It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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Astaria & Kovu ₪ All about that bass

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MessageSujet: Re: Astaria & Kovu ₪ All about that bass Astaria & Kovu ₪ All about that bass - Page 2 EmptyMer 13 Aoû - 3:55

Astaria + Kovu
All about...
« Ah, j'aurais plus donné vers les 28 ans » « Oh, tu n'as que deux ans de plus que moi... » Sérieusement ? J’allais faire comme les vieux, du coup, en prendre un pour taper sur l’autre. Au lieu de quoi, je me contentais de soupirer, avant de sourire. D’abord en coin, puis plus franchement. Parce qu’ils étaient comme ça, les Seaga, souvent chiant, mais incroyablement attachant. Ils piquaient mais ne mordaient pas, et sitôt le mal occasionné -si l’on pouvait vraiment parler de mal, en pareille circonstance- ils pansaient la plaie et déposaient un bisou magique dessus. La preuve avec Kenisha qui s’empressa d’ajouter « Moi ça m'aurait pas dérangée de t'avoir comme maman », sa main tapotant la mienne et m’arrachant un sourire. Voilà le parfait exemple, c’est exactement ce que je voulais dire. Ils étaient attachants et avaient la niaque, aussi, apparemment. J’avais eu le malheur d’utiliser une expression française et depuis notre banc semblait s’être transformé en atelier prononciation. Assez étrange, d’ailleurs, surtout Zolà qui, malgré l’absence totale de compréhension de ce mot, parvenait tout de même à le placer de manière répétitive dans une chanson. Et croyez-le ou non, ça avait du sens. Bon, on avait perdu Zozo, mais les autres restaient au taquet, surtout Shania. « On est plus fort qu'on en a l'air. Et on se soutient tous, puis on connait Minnie, on sait ce que c'est qu'une personne forte » venait-elle de m’affirmer, ce dont je ne doutais pas un seul instant, finalement. Ce n’était pas la force qui risquait de nous faire défaut par moment, simplement la volonté, la détermination ou encore le mordant. Ce ne serait pas facile tous les jours, et je savais qu’un seul protagonistes démotivés pouvaient entrainer tous les autres avec lui. C’était comme cette fois où ma mère avait voulu se remettre au sport. Elle avait décidé qu’on se lèverait tous les dimanches à l’aube pour courir plusieurs kilomètres. Bien sûr, il m’avait entrainé dans son idée génialissime, mais la voisine aussi, et deux autres amies. Les premières semaines, très motivée, elle m’avait obligé à courir avant même mon café du matin, puis l’automne arrivant, le mauvais temps, la fraicheur, les manteaux, les vêtements plus chauds, couvrants et amples, elle avait perdu peu à peu de sa si belle volonté. Les footings s’étaient espacés, d’hebdomadaire à mensuel, et à la fin, il suffisait qu’une de ses amies soupire, et elle décidait de rentrer et leur offrir un monstrueux petit-déjeuner. Alors oui, il allait ne falloir beaucoup de niaque. Énormément même, histoire de suppléer le manque de motivation des autres, à tour de rôle. Le mien aussi, parce que non, je n’étais pas à l’abri d’une rechute une fois de temps en temps. Mais pas là, pas encore, pas alors que l’excitation, la motivation atteignait son paroxysme. On en était même arrivés à chercher le futur nom de notre lieu et association... Et c’était pas simple, finalement. J’enchainais les propositions, je les lançais en l’air histoire de voir ce qui retomberait, je cherchais dans l’histoire du coin, et même dans les films, osant cité un titre pas très récent, d’ailleurs. J’allais me