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You're gonna catch a cold from the ice inside your soul.

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MessageSujet: You're gonna catch a cold from the ice inside your soul. You're gonna catch a cold from the ice inside your soul. EmptyDim 25 Mar - 0:17

Rosalie finissait tranquillement sa journée de boulot. Elle n’avait eu aucune opération de schéduler aujourd’hui, son patron l’avait donc envoyée passer l’après-midi en clinique. C’était barbant, elle détestait voir les gens normaux, un après les autres, le plus souvent des vieillards qui voulaient seulement un peu de compagnies, des jeunes adultes souffrant d’une MTS, et quelques mères inquiètes devant le rhume de leurs bambins. Rien d’excitant. Rosalie profitait surtout de la journée pour se faire les ongles et appeler sa famille. Ou encore, elle s’enfermait dans un des bureaux, faisant semblant de travailler pendant quelques heures et piquais un somme. De longue journée quoi.

Elle sortait tout juste d’un cas étrange, un adolescent de seize ans. Il avait été debout durant toute la session, Rosalie ne l’avait pas vue assis une seule fois en salle d’attente non plus. Il avait rougi de la tête au pied en la voyant entrée dans le bureau. Elle avait tout de suite vue que son histoire de rhume était bidon, pas une seule fois il n’avait levé les yeux vers elle ou bien desserrer les mains dans son dos. Elle avait finie par lui prescrire un laxatif et lui avait donnée rendez-vous avec l’un de ses collègues mâles, peut importe ce qu’il avait de coincé, ce n’était pas elle qui irait le chercher. Il ne fallait pas exagérer quand même.

Elle alla donner son dossier à l’infirmière, en prendre un dernier avant de quitter enfin, quand son attention se posa un peu plus loin. Un homme, jeune, son âge à peu près, peut-être plus vieux, et une gamine. Si elle avait remarqué l’homme sans problème dans la rue, c’était la gamine cette fois qui attrapa son attention la première. Elle pleurait à chaude larme, blanche comme un drap, le front en sueur, elle s’accrochait à l’homme comme si sa vie en dépendait. L’estomac de Rosalie fit un tour, voir les enfants souffrir, même juste un peu, lui était intolérable. Ils finirent par s’éloigner et Rosalie passa derrière le comptoir, voulant regarder le dossier du bébé, juste par pure curiosité. « Vous chercher quoi docteur ? » D’un coup de tête, elle fit un geste vers l’étranger et la petite qui venait de partir, se donnant rarement la peine de répondre aux infirmières. « Bah vous trouverez pas son dossier, il avait pas d’assurance, je pouvais pas le prendre, on est déjà débordé, alors les clodos, je les renvoie, ordres du directeur. » La blonde releva la tête interdite. Si elle s’était écoutée, elle aurait giflé cette petite conne devant elle et ce serait arrangé pour qu’elle soit virée sur le champ. « Okay, j’ai fini ma journée. Dites aux patients qui restent de revenir demain s’ils sont toujours malades. »

Sans demander son reste, elle sortit dehors, essayant de rattraper, aussi rapidement que ses talons lui permissent, l’étrange duo qui venait de lui passé sur le nez. Ils n’avaient pas fait long chemin, avec la petite qui pleurait toujours comme une déchainée, elle les rattrapa facilement. Elle posa une main sur l’épaule de l’homme. « Hey ! Je suis docteur, désolée du comportement de l’autre ingrate, elle est nouvelle. » Elle pointa vers la petite. « Je peux ? » Elle se tourna enfin vers la petite, doucement, elle savait comment les parents pouvaient être avec leur progéniture. « Hey ma chérie, qu’est-ce qui se passe, dit moi, tu t’appelles comment ? T’as mal où ? » Sa voix était douce, la même voix qu’elle réservait à ses neveux et nièces quand personne d’autre ne pouvait l’entendre.
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MessageSujet: Re: You're gonna catch a cold from the ice inside your soul. You're gonna catch a cold from the ice inside your soul. EmptyDim 25 Mar - 7:16

Luis était nerveux. Il n'était pas préparé à ça. Les gémissements des femmes qui pleuraient parce que c'était le pire des enfoirés, oui, ça il connaissait. Les gémissements de plaisirs, c'était son rayon et c'était la preuve d'un boulot bien accompli. Mais ça... ça, les larmes & les plaintes de sa nièce c'était pas pour lui, c'était pas ce qu'il pouvait supporter. « Hija... » souffla-t-il en passant une lavette sur le front bouillant de la petite. Il devait faire quelque chose. Maintenant ! Tout de suite. Il ignorait juste quoi ! « Tio ! » l'appela alors Rain en lui attrapant la main comme pour lui demander du soutien, comme pour lui demander de l'aide. Parce qu'elle n'avait que lui, et lui aussi n'avait qu'elle. Il se pencha pour embrasser son front fiévreux. Il allait faire quelque chose parce que rester ici sans rien faire ça allait le tuer à petit feu !

Il porta la petite en l'entourant dans une couverture bien chaude et la sortit tout en la serrant tout contre lui avec force. Un taxi s'arrêta miraculeusement devant lui au deuxième appelle de bras et Luis demanda la chose la plus logique sur le moment : l'hôpital le plus proche. Son cœur se serra, il n'avait aucune assurance... il... ne savait pas exactement ce qu'il allait faire... supplier, se mettre à genou... passer sous le bureau, mais dans le fond, il s'en foutait si ça aidait Rain à aller mieux.

