Sujet: N°2 - I thought that we were only roommates Dim 27 Sep - 21:57
Dominic venait tout juste de rentrer chez lui après une journée de travail encore éreintante. Comme toujours le jeune homme passait beaucoup de temps au bureau du FBI et il prenait toujours son boulot très à coeur, trop à coeur comme diraient beaucoup de personnes mais lui, il était persuadé que personne ne le comprenait, comprenait à quel point son boulot était important dans sa vie et qu'il ne pouvait pas s'en passer. Mais peut lui importait ce qu'on lui disait, les critiques des uns et des autres, lui continuait de vivre sa vie comme il l'entendait, en faisant passer ses priorités avant celle des autres.
A peine avait-il ouvert la porte de son appartement qu'il se glissa sous la douche pour essayer de retrouver un peu de consistance. Il avait des cernes sous les yeux et on devinait largement dans quel état il était. Il dormait très peu, passait ses journées à bosser ou à se poser des questions. Il avait pas mal de choses qui se passait dans sa vie et il avait du mal à faire le point. Plus il y pensait, plus il avait mal à la tête et moins il arrivait à dormir. Entre la pression du boulot et sa vie privée, cela devenait très difficile pour le jeune homme d'avoir une hygiène de vie correcte. Le jeune Spacey déposa ses affaires dans le bac de linge sale pendant que l'eau chauffait et il s'y glissa rapidement alors qu'il était entièrement nu. Il laissa le filet d'eau glisser sur son corps, essayant de ne penser à rien. Ou plutôt en essayant de penser à des choses banales. Ce qu'il allait faire ce soir, si Tonio avait pensé à faire des courses, si Esra avait pensé à dire à Mandar que le match de ce week-end était annulé. Il était tellement perdu dans ses pensées qu'il n'entendit pas son portable, posé sur la table du salon sonné.
Lorsqu'il sortit de la douche, le corps dégoulinant de fines gouttelettes d'eau claires, il enroula une serviette autour de sa taille en entendant la sonnette de la porte d'entrée. Livraison de pizza. Ce soir, il n'avait pas envie de se faire à manger, ne savait pas si son coloc serait là alors il avait décidé de se faire livrer à domicile. C'est quand même pratique. Il régla le livreur avant de se sortir une bière du frigo. En revenant dans le salon, il vit que son mobile clignotait, il saisit l'appareil et composa le numéro de son répondeur tandis qu'il attrapa une part de pizza. Le message lui fit l'effet d'une explosion et il écouta le message d'Isis plusieurs fois, le morceau de pizza toujours dans sa main avec la sauce tomate qui commençait à dégouliner. Il avait du mal à assimiler tout ce qu'elle lui disait. Admettre qu'entre eux, tout était terminé avait du mal à arriver jusqu'à son cerveau.
Mais lorsqu'il reprit ses esprits, il se contenta de balancer le morceau de pizza sur la table et de passer sa colère sur son portable. Il l'envoya valser contre un mur et le mobile s'éclata en plusieurs morceaux. Dominic resta sur le canapé sans bouger plusieurs minutes, plusieurs heures peut-être. Lui qui avait tant espéré de cette remise ensemble qui pensait qu'Isis voulait lui laisser le temps, lui qui commençait peu à peu à prendre conscience qu'il la voulait elle et qu'il était terriblement jaloux. Elle venait de l'abandonner et il se sentait totalement vide. Il laissa la bouteille de bière encore bouché sur la table et sortit la bouteille de whisky du bar. Sans prendre la peine de sortir un verre, il était toujours avachi sur le canapé tandis qu'il buvait à la bouteille. C'était loin d'être son genre et cela montrait bien qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas.
