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austin&lula ▲ you is kind, you is smart, you is important

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MessageSujet: austin&lula ▲ you is kind, you is smart, you is important austin&lula ▲ you is kind, you is smart, you is important EmptyMar 3 Avr - 23:13

Ce matin-là, Lulani s’était réveillée avec une idée en tête qui allait l’obséder toute la sainte journée : la représentation théâtrale que son fils allait bientôt donner à l’école. Quelques jours auparavant, la philippine s’était gentiment moquée du système éducatif américain ou, plus généralement, de toutes ces mères poules qui semblaient vouloir pousser leurs enfants à la perfection comme s’ils n’étaient que de vulgaires machines. Lula n’avait rien dit non plus lorsque celles-ci – excitées comme des puces - s’étaient ruées vers le tableau d’affichage pour en lire la distribution des rôles. C’était tellement niais que la jeune femme ne put s’empêcher de rouler des yeux en les entendant protester et dû jouer des coudes pour se frayer un chemin jusqu’à la liste des acteurs principaux. Malgré le profond agacement qu’elle ressentait vis-à-vis du comportement de ces mères de famille, Lulani avait été tout bonnement incapable de cacher son sentiment de fierté lorsqu’elle vit que son fils avait décroché le premier rôle. Mason allait interpréter Indiana Jones. La philippine avait été si émue que les larmes étaient venues naturellement et qu’un sourire avait étiré ses lèvres. Ce rôle était cousu sur mesure pour un Vryzakis ! C’était en grande partie parce qu’il vouait un culte à son père que Mason se passionnait pour les films d’aventure et puis, il était aussi connu pour ses manière un peu trop théâtrale par moment, mais surtout pour sa faculté à retenir facilement les répliques d’un film : si seulement il pouvait en être de même pour les leçons !

Ce fut le commentaire d’une mère dont l’enfant interprétait un rocher qui avait déclenché les hostilités. « Je ne comprends pas ! Notre famille s’est toujours investie dans les projets extrascolaires, mon fils est un bon élève et il méritait de tenir ce rôle, mais vous l'avez préféré un enfant qui n’a même pas fait toute sa scolarité dans cette école. » s’était-elle exclamée à l’attention de la directrice. « Madame Felding, je comprends votre frustration, mais il s’avère que Mason s’est montré très convaincant et... ». Mais la dénommée Mme Felding ne lui laissa guère le temps d’argumenter plus que cela. « Et il a un accent ! Vous avez déjà entendu ça dans les films d’Indiana Jones ? » trancha-t-elle, regardant d’autres mères pour avoir leur soutien, certains acquiescèrent d’un léger mouvement de tête tandis qu’à l’écart, Lula bouillait. « Non vraiment, mon fils méritait ce rôle ! ». La philippine poussa un soupir bruyant, obligeant plusieurs têtes à se tourner vers elle et se fraya un chemin jusqu’à la jeune maman qu’elle fusilla presque du regard. « HEY ! Je vous conseille vivement de modérer vos propos. Je vous interdis de juger mon fils sous prétexte qu’il a un accent ! C’est cette petite imperfection qui le rend parfait à mes yeux. Il est fier de ses origines et je ne laisserais personne le rabaisser à cause de cette particularité qui fait tout son charme. Et si vous n’aviez pas inscrit votre fils dans une école qui prône la solidarité et la tolérance, je jurerais que vous êtes en train de faire de la discrimination pure et simple ! Qui plus est, vos arguments ne sont pas du tout convaincants. ». Elle semblait courber le dos sous le poids des accusations de Lula qui ne s’était pas gênée à exprimer sa façon de penser, priant pour que son fils n’en paye pas le prix. « Je disais juste que… votre fils est nouveau et… vous ne vous êtes pas investie. ». Lula arqua un sourcil, imperturbable. « Si ce n’est que ça, je me charge du décor. » rétorqua-t-elle, hargneuse.

[…]

« Pourquoi tu nous as emmené au Centre Commercial, maman ? » demanda Mason, levant la tête pour apercevoir le visage de sa mère. « J’ai du matériel à acheter pour le décor du spectacle. ». Le garçon pencha la tête sur le côté, intrigué et c’est à ce moment là que Lula se rendit compte qu’elle ne l’avait pas tenu informé. « Ton spectacle. C’est moi qui se charge du décor. ». Toyiah redressa vivement la tête, intéressée. « Maman, je pourrais t’aider ? ». Pour toute réponse, Lula acquiesça d’un signe de tête, lui sourit et serra un peu plus sa main dans la sienne. « Super ! » s’exclama-t-elle avant de retourner à la contemplation des vitrines. « Et c’est moi qui tiendrait le rôle principal cette fois. ». Mason ne manquait pas une occasion de le leur rappeler. « Tu crois que papa va pouvoir se libérer ? ». Lula afficha un petit sourire. « Je suis sûre qu’il ne voudrait rater ça pour rien au monde, il va sûrement trouver un moyen de se libérer. » le rassura-t-elle avant de se concentrer sur ce qui se passait aux alentours de la galerie marchande.

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MessageSujet: Re: austin&lula ▲ you is kind, you is smart, you is important austin&lula ▲ you is kind, you is smart, you is important EmptyMer 4 Avr - 0:22

Encore un lundi matin. Bon sang ce qu'Austin haïssait les lundis matins ! C'était certainement le pire jour de la semaine. Comment réussir à reprendre un rythme de vie normale après avoir passé un week-end à faire la fête et à profiter de son temps libre ? C'était bien trop dur. Quand le réveil se mit à hurler, strident, dans sa chambre encore baignée d'une légère pénombre, le jeune homme peina à extirper son bras de sous sa couverture pour aller taper contre sa table de chevet, jusqu'à rencontrer l'objet bruyant pour l'éteindre définitivement. Malheureusement, ce n'était pas le moment de se rendormir. Il y a encore un peu plus d'un an, le jour de la semaine n'avait aucune importance. Que l'on soit lundi, jeudi ou dimanche, il pouvait se lever à l'heure qui le souhaitait sans se préoccuper des éventuelles responsabilités qu'il avait à tenir. Mais depuis qu'il était devenu officiellement le père de sa petite fille, tout avait changé. Chaque matin de la semaine rimait avec réveil, petit-déjeuner familial, conduite à l'école et travail. Car oui, pour élever Lua et prouver aux services sociaux qu'il pouvait très bien s'occuper de son enfant, il n'avait eu d'autre choix que de se trouver un emploi. Heureusement pour lui, il n'avait pas fini laveur de vitres ou caissier dans un super marché. Passer ses journées à farfouiller dans les moteurs de motos n'était pas une corvée, loin de là. Et heureusement ! Il n'aurait jamais tenu aussi longtemps sinon... Soit. Après avoir laissé passer quelques minutes de doux répit, Austin finit enfin par s'extirper de son lit pour marcher d'un pas lent jusqu'à sa salle de bain. Une douche matinale était de vigueur chaque jour s'il voulait réussir à sortir rapidement de la buée qui rembourrait sa tête au réveil. Quelques minutes plus tard, il sorti de la cabine de douche, déjà moins à l'ouest, et retourna dans sa chambre pour s'habiller. Il traversa ensuite le couloir pour se rendre dans la chambre de sa fille qui dormait encore paisiblement. Caressant doucement sa joue, il la réveilla avec douceur et s'assura qu'elle était bien sortie de ses rêves avant d'aller à la cuisine pour préparer le petit déjeuner. Lua le rejoignit quelques minutes plus tard et ils mangèrent tous les deux, discutant un peu. Puis le jeune père se dépêcha de faire la vaisselle avant d'aider sa fille à se préparer, terminant de se préparer lui-même par la même occasion. À 7h43 pile, ils étaient dehors, Austin tenant fermement la main de la petite, marchant en direction de l'école.

