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Ayhalina&Javier •• I'll always be there for you

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MessageSujet: Ayhalina&Javier •• I'll always be there for you Ayhalina&Javier •• I'll always be there for you EmptyMar 12 Juin - 13:22



✖ Ayhalina & Javier ✖
« I'll always be there for you »

« Mesdames et messieurs, nous vous prions de bien vouloir attacher vos ceintures, le vol 547 à destination de New York va amorcer son atterrissage. » annonçait une des hôtesses à la voix suave qui me laissait totalement de glace. Cela faisait bien longtemps que les femmes m’indifféraient du moins j’aimais me convaincre de ce fait-là. Mum’ me disait souvent dans ces mails que j’étais un homme qu’il était normal que je ressente le besoin d’aller voir ailleurs, que c’était génétique. Mummy rétorquait que j’étais plus intelligent et que je pouvais réfléchir avec autre chose que mon entre-jambe. Mes mères étaient à la fois différentes et complémentaires. Quand l’une disait A, l’autre disait forcément B mais dès qu’il s’agissait de mon bonheur, elles criaient C toutes les deux dans la même direction. Du moins sur tout autre sujet que celui de mon mariage. Mum’ répondant au doux prénom de Penelope est originaire du Mexique comme moi. C’est d’ailleurs elle qui a m’a donné la vie. Enfin, elle et mister éprouvette comme l’appelait mummy. Cette dernière s’appelle Mary est, est américaine pure souche. Mes mères se sont connues il y a des années. Tout cela pour revenir au sujet me préoccupant : ma femme. Dans le coma depuis trois ans des suites d’un accident, je me retrouvais seul, à attendre son réveil sauf que je n’avais ni la tête d’un nain et encore moins celle du preux chevalier. Ironique quand on sait que mon métier est la protection rapprochée. Toutefois, si je me trouvais ici dans ce vol, ce n’était pas pour fuir ou quoi que ce soit mais bel et bien dans le cadre de ma profession.

Ayhalina. Ce doux prénom qui glissait sur mes lèvres appartient à une femme que je chéris particulièrement. Elle est comme une petite sœur, un être que vous voulez protéger quoiqu’il arrive, une douce fleur que vous désirez voir s’épanouir à la lueur du soleil. Par ailleurs, tout homme normalement constitué ne pouvait qu’être d’accord : son sourire était aussi lumineux qu’un rayon du soleil. Du moins, il l’était avant qu’elle ne perde son mari. Triste histoire. Je me souviens encore de cet éclat de vulnérabilité lorsqu’elle avait appris la maladie de son époux. Alors, passant outre la réserve dû à mon rang, je l’avais épaulé, soutenu durant cette épreuve. Je savais pertinemment ce que cela faisait de perdre l’être aimé même si techniquement Grace n’était pas morte. Puis, un matin, elle était venue à l’agence. Ce jour-là, Ayhalina était un mélange de détermination et de tristesse mais je n’avais retenu qu’une seule chose : elle partait. Les Etats-Unis, New York pour être plus précis. Je dois dire que c’est attristé que je l’ai vu s’envoler mais je comprenais son besoin de changer d’air. Nous sommes restés en contact mais c’était assez diffus jusqu’à dernièrement où elle m’a demandé de venir la rejoindre.
Avec le recul, je crois que je n’ai pas hésité une seule seconde. Depuis son départ, j’avais enchainé les contrats mais j’étais fatigué des vieilles femmes riches ou alors des croqueuses de diamant qui s’imaginaient que garde du corps signifiait à gigolo. La dernière en date s’était carrément mise à nue devant moi et m’avait supplié de garder son corps au plus près. Autant dire que j’en suis sorti traumatisé et que de nouveaux horizons ne seraient pas un luxe non plus. D’ailleurs, j’avais pris toutes les mesures pour que ma femme soit rapatriée au plus vite sur New York car je ne comptais pas retourner en Australie. Mon patron et ami avait alors sauté sur l’occasion pour me parler de son projet. Il désirait ouvrir une succursale de son agence à new York dont je serais le patron. Pour cela, je devais me faire un nom dans la grosse pomme. Avec mon CV cela ne serait pas trop dur.