payer une réflexion, c’était évident. « C'est vieux hein ? Tu tentes de nous faire des références de vieux hein là ? » Et Bingo ! « Tellement prévisible... » je soupirais en roulant des yeux, sans parvenir à retenir un sourire. « C'est pour ça qu'on était persuadé que tu aurais pu être la mère de Kenisha... » « Ca doit être de la même période que Dirty Dancing, tu vas pas me dire que tu connais pas ça ? C’est pas vieux, c’est intemporel. À mon image. » j’ajoutais en lui envoyant un baiser de loin, juste pour faire chier. Moi aussi, j’savais faire, hein. Après quoi je tentais une nouvelle proposition, avec une phrase cette fois que je réduisais à des initiales façon acronyme. L’idée me plaisait bien, mais le son rendu par l’acronyme était bizarre en bouche. Malyck semblait du même avis que moi, d’ailleurs. « Ca fait wrap, un peu, non ? » je lui demandais en guise de confirmation. Ouais, pas la peine qu’on nous prenne pour un fast-food non plus. « Keep Moving Forward. KMF ? » proposa alors Shania. Ha oui, bien ! Surtout que c’était... « Bienvenue chez les Robinson ! » J’allais dire Stevie Wonder, mais Disney, ça marchait aussi, oui. « C'est de Walt Disney » Oula non, ma biche, ce n’était pas de Walt Disney, mais l’idée lui était venue grâce à un Disney, nuance. Tout en cherchant mon téléphone dans mon sac, je l’entendis m’interroger. « Est-ce qu'on peut prendre une citation de quelqu'un ? Ou il y a un copyright ? » demanda-t-elle tandis que j’ouvrais l’application Youtube et tapais ma recherche. Quelques secondes plus tard je lui tendais l’écran afin qu’elle puisse visionner la vidéo datant de deux ans. « Tu crois que Stevie a payé des droits à Disney ? » je demandais alors, à mon tour. « Il ne s’agit pas d’une citation mais d’une expression qui n’appartient, finalement, à personne. Un peu comme ‘don’t give up’. Elle est citée dans de très nombreux films ou morceaux, mais ce n’est que ça, une expression. Une citation ce serait un morceau complet d’un dialogue... Une citation serait... Hum... ‘like my husband always says... Keep moving forward !’.” Bah quoi ? Moi aussi je connaissais mes classiques, hein. « Du coup, la bonne nouvelle c’est qu’on peut l’utiliser sans demander l’avis de personne. Heureusement, d’ailleurs ! T’imagines si les héritiers Disney touchaient ne serait-ce qu’un dollar à chaque fois qu’un de leur mot est utilisé ? Minnie serait ruinée. » Je ne la connaissais pas encore, mais à force d’en entendre parler, je m’y mettais aussi. « On vote pour KMF, du coup ? En plus, ça fait Kenisha-Malyck-F........rancis. » Bon, oublions le ‘f’, ça avait bien commencé, mais... Ils avaient pas un Farid dans leur famille ? Un Franck ? Un Fernand ? Moi j’avais un Ferdinand, mais ça n’avait aucun sens. « T’as un portable ? » je demandais, ensuite à Kovu en récupérant le mien, de portable justement. « Il va falloir qu’on se répartisse le travail. Moi je m’occupe de tout ce qui est Droit associatif et Manhattan avec assistante 1 et assistante 2. » j’énumérais en déposant une main sur l’épaule de Shania puis Kenisha tour à tour. « Ce qui serait bien c’est que tu rencontres le type des locaux, voir ce qu’il peut nous proposer. Et aussi que tu en parles aux autres Seaga, histoire de savoir s’ils sont partant ou non. » Plus nombreux on serait et mieux ça vaudrait. Il fallait que je me fasse aussi une liste des personnes à contacter. Yoshi, évidemment, Ebba, forcément, Valentino, probablement, ma grand-tante, très clairement... Hum... Qui d’autres ?   