Une fois à l'accueil de l'hôpital, il plaida son cas à l'aide de grands gestes et de grands cris mais l'infirmière resta hermétique à la douleur évidente de la petite. Luis avait envie de la tuer. Cela dit, il n'eut d'autres choix que de capitulé quand elle menaça d'appeler la sécurité. Une fois dehors, il était de nouveau au point mort, il ne savait toujours pas quoi faire pour la petite. Alors il la berçait simplement, le regard paniqué... finalement, il sentit une main sur son épaule et il se retourna étonné. « Hey ! Je suis docteur, désolée du comportement de l’autre ingrate, elle est nouvelle. Je peux ? » Luis cligna des yeux avant de finalement répondre. « Oui oui... évidemment docteur ! » répondit-il, trop heureux de sa chance en déposant la petite de 5 ans sur le sol en continuant de la soutenir comme il le pouvait. « Hey ma chérie, qu’est-ce qui se passe, dit moi, tu t’appelles comment ? T’as mal où ? » Rain se tourna vers Luis qui hocha la tête, lui donnant la permission de parler à une inconnue. « Je m'appelle Rain, j'ai mal au ventre ! » indiqua la petite alors que de grosses larmes coulaient de ses joues, elle avait placé ses petites mains à l'endroit douloureux pour montrer d'où venait son mal au docteur, elle était intelligente cette petite. « C'est arrivé comme ça... je ne sais pas quoi faire pour apaiser sa douleur... je me sens... qu'est-ce que je suis supposé faire docteur ? » demanda-t-il en serrant les épaules de sa nièce avec douceur, l'inquiétude se lisait facilement sur ses traits nerveux.
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MessageSujet: Re: You're gonna catch a cold from the ice inside your soul. You're gonna catch a cold from the ice inside your soul. EmptyDim 25 Mar - 15:03

Rosalie s’agenouilla dans la rue, gâchant ses précieux collants Chanel sur les trottoirs sales, pour être à la hauteur de la petite. Règle générale, quand les enfants pleuraient à l’hôpital, c’était sérieux. La pluspart d’entre eux pouvait bien essayer de manipuler leurs parents pour leurs soustraire un jours ou deux de congé, mais une fois arrivée ici, ils ne pleuraient plus. Trop apeurer de la place et des médecins ou bien trop fières pour montrer leurs larmes de crocodile.

« Je m'appelle Rain, j'ai mal au ventre ! » Rosalie sourie doucement à la fillette et se mit à lui parlé tout aussi tranquillement. « Rain, c’est joli comme prénom.. » Elle continua à dire n’importe quoi, touchant un peu le ventre de la petite et son front, puis son ventre encore, l’important c’était de ne pas trop l’inquiéter. Et puis parfois, en faisant parler les enfants, même de n’importe quoi, elle arrivait en a apprendre plus que par la bouche des parents.

Elle se releva enfin du sol, se mordant la lèvre inférieure. Elle avait une assez bonne idée de ce qui se passait oui, elle se demandait juste comment faire pour s’assurer que l’hôpital accepte de prendre la toute petite en charges. En même temps, ce n’était pas comme s’il pouvait la laissé à elle, pas si Rosalie avait raison… « C'est arrivé comme ça... je ne sais pas quoi faire pour apaiser sa douleur... je me sens... qu'est-ce que je suis censée faire docteur ? » La blonde devina à l’accent que l’homme n’était pas d’ici et ne vivait pas à New York depuis plus de 2 ans, c’était certain. Pas étonnant que les infirmières l’aient retourné, elle allait s’assurer que cette conasse soit renvoyée lundi. « Il y a pas grand-chose que vous pouvez faire… » Elle se passa une main dans les cheveux, cherchant encore un moyen de régler tout ça. « Il va falloir passé d’autre test en urgence, rien de dangereux, une prise de sang, et peut-être préparer Rain pour une opération d’urgence… » Pour une fois, elle essaya d’être aussi douce avec l’adulte qu’avec l’enfant, ne voulant pas inquiétez l’homme plus qu’il ne l’était déjà. « Si c’est ce que je pense, il va falloir lui enlever l’appendice, c’est courant, on en fait au moins 20 par semaines ici, il y a vraiment très peu de risque et elle irait mieux en moins de deux, mais il faut le faire maintenant.. » Elle se tourna de nouveau vers la petite. « Et tu sais ce qui est merveilleux après ça ? C’est qu’une fois guéri, on doit manger le plus de glace possible pour retrouver toute la forme, ma tante me dit toujours qu’il n’y a rien qui ne se guérit pas avec de la glace. »
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MessageSujet: Re: You're gonna catch a cold from the ice inside your soul. You're gonna catch a cold from the ice inside your soul. EmptyMar 3 Avr - 2:36

Luis se sentait tellement inutile, ne pas savoir s'occuper de sa nièce était tellement... ce n'était pas dans ses habitudes, il l'avait avec lui depuis qu'elle était tout bébé, il avait parfois patauger mais il s'était toujours démerder pour prendre soin d'elle. C'était sa fierté à lui de pouvoir élever Rain, de prendre soin d'elle, d'être un protecteur pour la petite qui n'avait que lui... mais lui aussi n'avait qu'elle & uniquement elle... et la voir se tordre de douleur & pleurer sans pouvoir rien faire... ça lui serait le cœur.