Dernière édition par Dominic Spacey le Mar 6 Oct - 11:13, édité 1 fois
Sujet: Re: N°2 - I thought that we were only roommates Lun 28 Sep - 15:16
Aujourd’hui, Antonio avait rendez-vous avec un magasine pour une séance de photo. Un petit truc banale mais qui payait bien. Et ces derniers temps. Le jeune Brésilien avait besoin d’argent. Bien que son boulot au restaurant lui convenait à la fin du mois pour payer la moitié du loyer de l’appartement, les courses et autres affaires personnels. Cela dépendait des mois. Il s’était donc levé tôt. Ce qui était tôt pour lui pouvait paraître tard pour certains. Comme son colocataire partait au moins deux heures avant lui. Il avait pris une simple douche, pour se rendre ensuite, vêtu d’un jeans et d’un t-shirt blanc, chez le magasine en question. Il devait posé dans un ensemble blanc, les cheveux laqués en arrière, plutôt classe. Avec une femme, également vêtue de blanc. Elle était magnifique… avec le maquillage. Elle lui avait sourit quand il était arrivé, et il lui avait rendu son sourire. Il savait qu’il l’inviterai à déjeuner ensuite. La séance se déroula tranquillement. Le photographe savait exactement ce qu’il attendait des deux mannequins. Il les voulaient sensuels et en même temps brutals. Antonio devait bien montré qu’il était l’homme. Ahem. Tout se passa pour le mieux. Il était satisfait de ses modèles même plus que satisfait, leur disant qu’ils formaient un beau couple. Sympa.
A la fin de la séance. Antonio invita Elodie. C’était une jeune mannequin d’origine française. Elle était blonde avec de court cheveux qui lui arrivait à la mi-nuque. Des yeux bleu aussi clair que le ciel quand il n’y a pas de nuage. Et une peau légèrement trop blanche au goût du jeune Delgado. Lui qui avait toujours vécu au soleil, s’était demandé comment les gens pouvaient être aussi blanc. M’enfin. Cela n’avait pas d’importance. Ils partirent mangé dans un petit restaurant à côté de central park. Il l’avait laisser choisir et elle avait choisit un restaurant français. Rien que ça, il pouvait voir les goûts qu’elle avait ainsi que le comportement qu’elle avait. Le repas lui coûta la moitié de la paie qu’il venait de gagné en faisant ce shoot. Merci Elodie. Leur discution ne fut pas ce qu’il avait espéré. Elle avait tout l’air d’une blonde. Antonio n’avait rien contre les blondes. Mais c’était apparemment une expression qu’on utilisait pour décrire les filles qui n’avait pas de conversation. Celle-ci n’en avait absolument pas. Elle ne faisait que de parler de mode, de magasine et de France. Elle aimait son pays. Ca se voyait. Ils finirent leur déjeuner. Puis il la racompagna malgré lui jusque chez elle. Il restait un bon gentleman. Une fois ceci fait. Il était leur de faire une grande pause ce qui valait à rentrer chez lui après avoir fait un saut à la plage.
Quelques heures plus tard. Antonio arriva devant la porte de l’appartement. Il ouvrit celle-ci et fut surpris de ce qu’il vit à l’intérieur. Dominic Spacey, son colocataire, buvait à même la bouteille une bouteille de whisky. Il avanca dans l’appartement. Il écrasa quelque chose. Regardant le sol. Il constata que c’était le portable du flic. Fronçant les sourcils. Il s’approcha de son ami qui n’avait pas l’air bien. Rien que le truc avec la bouteille de whisky pouvait confirmer la thèse du jeune Brésilien. Il n’avait pas encore piper mot. Il s’assit sur le canapé pour rejoindre Dominic. Observant la scène. Pizza pas toucher. Bière non plus. Juste Dom et sa bouteille de whisky.
T’as passé une sale journée au boulot ou quoi vieux ?
Il ne comprenait pas vraiment ce qu’il se passait. Il se doutait que ce ne devait pas être le travail. Ce ne serait pas la première fois que le jeune flic aurait passer une sale journée au bureau. Pourtant, c’était la première fois qu’Antonio voyait son ami dans cet état. Cela ne lui ressemblait vraiment pas. Soit c’était quelqu’un qui était rentré dans la peau de Dominic. Soit il y avait quelque chose qui travassait ce dernier, quelque chose de personnel. Hors la première théorie ne pouvant pas être vraie, bien qu’Elodie aurait peut-être trouver toute une solution probable et complètement stupide pour décrire la situation. Personne ne pouvait être entré dans la peau de ce dernier. Il s’était donc passé quelque chose. Antonio posa une main sur l’épaule de son colocataire.
