It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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Astaria & Kovu ₪ All about that bass

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Caleb Smoak
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MessageSujet: Astaria & Kovu ₪ All about that bass Astaria & Kovu ₪ All about that bass EmptySam 14 Juin - 1:15

Kovu avait toujours aimé se promener dans le Parc du Bronx, oui il avait déménagé, oui sa vie était différente, mais non, il n'oubliait pas son quartier et d'où il venait. Honnêtement, ce parc... il avait grandi, il avait joué, il avait dansé, c'était des souvenirs d'enfance qu'il chérissait. Et comme il était encore à la recherche de boulot et que la chance n'avait pas non plus été avec lui, il avait décidé qu'il devait... voir quelque chose qui allait lui remonter le moral, alors il était venu dans le parc, il avait regardé des jeunes jouer au basket dans un premier temps, il avait inconsciemment touché son genou alors qu'il était assis sur un banc. Son handicap l'ennuyait, ça l'irritait, mais il ne pouvait pas passer outre, le sport et la danse c'était fini et ça le tuait, c'était... juste sa triste réalité. Mais sa concentration fut détournée du match lorsqu'il entendit la musique, son coeur se mit à battre plus sereinement et il écouta les battements de la basse avec satisfaction, La musique ça avait toujours été sa passion première. Il vit des gamins se mettre à en cercle pour danser et son attention fut pour eux, son sourire était réel, il aurait tant voulu pouvoir danser de nouveau mais... il ferma les yeux, serra les poings mais continua de les observer, leur visage, la joie inscrite sur leur face, oh, il connaissait cette joie, il savait ce que cela pouvait prodiguer. Sa jambe valide se mit à remuer au rythme de la musique mise, et il observa les erreurs des gamins, mais... c'était beau à voir, c'était apaisant.

Il se mit soudain debout et alla les rejoindre en boitant légèrement, il déposa sa main sur la tête du petit frère d'un de ses amis et il le conseilla en parlant dans son oreille, quand le gamin releva la tête vers lui, il hocha la tête, lui tapa dans la main avant de faire la figure que Kovu venait de lui conseiller. Il signala à une fille qu'elle avait un léger problème avec le rythme et il lui expliqua comment faire pour mieux écouter, parce qu'elle bougeait bien la gamine. Les enfants le remercièrent et tentèrent de le faire danser mais il grimaça avant de toucher son genou, il refusa le coeur brisé et il retrouva son banc avec la même déception inscrite sur le visage, oh, il aurait tant voulu pouvoir danser à son tour...

Il remarqua soudain une personne avec un objectif qui l'observait et il se passa la main dans les cheveux avant de se diriger vers elle et de croiser les bras, le regard défiant, il se grandit un maximum, depuis sa blessure, il avait tendance à moins se redresser, mais une fois qu'il le faisait, il faisait toujours 1m85. « Un problème ? » demanda-t-il d'un air légèrement défiant. Il n'aimait pas qu'une inconnue l'observe sans raison apparente, il avait grandi dans le Bronx, il était toujours prudent.

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MessageSujet: Re: Astaria & Kovu ₪ All about that bass Astaria & Kovu ₪ All about that bass EmptySam 14 Juin - 23:22

Astaria + Kovu
All about...
C'était devenu une habitude, une rengaine rassurante puisque régulière presque familière désormais. J'en avais besoin, surtout ici, où j'avais tout à reconstruire, de mes repères jusqu'à mes rituels. L'un de ceux-là était donc de piocher un parc au hasard sur la vieille carte que m'avait fournie ma grand-tante, et de m'y rendre, objectif à la main. New-York grouillait de cette activité artistique et hétéroclite qui la rendait si particulière pour quiconque sachant observer. Dans les parcs, essentiellement, puisque le reste de la ville n'était qu'un ensemble noir/blanc/gris d'individus en costume courant d'un point A vers un point B de manière automatique, presque robotique. Dans ces bulles de végétation, le temps semblait s'être arrêté. Il y avait les vieux jouant aux échecs, les escrocs attirant le chaland avec leur tour de passe-passe de gobelets, les enfants en uniforme allant ou rentrant de l'école, les dog-sitters tractées par, parfois, six ou huit chiens toutes races confondues, il y avait aussi les joueurs de baskets aux shorts longs et Jordan aux pieds, et puis, bien évidemment, les musiciens et les danseurs. Aujourd'hui, les paupières closes, mon index était tombé sur un parc dans le Bronx. D'accord, rien que le nom "bronx" ne m'inspirait pas spécialement confiance -la faute aux idées reçues- mais je ne me démontais pas, et après quelques erreurs de direction et de lignes dans le métro j'arrivais à l'entrée du parc avec l'agréable surprise de ne rien y trouver de similaire à ce que j'avais pu voir dans '2 broke girls'. Il y avait même une petite rivière toute mignonne, et une vue sur le pont absolument fabuleuse. Après quelques prises de vue toutes végétales, je pénétrais plus en profondeur, et tombait sur les premières traces de vie. Des pêcheurs, des kayacs, et bien sûr les très habituels basketteurs, joueurs d'échec, et encore un peu plus loin, la musique annonçant une session jam et une éventuelle battle. J'étais coutumière du fait, puisque j'adorais me rendre aux halles, à Paris, afin d'observer le talent à l'état pur, sans le formatage d'un business pervers. Je me déplaçais au rythme de mes clichés, toujours dans la discrétion pour ne pas me faire alpaguer par un énième gugus procédurier, et bientôt arrivais à l'orée d'une arène improvisée. La musique battait son plein, et les apprentis danseurs mettaient toute leur âme dans chacun de leurs mouvements. Il y avait des ratés, évidemment, mais chaque chute était ponctuée d'un nouvel essai plus abouti, cette fois. J'empoignais mon appareil, prête à saisir l'instant et me volatiliser par la suite, mais l'arrivée d'un nouveau protagoniste me retint. On aurait dit un croisement entre Pascal le grand frère et Barack Obama, avec la claudication de Docteur House. Rabaissant mon objectif, je l'observais prodiguer ses conseils aux jeunes danseurs, puis refuser de se joindre à eux, certainement à cause de son boitillement. J'aimais le respect et l'admiration qu'on pouvait lire dans le regard des gamins, et le sérieux et le professionnalisme avec lesquels il leur répondait. Il avait l'air de les connaître tous. Une ambiance qui me rappelait mes sessions à Cergy passée à observer les grands coacher les plus jeunes, ces grands champions du monde de breakdance aux figures impossibles, ces grands qui avaient évité de tomber dans les dangers de la cité grâce à cet art, cette discipline par laquelle ils vivaient désormais. Ils étaient l'espoir. Tandis que Pascal Obamouse, lui, semblait cassé. Il n'était pas l'espoir, il était ce qui fut et n'était plus. Un paradoxe si attractif, que je me surpris à le fixer sans même penser à l'immortaliser sur ma pellicule. Je ne faisais rien de mal -pour une fois-, et pourtant, lorsqu'il croisa mon regard et se dirigea vers moi, je compris qu'il n'était pas de cet avis. Pas bonjour, pas d'introduction de quelque sorte que ce soit, une simple question limite crachée en me direction, moi le petit bout de femme si ridicule face à cette stature qu'il accentuait, très clairement. Oh, si tu crois que je vais me laisser impressionner par ça, tu te fourres le doigt dans la narine jusqu'à la glotte. Mon frère faisant la même taille que lui, j'imagine que je n'étais pas la victime idéale pour sa petite tentative de d'intimidation. “Oui, bonjour à toi aussi ! Je vais très bien, merci de poser la question. Et toi ?” Visiblement, le manque de politesse et d'amabilité, c'était pas un truc typiquement français, les américains étaient pires que nous. A moins que... “C'est typiquement américain d'agresser les inconnus dans les parcs, ou bien c'est juste une particularité qui t'es propre ?” je demandais, finalement, très sérieuse et sereine. Non, je n'étais pas impressionnée par lui, peut-être étais-je inconsciente, peut-être que sur ma pierre tombale on lirait 'son mauvais caractère l'aura conduit ici', mais qu'importe, je n'allais pas bafouiller et rougir sous prétexte qu'un grand mec était mal luné. Je n'avais rien à me reprocher.
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Caleb Smoak
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MessageSujet: Re: Astaria & Kovu ₪ All about that bass Astaria & Kovu ₪ All about that bass EmptyMar 17 Juin - 21:57

« Oui, bonjour à toi aussi ! Je vais très bien, merci de poser la question. Et toi ? » Kovu renifla avec mépris et il sourit sans pouvoir s'en empêcher, il ne recula pas pour autant ou changea son attitude, pour qui se prenait cette femme qui venait comme ça pour l'observer avec ses gamins, elle ne venait pas de leur quartier, et il avait toujours eu du mal à supporter les gens qui venaient ici dans le seul espoir de "capturer" l'âme du Bronx pour ensuite dépeindre quelque chose si loin de sa réalité. « C'est typiquement américain d'agresser les inconnus dans les parcs, ou bien c'est juste une particularité qui t'es propre ? » Kovu siffla entre ses dents, typique. « Jamaïcain » précisa-t-il sans la moindre hésitation, il n'aimait pas qu'on le mette dans une sorte de "groupe", il n'aimait pas qu'on généralise quoique ce soit à son propos, alors il préférait préciser d’amblé. « Je sais pas d'où tu viens, mais ici, c'est dangereux d'observer les gens surtout quand on ne les connait pas, surtout avec un objectif en main » avoua-t-il de façon doucereuse, le regard fixe et plissé, il n'avait jamais aimé parler, la seule personne capable de faire sortir le meilleur de lui était Minnie, pour les autres, il pouvait être dangereux, et il l'était encore plus depuis sa sortie de prison, il avait appris à ne jamais baisser le regard et à ne pas avoir peur de quiconque.

Il se rapprocha quelque peu de la petite brune avant de lui offrir son sourire le plus cruel. « C'est pas bon de trop s'approcher de nos gamins ici » avoua-t-il d'une voix dangereusement basse. Il était un grand frère, il avait pour habitude de protéger les plus jeunes, et comme son surnom l'indiquait, il pouvait être un lion dès qu'il s'agissait de la protection des autres, personne sur son territoire ne toucherait aux gamins, blessé ou pas, handicapé ou pas, ça ne changeait rien. Cependant, tout son visage se transforma lorsque sa petite soeur arriva en courant vers lui, Kovu se mit à sourire sans pouvoir s'en empêcher et il s'abaissa pour l'accueillir dans ses bras. « Regarde, j'ai trouvé une jolie fleur » lui indiqua soudain Kenisha avant d'observer la brune à ses côtés avec un air interrogateur, son regard s'illumina aussi tôt en voyant l'objectif dans les mains de la petite brune. « Oh, tu fais des photo ? J'adore ça moi ! Je peux voir ? » réclama-t-elle aussi tôt avec son éternel enthousiasme. « Kenisha... » souffla-t-il aussi tôt d'une voix autoritaire. « Oh, allez Malyck... » fit la petite fille en lui lançant son regard de chien battu qui le faisait toujours cédé, il grogna et finit par hausser les épaules. Sa soeur rigola avant de mettre sa fleur à l'oreille de Kovu pour ensuite lui embrasser la joue avec affection. « Je suis Kenisha, on avait un appareil photo mais on a dû le vendre... » expliqua Kenisha établissant alors le fait avec désinvolture alors que la culpabilité gagna les entrailles de Kovu... sa famille avait dû vendre plusieurs objets afin de survivre, sans les revenus de ses vols lorsqu'il purgeait sa peine en prison, les choses avaient été plus difficile... et il avait dû mal à l'accepter. Puis par habitude, Kenisha les entraîna vers un banc, parce qu'elle savait que son frère ne pouvait plus rester debout trop longtemps, parce que du haut de ses 8 ans, elle avait compris que l'handicap de Kovu n'allait jamais disparaître alors elle tentait toujours de lui facilité la vie sans avoir à le formulé tout haut et pour ça, il l'aimait un peu plus tous les jours. Il les suivait, avec sa sœur dans les parages, il ne pouvait plus vraiment jouer à l'homme terrifiant, c'était ennuyant, mais même s'il n'allait pas lui dire tout haut ce qu'il pensait, il ne lui lançait pas des regards plus sympathique pour autant.
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MessageSujet: Re: Astaria & Kovu ₪ All about that bass Astaria & Kovu ₪ All about that bass EmptyMer 18 Juin - 0:27

Astaria + Kovu
All about...
« Jamaïcain » Oh, pardon monsieur l'impoli jamaïcain. Pas d'accent, semblant parfaitement chez lui en cet endroit, et je suppose une ID américaine en poche, également, il était américain, point. Si on en était au point de se révéler nos origines, alors il en avait pour la nuit avec les miennes. C'était quoi ce principe à la con de se réclamer d'un pays qu'on habitait pas ? Ca me rappelait les potes de mon frère, à Paris, tout ces pseudos portugais, algériens, espagnols, marocains, italiens, etc... Ils étaient nés en France, vivaient en France, avaient fait leurs études en France, travaillaient en France, mais ces crétins sortaient le drapeau d'un pays qu'ils n'avaient jamais connu à chaque occasion. Ridicule. « Je sais pas d'où tu viens, mais ici, c'est dangereux d'observer les gens surtout quand on ne les connait pas, surtout avec un objectif en main » Ha oui, zut, j'en avais presque oublié mon nouveau copain jamaïcain. C'était quoi son problème, au juste ? “Pigé ! La prochaine fois, je viendrais avec un Uzi à la main, j'suis sûre que ça passera mieux.” Le sarcasme, mon arme préférée. Il faut dire que son discours s'y prêtait, aussi. N'était-il pas ridicule de considérer un petit bout de femme et un appareil photo comme une menace dangereuse ? Depuis quand, observer les gens était illégal ? Depuis quand fallait-il entrer dans un parc avec des oeillères afin de ne surtout croiser le regard de personne ? Fallait se détendre du sloggy, là.« C'est pas bon de trop s'approcher de nos gamins ici » Non, mais, sans déconner, il était sérieux ? C'était quoi ces effets de voix et son regard menaçant ? “Oui, en effet, j'imagine qu'on peut facilement me confondre avec un pédophile en puissance.” Et un sarcasme de plus ! Un ! Il allait finir par comprendre tout seul que je me foutais de sa tronche ? Ou bien il allait falloir que je lui explique que ni son ton, ni son regard, ni sa posture, ni l'intégralité du contenu de son discours n'avaient le moindre impact sur moi ? Je me demandais pour qui il se prenait, et surtout pour qui il me prenait moi ? Elle était où la menace ? Il était où le danger que je représentais ? J'étais certaine qu'il allait m'en remettre une couche lorsqu'une enfant déboula sur lui et que tout, absolument tout dans son attitude se transforma. Serait-il humain, finalement ? Une enfant qui acheva sa course dans les bras du grand bonhomme pour lui montrer sa fleur, avant de repérer mon appareil et de réclamer d'en voir le contenu. Je n'avais rien contre cette idée, bien au contraire puisqu'à l'inverse de Barack House, elle était la jovialité et la douceur incarnée. Lui n'avait pas vraiment l'air ravi par cette idée, mais qu'importe ? Une supplique et un prénom plus tard, il cédait. J'observais le dénommé Malyck et sa fleur sur l'oreille, avant de former un “Terrifiant !” du bout des lèvres. Provocatrice, oui, et moqueuse avec ça. Il avait voulu jouer les chefs de meute et se retrouvait transformé en Raiponce par une enfant absolument irrésistible. Avouez que l'ironie prêtait à sourire. « Je suis Kenisha, on avait un appareil photo mais on a dû le vendre... » Kenisha, donc. Etait-ce sa soeur ? Sa fille peut-être ? “Je m'appelle Astaria, comme Astoria, mais avec un "a" en plus.” J'avais pris l'habitude de me présenter ainsi, trouvant pratique de porter presque le même nom qu'un quartier de New-York, évitant, de ce fait, à mes interlocuteurs, de me le faire répéter plusieurs fois. “Et si tu trouves mon accent bizarre, c'est normal, je suis française.” j'expliquais tout en me laissant guider vers ce banc où elle nous conduisait avec détermination. Je ne prêtais plus du tout attention à l'antipathique grand bonhomme, ne m'importais plus que Kenisha et sa joie de vivre communicative. “Tiens, regarde.” M'installant sur le banc, je plaçais l'écran de mon Nikon entre elle et moi, et revenait au tout début de ma carte mémoire. “Lui, c'est Valentino. Je l'ai rencontré dans un parc, lui aussi. Il ne parle pas, mais tout son corps et son visage parlent pour lui. Tu vois ? J'ai trouvé ça très beau... Tu as vu comme son regard dit des choses ?” Au fur et à mesure, je faisais défiler les clichés pris de Valentino, avant de retomber sur des inconnus dans des scènes de vie prises de loin. “J'essaye de capturer New-York comme je le vois. Au tout début, quand je suis arrivée, c'est l'animation qui m'a frappé en premier, les gens qui marchent vite, les voitures qui roulent vite, les coups de klaxons, la musique partout, tout le temps, donc c'est ça que j'ai pris en photo.” J'essayais de lui expliquer avec des mots simples, des mots qu'elle pourrait comprendre, dans une langue pour laquelle je me trouvais limitée. “Et puis j'ai découvert le calme, la douceur de ces coins de verdure, comme ici...” nous étions arrivées à mon entrée dans Bronx Park, avec le cliché d'un pêcheur tendant sa ligne au-dessus de la petite rivière, ou d'un rayon de soleil jouant dans les feuillages, d'un ballon de basket abandonné sous un banc... “Mais c'est juste mon regard à moi. Tes yeux verrons forcément autre chose si tu regardes à travers l'objectif, parce que chaque personne voit le monde d'une manière différente... Tu veux essayer ?” je lui demandais en lui tendant l'appareil. “Montre-moi ce que tu vois.” J'étais certaine que son monde à elle était très beau, et ce fut en toute confiance que je lui confiais mon bien le plus précieux.
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Caleb Smoak
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MessageSujet: Re: Astaria & Kovu ₪ All about that bass Astaria & Kovu ₪ All about that bass EmptySam 21 Juin - 2:33

« Pigé ! La prochaine fois, je viendrais avec un Uzi à la main, j'suis sûre que ça passera mieux. » Kovu fronça aussi tôt les sourcils, perplexe, il cligna plusieurs fois des yeux avant de se gratter confusément la joue. Il ne savait pas ce qu'était un "Uzi" sérieusement, il se demandait clairement d'où elle venait celle-là... pas d'ici au vu de son accent en tout cas. Il ne l'aimait pas en tout cas, il n'avait jamais été fan des photographes du dimanche, ils avaient toujours... une mauvaise vision des choses, ça l'irritait au plus haut point, cet endroit, il y avait grandi, il y avait connu ses emmerdes, mais ce quartier abritait ses souvenirs, et il en avait marre qu'on y cherche la "misère", la "tristesse", la "jeunesse perdue"... ces gamins n'étaient pas sans espoir, il n'avait pas toujours été sans espoir, il s'était juste fait dévorer par des obligations, il n'était pas un mauvais petit gars à la base... et c'était un défenseur, un protecteur, c'était la seule chose qu'il pouvait être encore à l'heure actuelle alors quand une étrangère se pointait comme une fleur... non, il ne se laissait plus faire, il l'avait appris en prison, ne jamais reculer ou se laisser marcher sur les pieds, toujours être prêt à attaquer en toute occasion. C'était pour ça qu'il tentait de l'impressionner mais ça ne marchait clairement pas, cette petite chieuse tenait le coup et ça l'agaçait parfaitement. S'il n'avait pas pour principe de ne jamais toucher à une femme, il aurait pu tenter quelque chose, mais il n'allait pas aller contre ce principe, il ne se le pardonnerait pas. « Oui, en effet, j'imagine qu'on peut facilement me confondre avec un pédophile en puissance. » il grinça des dents. « Oh, les pédophiles ne me font pas peur, ces petits pervers sont faciles à repérer et à faire fuir, c'est les p'tits blancs fils à papa et maman qui tentent de faire revendre leur drogue par nos gamins qui m'agacent » siffla-t-il entre ses dents. Enfin, il y avait les blancs, mais il y avait aussi les groupes, les clans, les bandes, les gamins subissaient de mauvaises influences de toute part, juste pas devant lui ou sous ses yeux, il avait vu la prison, il savait ce qu'on y vivait, et il voulait éviter ça pour les gamins.