La matinée fut overbookée. À peine Austin eut-il déposé Lua à l'école qu'il dût mettre la quatrième vitesse pour se rendre au garage. Il savait qu'il n'avait pas le droit d'être en retard, pas le droit à l'erreur car il ne pouvait pas se permettre de se faire licencier. Il était encore sous haute surveillance des services sociaux qui, de leurs côtés, attendaient la moindre occasion pour le faire passer devant un tribunal afin de lui retirer la garde de sa fille. Mais c'était mal connaître Austin qui, déterminé, redoublait d'efforts chaque jour un peu plus pour élever correctement sa progéniture. Ce n'était malheureusement pas facile tous les jours et il faut dire que le jeune papa était parfois dépassé par les événements. Heureusement que Madison l'aidait et était toujours disponible pour garder Lua quand il avait besoin de prendre l'air. Sans l'aide de sa soeur, il ne serait jamais parvenu à garder sa fille avec lui plus d'une semaine. Bref. La matinée au garage avait été surchargée et le jeune McDaniels n'avait eu de cesse à courir dans tous les sens pour réparer telle bécane, huiler tel moteur, appeler tel client. Il put cependant partir à l'heure pour retourner chercher sa fille à la sortie de l'école et, d'un pas pressé, il se dirigea vers le centre commercial. Ayant oublié de faire les courses le samedi, le frigo était presque vide et avec deux bouches à nourrir, il n'avait d'autres choix que de faire des courses. Tant pis pour les repas sains et équilibrés préconisés pour les enfants, ce midi là, il n'aurait pas le temps de cuisiner. Il achèterait quelque chose dans un des fast-food du centre pour caler l'appétit de sa fille. Il fila donc faire ses achats, marchant d'un pas rapide, peut-être trop pour les petites jambes de Lua qui tentait tant bien que mal de le suivre en lui tenant la main. Mais la petite finit par faire entendre son mécontentement. « Papa, j'en ai marre de marcher. » Austin la regarda et lui sourit gentiment. Sous stress et n'ayant pas un caractère facile de base, il sentit rapidement l'agacement monter en lui. Cela dit, il tempéra au mieux et répondit calmement : « Allez encore un effort, on a presque terminé. » Il continua à marcher, mais sa fille ne semblait pas l'entendre de cette oreille. « Mais papa... » râla-t-elle en tirant sur sa main. Le jeune homme la tira encore sur quelques mètres mais elle ne cessait de gesticuler, tirant sur sa main comme pour le faire s'arrêter. Ce qu'il fit. Il se stoppa net et tira sur la main de sa fille pour attirer son attention, la regardant en fronçant les sourcils. « Bordel Lua ! Arrête ça maintenant. On a pas le temps. » Il eut évidemment le malheur de hausser la voix et il put directement voir la frustration naître dans le regard de la gamine. Elle lui lâcha la main, s'éloigna de quelques pas en croisant les bras et Austin n'eut aucune réaction si ce n'est de rouler ses yeux dans leurs orbites avant de se remettre à marcher entre les rayons. Mais Lua ne le suivait plus. Debout dans un coin, elle boudait, ses yeux bleus fixant le sol tout en tirant la moue. Exaspéré, le jeune père soupira et la questionna de là où il se trouvait. « C'est bon, tu as fini de faire la tête ? » Aucune réponse. Mais une réaction, oui. La petite tourna les talons et finit par s'éloigner. Atterré et ne sachant que faire dans une telle situation, Austin la suivit et la rappela à l'ordre d'un ton ferme. « Lua, viens ici ! » Mais elle continua à marcher droit devant elle, sans se soucier de ce que lui ordonnait son père. À présent inquiet, Austin accéléra le pas et la rattrapa pour poser doucement sa main sur son épaule en tentant d'attirer son attention gentiment. « Lua... » La concernée le regarda et, comme si de rien n'était, se dégagea de sa main et s'éloigna encore. Serrant les dents, Austin soupira de plus belle et passa sa main dans ses cheveux en marmonnant un « Bordel... » qui prouvait à quel point il était perdu. Que devait-il faire dans un telle situation pour que sa fille lui obéisse ? Il avait beau l'avoir retrouvée il y a un peu plus d'un an, il n'était pas pour autant devenu un papa inné et formidable.
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MessageSujet: Re: austin&lula ▲ you is kind, you is smart, you is important austin&lula ▲ you is kind, you is smart, you is important EmptyJeu 5 Avr - 22:21

La démarche lente, Lulani appréciait la vitrine des boutiques tout en vérifiant que ses enfants ne s’éloignaient pas trop d’elle. La philippine constata avec soulagement et amusement que Toyiah et Mason suivaient leur mère comme de fidèles petits canetons, une pensée qui ne fit que l’attendrir davantage alors que la joyeuse petite troupe pénétrait dans le magasin principal s’étendant sur deux étages. En ce lundi après-midi, il y avait un monde fou ! C’était un véritable défilé de chariots. Lulani n’aimait pas spécialement faire ses courses dans le brouhaha et les bousculades, surtout lorsqu’elle était accompagnée de ses enfants. Ils restèrent à l’écart un court instant, puis la philippine soupira pour se donner du courage et pénétra dans la succursale. Son premier réflexe fut de s’armer d’un chariot qui lui facilita la tâche puisque Mason grimpa immédiatement dedans pour s’y asseoir tandis que sa grande sœur s’y agrippait pour le pousser avec sa mère. Lulani finit par intégrer la circulation et sillonna les rayons tandis que son chariot se remplissait au fur et à mesure, tant et si bien que Mason – ne tenant pas vraiment à être enseveli par toutes les provisions – fut obligé d’en descendre, à son plus grand regret. La philippine guetta son fils du coin de l’œil et l’interpella aussitôt lorsqu’il s’éloigna un peu trop d’elle. « Reste près de nous. » ordonna-t-elle d’un ton qui mêlait douceur et fermeté. Depuis qu’elle se savait épiée par des malfrats, Lulani voyait le mal partout et ne cessait de couver ses enfants du regard, craignant que ceux-ci disparaissent subitement. Parfois, il ne suffisait que d’une seconde pour que la vie bascule, et ça, la philippine le savait mieux que quiconque. « Oui, maman. » répondit-il d’un air légèrement suspicieux et exagéré. Mason avait un peu de mal à comprendre le comportement que sa mère avait adopté depuis quelques semaines et même s’il ne s’était pas risqué à le lui faire comprendre, le petit garçon s’en trouvait très perturbé. Tout d’abord, elle semblait particulièrement inquiète voire même apeurée, ne cessait de les rappeler à l’ordre et lorsque Toyiah avait soulevé ce point important, leur mère avait simplement répondu qu’ils ne se trouvaient plus à Palapag, mais en territoire inconnu où l’on pouvait facilement se perdre, cependant, Mason sentait que sa mère n’était pas à l’aise.

