It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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Un petit tour.

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MessageSujet: Un petit tour. Un petit tour. EmptyVen 24 Juil - 21:39

Un petit tour. 1&Un petit tour. Thislovebug65


15h48 Collège


    Le tic tac est long, affreux, avidement, Kostos regarde les secondes s'égrener impatiemment. Son pied tape le sol et ses doigts se ferment nerveusement sur son bic.Il se rend à peine compte de ses gestes tant il est concentré sur l'horloge murale. Kostos déteste l'histoire, surtout le vendredi en dernière heure de cours. Il faut dire qu'il déteste aussi le pro, Mr Shepperd est un pauvre naze paumé, au crâne chauve et au ventre bedonnant, rien de très sexy, surtout qu'il avait mauvaise haleine et qu'il donnait cours d'une voix monotone, rien de pire en somme. Kostos se met à se tortiller nerveusement sur sa chaise, plus que 30 secondes, il ne fait pas attention aux regards noir que lui lancent les amoureux de l'histoire... des paumés de toute façon!

    Finalement, sa délivrance sonne et Kostos jette plus ses affaires qu'il ne les range.D'une voix mécanique, il dit au revoir à son professeur tout en lui souhaitant un bon week-end. Comme d'habitude, Kostos est le premier parti du cours. Il est le premier libérer du poids scolaire de la semaine. Au loin, il aperçoit Akshan, le faux grec lui fait aussi tôt un signe de main rapide afin de le saluer et Kostos lui montre son gsm, signe qu'il va lui sonner ou lui envoyer un message pour savoir ce qu'ils ont prévu de faire au soir. Akshan et Kostos font parties du même groupe d'ami, ils traînent ensemble en soirée, en gros, ils passent leur temps à rigoler et déconner.

    Un bourdonnement joyeux se fait entendre dans les couloirs, on sent que c'est vendredi, les étudiants sont plus excités et joyeux que d'ordinaire. Kostos lève les yeux au ciel, il a une petite moue méprisante pour ceux qui courent et crient... il jure sur ses dieux grecs que lui n'était pas aussi bête quand il était jeune! Le jeune homme de 16 ans se dirige vers son casier pour y déposer et reprendre quelques livres, en l'ouvrant, un flyers tombe, Kostos le regarde négligemment, ça parle d'une fête pour le soir même... il enverra sans doute un message plus tôt que prévu à Akshan. En fermant son casier, il entendit des gloussements dans son dos, surpris, le jeune homme se retourne et voit des filles de genre 12 ans entrain de glousser et de rougir en le voyant les regarder. Par amusement, Kostos leur fait un clin d'oeil tout en secouant la tête. Toutefois, comme d'habitude, il était flâtté de l'attention qu'on pouvait lui porter.

    En même temps, tout le monde avait entendu parler des déboires de Kostos, le "mauvais" garçon, tout ça parce qu'il buvait un peu, fumait un peu, sortait beaucoup et couchait d'autant plus... bon, il n'était pas le mec "clean" ou blanc comme neige, il s'était ramené plusieurs fois ramené au bahut mort plein de la veille mais qu'est-ce qu'on pouvait faire à part le renvoyer chez lui et lui faire la morale?! Ah oui, l'envoyer chez un psy! Tss. Kostos secoua la tête afin de se changer les idées. Finalement, sans réellement s'en rendre compte, il se retrouva devant les grilles du Collège, il s'appuya contre un mur et sifflota tout en observant la masse d'élève sortir. Kostos faisait des signes de têtes à ses amis et des sourires charmeurs à toutes les filles qui passaient, c'était plus fort que lui. D'autant qu'il devait attendre sa copine, elle repassait toujours se refaire une beauté et lui... et bien, il était ponctuelle, alors autant tué le temps, et puis, c'était mignon de voir les filles rougir sous son regard de braise. Tellement mignonnes les petites... mais sans aucun intérêt.

    Surtout si on les comparait à Shabella. Shab' était parfaite à ses yeux, il aimait par-dessus tout son sourire. Sa façon de danser, son côté libertin... Son côté dur qui fondait pour laisser place à une infinie tendresse. Elle était en mal d'affection et Kostos se faisait un plaisir de la satisfaire autant qu'il pouvait. Shabella lui apportait beaucoup, la stabilité, l'équilibre, la popularité aussi, Shabella et Kostos, c'était "ze" couple glamour. Alors qu'attendre de plus de la vie? Beaucoup...

    C'était ça le problème de Kostos, il ne se satisfaisait pas d'une vie rangée, il avait la désagréable impression d'être enfermée, d'être dans une cage dorée mais une cage quand même. Kostos était quelqu'un de passionné, il pouvait s'enflammer pour des choses... et pour d'autres filles. Il attendait la passion, la séduction, le désir charnel. Il avait besoin de séduire pour se rassurer de son sex-appeal. C'est pour ça qu'il draguait autant et qu'il trompait autant Shab'. Par contre, quand il avait besoin d'affections, de tendresses, et d'écoute, il allait voir Shabella. Bien sûr, la culpabilité le rongeait de temps en temps... le remord aussi, comme la fois où il avait réalisé qu'il était sorti et avait couché avec une de ses amies... Cependant...

    Au loin, Kostos aperçut Shabella, son sourire se fit tendre, elle ne l'avait pas encore repérer et semblait le chercher. Son coeur se serra à sa vue et battit plus fort. C'était ça le problème de Kostos, il était incapable d'arrêter avec elle, il y tenait trop, il suffisait qu'elle rentre dans son champs de vision pour qu'il ne voit plus qu'elle, ne pense plus qu'à elle... toutefois, un éclair de culpabilité se dessina dans ses prunelles quand il vit Surfey à ses côtés... il se mordit nerveusement la lèvre inférieure avant que leurs yeux s'accrochent et qu'elle lui sourit avant de s'avancer vers lui l'air ravie de le retrouver. Il secoua la tête afin de chasser au loin toute culpabilité... il ne savait pas à l'époque... c'était ce qu'il se répétait sans cesse. Il ne savait pas quand il avait couché avec la jolie blonde qu'elle était une amie de Shab'...

      KOSTOS: Salut Shab'!

    Sa voix était un peu enroué mais assez forte pour qu'elle le comprenne. Puis, pour ne pas qu'elle ait de soupçon, il lui attrapa la main et l'attira à lui avant de l'embrasser le plus tendrement possible. Il s'éloigna doucement d'elle en glissant sa main dans ses cheveux bruns.

      KOSTOS: ça a été les cours aujourd'hui?

    Demanda-t-il poliment tout en caressant son visage avec tendresse. Les autres les regardaient, mais quand Kostos était avec elle, il s'en fichait du monde!
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MessageSujet: Re: Un petit tour. Un petit tour. EmptySam 25 Juil - 10:26

[HJ : Je suis vraiment désolée, j'ai pas eu beaucoup d'inspiration... J'aurai voulu faire plus !]

Un petit tour. Taylor10Un petit tour. 1jwzso

Kostos &&. Shabella

I ♥️ you



    Encore un vendredi de bientôt écoulé. Je serais bientôt en week-end et cette idée me ne me donnais pas vraiment envie de travailler, du coup, pendant mon cours de Physique-Chimie, je parlais plus avec Surfey que je n’écoutais ce que le professeur racontait… Les atomes et moi, il faut dire que ca fait deux, et je n’ai pas vraiment envie de fusionner pour faire de nous un tout… On vit chacun notre vie et c’est très bien ainsi… Pendant cette heure, le prof à dût me reprendre au moins cinq fois et je crois que je suis à deux doigts de me prendre deux heures de colles dans les dents avec ce prof qui m’endors rien qu’en parlant et qui pourrait faire anesthésiste sans problème s’il décidait de changer de métier. Je n’aimais pas la Physique-Chimie avant, mais maintenant, depuis que Mr Johnson à repris le cours, je m’ennuie encore plus qu’avant et je n’aime pas la matière plus qu’avant, c’est même plutôt l’inverse je dirais, parce que franchement, avec ca voix monocorde, ses cheveux qui tombent tout le temps et le fait qu’il transpire toujours, ce n’est pas un cadeau… Alors en plus avec son haleine de Fennec… Merci… C’est clair que si je devais un jour coucher avec un des profs de ce collège, je suis sûre que je ne choisirais jamais Mr Johnson… Le pire avec lui, c’est quand il vient nous parler de très près, on est obliger de respirer par la bouche et de ne plus respirer par le nez si on ne veut pas tomber de sa chaise à cause de son haleine. Je lui dirais bien ce que je pense, mais je n’ai pas vraiment envie de me faire renvoyée à cause d’une bêtise pareille… Bien que je m’ennuie en cours et que ca attirerait peut être l’attention de mes parents, je n’avais pas envie de me faire renvoyée, mais impossible de savoir pourquoi… Je ne savais même pas… Peut être parce que j’avais peur de perdre mes amis, mon petit ami et les autres personnes qui me sont chères… Parce que je m’inquiète quand même un peu pour mon avenir et que si je veux devenir actrice, je ne dois pas vraiment glander… Enfin, c’est vraiment compliquer… Pendant que mon stylo plume jouait au culbuto entre mes doigts fins, je pensais à ce week-end, ce que j’allais bien pouvoir faire et avec qui, si mes parents allaient enfin m’adresser la parole… Mais pour cette dernière chose, c’était impossible, j’en rêvais toujours, mais jamais ca ne se réalisais… Mes parents étaient toujours occupés, et je ne les intéressais pas… Comme d’habitude… Ils ont à peine réagis quand on leur a annoncé que j’avais tenté de me suicider l’année dernière, alors pourquoi réagiraient-ils alors qu’il ne s’est encore rien passé ? De toute façon, si je commençais à rêver, j’allais être déçue, donc je tentais de ne pas y penser et de me concentrer sur le réaliste, les choses qui peuvent se passé, et pas les rêves débiles que je pouvais faire…