Sujet: Re: N°2 - I thought that we were only roommates Lun 28 Sep - 15:58
A dire vrai, Dominic ne savait pas vraiment combien de temps, il resta ainsi, à sirotter la bouteille de whisky comme s'il s'agissait de lait. Il n'avait qu'une envie, se bourrer la gueule pour ne penser à rien. Cela faisait bien longtemps qu'il n'était pas revenu saoul d'une soirée. Il faut dire que depuis son adolescence et le fait qu'il avait un peu trop abusé sur la bouteille, il s'était promis de ne plus se laisser aller de la sorte, sachant très bien que l'alcool ne résoud pas les problèmes et même qu'il en cause. Mais là, Dominic s'en fichait pas mal et d'ailleurs, il balayait sa conscience d'un revers de la main. Il posa les pieds, avec ces chaussures sur le table basse tout en ayant le regard fixé sur un point imaginaire. Il n'avait même pas prit le temps d'aller s'habiller et il était toujours en serviette, de la sauce tomate sur le torse. Il était vraiment pas beau à voir. Il resta ainsi jusqu'à ce que la porte d'entrée ne s'ouvre.
Antonio était son colocataire depuis un moment déjà. Les deux amis s'entendaient plutôt bien et Tonio faisait partie de ces potes qui aimerait le voir sortir un peu plus et moins consacré de temps à son boulot. D'ailleurs Dominic se souvenait de la tête du brésilien lorsqu'il lui avait dit qu'il bossait au FBI. Heureusement qu'il ne lui avait pas dit avant la colocation parce que Antonio aurait sûrement refuser d'habiter sous le même toit qu'un poulet. Mais aujourd'hui, ils avaient dépassé ce stade et même s'il ne se voyait que très peu, ils étaient des amis mais jamais encore ils n'avaient réellement parler d'eux. Cela avait toujours été rigolades, délires, sport et bières plutôt que le bureau des lamentations. Comme s'ils n'avaient pas spécialement besoin de se confier l'un à l'autre. Evidemment, Dominic lui racontait ses soucis de boulots, comme Antonio lui parlait du dernier mannequin avec qui il avait passé la soirée mais cela s'arrêtait là. Certainement pas ce soir. Dominic avait besoin de parler, c'était indéniable et la boisson le rendrait certainement plus bavard qu'à l'accoutumée. Et puis, il allait certainement profiter de la présence de son coloc' vu que ce n'était pas son genre d'appeler Evan ou Orphée lorsqu'il n'allait pas bien, parce qu'il n'aime pas se plaindre et qu'on le plaigne.
Antonio - T’as passé une sale journée au boulot ou quoi vieux ?
Ah si seulement, c'était que cela. Parce que des mauvaises journées lorsqu'on travaille au FBI, c'est presque quotidiens surtout lorsqu'il faut plusieurs semaines pour arrêter un psychopate avant qu'un autre ne sorte d'on ne sait où. Pour ce qui est du boulot, le jeune Spacey avait appris à encaisser, à se montrer fort et solide, à ne pas se laisserdépassé par les évènements. Oui Dominic a toujours eu un fort caractère lorsque cela concerne le boulot, c'est différent avec sa vie privée. Il est bien loin d'avoir la même assurance.
Antonio - Dis moi ce qui ne va pas Dom.
Dominic tourna la tête en direction d'Antonio tandis que celui-ci venait de poser sa main amicale sur son épaule. Il aurait pu lui adresser un sourire de remerciement mais il ne s'en sentait pas la force. Son monde s'était écroulé autour de lui et il avait l'impression de ne pas arriver à se redresser.
Dominic - J'ai encore merdé, comme toujours. J'ai cru que ça allait changer mais non, c'est toujours pareil. J'ai l'impression que je fais jamais les bons choix
Ces phrases étaient un peu trop implicites pour qu'Antonio ne comprennent vraiment de quoi il en retournait mais c'était plus, pour Dominic, une reflexion pour lui même qu'une explication envers le brésilien
Dominic - Isis est partie, elle m'a laissé tomber
Evidemment, le jeune Delgado connaissait l'histoire entre Isis et Dom et avait certainement compris qu'il tenait à elle vu qu'il y avait ses photos partout dans la maison. Il n'aurait certainement pas besoin de plus pour comprendre dans quel état pouvait-être le jeune Spacey
Sujet: Re: N°2 - I thought that we were only roommates Mar 29 Sep - 11:18
Dominic avait vraiment l'air bizarre. Et l'état dans lequel il était, était, sans être vulgaire, dégueulasse. Antonio était assit à côté de son ami. Une main posé sur l'épaule de ce dernier. Il s'inquiétait pour son colocataire tout de même. Ce n'était pas rien de le voir dans un tel état. Il attendit que le flic lui parle pour lui dire ce qu'il se passait. Au départ, le jeune Delgado ne comprenait rien. Dominic, ne jamais faire les bons choix ? Il était un vrai pro dans son métier. Antonio pouvait le constater depuis qu'ils vivaient ensemble. D'ailleurs, ce dernier avait été surpris en apprenant que son futur colocataire était un agent du FBI, s'il avait su avant, le jeune Brésilien n'aurait jamais signé le contrat de colocation. Il l'avait appris après avoir emménagé. M'enfin. Antonio attendait la suite sans bousculer son ami. Il fallait qu'il lui laisse le temps de s'exprimer. Dominic lâcha que Isis et lui s'était terminé. Son ami eu dû mal à y croire, il serra l'épaule de son ami ou sa main était posée. D'accords, c'était compliqué entre eux. Mais ça restait Isis et Dominic. Pour Antonio, ils formaient un beau couple. Isis était partie lui disait-il. Elle l'avais laisser tomber.