Après un petit moment de réflexion qui ne dura pas bien longtemps, le petit garçon haussa les épaules d’un air penaud et se mit à avancer dans les rayons. Il était tellement fasciné par les articles du rayon qu’il en oublia totalement de suivre sa mère. Le petit garçon se mit à courir pour les rattraper et lorsqu’il arriva au bout du rayon, ce fut le drame ; il manqua d’heurter une petite fille de son âge et se vautra lamentablement au sol dans sa tentative d’évitement. Mason se releva rapidement pour faire face à la petite fille. « Désolé. » dit-il simplement. « Tu es perdue ? » demanda-t-il aussitôt. Il n’avait peut-être que 6 ans, mais sa maman lui avait appris comment faire lorsqu’on se perdait dans un grand magasin : trouver l’accueil et demander à l’hôtesse de passer une annonce. « Bordel… ». Mason releva la tête, choqué par le juron de l’homme adulte qui venait dans leur direction. « C’est ton papa ? ». Pour toute réponse, la petite fille acquiesça d’un signe de tête et tenta de le fuir une nouvelle fois, mais ce fut à ce moment précis que sa mère et sa sœur entrèrent en scène. « Mason… Je t’avais dit de ne pas t’éloigner. » dit-elle d’un ton qui se voulait calme, mais qui prouvait tout de même son inquiétude. « Je sais, mais je voulais l’aider. » se défendit-il du mieux qu’il le put. Lulani posa ses mains sur les épaules de son fils, puis se pencha légèrement pour sourire à la petite fille en question, une petite fille particulièrement jolie. Finalement, son regard se posa enfin sur le jeune homme qui l’accompagnait. « C’est votre fille ? » demanda-t-elle simplement, juste pour faire la conversation.


Excuses-moi, je ne t'ai pas donné matière à répondre pour le coup.

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MessageSujet: Re: austin&lula ▲ you is kind, you is smart, you is important austin&lula ▲ you is kind, you is smart, you is important EmptyVen 6 Avr - 21:21

Devenir père d'une petite fille de quatre ans du jour au lendemain n'était pas simple. Austin s'en était douté dés le moment où on lui avait annoncé que Jenna était décédée, laissant ainsi leur fille sans famille. Être père n'avait jamais été une de ses options. Quand sa petite amie de l'époque lui avait fait part de sa grossesse, il avait directement rejeté toutes ses responsabilités en la laissant seule face à son destin de mère. Il ne voulait pas élever un gosse, il ne voulait pas en avoir tout simplement. Il tenait à sa liberté et les enfants attendraient... du moins, c'est ce qu'il croyait. Mais le destin en avait décidé autrement et, quatre ans plus tard, il s'était retrouvé face à sa fille, inconnue jusqu'à ce jour, face à ses obligations et à ses responsabilités. Les premiers temps avaient été désastreux. Avec la pression que les services sociaux lui avaient directement mis sur les épaules, Austin perdait patience facilement, s'énervait contre la petite dés qu'elle lui désobéissait ou faisait quelque chose qu'il jugeait comme incorrecte. Il peinait à gérer son emploi du temps, être à l'heure à la sortie de l'école pour la récupérer, la nourrir convenablement avec des aliments sains, veiller sur elle sans arrêt. Oui, ces premiers mois avaient été un calvaire. Mais avec l'aide d'une partie de ses frères et soeurs ainsi que de son meilleur ami, lui aussi jeune papa, il avait fini par trouver un rythme de vie et avait appris à élever Lua du mieux qu'il le pouvait avec son petit salaire de mécano et son statut de père célibataire. Le résultat était voyant aujourd'hui : sa fille était la chose la plus précieuse qu'il possédait en ce jour, et la petite était incroyablement attachée à son papa. Une chose qu'Austin n'aurait jamais cru si on le lui avait prédit avant l'arrivée de la petite dans sa vie. Comme quoi, tout est possible. Malheureusement, ce n'était pas pour autant que tout était devenu simple aujourd'hui. Le jeune homme peinait encore parfois à se faire convenablement respecter et à trouver le juste milieu. Il avait tendance à se laisser emporter, à s'énerver facilement contre sa fille et celle-ci, qui avait fini par s'y habituer, avait pris la fâcheuse tendance de lui tenir tête, particulièrement quand il montait les tours. C'était ce qu'il se passait en ce moment même, au milieu des rayons du magasin.

Lua venait de s'éloigner à nouveau, laissant son père complètement dépité qui sentait cela dit l'agacement monter en lui. Jurant et finissant par souffler un bon coup pour calmer ses nerfs dans le but de ne pas s'énerver, il attendit quelques secondes et aperçut sans difficulté le petit garçon qui manqua de foncer droit dans sa fille. Sentant son coeur se soulever, il se mit immédiatement à s'avancer vers eux alors que l'enfant se relevait pour approcher Lua, commençant à lui parler. Rapidement, une femme accompagnée d'une fille plus âgée apparut, poussant un cadis, l'air légèrement stressée. « Mason… Je t’avais dit de ne pas t’éloigner. » Tiens donc, il n'était pas le seul parent à avoir un enfant qui adorait prendre la fuite ? Drôle de coïncidence. Austin en sourit intérieurement et finit par approcher son enfant. S'accroupissant devant elle, il parvint à lui sourire, ravalant sa colère naissante, et lui tendit lui faire sentir qu'il ne la forcerait pas à le suivre. « Lua, viens s'il te plait, on y va. » lui ordonna-t-il sur un ton doux, ce qui lui demandait évidemment beaucoup d'efforts. S'il s'écoutait, il aurait déjà attrapa la petite pour la prendre dans ses bras, ne lui laissant ainsi aucun autre choix si ce n'est celui de venir avec lui sans discuter. Cela dit, il avait beau tenter de se montrer gentil, Lua ne l'écouta pas pour autant. Pour bien lui montrer qu'elle refusait toujours de le suivre, elle attrapa la main du petit Mason et défia son père du regard, faisant mine de bouder. Austin fronça les sourcils et s'apprêtait à se montrer plus dur, mais on le stoppa dans son élan. « C’est votre fille ? » Le jeune McDaniels releva la tête vers la mère du garçon et acquiesça de la tête. « Oui... et elle va passer un sale quart d'heure si elle ne m'obéis pas maintenant. » déclara-t-il en déviant son regard en direction de Lua, accentuant le dernier mot de sa phrase. Il perdait patience et la petite avait de la chance qu'ils soient dans un magasin surplombé de monde, car il ne se permettrait pas de lui hurler dessus ou de la faire pleurer devant tout le monde. Depuis qu'il avait reconnu son enfant, Austin vivait dans la peur que les services sociaux lui en retire la garde et craignait que n'importe qui autour de lui soit en mesure de le blâmer sur son comportement, lui faisant ainsi prendre le plus grand risque de sa vie, celui de perdre sa fille.