    Et puis soudain, le moment que j’attendais le plus arriva, la sonnerie retentit et je rangeais ma feuille et ma trousse… Oh non, je n’étais pas du genre à m’encombrée pour des cours, une feuille à carreau et ma trousse avec quelques stylos, une colle, une petite règle et une mini agrafeuse me suffisais amplement. Je rangeais donc tout ça dans mon sac et attendais Surfey le sourire aux lèvres. Quand elle eu terminé, nous nous dirigions vers nos casiers, déposant nos affaires et prenant ce dont nous avions besoin pour faire nos devoirs pendant le week-end. Je n’avais pas grand-chose à faire, mais pourtant, je n’étais absolument pas sûre que je les fasse… Si j’avais la flemme, je ne les ferais pas, et puis ce n’est pas bien grave, les professeurs s’en remettrons, ce n’est pas comme si il n’y avait que moi qui ne faisais pas ses devoirs… Après notre arrêt par les casiers, Surfey et moi allions dans les toilettes pour dames afin de nous remaquillé un peu pour être présentable en sortant du collège. Gloss, eye-liner et mascara, ainsi que le fond de teint et le phar à paupière, tout y passait… Rien n’était laissé au hasard par les deux perfectionnistes du maquillage que nous étions. Ensuite nous étions parties pour sortir du collège pour un week-end bien mérité, tout en discutant et rigolant avec Surf’, je cherchais tant bien que mal mon petit ami dans la foule d’élève qui sortait de l’établissement, ceux qui avaient l’habitude de crier, ils avaient souvent de treize à seize ans, mais ils étaient déjà très loin. C’étaient les premiers à sortir puisqu’ils courraient comme des dingues en bousculant tout le monde pour faire leurs intéressants. Mais en début d’année, quand un d’entre eux m’avais bousculé, je ne mettais pas laissée faire et comme d’habitude, j’avais gagné, il faut dire que ce petit garnement ne me connaissait pas… Depuis, tout les petits débiles qui font ça font bien gaffe à ne pas bousculer Shabella Baily Hoppip, ils savent à quoi s’attendre…

    Avec Surfey, nous étions vite arrivées à la grille, j’avais repérer Kostos et je le regardais avec un sourire tendre et affectueux. J’avais fait un signe de la main à Surfey qui partais de son côté, nous allions nous reparler sur MSN surement ce soir, donc rien d’alarmant si on ne se faisait pas la bise ou ce genre de chose. Quant à moi, je rejoignais mon petit ami le sourire aux lèvres, j’étais contente de le retrouvé après une journée en cours… Il me salua d’une voix enroué, j’en avais l’habitude, c’était quand il s’en voulait un peu… Je ne savais pas pourquoi il s’en voulait, mais à vrai dire, je ne préférais pas le savoir, ca pourrait me faire du mal et je préférais rester dans l’ignorance. Je n’eus pas le temps de lui répondre, il m’avait déjà attrapé par la main en m’attirant vers lui, quelques centièmes de secondes plus tard, il m’embrassait tendrement. Un pur plaisir ! Je profitais de ce moment, lentement il se recula et passa sa main dans mes cheveux. J’esquissais un sourire, sans même m’en être aperçue, c’était machinal, mes mains étaient posées sur son torse, non, je ne le repoussais pas, au contraire, disons que… C’était un truc machinal, rien de bien méchant, je ne savais pas vraiment comme l’expliquer… Mais j’avais mes mains là, sans le vouloir. Autour de nous, des élèves nous regardais, certains avec une envie de se faire l’un de nous, pour d’autre, c’était le rêve d’être un jour avec quelqu’un et d’être aussi beau que notre couple et pour d’autre, c’était simplement parce qu’ils n’avaient rien d’autre à foutre. Doucement Kostos me posa une question, il caressait délicatement mon visage, je le dévorais des yeux, j’étais fière de lui mine de rien… Je l’aimais plus que tout au monde en fait… Je n’aimais que lui, les autres, c’était physique, rien à voir avec Kostos, Kostos c’était bien différent, pour le moment, je n’imaginais mon futur qu’avec lui. Mais malheureusement, on ne pouvait pas prévoir ce qui allait arriver, et tout pouvais encore basculer. Je savais depuis le début que Kostos n’était pas du genre à être vraiment prêt pour une relation stable, il aimait être livre, je le respectais, mais si il voulait vraiment l’être, je savais qu’il me quitterait… Et à vrai dire, je m’y préparais déjà… Je ne savais pas pourquoi, mais je sentais que quelque chose allait changer bientôt et je me préparais à cette éventualité ci. Pour ne pas avoir trop mal… Même si il était clair que j’aurais beaucoup de mal, c’était certain, mais je préférais quand même me préparé… Quoi qu’il en soit je lui répondais sans perdre mon sourire Colgate :

    -Disons que j’ai connu bien pire, à part le cours de Physique qui m’a parut extrêmement long, le reste, ca a été, merci et toi ?

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MessageSujet: Re: Un petit tour. Un petit tour. EmptySam 1 Aoû - 13:08

Un petit tour. Emmaw0179 Un petit tour. Emmaw0180
─ L'amitié est le seul sentiment plus fort que l'amour,
même s'il ressemble à l'amour dépouillé de l'attirance physique.





    Je me fichais complétement de la vie, des cours et de tout le tralala d'une adolescente modèle. Je me fichais bien de fumer des joints, perdre ma chambre en vert parce que je déteste le rose, ou encore, me prendre une cuite à trois heures du matin alors que mes parents dorment sagement dans leur chambre. Je ne suis pas comme les autres. Assise sur ma chaise de cours devant le professeur de Physique Chimie, je faisais tourbillonnais mon crayon de bois sur mon cahier, qui est barbouillait de dessins les uns et les autres plus étranges encore. Je m'ennuyais profondement, assise là, à regarder par la fenêtre un oiseau. C'était fascinant de voir comment un oiseau était libre. Il pouvait voler, s'enfuir, partir pour toujours et ne plus jamais revenir. J'aurais voulue être un oiseau ; m'échapper par la fenêtre de ce cours minable, voler dans le ciel et exploter les grands endroits de New-York, faire le saut à l'élastique dans les airs, conduire une moto dans un champ abandonné, faire l'amour dans une cabane pour enfants, vomir sur les pieds de mon professeur principal, cracher sur les chaussures à 10 000 dollars de ma pire ennemie, voler une robe de Christian Laboutin dans un magasins de luxe, ne plus manger pendant une semaine, faire la fête sans m'arrêter, vivre une vie de conte de fée. Voilà ce que j'aimerais faire à ce moment précis ; partir de ce p*tain d'endroit, et me retrouver quelqu'un part, ailleurs, oû personne ne pourra venir m'embêter. Je me voyais avec un homme d'une trentaine d'année, sur une plage paradisiaque, en train de l'embrasser. Je me voyais libre, seul avec lui, sans mes parents pour venir me gonfler la tête. Si seulement j'arrivais à le lui dire. J'observais mon stylo en soupirant, le menton sur mon main, pris par l'appuis de mon coude. Je voulais boire, et fumer aussi; J'avais envie de sortir. Vite que le massacre ce termine, je n'en peux plus ! Les cours, franchement, j'en n'est rien à f*utre. Ca sert à quoi d'étudier à par ce prendre la tête pour des équations, qui de toute façon, je n'arriverais jamais à résoudre. Oui, vivement que ça soit finie, que je traine avec les gosses de riches du lycée, que je couche avec un d'entre eux, et que je bois avant de rentrer ivre chez moi, sous les yeux inquiets de mes parents. En ce moment, je ne vais pas vraiment bien. Je ne cesse de vouloir m'amuser mais je vomis beaucoup plus souvent, je bois aussi pourtant moins. Je ne sais pas ce qui m'arrive. J'espère juste que ce n'est pas une mauvaise surprise ; je déteste les surprises, qu'elles soit bonnes ou mauvaises ! Quelques minutes plus tard, la sonnerie de la délivrance mit fin à ce cours merdique. Je remericai dignement le professeur, même si je sais qu'il me deteste. Dans les couloirs, je discutais avec Shabella, une amie à moi. Je m'entends très bien avec elle. C'est une bonne amie à moi. On aimait discuter des derniers potins dans le collége, j'adorais parler avec elle, elle était devenue un peu ma confidente. C'est bien l'une des seules qui arrive à me surporter alors que j'ai un comportement bien particulier. Puis, toutes les deux, nous nous sommes rendus dans les toilettes. Shabella se refit une beauté, et je me demandais bien pourquoi. J'aurais voulue lui demander si elle faisais ça pour son nouveau petit-ami. Elle m'a dit que depuis qu'elle est avec lui, tout a changer dans sa vie. Je ne l'ai encore jamais vue, mais elle m'a promis de me le présenter un jour. J'ai hâte de voir à quoi il ressemble. Je ne serais pas prête à trahir mon amie, car je tiens à mon amitié avec Shabella. Et puis, je suis certaine qu'il est mignon, Shabelle a du goût. Alors, nous sommes sortis de l'établissement scolaire, et nous nous sommes rendus jusqu'au grille. Mon amie partait déjà dans une direction ; je ne savais pas précisement oû elle allait. Je décidais de la suivre, après tout, je ne risquais rien. Finalement, je l'apperçue dans les bras de Kostos. Kostos ? C'était pas possible. Il enroula ses mains autour de sa taille et déposa un baiser sur ses lèvres. J'en rester bouche bée. Kostos était le petit-ami de Shabella. C'était donc lui, ce fameux garçon dont elle me parlait tant. Je ne réalisais pas directement la sitaution ; j'avais passé une nuit avec Kostos, il y a quelques semanes de là. Nous étions tout les deux seuls, et puis comme d'habitude, l'histoire s'est terminé dans le lit d'un hôtel. Je ne savais pas que c'était lui. Je le regrettais déjà. Mais, je ne voulais pas y croire. La main sur son torse, Shabella avait l'air heureuse, tandis que Kostos me dévisageais, aussi surpris que moi. Je sortis de mon sac une cigarette et l'alluma comme pour essayer d'oublier ce que je venais de voir. Aussi bizarre que cela puisse parraître, Kostos m'avait bien plut, je veux dire ; on avait un peu parlé avant, et il était l'un des rares garçons de mon âge avec qui je couchais. Je ne savais pas si je ressentais quelque chose pour lui, mais je me rendis compte que je tenais à celui. En les observant tout les deux, je ressentais une pointe de jalousie envers mon amie. Je les fixais du visage ; ils avaient l'air heureux, beaux et fière d'être ensembles. Je restais là, devant eux, à fumer ma cigarette, l'air surprise, mais j'essayais diffiicilement de sourire comme pour dire à Shabella que j'étais contente pour elle, alors que j'éprouvais le contraire.
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MessageSujet: Re: Un petit tour. Un petit tour. EmptyDim 2 Aoû - 21:39

