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" Kriss Kros, you will make you Jump Jump ! "

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MessageSujet: " Kriss Kros, you will make you Jump Jump ! " " Kriss Kros, you will make you Jump Jump ! " EmptyDim 30 Oct - 0:23


Manu & Al'

" Kriss Kros, you will make you Jump Jump ! " 176e8c113127833" Kriss Kros, you will make you Jump Jump ! " 699134Kaya_Scodelario
Nothing was more important than you for the moment !



    Le ciel était dégagé, l'air était pur, bref c'était une belle journée qui commençait pour la jeune espagnole. Alenna aimait bien cette atmosphère, cet air qui lui traversait le corps et le chant des taxis qui passait près d'elle. Elle avait pour une fois, rompu à la tradition de Times Square et était allé se balader du côté de Greenwich Village. Ce quartier propre au artiste, de rue ou pas. Elle aussi était une artiste à sa manière, comme elle se plaisait à dire. Le stylisme était un art. Combiné les bonnes couleurs, avec les bonnes teintes, savoir marier les formes ensembles et tous cela en faisant plaisir au yeux de tout le monde était de l'art. Et ceux qui disent le contraire, Alenna leur ferait adopter son point de vue. Quoi ? Autoritaire? Oui un peu sur les bords. De toutes les façons, le jolie minois de l'espagnole en faisait déjà craquer plus d'un.

    Marchant nonchalamment dans les rue du quartier, Alenna laissait flâner ses yeux sur les boutiques qui bordait les rues. Informatiques, nature, mode, nourriture, il y avait de tout pour satisfaire les yeux et les papilles des marcheurs. Venir à Greenwhich Village était comme retourner dans le temps des années 80, 90 ! Une avalanche de couleurs et de gout différents où s'y mêle moderne et ancien. Juste tout ce qu'aimait Alenna.
    Il est bien connu, qu'à force de marcher, on arrive parfois quelque part alors que l'on ne pensait pas du tout à cela au départ. Et bien, c'est ce qui arriva à Alenna. A force de flâner sans but précis, elle arriva à la boutique de son ancienne amie, Manuela. Boutique qui était fermé à présent puisque Manu avait été blessé durant l'attentat. La pauvre ! Cependant, Alenna était sure que son amie d'enfance revenait quelque fois pour l'inventaire et faire un peu les comptes. Après tous, c'était sa boutique.

    La jeune brune se dirigea alors vers le magasin et toqua à la porte. Une fois, pas de réponse. Deux fois, toujours pas de réponse. Jamais deux sans trois. Allez une troisième, et toujours pas de réponse. Bon, il est vrai que Manu était en fauteuil à cause de sa jambe, mais Alenna n'était pas très patiente. Elle savait que son amie était là, elle avait vu du monde bouger à l'intérieur. Surtout que la pluie commençait à tomber alors que le soleil brillait il y a quelques instants. Décidant de ne pas rester à se geler les miches dehors, Alenna tambourina de plus en plus fort sur la porte de la boutique. Argh ! La poisse. Le jour où elle avait mis une jupe, courte en plus. La prochaine fois, elle regarderait la météo avant de s'habiller. En plus, il commençait à faire froid. Il fallait absolument qu'elle rentre dans cette boutique sinon c'était la crève assurer.

      alenna : Manu, ouvre s'il te plait, c'est Al' !


    Pas de réponse ! En même temps, si elle n'avait pas répondu au coup à la porte, ce n'était pas en vociférant à travers la porte que Manu allait rappliquer. Alors au grand mots, les grands moyens et on sort son portable pour appeler ! Une sonnerie, deux sonneries ! Et la voilà qui décroche. Enfin une réponse !

      alenna :Manu, suis devant ta boutique ! Tu peux m'ouvrir s'il te plait, je sais que tu es là ![/color]


    Et hop, voilà comment on se retrouve sur le palier d'une boutique, trempé jusqu'aux os alors qu'à la base, nous n'avions rien à faire là ! Pas mal une journée avec Alenna !