Les relations amoureuses, Antonio n'y connaissait rien sauf qu'elles faisaient mal. Il en avait vécu une déjà qui s'était mal terminé pour lui bien que à présent, il avait des sentiments pour sa meilleure amie, qui ne devait sûrement pas en avoir pour lui. Les relations amoureuses, étaient toutes compliqués. Et sans exception. Un couple qui ne se disputait jamais ,que se soit pour une raison ou pour une autre, n'était pas un vrai couple. C'était un semblant de couple, d'une relation. Au pire des cas, ils vont tous les deux voir ailleurs et se contente de rester ensemble. Dans un couple, il faut de l'animation, des disputes et surtout des réconciliations. Sans cela, le couple ne peut pas savoir combien ils tiennent l'un à l'autre. Ce qu'ils sont prêt à pardonner à l'autre et ce qui ne pourrait pas passer. La force de leur amour s'évalue ainsi. Jalousie, embrouilles, disputes, pleures, cris, vaisselles cassées, pleures, mots d'amour, excuses, embrassades, câlins... Et plus encore. Voilà comment se passait une vraie dispute dans un couple. Quoique. On pourrait évité les vaisselles cassées. Antonio s'était souvent disputé avec Maria. Surtout dans leur dernier mois. Quand elle était partie en tournée, elle n'était plus jamais revenue. Le jeune Brésilien avait pu s'apercevoir de l'amour qu'elle lui portait. Elle ne l'avait pas aimé comme lui l'avait aimée.
Antonio comprenait ce que pouvait ressentir son ami. Isis comptait énormément pour lui. D'ailleurs, il y avait des photos partout dans l'appartement de la jeune femme. Le serveur avait même par moment l'impression qu'elle vivait avec eux. Mais il ne s'en plaignait pas, comprenant son colocataire. Il avait dû mal à trouver les mots justes. Il n'avait jamais été doué dans cette matière. Pourtant. Il voulait être là pour Dominic.
Elle ne s'est plus ou elle en est, c'est tout. Elle va revenir, j'en suis sûr mec!
[i]Il ne connaissait pas très bien Isis, malgré le fait, qu'ils avaient beaucoup d'amis en communs dont Dominic. Il ne savait non plus pas exactement ce qu'il se passait entre les deux jeunes gens. Depuis qu'il avait emménagé avec l'agent du FBI, Antonio avait très peu parlé de sa vie amoureuse ainsi que celle de son colocataire avec ce dernier. La plus part du temps. Ils regardent un match de football, se basket, avec Nick et des autres amis. Dominic n'aimait pas trop sortir faire la fête. Bien qu'Antonio ait insisté bons nombres de fois pour qu'il l'accompagne à une soirée. A présent. Ils étaient assis sur le canapé du salon. Le jeune Spacey dans un piteux état. Antonio à ses côtés. Essayant de le réconforter.
Pourquoi elle est partie ?
Il fallait qu'il connaisse la raison pour savoir comment lui remonter le moral. Si elle l'avait quitter pour un autre, il ne fallait pas si prendre de la même manière que si elle l'avait quitté car Dominic l'avait trompé. Ou autre possibilité.