À moi de m'excuser, je ne t'en ai pas donné plus :/


Dernière édition par Austin McDaniels le Lun 9 Avr - 2:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: austin&lula ▲ you is kind, you is smart, you is important austin&lula ▲ you is kind, you is smart, you is important EmptyDim 8 Avr - 15:12

Tandis que Lulani reprochait à son fils de s’être éloigné sans prévenir, le jeune homme s’était accroupi auprès de sa petite fille. « Lua, viens s’il te plait, on y va. ». Le regard de la philippine dévia quelques instants sur ce tableau familial. Le ton doux qu’avait employé le jeune homme laissait supposer que l’enfant lui faisait de la résistance et elle en eut la confirmation lorsque la dénommée Lua attrapa la main de Mason pour ensuite défier son père du regard. « Bah… » lâcha-t-elle, totalement prise au dépourvu. Mason semblait tout aussi surpris qu’elle puisqu’il haussa quelque peu les épaules à l’adresse de Lulani et se fit tout petit lorsqu’il croisa le regard de son père, prouvant ainsi qu’il était très gêné par la situation délicate dans laquelle il se trouvait. « Oui… et elle va passer un sale quart d’heure si elle ne m’obéis pas maintenant. ». Nul besoin d’être particulièrement observateur ou psychologue pour s’apercevoir que le jeune homme perdait son sang-froid. Lulani le détailla du regard, silencieuse. Cet homme n’avait pas l’air méchant, juste un peu dépassé par les évènements. « Ce n’est pas facile de gérer les caprices, hm ? » dit-elle, compatissante. Lulani en savait quelque chose puisqu’elle était mère de deux enfants. « Surtout dans les magasins, on perd vite patience quand il y a beaucoup de monde. On a l’impression qu’ils cherchent tous à nous juger et les enfants à nous tester parce que c’est seulement là qu’ils le font exprès. » ajouta-t-elle sur le ton de l’humour.

Elle ne le connaissait pas, mais tentait néanmoins de le rassurer. Être parent n'est pas un "métier" facile, ça se saurait sinon ! Elle-même était loin d'être une mère parfaite, il arrivait parfois que les nerfs lâchent et qu'elle gronde ses enfants lorsque ceux-ci faisaient une bêtise ou disaient un mot de travers. « Mon petit secret ce sont les chariots. Ils adorent grimper dedans, un en particulier. Il se prend même pour DiCaprio ». Son regard se posa alors sur son fils à qui elle adressa un sourire avant de se concentrer sur la petite fille. « Tu t’appelles Lua ? C’est joli. J’ai presque le même prénom que toi. Moi c’est Lulani, mais tout le monde m’appelle Lula. Voici Toyiah et lui c’est Mason. ». Autant faire les présentations, d’autant plus que si Mason continuait comme ça, ils allaient bientôt être beaux-parents tous les deux. Son sourire ne fit que s’élargir davantage à cette pensée et elle finit par tendre la main au jeune homme. « Lulani Kaleko. » précisa-t-elle. « On dirait que mon fils s'est fait une nouvelle amie. » « Maman ? Elle veut m’emprunter ? » demanda Mason, le plus innocemment du monde. Lula se mit à éclater d'un rire franc, amusée par la réplique de son fils.


J'espère que ça t'ira, j'ai improvisé. C'est court, désolée. J'suis shootey aux médoc', ce rhume m'épuise.
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MessageSujet: Re: austin&lula ▲ you is kind, you is smart, you is important austin&lula ▲ you is kind, you is smart, you is important EmptyMer 11 Avr - 0:20

Le jeune McDaniels vivait un parfait conflit interne. Accroupi face à sa fille, il mourait d'envie de l'attraper par le bras pour la tirer vers lui, la prendre dans ses bras et enfin quitter les lieux comme il l'envisageait. Mais il tentait vainement de combattre ces pulsions, respirant calmement, pour éviter d'alerte encore plus sa fille. Il tenait incroyablement à elle et le moindre moment où il s'autorisait à hausser le ton lui donnait le droit à son instant de culpabilité. Parce que Lua était tout ce qu'il lui importait, parce qu'il craignait que le moindre petit dérapage ne lui arrache le trésor de sa vie. « Ce n’est pas facile de gérer les caprices, hm ? » Austin soupira exagérément et acquiesça d'un grand signe de tête en relevant à nouveau son regard vers la jeune maman qui fit vite de reprendre la parole. « Surtout dans les magasins, on perd vite patience quand il y a beaucoup de monde. On a l’impression qu’ils cherchent tous à nous juger et les enfants à nous tester parce que c’est seulement là qu’ils le font exprès. » C'est dingue. Cette inconnue venait d'expliquer exactement ce que le jeune père avait ressenti : cette impression que la petit faisait tout pour le rendre marteau et que tous les regards étaient posés sur lui pour le juger et appeler les services sociaux au moindre écart de conduite. Austin ne put donc s'empêcher de rire gentiment et de plisser adorablement ses sourcils en regardant Lulani pour lui demander d'un ton faussement accusateur « C'est exactement ce à quoi je pensais... vous lisez dans mes pensées ou quoi ? » Bien sûr que non. C'était simplement que tous les enfants étaient pareils, dans le fond, et que chaque parent subissait les mêmes expériences. « Mon petit secret ce sont les chariots. Ils adorent grimper dedans, un en particulier. Il se prend même pour DiCaprio. » Le mécanicien dévia son regard sur le petit garçon qui semblait fier d'entendre sa mère parler de lui comme le nouveau Jack sur l'avant de l'immense Titanic. Austin sourit, puis il finit par enfin se relever, au moment où la jeune mère s'adressait à Lua. Il la laissa donc faire, croisant ses bras contre son torse, persuadé qu'elle aurait plus d'effet que lui sur la petite capricieuse. Visiblement mère de deux enfants, elle avait certainement bien plus d'expérience que lui en ce qui concerne les enfants désobéissant. « Tu t’appelles Lua ? C’est joli. J’ai presque le même prénom que toi. Moi c’est Lulani, mais tout le monde m’appelle Lula. Voici Toyiah et lui c’est Mason. » articula-t-elle calmement avant de se présenter envers Austin. Ce dernier lui sourit et s'empressa de lui donner son nom en retour, la moindre des politesses. « Austin McDaniels. Enchanté, Lulani. » Il sourit brièvement, s'étonnant lui-même de se montrer si agréable avec la jeune maman, alors qu'il était en pétard intérieurement il n'y a même pas cinq minutes. À croire que se sentir un minimum compris et soutenu dans son calvaire l'aidait à devenir l'être sociable qu'il savait être en temps normal.