Un petit tour. Emma-3-emma-watson-7383749-100-100Un petit tour. Th_06taylorrrUn petit tour. Ownworld-dl00
S U R F E Y & & K O S T O S & & S H A B E L L A


«Les jeunes gens voudraient être fidèles et ne le sont pas; les vieux voudraient être infidèles et ne le peuvent plus.» Citations de Oscar Wilde



    Il y avait quelque chose de reposant à être avec Shabella, le jeune grec n'avait pas à jouer ou à surjouer de sa personne. Il n'avait plus à la séduire ou à lui sortir des phrases trop travaillées et mensongères puisqu'elle était "sienne"; bien sûr, Kostos savait que Shab' n'était pas une chose que l'on possède, ce qu'il voulait dire, c'était qu'avec elle, il était plus à l'aise, plus démonstratif et ce, même en public, il n'avait pas honte de l'embrasser ou de la prendre dans ses bras. Il était à l'aise et en confiance à ses côtés. En somme, il se sentait bien avec elle et cela se voyait sur la sérénité qu'affichait son visage. Quand elle était avec lui, Kostos se faisait un devoir d'être rassurant, d'être protecteur, il voulait que dans ses bras la jeune femme oublie ses soucis. Car des problèmes, elle en avait, surtout avec ses parents, et le jeune homme faisait tout son possible afin de l'épauler. Ce n'était pas toujours facile, plusieurs fois, Kostos s'était inquiété pour elle et il s'était senti dépasser par certains événements, il s'était même senti parfois gauche et inutile, ce qui n'était pas toujours facile à accepter. Ne pas pouvoir aider quelqu'un qu'on aime ou à qui on tient était très vexant pour le jeune homme. Il faisait réellement de son mieux. Parce qu'il l'aimait... à sa façon évidemment. Oui, en effet, il la trompait, il avait assez épilogué sur ce passage. Et il était presque sûr que si Shab' ne le quittait pas en le traitant de tous les noms (et elle aurait largement le droit à ce genre de rupture théâtrale et majestueuse) c'était que Kostos était une sorte de pilier dans sa vie. De stabilité précaire soit, mais un pilier tout de même. Il était sain de corps et d'esprit, et il avait grandi dans un milieu aisé tout en étant aimé, ce que Shabella n'avait jamais connu et ce qu'elle devait sans doute envier quelque peu. Sa vie à lui devait sans doute inspirer sa petite amie. C'était ce que se répétait de temps en temps Kostos quand elle se serrait contre lui alors qu'ils savaient tous les deux que la veille au soir, il l'avait trompé. Avec ses problèmes bien à elle, Shab' ne voulait sans doute pas rajouter à ses tracas les écarts de son petit-copain, d'où son immense bonté à son égard...

    Cependant, la plus grande peur de Kostos restait qu'un jour elle se réveille ou qu'elle sorte de sa bulle pour lui crier en face ses quatre vérités... et qu'elle le quitte. Dans leur relation, Kostos était sûr que ce ne serait jamais lui qui la lâcherait, c'était étrange, c'était lui qui allait voir ailleurs, c'était lui le plus infidèle, le plus avide de liberté... mais c'était également lui qui était incapable de vivre sans Shabella. Elle était comme une brise fraîche dans sa vie, elle lui faisait du bien. Il suffisait de le voir avec elle pour s'en rendre compte. La réciprocité par contre n'était pas tout à fait sûre, des fois, Kostos se surprenait à penser que Conan lui faisait plus de bien que lui... Et plus d'une fois, en les voyant parler, le jeune homme avait dû refreiner des purs instincts de jalousie extrême. Shabella était sa "première" amie fille depuis qu'Esperanza était partie meurtrissant son coeur de profondes peurs concernant l'amitié entre filles/garçons. Et il avait du mal à contrôler sa possessivité à son égard à cause de son statut bizarre dans sa vie... Son psy (que son idiote de mère tenait absolument qu'il voit!) lui avait sorti qu'il, je cite, était "terriblement meurtri et qu'il éprouvait la peur constante d'être de nouveau abandonné". Tss... et c'était payé pour sortir des anêries pareils?! Kostos n'avait peur de rien ni personne... hormis les écureuils mais c'est une autre histoire... Bref, ces idioties du psychiatre étaient la preuve formelle (ou A+B) que ce ne serait jamais lui qui quitterait Shab et qu'il redoutait sans cesse que cela se produise.

    Enfin, ils se trouvaient dans les bras l'un de l'autre. Les autres regardaient la scène de manière curieuse, avide ou moqueuse, voir méchante pour certaine personne. Beaucoup pariait que leur couple n'était que du vent, une sorte de coup de pub en somme afin de préserver les réputions, afin de continuer à briller comme le couple le plus "beau", à presque 17 ans, le "mignon" avait arrêté d'être utilisé. Pour les plus amers, ils n'étaient qu'un beau mec narcissique avec une belle fille crédule quoi, enfin, pour dire les choses gentiment. Mais ce n'était pas que ça, c'était Kostos et Shabella. Et malgré leur superficialité apparente, il y avait de véritable sentiment derrière leur geste. Autant Kostos était calculateur dans tous ses dires, mouvements et paroles, autant il était sincère dans ses sentiments envers Shab... comme envers n'importe quelles filles. Ils ne couchaient pas bêtement pour le faire, il devait à chaque fois se passer quelque chose de son côté. Un intérêt, un coup de coeur, un petit truc quoi!

    En redressant son visage, ses yeux bruns croisèrent ceux de Surfey, ses yeux se mirent à briller d'une étrange lueur... qui était loin d'être de la peur... Normalement, il aurait dû avoir peur d'elle, qu'elle révèle ce qu'elle avait fait avec lui à Shab', il aurait dû tout faire pour que l'amitié entre les deux filles ne durent pas plus... mais il se sentait incapable de le faire... Il déglutit tout en plissant légèrement les yeux et en la regardant fumer avec hauteur. Le faux grec éprouvait une profonde envie de la rejoindre et d'aller fumer avec elle pour rediscuter un peu mais ses bras entourant Shabella l'empêchait de se détacher de sa petite-amie. La jolie britannique blonde dégageait quelque chose de sensuelle contre lequel il avait dû mal à ne pas céder. Ils se ressemblaient tellement. Elle était aussi instable que Kostos pouvait l'être... et il était attiré par le personnage libre et sans limite, à la base, c'était pour cela qu'ils avaient couché ensemble. Et puis, ils s'étaient assez bien entendu à cette soirée, ça avait été agréable de la charmer, Surfey était surprenante et imprévisible, on ne pouvait jamais être déçu avec elle. Surtout que parler ensemble s'était fait de manière naturelle... Ils s'étaient plu... et il y avait quelque chose qui s'était passé, c'était presque imperceptible. Une attraction contre laquelle ils n'avaient même pas tenter de résister... la sympathie qu'il avait éprouvé pour elle le lendemain l'avait même surpris, d'habitude, il y avait un petit malaise au réveil... mais pas dans leur cas, ils avaient reparlé, et finalement, ils avaient encore occupé la chambre d'hôtel jusque midi pour refaire un corps à corps...