Alors voir cette jolie blonde prendre soin de la petite et écouter ce qu'ils avaient à dire... il trouvait ça... il n'y avait pas de mots. Il ferait tout en cet instant pour trouver une façon de la remercier ! Il était content de découvrir un docteur avec un cœur. Parce que la femme de l'accueil n'avait pas été clémente avec eux... « Rain, c’est joli comme prénom.. » la petite hocha la tête, elle était contente qu'on lui porte de l'attention, ça se voyait. Diego déposa une main protectrice sur la tête de la petite et se mit à lui caresser les cheveux. Elle releva la tête dans sa direction pour lui faire un sourire tendre, comme pour le rassurer lui... elle était un ange. Son ange et il ne pouvait pas la perdre. Il voulait tellement pouvoir faire quelque chose au lieu d'être là à se sentir complètement inutile. « Il y a pas grand-chose que vous pouvez faire… » il baissa la tête... il en était conscient depuis le début de la crise de Rain. Il n'était pas docteur, il ne comprenait pas d'où venait les douleurs de sa nièce. « Il va falloir passé d’autre test en urgence, rien de dangereux, une prise de sang, et peut-être préparer Rain pour une opération d’urgence… » Luis pâlit aussi tôt... elle avait employé deux fois urgence dans sa phrase et le terme opération. Il avait peur. Il crevait de peur mais il tenta de rester stoïque, pour la petite, il devait rester fort pour elle. « Si c’est ce que je pense, il va falloir lui enlever l’appendice, c’est courant, on en fait au moins 20 par semaines ici, il y a vraiment très peu de risque et elle irait mieux en moins de deux, mais il faut le faire maintenant.. » l'appendice... Ilwen avait eu ça aussi, mais il était trop jeune à l'époque pour comprendre exactement ce que c'était, aujourd'hui il était trop vieux pour ne pas être mort de trouille.

Le docteur se tourna ensuite vers Rain pour lui expliquer quelque chose de façon très douce et la petite sembla contente de son sort soudainement. « On ira acheter de la glace à la framboise tio ? » demanda aussi tôt la petite et Luis se retrouva à hocher la tête de façon penaude. Comment lui dire non ? Il regarda alors la blonde avec gratitude. « Je... merci... je ne sais pas comment vous remercier... » avoua-t-il finalement avant de baisser la tête. « Combien ça va me coûter ? Je sais que je n'ai pas d'assurance... mais j'ai des économies... je peux bosser plus ! » et c'était vrai, depuis qu'il avait quitté la maison de son père, Luis économisait, il ne dépensait pas beaucoup d'argents, il ne faisait pas non plus de grosse folie dépensière. Il connaissait trop le manque et la pauvreté pour se permettre d'agir de façon inconsciente avec l'argent. Il allait être un gigolo à plein temps et laisser un peu de côté la guitare... si ça permettait à la petite d'avoir des soins, c'était un minimum !
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MessageSujet: Re: You're gonna catch a cold from the ice inside your soul. You're gonna catch a cold from the ice inside your soul. EmptyMar 3 Avr - 4:03

Elle avait l’habitude d’annoncer de mauvaises nouvelles aux gens. C’était toujours elle qu’on envoyait, car ses collègues s’amusaient à dire qu’elle n’avait aucun cœur. Dans un sens, c’était peut-être vrai, enfin, elle savait parfaitement faire la différence entre sa vie à l’hôpital et sa vie privée. Ce qui se passait dans la bâtisse ne la regardait pas. Elle ne connaissait pas ses patients ou bien leurs familles, elle n’avait rien à faire de ce qui pouvait bien leur arrivée, elle faisait un travail impeccable, mais on ne pouvait pas toujours tout prévoir. Mais elle n’était pas complètement insensible non plus. Et la petite Rain lui serrait le cœur, ses larmes étaient pénibles à voir. Pauvre petite… Jamais elle travaillerait en pédiatrie, jamais, jamais, jamais… Elle préférait encore les cerveaux et les cœurs, ou bien la colonne. Des défis sans nom et sans visage, la plupart de ses patients n’avaient pas de grands yeux de biche et des bouilles irrésistibles, la pluspart de ses patients n’avait pas l’age de ses neveux et nièces. Quand la petite demanda une glace à la framboise, elle sourit avec elle. C’était tellement innocent, adorable.

« Je... merci... je ne sais pas comment vous remercier... » La blonde hocha la tête, presque gênée, pour une fois. « C’est mon boulot après tout… » Elle les guida vers l’intérieur, repassant devant l’infirmière à l’accueil, sans lui accorder la moindre attention. « Combien ça va me coûter ? Je sais que je n'ai pas d'assurance... mais j'ai des économies... je peux bosser plus ! » La blonde se passa une main dans les cheveux. Ah oui l’argent… Elle soupira, elle n’avait aucune idée. Elle détestait parler d’argent, c’était barbant, inutile. Ce n’était pas un concept très clair pour elle. Enfin si, elle comprenait tout ce qui avait à savoir sur l’argent, d’où elle venait, comment elle était faite, comment le gouvernement s’en chargeait, les taxes, etc. Elle comprenait, elle ne s’y intéressait pas du tout. Des chiffres, que des chiffres. Elle n’en avait jamais manqué, elle n’avait même aucune idée combien d’argent elle avait dans son compte en banque. Une somme importante sans doute… Elle avait beaucoup de dépense, mais encore plus de revenue, avec de nombreux placements, la bourse, ce genre de truc, puis sa paye en tant que docteur résident… Elle n’aurait pas assez de cette vie pour tout dépensé. « Je ne sais pas. Je vais essayer de voir ce que je peux faire, je pourrais peut-être vous arrangé pour des paiements différés, un petit montant chaque mois ou quelque chose comme ça, est-ce que ça vous irait ? » Elle allait devoir parlé à son patron, il ne pourrait pas lui refusée, quitte à ce qu’elle lui avance le montant sur sa paye, c’est pas comme si elle allait le remarqué. Elle n’osa pas proposer de payer l’opération, les gens étaient fiers, et c’était quelque chose qu’elle comprenait très bien. « On verra plus tard. Ce qui est important maintenant, c’est de prendre soin de Rain. Attendez-moi ici, je reviens tout de suite. »

