'ai peur. C'est bête hein? Mais j'ai peur d'aimer à nouveau. Peur d'être hantée par son visage quand j'en embrasserai un autre, peur de ne pas en être capable. D'un autre côté, je me sens parfois si seule, c'est épouvantable » dis-je en posant mon verre sur le plan de travail, en profitant pour essuyer d'un revers de la main, quelques larmes. « Mais je vais me reprendre, je vais essayer. Je te le promets. Mais si ça ne marche pas, si je n'y arrive pas, si je m'égards, tu seras toujours là pour m'engueuler ou me remettre les idées en place, n'est-ce pas? ». A ces mots, il esquissa un sourire amusé. « Parce que je sais bien que je suis casse-pied, un vrai boulet même, mais tu es la seule personne qui parvienne à me recadrer. Je ne te le dirais probablement jamais assez, mais je t'aime Aaron et je te remercie sincèrement pour tout ce que tu fais » poursuivis-je en le serrant à nouveau dans mes bras. Nous restions ainsi étreints quelques minutes encore, puis je le relâchais, ayant subitement faim. Baissant alors les yeux, j'ajoutai confuse: « T'aurais pas quelque chose à manger, sinon? Non parce que bon, je crois bien que ça m'a ouvert l’appétit cette séquence émotion ». A ces mots, il éclata de rire. Aaron commençait à avoir l'habitude de mes bêtises et puisqu'il savait tout de moi, il était aussi au courant du fait que j'avais pour habitude de manger comme quatre. L'avantage c'est que mon métabolisme était formidable et que je ne prenais jamais de poids.

    Voilà ta réponse. Excuse-moi du temps que j'ai mis. C'est bon je nous ai sorti du mélodrame, l’atmosphère va se détendre un chouilla I love you :mdr:
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MessageSujet: Re: I'M SORRY BUT I NEEDED YOU ♦ pv. Aaron D. Williams I'M SORRY BUT I NEEDED YOU ♦ pv. Aaron D. Williams EmptySam 19 Mai - 21:32

    " Il y a des évènements dont on ne guérit pas, jamais. On les portes en soi pour toujours, on croit que le temps passe, qu'un jour on aura moins mal. On croît qu'on a sublimé l'épreuve, qu'on l'a dépassée, oubliée. Pourtant, la personne a disparue tout de même, au plus profond de soi, la douleur est intacte. Le coeur, déséquilibré, ne bat plus pareil. On est glacé. On est perdu. Une part de soi s'est enfuie. On est fragilisé à jamais, en manque pour toujours. En soi, désormais, quelque chose n'attend plus que la fin. Il faut peut-être plonger profond pour trouver la source de sa vie. Une lame qui coupe le coeur, quand tu vois la personne que tu aimes s'envoler, quitter cette terre. Il ne faut pas être triste, car dans tous les cas nous sommes tous destinés à partir un jour, certains partent avant d'autres, les stylos se sont vidés, les carnets se sont fermés et toute chose s'est stabilisée, la tristesse ne peut rien rajouter à la réalité, ni retarder, ni ajouter, ni enlever. Par tes peines, tu veux arrêter le temps, emprisonner le soleil, retourner les aiguilles de la montre, marcher en arrière, revivre les moments du passé. En effet, le chagrin est comme un cyclone qui infecte le monde, trouble l'eau, transforme le ciel et brise les fleurs mûres dans les jardins. L'existence véritable est notre bonheur, notre sérénité. Il ne faut pas dépenser ses jours dans la tristesse, ne pas gaspiller pas ses nuits dans les soucis, ne pas distribuer ses heures entre les malheurs. Il faut accepter la mort, la perte et continuer à vivre. "