    Après cet événement, Kostos avait très vite appris le lien unissant Surfey à Shabella. En même temps, Shab' aimait lui raconter ses soirées entre filles, et elle n'avait pas hésiter à faire l'éloge de sa nouvelle amie, Surfey, "trop cool", "trop bien", à l'aise avec elle même et libre... c'est pas comme s'il y avait pas 20 000 Surfey à New York non plus... c'était pas comme si dans la description de Shabella il n'avait pas reconnu son amante d'un soir. Il n'avait rien dit, priant depuis pour que rien n'échappe de la part de Surfey... et à force de penser à elle, au pouvoir qu'elle pourrait exercer sur lui, sur sa relation... il en était devenu obséder. Il poussait même la perversion à demander à Shabella comment allait son amie Surfey d'un air détâché et naturel. Et maintenant, toutes les cartes étaient entre les mains de la jolie blonde. Elle avait le sort de Kostos entre les mains en quelque sorte; surtout qu'il était persuadé qu'elle venait de faire le lien entre le "petit-ami de Shabella" et son "amant d'un soir", elle ne cacha pas sa surprise, heureusement, Shabella, dos tourné à la scène ne pouvait lire tout de suite les émotions passer à travers les yeux bruns de son amie... et quand Shabella le fit enfin, un sourire crispé s'était dessiné sur le visage de Surfey.

    Inconstante, imprévisible et instable... sa réaction pouvait être normale comme très surprenante, il ne savait vraiment pas à quoi s'attendre, tout ça dépendait à quel point l'amitié de Shabella comptait pour elle. En attendant, Kostos se contenta de répondre à la question de sa petite amie.

      Kostos : Tu sais, moi et les cours... c'était trop long.

    Il ne parlait jamais beaucoup des cours, il restait toujours vague sur le sujet. Puis, ne pouvant pas éviter plus le moment des "rencontres", ses yeux se tournèrent vers Surfey toujours aux côtés du couple et il lui fit un sourire un peu crispé.

      Kostos: Surfey je supposse? Shabella m'a beaucoup parlé de toi... Je suis Kostos, son petit-ami.

    Après avoir fait cette courte présentation, il retint sa respiration tout en se mordant la lèvre inférieure dans un geste inconscient. Sa main s'était refermée sur la taille de Shabella. Maintenant, il n'avait plus qu'à attendre sa sentence.
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MessageSujet: Re: Un petit tour. Un petit tour. EmptyVen 14 Aoû - 19:31

Un petit tour. 2j2eycm Un petit tour. Xdh8h0
Si regarder suffisait sans parler, ni sans voir, je lui dirais .
Si rêver suffisait, s'élancer serait simple
.


    J'avais l'impression d'avoir fumer milles joints une journée, avoir pris autant de kilos que je n'arrivais à plus respirer, que j'avais courrue pendant une semaine sans m'arrêter parce que mes jambes étaient lourdes, j'avais l'impression de souffrir. Je n'avais jamais souffert jusqu'à présent, mais je ressentais enfin ce qu'était la souffrance. Ce sentitment d'être trahie, d'avoir mal, de ne plus sentir bien. J'avais mal, tellement mal que j'aurais pu me jeter d'un pont pour alléger ma souffrance. J'aimerais changer de souffrance, la faire passer pour quelque chose de bon, de normal, mais je n'y arrivais pas. Je les voyais amoureux, et moi là, comme une intru dans leurs vies. Je ressentais de la culpabilité et de la trahison. Je n'avais encore jamais ressentis ce sentiment ; sans doute parce que je n'étais jamais tombée amoureuse. Devais-je l'avouer ? Me l'avouer ? Etais-je amoureuse de lui ? Etait-il possible ? Kostos était différent des autres garçons, mais je m'interdisais de ressentir quoi que ce soit pour lui. Mais je n'avais pas réussis, mes sentiments avaient pris le dessus pour la première fois de ma vie. Pour la première fois, j'avais eu un sentiment intense de bonheur en voyant son visage, sa peau éclairait par la beauté de la journée, j'avais eu un sentiment virulance comme si mon coeur avait cessé de battre lorsqu'il a posé ses mains autour de mon amie, Shabella. Mais pourquoi ne lui ais-je pas ? J'aurais voulu lui dire que lorsque je regarde son regard, je pense aux 24 images d'un film des années 40 quand Marilyn Monroe était encore la pin up préféré des américains. J'aurais voulu lui dire qu'un après-midi on aurait manger une glace au centre ville de New-York après les cours. Ensuite on aurait discuter dans un hôtel quatre étoiles de nos aventures communes en rigolant, une bouteille de champagne chacunes dans nos mains. Puis, j'aurais posé ma main sur la sienne, mes seins auraient frolés sa peau, j'aurais sourie. D'un sourire parfait, mes dents refletant l'amour que je lui portait, ce que lui il me rendait. Moi sur lui, je ressentais cette sensation qu'on appelait l'amour ; quand on commence à avoir des sentiments pour une personne, une personne spéciale. Ensuite on aurait fait l'amour, et après, on aurait reparler et encore et encore. Je serais sortie de l'hôtel le coeur content, me foutant de la pluie ou du beau temps, puisque je comptais un peu plus pour lui. Je sais que ces baisers m'auraient accompagnés partout, et j'aurais sourie à chaque fois que j'aurais vu un couple main dans la main. Oui, pour la première fois de ma vie, j'étais amoureuse. Je sortais avec quelqu'un, mais je ne l'aimais pas. Je m'avouais à moi-même des sentiments que j'avais voulu caché, mais la réalité est revenue vers moi. Je sais à présent que cet amour est impossible et c'est tout mes sentiments qui tombent en une seule seconde. Je ne suis qu'une fille comme les autres finalement : j'ai été idiote de croire qu'il pouvait se passer quelque chose entre lui et moi puisque de toute manière, il pensait à une autre. L'autre était Shabella. Ma souffrance m'usait à chaque petites secondes que j'observais leur amour parfait. Un noeud se créa dans ma gorge, me forçant à ne pas pleurer. J'aurais voulu courir et pleurer dans un des meilleurs endroits de la ville. J'aurais pleurer pour être mieux après, pleurer pour dire adieu à cet amour impossible, pleurer pour me libérer de cette soufrance, pleurer et encore pleurer, pour ne plus rien penser. Je ne voulais plus penser, ni le revoir. Cela me serait fatal !

    « Surfey je supposse? Shabella m'a beaucoup parlé de toi... Je suis Kostos, son petit-ami. » fit-il. Sa voix résonnait dans mes pensées, comme pour me souvenir de nos plaisirs passés. Je ne voulais pas répondre, j'en était incapable. J'étais amoureuse, une amoureuse d'une amour impossible. Et puis, il l'aimait lui, elle aussi. Ils étaient fait l'un pour l'autre. Roméo et Juliette, comme les plus grandes histoires d'amours. Moi, je n'étais rien à côté d'eux ; juste une fille qui souffre en silence. Là, je me foutais de faire peur à Shabella, de ne pas sourire, de ne pas parler parce qu'au fond, il n'y avait pas besoin de paroles. J'étais mal, un point c'est tout. J'étais indécise, désespèrément amoureuse. J'aurais voulu criait. Il me regardait, et ses yeux brillaient. J'avais du mal à comprendre ce qu'il ressentait. Je réussis à échapper une petite parole, en serrant mes lèvres pour ne pas pleurer : « Je … je suis déolée. Je .. je peux pas. » Mon regard ne quitait pas celui de Kostos, avant que mes jambes reculent doucement. Sans que je m'en apperçoive, une larme avait coulé sur ma joue. Je m'étais promis de ne pas pleurer, mais je sais toujours que je ne tiens pas mes promesses. Je tentais de m'enfuir, dans la foule, après avoir mis mes lunettes de soleil comme pour cacher ma souffrance.
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MessageSujet: Re: Un petit tour. Un petit tour. EmptyLun 17 Aoû - 6:13


    Un petit tour. 2mqjechUn petit tour. 11-1Un petit tour. 953799769-bc4d00
    Shabbie, Kostos &&. Surfey