« On dirait que mon fils s'est fait une nouvelle amie. » À ces mots, le jeune McDaniels baissa son regard et constata que sa fille cramponnait toujours la main du petit Mason, visiblement décidée à rester près de lui le plus longtemps possible. « Maman ? Elle veut m’emprunter ? » Le rire léger du brun rejoignit bien vite celui de Lulani et, étonnamment, Lua les regarda à tour de rôle, sans comprendre, et reposa ses yeux bruns sur Mason avant de lui lâcher subitement la main et de se réfugier contre les jambes de son père. Surpris, Austin baissa ses yeux vers elle et la vit qui tentait de cacher son visage contre ses genoux, le teint légèrement rosé. Le mécanicien sourit et se baissa pour attraper la petite qui, sans se faire prier, se laissa soulever pour se retrouver calée contre son torse, dans ses bras, à cacher son visage contre sa joue en se permettant tout de même de guigner en direction de Mason. « Eh bah ma puce, tu fais ta timide ? » rigola-t-il avant de regarder le petit garçon et de lui sourire amicalement en lui adressant un clin d'oeil. « Merci Mason ! Je désespérais de pouvoir l'approcher à nouveau un jour. » Puis il releva ses yeux vers Lulani, lui souriant à son tour tout en resserrant sa fille contre lui, soulagé de l'avoir enfin dans les bras et ceci sans avoir dû hausser le ton contre elle.


C'est parfait, don't worry about that =) Et j'espère que ton rhume va mieux ♥
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MessageSujet: Re: austin&lula ▲ you is kind, you is smart, you is important austin&lula ▲ you is kind, you is smart, you is important EmptyVen 13 Avr - 14:59

Si la plupart des enfants étaient réputés pour être cruels entre eux, il en était de même pour leurs parents. Chacun semblait prendre un malin plaisir à examiner l’autre d’un regard critique. Il n’y avait qu’à les voir à la sortie des écoles ou – dans le cas de Lula – lors des préparatifs du spectacle de fin d’année. « C’est exactement ce à quoi je pensais… vous lisez dans mes pensées ou quoi ? ». La philippine éclata d’un rire franc, secouant simplement la tête de gauche à droite, plus par amusement que par signe de négation. L’inconnu devait sûrement en être arrivé à la conclusion qu’au final, tous les parents finissent par perdre patience à un moment ou à un autre. Ce qui les différenciait, en revanche, c’était leur capacité à se maîtriser un tant soit peu. « Je me fais porte-parole des parents, aujourd’hui. Ceux qui vous disent qu’ils n’ont jamais rencontré ce problème sont des menteurs, ou alors ils sont payés pour faire augmenter le taux de natalité. » s’amusa-t-elle. Bien sûr, elle ne regrettait pas d’avoir donné naissance à Toyiah et à Mason. Il y avait tant de raisons d’être fière… Des raisons qui allaient au-delà des crises de nerfs. Elle ne comprenait pas la pudeur de certains parents à l’égard de l’éducation inculquée aux enfants. Ils étaient tous pareils après tout, c’était important de le souligner. Important de faire comprendre aux jeunes parents que les caprices de leurs enfants ne sont pas à considérer comme un échec, mais comme un comportement tout à fait normal chez l’enfant. « Il y a un moment où il faut arrêter de faire l'autruche. Être parent ce n'est pas toujours facile, si tout le monde l'avouait, on se sentirait moins coupable à chaque crise de nerf. » se justifia-t-elle une dernière fois, pour conclure. « Austin McDaniels. Enchanté, Lulani. ». McDaniels. Comme Phoenix & Alaska McDaniels ? La jeune femme fronça légèrement les sourcils, curieuse. « Moi de même. Décidément, c’est un nom très répandu à New York. Vous devez être le troisième McDaniels que je rencontre. ». Phoenix lui avait déjà avoué venir d’une famille très nombreuse, peut-être se trouvait-elle devant l’un de ses frères. Ils se ressemblaient un peu, d’ailleurs. « Comme Phoenix ? Et la petite copine de papa ? » demanda Mason, innocemment. Bien entendu, son fils ne mettait pas les pieds dans le plat : il y sautait à pieds joints. Lula baissa donc la tête et se contenta simplement d’un petit sourire en coin pour en guise d’affirmation.

L’autre question de Mason sembla détendre l’atmosphère presque aussitôt. Gênée, la petite Lua se faufila bien vite entre les jambes de son père pour s’y cacher et finit dans les bras de celui-ci. Lulani esquissa un nouveau sourire, attendrie par la scène et par cette manière qu’elle avait de regarder discrètement Mason du coin de l’œil. « Eh bah ma puce, tu fais ta timide ? Merci Mason ! Je désespérais de pouvoir l’approcher à nouveau un jour. ». Fier de lui, le petit garçon bomba le torse et effectua un rapidement salut militaire comme le lui avait un jour appris son père. « Vous aviez terminé ? Si vous le voulez, on peut finir nos courses ensemble, comme ces deux-là ont l'air de bien s'entendre... Il faut dire aussi que… vous me seriez bien utile pour attraper les choses qui sont en hauteur. » plaisanta-t-elle. « Oh ! Et on pourra manger une glace avec Lua ? » s'enquit Mason, réveillant l'intérêt de sa grande sœur. Les glaces... Un vrai péché mignon pour ces deux-là. « Si vous êtes sages, peut-être... » répondit-elle, volontairement et exagérément mystérieuse.


Merci. Pas tellement non, ça fait deux jours que je dors de 21h jusqu'à 6h et je suis toujours aussi fatiguée. xD
Enfin, ça à l'air de passer tout de même un peu.

