Que faire un samedi après-midi quand tout le monde semble occupé ? Telle est la question. Après avoir passé deux ou trois appels à des gens au hasard, dont mon frère -ce qui n'était pas tant que ça un hasard finalement- et avoir reçu leurs réponses négatives j'avais arrêter de chercher étant persuadé que personne dans cette grande ville ne serait libre aujourd'hui. Bon, il était idiot de faire des conclusions hâtives, je ne le savais que trop bien, mais même. Du coup je me retrouvais une fois de plus avachit dans mon canapé en cuir, rouge. Ah tiens, mon petit chiot ! Pookie était un mignon labrador noir venant de la maison Serpentard. Pourquoi était-il un vert et argent ? Tout simplement parce qu'il était cent pour cent labrador, un pur race. Bon d'accord, les blagues que je me faisais à moi-même étaient loin d'être drôles, peu importe. Je le montais sur mes genoux et caressait doucement son pelage cendre avant de jouer avec la clochette dorée qui pendait de son collier de cuir blanc. Avec un soupir j'engageais la conversation.
▬ Coucou toi … Dis moi, tu n'aurais pas une idée de ce que je pourrais faire, là, tout de suite maintenant ?
Le petit animal ne bougea pas et continuait de me regarder avec ses yeux de cocker -bien que cela n'en soit pas un. Forcement il n'allait pas me répondre, dommage. J'aurais bien aimer qu'il aboie quelque chose au moins, ou qu'il me fasse un signe, comme dans les films. Bien, je poussais un second soupir et reposer Pookie par terre avant de me lever. Il fallait que je trouve quelque chose à faire ou j'allais devenir fou. Enfin non, n'exagérons rien, mais j'avais une furieuse envie de sortir me dégourdir les jambes. Je marchais tranquillement vers la grande baie vitrée du salon pour voir ce qui se passait dehors. Devant moi une vue imprenable de New-York, l'un des avantages de vivre au dernier étage -en plus du toit-terrasse. Le ciel était gris et la plupart des passants étaient bien couverts. Apparemment l'hiver qui n'avait pas voulu sortir pour de vrai avait décider de rattraper son retard. Beaucoup de personnes en seraient attristées mais moi j'aimais bien le froid, surement rapport à mes origines Suèdoises, que sais-je. Quoi qu'il en soit ce retour subit et surement éphémère à l'hiver me donna encore plus envie de sortir, mais pas pour me balader. Non maintenant je n'avais qu'une envie, trouver un café agréable à l'ambiance sixties dans le quel je pourrais déguster un chocolat chaud et un cookie. Ah oui, chose étrange chez moi -d'après les autres- je n'aime pas le café.
Dix minutes plus tard à peine je me retrouvais dans Lenox Hill, le quartier où j'habitais, une écharpe noire autour du cou, un trench-coat gris et un jean pour me couvrir. Les mains dans les poches de mon manteau j'observais les passants sans y penser avant de m'engouffrer dans un de ces cafés qui se veulent « authentiques », enfin ils l'étaient déjà plus que ces Starbucks industriels qui avaient décider d'envahir le monde. Et alors que je venais de passer commande au comptoir, un cookie et un chocolat -comme prévu- j'aperçus une tignasse blonde qui ne m'était pas inconnu. Avec un sourire ravi je découvris ce qui devais s'approcher le plus du titre de 'Mon-meilleur-ami', il était assis à une table, seul. Surement entrain d'attendre un rendez-vous ? Que sais-je ? En tout cas j'avais envie de m'amuser et il était là une distraction tout prête. Une fois que je fus servis et que le gérant fut payé je pris ma tasse et mon petit paquet en direction de la table que je visais. Avec ce sourire charmeur exagéré que je lui réservais tout spécialement -une façon de plus de le taquiner- je m'asseyais à sa table.
Samedi , Samedi pour certaine personne il s’agit du début pour le week end pour d’autre ce n’est qu’un autre jour de travail , être journaliste n’est pas de tout ressort mais quand je me suis lancé dedans je savais très bien à quoi je m’attendais . Pour moi le week end commencerait dés que j’aurai fini ce foutu papier que je dois rendre avant le bouclage du numéro , c’est-à-dire avant 18 heures j’y étais depuis 10 heures du matin , dans mon appartement , ce silencieux appartement , le sujet était : Le réchauffement climatique , j’avais bien entendu contacté des scientifiques à ce sujet là et les avaient interviewer entre jeudi et vendredi , sujet intéressant certes mais pour écrire sa devient un peu plus difficile . Après avoir écrit genre 5 lignes je m’avouai vaincu pour le moment et en profita pour aller prendre une douche m’habiller et aller manger un bout en ville .