Après quelques minutes de silence, ma meilleure amie finie par lâcher « Je sais bien que tu as raison. » De bonne humeur, je me serai sûrement vanté comme d'habitude. Mais à cet instant, je suis loin d'être bien, loin d'être calme donc aucune envie de rire. Je préfère ne pas répondre. Je sais que j'ai été dur sur mes mots, mais il va bien falloir que Ayhalina voit les choses comme elles sont réellement... Je suis celui qui doit le lui faire comprendre, je veux vraiment qu'elle soit heureuse et je ne veux pas la voir se faire du mal. C'est une des personnes qui comptent le plus et jamais je ne l'abandonnerai. Je serai là, pour la remettre dans le bon chemin, pour lui crier dessus, pour la prendre dans mes bras, pour la faire rire. Et plus tard, quand nous serons vieux et ridés, nous rirons de nos délires plus fous les uns que les autres, nous verserons quelques larmes pour les choses difficiles. En posant son verre sur la table, ma meilleure me dit tout en essuyant quelques larmes « Je sais bien que je me comporte comme une enfant têtue et capricieuse. Mais la vérité c'est que j'ai peur. C'est bête hein? Mais j'ai peur d'aimer à nouveau. Peur d'être hantée par son visage quand j'en embrasserai un autre, peur de ne pas en être capable. D'un autre côté, je me sens parfois si seule, c'est épouvantable. » Je comprends tout à fait cette peur d'aimer à nouveau: c'est ce que je ressens en ce moment par rapport à Skye. J'ai tellement souffert de la rupture brutale avec Apollinaria, je me suis promis de ne plus jamais tomber amoureux, mais je crois qu'effectivement cette promesse est tombée à l'eau, s'est noyée. Je suis sûr d'aimer Skye, mais je ne veux pas me l'avouer, je suis un homme qui tient ses promesses d'habitude, mais l'idée de ne plus être avec la jeune femme me rend tellement mal. C'est compliqué déjà pour moi, pour une histoire avec une personne de ce monde, vous imaginez... Ayhalina elle, a perdu celui qu'elle aimait, c'est une situation totalement différente. J'arrive très bien à comprendre ce qu'elle ressent même si moi je ne l'ai jamais vécu, j'essaye de lui donner les meilleurs conseils possible.

Ma meilleure amie ne me laisse pas le temps de répondre et enchaîne « Mais je vais me reprendre, je vais essayer. Je te le promets. Mais si ça ne marche pas, si je n'y arrive pas, si je m'égares, tu seras toujours là pour m'engueuler ou me remettre les idées en place, n'est-ce pas? » Evidemment que je serai là pour ça. Je lâche un sourire amusé à l'entente de ses mots. Elle me prend dans ses bras et nous restions ainsi étreints quelques minutes encore. Elle se retire alors. « Je sais ce que c'est la peur d'aimer à nouveau, par rapport à Skye... Tu sais cette rupture avec Apollinaria qui m'a fait beaucoup de mal, j'ai vraiment lutter pour m'en remettre. Mais il ne faut pas avoir peur, Christopher sera toujours dans ton coeur. Tu as d'ailleurs un coeur assez grand, tu as la place d'y mettre encore pleins de p'tits gens. Et puis ne t'inquiètes pas, je serai toujours là pour te remettre les idées en place, j'aime tellement ça! » Comme à son habitude, Ayhalina a toujours cette phrase hors-sujet pour casser l'ambiance qui jusque-là est vraiment dramatique. « T'aurais pas quelque chose à manger, sinon? Non parce que bon, je crois bien que ça m'a ouvert l'appétit cette séquence émotion. » J'explose de rire à la suite de ses mots. Je me dirige alors vers un placard pour en sortir un paquet de gâteaux au chocolat. « Ca te va? Je t'avoue que moi aussi j'ai un p'tit creux. Mais tu ne préfères pas qu'on sorte faire un petit tour en ville histoire de boire et manger quelque chose de sympa?J'imagine que les gâteaux c'est sûrement pas ce qui te fait rêver n'est-ce pas? »

Spoiler:
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MessageSujet: Re: I'M SORRY BUT I NEEDED YOU ♦ pv. Aaron D. Williams I'M SORRY BUT I NEEDED YOU ♦ pv. Aaron D. Williams EmptyDim 27 Mai - 0:57