Ils étaient arrivés dans le pavillon pour enfants, Rosalie passa de l’autre côté du comptoir pour allée parler avec les médecins en charge. Elle leur expliqua la situation vite fait et s’assura qu’on prépare une chambre privée et une salle d’op pour la petite. Quand on lui donna enfin le feu vert, elle revient vers les deux étrangers. « Bon, les choses vont êtres pris en main. » Elle se tourna vers la petite à nouveau. « Je vais te montrer ta chambre pour les prochaines nuits. Tu vas voir, c’est assez sympa. Il y a un grand lit, et tu as une télévision juste pour toi, avec tout plein de jeux vidéo. Il y a aussi une clochette, dès que tu sonnes, tout le monde vient vers toi pour attendre tes ordres. Et puis si tu t’ennuies, tu vas pouvoir aller dans la salle de jeu, et y as tout plein d’enfants, tu ne seras jamais seule ! » Elle les dirigea vers la chambre. Elle les laissa faire le tour des lieux comme elle voulait avant de se lancer dans les explications. « Ça ne sera plus long maintenant, une infirmière va venir te voir, elle va prendre un tout petit peu de ton sang. Rien du tout ! Tu ne le sentiras même pas. Ensuite, dix minutes, pour être certains que c’est bien ton appendice qui te fasse mal. Quand elle va revenir, tu vas te changer, et un médecin va venir te voir, tu vas recevoir une autre petite piqure et vas vite t’endormir. Et ça sera fini, tu vas voir, tu ne sentiras plus rien du tout. Ils vont t’amener dans la pièce juste au bout du couloir, et mes collguèes vont s’occuper de toi. Ils vont t’enlevée ce fichu appendice, tu vas te réveillée, te sentir comme neuve et dans deux jours tu pourras retournée chez toi et tout sera revenue à la normale! »
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MessageSujet: Re: You're gonna catch a cold from the ice inside your soul. You're gonna catch a cold from the ice inside your soul. EmptyJeu 5 Avr - 2:08

Luis n'aimait pas tellement l'idée de ramener tout à l'argent alors que Rain souffrait. Mais c'était un problème qu'il ne valait mieux pas écarter. Il connaissait les soins en Amérique, ça coûtait cher, vraiment. Heureusement qu'il n'était pas du genre à dépenser son argent. Depuis qu'il avait commencé à se prostituer, il gardait toujours une certaine somme de sa paye qu'il ne touchait pas... juste au cas où il aurait besoin de beaucoup d'argents... comme ici. Il remerciait son esprit pratique pour une fois. « Je ne sais pas. Je vais essayer de voir ce que je peux faire, je pourrais peut-être vous arrangé pour des paiements différés, un petit montant chaque mois ou quelque chose comme ça, est-ce que ça vous irait ? » il hocha la tête, ça devait être faisable, il pouvait directement payé 10 00$ dollar cash, mais il devait continuer de garder aussi de côté. Il allait devoir bosser plus. Mais ça c'était faisable. Plus de baise, moins de musique. « Sans soucis, pour ma nièce je peux le faire » affirma-t-il une lueur déterminé dans le regard. Il posa une main protectrice sur l'épaule de la petite qui releva ses grands yeux bruns vers lui pour lui offrir son sourire le plus innocent. « On verra plus tard. Ce qui est important maintenant, c’est de prendre soin de Rain. Attendez-moi ici, je reviens tout de suite. »il patienta et fit ce qu'on lui demandait, il souleva cela dit sa nièce dans ses bras et la berça quelque peu. La petite accrocha ses bras à sa nuque et il se mit à chantonner une chanson espagnol que lui chantait Ilwen lorsqu'il était enfant... Porque te vas.

Finalement, la blonde revint vers eux avec de bonnes nouvelles, apparemment, Rain allait pouvoir être opéré. Le docteur expliqua toute la procédure à la petite qui la regardait avec attention, visiblement, Rain aimait qu'on s'adresse à elle directement. Luis sourit, ce docteur était juste... parfait. Il ne pensait pas pouvoir le dire. Durant l'hospitalisation de sa mère, il avait détesté les hôpitaux et les gens qui y travaillaient parce qu'il n'était qu'un enfant à l'époque et que tout le monde le traitait comme un demeuré, comme s'il était incapable de voir que sa mère allait mal. Il aurait voulu un docteur comme la blonde qui s'adressait même aux petits patients. Elle les guida ensuite vers une chambre et les yeux de Rain s'illuminèrent, l'endroit était plutôt bien décoré, on reconnaissait facilement le service pour les enfants. La jeune femme donna alors un peu plus d'explications et Luis hocha la tête avant de se rapprocher d'elle. Il poussa un soupir et se passa la main dans les cheveux, il se sentait exténué. « Où est-ce que je peux attendre durant l'opération ? Vous... ne pouvez pas vous occuper d'elle ? » finit-il par demander avec espoir. Après tout, c'était grâce à elle s'ils avaient finalement été admis ici... il lui faisait confiance, elle avait bien pris soin de Rain depuis qu'elles s'étaient rencontrées. Et savoir que Rain ne serait pas juste entouré d'inconnus le faisait se sentir un peu mieux... « Je suis Luis au fait... enfin... » il hésita... il allait devoir donner sa carte d'identité ou un truc du genre non ? « Diego... je m'appelle Diego mais je déteste ce prénom c'est... tout le monde m'appelle Luis. » éluda-t-il en se frottant la tempe en peu gêné, il avouait toujours très difficilement son vrai prénom...


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MessageSujet: Re: You're gonna catch a cold from the ice inside your soul. You're gonna catch a cold from the ice inside your soul. EmptyLun 9 Avr - 6:01

Quand Rosalie revient dans la pièce, elle surprit l’étranger chanter une chanson pour la petite. Elle stoppa quelques secondes dans le cadrage de porte pour le laisser finir. Elle se souvenait de toute les fois où ses parents lui avaient chanté des berceuses pour la calmer, anglais, espagnol, français, italien, tout y passait, et l’effet de chaque chanson avait été magique à chaque fois. Comme une vraie incantation. Elle pouvait bien leur laisser leurs moments encore un peu. C’était leur bulle, et elle n’avait pas d’affaire là. Les choses étaient déjà assez stressantes, ça ne pouvait que les aider tous les deux.