L’avion se posa sans problème, me ramenant à la réalité. Il me fallut plus d’une demi-heure pour arriver enfin à mon sac de voyage. Je voyageais léger comme tout bon ancien militaire. J’avais prévu dans un premier temps de loger dans un hôtel avant de chercher un appartement dans le coin et qui ne serait pas trop éloigné de celui d’Ayhalina pour intervenir le plus rapidement possible en cas de problème. D’ailleurs, ma protégée se trouvait à quelques mètres de moi. Elle était toujours aussi belle et je me rendis compte qu’elle m’avait réellement manqué. Elle venait de me repérer et je me sentis sourire comme un bienheureux. J’étais heureux de la retrouver et je ne pus m’empêcher de la serrer dans mes bras et d’embrasser sa tempe avec tendresse « Hola Ayhalina ! Que cela fait du bien de te revoir mais était-ce vraiment prudent que tu viennes m’attendre à l’aéroport ? »
Ok, je n’avais pas pu m’empêcher de laisser le garde du corps reprendre le contrôle de mon esprit. Vigilance constante après tout.

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Dernière édition par Javier E. Del Toro le Ven 22 Juin - 19:52, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Ayhalina&Javier •• I'll always be there for you Ayhalina&Javier •• I'll always be there for you EmptyMar 12 Juin - 19:28

Javier Ҩ Ayhalina
« I'll always be there for you »
« Antwon ? C'est moi, Ayha. Tu me manques tu sais » je balbutiai lamentablement, au bord des larmes. « Mais il faut pas t'inquiéter pour ma voix chevrotante ou du fait que j'ai l'air d'être en train de pleurer, parce que c'est pas le cas, je t'assure. Tout va bien, je suis juste épuisée. Tu sais mieux que quiconque qu'il y a des jours avec et des jours sans, pas vrai ? Aujourd'hui, on dirait bien que pour moi c'est un jour sans » je poursuivis en reniflant légèrement. « J'ai aucune idée de l'heure qu'il est à Melbourne et, peut-être bien que tu es paisiblement endormi ou en train de jouer au foot. A la plage avec ta fille ou en plein enregistrement, mais ce serait bien que tu trouves le temps de me répondre. Parce qu'en toute franchise, je commence à en avoir assez de saturer ta messagerie. Rappelles moi quand tu auras ce message s'il te plaît et à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, je m'en fiche. Je vais bien ne t'en fais pas, j'ai simplement besoin de parler avec mon grand-frère, d'accord? J'ai juste besoin de toi. Dis à la petite que tatie pense bien à elle et embrasse la pour moi. Je t'aime Antwon, bye ». Et je raccrochai, dépitée. Ça faisait plusieurs jours que nous ne nous étions pas parlés et la vérité était que mon grand-frère me manquait. Expatriée à l'autre bout du monde, je me sentais parfois tellement seule, comme abandonnée. Bien sûr, mes amis étaient là pour m'entourer, mais personne ne pourrait jamais remplacer ma famille, jamais. Mon frère aîné se débrouillait pour me donner de ses nouvelles aussi souvent qu'il le pouvait, mais en ce qui concernait mes parents, les choses étaient plus bien complexes. Quelque chose entre nous s'était brisé et, j'étais bien trop orgueilleuse pour faire le premier pas et accepter le simple fait qu'ils puissent me manquer. Alors, je me contentais de leur téléphoner pour les grandes occasions et nous échangions des conversations toutes plus dénuées les unes que les autres de sens et d'émotions. Pourtant, Dieu sait comme j'en souffrais et à quel point j'aurais aimé que tout redevienne comme avant. Mais c'était impossible, malheureusement. Reposant le combiné, je soupirais longuement. L'espace d'une fraction de secondes, j'avais bien failli composer le numéro de chez moi et prendre des nouvelles de maman, puis je m'étais ravisée. C'était lâche, j'en avais conscience, mais je n'étais pas d'humeur à l'entendre maugréer sur mes choix de vie et les dernières rumeurs qu'ils avaient pu entendre à mon sujet. Plus encore, je ne voulais pas les inquiéter. Avec ces histoires de lettres anonymes, je ne me sentais plus en sécurité et si jamais je les avais eu au bout de fil, j'aurais fini par leur en parler. Or, j'étais à même de me débrouiller. Il n'empêche qu'il allait falloir que je les contacte d'une manière ou d'une autre pour m'assurer que comme chaque mois, les fleurs avaient bien été livrées. Concrètement, je n'avais pas de soucis à me faire à ce sujet. Ayant toujours été très proche de mon mari, je savais pertinemment que ma mère mettait un point d'honneur à entretenir sa tombe et à la fleurir. Elle honorait admirablement sa mémoire - bien mieux que moi, si je puis dire - et j'étais touchée par son geste. Maintenant, ce n'est pas ce qui allait suffire à nous rapprocher. Quoi qu'il en soit, je n'étais plus à même de lui rendre visite et quelque part, ça me soulageait de savoir que quelqu'un continuait à le faire. Il me manquait tellement. Des Lys. Les fleurs que j'avais pris pour habitude de faire livrer chez moi afin que ma mère les dépose sur sa tombe, étaient des Lys. Le plus drôle dans toute cette histoire, c'est qu'il a toujours cru qu'elles étaient mes fleurs préférées alors, qu'en réalité je n'ai jamais vraiment aimé les fleurs tout court. Mais par peur de le vexer, j'avais décidé de garder le secret et puis, il était toujours si attentionné que je ne me sentais pas la force de heurter sa sensibilité en lui disant que je n'aimais pas ces présents.

