*Toc-toc-toc*
*... mmmh... putin c’est quoi ça ?

Il était 07h15 quand un bruit réveilla le pauvre Loyce. Et ce fût très compliqué pour ce dernier d’émerger de son profond sommeil et de comprendre qu’il s’agissait de quelqu’un qui frappait à sa porte. Comprenez sa grande fatigue, Monsieur Livingston avait passé sa soirée dans un pub, non loin de chez lui, et avait, une fois de plus, terminé dans un état phénoménale après avoir enchaîné les verres d’alcool et quelques pétards. Quand le bruit de frappe résonna la première fois, le jeune homme l’entendit comme un résonnement lointain et cru qu’il rêvait, que son mal de tête le faisait délirer, à entendre des bruits imaginés. Mais lorsque la personne insista, frappant encore et encore contre la porte de bois, Loyce comprit qu’il n’était pas en train de se faire des idées. Il grogna donc, mécontent, et réunit tout le peu de force qu’il lui restait pour s’asseoir au bord de son lit.

-Ouais, c’est bon, j’arrive !, hurla-t-il.

Et c’est en marmonnant des injures, les dents serrées, qu’il se leva et traîna les pieds jusqu’à son armoire pour en tirer le premier tee-shirt qui tomba sous sa main. Le châtain dormait en boxer et il ne voulait pas se présenter ainsi, à demi nu, devant la personne présente derrière sa porte d’entrée si tôt le matin. Il enfila donc le vêtement tout en marchant vers l’entrée. Une succession de bâillements s’échappa de sa bouche alors que ses yeux encore rougis étaient à moitié fermés. Il se retrouva donc devant sa porte et l’ouvrit pour apercevoir... le facteur.

-Bonjour monsieur, je vous apporte une lettre de la part de...
-Mais bordel ! Vous pouviez pas la poser dans ma boîte aux lettres comme tous vos collègues ?

Eh oui, Loyce est très poli au réveil...
L’homme en face de lui grimaça, s’excusa platement et lui tendit tout de même l’enveloppe à son destinataire. Il demanda une nouvelle fois pardon, lui souhaita une bonne journée et disparu en un rien de temps dans la cage de l’escalier. Loyce soupira et retourna à l’intérieur après avoir repoussé la porte. Maintenant qu’il était réveillé et avec cet affreux mal de tête qui lui tirait le crâne, inutile de retourner au lit. Il posa donc la lettre sur la petite table basse de son salon et se dirigea dans la cuisine. Il prépara de quoi se faire un bon café serré, posa la cafetière sur une des plaques de sa cuisinière, puis il parti s’enfermer dans sa salle de bain afin de prendre une douche. Il ne mit pas long, histoire de ne pas laisser son appartement prendre feu, et retourna rapidement dans sa chambre, un linge entourant sa taille, pour choisir ses vêtements. Il opta pour un jean foncé, un tee-shirt uni noir et une chemise à carreaux rouge et noir. Il s’habilla donc, fila reposer la serviette de bain à son lieu d’origine et retourna dans la cuisine afin de verser son café dans un bol. Puis il se laissa tomber sur le canapé du salon, après avoir allumé la radio.
Il but une bonne gorgée de cette boisson chaude et foncée avant de poser le bol sur la table et de saisir l’enveloppe. Ses yeux se mirent automatiquement, comme par réflexe, à chercher une quelconque indication quant à la provenance de la lettre. Le timbre sur lequel figurait le visage de The Queen lui fit directement comprendre qu’elle venait de son pays natal. Qui pouvait donc lui écrire depuis l’Angleterre ? Sa curiosité étant éveillée, le jeune homme s’empressa de déchirer l’enveloppe et d’en tirer une feuille blanche recouverte d’une écriture qu’il reconnut de suite, celle de sa marraine. Il déplia le papier et se mi à lire les pots inscrits.

« Mon très cher Loyce,

J’imagine déjà la tête que tu as dû faire en voyant que je t’écris. Mais saches que si je le fais, c’est simplement pour la bonne raison que je ne voulais pas utiliser le téléphone, par peur de laisser un quelconque indice (...) »

Plus les phrases s’étirèrent sous les yeux du londonien, plus ce dernier sentit une boule se former dans son ventre. Sans s’en rendre vraiment compte, il s’affaissa petit à petit au fon de son canapé de cuir noir, écarquillant légèrement ses yeux toujours rougis. Arrivé au terme de la lettre, il plia celle-ci et la glissa dans une de ses poches, appuya ses coudes contre ses genoux et prit sa tête dans ses mains en soupirant de plus belle.