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MessageSujet: Re: austin&lula ▲ you is kind, you is smart, you is important austin&lula ▲ you is kind, you is smart, you is important EmptyMar 17 Avr - 0:07

« Je me fais porte-parole des parents, aujourd’hui. Ceux qui vous disent qu’ils n’ont jamais rencontré ce problème sont des menteurs, ou alors ils sont payés pour faire augmenter le taux de natalité. » Austin rigola de bon coeur à la déclaration de la jeune mère. Il était décidément surpris en bien. Rencontrer des parents de jeunes enfants n'avait jamais été une expérience positive pour lui. Il se rappelle encore du premier jour où il avait conduit Lua à l'école du temps où ils habitaient encore à Silverthorne. Tous les regards étaient posés sur lui, tous le jugeait, tous savait qu'il était ce fameux père célibataire qui venait de récupérer sa fille non-désirée et qui était obligé de changé ses sales habitudes de drogué et compagnie s'il ne voulait pas avoir affaire aux services sociaux. Et cette sensation de jugement, de dénigrement, il l'avait ressentie presque à chaque fois qu'il avait mis les pieds dans une coure d'école. Heureusement, dés son arrivée à New York, tout avait changé, car personne ne le connaissait, ni lui, ni ses antécédents, si ce n'est ses frères et soeurs qui, eux, ne s'étaient jamais permis de le rabaisser même si leurs relations étaient souvent houleuses. Les seules personnes autres qui s'étaient permises de le juger avaient été ses parents. Mais ceci est une autre histoire, une histoire à laquelle Austin évitait de penser. Tout cela donc pour dire que se retrouver face à une mère de famille aussi aimable, souriante, gentille et pleine d'humour le surprenait en bien. Il n'y était pas habitué, mais c'était agréable de sentir autre chose que du rabaissement et du presque mépris. « Il y a un moment où il faut arrêter de faire l'autruche. Être parent ce n'est pas toujours facile, si tout le monde l'avouait, on se sentirait moins coupable à chaque crise de nerf. » Le jeune père acquiesça d'un immense signe de tête en soupirant. Pour tout avouer, jamais il n'aurait imaginé qu'être père célibataire était une tâche aussi compliquée. Il s'était pourtant retrouvé devant le fait accompli et n'avait eu d'autre choix que de se débrouiller. Le problème étant qu'avec les enfants, il n'y a pas de mode d'emploi, il faut se fier à l'instinct, ce qui n'est pas toujours évident. Souriant à la philippine, il ne tarda pas à lui donner raison. « Je veux bien vous l'accorder : être parents, ça n'a rien de simple. » Il parlait en connaissance de cause et il était certain que Lulani comprenait tout à fait ce qu'il entendait par là. Toujours souriant, le mécanicien baissa son regard vers sa fille qui n'avait pas bougé d'un centimètre. Au moins, elle ne s'était pas encore plus éloignée, c'était déjà ça ! « Moi de même. Décidément, c’est un nom très répandu à New York. Vous devez être le troisième McDaniels que je rencontre. » Austin ne put retenir un rire. McDaniels était un nom répandu de base. Mais il fallait encore compter le facteur invasion familiale qui était survenu fin 2010, avec l'arrivée de toute la fratrie. D'ailleurs, si Lulani connaissait d'autres McDaniels, peut-être faisaient-ils partie de la famille d'Austin, qui sait ? De ce fait, il rigola gentiment et s'apprêta à souligner ce détail à la jeune mère. « Eh bien il est possible que... » Mais il ne put terminer, coupé par Mason qui questionnai sa mère. « Comme Phoenix ? Et la petite copine de papa ? » Phoenix. Là non, ça ne pouvait pas être une simple double-coïncidence. Il ne devait pas y avoir dix Phoenix McDaniels à New York, ou bien c'était un hasard monstrueux. Légèrement surpris, Austin ne prêta même pas attention à la seconde question du petit garçon et s'empressa de demander « Phoenix ? Vous connaissez mon frère ? » Mais conscient que la coïncidence pouvait exister, il tenta de le décrire, histoire de vérifier qu'il parlait bien du même Phoenix. « Un gars âgé de vingt-et-un ans, à peu près de ma taille, les cheveux brun presque mi-long avec une tête de défoncé ? » Si le dernier détail était confirmé, pas de doute, il s'agissait de son frère. Phoe avait le don de s'envoyer plusieurs pétards dans la journée, au point d'avoir le visage transformé du matin au soir.

Puis finalement, tout revint à sa place : Lua retourna vers son père et ce dernier put enfin sentir la satisfaction en la prenant dans ses bras pour la serrer contre lui. Il eut même le droit à un magnifique salut militaire de la part du petit Mason, ce qui eut le don de le faire rire gentiment. « Vous aviez terminé ? Si vous le voulez, on peut finir nos courses ensemble, comme ces deux-là ont l'air de bien s'entendre... Il faut dire aussi que… vous me seriez bien utile pour attraper les choses qui sont en hauteur. » Le jeune père regarda rapidement sa montre. Il lui restait encore un peu plus d'une heure avant la reprise de l'école, il pouvait donc tenir compagnie à Lulani encore un instant et ralentir le rythme pour terminer ses propres courses. « Lua ne reprend l'école que dans une heure, je peux vous accompagner encore un moment pour vous prêter main forte. Ce sera avec plaisir. » Il eut tout juste le temps de sourire à Lulani que son fils avait déjà reprit la parole. Quel moulin à parole celui-là. Mais voir un enfant parler était plaisant aux yeux du jeune père. « Oh ! Et on pourra manger une glace avec Lua ? » À l'entente du mot "glace", il n'y eut pas que les yeux de Toyiah qui s'illuminèrent. Lua regarda son père avec des yeux brillants, le suppliant presque déjà d'avance. « Si vous êtes sages, peut-être... » Lulani l'avait devancé, et comme toute réponse à sa fille, il le regarda en haussant les sourcils, lui faisant ainsi comprendre que rien n'était encore joué pour la glace. Puis, remettant correctement Lua dans ses bras, il regarda à nouveau la jeune mère et lui demanda « Alors je vous suis. Par où vous deviez encore passer ? »

C'est une saleté de virus le rhume... repose-toi bien ♥ Je t'envoie pleins de bisous magiques (:
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MessageSujet: Re: austin&lula ▲ you is kind, you is smart, you is important austin&lula ▲ you is kind, you is smart, you is important EmptyMar 17 Avr - 22:01

« Je veux bien vous l’accorder : être parents, ça n’a rien de simple. ». La jeune femme esquissa un petit sourire et ponctua par un léger mouvement de tête. « Mais il n’y a pas de job plus gratifiant que celui-là. » ajouta-t-elle, comme pour le conforter dans l’idée que le meilleur restait à venir et que, fort heureusement, élever un enfant ne consistait pas seulement à gérer les caprices. Lulani était une personne très sociable, mais c’était la première fois qu’elle prenait le parti d’un parfait inconnu. Le fait est qu’Austin l’avait touché ; il était jeune et semblait dépassé par la situation, tout comme elle l’avait été lorsque Toyiah avait pointé le bout de son nez. Leurs histoires respectives n’étaient peut-être pas comparables, mais Lulani y entrevoyait tout de même quelques similitudes. Lorsqu’elle était tombée enceinte à l’âge de 16 ans, la philippine avait dû faire face aux regards des autres, aux messes-basses sur son passage, aux petites piques démoralisantes, aux reproches de certains et avait pratiquement dû élever Toyiah seule parallèlement à ses études puisque Matthew s’était enrôlé dans l’armée pour subvenir aux besoins de la famille, alors oui, Lulani avait parfaitement conscience qu’être parent n’était pas de tout repos – surtout à un jeune âge – cependant, le jeu en valait largement la chandelle et si c’était à refaire, elle n’y changerait rien. Pourtant, elle aurait tellement aimé qu’une personne autre que son entourage la rassure comme Lulani le faisait à cet instant pour Austin, parce que parfois, le simple fait de se sentir soutenu peut faire des miracles.