DEUX HEURES PLUS TARD.
J'avais passé une bonne partie de l'après-midi à penser à mon défunt mari, à regarder nos vieux albums photos et à songer aux projets que nous n'avions pas eu le temps de concrétiser. Aussi bizarre cela puisse paraître, je n'étais pas réellement attristée. Pas autant que j'avais pu l'être par le passé en tout cas et cela m'avait permis de réaliser que je continuais - malgré tout - a avancer. La route allait être longue c'est vrai, mais j'allais finir par faire mon deuil et reprendre ma vie en main. Ainsi, il serait fier de moi. C'est ce que mon meilleur ami Aaron se tuait à me dire en tout cas. Jetant un rapide coup d’œil à ma montre, je remarquai que l'avion de Javier avait atterri depuis bien longtemps maintenant, raison pour laquelle je ne pouvais m'empêcher de m'inquiéter de ne pas le voir arriver. Javier était un ami de longue date, mon tout premier garde du corps et une personne sur laquelle on pouvait compter. D'ailleurs, je le connaissais suffisamment bien désormais pour savoir qu'il était un homme de parole et que s'il m'avait promis qu'il assurerait ma protection alors, il le ferait. Et s'il lui était arrivé quelque chose? C'est alors que je relevai les yeux et le voyais arriver. Un immense sourire se dessina sur mon visage tandis qu'il se précipita vers moi et me serra chaleureusement dans ses bras. Ça me faisait un bien fou de le revoir. Il m'avait tellement manqué. J'étais contente qu'il soit là. « Moi aussi ça me fait plaisir de te revoir » lâchais-je en relâchant notre étreinte. A ces mots, il me gratifia d'un énorme sourire, ce qui ne l'empêcha pas de s'inquiéter pour ma sécurité. Selon lui, il aurait été préférable que je ne vienne pas l'accueillir en personne. Et puis quoi encore ?! « T'es pas croyable toi ! A peine arrivé que tu commences déjà à t'inquiéter pour moi ! Je vais bien, c'est un ami de longue date qui m'a déposé alors inutile de stresser! » je répliquai en esquissant un petit rire. « Parle-moi plutôt de toi au lieu de jouer au grand-frère! Comment ça va ? Tu as fait bon voyage? ».
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MessageSujet: Re: Ayhalina&Javier •• I'll always be there for you Ayhalina&Javier •• I'll always be there for you EmptyMar 12 Juin - 22:57



✖ Ayhalina & Javier ✖
« I'll always be there for you »