Elle finit par re-entré dans la pièce et expliquer du mieux qu’elle pouvait à la petite l’opération qu’elle allait subir dans quelques minutes. Simplifier ce qui se passait pendant une opération n’était jamais facile pour elle, elle ne pouvait pas comprendre comment les gens pouvaient être aussi stupide et ne rien comprendre de ce qu’elle disait. Mais expliquer à un enfant, c’était carrément une autre paire de manches. Elle avait suivi assez de cours en psychologie pour s’avoir comment s’y prendre, en théorie, mais en pratique, on ne savait jamais comment ses petites bombes pouvaient réagir, ou pire, comment leurs parents pouvaient réagir. Le cauchemar.

« Où est-ce que je peux attendre durant l'opération ? Vous... ne pouvez pas vous occuper d'elle ? » Elle hocha la tête pour faire non, se passant la main dans ses cheveux. Elle avait beaucoup de pouvoir dans l’hôpital, surtout pour une résidente de deux ans seulement, mais pas jusque-là. Surtout pas après un shit de 13 heures. « Ça ne sera pas moi non. Mais mes collègues pédiatres sont tous très compétents. Je pourrais leur confier la vie de mes neveux sans hésiter. » C’était vrai. Elles ne les supportaient pas, mais ils savaient ce qu’ils faisaient et ils étaient même parmi les meilleurs de leurs domaines, même elle devait le reconnaitre. « Et vous pourrez attendre de l’autre côté de la baie vitrée sans problèmes, vous allez pouvoir voir tout ce qui se passe dans la salle d’op. Puis une fois finie, le fauteille de la chambre se change en divan-lit, c’est pas des plus confortable, mais si vous voulez restée avec elle pendant les deux jours, c’est ce qu’il y a de plus pratique. » Elle hésita un moment avant de continuée de parler, elle ne savait pas trop qu’elle ‘limite’ elle devait ou ne devait pas franchir avec des patients, et des inconnues qui plus est, mais sans trop savoir pourquoi, elle avait un intérêt particulier dans le cas de la petite, même si cela ne consistait qu’a une appendicite des plus banale. « Je pourrais rester avec vous durant l’opération, et vous expliqué ce qui se passe, ou autre. C’est comme vous voulez en fait… » Si son patron ou bien l’un de ses collègues la voyait, il aurait sans doute la mâchoire au plancher.

« Je suis Luis au fait... enfin... Diego... je m'appelle Diego, mais je déteste ce prénom c'est... tout le monde m'appelle Luis. » La blonde ne put s’empêcher d’échapper un petit rire. « Désolé. C’est juste que la moitié de mon petit monde s’appelle Luis et l’autre Diego. Mes frères entre autres! » [hj ; oui pcq j’y ait pensée ein, et Sirius s’apellait Luis. :na : Ça m’as frappée quand j’ai vue ton scénario -> c’était Luis à la place de Juan, si si. MÊME TA FICHE LE DIT !!!] « Je m’appelle Rosalie, ou bien Docteur De La Vega je suppose, mais Rosalie c’est bien.. »

Une infirmière arriva enfin pour faire les tests de Rain et quelques minutes plus tard, la petite était déjà prête à se faire opérée. Rosalie l’avait aidée à enfiler sa jaquette d’hôpital et lui avait même tressé les cheveux de façon à ce que ça soit plus confortable pour elle et plus pratique pour les chirurgiens. Elle se dirigea, par la suite, dans la salle d’observation avec Luis. L’effet étrange, elle n’avait pas été de ce côté de la vitre depuis Harvard. « Vous allez voir, tout va bien allée et tout sera bientôt finie, elle est entre les meilleures mains de New York. Enfin, avec les miennes évidemment. » Elle leva les yeux au ciel d’un air évident.
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MessageSujet: Re: You're gonna catch a cold from the ice inside your soul. You're gonna catch a cold from the ice inside your soul. EmptyLun 16 Avr - 15:11

« Ça ne sera pas moi non. Mais mes collègues pédiatres sont tous très compétents. Je pourrais leur confier la vie de mes neveux sans hésiter. » ok, ça ne serait pas elle... mais elle avait dit ça avec tellement de sincérité qu'il ne pouvait que la croire. Il se tourna alors vers Rain et lui passa une main protectrice dans ses cheveux fins. « Je suppose que je peux leur confier ma nièce alors... » murmura-t-il avec une gravité qu'il avait rarement dans la voix. En général, rien ne le touchait, tout l'indifférait passablement, il se fichait un peu des gens, du monde qui l'entourait, il était très égoïste en fait comme type. Mais pas avec Rain, elle était sa seule famille, la seule qui le rattachait à Ilwen, elle était son bien le plus précieux et il s'en voulait de ne pas avoir assez bien pris soin d'elle.

Ensuite, la blonde lui expliqua qu'il allait pouvoir assister à l'opération, quelque part, ça le rassurait énormément, il avait besoin de "voir" ce qu'on faisait à la petite et surtout comprendre... sa mère avait passé tellement d'années à l'hôpital et il avait parfois été très perdu... il ne voulait plus l'être, il voulait qu'on le mette au courant de ce qu'il se passait, que ce soit bon ou mauvais, il pouvait encaisser, il avait déjà enduré pas mal de trucs, il pouvait voir sa nièce se faire opérer sans se transformer en loque humaine. Si c'était pour qu'elle se sente mieux après c'était même le minimum. « Je pourrais rester avec vous durant l’opération, et vous expliqué ce qui se passe, ou autre. C’est comme vous voulez en fait… » il se tourna alors vers la blonde tout en étant interloqué. Il cligna des yeux quelques fois avant de finalement réussir à hocher. C'était bien la première fois qu'un médecin lui faisait bonne impression, c'était la première fois qu'il avait le sentiment qu'un docteur était humain et pouvait faire signe de compassion. C'était sans doute à cause de Rain, les enfants avaient tendances à faire ressortir les faiblesses de chacun. « Je n'ai pas envie de vous retenir docteur... mais ça me ferait très plaisir que vous soyez avec moi » finit-il par concéder en toute honnêteté.