Mais tout partit en fumé, tous ses efforts furent réduit à néant dès que Kenisha se pointa. Son bébé soeur était... adorable, une princesse, un amour d'enfant à protéger et Kovu n'y était pas insensible à cette gamine, il avait toujours répondu à chacun de ses caprices, Kenisha qu'il considérait comme sa fille, Kenisha qui l'avait eu lui plus longtemps comme image paternel que leur propre père... il fondit, il se ridiculisa, mais si c'était pour gagner les sourires de sa soeur... ce n'était pas complètement en vint, il accepta de recevoir la fleur de l'enfant dans les cheveux. « Terrifiant ! » outré, il fit attention que sa soeur soit distraite avant de répondre un « Je t'emmerde » du bout des lèvres. Mais sa soeur en enfant innocent ne capta aucunement la tension, ou alors elle s'en fichait complètement, il ne savait jamais vraiment dire ce que sa soeur saisissait ou non, elle était plus... perspicace que la plupart des enfants de son âge. « Je m'appelle Astaria, comme Astoria, mais avec un "a" en plus. » ridicule, et maintenant, elle tapait la conversation avec sa soeur en l'ignorant, il grogna mais à peine le son émit qu'il reçut un coup dans l'abdomen de sa petite soeur qui semblait dévorer les propos de l'étrangère. Génial, tout simplement splendide. « Et si tu trouves mon accent bizarre, c'est normal, je suis française. » légèrement impressionnée, Kenisha se confia une nouvelle fois à l'inconnue à l'agacement certain de son frère, il n'aimait pas qu'elle soit si... ouverte aux inconnus. « Moi je suis new yorkaise, je suis la seule de ma famille à être née ici » expliqua la petite avec une once de fierté dans la voix. « Tiens, regarde. Lui, c'est Valentino. Je l'ai rencontré dans un parc, lui aussi. Il ne parle pas, mais tout son corps et son visage parlent pour lui. Tu vois ? J'ai trouvé ça très beau... Tu as vu comme son regard dit des choses ? » la française semblait à tout prix vouloir tout expliquer à Kenisha et Kovu observa la scène avec un certain recul. C'était certes aimable à elle, mais ça ne voulait pas dire qu'il lui faisait confiance, pas le moins du monde même. « J'essaye de capturer New-York comme je le vois. Au tout début, quand je suis arrivée, c'est l'animation qui m'a frappé en premier, les gens qui marchent vite, les voitures qui roulent vite, les coups de klaxons, la musique partout, tout le temps, donc c'est ça que j'ai pris en photo. Et puis j'ai découvert le calme, la douceur de ces coins de verdure, comme ici... Mais c'est juste mon regard à moi. Tes yeux verrons forcément autre chose si tu regardes à travers l'objectif, parce que chaque personne voit le monde d'une manière différente... Tu veux essayer ? Montre-moi ce que tu vois. » Kenisha semblait pensive, elle attrapa l'appareil d'un air distrait et elle regarda autour d'elle avec attention. « Moi je vois la danse, la musique partout, chez tout le monde ! » s'exclama-t-elle soudain. La douleur dans le regard de Kovu fut si vive qu'il détourna aussi tôt les yeux. Sentant son frère se tendre, Kenisha lui lança une oeillade horrifiée et désolée. « Pardon Malyck, je ne voulais pas... » Kovu s'approcha aussi tôt d'elle avant de lui embrasser le front avec douceur. « Non, chut, tu as raison, c'est ainsi qu'il faut voir la vie, c'est ce que je t'ai enseigné, non ? » lui rappela-t-il tout en lui offrant un sourire doux et rassurant. « Mon frère a eu une grave blessure, il ne sait plus danser » expliqua Kenisha à l'étrangère et Kovu détourna les yeux tout en gardant un visage impassible, voir sa soeur révéler ses secrets étaient toujours... étrange et quelque peu désagréable, mais il ne voulait pas l'empêcher de parler. Sa soeur tourna alors l'objectif vers lui, prête à le photographier, il tenta de sourire mais c'était clairement plus une grimace. « Pense à Minnie » exigea simplement Kenisha et aussi tôt, le visage de Kovu se détendit, et il offrit un sourire mystérieux et rempli d'amour à sa soeur. Sa fiancée avait cet effet positif sur lui, il adorait sa famille, mais il aimait Minnie de tout son être, elle était son âme soeur, et il savait que c'était cliché et idiot, il n'y avait jamais crû et avait longtemps pensé que ceux qui y croyait étaient juste des fumeurs de joints un peu trop utopiste... mais ce qu'il ressentait était réel, il se sentait complet et... lui-même avec elle, il n'avait pas besoin d'être un rôle avec Minnie, il était juste lui, il n'avait aucune défense à dresser, tout son coeur était ouvert à sa meilleure amie, à sa future femme, celle qu'il voulait protéger, celle sur qui il pouvait s'appuyer. Avec Minnie, il était capable de tout, il était plus fort, plus doux, moins en colère, elle le transformait à chaque fois en un homme meilleur, c'était son absence qui le rendait de nouveau amer... Kenisha reposa l'appareil une fraction de secondes avant de lui embrasser la joue avec tendresse avant de lui caresser la main où reposait sa bague de fiançailles, signe de son engagement. « Sois gentil Malyck » exigea alors l'enfant avant de partir photographier une fleur. Oh crap. Il se tourna vers la française, et il hésita une fraction de secondes. « C'est Kovu. Y a que ma famille qui m'appelle Malyck » indiqua-t-il d'une voix prudente et un peu hésitante.
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MessageSujet: Re: Astaria & Kovu ₪ All about that bass Astaria & Kovu ₪ All about that bass EmptyDim 22 Juin - 1:29

Astaria + Kovu
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« Jamaïcain » Ce type m'exaspérait. Je n'avais rien contre les protecteurs, mais encore fallait qu'ils sachent ne pas en faire des caisses ou encore qu'il existe un véritable danger. Parce que pour me considérer comme une menace, il fallait redoubler d'effort niveau imagination. Aurais-je été mon frère, son mètre quatre-vingt cinq et son air désinvolte, peut-être, éventuellement, j'aurais être perçue comme tel. Mais, bordel, je faisais peur à qui, là, armée de mon presque-nanisme, de mon air juvénile, et mon appareil photo trainant au bout de mon bras ? Après la théorie de la pédophile en puissance, voilà que j'avais droit au rôle de la dealeuse de came... « Oh, les pédophiles ne me font pas peur, ces petits pervers sont faciles à repérer et à faire fuir, c'est les p'tits blancs fils à papa et maman qui tentent de faire revendre leur drogue par nos gamins qui m'agacent » avait-il dit avant que sa soeur ne nous interrompe. Petits blancs ? C'était pas un peu raciste, ça ? Est-ce que je l'appelais 'Nigga', moi ? Est-ce que je partais du principe que sa couleur de peau le définissait comme un délinquant juvénile prêt à m'arracher mon sac ? Qui plus est, dans ma tenue des plus simpliste, mes converses usées aux pieds, je voyais mal en quoi je pouvais être assimilée à une gosse de riches. Soit j'étais une pro du camouflage, soit mes parents préféraient placer leur fric autre part que dans ma garde-robe. J'étais tout de même plus Brooklyn que Upper East Side. Je n'eus guère le temps de lui répondre, puisque la soeur en question profita de cet instant pour s'interposer, me questionnant sur mes clichés et affublant son frère d'une fleur -tout à fait saillante- sur l'oreille. Sensationnel ! Il perdait de sa superbe. Un sarcasme plus tard, il me remerciait à sa manière, d'un simple « Je t'emmerde » qui me provoqua un sourire satisfait. Emmerder le monde, et surtout lui, était devenue une véritable vocation. Je n'avais pas la taille, ni le poids, ni même les muscles, mais il me restait ma répartie pour me défendre. Sauf que, avec l'arrivée de Kenisha, je décidais de ne me concentrer que sur elle. Ce n'était pas vraiment difficile, elle était si vive, si enthousiaste, si avenante qu'il était aisé d'oublier tout le reste pour ne plus voir qu'elle. Elle se confiait beaucoup, également, m'apprenant qu'elle était la seule de sa famille à être née à New-York, remettant en question ma théorie du noir américain. Il était peut-être réellement jamaïcain, après tout, expatrié, tout comme je l'étais. Qu'importe, je ne m'attardais pas vraiment sur cette pensée, encore moins alors que l'enfant était déjà passée au sujet suivant. Je lui montrais mes clichés, les faisant défiler sur l'écran digital de mon appareil tout en lui expliquant ce que j'avais voulu montrer, et finalement, lui proposais d'essayer à son tour. L'oeil contre l'objectif, elle affirma ne voir que la musique et la danse tout autour d'elle avant de s'excuser auprès de son frère. D'ailleurs, je ne comprenais qu'il s'agissait de son grand frère que lorsqu'elle m'en informa au détour d'une explication.« Mon frère a eu une grave blessure, il ne sait plus danser » m'expliqua-t-elle sous le regard impassible de ce dernier à qui je jetais un coup d'oeil en biais. “Je sais...” j'affirmais, plus pour lui faire comprendre qu'elle n'avait commis aucune indiscrétion que pour autre chose. “Mais le fait qu'il ne puisse plus danser ne veut pas dire qu'il ne sait plus.” je la reprenais. La preuve en était les conseils que je l'avais vu prodiguer aux jeunes danseurs, un peu plus tôt. Son corps avait beau ne plus suivre, il savait toujours danser et comment on devait danser. Pour le reste, et bien, je n'étais pas photographe pour rien, mon sens de l'observation avait suffit à me conduire à la conclusion d'un ancien danseur blessé. D'où la légère claudication.« Pense à Minnie » L'injonction de l'enfant me ramena à la réalité. Minnie ? La copine de Mickey ? Elle tentait de faire sourire son frère pour le figer sur pellicule, et visiblement, songer à une souris géante l'aidait à se détendre. Une seconde plus tard, il était parfaitement décrispé. Un baiser plus tard, elle s'échappait en lui ordonnant de se montrer gentil. Avec qui ? Avec moi ? Ah mais non ! Je n'étais pas là pour ça, moi. Je ne souhaitais que faire plaisir à une enfant profondément sympathique et non pas tailler la bavette avec son frère absolument antipathique. Et le voilà qui se mettait à entamer la discussion. « C'est Kovu. Y a que ma famille qui m'appelle Malyck » me prévint-il avec une forme de distance que je prenais pour de la répulsion à mon égard. “Ne te sens pas obligé de me faire la conversation, le silence me va très bien.” je lui répondais en suivant l'enfant des yeux, sans pour autant parvenir à occulter son regard à lui posé sur moi. Un silence auquel je m'astreignais par pur excès de fierté, pas vraiment totalement remise de l'accueil glacial dont j'avais été l'objet. Paraît que les français ont cette réputation de fiers orgueilleux. Si je ne possédais pas une once d'orgueil, j'étais fière et mon égo supportait mal d'être malmené. Cela dit, puisqu'il faisait visiblement un effort, n'étais-je pas supposée en faire autant ? “Ok, bien...” je lâchais précipitamment comme après une longue joute mentale avec moi-même. “... Moi c'est Astaria pour tout le monde puisque, contre toute attente, il s'agit de mon prénom, je suis photographe et non dealeuse ou proxénète, mon profil psychologique est relativement normal, tu ne m'impressionnes pas le moins du monde, je trouve ta soeur absolument adorable bien que trop mature pour son jeune âge, tu devrais arrêter le café, ça te rend hargneux et paranoïaque, et oui, je suis vexée.” D'un regard que je souhaitais le plus noir possible, je lui indiquais à quel degré de vexation je me trouvais. Très clairement, je boudais. Je n'étais ni une princesse, ni réellement capricieuse, j'avais tout de même été élevée en étant la seule fille au sein d'une fratrie de mecs. Ca expliquait mon côté garçon manqué, mais ça avait, aussi, renforcé mes mauvaises habitudes, comme celle d'être immédiatement respectée. Par mes "frères", évidemment, mais aussi par tout ceux qui avaient la trouille de ces derniers. Alors, l'accueil que Malyck ou Kovu m'avait réservé était quelque chose de nouveau et très désagréable. “Et c'est quoi ton truc avec les souris géantes ?” je demandais, plus gentiment mais brusquement, suivant le fil de mes pensées me ramenant à cette fameuse et intrigante Minnie. Il était fan de Disney ?
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Caleb Smoak
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MessageSujet: Re: Astaria & Kovu ₪ All about that bass Astaria & Kovu ₪ All about that bass EmptyMer 25 Juin - 11:46

« Je sais... » Kovu sentit comme un frisson glacial dans son dos. Il se sentait à découvert devant ce regard d'étrangère, comment avait-elle pu voir qu'il... ne savait plus faire sa passion, elle ne le connaissait pas, et pourtant... elle avait su l'observer mieux que la plupart des gens et il détestait ce sentiment d'être trop... facile à lire. « Mais le fait qu'il ne puisse plus danser ne veut pas dire qu'il ne sait plus. » le regard de Kovu se porta sur les enfants qui continuaient de danser et rigoler. Oh, ça, il n'était pas prêt d'oublier, tout son corps n'aspirait qu'à une dernière danse, un autre mouvement de corps, un autre rythme... il entortilla ses mains avant de grimacer et de déposer ses mains sur sa jambe devenue invalide. Un putain d'accident, une putain de course qui n'était même pas la sienne... oh, évidemment, c'était pour la police, après son court séjour à l'hôpital, il avait pu sortir plus tôt de prison... mais il n'avait même pas su arrêter le type pour qui son genou était mort. Les flics devaient toujours le chercher, lui était devenu... inintéressant, quel était son intérêt après tout, lui le petit voleur de voiture incapable de le faire de nouveau, il fallait être habille et rapide, il ne pouvait plus l'être... et s'il se faisait pincer une seconde fois, il n'était pas sûr d'avoir tant... de clémence, il irait au trou mais pour plus longtemps... et il avait aidé la police en plus... les détenus savaient toujours... il ne survivrait pas à un second séjour, il en était conscient alors... il attendait de trouver quoi faire, un ex-détenu handicapé n'intéressait pas grand monde, c'était là tout son problème, il ne pouvait plus danser, et son corps ne suivait plus et ça le tuait doucement mais sûrement.

Kenisha toujours égale à elle-même finit par vouloir le photographier une fois l'appareil entre ses mains, Kovu grimaça au départ, il avait toujours eu du mal à sourire sur commande. La petite réussit à obtenir ce qu'elle souhaitait en évoquant Minnie, comme s'il pouvait continuer de grimacer en pensant à sa fiancée. Sauf que la petite bien vite parti, armée de son appareil, elle voulait d'autres photo... ce qui le laissait avec l'autre emmerdeuse. Super. Il expliqua rapidement qu'elle devait l'appeler Kovu, Malyck était trop... intime, et même Minnie l'appelait plus souvent Kovu que par son propre prénom « Ne te sens pas obligé de me faire la conversation, le silence me va très bien. » il roula des yeux. « T'as un petit côté drama n'empêche » souffla-t-il sans pour autant la regarder, un fin sourire étirant ses lèvres. Oui, il était un peu moqueur mais ne s'en cachait pas. « Ok, bien... Moi c'est Astaria pour tout le monde puisque, contre toute attente, il s'agit de mon prénom, je suis photographe et non dealeuse ou proxénète, mon profil psychologique est relativement normal, tu ne m'impressionnes pas le moins du monde, je trouve ta soeur absolument adorable bien que trop mature pour son jeune âge, tu devrais arrêter le café, ça te rend hargneux et paranoïaque, et oui, je suis vexée. » il éclata de rire sans pouvoir s'en empêcher, elle était drôle celle-la tiens. « Oh pauvre petite, j'en suis presque navré... » répondit-il en mettant sa main sur le cœur en prenant un ton bien trop... insouciant pour que cela soit vrai. « Photographe alors, ça rapporte ce machin ? » demanda Kovu un peu intrigué, les métiers issus de l'art avait toujours attiré le jeune jamaïcain. Mais il savait aussi que c'était très compliqué pour s'en sortir. Et avec un mariage en vue et l'éducation de ses cadets... ouais, il lui fallait de l'argent viable... « Et c'est quoi ton truc avec les souris géantes ? » perplexe, il fronça les sourcils avant de comprendre et de sourire légèrement. « Oh, Minnie ? C'est pas une souris géante... du tout même » pouffa-t-il de rire. « C'est une personne, toute petite et adorable, on se connait depuis qu'on est ado, c'est ma meilleure amie » expliqua-t-il alors qu'une nouvelle fois son regard s’adoucissait en pensant à elle. « C'est ma fiancée aussi » ajouta-t-il soudain, il en était plus que fier, mais ça restait étrange à dire, étrange qu'une personne aussi formidable ait pu dire "oui", parfois, il avait l'impression que tout était un rêve, que tout était... trop beau, mais c'était bien sa nouvelle réalité. « Et juste pour que tu le saches, je ne vais pas m'excuser pour mon comportement tout à l'heure, je suis protecteur et c'est mon droit, et les gamins sont trop influençable... » surtout dans ce quartier, son regard se voila. Il avait 13 ans lors de son premier vol, sa soeur 12, ils s'étaient... mis dans des clans, ça avait tué leur enfance, ça avait réduit à néant leur dernière année d'innocence, il avait vendu de la drogue bien trop jeune, il avait volé, raquetté, il avait bossé pour un peu d'argent... gosh, Jay l'avait tellement eu à la bonne, s'il n'avait pas mis Shanice enceinte il bosserait toujours pour lui et il aurait été en prison pour une autre raison que le vol... et ça aurait été bien plus grave. Il ne voulait pas ça pour ces gamins, ils méritaient mieux que lui, qu'eux tous... c'était une sorte d'accord tacite, on les avait brisé, ils feraient tous en sorte qu'il n'en soit pas de même pour les autres.
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MessageSujet: Re: Astaria & Kovu ₪ All about that bass Astaria & Kovu ₪ All about that bass EmptyJeu 26 Juin - 0:33

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« Jamaïcain » J'avais un oeil. C'est ce que ma mère m'avait toujours dit. Au début, je n'avais pas forcément compris ce qu'elle tentait de me dire. Un oeil, tout le monde en a un, et deux c'est même mieux. Elle m'avait également dit que je savais voir, ce qui m'avait semblé absurde puisque n'étant pas aveugle, évidemment que je savais voir. Comme tout le monde. Sauf que si n'importe qui peut voir, percevoir s'avère moins évident. Lorsque je baladais mon regard, ce n'était pas des trainées de couleurs diffuses que je notais, mais bien des détails par milliers. Des détails que j'étudiais patiemment avant de les capturer. J'étais apte à lire l'histoire d'un homme dans ses expressions, dans ces émotions affichées, consciemment ou non. Ses mouvements, ses réactions, tout ce qui faisait la singularité d'une personne était autant d'indice sur ce qui avait fait de lui la personne que j'avais sous les yeux. Malyck n'y faisait pas exception, et sa manière de boiter combinée à la passion qu'il mettait dans chacun des conseils prodigué aux jeunes danseurs, n'étaient pas vraiment compliqués à traduire.