En serrant Ayhalina dans mes bras, je ne pensais pas ressentir cette impression d’être comme arrivé à la maison après un long voyage. Pourtant, je devais bien reconnaitre que cet apaisement me faisait beaucoup de bien. Tout comme son sourire. Depuis que je la connaissais, je l’avais très peu sourire et lorsque c’était le cas, ce n’était pas aussi franc que celui qu’elle venait de m’offrir. Les circonstances n’étaient pas les mêmes non plus. Comment allait-elle ? Réellement ?! Je n’étais pas du genre à m’immiscer dans la vie de mes clients mais cela faisait des années que j’avais dépassé ce statut avec elle, depuis ce jour fatidique. Je me souviendrai de ce moment toute ma vie tant cela m’avait pris aux tripes. A force de côtoyer des personnes, on s’attache à elle, c’était QFD. C’est pourquoi l’agence avait une politique à ce sujet. Un garde du corps ne restait pas plus d’une année auprès d’un client pour éviter tout attachement affectif et ainsi permettre de garder la tête froide. Pourtant, j’étais resté au service du couple plus longtemps sur ma propre demande. Je ne voulais pas les laisser durant cette épreuve si dure qu’est la maladie. Je me sentais presque investi par ce devoir envers eux. Après tout, ils étaient mes protégés ! Au cours de ma carrière dans la protection rapprochée, je n’avais perdu aucun client sauf Christopher mais comment aurais-je pu le protéger d’un cancer ? Il y a des fois où l’impuissance se faisait cruellement ressentir. Je ne l’avais jamais dit à Ayhalina mais le soir de l’enterrement de son époux, j’avais craqué et je m’étais autorisé pour la première fois de ma vie à pleurer. Mon oncle me répétait souvent : ”Los niños grandes no lloran”. Les grands garçons ne pleurent pas. Néanmoins, ce soir-là, je m’étais autorisé cette faiblesse. Depuis des années j’avais toujours fait face la tête haute à mes problèmes. J’avais vécu la haine, l’intolérance, la stupidité, la violence, la mort, le danger de près, de trop près. On ne passe pas douze ans de sa vie dans les forces spéciales sans dégât. On ne retrouve pas une vie normale après un accident de la route qui laisse la femme de votre vie plongée dans le coma sans conséquence.

Alors, en serrant le corps de cette femme contre le mien, en éprouvant toute cette tendresse pour elle, je me sentais revivre. J’avais presque l’impression qu’elle allait me souhaiter un bon retour à la maison Javier. Emu, je la saluai en essayant de reprendre contenance et je réussis. Déformation professionnelle oblige, je savais parfaitement camoufler mes émotions derrière un masque. « Hey querida, je suis et je resterais ton garde du corps ! Un lieu public, rempli de personne est une zone à risque mais je vais te faire grâce de la sortie par les sorties de secours que j’ai déjà repéré. » Répliquais-je en rigolant de la voir ainsi. Le sac dans une main, je glissais mon bras libre autour de ses épaules pour sortir de l’aéroport. Querida. Cela faisait longtemps que je ne l’avais plus appelé ainsi. A la base, cela signifiait ma chérie mais j’en avais détourné le sens pour lui donner une connotation affectueuse, fraternelle. Tout en marchant dans l’aéroport, je ne pouvais m’empêcher de scruter la foule à la recherche du moindre danger. Bien sûr, je savais qu’elle n’ignorait pas que j’avais déjà fait une enquête approfondie de son entourage et contacté son agent pour avoir plus de renseignement sur les menaces. « Ton ami, c’est ce Aaron ? C’est bien cela ? » Lançais-je l’air de rien. De l’extérieur, on aurait pu nous prendre pour un couple qui se retrouvait mais je n’avais jamais pensé ainsi avec elle que cette constatation ne m’effleura pas l’esprit. J’étais simplement heureux de retrouver ma protégée. Le sujet Aaron épuisé peu après, je consentis enfin à lui répondre concernant ma vie. Je savais qu’elle était au courant du fait que je n’étais pas quelqu’un qui se livrait facilement mais je ne pouvais rien lui refuser ! « Je vais bien. Lorsque tu m’as contacté il y a quelques semaines, j’étais à deux doigts de donner ma démission à Peter. Ma dernière cliente a voulu me violer. Rigole pas, je t’assure, elle s’est jetée sur moi, nue, la bouche en cœur dans l’intention manifeste de me violer. Son mari a voulu porter plainte contre moi comme quoi j’aurais brutalisé sa nympho de femme. Je l’ai juste bloqué ! » Râlais-je pour la forme tout en essayant de ne pas revivre mentalement la scène. « En fait tu es ma sauveuse, grâce à toi j’échappe aux petites vieilles séniles et aux nymphomanes qu’épousent les riches. Plus sérieusement, Peter veut développer une succursale de l’agence à New York et il compte sur moi. Et toi, tu as trouvé un nouveau rôle ? »