Finalement, Luis se présenta et la blonde rigola, il fronça les sourcils, se demandant ce qu'il y avait de drôle dans ses prénoms... « Désolé. C’est juste que la moitié de mon petit monde s’appelle Luis et l’autre Diego. Mes frères entre autres! » Il la regarda tout en arquant un sourcil interrogatif. C'était pourtant des prénoms très... latino... et elle, belle blonde du genre svelte ne faisait pas vraiment... latino. « Je m’appelle Rosalie, ou bien Docteur De La Vega je suppose, mais Rosalie c’est bien.. » apparemment, il s'était trompé, elle avait bien des origines de par chez lui ou l'Espagne. « Rosalie alors. Excusez-moi mais... est-ce que vous auriez des origines quelconques ? Parce que De la Vega c'est très... latino. » dit-il avec un sourire contrit sur les lèvres. Sa curiosité avait fini par le faire parler.

Quelqu'un arriva pour préparer la petite qui se laissa faire, le fait que Luis soit là pour la rassurer à chaque instant avait fait d'elle une patiente commode et obéissante. Elle ne semblait plus inquiète, elle semblait presque apaisé alors que la douleur se lisait encore parfois sur son visage, mais les mots échangés entre son oncle & Rosalie avaient sans doute dû l'apaiser et elle était confiante. De plus, le docteur De la Vega avait pris le temps de l'habiller et de lui faire une tresse, la petite semblait aux anges, Luis n'était pas très doué pour ça et depuis qu'elle allait à la garderie, elle réclamait de jolies coiffures... qu'il était incapable de faire. Il pouvait être agile de ses mains, on ne lui avait jamais expliqué comment coiffer ou attacher les cheveux d'une petite fille de 5 ans ! Une fois fin prête, elle s'en alla sur un brancard et Luis suivit Rosalie jusqu'au point d'observation. « Vous allez voir, tout va bien allée et tout sera bientôt finie, elle est entre les meilleures mains de New York. Enfin, avec les miennes évidemment. » elle avait dit ça avec un peu d'arrogance dans la voix et il avait sourit en l'entendant, elle semblait très sûre d'elle pour la peine, lui qui n'avait eu droit qu'à la vision du "docteur" commençait à percer et à emmagasiner des choses sur son caractère. Il regarda alors la salle où venait de rentrer Rain, il tourna la tête vers la blonde, sans elle, la petite souffrirait encore dans la rue à l'heure actuelle. Il lui attrapa alors la main et la serra brièvement. « Merci Rosalie, vraiment. Je vous suis éternellement redevable. Elle est précieuse pour moi... Rain est ma seule famille et aujourd'hui, j'ai été incapable de la protéger... je ne sais pas ce que j'aurais fait sans vous. » dit-il en toute sincérité en la regardant dans les yeux. Il finit par détourner le regard pour voir qu'on anesthésiait Rain, il déposa sa main sur la vitre quelques secondes, il aurait voulu caresser les joues de la petite au moment où elle... s'endormait.
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MessageSujet: Re: You're gonna catch a cold from the ice inside your soul. You're gonna catch a cold from the ice inside your soul. EmptyMer 18 Avr - 7:35

Elle n’avait vraiment pas l’habitude de s’en faire pour ses patients, c’était nouveau pour elle. Rain n’était définitivement pas la première enfant qu’elle voyait malade. Durant ses deux années de résidence, elle en avait même opéré quelques un, et assisté à l’opération d’encore plus. Mais il y avait quelque chose chez la petite qui lui serrait les entrailles et les retournait à l’envers dans l’estomac. C’était peut-être en partie pour compenser du comportement honteux de l’infirmière à l’entrée, ou juste parce que la fillette était spécialement mignonne et semblait tellement souffrir, les deux mains scotchées sur le côté de son estomac, les grosses larmes sur ses joues. Mais elle avait envie de la couver et de s’assurer que toute cette passe bien pour elle. Oh god, elle espérait que ce n’était pas un truc du genre ‘l’instinct maternel ’ qui lui venait parce que franchement, il pourrait aller se faire foutre. Mais à bien y penser, c’est peut-être parce qu’elle se rapprochait de ses règles, elle était toujours un peu plus sensible à ce moment-là. Enfin, peu importe la raison, elle n’avait pas envie de partir tant que l’opération ne serait pas finie et que Rain ne serait pas couchée dans son lit, en train de s’en remettre. Elle fut donc soulagée quand l’homme ne la chassa pas. Elle se contenta de sourire et d’hocher la tête pour faire comprendre que ça ne lui dérangeait pas du tout de rester encore un peu.