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MessageSujet: Re: " Kriss Kros, you will make you Jump Jump ! " " Kriss Kros, you will make you Jump Jump ! " EmptySam 12 Nov - 17:58

J'ouvrais un œil, puis deux, dressant déjà dans un soupir de désespoir, le sombre portrait de la triste journée qui s'offrait à moi. Si j'avais toujours été aussi défaitiste ? Non, bien au contraire. J'avais même pour coutume de croquer la vie à pleine dent et d'en rire. Je riais tellement. La tristesse qui avait empli mon cœur et cette lassitude grandissante, remontaient quant à elles, à près de deux mois maintenant. Au 12 septembre 2011 plus précisément. Malheureusement pour moi, la journée c'était soldée par une bien triste nouvelle. Certes ma fille s'en était sortie indemne et, Dieu seul sait à quel point je pouvais en être reconnaissante; mais n'ayant pas eu cette chance j'avais du mal à voir dans cette situation une quelconque jouissance. Certaines personnes avaient perdu la vie ce jour là et j'avais comme l'impression que je devrai me sentir égoïste de réagir comme cela étant donné que j'étais toujours là; mais je n'y arrivais pas. J'étais en colère. Pleine de désespoir. Je n'en pouvais plus de tout ça. Assise dans un fauteuil roulant à longueur de temps, sans arrêt dépendante des gens et pour ainsi dire incapable de retrouver l'usage de ma colonne vertébrale et de mes jambes, je me sentais presque inutile, inexistante. Et cette situation, pour une fille aussi dynamique que moi était plutôt difficile à comprendre. Quoi qu'il en soit, j'avais abandonné l'idée de me lever seule. Sachant pertinemment qu'essayer n'aurait abouti à rien, si ce n'est à me démoraliser davantage. Aussi me résolvais-je à appeler mon paternel qui, déjà aux aguets, s'empressa de me rejoindre dans ma chambre.Et tandis qu'il me levait de mon lit, m'enfilait mes chaussons et ma robe de chambre; tandis encore qu'il me portait et m'installait dans cette horrible chaise roulante, je m'écroulai quant à moi sous le poids de mes larmes cinglantes. Alarmé par mon état - bien évidemment - Papa s'empressa de s'agenouiller devant moi et demanda inquiet
« Manuela. Qu'est-ce que tu as ? Je t'ai fait mal ? Ça ne va pas ? ». On ne pouvait pas dire que les relations avec mon père aient toujours été au beau fixe et je l'ai longtemps détesté pour la manière dont il n'avait de cesse de me contrôler étant petite, mais je devais bien avouer aujourd'hui que sa présence m'était bénéfique. Tant sur le plan moral, que physique. Il prenait désormais soin de nous deux, il avait renoncé à sa vie en Espagne le temps que je me porte mieux. Il me remplaçait à des tâches telles que la cuisine ou encore le ménage. D'une grande aide en général, je ne me sentais que plus minable d'être dans cet état. Le pauvre homme faisait tout ce qu'il pouvait pour me rendre la vie agréable, ce qui ne m'empêchait pas au cours d'une crise de larmes, de me montrer des plus exécrables. « Rien. Ça va » balbutiai-je en reniflant « c'est juste que... j'en ai marre, Papa. » Bon sang ! Cela faisait plus de cinq ans que je ne l'avais pas appelé comme ça. « Je suis fatiguée de tout ça. J'essaie d'être forte, je suis mes séances de kiné et j'essaie, j'essaie vraiment de me convaincre que tout va s'arranger, mais ça fait déjà deux mois et RIEN !Rien ne se passe ! J'ai l'impression que rien ne va plus changer et que je vais rester coincée dans cette chaise pour l'éternité. Alors oui, je suis fatiguée. Et tellement désolée. Pour tout ! Tout ce que j'ai fait ! Comme si une fille handicapée n'était pas suffisamment compliquée à gérer, il faut en plus que je te fasse revivre ce cauchemar une seconde fois. Je te demande de me pardonner, Papa ». Je ne m'étais pas montrée aussi sincère et ouverte avec mon père depuis longtemps, déjà. Et tout comme moi, voilà qu'il fondait en larmes. Me serrant de toutes ses forces dans mes bras, il passait plus d'une demi-heure à me consoler et à m'assurer que je n'étais pas la grande déception que je pensais. Il m'aimait, il m'avait toujours aimé et il ne cesserait jamais de le faire. Mine de rien et quoi que j'en dise, je l'aimais de mon côté. Aussi, voilà pourquoi ses mots m'avaient touchés. [...]