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Caleb Smoak
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Astaria & Kovu ₪ All about that bass - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Astaria & Kovu ₪ All about that bass Astaria & Kovu ₪ All about that bass - Page 2 EmptyVen 22 Aoû - 3:40

« Tellement prévisible... » Kovu eut un sourire éclatant alors que ses soeurs pouffaient de rire, Zolà pencha la tête sur le côté pour observer Astaria avant de lui caresser la joue avec douceur. « T'es pas vieux » commença alors Zolà en lançant un regard à son oncle pour montrer sa désapprobation du terme. « Elle est vieille » nuança la petite faisant exploser de rire les autres Seaga alors qu'elle se vexait légèrement, croyant qu'on se moquait d'elle. Ce n'était pas vraiment le cas, juste ses propos quoi. Zolà était l'être le plus précieux dans la vie de Kovu, encore si innocente, sa fille quelque part... ils l'étaient tous, ses enfants, des enfants sans père avec juste un grand frère ou un oncle en guise d'image de remplacement, il avait fait ce qu'il pouvait pour eux... et il s'en sortait pas si mal, non ? Oh, il avait eu l'aide de Shanice, c'était certain mais... ils n'avaient pas vraiment eu le choix, l'un comme l'autre avait dû prendre la place d'un père et d'une mère décédée pour leur cadet, ils l'avaient acceptés à tout juste 12 ans pour Shanice et 13 ans pour Kovu. Quoiqu'il en soit, c'était à cause de ses références de vieille qu'ils avaient pensé qu'elle aurait pu être la mère de Kenisha. « Ca doit être de la même période que Dirty Dancing, tu vas pas me dire que tu connais pas ça ? C’est pas vieux, c’est intemporel. À mon image. » Kovu l'observa avant de rougir tout en détournant le regard sans pouvoir s'en empêcher. Ses deux soeurs émirent un "awwww" sonore et Kovu se contenta de murmurer un shut up des lèvres. Evidemment, Dirty Dancing n'était clairement pas la référence à faire ! Aux yeux malicieux de ses soeurs, il savait qu'il avait raison de le penser. « Je connais... » souffla-t-il rapidement. « Très bien » ajouta Shania tout sourire en insistant sur le très. « Minnie aussi » fit innocemment Kenisha en observant ses ongles l'air de rien. Pestes, c'étaient toutes les deux des pestes ! Il savait qu'il n'aurait jamais dû leur raconter comment il avait embrassé sa fiancée la première fois ! Heureusement, ils parlèrent plus du nom de leur futur association, beaucoup mieux à ses yeux, il n'avait vraiment pas envie de passer pour une mauviette rougissante quoi ! Et l'idée d'Astaria s'avéra bizarre, ça sonnait étrange sur la langue quand on le disait. « Ca fait wrap, un peu, non ? » Kovu hocha simplement de la tête, yep, il trouvait, c'était du moins son opinion à lui quoi. Shania proposa Keep Moving Forward et ça rappelait quelque chose à Kovu, Bienvenue chez les Robinsons, pas son préféré, c'était pour ça que le principe évoquait quelque chose à Malyck sans pourtant faire tilt. Seulement, Shania n'était pas sûr de pouvoir utiliser cet intitulé, c'était à Disney... enfin, il n'y connaissait rien en copyright et il préférait qu'on ne se tourne pas sur lui sur ce sujet qui n'était clairement pas le sien ! « Tu crois que Stevie a payé des droits à Disney ? Il ne s’agit pas d’une citation mais d’une expression qui n’appartient, finalement, à personne. Un peu comme ‘don’t give up’. Elle est citée dans de très nombreux films ou morceaux, mais ce n’est que ça, une expression. Une citation ce serait un morceau complet d’un dialogue... Une citation serait... Hum... ‘like my husband always says... Keep moving forward !’