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MessageSujet: Re: Ayhalina&Javier •• I'll always be there for you Ayhalina&Javier •• I'll always be there for you EmptyJeu 14 Juin - 19:15

Javier Ҩ Ayhalina
« I'll always be there for you »
Depuis le décès de Christopher, j'avais comme l'impression que toute la misère du monde reposait sur mes épaules. J'étais constamment déprimée, au bout du rouleau, mais je m'efforçais de sourire et continuais de prétendre que tout allait bien, histoire de ne pas inquiéter le reste du monde. Force était de constater que je donnais plutôt bien le change. D'un autre côté, je n'avais aucun mérite puisque prétendre était ma profession. Ce qui est intéressant avec le métier d'actrice, c'est qu'on vous apprend à simuler n'importe quelle émotion et à mentir à la perfection. Bien sûr, il m'arrivait de craquer devant mes proches, mais j'essayais de me contenir, de peur d'être un poids pour eux ou de les ennuyer avec mes histoires. Beaucoup d'ailleurs ne comprenaient pas pourquoi je m'obstinais à regarder derrière moi. Pourquoi je refusais de tourner la page. Avec Javier, c'était différent. Il connaissait ça. Il l'avait vécu. Il était en plein dedans. Et c'est aussi pour cela que je me sentais si proche de lui et que j'avais tellement insisté pour qu'il revienne dans ma vie. Bien sûr la menace qui pesait sur ma tête n'était pas anodine et j'avais réellement besoin d'une protection, mais pourquoi lui? Parce qu'il savait tout de moi, parce qu'il me comprenait mieux que quiconque, mais surtout parce que j'étais convaincue qu'il ne m'abandonnerait pas. J'avais confiance en lui. Il était d'ailleurs l'une des rares personnes avec lesquelles je puisse me montrer totalement honnête. Avec Javier? Nul besoin de prétendre ou d'user de mensonges en tout genre, il ne me jugerait pas. Mieux encore, il ne me forcerait pas à faire quoi que ce soit. Il était patient et compréhensif. Il me laisserait faire le premier pas. Contrairement à Aaron, il ne s'impatienterait pas. Bien sûr je n'en voulais pas à mon meilleur ami, j'avais conscience que s'il se montrait dur avec moi c'était pour mon bien, mais il avait beau essayer, il ne pouvait pas se mettre à ma place. Tout ça pour dire que j'étais soulagée de le savoir auprès moi.

'Querida', cela faisait une éternité qu'on ne m'avait pas appelé comme ça. D'ailleurs, Javier avait toujours été la seule personne à le faire et je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire mélancolique en l'entendant prononcer ces mots. Mélancolie que je chassais bien vite au profit d'un rire communicatif. Quel était ce vieux dicton, déjà? Chasser le naturel et il revient au galop? Nul doute que cette phrase dépeignait parfaitement bien sa réaction. En bon garde du corps qu'il était, Javier n'avait pu s'empêcher d'éplucher ma vie dans le moindre détails et de tout vérifier. Avant même que mon agent ne me parle de cet étrange coup de fil, je savais qu'il allait se renseigner; pour la simple et bonne raison que ça faisait partie du métier. En savoir un maximum, pour mieux protéger. Il n'empêche qu'il me faisait rire avec ces suspicions. « Oui. Aaron est mon meilleur ami » je répondis, tout sourire. « C'est un homme formidable et extrêmement attentif. J'ai tendance à mettre sa patience à rude épreuve, mais j'ai une totale confiance en lui. D'ailleurs il a toujours répondu présent pour moi, il s'efforce de me faire rire, en toute circonstance et... j'en sais rien » je poursuivis, pensive. « C'est sans aucun doute mon meilleur ami ici ». Javier se contenta alors d'acquiescer d'un signe de la tête et il me sourit. « Enfin bref tout ça pour dire que tu peux l'enlever de ta liste noire ! Il fait partie des gentils » je conclus en lui tirant la langue, taquine. Au même moment nous sortîmes de l'aéroport et je crus remarquer qu'un couple de personnages âgés nous observait, attendri. Ils nous avaient pris pour un couple et c'est vrai que notre manière de nous comporter pouvait porter à confusion, mais Javier n'était ni plus ni moins qu'un excellent ami. En temps normal, je me serais probablement détachée de lui, de peur que des paparazzis ne nous prennent en photo et m'inventent une nouvelle romance, mais je n'en fis rien; trop heureuse de le savoir ici. Et puis il n'y avait jamais rien eu d'ambigüe entre nous deux, nous avions toujours entretenu une relation des plus fraternelles, enfin quand nous avions fini de nous taper mutuellement sur le système. Moi qui pensais que la distance et le temps allaient ternir notre relation, j'avais faux sur toute la ligne.