Les yeux rivés sur l'enfant, je n'avais aucune envie d'être là, d'avoir à lui parler, ou encore de le pousser à se sentir obligé à le faire, lui. Je lui en faisais part, ce qui me valait la qualification de drama. A mon sens, une drama-queen lui aurait hurlé dessus ou aurait fait preuve d'un plus grand sens de la tragédie, mais si l'informer du fait que le silence était en tout point satisfaisant faisait de moi une comédienne, alors d'accord, j'acceptais. Et puisqu'il semblait enclin à me faire parler, j'accédais à sa requête, lui livrant un condensé de ce que j'étais à l'instant T. « Oh pauvre petite, j'en suis presque navré... » Insupportable ! Il ne pouvait pas se remettre en question cinq secondes et réaliser à quel point son accueil n'invitait pas vraiment à la conversation ? Non, il fallait qu'il persiste et signe, se foutant ouvertement de ma tronche en surjouant la feinte affliction. “Tu devrais sérieusement songer à prendre exemple sur ta soeur.” je lançais. Elle semblait plus perspicace que son frère, plus observatrice aussi, alors que lui... Il frappait d'abord et réfléchissait ensuite. « Photographe alors, ça rapporte ce machin ? » Sérieusement ? Il m'interrogeait sur mes revenus, là ? Ce mec déboulait de quelle planète au juste ? “Evidemment, oui ! Je suis multimilliardaire, je vis au niveau de la skyline, roule en lambo, paye des gens pour pré-mâcher mes aliments des fois que la mastication me demande trop d'effort, je ne m'habille qu'en plaqué-or, Beyoncé est la dog-sitter de mon teckel, je règle mes impôts en cash, et quand je m'ennuie, j'viens promener mes louboutins dans le Bronx...” j'annonçais, un grand sourire aux lèvres en désignant mes pieds aux converses hors d'âge. Quoi ? Il pensait sérieusement être le seul à maîtriser l'art du sarcasme ? J'avais quasiment inventé de cynisme, et il allait l'apprendre à ses dépends. “Ca rapporte tellement bien que je suis étudiante en droit, histoire de garder une porte de sortie.” Enfin, ex-étudiante en droit, mon père m'ayant octroyé un an pour me faire un nom dans la photo. Je pourrais toujours reprendre où je m'étais arrêté, si tant est que je n'obtienne rien de cette année. Cela dit, si j'étais à New-York aujourd'hui, c'était pour une exposition de mes photos, preuve que je fonctionnais un peu. 'Un peu' c'était le mot vu la galerie minuscule et excentrée dans laquelle on allait exposer deux de mes innombrables clichés. Cela dit, lorsque la propriétaire des lieux m'avaient annoncé qu'elle espérait les vendre 200$ chacun, j'avais eu du mal à ne pas lui rire au nez. Qui était prêt à payer un tel prix pour une simple photo ? Quoiqu'il en soit, vendus ou non, je ne rentrais pas dans mes frais sachant que l'aller simple pour New-York m'avait déjà coûté 400€ avec 3 escales. Laissant ces aspect pécuniaires de côté, j'en revenais à l'intrigante copine de Mickey. « Oh, Minnie ? C'est pas une souris géante... du tout même. C'est une personne, toute petite et adorable, on se connait depuis qu'on est ado, c'est ma meilleure amie » Au moins, je le faisais rire. Mais quelle idée de s'appeler Minnie, aussi ? Ses parents étaient sadiques ? « C'est ma fiancée aussi » J'haussais un sourcil de perplexité. Drôle de manière de la présenter, comme si, l'espace d'un instant, il avait oublié qu'il lui était fiancé. A moins que ce ne soit qu'un détail secondaire à ses yeux ? ‘C'est ma copine... Ah, au fait, on n'a plus de PQ...’ ça sonnait un peu comme ça. « Et juste pour que tu le saches, je ne vais pas m'excuser pour mon comportement tout à l'heure, je suis protecteur et c'est mon droit, et les gamins sont trop influençable... » Je soupirais à nouveau. “Et après, c'est moi la drama ? Premièrement, j't'ai pas demandé d'excuses, il me semble.” Oui ? Non ? Non. A aucun moment. “Deuxièmement, que tu sois protecteur, c'est une chose, et que tu sois totalement aveugle, c'en est une autre. T'avais aucune légitimité à intervenir de la sorte, alors que je n'étais pas entrain de parler à qui que ce soit, et que je ne prenais même pas de photos. Tu crois quoi ? Que j'influence les gamins par télépathie ? En plus, regarde-moi ! J'ai la dégaine d'une enfant de treize ans, la force d'une mouche, et le potentiel séduction d'un phacochère. Rend-toi service, dote-toi d'un peu de perspicacité parce que là, c'est aux frontières du réel, quand même. Sérieusement, j'ai croisé au moins trois exhibitionnistes et deux dealers en chemin, et toi tu joues Rocky IV face à une lilliputienne désarmée...” Il se rendait compte du ridicule, ou pas ? S'il devait présenter des excuses, c'était à lui-même, son image de marque venant d'en prendre un coup. “A situation inversée, j'suis pas certaine que tu aurais réagis aussi bien que je le fais en ce moment.” Même si, bien évidemment, j'étais sur ce banc pour et par son adorable soeur.
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MessageSujet: Re: Astaria & Kovu ₪ All about that bass Astaria & Kovu ₪ All about that bass EmptyDim 6 Juil - 22:52

« Tu devrais sérieusement songer à prendre exemple sur ta soeur. » Kovu eut un rire amer avant que l'amusement ne le gagne réellement. Être comme sa soeur ? Doux ? Gentil ? Innocent ? C'était... drôle, parce qu'il était impossible qu'il soit un jour de la sorte. « Pas moyen, je laisse l'innocence aux autres » finit-il par déclarer avec un petit sourire en coin, gosh, cette innocence il l'avait abandonné quelque part entre les bouteilles de son oncle, voir ses cadets si normaux... c'était déjà si bien, avoir grandi avec leur oncle Riley aurait pu tous les... déranger, mais il n'avait été odieux qu'avec Kovu en particulier, c'était Kovu qu'il avait réveillé à 4h du matin pour aller chercher une "bouteille en plus", c'était Kovu qui l'avait lavé le matin quand trop bourré, il s'était juste fait dessus, c'était Kovu qui avait ramené l'argent pour nourrir les enfants. Alors ouais, non, l'innocence, très peu pour lui, il avait trop vu de la vie pour se permettre ce genre de comportement enfantin. Il avait des responsabilités, il n'avait pas spécialement envie de s'en détourner. L'appel était... attrayant, mais pas distrayant, il connaissait son rôle, il s'était sacrifié pour les sourires innocents de ses cadets, alors well, il n'était sans doute pas la meilleure personne du monde, mais pouvait-on lui reprocher sa méthode d'éducation quand on voyait Kenisha ? Quoiqu'il en soit, il préféra savoir si la jeune femme arrivait à gagner de l'argent en étant photographe, c'était... un métier étrange à ses yeux. Vraiment. « Evidemment, oui ! Je suis multimilliardaire, je vis au niveau de la skyline, roule en lambo, paye des gens pour pré-mâcher mes aliments des fois que la mastication me demande trop d'effort, je ne m'habille qu'en plaqué-or, Beyoncé est la dog-sitter de mon teckel, je règle mes impôts en cash, et quand je m'ennuie, j'viens promener mes louboutins dans le Bronx... Ca rapporte tellement bien que je suis étudiante en droit, histoire de garder une porte de sortie. » ouais, c'est bien ce qu'il lui semblait... l'art était un métier si compliqué... il fallait presque se battre pour réussir dans ce domaine. « Au moins t'as une porte de sortie » fit-il remarqué d'une voix indifférente, il n'allait certainement pas se mettre à compatir pour elle, ils avaient tous difficile, elle n'était ni la seule ni la première. Son ancienne voisine était une pute, sa soeur avait été une escort' durant des années avant de finir serveuse alors bon, il y avait des sacrifices plus... contraignant que celui d'être photographe tout en suivant des études de droit !

Sa soeur le fit parler de Minnie... ce n'était pas vraiment ce qu'il voulait, c'était privé, c'était son petit univers à lui et il ne s'ouvrait pas vraiment aux gens, il n'avait jamais été comme ça. Oui il était souriant dans le passé, mais on lui avait enlevé la danse alors... mais une chose était certaine, il n'avait absolument pas envie de s'excuser et il voulait que les choses soient claires là-dessus. « Et après, c'est moi la drama ? Premièrement, j't'ai pas demandé d'excuses, il me semble. » Kovu arqua un sourcil avant de croiser les bras, très peu réceptif à tout ce que la brune disait, ce n'était sans doute pas correcte, mais il n'en avait pas grand chose à faire pour être honnête. « Deuxièmement, que tu sois protecteur, c'est une chose, et que tu sois totalement aveugle, c'en est une autre. T'avais aucune légitimité à intervenir de la sorte, alors que je n'étais pas entrain de parler à qui que ce soit, et que je ne prenais même pas de photos. Tu crois quoi ? Que j'influence les gamins par télépathie ? En plus, regarde-moi ! J'ai la dégaine d'une enfant de treize ans, la force d'une mouche, et le potentiel séduction d'un phacochère. Rend-toi service, dote-toi d'un peu de perspicacité parce que là, c'est aux frontières du réel, quand même. Sérieusement, j'ai croisé au moins trois exhibitionnistes et deux dealers en chemin, et toi tu joues Rocky IV face à une lilliputienne désarmée... » il eut un petit sourire en coin avant de pointer le groupe de gamin du doigt. « Le physique ne veut rien dire ici, tu vois le gamin qui danse là ? Le petit rachitique avec le grand sourire et les fossettes ? Il est sur le point d'être envoyé en maison correctionnelle parce qu'il n'est pas très bon au vol à la tire. Regarde sa bouille, il a à peine 10 ans, la taille ici ne veut rien dire, l'âge non plus et le sexe n'a aucune importance. Je ne me fie pas à mes yeux, juste à mon instinct, et mon instinct me dit de ne pas faire confiance à la fille qui vient ici pour nous observer, pour "capter" quoi ? Notre misère ? Nos rares sourires ? Le moment où on a le droit de ne pas être les "présumés coupables ?" j'sais plus d'où tu viens, mais on est au Bronx, on a grandi ici et crois-moi... la vie n'épargne personne parce qu'une fois ici, on peut pas en sortir, il y a si peu... de gamins sauvés, c'est juste notre vie, on l'accepte, on n'a pas besoin de présence étrangère pour... nous rappeler que la vie est merdique pour certains alors que d'autres ont... des solutions de rechanges, juste au cas où... » fit simplement Kovu sans se laisser démonter. Elle se prenait pour qui exactement celle-là ? Elle voulait lui expliquer la vie ? Les apparences étaient trompeuses, et il sortait de prison, il avait vu des hommes grands baraqués se mettre à genou devant un p'tit gars rachitique, parce qu'il avait l'argent et c'était tout. Il avait vu un de ses voisins de cellules devenir la "pute" des gars alors qu'il était bien plus basé que Kovu, c'était juste ainsi. « A situation inversée, j'suis pas certaine que tu aurais réagis aussi bien que je le fais en ce moment. » Kovu renifla avant de sourire. « A situation inversée, je serais pas parti de Manhattan si j'avais eu la chance de vivre dans ce quartier. Et si la prison m'a apprise une chose, c'est qu'effectivement, si tu veux pas te faire bouffer, t'as plutôt à prouver que tu as un putain de caractère... » avoua-t-il avec son sourire en coin, il était quelque peu amusé... oui, il avait un peu envie de faire peur à la brune, les ex-prisonniers amenaient toujours un certain sentiment d'effroi, parce que personne ne savait ce qu'ils avaient fait, ce qu'était leur crime... et il n'allait certainement pas révélé trop vite son passé de voleurs de voitures. S'il pouvait l'intimider un peu, il n'allait pas lâcher cette carte trop tôt.
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MessageSujet: Re: Astaria & Kovu ₪ All about that bass Astaria & Kovu ₪ All about that bass EmptyLun 7 Juil - 0:43

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« Pas moyen, je laisse l'innocence aux autres » Je ne prenais même pas la peine de lui répondre, préférant détourner le regard un instant pour m'empêcher de lui défoncer les dents à coup de sac. Je n'avais jamais aimé les moralisateurs et autres donneurs de leçons, aussi je n'allais pas m'abaisser à me transformer en ce genre d'individus juste pour lui expliquer la différence entre innocence et naïveté, et plus important encore, la différence entre innocence et objectivité. Il observait la vie au travers d'un prisme déformant lui faisant prendre des vessies pour des lanternes et Mimi Mathie pour une tueuse en série. Ce n'était pas le cas de sa soeur qui ne faisait pas preuve de trop d'innocence mais d'une parfaite objectivité. Je doutais sérieusement que la gamine se laisse approcher par un individu réellement dangereux. Elle savait juste faire la différence, plus encore lorsqu'elle était évidente. Pas lui, lui il avait décidé de voir le mal dans chaque personne qu'il n'avait encore jamais vu. Du coup, le dealer qui vendait son crack aux mômes au coin de la rue, pas de problème pour lui, Kovu devait le croiser tous les jours. Puisqu'il tenait tant à avoir le dernier mot, je le lui laissais volontiers, je n'avais pas, de toute manière, pour mission divine de mettre en lumière le ridicule avec lequel il espérait me tenir tête. S'il souhaitait s'enliser dans ses contradictions absurdes, grand bien lui fasse. A la place, je préférais lui offrir tout mon sarcasme pour répondre à sa question concernant mes revenus. Un sarcasme qui le laissa indifférent au contraire de ma fin de réplique qui se voulait, elle, très sérieuse, et qu'il décida de retourner à sa sauce en espérant, certainement, me faire culpabiliser. « Au moins t'as une porte de sortie » Non, mais il était sérieux, là ? Il voulait que je m'excuse d'avoir eu l'audace de tenter des études de Droit ? Oh, pardon, je ne savais pas qu'il s'agissait d'une compétition à la vie la plus misérable ! Si j'avais su, je me serais pointée avec l'urne funéraire de ma mère sous un bras, et mes relevés bancaires dans le rouge sous l'autre. Et non, d'ailleurs, pas dans le rouge, puisque les institutions bancaires avaient décidé d'inventer une nouvelle couleur rien que pour moi. Marron dégueulasse clignotant orange vif. Juger les autres sans les connaître, décidément, c'était vraiment sa vocation à lui. Encore une fois, je ne lui répondais pas. Ce qu'il pensait de moi, ce qu'il imaginait de ma vie, ce qu'il idéalisait n'avait aucune espèce d'importance. Il était tellement à des années lumières sous son crâne que toute tentative de dialogue était vouée à l'échec. Il s'estimait, visiblement, doté du droit de jugement sous prétexte qu'il vivait dans le Bronx, un quartier pas simple... C'est certain qu'à force de s'observer le nombril, il ne voyait plus que ça, lorsqu'en ouvrant les yeux, en relevant le nez de sa propre petite existence, il aurait pu prendre conscience que plus malheureux que lui, ça existe, c'est possible, c'est même inévitable. « Le physique ne veut rien dire ici, tu vois le gamin qui danse là ? Le petit rachitique avec le grand sourire et les fossettes ? Il est sur le point d'être envoyé en maison correctionnelle parce qu'il n'est pas très bon au vol à la tire. Regarde sa bouille, il a à peine 10 ans, la taille ici ne veut rien dire, l'âge non plus et le sexe n'a aucune importance. Je ne me fie pas à mes yeux, juste à mon instinct, et mon instinct me dit de ne pas faire confiance à la fille qui vient ici pour nous observer, pour "capter" quoi ? Notre misère ? Nos rares sourires ? Le moment où on a le droit de ne pas être les "présumés coupables ?" j'sais plus d'où tu viens, mais on est au Bronx, on a grandi ici et crois-moi... la vie n'épargne personne parce qu'une fois ici, on peut pas en sortir, il y a si peu... de gamins sauvés, c'est juste notre vie, on l'accepte, on n'a pas besoin de présence étrangère pour... nous rappeler que la vie est merdique pour certains alors que d'autres ont... des solutions de rechanges, juste au cas où... » Je jetais rapidement un coup d'oeil au gosse en question, et j'imaginais très aisément que malgré ses dix années et son aspect soit-disant rachitique, il aurait pu me maîtriser sans problème. Mais oui, il avait certainement raison, je devais représenter une très grave et grande menace. « A situation inversée, je serais pas parti de Manhattan si j'avais eu la chance de vivre dans ce quartier. Et si la prison m'a apprise une chose, c'est qu'effectivement, si tu veux pas te faire bouffer, t'as plutôt à prouver que tu as un putain de caractère... » Encore une fois, je lâchais un profond soupir de résignation. “Je suppose que c'est le moment où je suis censée prendre le fuite en hurlant ?” je demandais, très calmement en remontant mes jambes en tailleur sur le banc. Preuve, s'il n'en faut, que je ne comptais pas bouger d'un cil. “J'hésite sur tes intentions en fait... Me faire chialer ou me faire flipper ? Parce que si tu comptais me faire flipper, fallait zapper le refrain digne des Misérables sur le Bronx et compagnie. Et si tu comptais me faire chialer... Non, ça, en fait, c'était foutu d'avance. Désolée, hein, mais ça fait une heure que je me tue à te dire que je ne suis pas du tout celle que tu projettes sur moi. Même pas un peu... Déjà, qu'est-ce qui te fait dire que je viens de Manhattan ? Mes converses pourries ? Mon sac troué ? Parce qu'on est pas du Bronx on est forcément de Manhattan, friqué, et absolument épanoui dans sa vie ? T'as pas l'impression de tomber dans les clichés réducteurs, là ? Alors je sais que ce que je vais te dire va te faire un choc, mais après le Bronx, il existe tout plein de quartiers, et après NY, y a plein de villes, plein d'état, et même qu'au-delà des Etats Unis y a d'autres continents, d'autres pays pour lesquels la vie dans le Bronx a des allures de Paradis sur Terre.” Il n'avait pas besoin de prendre l'avion pour le constater, parfois il suffisait d'ouvrir un livre ou de simplement observer les infos... “La Palestine, ça te parle ? Tu sais combien de Palestiniens tueraient père et mère pour avoir ta vie ? Alors, s'il te plait, tes leçons de morale, tu peux te les garder, parce que tu vois, moi ce que je "capte" ici, ce n'est pas la misère, ce ne sont pas des coupables, ce ne sont pas des rares sourires, c'est simplement la vie, l'authenticité, un rythme, des battements de coeur... J'en ai rien à carrer de ta misère, parce que tout le monde en transporte une avec soi. Tu jugeras sûrement celle de l'autre moins importante que la tienne, mais tu ne sais pas, tu ne sais absolument rien. Au lieu de te focaliser sur ce que tu n'as pas, pense à tout ce dont tu es riche. Ce n'est pas une compétition, ça ne le sera jamais. Tu ne m'inspires aucune pitié, pas plus que tu ne m'impressionnes par ta pseudo dangerosité. Je n'ai pas pour habitude de juger les gens, en général je préfère apprendre à les connaître et les laisser m'impressionner par leurs actes, leurs forces de caractère, plutôt que par un séjour en prison dont je me contrefous royalement.” Je n'étais pas là pour lui apprendre quoique ce soit, je ne faisais pas ça pour lui donner une leçon, mais simplement parce que son propre comportement moralisateur et ses jugements absolument infondés me poussaient à me défendre, ne serait-ce qu'un peu. Si j'étais coincée avec lui, alors autant ne pas le laisser m'insulter sur rien dire. Je n'avais pas spécialement envie de m'éterniser auprès de lui, mais j'avais encore moins envie de privée Kenisha de ce sourire incroyable qu'elle affichait en enchainant les clichés.
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MessageSujet: Re: Astaria & Kovu ₪ All about that bass Astaria & Kovu ₪ All about that bass EmptyMar 8 Juil - 14:13