14h05.
La suite de la matinée se passa très rapidement pour Loyce. Après avoir lu cette fameuse lettre, il s’était empressé de terminer son café et avait enfilé sa veste en cuir noir ainsi qu’une paire de chaussures avant de se munir de son portable, son porte-monnaie ses clés et la housse contenant sa guitare afin de sortir de chez lui, de descendre les 5 étages en dévalant les escaliers jusqu’à se retrouver dehors. Sans possession d’un quelconque titre de transport ni même d’un moyen de locomotion, le jeune homme marcha -comme à son habitude- d’un pas décidé et rapide dans les rues de New-York, parmi la foule environnante. Tout en se déplaçant, il sortit son téléphone et envoya un court message à son meilleur ami. « Salut Morgan, ça te dit qu’on se retrouve au parc tout à l’heure ? Bisous bisous ! » Puis il finit par arriver dans le bar où il se produisait tous les soirs afin de gagner une somme médiocre mais suffisante pour subvenir à ses besoins. Là, il rencontra son boss et une longue discussion prit place entre les deux hommes, discussion qui portait bien entendu sur le travail que fournissait le jeune musicien.

18h35.
Loyce sortit enfin de son lieu de travail. Son patron lui ayant donné congé pour ce soir, le jeune homme se réjouissait déjà à la perspective d’une soirée tranquille avec son meilleur ami, pour autant que ce dernier n’ait pas l’obligation de prendre congé rapidement. Le châtain savait pertinemment que l’allemand était débordé par son travail et qu’il avait rarement un moment pour lui. Restait à espérer que cette fois-ci, ils pourraient passer un peu plus qu’une heure à papoter. Bref. Le guitariste avait rendez-vous avec son ami à 19h30 dans un parc. Il avait donc un peu moins d’une heure devant lui pour y aller. Il avait donc largement le temps de faire un accrochage dans un des nombreux fast-food de la ville, histoire d’acheter de quoi remplir son ventre et celui de Morgan. L’anglais était comme ça, il était très imprévisible et faisait souvent les choses sans prévenir. Comme là ; il allait apporter de quoi manger à l’androgyne sans le prévenir, en espérant qu’il avait faim. Il entre donc dans un de ces restaurant à servie rapide, commanda le menu préféré de son petit brun préféré et le sien, puis il embarqua le tout pour se rendre au lieu du rendez-vous.

19h15.
En avance, pour une fois. Souriant déjà à l’idée de voir la déception de son ami qui ne pourra pas tenir à sa promesse en le punissant de son éventuel retard, le londonien posa sa housse dans l’herbe ainsi que ce qu’il venait d’acheter, s’installa à côté de tout ce foutoir et ouvrit la grande sacoche noire qui renfermait sa meilleur amie pour en sortir cette dernière. Se munissant d’un de ses nombreux médiator, il accorda rapidement sa guitare et se mit à jouer un morceau de sa composition, qu’il avait appelé « Exil ». Sa douce voix vint accompagner les notes émises par l’instrument... jusqu’à ce qu’une vois familière se fit entendre.

-Tant pis pour moi, je n’aurais pas la chance de te botter les fesses aujourd’hui…

Un sourire se dessina sur les lèvres du châtain. Il secoua la tête négativement, comme s’il était exaspéré, et souffla un léger rire tout en diminuant petit à petit la force de sa musique, jusqu’à s’arrêter complètement de jouer. Il redressa la tête et posa ses yeux sur le visage de son petit ange (eh oui !). Il était magnifique, comme d’habitude ; habillé à la perfection, coiffé et maquillé dans les moindres détails, ... bref, rien n’était laissé au hasard.

-Salut Loyce.
-B’jour mon chou, répondit-il en rigolant légèrement suite au baiser exagéré qu’il reçu sur la joue.
-Comment tu vas ? J’étais heureux de recevoir ton message tout à l’heure…J’m’y attendais pas.

Loyce étira ses bras derrière lui afin de poser ses mains contre l’herbe, histoire de décontracter un peu son dos, puis, sans lâcher son ami du regard et sans cesser de sourire, il répondit d’une voix exprimant la joie qu’il avait d’être ici avec Morgan... bien qu’une légère teinte plus morne venait gâcher la beauté de sa voix grave. Loyce n’avait pas cesser de penser à cette lettre reçue, bien que la fin de la journée promettait d’être superbe en compagnie de son androgyne.

-Mis-à-part qu’un abruti de facteur m’a sorti de ma période de décuve ce matin, j’vais bien. J’avais envie de te voir, ça fait trop longtemps qu’on a pas passé un moment digne de ce nom ensemble à mon goût... et toi, ça va ?

« Ma période dé décuve... » Loyce avait de suite comprit que ce bout de phrase venant de sa part n’avait pas plu à son meilleur ami. Quoi de plus normal ? Aimeriez-vous entendre votre ami le plus proche vous raconter qu’il a terminé sa soirée à quatre pattes contre le sol, sans pouvoir se remémorer une bonne partie des événements passés ?