Une fois le sujet Aaron épuisé, Javier consentit enfin à me parler de lui. Et je ne fus pas déçue du discours qu'il me fit. Quand il eut enfin fini de me conter sa mésaventure, je ne trouvai rien de mieux à faire que de partir dans un fou rire. Décidément, ça n'arrivait qu'à lui ce genre de choses. « Excuse-moi » je finis par répondre, en recouvrant mon calme. D'un autre côté, ça faisait longtemps que je n'avais pas ris comme ça. « Mais rien qu'à imaginer la scène... Bon sang, tu devais être tellement mal à l'aise, j'imagine le tableau! Je ne savais pas que tu donnais dans les couguars, mais bon... faut un début à tout hein ! ». Il m'expliqua ensuite que le mari de la nymphomane en question avait menacé de porter plainte contre lui. « Attends, elle essaie d'abuser de toi et tu es le fautif? De mieux en mieux ! Il était vraiment temps que je t'appelle mon pauvre chéri ! La prochaine fois, j'essaierai de m'attirer les foudres d'un détraqué plus vite ». Comment ça c'était une plaisanterie de mauvais goût? En tout cas, ça ne le faisait pas rire. Baissant les yeux, je n'insistai pas davantage et l'incitait à poursuivre. C'est alors qu'il m'appris que son patron avait pour projet de monter une petite affaire en ville. « Et alors? Tu comptes accepter ? » je lui demandai, surexcitée. La perspective qu'il puisse s'installer à New-York me réjouissait et j'espérai bien qu'il accepterait cette opportunité. D'autant plus qu'il était doué dans ce qu'il faisait. « Oui. J'ai tourné dans un film à gros budget ». A ces mots, il écarquilla les yeux, hébété. « Oh ça va, pas la peine d'en faire toute une histoire. Je sais bien que j'ai pour habitude de dire que je déteste ce genre de film, mais le scénario était vraiment intéressant et complet pour une fois. Bien sûr il y a quelques scènes surfaites, mais la trame tient la route et puis... le personnage me ressemble, j'ai été touchée par son histoire. Bref! Il devrait sortir dans les prochains mois ».
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MessageSujet: Re: Ayhalina&Javier •• I'll always be there for you Ayhalina&Javier •• I'll always be there for you EmptyLun 18 Juin - 8:46



✖ Ayhalina & Javier ✖
« I'll always be there for you »

Je ne sais pas pourquoi mais plus elle me parlait de ce Aaron et plus j’avais envie de pousser un grognement digne du plus parfait Cro-Magnon. C’était une réaction purement triviale mais elle m’agaçait autant qu’elle me déroutait car je ne me comprenais pas pour une fois. Si j’écoutais mon instinct, j’aurais pu aisément qualifier cette réaction hypodermique de jalousie mais je ne l’étais pas n’est-ce pas ? Certes, j’aimais beaucoup cette femme mais de là à me mettre dans tous ses états pour quelques mots échangés sur un parfait type, il y avait de la marge. Toutefois, je ne pus m’empêcher de répondre crânement « Je l’enlèverai de ma liste noire une fois que je l’aurais vu ou du moins vérifier certaines choses à son sujet ! Pas avant querida » . Dans ma tête, j’avais beau me dire que c’était débile de réagir ainsi, j’avais fait une enquête sur lui, je savais donc qu’ils étaient amis mais tout de même, cela m’énervait la manière dont elle ne parlait. Mais qu’est-ce qui t’arrive bon sang Del Toro ! Plus j’approfondissais la question et plus je me faisais l’effet d’un animal sauvage protégeant son territoire. « mais je prends bien note de ce que tu m’as dit sur lui donc je te promets d’être moins… moi en cas de rencontre » promis-je platement. Ayhalina connaissait mes méthodes puisque j’avais été à son service durant pas mal de temps. Elle savait donc que lorsque je n’avais pas confiance en quelqu’un, cela se voyait au premier coup d’œil. Je me montrais alors autoritaire, froid à la limite de l’amabilité mais j’étais payé pour la protéger pas pour faire ami-ami avec ses proches. Cela faisait dix minutes que nous nous étions retrouvé et déjà, je reprenais mes travers. Ne pouvais-je pas agir comme un ami et me montrer tout simplement heureux de la retrouver ? Au fond de moi, il était clair que j’étais heureux mais je ne pourrais être parfaitement détendu qu’une fois loin de toute cette foule surtout que je prendrais bien une douche pour me rafraichir de ce long vol. Néanmoins, je n’avais pas pu m’empêcher de lui ébouriffer sa longue crinière blonde en réponse à son tirage de langue. « Tu sais ce que l’on dit aux personnes qui tirent la langue ? Fais gaffe que je ne te la croque pas querida ! » Lui dis-je tout en souriant comme un gamin bien heureux.