« Je suppose que c'est le moment où je suis censée prendre le fuite en hurlant ? » Kovu eut un petit rire amer et l'autre en profita pour mieux s'installer, évidemment, elle se devait de rester pour le faire chier un peu plus longtemps. Typique. « Ce serait préférable... » soupira-t-il finalement tout en poussant un soupire, parce qu'il le voyait de loin son discours, il redressa la tête vers le ciel, prêt à écouter ses propos et sa prochaine argumentation. « J'hésite sur tes intentions en fait... Me faire chialer ou me faire flipper ? Parce que si tu comptais me faire flipper, fallait zapper le refrain digne des Misérables sur le Bronx et compagnie. Et si tu comptais me faire chialer... Non, ça, en fait, c'était foutu d'avance. Désolée, hein, mais ça fait une heure que je me tue à te dire que je ne suis pas du tout celle que tu projettes sur moi. Même pas un peu... Déjà, qu'est-ce qui te fait dire que je viens de Manhattan ? Mes converses pourries ? Mon sac troué ? Parce qu'on est pas du Bronx on est forcément de Manhattan, friqué, et absolument épanoui dans sa vie ? T'as pas l'impression de tomber dans les clichés réducteurs, là ? Alors je sais que ce que je vais te dire va te faire un choc, mais après le Bronx, il existe tout plein de quartiers, et après NY, y a plein de villes, plein d'état, et même qu'au-delà des Etats Unis y a d'autres continents, d'autres pays pour lesquels la vie dans le Bronx a des allures de Paradis sur Terre. » il roula des yeux et il prit le temps de sortir une de ses cigarettes, habitudes qu'il n'avait jamais vraiment su perdre, il l'alluma rapidement avant d'inspirer longuement pour se détendre et sourire légèrement, elle était chiante mais distrayante, Kovu pouvait au moins lui reconnaitre ça. « La Palestine, ça te parle ? Tu sais combien de Palestiniens tueraient père et mère pour avoir ta vie ? Alors, s'il te plait, tes leçons de morale, tu peux te les garder, parce que tu vois, moi ce que je "capte" ici, ce n'est pas la misère, ce ne sont pas des coupables, ce ne sont pas des rares sourires, c'est simplement la vie, l'authenticité, un rythme, des battements de coeur... J'en ai rien à carrer de ta misère, parce que tout le monde en transporte une avec soi. Tu jugeras sûrement celle de l'autre moins importante que la tienne, mais tu ne sais pas, tu ne sais absolument rien. Au lieu de te focaliser sur ce que tu n'as pas, pense à tout ce dont tu es riche. Ce n'est pas une compétition, ça ne le sera jamais. Tu ne m'inspires aucune pitié, pas plus que tu ne m'impressionnes par ta pseudo dangerosité. Je n'ai pas pour habitude de juger les gens, en général je préfère apprendre à les connaître et les laisser m'impressionner par leurs actes, leurs forces de caractère, plutôt que par un séjour en prison dont je me contrefous royalement. » Kovu sourit légèrement avant de finalement ricaner sans pouvoir s'en empêcher, c'était comme... plus fort que lui, il avait toujours été un putain de provocateur, c'était dans sa nature, c'était qui il était et il n'avait pas l'intention de changer ou d'admettre ses erreurs pour une étrangère, il ne faisait ni concession et ne se repliait jamais. La seule fois où il avait accepté de battre en retraite il y avait perdu sa jambe, du coup, il préférait juste... tracer sa route. « La Palestine je m'en tape. » avoua alors le jamaïcain sans détourner le regard, sans fléchir une seconde dans l'intonation de sa voix. « La vie des autres gens sur Terre ne m'intéresse pas le moins du monde, ce qu'il se passe en dehors d'ici n'a aucune importance, aucune influence sur ma vie. Je ne vois pas pourquoi je dois m'intéresser à la misère des autres pays, si je veux aider, je peux descendre dans mon quartier et faire quelque chose pour aider directement, au moins ce sera concret, regarder la misère sur un écran et compatir c'est pas pour moi. » fit alors Kovu tout en mordant sur le filtre de sa cigarette dans un toc qu'il ne pouvait pas réellement contrôler, il devait à chaque fois mordiller cette merde parce qu'il en ressentait le besoin. « Et je ne fais pas confiance aux gens, évidemment que je juge, ici, entre nous, on se soutient, on est là les uns pour les autres... on a des règles à respecter et on le fait, on ne dépasse ni limite, ni rien... c'est les étrangers à notre quartier qui foire tout, tout le temps, ce n'est pas juste contre toi, c'est contre... toi et tous les autres qui venez ici... je n'aime pas ça, je n'aimerais jamais ça et il faudrait bien plus que de passer un appareil à une gamine pour me prouver que j'ai tord. C'est sans doute réducteur comme comportement et alors ? Je ne m'en porte pas plus mal et ça ne m'empêche pas de dormir le soir. » finit par dire calmement Kovu alors qu'il écrasait sa cigarette avant de se lever pour aller la mettre dans la poubelle la plus proche, il boitait toujours, c'était constant désormais cette façon de marcher, alors qu'il revenait vers la brune, il vit son petit frère arriver et il fronça aussi tôt les sourcils alors que le gamin approchait, il l'avait clairement vu sortir d'une voiture que Kovu ne connaissait pas. Son regard se durcit aussi tôt et Shemar baissa la tête et lui fit un signe de tête pour lui signaler qu'il s'expliquerait "plus tard"... oh ça oui, il avait déjà tout foiré lui-même, et Shemar était une tête, il avait plutôt intérêt à éviter les ennuis celui-là. « Malyck, Astaria ! » s'exclama soudain sa soeur en revenant vers eux tout en leur faisant un signe de main, elle s'installa aussi tôt entre eux pour leur montrer ses photo prises, elle était enthousiaste et excitée comme une puce, Kovu se retrouva à soupirer tout en lui caressant mécaniquement la chevelure. Cependant son geste se stoppa quand il remarqua aussi tôt d'anciens amis à lui... enfin... il grimaça. « Hey mon coeur, tu veux pas aller faire des photo de Shemar, je l'ai vu arrivé dans le parc... » lança avec empressement Kovu pour éloigner sa cadette de ce qui allait se passer. Il se tourna vers la brune et se passa la main dans les cheveux. « Joue le jeu d'accord... les types qui vont arriver ce sont pas... ils sont vraiment dangereux eux... » murmura-t-il tout en s'humectant les lèvres. Il offrit un sourire content aux quatre arrivants et tendit sa main pour tous les saluer de façon amicale. « Hey quoi vieux frère, on change de blanche ? » demanda alors celui qui se surnommait Ray tout en indiquant d'un geste de tête Astaria. Kovu eut un sourire crispé et il contracta légèrement les poings avant de consentir à répondre. « C'est une cousine de Minnie, Astaria » inventa soudain Kovu pour signaler qu'elle faisait partie de la famille, il ne l'aimait peut-être pas trop, mais il n'allait certainement pas la laisser avec ces types là... leur sourire... non clairement, ils cherchaient encore les ennuis et Kovu avait déjà assez payé de ses erreurs. Ray tourna son attention vers Astaria et il tendit la main. « Ray, lui c'est Spooky, Tox et le dernier c'est Charles » indiqua Ray, il étudiait clairement la jeune femme et Kovu sentit sa respiration se faire plus profonde... il n'aimait pas vraiment tout ça.
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MessageSujet: Re: Astaria & Kovu ₪ All about that bass Astaria & Kovu ₪ All about that bass EmptyMer 9 Juil - 2:28

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« La Palestine je m'en tape. »  Bien, très mâture comme réaction. En cet instant, il me faisait l’effet d’un enfant de six ans en plein caprice, ne souhaitant pas apprendre ses leçons parce que ‘les maths, j’m’en tape’. Un principe éducatif admirable que, j’espère, il ne mettait pas en pratique envers ses propres frères et sœurs. « La vie des autres gens sur Terre ne m'intéresse pas le moins du monde, ce qu'il se passe en dehors d'ici n'a aucune importance, aucune influence sur ma vie. Je ne vois pas pourquoi je dois m'intéresser à la misère des autres pays, si je veux aider, je peux descendre dans mon quartier et faire quelque chose pour aider directement, au moins ce sera concret, regarder la misère sur un écran et compatir c'est pas pour moi. »  Pas juste compatir, simplement s’instruire et relativiser. Une capacité qu’il ne possédait absolument pas et dont découlait son comportement ridicule. Mais soit, je ne réagissais pas. Si son but dans la vie était de mes casser ces couilles que je n’avais pas, je ne lui offrirais pas ce plaisir. Je me contentais de l’écouter d’une oreille distraite, tout en suivant les mouvements des uns et des autres, la valse de cette vie qu’il jugeait, lui, si miséreuse, et qui, à mes yeux, ne représentait rien de tout ça. « Et je ne fais pas confiance aux gens, évidemment que je juge, ici, entre nous, on se soutient, on est là les uns pour les autres... on a des règles à respecter et on le fait, on ne dépasse ni limite, ni rien... c'est les étrangers à notre quartier qui foire tout, tout le temps, ce n'est pas juste contre toi, c'est contre... toi et tous les autres qui venez ici... je n'aime pas ça, je n'aimerais jamais ça et il faudrait bien plus que de passer un appareil à une gamine pour me prouver que j'ai tord. C'est sans doute réducteur comme comportement et alors ? Je ne m'en porte pas plus mal et ça ne m'empêche pas de dormir le soir. » « T’es dans un pays libre, tu fais ce que tu veux, et je fais ce que je veux. Ce parc n’est pas plus ta propriété qu’il n’est la mienne. T’es libre de ne pas avoir envie d’y croiser des ‘étranger’, comme tu dis, et je suis libre d’en avoir absolument rien à foutre. » Il allait faire quoi ? Appeler les flics parce qu’une nana qu’il ne connaissait pas avait osé mettre les pieds dans un parc public qui appartenait à l’état. Je lui aurais bien servi un petit ‘La liberté des uns s’arrête là où celle des autres commence’ mais quelque chose me disait qu’il ne comprendrait pas cette citation, ou bien qu’il se positionnerait au-dessus d’elle. Parce qu’il avait toujours raison, parce que son histoire personnelle lui donnait tous les droits et le rendait supérieur au commun des mortels, toute tentative de dialogue était vouée à l’échec. C’est con, moi j’aimais bien parler, m’enrichir de l’expérience des autres, apprendre, toujours apprendre. Mais, avec lui ? Non. Il n’avait absolument rien à m’apporter, trop endoctriné par son propre cerveau autocentré. Il s’était levé, se déplaçant de sa démarche particulière jusqu’à une poubelle, et je le suivais distraitement du regard, perdue dans mes pensées. Je manquais l’échange silencieux entre deux frères, et ne retrouvais mes esprits qu’à l’apparition de Kenisha revenant s’installer entre nous deux pour nous présenter son travail. J’observais le tout avec sérieux, non pas pour lui faire plaisir, pas seulement, mais essentiellement parce qu’elle savait s’y prendre, que son regard était, certes enfantin, mais très intéressant. Il était prononcé, pas superficiel, et chaque cliché offrait un nouvel aspect, un nouvel angle de son univers personnel. « Tu sais que c’est vraiment bien, ce que tu fais. Tu voudrais que je te les tire sur papier photo pour que tu puisses les… » Je n’avais pas le temps de finir ma phrase que l’ours me coupait sans ménagement. « Hey mon coeur, tu veux pas aller faire des photo de Shemar, je l'ai vu arrivé dans le parc... » C’était quoi son problème à la fin ? Je relevais un regard noir vers lui, avant de surprendre son agitation et la tension dans son regard. « Joue le jeu d'accord... les types qui vont arriver ce sont pas... ils sont vraiment dangereux eux... »  me souffla-t-il, tandis que je fronçais un peu plus les sourcils en suivant son regard. Quatre types, un peu trop clichés, s’avançaient dans leur direction alors que Kenisha disparaissait de ma vue… Avec mon appareil photo. Ok, j’avais beau prétendre avoir toute confiance en l’enfant, je… heu… c’était mon bébé, ce truc, j’avais limite vendu un rein pour me l’offrir, et sans lui, je ne pouvais plus travailler… « Hey quoi vieux frère, on change de blanche ? » Pardon ? C’était moi ladite ‘blanche’ ? Ha bah, visiblement, je venais même de gagner une cousine, dans l’histoire. J’étais, à présent, la cousine de la souris de l’ours. Inutile de préciser que j’étais très impatiente d’assister à un diner de famille. « Ray, lui c'est Spooky, Tox et le dernier c'est Charles » Ha, parce qu’ils se présentaient, en plus ? Super. Ils ne préféraient pas juste m’oublier et passer leur chemin. Cette main tendue, j’hésitais à la prendre. A dire vrai, j’hésitais entre annoncer directement la couleur et faire profil bas. Pas pour moi, moi je n’en avais rien à faire, ni ne risquais grand-chose, mais pour Malyck et sa sœur. En agissant en parfaite crétine, je craignais d’éventuelles représailles sur eux. Aussi, je tendais la main à mon tour, et la serrait brièvement, avant de récupérer mes cheveux pour les nouer au sommet de mon crâne. Ainsi, j’avais l’air plus gamine encore, et bien moins attrayante. Je ne payais pas de mine, je n’effrayais personne. Le parfait camouflage, en somme. Personne ne se méfiait jamais d’un petit bout de femme à l’allure chétive. « Ce sont vos vrais prénoms ou bien des pseudos d’usage ? » je demandais, brusquement, très sérieuse, tout en forçant un accent italien histoire de planquer mon accent français. J’avais de la pratique, ma mère était italienne, et mon prénom aussi. « Non, parce que chez nous, à la Cosa Nostra, on a tous des petits surnoms sympathiques aussi. » Je poursuivais, toujours très innocemment, un sourire calme et parfaitement serein aux lèvres. Voilà, j’étais la cousine italienne et mafieuse de Minnie. Et le pire ? C’est que j’étais parfaitement crédible… et pour cause.  
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Caleb Smoak
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MessageSujet: Re: Astaria & Kovu ₪ All about that bass Astaria & Kovu ₪ All about that bass EmptyLun 14 Juil - 0:57

Depuis que Kovu parlait à Astaria, elle l'agaçait au plus haut point, sérieusement, si ce n'était pas pour un sujet, c'était sur autre chose, ils n'étaient d'accord sur rien, ils n'avaient pas une vision des choses qui se ressemblaient et si Kovu était encore là c'était pour sa soeur, elle s'attachait toujours aux mauvaises personnes, toujours, beaucoup trop gentille, c'était là son défaut, elle avait trop confiance en la race humaine alors que le jamaïcain était juste désabusé par la chose, puis honnêtement, les malheurs dans le monde... oui ça le touchait parfois, mais il y avait d'autres choses à régler, pourquoi vouloir sauver la misère des voisins alors qu'il suffisait parfois de visiter sa propre ville pour voir la misère. Certains le cherchaient, d'autres non, mais pour Kovu, tout le monde méritait au moins une seconde chance. « T’es dans un pays libre, tu fais ce que tu veux, et je fais ce que je veux. Ce parc n’est pas plus ta propriété qu’il n’est la mienne. T’es libre de ne pas avoir envie d’y croiser des ‘étranger’, comme tu dis, et je suis libre d’en avoir absolument rien à foutre. » Kovu renifla avant de s'enfoncer un peu plus profondément sur son banc. « T’es une chieuse, je t'aime pas beaucoup » répondit Malyck en gardant son regard fixé sur sa petite soeur.

Celle-ci finit par revenir vers eux, ce n'était pas plus mal, Kovu pouvait s'occuper à se taire de nouveaux, il n'aimait pas spécialement parlé en fait, juste avec les gens qu'il connaissait. Il écoutait d'une oreille distraite qu'il écoutait Astaria féliciter le boulot de la petite. « Tu sais que c’est vraiment bien, ce que tu fais. Tu voudrais que je te les tire sur papier photo pour que tu puisses les… » sauf que Kovu ne manqua pas de les interrompre quand il vit les 4 hommes arrivés, évidemment. Toujours eux. Ils avaient été frères il y a une longue époque, celle quand Kovu était un dealer et un voleur notable dans le coin, il bossait pour un type plus vieux, celui qui lui avait appris les bases, celui pour qui il aurait tout fait... sauf sacrifier sa soeur pour ce type. Shanice avait un an de moins à l'époque, elle avait juste 17/18 ans, c'était une gamine, Jay avait 30 ans... et Kovu n'avait rien vu venir, rien... et il avait tellement eu la haine qu'il avait tout plaqué, ça aurait pu être dangereux pour lui, mais comme Shanice était enceinte et que tout le monde savait que Kovu la protégeait... Jay avait juste... continué sa route de chef de gang, laissant à Kovu le soin de veiller sur sa soeur et sur sa nièce. Solitaire, les bénéfices de ses vols avaient été pour lui, sa famille et ses amis, personne ne l'ennuyait, personne ne le protégeait, et c'était sans doute pour ça qu'il avait plongé au moment où on avait arrêté son revendeur de voiture, mieux valait faire plonger avec lui un homme seul plutôt qu'un type dans un gang. C'est pour ça que Kovu poussa sa soeur à aller voir Shemar, plus sûr, plus prudent.