. Du coup, la bonne nouvelle c’est qu’on peut l’utiliser sans demander l’avis de personne. Heureusement, d’ailleurs ! T’imagines si les héritiers Disney touchaient ne serait-ce qu’un dollar à chaque fois qu’un de leur mot est utilisé ? Minnie serait ruinée. » ils écoutèrent la musique qu'elle leur passa et Zolà se mit aussi tôt à remuer de la tête alors que Kenisha se levait pour danser par automatisme, la petite était une danseuse dans l'âme. Shania ne disait rien mais son pied tapait sur le sol... oh, ils écoutèrent ce que disait Astaria, mais avec de la musique, c'était plus compliqué de se concentrer. « Tant mieux ça me rassure. » lui confia Shania en tournant sa tête vers la brune. « Minnie serait trop ruiné » finit par dire Kovu en pouffant légèrement de rire, elle serait tellement foutue en plus, elle qui faisait des références à Disney tous les jours depuis qu'il la connaissait, et ça faisait un beau paquet d'année quoi ! « On vote pour KMF, du coup ? En plus, ça fait Kenisha-Malyck-F........rancis. » « Oh oui ! On vote ! » s'écria Kenisha avec enthousiasme. « Qui vote pour ? » fit la petite fille alors qu'ils levaient tous la main. « Qui votre contre ? » ajouta la petite par principe. Zolà ne baissa pas la main, du coup, Kovu lui attrapa la main pour la baisser avec douceur et délicatesse, Zozo ne comprenait pas toujours les "jeux". « T’as un portable ? » Kovu arqua un sourcil avant de renifler légèrement. Est-ce que c'était vraiment une question ça ? « Oui » consentit-il finalement à répondre. « Il va falloir qu’on se répartisse le travail. Moi je m’occupe de tout ce qui est Droit associatif et Manhattan avec assistante 1 et assistante 2. Ce qui serait bien c’est que tu rencontres le type des locaux, voir ce qu’il peut nous proposer. Et aussi que tu en parles aux autres Seaga, histoire de savoir s’ils sont partant ou non. » « Okay chef, mais ça risque d'être compliqué pour Anthony, il vient d'avoir un bébé, il bosse et il va à la fac alors... et Shanice jongle déjà pour son boulot. » lui confia Kovu en ayant une pensée pour ses cadets. « Je m'occupe du type sans soucis. » fit Kovu plus que confiant pour le coup. Ils allaient le faire et il avait... hâte ? Lui qui n'avait jamais vraiment rien attendu de la vie... il avait Minnie, il s'était toujours dit qu'ils seraient heureux ensemble, mais honnêtement, Kovu n'aurait jamais pensé grandir au point d'être prêt à s'investir dans un centre pour les jeunes quoi !
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MessageSujet: Re: Astaria & Kovu ₪ All about that bass Astaria & Kovu ₪ All about that bass - Page 2 EmptyVen 22 Aoû - 5:43

Astaria + Kovu
All about...
« Elle est vieille » J’allais en tuer un. Bon, il s’agissait d’une petite fille donc je ne pouvais pas vraiment la tuer, mais il était probable que je reporte mes tentatives de meurtre sur son... Son quoi, d’ailleurs ? Son père ? Son frère ? Son oncle ? Aucune idée. C’était qui Zozo pour lui ? À part une petite merveille de comique involontaire ? D’ailleurs, encore une fois, elle faisait rien tout le monde, même que je poussais un petit sourire, et elle se vexait. Voilà l’inconvénient majeur du comique par inadvertance : il sait pas qu’il est drôle. Qu’importe, je n’étais pas si vieille que ça, à peine deux ans de plus que Malyck, et mes références pouvaient tout aussi bien être les siennes. Beat Street c’était dans la même veines que tous ces films sur la danse dans les années 80. Comme Dirty Dancing. C’était pas une référence de vieux, si ? Vu la réaction des filles, je me tournais immédiatement vers un Kovu comme je ne l’avais encore jamais vu. Et pourtant, au cours de cette dernière heure, j’avais la prétention de penser avoir eu le droit à pas mal de facette du Seaga. Mais pas ça, pas rougissant et gêné. « Je connais... » confirmait-il. Non, sans blague ? J’ai lâchais un léger rire. « Très bien » ajouta Shania. « Minnie aussi » Ca, c’était Kenisha, et elle m’éclairait pas mal sur tout l’historique. « Haaaaaaan... Mais quel romantique... Ça drague sur du trente ans d’âge ? » je me moquais gentiment en lui poquant la joue du bout de l’index. C’était chiant, hein ? Ouais, mon frère trouvait aussi. Enfin, cela dit, j’arrêtais rapidement de l’emmerder, déjà parce que j’avais un peu peur du coup de boule, mais aussi parce qu’on avait mieux à faire, comme trouver le nom de notre futur bébé. Enfin pas vrai bébé, hein, mais notre projet c’était un peu tout comme dans mon esprit. Voir même mieux, au vu de ma piètre opinion de l’autre type d’accouchement. Et niveau nom, c’était pas évident de se mettre d’accord, tous ensemble, sur un seul. Je lançais quelques idées en l’air, puis proposais un acronyme pas forcément très glorieux puisqu’il me faisait penser à de la bouffe. Shania