Nous venions de passer les lourdes portes de l’aéroport quand l’air de New York nous frappa et je me prie à être satisfait d’être enfin de retour aux Etats-Unis mon pays d’adoption. Cela faisait plus de cinq ans que je n’y avais pas mis les pieds. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce retour au bercail me faisait un bien fou. Aussi, lancé comme je l’étais dans cette euphorie, je partageais une anecdote qui prêtait à sourire si vous n’étiez pas un des protagonistes de l’histoire. Malgré mon air ronchon, je me régalais de l’écouter rire de bon cœur à ma mésaventure. Si nous avions été seuls, peut-être l’aurais-je torturé en retour avec des chatouilles mais je me voyais mal me jeter sur elle pour la faire hurler de rire au beau milieu de la file de taxi. Cela ferait franchement mauvais genre ! Quoi que.. Là, j’avais à présent plus envie de lui mettre une fessée déculottée «qu’un détracté essaie de t’approcher et crois-moi après il pourra porter plainte pour brutalité après ! » marmonnais-je tout en resserrant ma prise sur ses épaules. L’idée même qu’elle puisse m’être enlevée me soulevait le cœur. Sans m’en rendre compte, je déposais un léger baiser sur le sommet de son crâne tout en lui confiant les projets de Peter. C’était moi où elle était excitée comme une puce ? « Et bien j’y ai réfléchit durant tout le vol et je pense que je vais accepter. En étant à New York, je serais plus proche de mes mères et puis l’Australie me rappelle des choses que j’aimerai oublier. Puis, je dois dire qu’être mon propre patron peut être sympa. J’ai déjà un carnet de bal assez fournit. J’ai même un de mes tous premiers clients qui m’a contacté pour que je reprenne du service lors de ses soirées officielles. J’ai quand même précisé que tu étais ma priorité. Si j’arrive à me faire un nom à New York, je pense que j’envisagerai ce projet avec plus de réalité. Pour l’heure, j’ai d’autres chats à fouetter comme me trouver un appartement et organiser le rapatriement de Grace dans une clinique privée de la ville. » Terminais-je avant de demander de ses nouvelles. Elle me raconta son dernier projet cinématique et j’en fus impressionné. Je n’étais pas fan de cinéma à la base pour tout dire mais elle avait réussi à me faire regarder quelques films pour soi-disant combler le gouffre de ma culture cinématographique. J’étais donc toujours fier quand je la voyais sur une affiche ou sur la jaquette d’un dvd. Je sifflais donc un taxi avant d’ouvrir la porte pour la laisser entrer la première et m’installa à ses côtés tout en lui confiant ma pensée : « Je suis sûr que tu seras parfaite dans ce nouveau rôle. Je présume qu’il y aura une avant-première au film ? Je vais devoir jouer les pingouins ? » La taquinais-je alors que le taxi prenait la route de son appartement. Je retrouverai mon hôtel après cela mais pour l’heure, je la menais en sécurité ! Mentalement, je prévoyais déjà de prendre contact avec son agent pour avoir son emploi du temps exact afin que je m’organise en fonction de ses déplacements. « Cela fait plus de cinq ans que je n’avais pas mis les pieds en Amérique.. Le Mexique me manque pas mal aussi. La prochaine fois je prendrais des vacances à Mexico, tu es la bienvenue ! » Lui souriais-je avant de reprendre la contemplation du décor par la fenêtre de la voiture.

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