Mais cela ne changeait rien au fait que Kovu était méfiant, ils étaient le genre de type qu'on ne voulait ni comme amis, ni comme ennemis, ils se prenaient pour des rois et agissaient comme tel et juste à leur regard, Kovu perçut qu'ils voulaient quelque chose de lui, il n'avait plus grand chose à offrir pourtant. Ils le saluèrent comme si de rien était et Kovu remercia silencieusement Astaria qui jouait le jeu de la cousine de Minnie, les autres se présentèrent, jamais les vrais prénoms, c'était... plus facile pour eux de tous avoir un pseudo. « Ce sont vos vrais prénoms ou bien des pseudos d’usage ? Non, parce que chez nous, à la Cosa Nostra, on a tous des petits surnoms sympathiques aussi. » Kovu resta interdit devant l'accent ma foi crédible... « C'est où ça la Cosa Nostra ? » demanda soudain Spooky tout en recevant un coup dans les côtes, ils n'aimaient pas tellement qu'on remarque leur manque de culture. Kovu l'admettait plus facilement, il avait arrêté l'école bien trop tôt pour se prétendre assez instruit. « Qu'est-ce que vous voulez ? » demanda Kovu tout en observait Ray dans les yeux, il ne détourna à aucun moment le regard, il n'était pas ravi de la situation, mais il n'allait pas taper la causette indéfiniment non plus. « Tes techniques... tu était le meilleur Kovu, le petit Prince... » avoua Ray sans détour avec une détermination sans borne. Kovu soupira avant de renifler avec mépris. « Et c'est sûr que ça m'a amené loin dans la vie mes petits "talents" » ironisa-t-il avant de se lever et de prendre le bras d'Astaria en même temps, il devait partir et il n'était pas assez salaud pour la laisser se démerder toute seule. « T'es sûr que c'est ce que tu veux ? Shemar traine de plus en plus en rue Kovu... imaginons que ton frère veuille suivre tes traces mais qu'il se fasse prendre plus tôt, parce qu'il n'a ni ton expérience, ni tes techniques... » Kovu se retourna violemment et son regard brillait de rage. « Si vous touchez un seul cheveu de mon petit frère je vous... » mais il ne sut terminer sa phrase qu'on lui donnait un coup de pied dans le mauvais genou, il s'effondra aussi tôt au sol et il poussa un râle de douleur tout en serrant les poings. On releva son visage sans ménagement et il vit de trop près la face de Ray, fou de colère lui aussi. « Tu ferras quoi vieux frère ? C'est juste une technique de vol... c'est pour nous, on a grandi ensemble Kovu... » lui rappela Ray avant de lui offrir un sourire calculé de l'aider à se relever, ils le prirent par les épaules et visiblement, ils obligeaient la brune à les suivre, ils arrivèrent dans le parking et Kovu sut ce qu'il avait à faire avant même qu'on ne lui dise. Voler. Encore. « J'ai été au trou pour ça... » « Et tu as gagné le respect des gens du quartier. » il secoua la tête, il avait surtout perdu trop de temps, il baissa les yeux... il ne voulait tellement pas, il se sentait... comme abattu.
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MessageSujet: Re: Astaria & Kovu ₪ All about that bass Astaria & Kovu ₪ All about that bass EmptyLun 14 Juil - 2:47

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« T’es une chieuse, je t'aime pas beaucoup » Tant mieux, rien à foutre. Surtout que de la façon avec laquelle il avait annoncé ça, j'avais tendance à le prendre comme un compliment. Cette conclusion m'offrait le dernier mot, en quelque sorte, comme s'il n'avait plus aucun argument en stock pour me contredire. Oui, j'étais assez fière de moi, sur ce coup, et même que je poussais un petit sourire en coin juste pour l'occasion. Cela dit, ce moment de gloire et d'euphorie intériorisée fut de très courte durée. Après le retour de l'enfant, elle fut vite envoyée ailleurs par un frère inquiet et prévenant. Les types qui arrivaient, je le compris plus tard, n'étaient pas vraiment le genre de fréquentation que l'on souhaite à un enfant. Ray, Spooky, Tox et Charles, donc. C'est ainsi qu'ils s'étaient présentés, tandis que j'avais été annoncée comme la cousine de Minnie. Je jouais le jeu parce qu'il n'y avait rien de mieux à faire. J'avais beau être une chieuse, je n'étais pas totalement inconsciente et je ne désobéissais pas juste par principe. J'analysais juste les choses, les évènements, et optais pour la solution la plus sage. Pas toujours, évidemment, pas dans l'urgence, mais lorsque je pouvais me le permettre, alors je le faisais. Ici, Malyck, ou Kovu peu importe, m'offrait la possibilité de le faire, et sous cette couverture j'étudiais les uns et les autres avant d'opter pour une nouvelle falsification d'identité. Je serais naïve, comme il se plaisait à le croire, italienne et confiante. Je comptais sur le nom de la Cosa Nostra pour calmer les ardeurs de ses petits trafiquants de secteurs. Sauf que, bien évidemment, ils avaient beau avoir l'attitude, la culture générale n'était pas vraiment leur fort. « C'est où ça la Cosa Nostra ? » Et ça se disait badboy ? Haha, pathétique ! Cela dit, je ravalais l'éclat de rire qui me vint spontanément, et gardait mes leçons d'Histoire de la Mafia à travers les âges pour plus tard. Mon cousin par alliance avait décidé d'écourter leur visite. Je me laissais faire lorsqu'il m'invita à le suivre après une joute verbale assez sommaire. L'un voulait les techniques de l'autre, l'autre voulait qu'on lui foute la paix... Une scène de vie typique du Bronx à en croire Kovu. Je suivais le tout sans l'ombre d'une inquiétude, du moins jusqu'à ce que l'autre idiot menace son petit frère. Non, mais ça, copain, c'est la base, quoi ! On ne menace pas les frères ! Moi, dans ce genre de cas, je pousse un cri à la Xenia princesse guerrière, et je brandis mon taser. Parce que mon frère c'est le Saint Graal, et si tu le touches, c'est que tu tiens pas vraiment à tes organes reproducteurs... Il en allait de même pour le jamaïcain, qui se retrouva bien vite au sol à cause d'une tendresse de la part de son vieux frère. J'aurais voulu réagir, mais tout se passa trop vite, et moins d'une seconde plus tard, ils le relevaient pour le conduire je ne sais trop où. Je devais suivre aussi, c'est du moins ce que cette main attrapant le haut de mon bras chercha à me faire comprendre. Je m'en débarrassais bien vite, d'un mouvement agile, et dissuadais l'abruti de sous-fifre de retenter sa chance d'un simple regard. “J'sais marcher, j'ai pas besoin de ton aide.” De toute manière, je ne comptais pas abandonner mon nouveau meilleur pote aka fake cousin aussi facilement. Non, je comptais bien suivre ces débiles jusqu'à leur destination finale et m'assurer qu'ils ne forceraient pas l'intolérant à faire quoique ce soit contre sa volonté. La destination finale n'étant autre que le parking, je comprenais en même temps que Kovu les intentions du boysband. « J'ai été au trou pour ça... » disait l'un « Et tu as gagné le respect des gens du quartier. » répondait l'autre. Sérieusement ? Non, mais sérieusement ? Bon, il me restait quoi comme option ? Sortir ma science et évoquer la loi contre le harcèlement moral ou l'incitation à la violence ? Non... pas assez percutant. Il me restait l'option B, mais je sentais que j'allais vraiment regretter cette décision. “Bon, vous vous décidez ou bien faut vraiment tout faire soi-même, ici ?” je coupais court à leur petite discussion interminable et inquiétante, et tendais mon sac à Kovu. “Tu peux me tenir ça ?” Plus une ordre qu'une question, tandis que je poursuivais de mon accent chantant en lui collant le sac entre les mains, obligeant les deux autres à le lâcher. “Vous vouliez savoir ce qu'était la Cosa Nostra, n'est-ce pas ? Je vais vous montrer ce qu'un enfant de 7 ans sait faire chez nous.” Ce disant, je m'éloignais d'eux en réattachant mes cheveux, prenant pour cible l'une des plus belles voitures sur le parking. Elle n'avait rien d'excessivement luxueux, mais dans ce quartier, il aurait difficilement pu en aller autrement. Je la contournais et le véhicule me séparant du pseudo gang, j'oeuvrais dans l'ombre. En quelques secondes, la voiture était ouverte et je m'installais au volant, disparaissais rapidement pour m'occuper des fils et la démarrais en un rien de temps. Tout en douceur, je ramenais le véhicule jusqu'à eux, et en sortais tout en leur laissant la portière ouverte. “Voilà, vous avez ce que vous vouliez, cadeau de la Famille. Et par Famille, j'entends la mienne, pas la sienne. Le film Le Parrain, ça vous parle ? Oui ? Bien. Parce que c'est ça, la Cosa Nostra, ma Famille. Vous m'avez l'air de gars intelligents, et vous m'êtes sympathiques, tout ça, tout ça, mais nous on se casse. Allez, bisous !” En espérant qu'ils soient assez intelligents pour comprendre qu'il ne valait mieux pas se mesurer à la mafia la plus puissante de toutes les mafias, et qu'ils nous laissent nous éloigner sans broncher. Parce que j'avais déjà récupéré le bras de Kovu, parce qu'on avait déjà quitté le parking, profitant de la diversion que ma diarrhée verbale avait provoqué... Mais combien de pas allaient-ils nous laisser faire. “Pitié, dis-moi qu'ils nous suivent pas ! Dis-moi qu'ils ont tout gobé !” j'implorais en chuchotant mon partenaire de mensonge. Mon accent était crédible, mon assurance également, et mon histoire tout autant. Mais rien ne me disait qu'on avait affaire à des mecs pas trop débiles, non plus.  
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Caleb Smoak
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MessageSujet: Re: Astaria & Kovu ₪ All about that bass Astaria & Kovu ₪ All about that bass EmptyJeu 17 Juil - 16:40

« J'sais marcher, j'ai pas besoin de ton aide. » Kovu observa la brune du coin de l'oeil. Il était désolé pour elle, elle n'avait vraiment rien demandé... mais lui non plus dans le fond, c'était juste ça tout le temps, des merdes qui parfois s'accumulaient, Kovu y faisait face, il n'avait pas le choix de toute façon, ils avaient menacés son frère ses connards, comme s'il allait permettre à qui que se soit de toucher à Shemar. Son plus jeune frère ressemblait tellement à leur défunt père lorsqu'il était plus jeune... jamais Kovu ne permettrait qu'il arrive quoique se soit aux trois derniers de son clan. Que ce soit Kenisha, Shania ou Shemar, ils étaient encore les innocents, ceux pour qui les dès n'étaient pas lancés et Kovu allait tout mettre en œuvre pour que leur vie soit... moins merdique que la sienne. Cela dit, quand ils arrivèrent tous sur le parking, Kovu se mordait les lèvres et l'intérieur des joues avec nervosité, oh, il pouvait faire le dur, mais il n'avait pas envie de retourner en prison, ce n'était pas des vacances, c'était dangereux, c'était une pression constante et c'était... difficile, les hommes là n'étaient pas des rigolo, il y avait tant de règles, tant d’exigence, il y avait les magouilles et il fallait toujours... respecter les bonnes personnes. Non, clairement, Kovu ne voulait pas y retourner... du coup... être là, devant ces rangées de voitures à peine potable. Duh, c'était le genre de carcasse pour lesquels il ne se serait jamais retourné avant, il ne volait qu'à Manhattan pour ça, une fois la revente terminé, il pouvait s'empocher de l'argent en suffisance, avec ça ? Si on lui donnait 150$ ce serait de la charité. Hésitant et peu sûr de lui, il ne savait pas quoi faire, parce qu'il était un peu au pied du mur alors... clairement, il aurait voulu qu'on le sauve de cette situation, prêt à laisser tomber et à s'exécuter, il fut devancé par Astaria, elle allait encore faire quoi celle-là ? « Bon, vous vous décidez ou bien faut vraiment tout faire soi-même, ici ? Tu peux me tenir ça ? Vous vouliez savoir ce qu'était la Cosa Nostra, n'est-ce pas ? Je vais vous montrer ce qu'un enfant de 7 ans sait faire chez nous. » Kovu avec le sac en main ne savait ni quoi faire ni quoi dire... elle n'allait quand même pas le faire ? Elle n'allait rien volé devant les yeux de tout le monde, il était prêt à intervenir pour la sauver du pétrin dans lequel elle s'enfonçait mais on le retint par l'épaule, visiblement, Ray voulait voir de quoi elle était capable ! Évidemment, c'était un trou du cul. Mais elle œuvra dans l'ombre et elle réussit facilement à ouvrir la portière, normal, la sécurité était limite de la voiture choisie, ce n'était pas difficile à faire, du moins, pas quand on avait un minimum de matériel avec sois... inquiet, il la vit dans la voiture, s'occuper des fils avant de rouler jusqu'à eux, les autres étaient impressionnés, mais Kovu restait dubitatif et sur ses gardes. « Voilà, vous avez ce que vous vouliez, cadeau de la Famille. Et par Famille, j'entends la mienne, pas la sienne. Le film Le Parrain, ça vous parle ? Oui ? Bien. Parce que c'est ça, la Cosa Nostra, ma Famille. Vous m'avez l'air de gars intelligents, et vous m'êtes sympathiques, tout ça, tout ça, mais nous on se casse. Allez, bisous ! » pardon ? Elle faisait partie de la mafia ? Depuis quand cette petite chieuse française faisait là-dedans, oh, pour lui, il était clair que tout était un mensonge, mais ce mensonge eut au moins le mérite de le faire sourire légèrement. La brune s'empara soudain de son bras et le tira plus loin, pour s'éloigner de ces crétins. Kovu leur fit un signe de main provocateur et il les vit hésiter... puis finalement, ils choisirent la voiture, évidemment. « Pitié, dis-moi qu'ils nous suivent pas ! Dis-moi qu'ils ont tout gobé ! » Kovu se tourna vers elle avant de relancer un dernier regard par dessus son épaule. « Ils nous suivent pas. Tracasse, on va pas faire démonter la tête aujourd'hui. » lui fit-il savoir avec un réel amusement dans la voix. Lorsqu'il retrouva le parc, il chercha aussi tôt ses cadets du regard, cette fois-ci, ils étaient tous les trois là et Kovu leur fit un signe de main. « Et donc tu sais voler ? Et après, je ne devais pas me méfier de toi c'est ça ? Une femme chétive et tout le blabla... » rajouta-t-il avec un réel sourire inscrit sur ses lèvres pour la première fois. Il regagna son sérieux tout en l'observant quelques secondes avant de pencher la tête en avant. « Merci... » souffla-t-il du bout des lèvres, faiblement, juste une fois, parce qu'elle le méritait celui-là.
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MessageSujet: Re: Astaria & Kovu ₪ All about that bass Astaria & Kovu ₪ All about that bass EmptyJeu 17 Juil - 19:19

Astaria + Kovu
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Je n'étais pas très grande, pas très musclée, pas très forte non plus, mais puisque j'avais été forcée de grandir cernée par les petits mecs, j'avais du apprendre à compenser, à asseoir ma supériorité d'une autre manière pour parvenir à la tête de cette bande 100% tétostérone. Aujourd'hui encore, lorsqu'un oeil les surprenait à m'obéir au doigt et à l'oeil, à me respecter comme ils ne respecteraient aucune autre femme, il ne comprenait pas, il prenait pour de la faiblesse ce qui n'en était pas. Mes hommes n'étaient pas faibles, c'est juste que j'avais fait mes preuves depuis bien longtemps, et que j'avais gagné leur respect et amour inconditionnel à l'usure. Lorsqu'on est môme, la supériorité revient à celui qui crache le plus loin, celui qui grimpe le plus vite aux arbres, celui qui domine par la force lors des bagarres, et dans tous ces cas, c'était moi. J'avais appris à cracher le plus loin, à les doubler de vitesse dans les courses, et durant les bagarres, puisque je n'avais jamais eu la force physique pour les surpasser, il m'avait suffit d'apprendre à pleurnicher, juste le temps qu'ils s'arrêtent, se figent même, de crainte de m'avoir fait mal, et que je puisse les cogner sans prévenir. Voilà pourquoi j'étais la chef, parce que j'étais rusée, créative et que je mettais toujours mon imagination au service de mon machiavélisme. Mais toujours à bon escient, évidemment. Lorsqu'une situation semblait inextricable, mes frères avaient prit l'habitude de se tourner vers moi. Ils avaient développé une forme de dépendance, et j'en tirais une espèce d'assurance. Voilà pourquoi Kovu n'était pas parvenu à m'impressionner. Déjà parce qu'il dégageait quelque chose de profondément protecteur, mais aussi parce que l'expérience m'avait peut-être rendue un peu trop insouciante, voir inconsciente. J'en avais la preuve tandis qu'on m'invitait -pour ne pas dire forçait- à suivre le pseudo gang jusqu'au parking et qu'on poussait Malyck a voler une voiture, n'importe laquelle. Malgré tout, je ne paniquais pas, du moins pas pour moi. J'étais seulement en colère, révoltée par cette forme d'injustice que j'exécrais. C'était mon côté justicière de l'ombre qui ressortait, celui que Solal ne cessait de me reprocher. “Tu fais 1m12 pour 3kg, arrête de te mettre en danger inutilement !” ne cessait-il de me répéter. J'avais même entendu sa voix dans ma tête tandis que je m'occupais de démarrer la voiture via les fils. J'étais rusée, inventive et j'avais du cran, mais je ne réfléchissais clairement pas assez. Je partais au quart de tour, et ne paniquais qu'après coup. Pratique, mais risqué.