La scène mélodramatique étant terminée, je décidais alors de me bouger. Je n'avais pas mis les pieds à la boutique depuis une éternité et, n'ayant personne pour me seconder, je savais pertinemment qu'une masse de travail m'y attendait. Déjà, les fournisseurs n'avaient cessé de me téléphoner, s'insurgeant de ne pas avoir encore reçu leurs chèques pour les tissus et articles qu'ils m'avaient livrés. Outrepassant l'état physique dans lequel je me trouvais, je crus me souvenir que ce travail un jour, je l'avais adoré. Je crus me souvenir qu'il m'avait beaucoup apporté et que mes rêves étaient en passe de se réaliser. Sachant pertinemment que la perspective de remarcher un jour n'était faite que d'espoir et d'efforts inconsidérés, je me décidai finalement à me concentrer sur quelque chose d'un peu plus gai. Quelque chose qui m'occuperait l'esprit et me permettrait de me changer les idées. Aussi demandais-je à mon père de me conduire à la boutique et de prendre Soraya en charge pour la journée. [...]

Voilà plus de deux heures que j'avais le nez dans les cartons et dans les papiers désormais. Les comptes de la boutique me donnaient la migraine et j'avais un mal fou à attraper les boîtes déposées maladroitement les unes sur les autres et à une hauteur qui me donnait la nausée. Je n'avais jamais été très grande, mais vous comprendrez qu'assise, l'action ne faisait que se compliquer. « Manu, ouvre s'il te plait, c'est Al' ! ». Bon sang, non ! pestais-je intérieurement tandis que l'on commençait à tambouriner, dehors. Véritablement, Al' choisissait très mal son moment. Après la crise de ce matin, je n'avais aucune envie de parler, encore moins de plaisanter ou d'écouter. Si j'avais congédié ma propre famille, ce n'était pas pour rien. J'éprouvai le besoin d'être seule, en paix. Était-ce trop demander ? Tans pis, elle pourrait continuer à frapper, je n'irai pas ouvrir, c'était décidé ! Voguant à mes occupations, je continuai donc à ranger les quelques vêtements contenus dans les cartons qu'il m'était encore possible d'atteindre, espérant plus que toute autre chose que celle qui avait longtemps été l'une de mes meilleures amies, ne finisse par s'en aller. Cependant, Alenna ne semblait pas l'entendre de cette oreille et bientôt, c'est mon téléphone portable qu'elle fit sonner. Tout aussi têtue qu'elle, je décidai d'abord de ne pas décrocher. Avant de m'y résoudre, lassée de bouder. Bien évidemment le contenu de son appel ne m'étonna guère, elle me sciait de la laisser entrer. J'hésitai encore un petit moment, mais entendant bientôt la pluie battante s'écouler, je roulais finalement jusqu'à la porte d'entrée et, lui ouvrant sans même prendre la peine de la saluer, je lui tournais directement le dos; peu envieuse à l'idée de voir la pitié qu'elle pourrait ressentir à me regarder. La compassion de ceux qui prétendaient comprendre était à vomir, leur pitié elle, était bien pire. « Clenche derrière toi, s'il te plaît ! Je n'ai aucune envie que l'on vienne me casser les pieds ! Je me contenterai amplement du fait que, toi-même tu n'aies pas respecté ce souhait ! ». Si j'avais été sèche ? Méchante ? Déplacée ? Peut-être un peu, il est vrai. Mais je n'étais pas la fille la plus facile à vivre en ce moment, il paraît.
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MessageSujet: Re: " Kriss Kros, you will make you Jump Jump ! " " Kriss Kros, you will make you Jump Jump ! " EmptyVen 25 Nov - 22:08