    Grandir dans une famille aisée, ce n’est pas vraiment une vie de princesse, dorée, chatoyante ou heureuse, comme dans les émissions qui montre ca aux jeunes adolescentes… Les émissions du genre : ‘Mon merveilleux anniversaire’, je n’avais jamais connu ca chez moi… Le jour de mes seize ans, je n’avais pas eu de grande fête avec mes amis, pas de gâteau immense, pas de voiture offerte par mes parents, pas de stars… Rien… Je m’étais réveillée dans ma chambre d’hôtel, car oui, j’avais quitté la maison familiale (où, je n’avais de toute façon, pas ma place) très jeune pour aller vivre à l’hôtel Plazza, là bas, j’étais tranquille, bien que ca coute cher ce genre d’endroit, j’y passais quand même mes nuits et j’avais dit à l’hôtel de prélever directement sur le compte en banque de mes parents, chose qu’ils font tout les mois, et comme d’habitude, mes parents s’en foutent royalement, ce qui pour une fois m’arrange bien, parce que le Plazza fait payer des sommes astronomiques quand on y pense… Mais bon bref, pour en revenir à mon ‘merveilleux anniversaire’ moi, je n’avais pas dépensé une fortune, mes parents n’avaient pas été là, j’avais seulement payé une nuit d’hôtel normal, mais j’avais passé la nuit avec mon petit ami. Oui, Kostos était déjà mon petit ami à cette époque là (bon d’accord ca fait… Quatre mois, mais bon !), en fait, je sortais avec Kostos depuis déjà deux ans, je ne vais pas commencer à raconter comment tout cela est arriver, mais ce qu’il faut retenir, c’est que c’est arrivé et qu’on est toujours ensemble aujourd’hui, comme moi, un coup qui devait peut être, être qu’un coup d’un soir peut se transformer très vite en un coup de deux ans… M’enfin, nous avions passé la nuit tout les deux pour mon anniversaire, et je dois avouer que j’avais adoré. Comme d’habitude, Kostos avait été génial, et puis, c’est vrai qu’on c’était bien amuser, alcool, parlotte, embrassades et bien plus… Cet anniversaire avait été le plus beau… Jusqu’à présent, je n’avais jamais eu d’anniversaire… Sauf celui de mes quinze ans que j’avais aussi passé avec Kostos, mais ca n’avais pas été pareil, pour diverses raisons… Cette fois ci, ca avait été, trop génial, quelque chose dont je souhaitais me souvenir toute ma vie… Un truc super, dont je n’aurais jamais honte, un bon souvenir qui reste entre lui et moi, un truc bien spécial, à nous deux, rien qu’à vous ! Un truc qui nous appartient et qui ne sera jamais divulguer par qui que ce soit…

    Cette nuit avait été formidable et pour rien au monde je ne l’aurais échangé, et surtout pas contre une vulgaire voiture offerte par des parents qui se foutent royalement de ma gueule…. Ca ne les avait même pas choqué que je quitte la maison si jeune, de toute façon, je n’avais jamais vraiment habité la maison, pour eux, je n’existais même pas… Je pense être une erreur… Un préservatif déchiré ou une pilule non prise… Un enfant non voulu dont on ne veut vraiment pas, jusqu’au dernier soupir de mes parents, je serais cette enfant non voulue qui n’a jamais été qu’une merde à leurs yeux aveugles… Et c’est là qu’entre en jeu, mon demi-frère, le fils de mon père, mon grand frère, mon ami, mon protecteur… Sans lui, je ne sais vraiment pas ce que je ferais… Je serais vraiment paumée… Je ne serais rien sans lui, et je pense qu’il le sait, parce qu’il fait tout pour m’aider au mieux… C’est vraiment quelqu’un de génial, j’ai vraiment besoin de lui… Il m’est vital, il est mon frère, il est mon âme sœur fraternelle en quelques sortes… Je savais très bien que je pourrais toujours compter sur lui, qu’il serait toujours là quand j’aurais besoin de lui. Et entre nous, c’est vrai que c’était l’amour fou… Inséparables, il fallait qu’on se voie régulièrement, sinon, nous n’allions pas bien du tout ! Et en fait, s’il y avait bien, une seule chose que Kostos ne savait pas sur moi… C’était que j’avais un frère… Parce que Jawon, lui, par contre, il savait tout de Kostos, il savait ce qu’il me faisait, il savait pourquoi j’étais malheureuse parfois… Il savait avec qui j’avais trompé mon petit ami quand lui aussi m’avait trompé, il savait tout, je lui disais tout, il était vraiment LE gars qui m’aidais à m’en sortir… Oui, Kostos m’aidait beaucoup aussi, mais c’est vrai que ces deux là n’avaient pas du tout la même place dans ma vie et donc, pas du tout le même rôle à jouer. Les deux m’aidaient beaucoup… Je me demandais d’ailleurs comment je ferais si l’un des deux me lâchais et je me demandais encore plus profondément ce que j’allais bien pouvoir faire si les deux me lâchaient… Je n’avais vu qu’une seule solution pour l’instant… Cette solution, c’était : « Me pendre », sans les deux hommes de ma vie, comment allais-je bien pouvoir faire ? Oh oui, je sais, je n’ai que seize ans, et Kostos n’est pas le meilleur petit ami du monde, il me trompe, il fait même que ca… Mais, bizarrement, je l’aime… Je ne peux pas le quitter, ce serait trop dur pour moi ! Beaucoup de personnes essayent de m’y pousser, ils veulent que je mette fin à toutes les infidélités de mon petit ami en l’abandonnant, il ne serait plus infidèle puisqu’il serait célibataire, mais je le connais et je suis sûre qu’il trouverait vite quelqu’un avec qui être infidèle, et je préfère souffrir pour ces éventuelles filles, elles ne l’ont pas mérité… Vous me direz que je ne l’ai pas mérité non plus, mais c’est vrai que je suis aussi infidèle parfois… Oui, c’est vrai, je me laissais aller parfois, je couchais avec d’autres hommes que Kostos, mais je ne crois pas qu’il en soit malade, ou qu’il en soit jaloux… Il n’a jamais rien dit à ce sujet, il sait très bien que je couche avec d’autres personnes que lui, il sait très bien que je vis mal le fait qu’il me trompe, et il sait très bien que quand j’ai mal, je vais voir ailleurs… Alors il sait ce qu’il risque… Rien… Je n’aime pas les autres, je n’aime que lui… Et c’est bien ca le problème je crois… Si n’était plus là, je ne sais pas vraiment ce que je ferais, mais je crois que je ne pourrais pas survivre… Oui, je sais, c’est bête, débile, nul, complètement égoïste, mais c’est pourtant la vérité, je ne sais vraiment pas ce que je ferais sans lui, il donne un sens à ma vie, et s’il n’était plus là, comment pourrais je survivre, il était un pilier… Oui, voilà, un mur porteur, quelque chose qui me soutiens et sans quoi je m’effondrerais… Oui, des problèmes, j’en avais tout les jours depuis que je suis née, je n’ai jamais vraiment eu de chance… Et si Kostos était ma chance ? S’il était, LE gars… Le seul, l’unique, celui qui me donnerais tout ? Je crois que personne ne l’avais envisagé, surtout pas parmi les gens qui essayent de me convaincre qu’il n’est pas cet homme et que je ferais mieux de le lâcher tant qu’il en est encore temps… Tant qu’il n’est pas dans mes pattes vingt quatre heures sur vingt quatre, à me dire ce que je dois faire. Mais je sais pertinemment qu’il ne fera jamais ca, même si je le gardais encore. Non, il n’était pas du genre possessif, pas du tout, enfin, peut être un peu, parfois, mais il avait un égo tellement sur dimensionner qu’il ne se sentait pas beaucoup en danger quand j’étais avec d’autres hommes que lui. Ca ne le gênait pas tant que ca je crois… Ou alors, il cache très bien son jeu ! Mais d’un autre côté, quand il m’entourait comme aujourd’hui, qu’il ne me lâchait plus, et bien on aurait put penser qu’il était un peu possessif quand même, qu’il ne souhaitait pas que j’aille voir ailleurs, qu’il me voulait pour lui… Je n’étais pas contre, ca me faisais du bien de me sentir aimer, un peu au moins, c’est vrai que je ne passais pas énormément de temps avec lui ces derniers temps. Il était pas mal occuper avec ses maitresses et je me doutais qu’il n’avait pas trop de temps pour moi, mais quand il m’avait demandé d’aller se balader après les cours ce jour là, comment refuser ? Devant une telle invitation, je n’avais pas put dire non… Il avait à priori envie de me voir, et j’en avais envie aussi, alors pourquoi se priver ?!