C'était le cas en cet instant, alors qu'après avoir mentis comme une arracheuse de dents, je pressais le pas, soutenant Kovu de peur qu'il souffre encore de sa jambe après le coup reçu, en l'interrogeant sur la localisation du groupe de crétins. Je n'osais pas me retourner, maintenant que je prenais conscience de ce que je venais de faire. Et encore, je ne pensais même pas à moi -tout à l'heure, je disparaitrais, et ce n'était clairement pas avec mon prénom qu'ils parviendraient à me retrouver-, mais à Malyck et sa famille. Je ne voulais pas leur avoir compliqué la vie un peu plus, alors que je ne souhaitais que le tirer de cette injustice absolument dégueulasse. « Ils nous suivent pas. Tracasse, on va pas faire démonter la tête aujourd'hui. » m'apprit-il, semblant s'amuser de la situation. Un amusement qui m'apaisa suffisamment pour me permettre de ralentir la cadence et retrouver une allure plus normale, jusqu'à ce qu'on arrive dans le parc. La petite était là, ainsi que le garçon qu'il avait salué, plus tôt, et je compris que cette vision rassura Kovu au relâchement de ses épaules, lorsque je lui jetais un regard en biais. « Et donc tu sais voler ? Et après, je ne devais pas me méfier de toi c'est ça ? Une femme chétive et tout le blabla... » Mince alors, il me souriait ? Je veux dire, à moi ? Et pas seulement au souvenir d'une quelconque souris en robe à pois ? J'en restais interdite de surprise pendant une petite seconde, suffisamment pour lui laisser le temps de retrouver son sérieux, et m'offrir un : « Merci... »  faible et hésitant. Je saurais m'en contenter, largement. “Je sais ouvrir une portière et démarrer une voiture sans les clefs, nuance. Je n'ai rien volé du tout.” J'affirmais dans un sourire en coin. Bon, la suite de mon aveu allait être plus difficile à sortir, et plus difficile à accepter pour lui, mais si je n'avais eu aucun scrupule à mentir aux quatre autres, avec lui, c'était différent. “J'ai rien volé parce qu'il s'agissait de ma voiture... Mais ne fais pas cette tête, elle est assurée contre le vol, ne t'en fais pas. Les assurances n'ont simplement pas besoin de savoir que je me la suis moi-même volée, c'est tout. Et de rien, je n'allais pas les laisser te forcer à faire quelque chose que tu ne voulais pas, c'était hors de question.” j'enchainais rapidement, pas très à l'aise avec le dévouement dont je venais de faire preuve envers un quasi inconnu qui, quelques minutes plus tôt affirmait que j'étais une chieuse qu'il n'aimait pas beaucoup. “Et puis, tu aurais fait pareil pour moi.” Je n'avais aucune certitude, mais il avait essayé de me protéger à sa manière en me présentant comme la cousine de Minnie, et c'était suffisant à mes yeux. “Oh, et ma mère était italienne, d'où mon accent crédible, mais pas mafieuse. Bon, y avait bien des rumeurs comme quoi notre oncle Giovanni... mais, ça n'a jamais été vérifié.” j'annonçais en nuançant cette information d'un haussement d'épaules nonchalant. “Faut que tu m'expliques comment des mecs aussi débiles arrivent à avoir une telle influence sur le quartier. Pour un peu, j'aurais pu leur dire que j'étais la Khaleesi, qu'ils auraient levé le nez dans l'espoir de voir débarquer mes dragons.” Je poursuivais, me remettant en marche pour regagner ce que j'appelais, désormais, notre banc. “Alors que je les ai enfermé, tout le monde sait ça.” ajoutais-je, très sérieuse, avant de laisser échapper un léger rire. La tension retombait.   
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Caleb Smoak
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MessageSujet: Re: Astaria & Kovu ₪ All about that bass Astaria & Kovu ₪ All about that bass EmptyDim 20 Juil - 11:30

Toute cette histoire était rocambolesque et ridicule, il ne s'y était pas préparée, c'était allé trop vite, il avait juste... observé les choses et Astaria prendre le contrôle de tout ce qu'il se passait, il avait été perplexe, dubitatif puis assez admiratif, il ne savait pas combien de secrets elle avait celle-là, mais clairement, il ne s'y était... pas attendu. Elle avait été si chiante et maintenant elle faisait ça ? Elle était folle, impressionnante, mais complètement inconsciente, elle venait de voler une voiture bon sang ! Mais Kovu ne perdait pas le nord et il était plus que conscient du fait qu'il devait fuir l'un comme l'autre. Oh, oui, ils devaient le faire, ces idiots allaient faire mumuse avec leur nouveau jouet et lui allait retourner protéger sa famille, c'était tout. N'empêche, il se demandait comment Astaria avait réussi son coup, elle cachait bien son jeu, jamais il ne l'aurait crû capable de ce qu'elle avait fait... c'est pour ça aussi qu'il la remercia légèrement, il n'avait pas trop l'habitude de ça, mais elle le méritait. « Je sais ouvrir une portière et démarrer une voiture sans les clefs, nuance. Je n'ai rien volé du tout. » fronçant les sourcils, Kovu pencha la tête sur le côté, attendant le reste des explications tout en continuant de marcher. « J'ai rien volé parce qu'il s'agissait de ma voiture... Mais ne fais pas cette tête, elle est assurée contre le vol, ne t'en fais pas. Les assurances n'ont simplement pas besoin de savoir que je me la suis moi-même volée, c'est tout. Et de rien, je n'allais pas les laisser te forcer à faire quelque chose que tu ne voulais pas, c'était hors de question. » le jeune jamaïcain ne dit rien durant quelques secondes, il fronça simplement les sourcils et il sentit une boule de colère monter dans son ventre, oh, il aurait mieux fait de voler lui-même... mais il ne pouvait pas l'engueuler pour son geste, elle l'avait fait pour lui, elle l'avait fait parce qu'elle était une fille bien et il le réalisait pleinement. « Et puis, tu aurais fait pareil pour moi » Kovu renifla avec un petit sourire en coin. « J'en sais trop rien, tu restes une chieuse et en plus tu fonces dans les murs maintenant... » répondit-il simplement. Mais ouais, il aurait totalement fait pareil, il faisait juste genre pour la cause. « Oh, et ma mère était italienne, d'où mon accent crédible, mais pas mafieuse. Bon, y avait bien des rumeurs comme quoi notre oncle Giovanni... mais, ça n'a jamais été vérifié. » Kovu écoutant attentivement, observant et notant une sensible différence chez la brune, oh, il avait déjà constaté qu'elle parlait beaucoup, mais elle semblait juste... intarissable maintenant. « Faut que tu m'expliques comment des mecs aussi débiles arrivent à avoir une telle influence sur le quartier. Pour un peu, j'aurais pu leur dire que j'étais la Khaleesi, qu'ils auraient levé le nez dans l'espoir de voir débarquer mes dragons. Alors que je les ai enfermé, tout le monde sait ça. » perplexe, le jeune homme arqua simplement un sourcil avant de se passer la main dans les cheveux. « Est-ce que tu me fais réellement une référence à Game of Throne... ? T'es vraiment étrange... » soupira-t-il avant de repenser à la première partie de sa question... il eut un triste sourire. « Lorsqu'on était plus jeune avec Ray... y avait un type vraiment pas net et dangereux qui rôdait toujours près de nous... il semblait si... riche et influençant, il avait toujours de l'argent, il nous apportait des cadeaux, des chaussures, des vêtements qu'on n'aurait jamais pu s'offrir... on était des adolescents de 13 ans et 12 ans, il nous a appris à voler, il nous a fait revendre ses trucs, on est devenu de parfait petits soldats pour lui, travaillant à sa solde, portant fièrement le nom de son groupe... aucun de nous n'a terminé l'école... ça ne rapportait pas d'argent le fait d'écouter des cours » il haussa les épaules avec indifférence, ça ne servait à rien de s’apitoyer là-dessus, c'était le passé, il n'avait plus la moindre influence là-dessus. « Aujourd'hui je protège les jeunes et le vieux tient ses hommes loin d'ici... on a un accord tacite lui et moi... il a foiré ma génération, je ne le laisserai pas toucher à celle de mes cadets » termina-t-il d'une voix remplie de conviction. Ses cadets arrivèrent à sa rencontre et Shemar et Shania regardaient Astaria avec un peu d'appréhension, ils avaient la même retenue que lui avec les étrangers contrairement à Kenisha. « Shemar, Shania, voici Astaria, c'est une bouffeuse de cuisse de grenouille, mais ça va, elle est correcte » la présenta alors Kovu avec amusement, ses deux cadets lui firent un signe de tête en guise de salut. « BEURK, pourquoi tu fais ça ? » s'écria Kenisha avec un dégoût réel. A sa tête, Kovu se mit à pouffer de rire avant de tourner la tête vers Shania, son retard dans le parc l'avait un peu inquiété. En le voyant sa cadette fit un geste de tête vers Zolà qui descendait du toboggan les bras levée en l'air, en le voyant, elle lui fit un grand signe de main avant de courir dans sa direction. « Tonton Malyck ! » s'écria la gamine de trois ans avec son enthousiasme débordant, le jeune homme la souleva sans trop de peine avant de la serrer contre son coeur. « Princesse Zozo » répondit aussi tôt Kovu avant de lui embrasser le bout du nez. Il tourna la tête vers Astaria en lui offrant un petit sourire amusé. « Tu as presque rencontré tous les Seaga là... c'est un fait assez rare, tu peux t'estimer chanceuse » fit alors le jamaïcain avec sérieux, mais Zolà lui attrapa le visage pour lui embrasser à son tour le nez, il était dur d'avoir l'air crédule quand tous ses cadets faisaient ce qu'ils voulaient de lui.
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MessageSujet: Re: Astaria & Kovu ₪ All about that bass Astaria & Kovu ₪ All about that bass EmptyDim 20 Juil - 18:07

Astaria + Kovu
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Ce n'était vraiment pas une grosse perte, cette voiture. D'abord, ce n'était pas la mienne. Enfin, techniquement c'était celle de ma tante, une véritable relique qui ne manquerait à personne. Surtout pas à moi. Bien sûr, Liliane râlerait, peut-être même qu'elle m'offrirait une grande scène de tragédie greco-romaine, mais peu importe, elle n'était clairement plus en âge de conduire, en réalité. Sa vue n'entant plus ce qu'elle avait été, elle s'était transformée en danger ambulant. La dernière fois, elle était rentrée de plein fouet dans un bus avant de se tourner vers moi pour me demander si on avait effleuré quelque chose. Comment ne pouvait-on pas voir un bus ? C'est quand même pas le véhicule le plus discret au monde. Alors oui, finalement, lâcher cette voiture au gang des teubés était, quelque part, un geste d'utilité publique. C'est que je songeais à la pérennité de l'espèce, moi. Et, il aurait fait pareil pour moi, pas vrai ? « J'en sais trop rien, tu restes une chieuse et en plus tu fonces dans les murs maintenant... » J'affichais un sourire amusé mais discret. Oui, j'étais une chieuse, je le serais toute ma vie, et dans sa bouche, ça sonnait presque comme un compliment. Il aurait fait pareil pour moi, j'en avais, désormais, la certitude. Quant au fait de foncer dans les murs... Ca ne datait pas d'aujourd'hui, et la pression était toujours longue à redescendre. Je ne laissais rien paraître sur le coup, mais après, j'avais cette excitation paniquée qui me saturait les veines et me faisait déblatérer à peu près tout et n'importe quoi. « Est-ce que tu me fais réellement une référence à Game of Throne... ? T'es vraiment étrange... » “Qu'est-ce qu'il y a d'étrange ? Au risque de te choquer, on a la télé et internet aussi, en France. C'est toi l'étrange.” je rétorquais comme une môme. Mais une sale môme mignonne quand même, non ? De toute manière, il était déjà passé à autre chose, et pendant que j'escaladais le banc pour m'asseoir sur le haut du dossier et non sur l'assise, histoire de gagner quelques précieux centimètres qui me faisaient cruellement défaut, il entreprit de répondre à mes questions concernant l'influence de ces types. « Lorsqu'on était plus jeune avec Ray... y avait un type vraiment pas net et dangereux qui rôdait toujours près de nous... il semblait si... riche et influent, il avait toujours de l'argent, il nous apportait des cadeaux, des chaussures, des vêtements qu'on n'aurait jamais pu s'offrir... on était des adolescents de 13 ans et 12 ans, il nous a appris à voler, il nous a fait revendre ses trucs, on est devenu de parfait petits soldats pour lui, travaillant à sa solde, portant fièrement le nom de son groupe... aucun de nous n'a terminé l'école... ça ne rapportait pas d'argent le fait d'écouter des cours » Hum... Ce n'était donc pas Ray le cerveau -ce qui, quelque part, me rassurait tout de même- mais bien un autre type, plus âgé, plus distant aussi. « Aujourd'hui je protège les jeunes et le vieux tient ses hommes loin d'ici... on a un accord tacite lui et moi... il a foiré ma génération, je ne le laisserai pas toucher à celle de mes cadets » Loin d'ici, c'était pas l'impression qu'ils m'avaient donné, tout à l'heure. Je les avais même trouvé très très proches. “Mais t'as pas vraiment confiance en cet accord tacite, j'ai l'impression.” je notais en suivant son regard jusqu'à sa tribu. Il les surprotégeait, il se montrait méfiant envers tout le monde, ce n'était pas l'attitude du mec qui se sentait parfaitement serein dans cet accord. “Il doit bien exister un moyen de le maintenir à distance une bonne fois pour toute, non ?” Je savais bien qu'il n'en voyait aucune, puisqu'il se trouvait au pied du mur, le nez collé à la brique. Mais moi j'avais du recul et une imagination très prolifique... J'arriverais peut-être à trouver un truc sans me mettre totalement en danger non plus, ni déclencher une guerre de gang. J'étais encore entrain de réfléchir à la question lorsque je l'entendis me présenter. « Shemar, Shania, voici Astaria, c'est une bouffeuse de cuisse de grenouille, mais ça va, elle est correcte » Je relevais le nez et le sourire et lançais un “Hey !” enthousiaste ponctué d'un petit mouvement de main. « BEURK, pourquoi tu fais ça ? » s'écria Kenisha. “Parce que c'est bon. Et je mange même des escargots.” j'annonçais en faisant une place à l'enfant sur l'assise du banc où j'avais posé mes pieds. Le dégoût suscité par mes pseudo habitudes alimentaires me tira un rire. En réalité, si je raffolais des escargots, je n'avais mangé qu'une seule fois des cuisses de grenouilles, et uniquement en présence de ma correspondante américaine, lorsque j'étais encore au collège. Mon père était un vicelard. Bientôt, une nouvelle petite merveille s'élança à notre rencontre pour s'échouer contre le jamaïcain. Zozo, de son petit nom, et j'espérais pour l'enfant qu'il ne s'agissait là que d'un surnom. « Tu as presque rencontré tous les Seaga là... c'est un fait assez rare, tu peux t'estimer chanceuse » me lança-t-il en se voulant sérieux, malgré l'enfant lui baisant le bout du nez. “Chouette ! Ca veut dire que vous allez m'adopter ? Ca tombe bien, j'ai toujours rêvé de porter le nom d'une console de jeu. Seaga, c'est plus fort que toi !” j'entonnais, amusée, tout en passant et repassant, machinalement, mes doigts dans la chevelure de Kenisha. J'étais, de nouveau, entrain de réfléchir à une solution pour virer les mauvaises influences de ce quartier, et faire en sorte que les enfants restent ce qu'ils étaient : des enfants. “Dis-moi, Malyck...” je l'apostrophais au sortir de mes réflexions, oubliant que je n'étais pas censée l'appeler ainsi, d'ailleurs. “Est-ce que vous avez des MDJ, ici ?” Réalisant rapidement que MDJ ne voulait strictement rien dire en anglais, si ce n'est, éventuellement, Michael Dead Jackson, je reprenais. “En français c'est l'abréviation pour Maison De la Jeunesse. Ce sont des espaces dédiés aux jeunes, mais pas seulement. Une infrastructure qui appartient au quartier et dans lequel les enfants, les jeunes, les moins jeunes, peuvent profiter de différentes activités et découvrir d'autres univers. Chez nous, il en existe à peu près partout, surtout dans les zones dites 'à risque' ça permet aux gamins de ne pas trainer dans les rues et de s'ouvrir d'autres horizons dans lesquels ils s'avéreront doués... Comme la photo, par exemple.” j'ajoutais en gratifiant Kenisha d'un clin d'oeil. “Et surtout, c'est absolument gratuit pour tous. Les anciens peuvent enseigner, les plus jeunes apprendre, pendant que Manhattan met la main à la poche. Enseigner dans une véritable salle de danse, ça ne te dirait pas ?” Ca n'allait pas empêcher le gang des teubés de poursuivre ses actions criminelles, mais si les gosses étaient plus occupés et passionnés par autre chose, ils deviendraient plus compliqué de les éblouir avec une paire de Nike.  
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MessageSujet: Re: Astaria & Kovu ₪ All about that bass Astaria & Kovu ₪ All about that bass EmptySam 2 Aoû - 13:30

« Qu'est-ce qu'il y a d'étrange ? Au risque de te choquer, on a la télé et internet aussi, en France. C'est toi l'étrange. » Kovu croisa les bras avant de secouer la tête et rouler des yeux, avant de les lever au ciel. Evidemment, cette petite tête têtue ne voyait pas son point. « C'est pas parce que t'es une nerd que tout le monde doit être au courant. » oui, lui aussi regardait GoT, mais il n'y faisait aucune référence, il s'en fichait royalement, une fois que l'épisode ne passait plus à l'écran, il n'allait pas aller en discuter avec un parfait inconnu. Elle était bizarre, et il mettait tout à fait ce point sur le fait qu'elle soit française.

Puis ils se retrouvèrent sur le banc et évidemment, elle dut s'asseoir différemment. Il renifla en la voyant faire « T'essayes de faire genre "yo, j'suis dans la place" » lui demanda-t-il d'une voix railleuse. Cela dit, même s'il se moquait d'elle et qu'il la trouvait invivable dès qu'elle ouvrait la bouche... elle lui avait sauvé la mise aujourd'hui... et il était redevable alors ouais, il lui raconta un peu son histoire. A lui, à Ray, à tous les autres dans le fond, ce n'était ni triste ou tragique, c'était juste la vie avec ses hauts et ses bas, Kovu avait... tout connu et traversé, ça l'avait rendu plus fort aujourd'hui. Et well, Jay était un connard, clairement, mais il avait bien trop peur de tomber sur sa fille pour oser mettre un pied dans le coin. De toute façon, jamais Kovu n'accepterait qu'il touche un cheveu du crâne de Zolà, elle était la petite princesse, personne et surtout pas un type si compromis ne pouvait l'approcher, trop dangereux. « Mais t'as pas vraiment confiance en cet accord tacite, j'ai l'impression. Il doit bien exister un moyen de le maintenir à distance une bonne fois pour toute, non ? » il eut une moue avant de grimacer légèrement. « Non pas vraiment, enfin... lui ne vient pas... mais il peut envoyer ses hommes... ma soeur et moi... on a pas mal déconné quand on était plus jeune, mais on était bon, on était les meilleurs... et well, ils se demandent sans doute si les cadets ont aussi ça dans leur sang... » soupira-t-il. Mais ce n'était pas... génétique, c'était juste une force d'habitude, ils avaient volés dans choses pendant si longtemps que... c'était juste l'expérience qui parlait, puis des techniques précises et rapides. Mais il ne pouvait pas en parler plus à l'instant où ses cadets revinrent vers eux, Shemar était interrogatif et Shania clairement curieuse, mais observatrice, elle préférait analyser avant de porter un quelconque jugement. Bien plus intelligente que la moyenne, Shania avait le cerveau pour tout réussir dans la vie, du moins, si on lui en offrait les moyens. Il leur présenta Astaria en leur expliquant qu'elle était française... à sa façon « Hey » répondit-elle alors que Kenisha se dégoutait qu'on puisse manger des grenouilles. « Parce que c'est bon. Et je mange même des escargots. » la petite était vraiment dégoutée, ça se voyait à son nez plissé, les autres étaient amusés. Puis ce fut au tour de Zozo d'arriver, duh, presque toute leur tribu était présente désormais. « Chouette ! Ca veut dire que vous allez m'adopter ? Ca tombe bien, j'ai toujours rêvé de porter le nom d'une console de jeu. Seaga, c'est plus fort que toi ! » Kovu arqua un sourcil avant de secouer vivement la tête de droite à gauche. « T'es sans doute plus vieille que moi tu sais... » parce que bon, il restait... relativement jeune encore Kovu, enfin, la prison lui avait donné un petit coup de vieux mais il tentait de se reprendre là-dessus. Astaria semblait un peu dans ses pensées depuis un moment, et il comprit à l'instant où elle réouvrait la bouche. « Dis-moi, Malyck... Est-ce que vous avez des MDJ, ici ? En français c'est l'abréviation pour Maison De la Jeunesse. Ce sont des espaces dédiés aux jeunes, mais pas seulement. Une infrastructure qui appartient au quartier et dans lequel les enfants, les jeunes, les moins jeunes, peuvent profiter de différentes activités et découvrir d'autres univers. Chez nous, il en existe à peu près partout, surtout dans les zones dites 'à risque' ça permet aux gamins de ne pas trainer dans les rues et de s'ouvrir d'autres horizons dans lesquels ils s'avéreront doués... Comme la photo, par exemple. Et surtout, c'est absolument gratuit pour tous. Les anciens peuvent enseigner, les plus jeunes apprendre, pendant que Manhattan met la main à la poche. Enseigner dans une véritable salle de danse, ça ne te dirait pas ? » Kovu fronça les sourcils me ne dit rien durant un instant, laissant les paroles d'Astaria infiltré son esprit, mais c'est Shemar qui se mit à parler aussi tôt. « Pourquoi faire ? On a grandi dans ce parc, ça veut dire quoi, que tous les jeunes vont forcément mal tourner si on reste ici ? » dit-il d'une voix froide qui lui rappelait presque lui. « ça suffit Shemar. » son frère tourna un regard colérique vers son aîné et Kovu fut surpris de cette soudaine rancune à son égard. « De toute façon, qu'est-ce que ça peut te faire ? Tu ne vis même plus ici ! » lâcha soudain Shemar avant de tourner les talons sans demander son reste. En voyant le regarde blessé de leur frère, Kenisha et Shania l'entourèrent aussi tôt et Shania lui toucha la main de sa paume avec une affection particulière. Il eut une petite grimace avant de tourner la tête vers Astaria. « Tu crois honnêtement que c'est faisable ici ce genre de chose ? » demanda-t-il d'un ton quelque peu hésitant. « Moi j'aime bien l'idée. Quelles sont les démarches à entreprendre pour tout ça ? Et comment être sûr que "Manhattan" mette la main à la poche ? On n'a jamais été leur priorité » finit par expliquer Shania à Astaria en la regardant avec un sérieux profond. Juste à sa tête, Kovu devinait que Shania était quelque peu intriguée par la française. Kenisha était séduite et Zolà s'en fichait éperdument de tout ça tant qu'elle pouvait à loisir embrasser son oncle préféré.
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MessageSujet: Re: Astaria & Kovu ₪ All about that bass Astaria & Kovu ₪ All about that bass EmptySam 2 Aoû - 19:07