proposa mieux, nettement mieux, mais puisqu’elle avait piqué ça dans un Disney, elle craignait qu’il faille payer des droits d’auteur. À grand renfort de musique, je lui expliquais que non, sauf que... La musique, j’aurais mieux fait de m’abstenir puisqu’il fallu attendre la fin du morceau pour qu’ils se reconcentre à nouveau. Ça promettait. « Tant mieux ça me rassure. » avoua Shania, parce que oui, clairement, payer des droits à Mickey pour l’utilisation d’un nom... « Minnie serait trop ruiné » Voilà, exactement. Pire que ça, même, probablement devrait-elle bosser pour Disney, du coup, genre dans la parade, un truc comme ça. Bon, du coup, on votait pour KMF ? « Oh oui ! On vote ! Qui vote pour ? » Je levais la main avant de reporter mon attention sur les autres pour voir qui en faisait de même. Tout le monde en fait, même Zozo. « Qui votre contre ? » Personne... Ha si, Zozo. Ah non, plus Zozo. On avait donc le nom et les premières lignes directrices, il allait donc falloir se répartir le boulot maintenant. C’est pourquoi je demandais à Malyck s’il avait un portable. Sa réponse crispée me fit rouler des yeux. « Détends-toi ! Je demande ça parce que mon cousin n’en a pas, il est persuadé que les ondes vont pénétrer son cerveau par l’oreille et le rendre aussi con que nous... Bref. » Oui, j’avais une famille spéciale. Si on changeait de sujet ? Ha oui, la répartition des tâches. C’est ce que je faisais tout en agitant les doigts en direction du jamaïcain. Il allait comprendre que je lui demandais son portable, là ? Ha bah oui. Et tout en parlant je composais mon numéro sur le sien pour faire sonner le mien, avant de le lui rendre. Pratique, rapide et efficace. « Okay chef, mais ça risque d'être compliqué pour Anthony, il vient d'avoir un bébé, il bosse et il va à la fac alors... et Shanice jongle déjà pour son boulot. » « Toh ! Quelle idée de faire des bébés ! Enfin, sans vouloir te vexer, Zozo. » Zozo qui protesta. Bon, d’accord, elle n’était pas un bébé à ses yeux. C’est vrai, au temps pour moi. « Je m'occupe du type sans soucis. » Du coup... Du coup, moi qui ne devais rester que quelques semaines à NYC, j’allais devoir prolonger mon séjour. Non pas que ça me dérange, au contraire, je crois que quelque part, je cherchais un prétexte pour ne pas rentrer chez moi. Pas tout de suite, pas encore. C’était trop tôt, j’étais pas encore prête, pas assez reconstruite, trop en ruines. Et peut-être que d’aider, de construire quelque chose de mes mains ça n’allait pas seulement aider la jeunesse du quartier, mais également moi ? Peut-être. Je restais encore un peu avec les Seaga, parce qu’en toute objectivité, il était difficile de les quitter, puis, lorsque la nuit menaça de tomber, je me rappelais que j’étais sans véhicule, et qu’il me faudrait reprendre le métro pour Manhattan. À regret, je remettais ça à une prochaine fois, rentrais correctement le numéro de Malyck dans mon portable, sous le nom de ‘crétin’, puis me faisais raccompagner jusqu’à la bouche de métro la plus proche. Parait que j’étais trop blanche pour m’y rendre sans me faire emmerder. J’avais pourtant prouvé que je savais me démerder seule mais... Ça me faisait plaisir, sans que je n’ose l’avouer, de prolonger encore un peu, même si ce n’était que d’une centaine de mètres et le temps de l’arrivée d’un métro. J’aimais l’enthousiasme que j’avais suscité en eux, j’aimais la façon dont ils évoquaient KMF comme d’un fait déjà établi et concret, j’aimais la lueur et l’énergie dans le regard des filles. Et j’aimais aussi l’idée d’avoir apprivoisé, un peu, Monsieur Bronx. « Un jour, lors de mon discours pour l’inauguration, je me rappellerais avec émotion que tes premiers mots pour moi auront été ‘Un problème ?’ très rapidement suivi par ‘je t’emmerde’... » je soufflais, les deux mains sur le coeur et l’air faussement ému, alors que la rame débarquait dans la station. « A très vite. » j’ajoutais ensuite, avant de me fendre d’une révérence et d’un « Au revoir. » en français dans le texte, puis de sauter dans la rame avant que les portes ne se referment. Merde alors, j’aimais bien cette tribu.  

The End.
 
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