« Rosalie alors. Excusez-moi mais... est-ce que vous auriez des origines quelconques ? Parce que De la Vega c'est très... latino. » Elle cligna des yeux un peu par surprise. Ce n’était pas une question qu’on lui posait souvent, voir jamais en fait. Enfin, à New York il y avait des gens tous les coins du monde et avoir un nom autre que ‘Smith’ ou ‘Johns’ ne surprenait plus personne. Mais la blonde releva la tête fièrement, comme on lui avait appris à faire quand il était question de sa famille et ses origines. « Je suis née à Londres, mais mon père et sa famille viennent d’Argentine oui. » Londres, Buenos Aires, New York, elle avait eu la chance d’être élevée à travers le monde, de se sentir chez elle partout. Chacune de leurs demeures avait un ‘sentiment’ bien particulier, mais chacune d’elle était aussi importante à ses yeux. L’Angleterre c’était le gigantesque château au mur de brique, l’hiver, les ballades en cheval dans la forêt, la chasse et la boue qui jusqu’aux genoux. Les soirs autour du foyer, avec un thé et des scones. Buenos Aires, c’était l’été, la villa de ses grands parents, les plages, les bars latino, la chaleur, la mer, le sable entre ses orteils, les soirs sur le toit à regarder les étoiles. Tandis que New York c’était sa famille élargie, ses cousins, cousines, ses oncles et ses tantes, ses copains, les études, le glam, les voitures de ville. Les trois endroits la rendaient heureuse à leurs façons, les trois endroit faisaient partie d’elle et elle ne pouvait pas en être plus fière.

Ils passèrent dans la salle d’observation, plus petite que l’atrium principal, la pièce était en général réservé qu’aux parents des petits patients. Elle se rapprocha de la vite et regardait ses collègues placer la petite et la préparer pour son anesthésie. Sa se voyait de par leurs gestes qu’ils étaient tous, beaucoup plus, habituer qu’aux enfants qu’elle. Elle les étudia longuement, gravant chacun de leurs mouvements dans sa mémoire, c’était une lacune qu’elle devait régler un jour. Ses mains étaient rapides, précises. Elle savait toujours ce qu’elle faisait, ne se trompait jamais. Elle ne perdait jamais son sang froid ou le contrôle de la situation. C’était une des meilleures, elle le savait. Et elle devenait encore meilleure tous les jours. Au fond d’elle, elle savait qu’elle finirait au top de l’hôpital, à la tête des autres médecins, dans plusieurs années. Elle voulait apprendre et perfectionner tous les domaines possibles. La chirurgie du cerveau et du cœur était ses préférés, parce qu’ils étaient de ceux qui demandaient de plus de doigter et les opérations avaient des enjeux beaucoup plus importants. Mais une fois sa résidence finie, elle aimerait sans doute voir d’autre chose, travailler urgentologue, ou bien les opérations de la colonne vertébrale. Et même si elle savait qu’elle ne pourrait jamais travailler avec les enfants et garder une tête aussi claire, elle voulait tout de même être certaine qu’elle surpassait tous ceux qui le faisaient régulièrement. Elle devait être la première et ils devaient être seconds. C’était une loi de la nature.

Elle se tourna vers Luis, quand ils étaient sur le point d’anathasié Rain. Ça ne devait pas être facile, ne pas être en contrôle, ou bien avec elle. Il avait mentionné que c’était sa nièce tantôt, ce qui l’avait un peu surpris, mais après tout, sa famille était loin d’être ordinaire aussi. Mais elle ne pouvait pas s’imaginer de ce côté de cette vitre alors qu’il opérait sa filleule. Elle aurait sans doute détruit par briseur la vitre, criant des insultes à tout ceux et celle qui osaient toucher SA petite. Mais elle savait qu’elle ne pourrait pas être de l’autre côté non plus, trop d’enjeux… Si sa filleule tombait malade, il faudrait surement l’assommer jusqu’à ce qu’elle guérisse. Voilà, c’est tout. « Merci Rosalie, vraiment. Je vous suis éternellement redevable. Elle est précieuse pour moi... Rain est ma seule famille et aujourd'hui, j'ai été incapable de la protéger... je ne sais pas ce que j'aurais fait sans vous. » Ça semblait tellement sincère, tellement vrai* et triste que la blonde en fut touchée. C’était sans doute pour cette raison qu’elle n’avait pas flancher pour enlever sa main quand Luis la prit dans la sienne. À la place, elle serra ses doigts brièvement en retour, comme un signe de compassion, ou une manière quelconque de donnée de la force pour la prochaine heure. Les émotions des autres la mettait un peu mal à l’aise, elle avait tellement l’habitude de s’en foutre que quand elle était prise dans des situations où elle devait en prendre compte, elle ne savait pas trop quoi faire. « C’est rien du tout, ça m’a fait plaisir de faire ce que je pouvais pour aider. » Elle était encore révoltée quand elle repensait à la réceptionniste. « Et je suis sure que vous auriez fini par trouver, vous avez déjà eu le bon réflexe de l’amener à l’hôpital… Quelqu’un se serait rendu compte de son état tôt ou tard. » En fait, elle osait espérer quand même. C’était tellement loin d’elle ce genre de problème.

La petite était endormie et ils commencèrent à opérer. C’était une opération véritablement facile, qu’ils font régulièrement. Rosalie pouvait nommer tout les étapes dans sa tête. Elle suivait les gestes avec attention. Se retenant de tout décrire mot pour mot, avec les termes médicaux, les réactions du corps ou bien les dangers. Elle était une vrai ‘nerd’ dans ce genre de cas. C’était son domaine la chirurgie et elle pouvait devenir très pointilleuse. Elle finit par se tourner vers Luis après quelques minutes, en souriant. « Tout à l’air de vraiment bien allé, sa devrait plus être long, elle gardera que deux minuscules cicatrices… » Elle se passa une main dans les cheveux et dis sans pensée. « Est-ce que vous voulez que je vais vous chercher un café ou à manger ? » Wow ok. Elle était définitivement trop gentille aujourd’hui. Cette fichue épidémie devait encore l’afflabir.