Astaria + Kovu
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« T'essayes de faire genre "yo, j'suis dans la place" » Oh, merde ! Après Kovu montre les dents, Kovu flippe, et Kovu dit merci, voici venir Kovu fait des blagues ! Mieux que la série des Martine, ce mec était une aventure trépidante et pleine de rebondissements. Mon coeur allait-il tenir la route ? De mon petit poing de mouche, je lui administrais un coup dans l’épaule, tout en le gratifiant d’un léger rire. En réalité, je ne faisais que me mettre à niveau, histoire de voir le monde comme une personne normale et pas un enfant de huit ans souffrant d’un début de nanisme. Mais il pouvait pas le comprendre, ça, monsieur huit mètres douze de haut. Avant que sa smala ne revienne, j’eus juste le temps de l’interroger concernant ce gang, leur emprise sur le quartier, et comment lui et les siens vivaient tout ça. Après tout, il était plus qu’évident qu’ils avaient un passé commun, et malgré la trêve pseudo signée entre Kovu et les autres, ce dernier ne semblait pas très confiant pour autant. En même temps, après la petite scène que nous venions de vivre, ça me semblait assez légitime. « Non pas vraiment, enfin... lui ne vient pas... mais il peut envoyer ses hommes... ma soeur et moi... on a pas mal déconné quand on était plus jeune, mais on était bon, on était les meilleurs... et well, ils se demandent sans doute si les cadets ont aussi ça dans leur sang... » Très très con comme façon de raisonner, mais... Ces mecs n’avaient pas l’air de flèches, donc rien ne saurait m’étonner de leur part. Le vol dans le sang... Bien sûr. Je m’apprêtais à lui répondre lorsque une nuée de petits Seaga nous encadra brusquement. Et nous changions de sujet de conversation. Ça m’allait très bien aussi. Naturellement, monsieur cliché me présentait à grand renfort de clichés que je prenais un malin plaisir à accroître et renforcer. Grenouille, escargot, dans les yeux de Kenisha j’étais probablement une ogresse. Pas suffisamment dégoutante pour décourager l’adoption dont je parlais, allant même jusqu’à moquer un pu leur nom de famille. « T'es sans doute plus vieille que moi tu sais... » Quoi ? Il connaissait pas Sega Megadrive ? Où va le monde, franchement. « Oui, on a au moins vingt ans d’écart... » je rétorquais en lui jetant un regard plus précis. Il avait quoi ? 23 ? 25 ans ? Il ne pouvait pas avoir moins... À moins qu’il n’en ait trente et qu’il m’imagine beaucoup plus vieille ? Oh mon Dieu ! Il me donnait quel âge ? « Sérieusement, tu me donnes quel âge ? » J’avais l’air inquiète ? Très inquiète ? Super inquiète ? Bordel, c’est que c’était flippant, là ! Je ne prêtais pourtant pas une attention très particulière à mon apparence, mais j’avais pas spécialement envie de faire cinq ou dix ans de plus que mon âge véritable. Je n’aurais jamais du évoquer la Sega ! Cela dit, ça m’avait rappelé les heures passées en MDJ à enchainer les parties sur les seules consoles disponibles dans ce coin de banlieue. À Paris, tous les gamins en avait une dans le salon, mais dans ces zones pas super aisées financièrement, fallait les voler si t’en voulais une. Alors, plutôt que créer des tentations, les MDJ s’étaient équipées. Et c’était peut-être ça qui manquait ici, des MDJ, des lieux de vie qui n’appartiendraient qu’à eux et qui leur offrirait un véritable environnement sain. Pour les jeunes, les moins jeunes, pour tout le monde. À eux. Rien qu’à eux. Je proposais, donc. J’expliquais aussi, lorsque... « Pourquoi faire ? On a grandi dans ce parc, ça veut dire quoi, que tous les jeunes vont forcément mal tourner si on reste ici ? » Ok, d’accord, bisous à toi aussi, Shemar. « ça suffit Shemar. » Voilà, exactement ! Ça suffit Shemar. « De toute façon, qu'est-ce que ça peut te faire ? Tu ne vis même plus ici ! » Ha tiens, c’est moi ou bien ça sentait un peu le gaz ? Et voilà, comment Shemar était partit. Ok, je n’étais pas Irma ou Madame Soleil, mais j’avais comme des flashs dans la tête. Je voyais ‘déménagement’, ‘rancoeur’, ‘sentiment d’abandon’ et ‘ce gamin va faire une connerie juste pour s’assurer qu’on le voit’. Oui, j’étais douée comme médium, mais... Je fermais ma grande bouche, préférant jeter un regard à un Kovu entouré de ces petites dames qui n’avaient de cesse que de le réconforter. « Tu crois honnêtement que c'est faisable ici ce genre de chose ? » me demanda-t-il. Oui, je le pensais, c’était d’ailleurs pourquoi je l’évoquais, et pourquoi j’hochais de la tête tout en réfléchissant plus avant. « Moi j'aime bien l'idée. Quelles sont les démarches à entreprendre pour tout ça ? Et comment être sûr que "Manhattan" mette la main à la poche ? On n'a jamais été leur priorité » Shania, c’est ça ? Kovu, Kenisha, Shania et Zozo... Fallait que je retienne. « Tu connais la théorie des six degrés de séparation ? » je l’interrogeais, alors, avec tout autant de sérieux qu’elle. C’était la tête de la famille, non ? Celle qui deviendrait médecin si seulement on lui en donnait les moyens. Elle comprenait vite et bien, et son esprit était vif comme je les aimais. « En fait, cette théorie explique qu’il n’existe jamais plus de 6 degrés de séparation entre un individu et un autre. Toi, Shania, tu es donc reliée à n’importe qui sur cette planète à travers une chaîne de relations personnelles. Concrètement, par exemple, tu es reliée directement à Barack Obama à travers une chaine de moins de cinq personnes. Tu connais ton frère qui me connait moi, moi je connais mon oncle en France, qui a travaillé pour le conseil des ministres en France, toujours, des ministres qui connaissent François Hollande, le président de la république française, qui lui même connait bien votre président à vous. Donc, il n’existe pas plus de cinq personnes te séparant du président du monde libre. » Elle comprenait où je voulais en venir ? Parce que non, il n’était pas question de contacter Barack Obama concernant notre projet naissant de MDJ, mais... « Tout ça pour dire que je connais quelqu’un qui connait quelqu’un qui a beaucoup beaucoup de connaissances et d’influence à et sur Manhattan. Si je me débrouille bien, si j’arrive à bien vendre notre idée, elle pourra faire en sorte de vider quelques poches pour remplir nos caisses. Ensuite, il suffira de trouver un local, un grand local, et le racheter... Faut juste que je me renseigne sur vos lois en matière d’association à but non lucratif. » Je n’y connaissais, malheureusement, pas grand chose en matière de lois américaines, si différentes des notre, bien plus portées sur les droits du citoyens que sur ces devoirs. « Et toi, Kenisha, t’en penses quoi ? Tu viendrais m’aider à séduire Manhattan ? » Sans déconner, sa bouille, son sourire, son enthousiasme était un argument de taille pour ce projet. Avec elle en porte-flambeau, c’était le monde entier qui craquait.  
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MessageSujet: Re: Astaria & Kovu ₪ All about that bass Astaria & Kovu ₪ All about that bass EmptyLun 4 Aoû - 21:29

« Oui, on a au moins vingt ans d’écart... Sérieusement, tu me donnes quel âge ? » Zolà qui regardait la brune avec amusement se mit à remuer les bras et les pieds avec vigueur. « Vieille, vieille, vieille » chantonna la gamine de 3 ans. Kovu pouffa de rire sans pouvoir s'en empêcher. Bam dans ses dents tiens. « Tu nous parles d'une vieille console, tu voulais qu'on en déduise quoi ? » pouffa-t-il de rire sans pouvoir s'en empêcher après avoir embrassé le front de sa nièce qui tapait dans les mains avec son énergie habituelle. Mais même si se moquer d'elle était clairement un plus dans la conversation, il devait avouer qu'elle avait de nombreuses ressources insoupçonnées. Elle parlait, évoquait ses maisons de jeunesses où il ne savait pas trop quoi, enfin, apparemment, ce serait un endroit pour les jeunes, un endroit où ils pourraient exprimer leur passion en tout genre, ça pouvait être bien, honnêtement, ce quartier en avait sans doute besoin, ses jeunes aussi. Il observait Kenisha qui avait dû stopper sa danse cette année parce qu'ils ne savaient plus payer... il pensait à elle, puis Shania qui voulait toujours s'entrainer à dessiner le corps humain, parce que connaître l'anatomie était primordial pour devenir médecin avait-elle simplement fait... et Shemar, son cher Shemar qui n'avait besoin que d'un ballon de basket et un panier pour se sentir mieux. Oh, ils pouvaient avoir la place ici, plus ou moins, le problème, c'était les rôdeurs, mais pas qu'avec les Seaga, avec tous les jeunes en manque d'argent et trop influençable... Kovu voyait l'attraction de la chose, pas Shemar qui s'énerva aussi tôt avant de tourner les talons. Oh, Kovu allait devoir discuter avec son gamin, être sûr que tout aille pour le mieux... avec Anthony et son bébé, Shanice et son couple et lui qui déménageait, c'était beaucoup pour Shemar qui était plus sensible qu'il n'en avait l'air. Shania montra elle son intérêt et ce fut surtout à elle qu'Astaria s'adressa ensuite. « Tu connais la théorie des six degrés de séparation ? » Kenisha qui était juste là à côté observa Kovu et lui murmura. « Les six dés de quoi ? » demanda-t-elle en rumuant exagérament la bouche, Shania plaqua aussi tôt sa main sur le visage de la benjamine du clan Seaga sans aucune douceur. Quand elle était concentrée, rien ni personne ne pouvait la déranger. « En fait, cette théorie explique qu’il n’existe jamais plus de 6 degrés de séparation entre un individu et un autre. Toi, Shania, tu es donc reliée à n’importe qui sur cette planète à travers une chaîne de relations personnelles. Concrètement, par exemple, tu es reliée directement à Barack Obama à travers une chaine de moins de cinq personnes. Tu connais ton frère qui me connait moi, moi je connais mon oncle en France, qui a travaillé pour le conseil des ministres en France, toujours, des ministres qui connaissent François Hollande, le président de la république française, qui lui même connait bien votre président à vous. Donc, il n’existe pas plus de cinq personnes te séparant du président du monde libre. » oh... Kovu cligna des yeux, ayant un peu de mal à réaliser la chose, c'était vraiment possible ça ? C'était... fou ? Ouais, fou, il n'y avait pas d'autres mots que celui-là. « Tout ça pour dire que je connais quelqu’un qui connait quelqu’un qui a beaucoup beaucoup de connaissances et d’influence à et sur Manhattan. Si je me débrouille bien, si j’arrive à bien vendre notre idée, elle pourra faire en sorte de vider quelques poches pour remplir nos caisses. Ensuite, il suffira de trouver un local, un grand local, et le racheter... Faut juste que je me renseigne sur vos lois en matière d’association à but non lucratif. » Shania semblait réfléchir extrêmement vite avant d'observer les environs. « Je connais un homme qui pourrait nous aider pour un local... » fit sa soeur avec une petite moue. Kovu l'observa tout en penchant la tête sur le côté, quelque peu perplexe, comment connaissait-elle quelqu'un, en voyant sa tête, elle roula des yeux et poussa un soupire. « C'est le cousin d'Angela, la voisine italienne qui habite notre rue ? » lui fit alors savoir Shania... Kovu replaça la jeune brune aux yeux incroyablement bleu, il avait toujours été quelque peu intimidé par sa beauté... « Est-ce que je pourrais chercher la loi avec toi ? » demanda Shania les yeux brillant d'excitation, parfois, Kovu se demandait comment cette gamine avait fait pour arriver chez eux. « Et toi, Kenisha, t’en penses quoi ? Tu viendrais m’aider à séduire Manhattan ? » Kenisha fit mine de réfléchir quelques secondes, pesant ses options « J'aurais le droit de mettre du rouge à lèvre ? » demanda aussi tôt l'enfant. « Non » fit rapidement Kovu. « No, no, no » répéta alors Zolà en secouant vivement la tête de droite à gauche. « Mais Malyck, je dois séduire Manhattan ! » soupira la gamine en lui lançant un regard légèrement désespéré en lui agrippant la main. « Si tu arrives à le faire... je ne saurais jamais comment te remercier... » finit par dire sérieusement le jeune homme en ignorant complètement Kenisha pour la peine, mais ça ne servait à rien de discuter avec elle, sa réponse restait non.
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MessageSujet: Re: Astaria & Kovu ₪ All about that bass Astaria & Kovu ₪ All about that bass EmptyMar 5 Aoû - 22:17

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« Vieille, vieille, vieille » Super, merci. Je me sentais incroyablement bien, là. Jeune, dynamique, avec l’avenir devant moi. « Tu nous parles d'une vieille console, tu voulais qu'on en déduise quoi ? » Bah, j’sais pas, qu’éventuellement j’y ai joué quand j’étais enfant, pas à l’entrée à l’âge adulte... Pffff ! Et ça le faisait marrer en plus. Pour la peine je lui administrais, une nouvelle fois, un coup dans l’épaule. Et je regrettais de ne pas avoir plus de force, vraiment. Sauf que mon sourire détrompait mon geste. Merde ! Je ne serais jamais réellement convaincante dans le rôle de la nana vexée. De toutes manières, nous n’en étions plus là, les choses s’étaient enclenchées si vite... À peine avais-je songé aux MDJ que je me retrouvais à en évoquer l’existence et la possibilité de transférer ça ici. Et à peine l’avais-je évoqué que Shemar, lui, s’en trouvait vexé et après un coup d’éclat envers son frère, s’était empressé de tourner les talons, nous laissant là, au milieu du parc, comme des cons. Heureusement, les filles et Kovu -aussi étonnant que cela puisse paraître- semblaient plus qu’emballés par mon idée. J’en étais la première surprise, et ce fut donc avec des gants que j’expliquais la théorie des 6 degrés de séparation. Une théorie qui rendait absolument tout possible et permettait même à une petite fille du Bronx de se rendre qu’elle n’était ni seule, ni sans importance. Elle n’était qu’à cinq personnes de distance de la Maison Blanche.« Je connais un homme qui pourrait nous aider pour un local... » Kovu semblait surpris. Moi non. Cette gamine avait vraiment quelque chose, et ce n’était pas la première fois que je le remarquais. Est-ce qu’au moins Malyck avait conscience de sa chance ? Aucun de ces mômes n’était ce que les clichés avaient fait du Bronx. Tous avaient ce quelque chose, différent d’un individu à l’autre, d’incroyablement prometteur. Si seulement on leur en offrait les moyens. « C'est le cousin d'Angela, la voisine italienne qui habite notre rue ? » le rassura-t-elle rapidement. « Et il est grand comment ce local ? » je demandais à mon tour. « Parce qu’il faut pouvoir y aménager plusieurs salles sur plusieurs étages, il faut qu’on puisse y faire du bruit sans déranger les voisins, il faut qu’il soit ouvert sur le quartier... Tu vois ce que je veux dire ? L’idéal serait qu’il donne sur le parc ou sur une place vivante. Et faut que ce soit lumineux, quitte à ce qu’on doive abattre des cloisons et créer des fenêtres nous-même. » Oui, nous-même. Parce que je me comptais là-dedans. Je n’avais pas l’habitude de lancer une idée et me barrer dès qu’elle se transformait en projet. J’étais venue à New-York pour trouver l’inspiration, et je crois bien que c’est ce qui venait tout juste de se produire. « Est-ce que je pourrais chercher la loi avec toi ? » me surprit Shania, à nouveau. « Oui, évidemment. Deux têtes valent mieux qu’une... Et puis, j’suis tellement vieille, mes yeux ne sont plus ce qu’ils étaient. » j’ajoutais dans un sourire en coin à l’attention de Kovu, avant de proposer à Kenisha son aide pour séduire Manhattan. Qu’est-ce que j’avais pas dit comme connerie, encore ? « J'aurais le droit de mettre du rouge à lèvre ? » Quel rapport ? D’autant que Malyck ET Zozo semblaient assez catégorique au niveau du ‘non’. « Mais Malyck, je dois séduire Manhattan ! » Ah, d’accord, la vivacité d’esprit c’était donc héréditaire et précoce. Je lâchais un rire franc et spontané, tandis qui Kovu ignorait sa soeur pour reporter son attention sur moi.« Si tu arrives à le faire... je ne saurais jamais comment te remercier... » Il avait l’air si sérieux que j’en ravalais mon rire, mais pas mon sourire, et hochais la tête. « T’auras pas à me remercier parce que je n’ai fait qu’avoir une idée, et, qu’elle soit bonne ou non importe peu, finalement, ce qui compte ce sont les gens présents pour la mettre en application, transformer l’abstrait en concret. » J’haussais les épaules. Il ne s’agissait pas de fausse modestie, j’étais sincère, je n’attribuais aucun mérite. Qu’est-ce que j’avais fait de si exceptionnel ? Je n’avais même pas inventé les MDJ. Je n’avais fait qu’en parler. Pour le reste, on devrait le faire tous ensemble, ainsi personne n’aurait à remercier personne, simplement se réjouir. « Mais... Ça va nous demander du temps, de la patience, pas mal d’investissement, et beaucoup de motivation. Si tu décides qu’on se lance là-dedans, je te suivrais, mais faut que tu sois sûr de toi, parce que je ne pourrais pas mener ce projet à bien toute seule. J’ai besoin de monsieur Bronx. » C’était pas avec ma tronche et mon accent de française que j’allais convaincre le quartier de me faire confiance. J’avais besoin de lui, et pas seulement pour son influence sur le quartier, juste parce... J’avais besoin de lui, c’est tout. « Et faudra lui trouver un nom à notre local. On peut pas l'appeler MDJ, ça veut rien dire dans votre langue... » je reprenais à l’attention des filles, Zozo inclue, en élargissant un peu plus mon sourire. « Une idée ? On l’appelle comment ? »  
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MessageSujet: Re: Astaria & Kovu ₪ All about that bass Astaria & Kovu ₪ All about that bass EmptySam 9 Aoû - 22:08