    I'M SORRY BUT I NEEDED YOU ♦ pv. Aaron D. Williams 705257tumblrlzngjjOxIc1r94fkgo3250
    AARON AND AYHALINA.
    I'M SORRY, BUT I NEEDED YOU
    « Je sais ce que c'est la peur d'aimer à nouveau, par rapport à Skye... Tu sais cette rupture avec Apollinaria qui m'a fait beaucoup de mal, j'ai vraiment lutter pour m'en remettre. Mais il ne faut pas avoir peur, Christopher sera toujours dans ton cœur. Tu as d'ailleurs un cœur assez grand, tu as la place d'y mettre encore pleins de p'tits gens. Et puis ne t'inquiètes pas, je serai toujours là pour te remettre les idées en place, j'aime tellement ça! ». J'étais tellement obnubilée par ma peine, que je n'avais pas pris le temps d'envisager les choses sous cet angle. Je n'avais pensé qu'à moi, mais Aaron aussi avait souffert. Une rupture était totalement différente d'un décès je ne dirai pas le contraire, maintenant le résultat était le même. En fin de compte, l'être aimé finissait par s'en aller et on souffrait, on hurlait, on regrettait et on en bavait tous de la même manière. Et d'après ce que j'en savais, Aaron avait dégusté avec Appollinaria. Il avait eu beaucoup de mal à s'en remettre. D'ailleurs, j'étais ravie de savoir qu'il était (enfin) passé à autre chose et qu'il fréquentait quelqu'un d'autre. Il pouvait sembler un peu arrogant et frivole comme ça, mais faut pas croire, cette petite frappe avait aussi un cœur sous son costard. « C'est bon à savoir. Rares sont les personnes sur lesquelles on puisse réellement compter dans ce bas monde alors, merci infiniment. Et encore une fois, si jamais tu as besoin de parler n'hésites pas. C'est bon, je suis remontée à bloc là! », ajoutai-je en séchant les quelques larmes qui subsistaient encore sur mes joues. « D'ailleurs, quel cachotier tu fais. Maintenant que j'y repense, tu ne m'as jamais véritablement parlé de ta dulcinée et, je dois t'avouer que je suis vexée. Regardes moi, je passe mon temps à me mettre à nue devant toi, je pleure, je cris, je fais tout et n'importe quoi et toi, monsieur Williams tu restes de marbre ! Ça n'est pas juste! Moi aussi j'aimerai avoir le privilège de te rabattre le caquet ou de t'engueuler parce que tu fais n'importe quoi ! ».

    Nous rîmes quelques minutes à ce propos et je lui réclamai ensuite à manger. Amusé, Aaron sortit un paquet de gâteaux au chocolat du placard et ajouta: « Ça te va? Je t'avoue que moi aussi j'ai un p'tit creux. Mais tu ne préfères pas qu'on sorte faire un petit tour en ville histoire de boire et manger quelque chose de sympa? J'imagine que les gâteaux c'est sûrement pas ce qui te fait rêver n'est-ce pas? » Comment ça ce n'était surement pas ce qui me faisait rêver? Il me prenait pour un ogre ou quoi?! J'avais un bon coup de fourchette, je l'avouai volontiers, maintenant je ne passais tout de même pas mon temps à m'empiffrer, il ne fallait pas exagérer. Lui tirant la langue, je finis par répliquer: « Euh... je te signale quand même qu'il n'est pas loin de trois heures du matin alors, tu m'expliques où tu comptes aller à une heure pareille? Après, si c'est toi qui invite, je ne dis pas non. Maintenant et par mesure de sécurité, je vais quand même prendre le paquet », poursuivis-je en lui arrachant des mains par surprise. « Juste au cas où tu ne trouverais aucun endroit susceptible de remplir mon estomac ». Tournant les talons, je regagnai alors le salon. « Oh et je ne plaisantai pas tout à l'heure, à propos de Skye. Il va falloir que tu m'en dises un peu plus sur cette nana. Et quand je dis un peu plus, ça veut dire tout! Je veux tout savoir et, je suis désolée, mais tu n'as pas le choix. Si tu refuses, je vais me remettre à pleurer de toute façon ». Comment ça, ça ne se fait pas?
    « Alors, qu'est-ce que tu trouves à répondre à ça? ».

    C'est médiocre Embarassed , excuse-moi. Mais je devais absolument te répondre aujourd'hui, parce que je risque d'être occupée dans les prochains jours. Je ferai mieux la prochaine fois, promis I love you
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I'M SORRY BUT I NEEDED YOU ♦ pv. Aaron D. Williams

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