OH GOD. SORRY. LA TAILLE X.X
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MessageSujet: Re: You're gonna catch a cold from the ice inside your soul. You're gonna catch a cold from the ice inside your soul. EmptyVen 8 Juin - 16:43

« Je suis née à Londres, mais mon père et sa famille viennent d’Argentine oui. » Luis fut légèrement étonné mais pas réellement surpris, un nom pareil, ça sentait des ascendances latino à plein nez. De plus, quoiqu'on en dise, les Argentins étaient sans aucun doute le peuple le plus "gringorisé" du Sud de l'Amérique. Luis s'était toujours moqué d'eux et leur peau beaucoup plus pâle que partout ailleurs. Mais là, on pouvait clairement voir que les traces "latino" de la jeune blonde avait presque entièrement disparue. Cela ne l'empêchait pas pour autant d'être belle. Luis n'avait jamais été un grand friand des blondes, mais le docteur avait un charme certain. Mais comme pour le reste, il restait insensible à la beauté des femmes, il savait que c'était souvent les plus jolies les plus perverses donc il prenait toujours un peu de recul sur ça.

Quoiqu'il en soit, au final les origines de la demoiselle ne comptaient pas réellement, ce qui importait, c'était qu'elle avait été une aide précieuse et il lui en était plus que reconnaissant. Lui qui avait tendance détester les hôpitaux et tout ce qu'il y avait autour venait de voir pour la première fois un point positif dans le système. Si elle n'avait pas été là pour lui... Luis n'osait même pas imaginé ce qu'il se serait passé... une frisson le prit et il lança aussi tôt un regard vers Rain à travers la vitre. Si jamais il lui était arrivé quelque chose de grave, il ne s'en serait jamais remis. « C’est rien du tout, ça m’a fait plaisir de faire ce que je pouvais pour aider. Et je suis sure que vous auriez fini par trouver, vous avez déjà eu le bon réflexe de l’amener à l’hôpital… Quelqu’un se serait rendu compte de son état tôt ou tard. » Luis n'était pas sûr de ça mais préféra taire son hésitation, on n'avançait pas avec des si mais avec des faits. Et les faits étaient que la petite s'était finalement fait opérée, c'est tout ce qui comptait à ses yeux. Le reste viendrait après.

Ils restèrent un moment à regarder l'opération, si l'inquiétude brillait clairement dans les yeux bruns du Chilien, à chaque fois qu'il avait lancé un regard à la blonde à ses côtés, elle semblait apprendre et mémoriser les gestes des experts. Après tout, elle était une résidente s'il avait bien crû comprendre, c'était assez abstrait pour lui, il n'avait jamais su terminer sa scolarité et il ne comprenait pas tellement bien le système aux USA. « Tout à l’air de vraiment bien allé, sa devrait plus être long, elle gardera que deux minuscules cicatrices… » Luis fut aussi tôt rassuré de ça, tant mieux, Rain serait bien si ce n'était que deux petits points sur son ventre. « Est-ce que vous voulez que je vais vous chercher un café ou à manger ? » lui proposa alors le docteur. Luis écarquilla aussi tôt les yeux de surprise et il lança un regard interdit à Rain. « C'est plutôt à moi à vous proposer ça après tout ce que vous avez fait... » finit-il par dire, il n'avait pas réellement envie de quitter son point de vue, mais en même temps, il se sentait inutile ici, peut-être que juste faire un mini-tour ne lui ferait pas de mal... « J'espère que je ne vous ai pas retenu... je... enfin, vous n'alliez pas rentrer chez vous ? » finit-il par dire avec une tête réellement embêté. Il savait qu'ici où dans son pays, les heures de repos des médecins étaient très importantes, l'avoir dérangé à ce moment précis ennuya aussi tôt Luis qui se sentit coupable pour la peine.

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MessageSujet: Re: You're gonna catch a cold from the ice inside your soul. You're gonna catch a cold from the ice inside your soul. EmptyMer 13 Juin - 18:13

Aussitôt que les mots étaient sortis de sa bouche, Rosalie les regrettait amèrement. Ce n’était pas elle, du tout, d’être si gentil et attentive. Elle préférait largement être la médecin froide et distante qu’elle était d’ordinaire. Elle pourrait être à plusieurs rues d’ici, en train de se faire faire les ongles quoi ! Argh ! C’était tout ce qu’elle méritait après tout, pour être faible de cette façon ! Elle serra des poings légèrement. Il était trop tard de toute façon, elle était beaucoup trop polie pour se reprendre. « C'est plutôt à moi à vous proposer ça après tout ce que vous avez fait... » Elle pencha la tête de côté et eut un sourire en coin. Pas faux, mais elle détestait vraiment le café de la cafétéria. Et franchement, il n’avait plus rien à voir de l’autre côté de la vitre. Enfin, rien d’intéressant pour elle quoi. « Je pourrais comprendre que vous désiriez rester ici, en même temps. » Elle aurait fait pareille, sans doute.

« J'espère que je ne vous ai pas retenu... je... enfin, vous n'alliez pas rentrer chez vous ? » Rosalie éclata gentiment de rire. Si, elle allait techniquement rentrer, mais elle avait toujours une heure ou deux de travail devant elle. Et puis, elle avait passé sa journée en clinique, ce n’était pas comme si elle était particulièrement crevée. « Oui, j’allais rentrer. Plus par ennui que par devoir. Mais ça va, j’ai fait plusieurs siestes dans la journée, il me fallait au moins une bonne action. » Ça lui en faisant une de plus qu’hier, et elle avait presque de l’avance pour demain ! Sainte Rosalie. « Je suis contente d’être venue en aide à Rain, vraiment. Elle méritait qu’on prenne soin d’elle. » Et elle était sincère pour une fois. Aucun enfant ne devrait être laissé comme ça dans la rue, c’était… C’était un principe de vie qui lui semblait tellement évidemment après tout.

Le chirurgien-pédiatre de l’autre côté de la vitre lui fit un signe et Rosalie hocha de la tête. « C’est fini, tout à l’air de s’être bien passé et ils vont ramener la petite dans sa chambre, elle va se réveiller doucement. Vous pouvez aller l’attendre si vous voulez. »
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You're gonna catch a cold from the ice inside your soul.

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