Sujet: Re: N°2 - I thought that we were only roommates Mar 29 Sep - 12:42
Dominic n'a jamais été un garçon vraiment coquet. Ce n'est pas son style de passer des heures dans la salle de bain ou chez le coiffeur, de faire les boutiques pour s'habiller à la mode. Il est plutôt classique mais surtout il n'est pas du genre à étaler sa thune devant tout le monde. Son seul petit plaisir, ce sont ses lunettes de soleil qu'il ne quitte presque jamais : soit elles sont sur son nez soit pendu à son t-shirt. Mais c'est aussi un garçon avec une bonne hygiène. Il faut dire qu'avec le job qu'il fait, il n'a pas trop le choix. Il lui arrive de se doucher plusieurs fois par jour pour se détendre après une journée de boulot ou alors comme pour effacer de lui, les traces de sang ou des morts qu'il a pu voir ou toucher. Son appartement ne reflète pas vraiment ses revenus. Il est d'aspect plutôt correct et de taille normal mais disons que la décoration d'intérieur a dû être oublié. Il n'y avait pas de tapisserie ou de peinture et juste quelques photos venaient égayer un peu l'aspect un peu sinistre de la maison. Si Dominic n'est pas non plus un as de la propreté, il n'aime pas vivre dans le souk. Aussi, il n'y a pas de linge qui traine, de bouteille de bières ou d'emballages de pizza crades de partout. Et pourtant, aujourd'hui, tout est tellement différent.
Déjà le jeune homme, même s'il n'est pas tellement pudique, respecte son colocataire et ne s'est jamais baladé à poil, avec juste une serviette recouvrant ses parties dans la maison. Et puis, la table était crade, c'était le mot, comme si cela faisait plusieurs jours que personne n'avait rien rangé et pourtant, le ménage, même si cela était sommaire, avait été fait le matin même. Aussi, y'avait forcément des questions à se poser et Antonio semblait l'avoir compris directement et cela soulageait un peu Dominic qui n'aurait pas aimé que son colocataire le critique sans se rendre compte qu'il n'allait pas bien. Le tout était maintenant de s'expliquer. Et ça, c'était loin d'être le point fort de Dominic qui avait toujours appris à tout garder pour lui-même. Le plus dur était de se lancer mais vu dans l'état où il était, cela serait surment plus facile qu'en temps normal.
Antonio - Elle ne s'est plus ou elle en est, c'est tout. Elle va revenir, j'en suis sûr mec! Dominic - Non, pas cette fois. Elle m'avait laissé une seconde chance et j'ai encore tout fait foiré
Dans l'esprit de Dominic tout était clair. Cette fois, c'était bien terminé et pour de bon, il n'y aura pas de retour en arrière, pas de remise ensemble, pas de couple libre, rien. Elle lui avait fait confiance pour changer et lui il n'avait rien de trouver de mieux à faire que de faire passer son boulot avant le reste. Et voilà, il se retrouvait sans personne à ses côtés maintenant lui qui ne voyait son avenir qu'avec Isis. Il avait encore merdé. Il remerciait intérieurement Antonio d'essayer de lui remonter le moral mais il avait tord sur ce coup là, elle ne reviendra pas. D'ailleurs son colocataire ne connaissait pas Isis plus que cela. Il l'avait rencontré plusieurs fois, c'est vrai mais il ne connaissait pas toute l'histoire parce que Dom n'est pas du genre à se confier et parce que lorsqu'ils sont avec Sven ou Nolan, c'est un sujet qu'il vaut mieux éviter. C'était peut-être aujourd'hui l'occasion de laisser tomber le voile un peu plus sur ses sentiments.
Antonio - Pourquoi elle est partie ? Dominic - Elle est partie parce qu'elle ne veut pas d'un mec comme moi qui fait de son boulot une vraie passion. Je croyais qu'elle voulait me laisser du temps pour changer mais apparemment, elle a été plus impatiente que je pensais ou alors c'est moi qui ne pourra jamais changé.
Le boulot de Dominic était encore un vrai problème. En fait, ce n'était pas tant son boulot qui était un problème mais plutôt la façon dont Dominic le concevait mais apparemment, cela n'était pas prêt de changer. Son boulot lui avait permis de s'en sortir et de devenir ce qu'il était aujourd'hui et il avait l'impression que ce serait egoïste de l'abandonner pour son propre bonheur un peu comme s'il n'en avait pas le droit. Et pourtant, c'était pas faute de lui expliquer que ce n'était pas le cas mais il était borné Dominic et avait l'impression que personne ne le comprenait alors que c'était peut-être simplement l'inverse.