-Ta période de décuve…Heureusement que je n’étais pas là parce qu’entre le réveil que j’t’aurais offert et celui du facteur, tu aurais préféré le réveil que tu as eu ce matin, j’te l’assure.

Le châtain comprenait tout à fait pourquoi Morgan réagissait de la sorte. Seulement, l’androgyne le connaissait depuis suffisamment longtemps pour savoir comment il était. Un sale fêtard qui adore se mettre une mine lorsqu’il est de sortie. Cette jeunesse... Heureusement, Loyce savait rester mesuré et abusait sans trop abuser. Absurde comme phrase me direz-vous. Mais le londonien connaissait ses limites et jamais il n’avait finit à l’hôpital. Ce n’est pas une raison, je vous l’accorde. Mais avec tout le passé qui le reliait à la capitale anglaise, le jeune guitariste avait trouvé un échappatoire ailleurs que dans la musique. Et à présent, il était très dure pour lui de ne pas forcer sur l’alcool lorsqu’il se retrouve à flâner dans un bar. Il lui est aussi impossible de se priver d’un -ou même plusieurs- joint. Les autre drogues n’était pas trop sont truc. Il avait, une fois, tenté la coke, mais il s’était rapidement ravisé étant donné qu’il avait passé les deux jours suivant malade comme un chien à vomir ses tripes. Réaction très forte, mais cela avait eu le bon effet de le dégoûter de ce genre de substances illicites. Restait donc seulement le shit roulé en cigarette dans sa ligne de compte, accompagné de forte doses d’alcoool.
Mais malgré le fait que Loyce comprenait tout à fait la réaction de son ami, il ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel, en forçant sur son exaspération. Combien de fois Morgan lui avait-il fait la morale quant à cela ? Le châtain ne comptait plus... et il ne comptait pas changer. « Tant que je fini pas à l’hosto, je vois pas le mal ! » s’entêtait-il face à son meilleur ami. Inconscient oui... mais pour le moment, sa santé suivait le rythme, alors il n’y avait pas de quoi s’inquiéter.

-Waow... on trouve enfin un moment pour se voir et passer plus de deux minutes ensemble et tout ce que tu trouves à faire, c’est me ressortir tes leçons de morale ? Merci Morgan !

Bien entendu, c’était ironique. Loyce n’en voulait pas du tout à son meilleur ami, et ce dernier le savait. Il connaissait suffisamment le londonien pour savoir que l’ironie et l’humour faisaient partie de ses principaux atouts liés au dialogue. Le sourire de l’allemand prouva d’ailleurs qu’il n’avait pas pris au sérieux les paroles tout justes prononcées.

-Moi aussi j’avais envie de te voir… On va profiter t’inquiète pas… Et je vais bien, merci. J’ai passé une journée un peu fatigante mais je récupèrerais ce soir. J’appellerais Maël plus tôt que prévu et je passerais une longue et bonne nuit, comme toujours.

Plusieurs éléments étaient à « analyser » dans cette phrase. « J’ai passé une journée un peu fatigante » Loyce savait que son androgyne préféré se démenait pour son travail. Depuis qu’il était arrivé à New-York -soi environ deux mois après le châtain-, il n’avait eu que très peu de temps pour lui. Quand le londonien prenait le temps de l’appeler, c’était toujours des « Je peux te rappeler plus tard ? Je suis au travail... », « Promis, on se voit bientôt ! Mais ces temps, j’ai trop de créations à faire durant mes soirées. », etc. Le jeune Livingston comprenait très bien que le brun se donne ainsi pour son travail, étant donné qu’il était passionné de stylisme comme lui était passionné de musique. Mais il fallait trouver un juste milieu. Pas étonnant que Loyce avait sauté au plafond quand Morgan avait répondu positivement à son invitation.
Ensuite, « J’appellerai Maël plus tôt que prévu ». Ce détail fit discrètement grimace le guitariste. Maël et lui, ce n’était pas la relation rêvée. Le jumeau de Morgan détestait littéralement l’anglais, pour la simple et bonne raison qu’il trouvait que les deux meilleurs amis passaient trop de temps ensemble, ce qui raccourcissait les moments qu’ils pouvaient passer entre frères. Loyce, lui, n’avait rien contre Maël. Mais étant donné que celui-ci se retenait de lui envoyer son poing dans la figure à chaque fois qu’ils se croisaient, comprenez que le châtain évitait de voir le jumeau de son meilleur ami. Cela dit, il ne reprochait rien à Morgan vis-à-vis de son frère. Cette relation entre jumeau était indispensable pour son ami, il le savait. Il comprenait donc tout à fait qu’il passe aussi beaucoup de temps avec son reflet.
Un sourire se dessina sur le visage de Loyce alors que le brun rigolait. Ses yeux se posèrent rapidement sur sa guitare posée à ses cotés pour ensuite se refixer sur Morgan, qui s’était rapproché afin de poser sa main sur sa joue, effaçant ce que Loyce supposait être une trace de gloss. Son sourire ne put que s’élargir suite à cette constatation.