    Dans les bras de Kostos… Le rêve… La vie m’avait l’air bien plus simple lorsque j’étais avec elle, et l’air apaisé que je laissais transparaitre le montrait bien. Seulement, je pense que tout le monde pensait bien que je jouais la comédie, il savait très bien que j’étais une bonne actrice, en toutes circonstances, je savais jouer la comédie et c’est d’ailleurs pour cette raison que je voulais devenir actrice, je ne faisais pas ce choix de carrière à la légère, je savais très bien que si j’arrivais un jour à percer dans quelque chose et me faire un nom, ca serait dans le théâtre… Cependant, les choses risquaient d’être compromises parce que mes parents ne voudraient jamais signer les papiers pour une bonne école de théâtre et ne voudrais jamais faire une entre vue avec le principal, je n’étais donc pas dans une position facile et je dois avouer que je ne savais pas comment j’allais bien pouvoir m’en sortir cette fois… Sur ce coup, je ne pouvais compter sur personne sauf mes parents, sauf que je ne pouvais pas avoir confiance en mes parents, et puis, de toutes façons, je savais déjà qu’ils ne voudraient pas, tout ce qui serait ‘bon’ pour leur fille, ils ne l’accepteraient pas… C’était comme ca chez eux, je devais être malheureuse, je ne sais pas du tout ce que j’ai fait pour mérité ca, je n’ai pourtant pas été si énervante que ca si ? Mon enfance, elle n’a pas été superbe, ils ne se sont pas bien occupés de moi, ils n’ont pas fait grand-chose, alors qu’ils ne commencent pas à me dire que j’ai été chiante, parce que je crois, que pour autant que je m’en souvienne, je n’ai jamais rien demandé… Non, jamais rien, j’ai été une gentille petite fille croyant que ses parents lui témoigneraient un peu d’attention un jour… Mais je sais maintenant qu’ils ne me témoigneront jamais la moindre attention… Je l’ai compris maintenant… Et pourtant, je continue les bêtises et les coups bas pour apparaitre même l’espace de quelques instants à leurs yeux aveugles... Mais je commençais à rêver une fois de plus, ce qui n’était pas bon pour mon moral, parce que après avoir rêvé, je finissais toujours par revenir sur terre, et ce que j’y trouvais ne me plaisais pas tant que ca… J’aurais voulu rester dans le rêve toute ma vie, vivre mon rêve, ma passion… Mais à un moment ou à un autre, je me réveillerais et je me rendrais compte que je suis en fait SDF, que je n’ai plus rien, plus personne, que tout le monde m’auras abandonné, que je n’ai pas de vie, que je n’ai pas d’amis, que je suis seulement une femme solitaire et à la rue, une femme qui rêve, et qui retombe sur terre, mais pas sur ses pieds…

    Je me concentrais sur la réalité, à ce moment précis, j’étais dans les bras de Kostos qui venait de m’embrasser tendrement… Après quelques gestes, deux petites questions et deux réponses brèves, Kostos alla vers Surfey, m’emmenant avec lui vers elle, elle fumait, mon paquet était dans la poche arrière de mon jean, mais là, je ne sais trop pourquoi, je n’en avais pas très envie, bien que j’avais envie d’aller la rejoindre pour m’en griller une aussi tout en papotant de la pluie et du beau temps. Kostos me tenait par la taille, me tenant le plus près de lui possible, il se présenta à Surfey par une brève phrase, elle le regarda pendant un instant et je vis ses yeux commencer à rougir peu à peu, des larmes commençaient à se former dans les yeux bruns de la jeune Surfey. Je la regardais en me pinçant la lèvre inferieur, je ne savais pas pourquoi elle commençait à ce mettre dans un état pareil, mais, je n’aimais pas voir mon amie pleurer, je ne l’avais jamais vu pleurer, elle était forte Surfey, et je ne pensais vraiment pas qu’elle finirait par craquer pour je ne sais trop quoi… Je lançais un bref regard à Kostos et mon attention se porta ensuite sur Surfey qui lança une phrase avant de s’élancer dans la foule après avoir placer ses lunettes de soleil sur son nez. Je la regardais, me demandant ce qui pouvait bien la mettre dans cet état, je ne savais pas si je devais la suivre ou rester, si je devais la laisser seule ou bien lui demander ce qui n’allait pas… Je l’avoue, j’étais un peu dépassée par les événements et je ne savais vraiment pas quoi faire, rester avec mon petit ami, ou aller avec une super amie pour lui remonter un peu le moral… Mais elle avait peut être besoin d’être seule, je ne savais pas, je n’étais pas dans sa tête, et c’était bien dommage, parce que je ne savais pas du tout ce qui n’allait pas et j’avais mal pour elle.
    Je me dégageais des bras de Kostos à contrecœur pour lui faire face, je le regardais, sans rien dire et je finis par lui poser une question au quel il pouvait répondre avec pleins de mensonges, comme très sincèrement… Et j’espérais pouvoir faire la différence entre le vrai et le faux… Chose qui n’étaient pas forcement simple, mais qui pouvait pourtant l’être dans certains cas… Je lui demandais :

    -Tu m’explique pourquoi tu la traumatise quand elle te voit ? Ta tête lui revient pas ou… Je marquais un temps de suspension, tout à fait voulu… Je ne savais pas vraiment quoi ajouter en plus, donc c’était parfait.

    Je le regardais avec insistance en surveillant d’un œil le trajet de Surfey qui était encore prise dans la foule, si je voulais la rattraper, je pourrais sans gros problèmes… Et Kostos pourrait nous rattraper ensuite, c’était sûr, mais je ne pense pas qu’il le ferait, lui et les problèmes de filles, ca fait 3 milliards, donc… Enfin, sauf quand ce sont mes problèmes de filles… Là, il est formidable, je dois bien l’avouer…
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MessageSujet: Re: Un petit tour. Un petit tour. EmptyLun 7 Sep - 1:20

Un petit tour. Emma-3-emma-watson-7806180-100-100Un petit tour. Taylor-3-taylor-lautner-7769204-100-100Un petit tour. Demi-L-3-demi-lovato-7759952-100-100


    Les yeux sont les reflets d'une âme.

    Mais bon, faut encore avoir la clé. Malheureusement, pour Surfey, lire en elle se révéla assez simple, et ce même pour Kostos alors qu'il n'avait jamais été le meilleur pour tout ce qui est relationnelle avec les filles. Bien sûr, certaines pouvaient être ses amies, mais il se protégeait de leur amitié, la peur d'être blessé en amitié était parfois trop grande pour qu'il soit totalement honnête avec une quelconque fille. Seulement, la peine si flagrante qu'afficha Surfey lui fit mal, son coeur se serra. Le poids de la culpabilité s'inscrit dans son âme sans qu'il puisse tenter quoique se soit, la présence de Shabella l'empêchant de bouger et de montrer un quelconque chagrin envers la jeune britannique. Il était coupable envers Surfey, parce qu'il n'avait pas su refouler ses espoirs naissants dont il n'avait même pas tenu compte à vrai dire... il l'appréciait, oui, et ils avaient passé d'agréables moment ensemble, cela ne voulait cependant pas dire qu'il avait imaginé quoi que se soit d'autres. Kostos réfléchissait peu à ses relations avec ses diverses amantes, il ne pensait jamais aux conséquences, il ne se rendait pas réellement compte de l'ambiguïté de son comportement, Kostos n'était pas quelqu'un de lourd, de manière générale, il était quelqu'un d'attachant un peu trop arrogant, mais on lui pardonnait tout à cause de son éternel assurance et gentillesse naturelle... il aurait pu être le petit ami parfait s'il ne passait pas son temps à aller voir à droite et à gauche. Mais s'il n'était pas le petit ami parfait, il était au moins un coup d'un soir assez charmant, il faisait tout pour que les filles le pense en tout cas. Il était serviable, amusant, il n'hésitait jamais à complimenter et il rendait les filles presque unique à ses yeux... ce qui était très flatteur pour elle. Bien sûr, c'était inconscient, et en voyant la peine qui vrillait dans les prunelles de Surfey, il regretta soudain de ne pas être le pire de tous les goujats, au moins, avec ce genre de comportement, les choses étaient claires.

    Parce que même s'il s'amusait et prenait du bon temps, il n'avait qu'une copine : Shabella, et elle seule comptait réellement à ses yeux. Malgré tous les sentiments qu'il pouvait éprouver pour ses amantes, jamais il ne prendrait un risque si c'était pour perdre un jour Shabella. Shab' était sa première véritable copine et sa première fois dans beaucoup de domaines. Ils avaient évolué, d'abord gauchement, ensembles, ils étaient si jeunes au moment de leur rencontre. Il avait 14 ans, elle encore 13 la première fois qu'il l'avait repéré. "Trop jeune", plus que lui encore, elle était amusante mais comme intouchable, c'était une pote, au même titre qu'Akshan, ils rigolaient avec et ne la voyait pas du tout en tant que "fille", il lui parlait comme à ses amis mecs sans que cela ne le dérange. Puis, quelque chose avait changé, chez lui, à ce moment, elle venait tout juste de fêter ses 14 ans... c'était à une soirée, un de ses amis lui avait montré le "canon" qui dansait, c'était Shab. Il avait été hypnotisé, il la voyait pour la première fois, il la jugeait pour la première fois comme une "fille" et elle était belle, son sourire était charmant, ses lèvres appelaient aux baisés, ses yeux brillaient de promesses interdites, la façon dont son corps se mouvait au son de la musique l'avait rendu fou. A cette soirée là, ils s'étaient embrassés pour la première fois, puis à chaque fois qu'ils s'étaient recroisés en soirée ils se tournaient autour pour finalement finir par se réembrasser avidement. Durant plus de trois mois ils n'avaient été qu'un jeu, des baisés sans promesses de lendemain et sans réel attache. Sauf qu'un soir, plus éméchés, plus désireux, ils avaient été plus loin, c'était la première fois de Kostos cette fois-là. Le lendemain avait été révélateur pour le jeune adolescent qu'il était. Il s'était réveillé tôt, et il avait observé Shabella dormir tout en lui caressant le visage, appréciant la douceur de ses traits quand elle dormait, et quand ses paupières s'étaient misent à papillonner et qu'un sourire timide s'était dessiné sur son visage, il en devint instantanément accro au point de vouloir revoir encore et encore ce moment. Shab' était en quelque sorte sa première "amante", ils avaient couché ensemble avant d'avoir des sentiments profonds et réels l'un pour l'autre. Pourquoi être resté avec elle au début... hum, sans doute le sexe. Ensuite, tout s'était enchaîné trop vite pour qu'ils aient le temps de comprendre. Et maintenant, ça faisait deux ans qu'ils étaient ensemble... et Kostos aimait Shab', réellement, ce n'était plus que du sexe, c'était plus intense, plus intime, c'était beaucoup mieux et tellement plus.