Astaria tentait de le frapper... well, si elle comptait lui faire mal avec autant de force... c'était assez mal parti pour elle hein ! Duh, elle n'était vraiment pas douée, mais elle n'était pas méchante, et elle était même du genre courageuse... un peu trop intrépide mais bon, elle lui avait sauvé la peau aujourd'hui alors il pouvait lui pardonner ce trait de caractère. Puis surtout, elle venait... de lui apporter une idée qui semblait vraiment intéressante et qui plaisait à Kovu, une MDJ, il était plus que partant, le principe était déjà assez cool, en plus, s'il pouvait aider ses cadets et d'autres gamins du quartier, s'il pouvait leur offrir un endroit où ils seraient bien, sans avoir à souffrir de la pression d'adultes là pour mal les influencer c'était un plus. Puis s'ils étaient autant dans la rue, ce n'était pas toujours par choix... enfin, beaucoup de parents enchainaient les boulots, lui l'avait fait avant son accident, sa soeur aussi, ils se tuaient à la tâche, dormant sur le pouce pour pouvoir subvenir aux besoins des plus jeunes, du coup, c'était difficile d'assurer une quelconque surveillance, heureusement qu'ils avaient eu Anthony en somme... sauf que bon, certains gamins étaient juste... seuls chez eux et c'était justement pour ne pas être toujours seuls qu'ils se retrouvaient à trainer un peu trop dehors, ça avait été le cas de Ray ça. Le truc, c'était juste de connaitre une personne qui pourrait... leur louer un bâtiment ? Un truc du genre au moins. Lui ne connaissait personne avec autant de pouvoir... mais visiblement, Shania avait une solution, il accordait trop peu d'importance à cette gamine, enfin, non, mais elle avait clairement beaucoup d'idées, et il allait devoir se faire à l'idée qu'il devait commencer à l'écouter un peu plus attentivement, elle n'était plus juste une enfant. « Et il est grand comment ce local ? Parce qu’il faut pouvoir y aménager plusieurs salles sur plusieurs étages, il faut qu’on puisse y faire du bruit sans déranger les voisins, il faut qu’il soit ouvert sur le quartier... Tu vois ce que je veux dire ? L’idéal serait qu’il donne sur le parc ou sur une place vivante. Et faut que ce soit lumineux, quitte à ce qu’on doive abattre des cloisons et créer des fenêtres nous-même. » Shania eut un petit sourire. « C'est un entrepreneur qui... possède plusieurs sites dans ce quartier et sur tout New York, il retape des bâtiments, il en démolit d'autres, il en fait construire... je pense qu'il a un peu de tout sous sa main... » avoua alors Shania le regard brillant d'excitation. « Et tu crois qu'il aiderait... » demanda Kovu tout en arquant un sourcil. « Il vient du quartier... » et ils étaient si peu à réussir de la sorte... ça pouvait le faire après tout, pourquoi pas, demander ne coûtait rien. Mais Shania n'avait pas fini de le surprendre parce qu'apparemment, elle voulait aussi faire les recherches nécessaires avec Astaria. « Oui, évidemment. Deux têtes valent mieux qu’une... Et puis, j’suis tellement vieille, mes yeux ne sont plus ce qu’ils étaient. » Shania déposa alors sa main sur l'épaule d'Astaria avec un petit sourire. « Tu n'es pas si vieille, tu pourrais juste être la mère de Zolà et Kenisha » répondit simplement Shania tout en haussant les épaules. Et Kenisha aussi devait aider à séduire Manhattan, malheureusement la gamine ne voyait la réalisation de ce projet que dans le maquillage, il n'avait clairement pas hâte qu'elle devienne ado celle-là ! Kovu préféra l'ignorer pour se tourner vers la française, il lui serait tellement redevable si tout ça marchait. « T’auras pas à me remercier parce que je n’ai fait qu’avoir une idée, et, qu’elle soit bonne ou non importe peu, finalement, ce qui compte ce sont les gens présents pour la mettre en application, transformer l’abstrait en concret. Mais... Ça va nous demander du temps, de la patience, pas mal d’investissement, et beaucoup de motivation. Si tu décides qu’on se lance là-dedans, je te suivrais, mais faut que tu sois sûr de toi, parce que je ne pourrais pas mener ce projet à bien toute seule. J’ai besoin de monsieur Bronx. » Kovu eut un petit sourire en coin. « Je sors de prison, j'ai jamais fini l'école et je suis handicapé... les offres d'emploi sont un peu... difficile à obtenir en ce moment, j'ai du temps, beaucoup de temps. » avoua alors le jamaïcain avec une lueur déterminé dans le regard. « Et faudra lui trouver un nom à notre local. On peut pas l'appeler MDJ, ça veut rien dire dans votre langue... Une idée ? On l’appelle comment ? » Zolà pointa son torse avant de rigoler légèrement. « Zolà » dit-elle avec une fierté évidente. Kovu roula des yeux. « Non » répondit simplement Kovu alors que la petite se mit aussi tôt à bouder. « Je passe » fit soudain Kenisha en levant les deux bras en l'air, cet enfant était si dramatique. Les petites le regardèrent soudain avec insistance et il secoua vivement la tête. « Ne me regardez pas, je n'ai de connaissances pointues que sur les Disney ! » leur rappela-t-il soudain alors que Shania roulait des yeux à son tour, en gros, tous les espoirs reposaient sur elle. « Pursue Your Dream ? » tenta alors l'adolescente sans être tout à fait convaincue de ses propos... well, ce n'était pas si mal... Kovu eut une petite moue, il ne savait pas trop, il n'avait pas non plus d'autres idées donc bon, toutes les têtes des Seaga se tournèrent alors vers Astaria pour voir si elle, elle pouvait trouver mieux.
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MessageSujet: Re: Astaria & Kovu ₪ All about that bass Astaria & Kovu ₪ All about that bass EmptyLun 11 Aoû - 3:33

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J’étais passée en mode : action-réaction. Et aussi un peu de réflexion, passant de l’abstrait au concret, ou du moins à ce qui permettrait à l’abstrait de devenir concret. Plus simplement une idée en l’air, plus vraiment un projet farfelu, quelque chose de réel dans lequel je me projetais, je nous projetais. Évidemment, je n’aurais pas pu le faire si je n’avais pas lu le sérieux et la détermination tout autour de moi. Certes, j’avais lancé l’idée, mais c’était eux au travers de leurs réactions, de leur accueil de la chose qui le rendait possible. Peut-être avais-je trop d’imagination, mais je nous y voyait déjà, mon cerveau opérant les différentes connexions entre chacun de mes contacts pouvant se rendre utile voir indispensable sur ce projet. Et je n’étais pas la seule, d’ailleurs, puisque Shania semblait fonctionner un peu comme moi, et rapidement lâcha un nom, un contact qui pourrait nous aider a trouver un local. Je pensais qu’elle parlait du local en particulier, un bâtiment abandonné qu’elle aurait déjà repéré ou dont quelqu’un lui aurait parlé, mais c’était sous-estimer la jeune fille qui me détrompa rapidement. « C'est un entrepreneur qui... possède plusieurs sites dans ce quartier et sur tout New York, il retape des bâtiments, il en démolit d'autres, il en fait construire... je pense qu'il a un peu de tout sous sa main... » Oh ? Sur mes traits on devait pouvoir lire la surprise et peut-être un peu d’admiration aussi. Pas que sur mes traits d’ailleurs, Kovu s’empressant de demander des détails, essentiellement sur la propension de ce type à nous aider. « Il vient du quartier... » Visiblement, il s’agissait d’une réponse recevable puisque Kovu s’en contenta. Ok, donc c’était à ajouter dans la liste des choses à faire : rencontrer cet homme et voir ce qu’il aurait à nous proposer. Mais avant ça, il nous faudrait nous renseigner sur les lois en vigueur concernant les associations à but non-lucratif. Parce que ne pas engranger d’argent ne voulait pas dire que nous n’en aurions pas besoin. Il fallait beaucoup d’argent, au contraire, pour mener ce projet à bien, et il en faudrait tout autant pour lui permettre de vivre longtemps. Les interactions seraient bien évidemment gratuites et les professeurs bénévoles, mais... Il y aurait l’eau, l’électricité, l’entretien, sans compter les taxes et les impôts. L’état avait du prévoir des aides qu’il allait me falloir trouver et solliciter. Là encore, Shania me proposa son aide que je m’empressais d’accepter, tout en faisant référence à mon grand âge qui avait été souligné plus tôt. « Tu n'es pas si vieille, tu pourrais juste être la mère de Zolà et Kenisha » Whaaaaaaaat ? Mon regard passa de Zolà à Kenisha, puis de Kenisha à Zolà... Elle n’était pas sérieuse, là ? « Zolà, je veux bien, mais Kenisha...? Déconnez pas, j’ai que vingt-cinq ans, les gars. » je gémissais plaintivement avant de lancer un clin d’oeil à cette dernière. Elle devait avoir quoi ? Dix ans ? Onze ans ? A quatorze ans j’étais encore aussi pure d’un verre d’Evian. D’ailleurs, quatorze ans, c’était pas à peu près l’âge de Shania ? Est-ce qu’elle se voyait avec un bébé, elle ? J’allais lui poser la question, mais me ravisait à la dernière seconde, préférant ne pas provoquer un infarctus à Mister Bronx. Ouai, carrément, Mister Bronx. C’est ainsi que je venais de le surnommer en lui expliquant le rôle capital et non négociable qu’il aurait à jouer dans cette entreprise. Ce ne serait pas une mince affaire, il devait bien comprendre que ça demanderait du temps, de l’investissement, et suffisamment de foi en ce projet pour surmonter les périodes d’abattement général qui ne manqueraient pas. Est-ce qu’il était prêt pour ça ? Parce que s’il l’était, je le serais aussi. « Je sors de prison, j'ai jamais fini l'école et je suis handicapé... les offres d'emploi sont un peu... difficile à obtenir en ce moment, j'ai du temps, beaucoup de temps. » Oui, enfin... « Ce n’est pas qu’une question de temps, il nous faudra plus que ça... Chez moi, on appelle ça avoir la niaque. » je lui répondais, lâchant le terme en français. Comment pouvait-on traduire ça en anglais ? « It means to be strong and determined, have a strong willpower, and be ready to fight and eat the world ? » je tentais, pas vraiment sûre de moi sur ce coup. Well, ce serait suffisant pour expliquer ce que je voulais dire. Surtout qu’ils semblaient plus intéressés à répéter le mot ‘niaque’ qu’à écouter mes explications. C’était probablement l’effet Zolà, ça. Cette enfant avait un don certain pour le comique par inadvertance, comme lorsque je demandais des idées pour un nom à donner au local et qu’elle proposa automatiquement le sien. Malyck avait beau feindre l’exaspération, moi je riais très franchement. Plus encore lorsque Kenisha décida, dramatiquement, de rendre les armes. Quant à Shania, elle ne semblait pas très convaincue par sa propre proposition. « Pursue Your Dream ? » ce n’était pas si mal. Peut-être un peu long, cela dit. À moins qu’on n’utilise que les initiales, mais PYD ? Oui, pourquoi pas. Pour ma part, j’étais plutôt en train de fixer Malyck, un sourcil relevé de perplexité depuis qu’il avait avoué ne s’y connaître qu’en Disney. Ok, j’allais vraiment finir par croire que Minnie était réellement Minnie. Je ne réintégrais l’espace et le temps qu’en sentant tous les regards plantés sur moi. Quoi ? Moi ? Ils me voulaient quoi ? Le nom ? Non, mais ils étaient pas sérieux ? « J’suis française, moi ! » je plaidais, les deux mains en l’air, comme si cet argument allait être recevable pour eux. « Hum... Ok, laissez-moi réfléchir. » je me résignais alors, entamant de fixer le vide façon Rainman, tout en mettant ma mémoire en marche. Est-ce que les rouages de mon cerveau s’entendaient ? Probablement. « ... Hum... Si on désire rester dans la référence au quartier, on peut éventuellement chercher dans son histoire. Le nom Bronx vient de Jonas Bronck, je crois, un suédois qui fut le premier à s’installer dans cette zone, du coup ça a donné la ferme de Bronck, Bronck’s farm, puis simplement Bronck’s, et désormais Bronx... » je me remémorais ce que j’avais lu dans l’avion, avant de poser le premier pied sur le sol new-yorkais. « Y avait quatre villes à l’origine, c’était, je crois... Pelham, Yonkers, East et West je sais plus quoi... Yonkers pourrait faire l’affaire. Il faut un nom court et percutant, ou terme composé avec des initiales qu’on peut retenir facilement. Après ça, les villes ont grossies, il a donc fallu les diviser à nouveau, et... C’était quoi les noms ? » j’avais une mémoire photographique, aussi j’essayais de me remémorer la page et reconstituer les mots que j’y avais lu... C’était... C’était... Aaaah... « Morrisania et Kingsbridge ! Kingsbridge serait très à propos. Le pont des rois. Après, on peut aussi regarder dans l’univers cinématographique, comme... Beat Street, le film qui parlait de l’ascension de jeunes du Bronx dans l’univers hip-hop ? » Ouais, enfin, vu qu’il datait de 1984, j’allais encore me faire traiter de vieille. « Ou, alors... Wahrp ? » je proposais, finalement, mon regard reprenant de ses couleurs tandis que je le posais sur les uns et les autres à tour de rôle. « WAHRP. » je répétais devant tant d’incompréhension. « We All Have a Role to Play. W.A.H.R.P. Wahrp. » Et voilà que je me sentais comme Bruno Vandelli et son fameux Quadricolor. Bon, cette référence-là non plus, ils ne la comprendraient pas. Soit. J’étais vieille ET française. Merde.  
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MessageSujet: Re: Astaria & Kovu ₪ All about that bass Astaria & Kovu ₪ All about that bass EmptyMar 12 Aoû - 21:10

« Zolà, je veux bien, mais Kenisha...? Déconnez pas, j’ai que vingt-cinq ans, les gars. » Shania fronça légèrement les sourcils avant de pencher la tête sur le côté. « Ah, j'aurais plus donné vers les 28 ans » confessa soudain sa petite soeur. « Oh, tu n'as que deux ans de plus que moi... » se surprit à dire Kovu, elle faisait un peu plus... enfin, non, oui, ok, elle était minuscule, mais elle avait une tell confiance dans sa façon de parler que cela la vieillissait un peu. « Moi ça m'aurait pas dérangée de t'avoir comme maman » finit par dire Kenisha en prenant un air grave tout en tapotant la main d'Astaria dans un geste compatissant. Kovu eut un petit sourire en coin, c'était plus fort que lui là pour la peine. Il s'amusait un peu de cette situation, ses soeurs et sa nièce aussi il lui semblait, juste légèrement. Cela dit, leur conversation n'était pas vraiment faite pour rire, ils parlaient de choses sérieuses et... well, ce projet qu'ils exposaient... il semblait vraiment... bien, du genre vraiment intéressant en plus et... ils avaient les idées, il suffisait juste de tout mettre en oeuvre, mais Kovu avait clairement le temps, il pouvait le faire. Puis il était presque sûr que Shania allait l'aider à tout mettre en oeuvre. « Ce n’est pas qu’une question de temps, il nous faudra plus que ça... Chez moi, on appelle ça avoir la niaque. » « Niak ? » répéta Zolà tout en penchant la tête sur le côté. « Niaké ? » contra Kenisha alors que Shania secouait la tête. « Nia-que » fit-elle en séparant les deux syllabes de façon lente « Aaaaaah » firent sa soeur et sa nièce. « It means to be strong and determined, have a strong willpower, and be ready to fight and eat the world ? » oh... oui, ils pouvaient faire ça, les Seaga s'observèrent tous avec un petit sourire en coin, à l'exception de Zolà qui venait de s'inventer une chanson avec le mot "niak" répété toutes les 2 phrases. « On est plus fort qu'on en a l'air. Et on se soutient tous, puis on connait Minnie, on sait ce que c'est qu'une personne forte » déclara soudain Shania en lançant une petite oeillade à son frère qui ne dit rien. Il ne connaissait personne de plus fort que Minnie, elle ne s'en rendait pas compte, mais sa façon d'aborder le monde ? C'était rare, elle aurait pu se faire écraser par tant de gens, tant de gens auraient pu... la convaincre de changer mais elle avait eu cette force de tracer sa route, de refuser toute convention et de finalement vivre sa vie comme elle l'entendait. Alors oui, Kovu vivait avec la personne la plus forte et déterminée qu'il ait jamais rencontré, il pouvait l'être à son tour du coup, il avait l'exemple parfait en tête. Le problème était maintenant... de trouver un nom parfait et ils étaient tous un peu hésitant. Shania fut la seule à proposer quelque chose, mais elle ne semblait pas convaincue par ses propos, du coup, ils se tournèrent tous vers Astaria. « J’suis française, moi ! » Kovu arqua un sourcil, ce n'était absolument pas une excuse ça ! Il était jamaïcain lui, ça ne l'empêchait pas d'essayer de chercher. « 'Ricaine moi » répondit Zolà en se pointant du doigt comme réponse à la française. « Américaine Zozo » la corrigea simplement Kenisha. « Hum... Ok, laissez-moi réfléchir... Hum... Si on désire rester dans la référence au quartier, on peut éventuellement chercher dans son histoire. Le nom Bronx vient de Jonas Bronck, je crois, un suédois qui fut le premier à s’installer dans cette zone, du coup ça a donné la ferme de Bronck, Bronck’s farm, puis simplement Bronck’s, et désormais Bronx... » okay, Kovu n'en avait absolument aucune idée pour sa part. « Y avait quatre villes à l’origine, c’était, je crois... Pelham, Yonkers, East et West je sais plus quoi... Yonkers pourrait faire l’affaire. Il faut un nom court et percutant, ou terme composé avec des initiales qu’on peut retenir facilement. Après ça, les villes ont grossies, il a donc fallu les diviser à nouveau, et... C’était quoi les noms ? » en parfaite synchronisation, les Seaga soulevèrent leurs mains en même temps, qu'elle ne les regarde pas, ils n'en avaient aucune idée. Shania semblait la seule légèrement frustrée de ne pas savoir. « Morrisania et Kingsbridge ! Kingsbridge serait très à propos. Le pont des rois. Après, on peut aussi regarder dans l’univers cinématographique, comme... Beat Street, le film qui parlait de l’ascension de jeunes du Bronx dans l’univers hip-hop ? » Kovu arqua un sourcil tentant de remonter dans sa mémoire. « C'est vieux hein ? Tu tentes de nous faire des références de vieux hein là ? » fit simplement Kovu légèrement moqueur. « C'est pour ça qu'on était persuadé que tu aurais pu être la mère de Kenisha... » ajouta-t-il l'air de rien. « Ou, alors... Wahrp ? WAHRP. We All Have a Role to Play. W.A.H.R.P. Wahrp. » Kovu fronça les sourcils répétant les lettres, c'était bizarre. WAHRP... c'était presque... WAHRP... ouais, bizarre. « Keep Moving Forward. KMF ? » proposa alors Shania avec une petite lueur dans le regard, où est-ce qu'il avait entendu ça déjà ? « Bienvenue chez les Robinson ! » fit Zolà en pointant son doigt sur sa tante qui éclata de rire alors que Kovu et Kenisha reconnaissaient la référence, Zozo semblait si fière d'elle, mais elle était entrainée depuis bébé par Minnie, c'était un peu de la triche. « C'est de Walt Disney » expliqua soudain Shania. « Est-ce qu'on peut prendre une citation de quelqu'un ? Ou il y a un copyright ? » demanda simplement la jeune jamaïcaine.
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