Sujet: Re: N°2 - I thought that we were only roommates Ven 2 Oct - 14:21
On ne pouvait pas dire qu’Antonio se sentait mal à l’aise. Mais il n’était pas habitué à ce genre de discussion. Il ne savait jamais quoi dire. Lui-même ne s’est quasiment jamais confié sur ses sentiments, sur ce qu’il ressentait. Si ce n’est peut-être à Suellen, sa meilleure amie, Sunshine, celle qu’il considère comme sa sœur ou encore Aurlanne, sur ce qu’il ressentait pour Sue. Tout cela était plutôt compliqué. Le jeune Delgado ne montrait pas ses sentiments aux personnes concernés. Il était difficile et têtu. Il n’avouerait jamais ses sentiments pour une personne devant celle-ci. Pour lui, c’était mieux que les gens n’en savent pas trop sur lui. Mais évidemment, il y a des exceptions à la règle… M’enfin, ne tournons pas en rond. C’était comme ça avec le jeune Brésilien et cela depuis plusieurs années.
Il tenta de rassuré Dominic, en lui disant que Isis allait revenir. Sauf que son ami était convaincu que la jeune femme ne reviendrait pas. Qu’elle lui avait laissé une seconde chance et qu’il avait foiré de nouveau. Antonio ne savait pas quoi réponde à cela. Il laissa un moment de silence s’installer entre eux. Puis, il risqua à demander au jeune agent du FBI ce qu’il s’était réellement passer entre eux. Pourquoi était-elle partie. Après tout, elle ne pouvait pas partir sans aucune raison n’est-ce pas ? Il devait forcément y avoir une raison. Il y avait toujours une raison même si elle n’était pas toujours évidente. Dominic ne s’était jamais ouvert à Antonio, d’où le fait que ce dernier ne connaissait pas exactement la relation qu’il entretenait avec la jeune photographe. Il ne s'était jamais vraiment demander si son colocataire avait des problèmes avec sa copine ou pas. M'enfin. Antonio devait en savoir plus sur cette relation mais surtout sur la raison de la rupture. Il posa la question directement à Dominic. Il n'était pas non plus du genre à passer par quatre chemins pour demander quelque chose. Il attendit la réponse de ce dernier.
Le boulot. Antonio aurait dû s'en douter. Après tout. Il voyait lui même pas souvent son colocataire à l'appartement. Et la plus part du temps ou il n'était pas là. Il était au bureau ou entrain de travailler dehors. Dominic était toujours au boulot. Et le peu, qu'ils se voyaient, c'était quand ils regardaient un match entre potes. Ou encore quand Dominic rentrait vite fait à l'appartement pour prendre un truc, ou directement aller se coucher. Le jeune Brésilien pouvait comprendre que le métier qu'exerçait son ami était dure et prenait beaucoup de temps. Toute fois, il fallait savoir gérer sa vie, l'organiser. Savoir faire passer les choses qui comptent le plus en premier. Le jeune agent d'FBI avait fait passer son métier avant tout. Voilà la raison qui faisait qu'il était là ou il en était.
Tu devrais lui montrer qu'elle passe avant tout Dom. Même si c'est finis, montre lui que tu as changé, que tu peux vraiment changé. Du moins si tu tiens vraiment à elle. Fais le.
Antonio ne voyait pas vraiment d'autre façon que son ami avait de retrouver la femme qu'il aimait. Il fallait qu'il fasse du changement dans sa vie, qu'il abondonne un peu plus son métier, car c'est pas grâce à son métier qu'il pourra fonder une famille et autre. Les personnes comptent plus que tout le reste. Le jeune Delgado le savait très bien. Perdre une personne qu'on aime peut-être insuportable. Peut vous faire devenir fou. Surtout si vous pensez que c'est de votre faute. Ce dernier, donnerait tout pour pouvoir passer encore juste une journée avec son petit frère. Si Isis comptait beaucoup pour Dominic, il devait tout faire pour la garder dans sa vie.