    Toutefois, en voyant les yeux de Surfey rougir, le malaise qu'il ressentait s'envola aussi tôt pour se concentrer uniquement sur le visage de Shabella. La peur qu'elle comprenne l'empêcha de culpabiliser un instant envers Surfey pour à la place éprouver une colère sans nom envers la blonde. Si jamais elle lui faisait perdre Shab'... il fut arrêté dans cette pensée par la réponse brève de la britannique.

      Surfey : Je … je suis déolée. Je .. je peux pas.

    Kostos serra la mâchoire et il vit son amante d'un soir prendre la fuite dans la foule tout en remettant ses lunettes afin de cacher sa peine. Il repenserait plus tard à cette scène, pour l'instant il devait rester concentrer sur Shabella, ses talents de comédiens n'étaient pas aussi au point que ceux de sa petite amie. Toutefois, il devenait talentueux si c'était dans le but de garder Shab' auprès de lui et garder sa confiance, il se sentait pousser des ailes. Le visage de la belle brune affichait l'incompréhension devant la scène qui venait de se jouer, ainsi que l'hésitation, elle avait une petite moue sur le visage et ses sourcils étaient froncés, ses yeux regardaient l'endroit vers où Surfey avait pris la suite, elle devait sans doute vouloir aller consoler son amie et cette idée n'enchanta guère le jeune Prokopios, il n'était pas sûr que Surfey ne lui balance pas la vérité en pleine face et il préférait ne pas prendre de risque. Déjà que c'était risqué en ce moment pour lui, il n'avait en aucun cas l'intention de tenter le diable! Puis Shabella se dégagea des bras de Kostos et elle le regarda étrangement sans rien dire. Le coeur de Kostos s'arrêta instantanément de battre, son souffle était coupé, il attendait désespérément un mot de sa part, n'importe quoi, pourvu qu'elle lui parle...

      Shabella : Tu m’explique pourquoi tu la traumatise quand elle te voit ? Ta tête lui revient pas ou…

    Les points de suspensions... avait-elle compris? Le coeur de Kostos accéléra à cette simple idée. Il émit un rire nerveux qui lui fit peur à lui-même. Que pouvait-il dire, mensonge, vérité, l'éternel combat. L'un ferait mal à Shab, l'autre à lui-même... il choisit donc le mensonge, autant être le seul à porter le poids de sa culpabilité. Il ne voulait pas que Shab' doute de lui, d'eux, il ne pouvait pas la perdre, hors de question, déjà, le fait de ne plus l'avoir dans ses bras le rendait presque malade, la voir si distante, si méfiante lui confirma une idée qui lui venait de plus en plus souvent à l'esprit : Shab' n'avait plus confiance. En un sens, elle avait bien raison... d'un autre côté, cela lui faisait mal, il avait l'impression de la perdre un peu plus chaque jours, qu'elle s'éloignait indéniablement de lui. Si aujourd'hui il avait essayé de la voir, c'était justement pour tenter de retisser ce lien qu'il y avait entre eux, pour être sûr aussi de l'épaisseur du lien qui les unissaient l'un à l'autre. Il connaissait pourtant la solution pour résoudre ce problème : la fidélité... Mais la fidélité le meurtrissait déjà d'avance... parce qu'être fidèle à Shabella, c'était devenir infidèle à son lien avec Esperanza. C'était faire passer sa petite amie du moment avant... avant quoi? Son amie d'enfance, son premier amour, sa confidente... il ne savait même plus clairement définir sa relation avec la chilienne. Mais continuer ainsi à vivre dans le passé, à ne pas accepter de faire passer une autre fille dans son coeur avant Esperanza... c'était à ce moment-là trahir Shabella. Il n'avait jamais été doué pour les choix, il en prenait rarement, il était inconstant et changeait éternellement d'avis. Alors pour ne pas avoir à choisir, il avait simplement contourner le problème en continuant à aller voir ailleurs. Mais maintenant, si son comportement le compromettait dans sa relation avec sa petite amie, il serait peut-être bientôt temps de choisir... même si le choix semblait aller de lui-même, Esperanza n'était plus là, elle ne lui avait plus donnée de nouvelles depuis 5 ans, comment pouvait-il choisir quelqu'un qui n'était pas là? Qui ne donnait plus de nouvelles? Mais bon, de nouveau, son coeur ne semblait pas accepter ce choix pourtant logique en constatant le serrement qu'il venait de faire dans la cage thoracique de Kostos. Le jeune grec secoua la tête, il avait plus urgent à penser. Shabella le regardait toujours de ses yeux scrutateur, il fallait qu'il lui dise quelque chose!

      Kostos : Je ne sais pas... ma tête doit lui rappeler un mauvais souvenir sans doute... je ne peux pas plaire à tout le monde, mais je m'en fiche, tant que toi, tu tiens à moi!

    C'était sincère, il aimait bien Surfey, mais la perdre n'allait pas le chambouler plus que ça, discuter avec elle si, quand même un peu, mais en soit, sa vie n'en serait pas chambouler. Par contre, perdre Shabella... Il fronça les sourcils et un pli inquiet se forma sur son front, c'était inconcevable pour lui. Il avait aussi une solution facile pour la garder, lui dire les 3 mots magiques, 3 mots qu'il n'avait encore jamais réussi à lui dire... à lui faire comprendre, sans aucun doute mais à lui dire... "je t'aime", il n'avait jamais su le dire à quelqu'un hormis Esperanza...

      Kostos : Enfin, si tu y tiens vraiment, tu peux aller rejoindre Surfey... on remettra notre après-midi à une autre fois... même si ça me faisait plaisir de passer du temps avec toi... en plus, pour une fois que j'ai réussi à piquer la carte bleue de mon père, j'avais envie de te faire plaisir ma Shab'...

    La distraire, l'éloigner des problèmes de Surfey, voilà, c'était ça son but. jouer avec l'argent, la tenter avec le shopping c'était une idée comme une autre, bon, c'était aussi un de ses pêchés mignons alors il espérait qu'elle oublie tout ce qu'il se venait de se passer, qu'elle se concentre uniquement sur toutes les possibilités que pourraient leur offrir cette aprèm... et surtout qu'elle repense à leurs problèmes de couple plus tard. Il voulait du temps, il avait besoin de plus de temps pour... mieux gérer tout.
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MessageSujet: Re: Un petit tour. Un petit tour. EmptyJeu 29 Oct - 12:29

Un petit tour. Taylorlautnericon15 Un petit tour. 1172c
Kostos &&. Shabee


    Je ne suis pas la fille la plus malchanceuse au monde, je le sais, je le dis, je ne suis qu’une jeune femme rejetée depuis plus de quatorze ans par ses parents. Ils ne connaissent peut être même pas mon prénom. Car même lorsque que j’ai l’honneur de les avoir au téléphone –d’ailleurs, je ne sais toujours pas comment ils ont eu mon numéro parce que je ne leur ai jamais donné – pas une seule fois, pendant les dix secondes de communication, ils ne m’appellent par mon prénom ou un de mes diverses surnoms. Non, ils se contentent de me dire ce qu’ils ont à dire en dix secondes, sans bonjour, ni au revoir et raccrochent avant même que j’ai eu le temps d’en placer une. Seulement, j’en suis assez heureuse, de ces moments, parce que, pour une fois, j’existe, d’habitude, ils ne me voient pas, mais là, ils pensent un peu à moi, ils me disent ce qu’ils ont à me dire, bien sûr, ils ne m’appellent jamais pour me donner de bonnes nouvelles, quand ils m’appellent, c’est pour me détruire le moral, mais bon… Déjà, j’ai une petite victoire. Cependant, ces derniers temps, je fais de moins en moins attention à eux, j’ai de moins en moins envie d’exister à leurs yeux aveugles. Ils sont loin, je pense moins à eux, et je ne trouve pas de moyen de pouvoir me faire remarquer à part dépenser chez Macy’s des sommes encore plus astronomique que maintenant. Et je n’avais même plus les clés de chez mes parents je n’ai donc plus aucun moyen de pouvoir faire la fête chez eux pour que quand ils rentrent, ils soient surpris. Mais en un sens, c’était vachement reposant de ne plus avoir à se faire remarquer tout le temps, de ne pas se préoccuper d’eux et de vivre pour une fois comme quelqu’un de normal sans problème majeur à part les fréquents écarts de son copain. Et puis, de toute façon, que pourrais-je bien faire contre ce petit problème de rien du tout ? Je n’allais quand même pas commencer à l’étouffer et à l’enchainer, à le fliquer. Alors je laissais faire, je faisais la même chose de mon côté de temps à autre, et le reste du temps, je pleurais dans les bras de Conan pendant que Mr. Prokopios couchait avec une jolie fille. Mais, je n’avais pas que Conan comme épaule sur laquelle pleurer, j’avais aussi Jawon, mon frère, la seule personne de ma famille qui se soit intéresser à moi pendant des années, le seul à m’écouter, le seul à m’aimer… Même si parfois, il était peut être un peu trop protecteur, je l’aime, et j’aime comment il s’occupe de moi, alors que tout les autres n’ont même pas essayé.