« Phoenix ? Vous connaissez mon frère ? Un gars âgé de vingt-et-un ans, à peu près de ma taille, les cheveux bruns presque mi-longs avec une tête de défoncé ? ». La philippine fut quelque peu prise au dépourvu. Austin avait une manière… assez particulière de décrire son frère, néanmoins, quand elle y pensait, la description était plutôt fidèle à l’original. Enfin, ce n’était pas tant les propos d’Austin qui la dérangeait, mais le fait qu’il soit également le frère d’Alaska. « Euhm… Oui… » balbutia-t-elle maladroitement avant de répondre, plus franchement. « Oui. Il vit à Greenwich Village, c’est mon voisin. Un jeune homme très serviable d’ailleurs puisqu’il m’a aidé à emménager. ». Phoenix avait une personnalité qui lui avait tout de suite plu, c’était un voisin sur qui l’on pouvait compter en cas de pénurie de farine, par exemple… Quoi que, à vingt-et-un ans, on ne peut pas vraiment dire que la cuisine soit une priorité absolue…

« Lua ne reprend l’école que dans une heure, je peux vous accompagner encore un moment pour vous prêter main forte. Ce sera avec plaisir. ». La philippine ne put s’empêcher de rire légèrement. « Décidément, j’ai le chic pour recruter les McDaniels. » s’amusa-t-elle. « En tout cas, merci. ». Lula commença à pousser de nouveau son chariot dans l’allée, veillant à en même temps à sa petite troupe. « Alors je vous suis. Par où vous deviez encore passer ? ». La jeune femme jeta un coup d’œil à sa liste de courses où plusieurs choses avaient déjà été raillées. « Eh bien, je participe à la décoration pour le spectacle de fin d’années, il ne me reste plus que quelques fournitures à trouver, mais j’ai l’impression de tourner en rond depuis toute à l’heure. Et vous ? Il vous restait des choses à prendre ? » demanda-t-elle, comme pour s’assurer qu’elle ne le dérangeait pas. « Et sinon, quel âge a votre fille ? »


Merci ! Je vais beaucoup mieux !
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MessageSujet: Re: austin&lula ▲ you is kind, you is smart, you is important austin&lula ▲ you is kind, you is smart, you is important EmptyDim 22 Avr - 23:51

« Mais il n’y a pas de job plus gratifiant que celui-là. » Austin ne put que la gratifier d'un sourire en acquiesçant d'un signe de tête. Elle avait tout à fait raison. Être parent était, certes, une tâche compliquée qui demandait de la patience, de la persévérance, du temps, de l'attention et un tas d'autres attributs. Mais heureusement, il n'y avait pas que les moments d'éducation dans les relation parents-enfants. Il y avait aussi les instants de partage, d'amour, de rires, de complicité. Tous ces petits fragments de journée qui créaient des souvenirs nombreux et agréables. La mécanicien s'en était rendu compte avec le temps. Si au début, quand il venait de récupérer sa fille, il s'était tué à la tâche pour apprendre à élever un enfant, accumulant fatigue, stress et prise de tête, il était rapidement devenu accroc à tout ce que sa fille pouvait lui offrir. Le moindre sourire qu'elle lui adressait le rendait heureux, les quelques "Je t'aime papa" qu'elle avait pu lui murmurer de sa voix enfantine au creux de l'oreille lors de leurs moments de tendresses, toutes les confidences qu'elle avait pu lui faire, ces instants de jeu qu'ils partageaient, tout ce qu'elle pouvait lui offrir le rendait sûr d'une chose : il avait beau être un père célibataire qui luttait contre les services sociaux, il était cela dit le père le plus heureux sur terre. Et il était prêt à se battre jusqu'à son dernier souffle pour faire ses preuves et garder Lua sous sa responsabilité jusqu'à la fin de ses jours. Elle était sa fille, son bien le plus précieux, son trésor, et rien ni personne ne pourrait le lui retirer. Personne ne pouvait arracher un enfant à son père, et il allait le prouver, même s'il devrait saigner pendant la bataille.

Lorsque le sujet Phoenix fut abordé, Lua semblait soudainement plus intéressée par la conversation, vu qu'elle arrêta de cacher son visage contre celui de son père pour passer ses yeux d'un interlocuteur à l'autre. Au grand désarroi d'Austin, sa fille et son frère entretenaient une relation plutôt agréable. La petite fille adorait son tonton Phoe et Phoenix était littéralement le plus grand fan de la gamine au sein de la grande fratrie McDaniels. Le mécanicien n'était pas contre le fait que sa fille noue des liens familiaux avec ses oncles et ses tantes, il était simplement réticent. De la jalousie ? Peut-être. Il avait beau clamer haut et fort que sa fratrie le décevait souvent et l'insupportait, il lui arrivait cependant de regretter de ne pas avoir noué de liens plus forts avec la plupart de ses frères et soeurs. « Oui. Il vit à Greenwich Village, c’est mon voisin. Un jeune homme très serviable d’ailleurs puisqu’il m’a aidé à emménager. » Austin ne put s'empêcher de rire franchement. Son frère avait aidé une voisine à déménager ? C'était la meilleure. « Pour une fois qu'il fait quelque chose d'utile... » ricana-t-il, dents serrées. Puis, conscient qu'il passait pour un frère ingrat, il secoua la tête de gauche à droite avant de soupirer. Il s'empressa de s'excuser envers Lulani, avant de lui donner un semblant d'explications à son attitude. « Excusez-moi pour les remarques. J'avoue qu'il peut être sympa et serviable... mais mon frère et moi ne nous entendons pas vraiment. » Entre Phoenix et lui, ça avait toujours été tendu. Étant deux forts caractères très opposés, ils n'avaient de cesse de se disputer, allant parfois jusqu'à se battre, et ceci depuis leur enfance. Cela dit, ils leurs arrivaient d'avoir des moments d'accord et de s'entre-aider. Car, pour l'un comme pour l'autre, la famille passait avant tout, quels que soient les différents qui pouvaient les opposer.