Sujet: Re: N°2 - I thought that we were only roommates Mar 6 Oct - 10:29
Dominic, ce n'est pas le genre de mec à se confier à tout bout de champ et d'ailleurs, c'est peut-être pour cela que finalement peu de personnes le connaissent vraiment bien. Il a toujours été un garçon assez solitaire, peut-être même un peu sauvage et dès son enfance, il s'est enfermé dans son monde. Certes, cela a bien changé aujourd'hui et il sait beaucoup plus se lâcher mais il n'a jamais délaissé totalement cette solitude qui le comble. En fait, et ça, peu on déjà réussi à le comprendre, Dominic reste un gamin, très stressé et très peu sûr de lui. Il a peur de tout, de la vie, de l'avenir, de l'amour. La seule chose où il se sent bien où il se sent vraiment libre et exister, c'est son boulot et c'est peut-être pour éviter la réalité qu'il se plonge dans ce monde fait de violences, de psychopates et des meurtriers. C'est grâce à ces rêves qu'il a réussi à sortir de l'enfer de l'alcool et de la drogue mais il ne se rend pas compte que des rêves, il peut encore à avoir sauf qu'ils seront différents de ceux qu'il avait à dix-sept ans.
Pourtant, ce n'est pas faute d'essayer de le convaincre, d'essayer de lui faire ouvrir les yeux. Orphée, Esra, Aurlanne, Antonio, Isis, Sven. Chacun leur tour, ils ont essayer de faire comprendre à Dominic que le boulot n'était pas toute la vie et jusqu'à aujourd'hui, il ne les avait pas écouter. Mais maintenant qu'il venait de perdre l'une des personnes à qui il tenait le plus, il se sentait vidé et même l'idée d'aller bosser ne l'enchantait guère. Il avait finalement raté sa vie, lui qui pensait depuis des années qu'elle correspondait à son idéal. Beaucoup de choses avaient changé surtout qu'il ne voyait pas son avenir sans Isis mais comme toujours, il n'avait pas su lui montrer.
Antonio - Tu devrais lui montrer qu'elle passe avant tout Dom. Même si c'est finis, montre lui que tu as changé, que tu peux vraiment changé. Du moins si tu tiens vraiment à elle. Fais le.
En fait, il ne s'était jamais dit qu'il pourrait réellement la perdre. Même lors de leur première séparation, il avait l'impression qu'il pourrait au moins la garder comme amie et veiller sur elle mais à présent il se disait que peut-être elle ne voulait plus le revoir du tout, le chasser de sa vie et il sentait un vide au fond de lui. Ne plus pouvoir la voir, la toucher, l'embrasser, la réconforter, c'était comme si finalement il ne servait à rien.
Lui aui a toujours pensé que son boulot l'aidait à survivre n'avait pas compris que c'était plutôt la présence à ces côtés de la métisse qui lui donnait la force pour avancer. Il avait tout foiré. Il continua de descendre la bouteille de whisky et j'dois dire que Dominic était plutôt amoché et dans un état de létargie totale. C'est d'ailleurs à peine s'il entendait ou comprenait les paroles du brésilien. Il hocha la tête de façon mécanique et commença par se lever du fauteuil. Il tituba légèrement et se rattrapa au bras du canapé. Il posa la bouteille encore ouverte sur la table avant de faire quelques pas visiblement mal assuré.
Dominic - C'est tout ce qu'il me reste à faire, espérer
Non, là, il n'avait plus la force de se battre pour tenter de la récupérer. Il était dans une phase de dépression et il avait juste besoin de s'allonger et de faire le vide dans sa tête. Tenant comme il le pouvait sa serviette sur sa taille, il adressa un signe de la main à Antonio avant de se diriger vers sa chambre.
Dominic - J'vais aller me reposer un moment, on dit que la nuit porte conseil. Merci Antonio
Il ferma la porte de sa chambre et en voulant se tourner, il perdit l'équilibre et tomba sur le sol dans un grand bruit. Il se hissa avec difficulté sur le lit, les bras derrière la tête, il semblait perdu dans ses pensées, des pensées que l'alcool avait rendu un peu floues. Antonio avait rangé un peu le salon que Dominic avait mit totalement en désordre avant de rentrer dans la chambre. Mais déjà le jeune Spacey était dans les bras de Morphée et le jeune brésilien pensa à juste titre qu'il était plus prudent de le laisser dormir. Le reste de la semaine ? Antonio était plutôt absorbé par son taf et n'eut pas vraiment le temps de prendre des nouvelles de son colocataire qui lui, resta cloitrer dans sa chambre. Seuls Esra et David passèrent le voir pour tenter de le remotivé et c'est grâce à celui qu'il considère comme son père qu'il décidera de retourner au boulot une semaine après. Une décision aui aurait pu être fatale.
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