    Enfin, bref, je vivais à NYC depuis quatorze longues années et je ne pouvais pas dire que ma vie était horrible. Ma vie était belle par rapport à celle de certaines personnes, j’étais bien plus heureuse que les enfants soldats ou les indiens qui vivent dans des Bidonvilles. Non, moi, je n’étais pas comme ça, j’avais un frère qui constituait ma famille à lui seul, un copain, des amis, un endroit où vivre qui est loin d’être miteux puisque j’habitais à l’Hôtel Plaza, j’avais l’eau courante, à manger, à boire, deux des cartes de crédits de mes parents et les codes de celles-ci. Je ne vivais pas d’amour et d’eau fraiche, et puis, j’avais un métier tout en continuant mes études. Franchement, je savais que je n’avais pas de quoi me plaindre, que n’importe qu’elle personne qui était dans la vraie merde aurait aimé être à ma place. Mais me plaindre, c’est ce que je fais tout le temps, c’est un peu ma raison de vivre, ma marque de fabrique. Comment pouvais-je me plaindre alors que je faisais le métier que j’aimais, que j’avais le garçon que j’aimais, que j’avais de quoi m’acheter tout ce que je voulais, et que j’avais un frère formidable ? Comment ? Alors que beaucoup, énormément de gens n’ont pas toute cette chance. Sans le vouloir vraiment, je suis égocentrique et égoïste. Parce que je ne pense qu’à moi et mes petits malheurs qui en fait, ne sont rien par rapport aux problèmes de certains. Ta gueule Shabbie quoi ! Ecoute les malheurs des autres au lieu de rabâcher les tiens qui sont complètement cons et inintéressants !

    Et puis quand je sortais de mes pensées, j’étais dans ses bras. Ses bras, qui m’avait déjà tant entourée, ses bras dans lesquels je me sentais en sécurité. Et puis, une pensée me traversa l’esprit, une pensée qui ne me plut guère… Un jour peut être que je ne serais plus dans ses bras, peut être qu’un jour, je serais seule et qu’il filera le parfait amour avec une fille qu’il aura rencontré et dont il sera fou. Je le regardais, espérant de tout cœur l’avoir avec moi pour la vie, oui, c’était égoïste, des tas de filles auraient aimé avoir Kostos comme petit ami, des tas de filles espère qu’un jour, elles attireront son attention et je ne souhaitais pas du tout, qu’un jour, il se rende compte qu’il ne m’aimait plus, et qu’il s’en aille. Cependant, je n’appelais pas cela une peur car… Je n’arrivais pas vraiment à réaliser que tout cela était tout à fait possible. Tout simplement parce qu’à mes yeux, c’était lui le seul qui pourrait me supporter jusqu’à la fin, le seul qui serait capable de m’aimer toute sa vie. Alors peut être que je m’étais trompée, comment savoir ? Peut être que les gens avaient raison, qu’il se servait de moi et que je le laissais faire avant qu’il décide qu’il avait assez jouer et que la vérité m’arrive en pleine figure. Je lui livrais une confiance aveugle, et j’étais peu à peu entrain de douter de sa sincérité, sans m’en rendre compte, je me posais tout un tas de questions, et ses questions, elles prouvent que j’ai de moins en moins confiance… Et je n’aime pas ça, d’un côté, je lui fais tellement confiance qu’il pourrait faire tout ce qu’il veut de moi et de l’autre côté, je doute de lui un peu plus jour après jour. Comment cela se fait-il ? Je n’en sais rien. Oui, je suis une fille bizarre, je l’assume parfaitement.

    Mais en tout cas, à ce moment là, j’étais dans ses bras… Et pour le peu de temps que ça allait durer, j’aurais dût en profiter un maximum, chose que je faisais toujours, et cette fois ci ne fit pas exception. Et puis, quelque minutes plus tard, Surf’, mon amie, était partie en courant, ses lunettes de soleil sur le nez, les yeux rouges, comment ne pas se demander ce qu’à son amie dans des moments pareils ? Et bien, je me le suis demandé, ne comprenant pas son attitude pour le moins étrange, j’avais bien ma petite idée dans ma tête, mais je ne savais pas du tout si c’était ça, cette idée était infondée et j’attendais de voir la réaction de Kostos. Dans un premier temps, je me dégageais de ses bras, je le regardais d’un drôle d’air, interrogateur et dur sans dire le moindre mot. Avant de lâcher une phrase auquel Kostos ne réagit pas tout de suite, il lâcha quand à lui, un rire nerveux, ça faisait limite peur, mais bon, déjà, ça me donnait une indication qui allait dans le sens de ma petite idée. Je le regardais maintenant avec un air encore plus interrogateur, mes yeux étaient plongés dans ses yeux, j’essayais de comprendre. Au bout de quelques secondes, il me répondit. Je dois avouer que ça sonnait moins faux que j’aurais put l’imaginer, mais ça sonnait quand même un peu faux. Je le regardais, secouais la tête de gauche à droite lentement pendant une seconde. Je lui répondis en le regardant droit dans les yeux :

    -Ouais, bien sûr… Kostos… Tu la connais ? Et s’il te plait, ne me ment pas, parce que ça me fera du mal quand j’apprendrai que tu m’as mentit. Alors, dis-moi la vérité s’il te plait.

    Non, je n’avais pas approuvé sa dernière affirmation disant que je tenais à lui. Je ne voulais pas lui faire de mal, cependant, je ne voulais pas non plus être trop gentille avec lui. Je préférais être honnête et lui montrer que ce qu’il m’avait dit ne m’avais pas du tout convaincue, je ne voulais pas lui donner de faux espoirs, je ne voulais pas lui dire comme une conne : « Mais oui, Kostos, je tiens énormément à toi, je t’aime mon amour » alors que pour le moment, je n’avais qu’une envie, c’était connaitre la vérité, et je savais que si je lui avais dit ça, mon état était tel que je lui dirais ceci avec ironie et que du coup, il en serait malheureux. Et je ne voulais pas vraiment en arriver à cette extrémité, c’est ce pourquoi je lui répondais assez froidement et avec une certaine ‘distance’. Et maintenant, je le regardais, toujours sur mes gardes, et je voyais très bien qu’il n’était pas très bien quand je le regardais de cette manière, mais c’était plus fort que moi, je voulais comprendre, et le pauvre ne se sentait pas bien à cause de ça. Il ne méritait pas ce que je lui infligeais. Et d’un côté je m’en voulais de n’être qu’une sale garce qui le faisait souffrir dans des moments pareils. Une sale garce qui était censée être sa petite amie. Il n’avait pas vraiment de chance le pauvre. Et puis, voyant que j’hésitais toujours entre amitié et amour, il fini par me dire que si j’y tenais vraiment je pouvais aller consoler Surfey même si il était content de passer sa fin de journée avec moi et qu’il avait enfin réussis à piquer la carte bancaire de son géniteur. Comme pour me faire rester, il m’annonça qu’il voulait m’en faire profiter. Je me demandais s’il voulait me faire culpabiliser ou s’il voulait seulement me dire ce qu’il pensait. Les deux étaient possibles, mais je ne sais pas pourquoi, je pensais plus à la première solution et maintenant, je m’en voulais de ne pas lui faire plus confiance. Je le regardais, sans rien dire, pendant plusieurs secondes, je ne savais pas quoi dire… Mais je n’allais pas aller avec Surfey, je pensais qu’elle était comme moi, dans des moments comme ça, je n’aurais jamais voulu que quelqu’un vienne me consoler, je l’aurais renvoyé balader aussi sec. Alors je ne disais rien, je le regardais, il était toujours beau, toujours souriant ou presque, toujours génial, toujours… Parfait j’ai envie de dire, même si il est en réalité loin de l’être, comme tout le monde. Je finis par dire :

    -Dans un moment pareil, j’aurais préféré être seule si j’étais à la place de Surfey, alors… Je vais la laisser… Quand à moi, je suis contente d’être avec toi. Parce que tu compte m’offrir des cadeaux à l’aide de la carte bleue de ton père ?

    J’esquissais un sourire avant de m’avancer vers lui pour l’embrasser doucement. Délicatesse, douceur et tendresse. Tout ce qu’il aimait au fond de lui. Je me recollais à lui avant de remettre une mèche qui n’arrêtait pas de s’en aller convenablement. Et puis, je lui demandais avec un sourire :

    -On va où au fait ?
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