Après avoir manger , je décidais de retenter l’écriture de ce fameux article dans un café , le monde m’inspire plus que le silence , c’était un bon moyen de boucler vite cette article et de prévoir un week end de folie , enfin week end de folie j’avais toujours pas de copine bien que sa ne me dérange pas . Mais pour le moment j’avais rien fait d’extraordinaire depuis mon arrivé à New York même pas si j’avais eut le temps de visiter faut dire , « big Apple » comme on l’appel je crois que le temps de tout visiter il me faudrait plusieurs mois ce que je n’avais pas devant moi . Les écrivains ont cette prétention de faire ce qu’ils veulent quand ils veulent eux au moins pas trop de délais pour finir un livre , une chance pour eux , je sais pas comment j’allais faire pour boucler cette article à temps si les mots ne défileraient pas sur ce foutu ordinateur. Il était 13heures quand je mis un pied dans ce café , commandant donc un grand café et un muffing au chocolat je repera très rapidement une table prés de la fenêtre , je fini ce muffing en trois bouchées comme si je n’avais rien avalé alors que je venais de finir de manger il y a 30 minutes , buvant quelques gorgées de ce café je me relançais dans l’écriture de cet article , comme si le café et le monde autour de moi avait agis , l’écriture vins très rapidement , je finissais les derniers mots quand on m’interpella , ce cher Erwan , mon meilleur ami si j’puis dire . C’était plaisant de le voir j’dois avouer qu’on a une relation assez je t’emmerde mais je t’aime qui fait son charme mais que certains pourrait penser comme de l’agression dans nos mots , ce n’est pas du tout le cas . Envoyant mon papier au journal je refermais mon ordinateur et lui souris.
▬ Alors mon Damian, on s'la joue solitaire ? J’étais sorti habillé d’un jean , d’un polo et d’un gilet par-dessus pour pas trop avoir froid , sa devait faire plusieurs jours que je n’avais pas vu sa jolie gueule d’ange , faut dire ses dernières semaines ont été assez dur niveau boulot mais je ne m’en plains pas , je préfère sa que de me tourner les pouces faut dire. Je le laissais s’installer à ma table , rangea mon ordinateur dans mon sac pour qu’on est plus de place et afin d’éviter un éventuel dégât on sait jamais hein.
▬ Pour une fois oui ,je vois que toi aussi . Alors comment ça va bo goss? lui dis dans un sourire c'était assez rare de le voir seul , il était toujours occupé , de sorti à droite et à gauche celui là , ce qui m'étonnait qu'aujourd'hui il soit seul , mais maintenant il ne l'était plus vu qu'il était avec moi , enfin sauf si il attendais une demoiselle qui sait.
▬ T'attend un rencard ou tu vas me tenir compagnie?
Hj: désolé pas trop long j'espère que ça te conviendra quand même
Je m'étais assis sans attendre et mon sourire spécial-Damian était encore et toujours à mes lèvres. J'observais un peu mon cher ami, il avait l'air en forme, le teint frais, les yeux vifs … Cependant un détail attira mon regard, de légère cerne sous ses belles pupilles azur, hm .. fatigué ? Ou sous pression ? Il fallait dire que son travail n'était pas simple, vous allez me dire que moi je ne travaillais pas, je n'avais jamais eu à le faire, alors forcement je devais trouver la moindre tache difficile. Mais ne le sous estimer pas, être journaliste ce n'est pas rien, et il ne faut jamais être en retard. D'ailleurs en parlant de travail, il me semblait évident que c'était ce qui était éparpillé sur la table. Des notes et post-it, un crayon ou deux et bien sur, son précieux ordinateur portable. D'ailleurs il venait de le refermer et de le ranger dans son sac, il me regardait, désormais, avec un sourire sur le visage.
▬ Pour une fois oui ,je vois que toi aussi. Alors comment ça va bo goss?
Une moue rieuse vint s'installer sur mes lèvres, ce surnom parmi tant d'autre était une forme de taquinerie. Je devais avouer, j'étais très taquin, c'était une partie de mon enfance que je n'avais pas abandonné en devenant adulte. En tout cas c'était toujours un plaisir de trouver quelqu'un d'aussi taquin que sois, les piques ou sobriquets ridicules n'en deviennent que plus amusants. Et puis cela faisait un petit moment que je ne l'avais pas vu et je ne l'avouerais surement jamais à haute voix mais ça p'tite bouille me manquait. Et puis il était jeune, huit ans de moins que moi, sa fraicheur me faisait du bien un peu. Pas que je ne me sentais plus dans le coup, loin de là ! Mais un peu d'innocence ne fait jamais de mal à personne.
▬ T'attend un rencard ou tu vas me tenir compagnie?
Je ris doucement, il était vrai que recensement j'enchainais rencards sur rencards et jamais avec la même fille. Je ne sais pas, je n'avais pas envie de stabilité semble t-il … Et puis une femme devient généralement souvent agaçante passé les trois première heures. Et non, je ne suis pas macho il y a des femmes que je respecte, d'autre moins. Mais tout comme il y a des hommes que je ne respecte pas, c'est ainsi, un point c'est tout. Je le regardais en souriant et avant de lui répondre prenait un gorgée de mon chocolat et croquais doucement dans mon cookie.
▬ Non, non, je n'attends personne. Je suis tout à toi mon grand.
Je lui lançais un de ces sourires aguicheurs qu'on voit dans les pubs, puis laissa échapper un éclat de rire. Je buvais une autre gorgée de mon chocolat chaud, c'était décidément ici qu'ils faisaient les meilleurs. Je regardais les arbre qui se pliaient face aux vents, dehors, et j'étais bien content d'être à l'intérieur. Mon regard dériva de la grande fenêtre du fond à la table et je pu voir le café de Damian, pratiquement finit et les miettes d'un muffin qui étaient étalées sur la table.
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. Alors comment ça va bo goss? lui dis dans un sourire c'était assez rare de le voir seul , il était toujours occupé , de sorti à droite et à gauche celui là , ce qui m'étonnait qu'aujourd'hui il soit seul , mais maintenant il ne l'était plus vu qu'il était avec moi , enfin sauf si il attendais une demoiselle qui sait.