    Cinq minutes qu'Alenna attendait devant la porte du magasin de son amie d'enfance car cette dernière ne daignait pas ouvrir la porte. Pourquoi ? Demander donc à cette chère Manu qui s'est apparemment levé de mauvais pied le matin. En même temps, Al' comprenait un peu pourquoi son amie était dans une humeur pas forcément agréable. Se retrouver du jour au lendemain dans un fauteuil roulant alors que l'on est en pleine possession de ses moyens n'est pas des plus joyeux. Si cela arrivait à la jeune Loudshow, elle ne s'en remettrait pas, ou alors pas totalement. De plus, son amie avait sa petite fille qu'elle aimait tant, et dont elle ne pouvait plus s'occuper autant qu'avant. Que faire quand on ne peut même plus prendre soin de la personne qui compte le plus pour nous ? Manu avait choisie s'endurcir au maximum, de mettre une barrière entre elle et son entourage. Alenna la comprenait. Elle avait fait la même chose à la mort de son père, elle était devenu hermétique à tout et tous. Elle ne ressentait plus rien, à par la haine et le chagrin. Malgré tout, elle avait réussi à s'en sortir, rien qu'à la pensée que son paternel la voyait d'en haut et ne voulait pas que sa fille chérie soit dans cet état désastreux.

    Finalement, son amie lui ouvrit la porte de son magasin, assise sur son fauteuil. Alenna était déjà trempée jusqu'au os, mais cela n'empêcha pas un minuscule sourire de prendre place sur son visage.

      manu: Clenche derrière toi, s'il te plaît ! Je n'ai aucune envie que l'on vienne me casser les pieds ! Je me contenterai amplement du fait que, toi-même tu n'aies pas respecté ce souhait !


    Alenna ne releva pas la remarque de son amie, et la suivit dans son petit empire de la mode à elle. La jeune femme regarda autours d'elle et fixa ses yeux sur les vêtements qui restaient sur les étagères. Manuelle était une formidable gérante et son magasin était assez réputé. Alenna aimait beaucoup faire son shopping chez son amie, elle trouvait toujours des merveilles. De plus, les études de stylisme de Manu font qu'elle fait des trouvailles qui valent la peine d'être exposé. Alenna se souvient du jours où elle avait trouvé son sac en cuir blanc, son préféré à ce jours, et cela faisait un bout de temps qu'elle l'avait. Et bien sur, tous les produits sont de qualités, et font dans la durée.

      alenna : Je mettrais ton comportement sur ta mauvaise, mais ne t'inquiète pas, je ne t'en veux pas. Et je n'ai pas pitié de toi, si c'est ce que tu veux entendre. Au contraire, je trouve que tu as un courage que je n'aurais jamais. Alors arrête de faire la tronche ! Sa me déprime. Je vais bien sinon, et comment va ma choupette ? Et ton père ?


    Alenna, ou comment essayer de faire retrouver le sourire à une personne chère ! La jeune espagnole ne supportait pas de voir ses amis se laisser aller à la dépression, et là, elle avait affaire avec un cas flagrant de laissez aller total. Alors au grand mot, les grands moyens, et FUCK si la principale intéressé n'est pas d'accord. Le refus de faire face est pire que tout. Alenna avait fait face à la perte de son père, Manu avait fait face au fait que son ex fiancé soit mort, elle peut le refaire encore une fois sur le fait qu'elle soit en fauteuil roulant. Il faut qu'elle surmonte ce passage à vide. Au moins pour sa fille qu'elle aime plus que tout.
    Al' a toujours connu son amie forte et courageuse. Petite, la petite brunette aimait à dire que Manu aurait été à Griffondor dans Harry Potter. Indépendant, forte et courageuse. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et sait répondre avec mordant. Alenna avait besoin de revoir cette jeune fille pleine de caractère et de vue qu'il y avait avant l'attentat. Cette jeune fille qui jouait la cynique et l'insolente alors qu'elle est aimante et protectrice avec ses proches.

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