-Tu te rends compte que j’suis là depuis deux mois et on s’est vu quoi… 3 fois ? En plus, c’ était que quelques minutes… J’vais être plus présent, c’est promis. Mais j’ai énormément de fringues à faire, puis Maël va finir par me rejoindre et en plus, j’ai rencontré un garçon que j’vais voir tous les midis. J’ai de moins en moins de temps pour moi, pour nous mais j’te promet d’y remédier d’accord ? D’ailleurs… J’passe la soirée avec toi et je m’en irais que quand j’aurais terminé de parler.

Un éclat de rire s’échappa de la bouche du londonien. Au moins, ce point n’avait pas changé. Morgan parlait toujours autant. Ce n’était pas un aspect négatif ; Loyce adorait rester des heures avec lui, à l’écouter débiter ce qu’il avait à dire et tout simplement à discuter avec lui. Le point positif était que, en plus d’être une véritable pipelette, l’androgyne trouvait toujours les mots justes pour réchauffer le cœur parfois refroidi du jeune Livingston. Pour simple exemple, quand ce dernier avait appris la mort de sa mère il y a deçà un bon moment, le seul qui était parvenu à calmer sa rage et ses larmes était Morgane. Et pour ce faire, l’allemand avait passé des heures et des heures à consoler son meilleur ami, de là à même délaisser quelque peu son frère. « Il a besoin de moi Maël, je dois l’aider ! J’te promets qu’on rattrapera le temps perdu. » Ca n’avait, bien entendu, pas plu du tout à son jumeau, mais grâce à Morgan, le londonien avait retrouvé petit à petit le courage qui le maintenait en vie depuis sa tendre enfance.
Cela étant dit, les paroles de l’androgyne marquèrent quelque peu Loyce. Premièrement, il était en train de lui dire que Maël allait arriver à New-York. C’était tout autant positif que négatif. Positif, car le châtain savait à quel point son meilleur ami avait besoin de son reflet. Négatif, car cela signifiait que les deux amis pourront passer encore moins de temps ensemble. Mais le comble était la nouvelle que Morgan venait de sortir, comme quoi il passait tous les midis avec un garçon. Cela ne déplût pas à Loyce sur le moment, mais il ressenti la sale impression que cela allait changer avec le temps et que cela finirait par être un sujet de discorde entre eux deux.
Mais Loyce oublia tout ça. Il ne désirait pas se prendre la tête avec son meilleur ami maintenant, surtout qu’il avait déjà d’autres problèmes en cours. En effet, cette lettre reçue le matin même lui tourmentait l’esprit. Bien qu’il pouvait être le plus heureux du monde en passant un moment avec la personne dorénavant la plus chère à son cœur, il ne parvenait pas à oublier les mots qu’il avait lu. Par ailleurs, la lettre en question lui semblait lourde et brûlante, enfoncée dans une des poches de son jean. Il la sentait contre sa cuisse, comme un poids en feux. Heureusement, ce mal-être ne semblait pas trop se manifester sur son visage, étant donné que Morgan ne remarquait rien (lui qui était, en général, très observateur et qui voyait bien vite quand son ami était tourmenté, pensif ou simplement mal). Cependant, Loyce eut un réflexe qui allait peut-être le trahir : sans s’en rendre compte, il porta sa paume contre une cicatrice dessinée dans sa nuque. Elle n’était pas visible, cachée par la demi-longueur de ses cheveux. Mais Morgan connaissait la présence et l’histoire de cette marque, une blessure causée par la violence du père Livingston, le jour où le châtain avait décidé de quitter la maison. Et l’androgyne savait aussi que, quand son ami y portait sa main, c’est que quelque chose d’anormal se passait.
Bref, ne nous attardons pas sur des « détails inutiles ». Après avoir passé machinalement sa main dans sa nuque, Loyce se redressa correctement tout en restant assis et glissa sa main en direction de l’arrière de sa housse noir, posée sur l’herbe, là où étaient posés les menus qu’il avait acheté dans un fast-food avant de venir. Tout en saisissant le sac en papier brun, il répondit par un sourire à son meilleur ami.

-Maël va venir ici ? La bonne nouvelle. J’imagine même pas à quel point tu as dû te transformer en une véritable puce excitée depuis que tu as appris ça, rigola-t-il. Et p’is, y a intérêt à c’que tu restes avec moi ce soir, parce que, premièrement, j’ai acheté de quoi te nourrir, et deuxièmement, si tu me dis que ça risque d’être dure de se voir dans le future, autant profiter des derniers instants.

Et sur ces mots, il tira le sac et le balança gentiment entre eux deux, un léger sourire au coin des lèvres.