« Décidément, j’ai le chic pour recruter les McDaniels. » s'exclama-t-elle, arrachant un léger rire à son interlocuteur, avant de reprendre. « En tout cas, merci. » Austin lui sourit amicalement avant de hausser les épaules en changeant de position pour tenir Lua correctement contre lui. « Il n'y a pas de quoi. » S'il pouvait se rendre utile, c'était avec grand plaisir. Et puis, autant tuer le temps avec une maman sympathique qui semblait avoir le dialogue facile plutôt que de courir, seul et stressé, à droite à gauche dans le magasin. « Eh bien, je participe à la décoration pour le spectacle de fin d’années, il ne me reste plus que quelques fournitures à trouver, mais j’ai l’impression de tourner en rond depuis toute à l’heure. Et vous ? Il vous restait des choses à prendre ? » Le jeune McDaniels sentit soudain une vague d'admiration le parcourir. Elle semblait tellement proche de ses enfants, du moins, c'est ce qu'elle laissait penser entre sa manière de parler et le fait qu'elle participe à ce fameux spectacle. « Eh bien, je vois que vous êtes une maman engagée ! » s'exclama-t-il en lui souriant largement. Austin était réellement impressionné par la jeune mère. Et il espérait un jour pouvoir lui ressembler, être un aussi bon père pour Lua que Lulani semblait être comme mère avec ses deux enfants. Puis, vérifiant rapidement ce qu'il avait avec lui dans le panier posé près de lui, il finit par hausser encore une fois les épaules. « Hum... je crois que pour ma part, j'ai tout ce qu'il me fallait. » Il était donc prêt à la suivre là où elle devait se rendre pour l'aider. « Et sinon, quel âge a votre fille ? » Austin sourit à cette question et regarda sa fille pour lui demander, sur un ton d'amusement : « Quel âge tu as Lua ? Je ne suis pas sûr de m'en rappeler » Il se retint de rire alors que la gamine venait de planter ses yeux dans les siens en fronçant les sourcils, visiblement agacée. C'était toujours ainsi : quand on lui demandait l'âge de sa fille, il faisait mine de ne pas savoir et ça énervait profondément la petite concernée. Elle s'empressa d'ailleurs de regarder Lulani pour prendre un air fière avant de répondre. « J'ai presque six ans. » Le don des enfants de toujours se montrer plus grands qu'ils ne l'étaient. Le jeune père rigola de bon coeur et regarda la philippine avant de lui murmurer exagérément afin que sa fille puisse l'entendre : « Elle déteste quand je fais semblant d'oublier son âge exact. » Et la gamine sembla approuver ses dires en lui tapant doucement sur l'épaule, prenant une mine boudeur qui eut le don de faire rire le brun une fois de plus. Puis il reprit son sérieux avant de retourner la question à la jeune mère. « Et vos enfants ? Quel âge ont-ils ? »
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MessageSujet: Re: austin&lula ▲ you is kind, you is smart, you is important austin&lula ▲ you is kind, you is smart, you is important EmptyDim 29 Avr - 2:28


« Pour une fois qu’il fait quelque chose d’utile… Excusez-moi pour les remarques. J’avoue qu’il peut-être sympa et serviable… mais mon frère et moi ne nous entendons pas vraiment. ». Lula afficha un petit sourire contrit et acquiesça d’un signe de tête pour lui faire comprendre qu’il n’y avait pas de mal. Ce qui était dit aujourd’hui ne sortirait pas de ce Centre Commercial, tout du moins, elle espérait que ses enfants n’aient pas la langue trop pendue. Ils appréciaient énormément Phoenix. C’était le genre de voisin atypique, mais sympathique. Elle ne pouvait pas vraiment se projeter dans la famille McDaniels qui semblait être pour le moins complexe, mais se doutait que cela n’avait pas dû être facile que de grandir dans une famille nombreuse. Lula avait parfois souffert d’être fille unique, mais quand ses parents sont morts, elle avait préféré porter ce fardeau toute seule plutôt que de devoir soutenir un frère ou une sœur. Le fait de se remémorer ce détail l’amenait à se rappeler du jour où ses parents lui avait dit vouloir adopter une petite fille plus âgée qu’elle, Lula avait été toute excitée à l’idée d’avoir une grande sœur, malheureusement, ils ne purent jamais officialiser l’adoption. Elle l’avait appris avec Toyiah et Mason : un enfant requiert beaucoup d’attention alors vivre dans une famille nombreuse… cela devait être bien loin des stéréotypes que l’on pouvait voir dans les séries américaines du style Sept à la Maison ou La Fête à la Maison. Toujours est-il que les deux hommes issus de cette fratrie était particulièrement généreux.

« Eh bien, je vois que vous êtes une maman engagée. ». Lula ne put s’empêcher de pouffer de rire et répondit aussitôt. « Une mère enragée surtout ! » dit-elle avant de s’expliquer. « Je passe mon temps à me moquer gentiment des mères de famille qui prennent trop au sérieux les spectacles de fin d’année, mais une simple remarque m’a fait basculée dans leur camp. ». On sentait une pointe d’énervement dans sa voix, plus par le fait de s’être ainsi laissée détourner de sa philosophie que d’avoir essuyé une remarque. « L’une d’entre elles se disputaient le rôle principal pour son fils que, d’après elle, Mason ne méritait pas sous prétexte qu’il est nouveau, qu’il a un accent philippin et que je ne me suis encore jamais investie en tant que parent. Je l’ai tellement mal pris que je me suis imposée pour la déco. ». Elle ponctua sa phrase par un petit « hm ! » qui sous-entendait un « et toc ! », puis continua de poursuivre son chariot jusqu’au rayon où se trouvait tout ce dont elle aurait besoin pour constituer ledit décor. Lula lui demanda alors s’il avait terminé ses courses, par crainte de le retenir pour l’aider à faire les siennes. « Hum… Je crois que pour ma part, j’ai tout ce qu’il me fallait. ». « Ne vous en faîtes pas, ça ira très vite, il ne me faut pas grand-chose. » le rassura-t-elle.

« Quel âge tu as Lua ? Je ne suis pas sûr de m’en rappeler. ». Le regard de Lula se posa alors sur la petite fille qui semblait offusquée par la soudaine amnésie de son père. La jeune femme ne put s’empêcher d’en rire légèrement, se rappelant les petites piques taquines que Toyiah et Matthew pouvaient échanger parfois, lorsque la petite était dans ses bons jours. « J’ai presque six ans. » répondit-elle avec fierté, en regardant Lulani dont le sourire s’agrandit aussitôt. « Wow ! » s’exclama la jeune maman, comme émerveillée par cette soudaine révélation. « Elle déteste quand je fais semblant d’oublier son âge exact. » chuchota-t-il à son adresse de manière parfaitement audible pour la petite fille qui approuva aussitôt, lui arrachant de nouveau un sourire amusé par cette complicité entre père et fille. « Et vos enfants ? Quel âge ont-il ? ». Le regard de Lula glissa aussitôt sur ses deux enfants et un sourire naquit sur ses lèvres. « Toyiah va bientôt avoir onze ans et Mason a récemment fêté son sixième anniversaire. ». Au bout d’un moment, ils arrivèrent enfin dans le rayon en question et Lula commença à charger son chariot rapidement en prenant soin de respecter scrupuleusement la liste des fournitures dont elle avait besoin pour ce fichu décor et comme elle l’avait prédit, l’un d’entre eux se trouvait en hauteur si bien que même en se mettant sur la pointe des pieds, Lula ne parvint pas à l’attraper. « Je vous l’avais bien dit que vous me seriez utile. » dit-elle en affichant un petit sourire contrit. « Ça y est, maman ? On peut aller manger une glace ? » questionna Mason, pressé. « Vous êtes sûr que ça ne vous dérange pas ? Je ne voudrais pas vous retenir. »
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